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élections - Page 672

  • La morale est un gros mot, sauf quand il s'agit de censurer des idées

    Alors que plusieurs candidats inquiétés par la justice ont été réélus dès le premier tour des municipales, Philippe Bilger relève que notre société a paradoxalement une exigence éthique à l'égard des idées et non des comportements :

    "Le délitement de la liberté d'expression en France, voire son saccage délibéré par des instances et des autorités qui devraient se faire un honneur d'au moins la sauvegarder ont constitué le royaume des idées non plus comme la possibilité infinie et contradictoire d'échanges pluriels mais pour un ghetto où tout propos devra être labellisé éthiquement, toute phrase, tout écrit moralement validés. Le paradoxe, donc, est que ce qui aurait dû échapper à la vertu de l'âme, parce que l'intelligence est critique, multiforme et n'a de comptes à rendre qu'à elle-même ou à la loi quand celle-ci n'est pas équivoque, y est soumis au contraire. L'idée aurait le devoir d'être bonne avant d'être juste ou lucide.

    Les comportements, à rebours, dont l'éthique devrait être le sang qui les irrigue et la force qui les anime, ont toute latitude pour se conduire comme ils le souhaitent et on se garderait bien de leur appliquer une grille rigoureuse qui porterait atteinte à leur déplorable impunité. On n'a pas le droit, en politique ou en culture, de penser comme on veut mais se comporter comme un malappris, pour rester poli, est autorisé et même, en certains cas, recommandé.

    Au fond, on a moralisé la pensée et banalisé l'action.

    (...) On constate qu'au nom de la présomption [d'innocence] pourtant souvent mise à l'épreuve, Nicolas Sarkozy continue à être le préféré de l'UMP, que Stéphane Richard est choisi par le Conseil d'administration d'Orange et que d'autres s'avancent sans trop d'angoisse car ils n'ignorent pas que la justice est lente et que même condamnés, le peuple qui a des raisons que la morale ne connaît pas les tirera de la nasse.

    C'est déprimant. La morale est un gros mot en France.

    Pourtant, malgré mon pessimisme, je continue à espérer qu'un jour, les élections seront d'abord un moyen de "faire la morale" à ceux qui réclameront nos suffrages. Pourquoi pas dimanche prochain ?"

    Louise Tudy

  • Pour Hollande, une seule bouée de sauvetage : la dissolution

    A naviguer sans cap et à vue, le commandant Hollande a mené le paquebot France au beau milieu de récifs.
    Notons que, vu le poids des taxes, impôts, chômage , privilèges et contraintes , le mot galère serait plus approprié !
    Au passage du 1er cap des municipales, le naufrage semble imminent ! D’autant que la tempête prévue aux Européennes proches risque de réduire la galère socialiste en radeaux de la méduse, et ce, avec ou sans remaniement tactique de l’équipage. Car aucun changement de politique, aucun, ne peut satisfaire des options si contradictoires :
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  • Municipales : l'engagement des sympathisants LMPT est positif

    Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, répond aux questions de Présent. Extraits :

    Quel est le rôle de la Manif pour tous dans ces municipales ?

    Elle a eu un rôle sur les sympathisants en leur donnant envie de s’engager et notamment dans la vie politique. Ils se sont présentés à titre personnel sur les listes de leur choix – la LMPT n’étant pas un parti – et cet engagement est positif. Par ailleurs, un certain nombre d’élus ont signé la charte que nous avons élaborée, exprimant ainsi leurs convictions et prenant de ce fait des engagements. Nous trouvions important que les électeurs sachent, avant d’aller voter, quelles étaient les convictions des candidats concernant ces sujets essentiels que sont la famille et l’enfant. Les électeurs devaient pouvoir savoir ce que ceux qui se présentent comptent faire s’ils sont élus. [...]

    François Hollande doit savoir que nous resterons mobilisés et que nous n’hésiterons pas à descendre dans la rue si cela est nécessaire. Nous ne nous tairons pas devant des actions inacceptables comme la diffusion de l’ABCD de l’égalité ou encore la diffusion de la théorie du genre dans les écoles."

    Michel Janva

  • Recul ou maintien des communistes ?

    Regardez attentivement la carte mensongère déployée par Le Monde ce 28 mars.

    Le titre péremptoire est : "le communisme municipal résiste à la vague bleue".

    L'intention politique sous-jacente est de suggérer, sur la base d'un tableau anticipateur du scrutin, que le p. de la r. aux abois aurait tort d'infléchir sa politique "au centre".

    Mais la question que l'on doit se poser est autre : le titre du journal est-il véridique.

    Regardons honnêtement la carte et constatons que le PCF s'apprête à devoir diviser une nouvelle fois par deux le nombre des grosses mairies qu'il tient encore, – sauf sursaut de l'électorat de "gauche", ou plus précisément encore des "jeunes", qui n'ont guère voté le 23 mars et qui ne lisent guère "Le Monde".

    Voir la carte

    http://www.insolent.fr/

  • Mort du Front républicain

    La Ligne Maginot de la démocratie, construite naguère contre les « ennemis de la République » a cédé.
    Le Front républicain vient de mourir, enfoncé par les francs-tireurs de l’intérieur. La Ligne Maginot de la démocratie, construite naguère contre les « ennemis de la République » a cédé sous la pression conjuguée des ambitions locales et des compromissions au nom de « l’intérêt de la cité ». Et des egos !
    Des exemples nombreux viennent d’illustrer cette résistance du troisième type qui a mis les états-majors parisiens en émoi et jeté le gouvernement sur le radeau de la Méduse.
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  • PS : après la défaite aux municipales, la perte des communautés urbaines

    La gauche n'a pas le moral : la perte de plus de 100 villes de plus de 10 000 habitants n'est plus exclu, avec Toulouse et Strasbourg passant à droite. Et en perdant beaucoup de villes, les socialistes vont devoir abandonner la présidence de plusieurs communautés urbaines. La gauche a déjà perdu celle de Bordeaux, en laissant filer à droite 4 villes. Si le PS perd Toulouse et Strasbourg, il laissera s'échapper également ces deux communautés urbaines.
    A Lyon, si Gérard Collomb est quasi assuré d'être réélu, la perte de Pierre-Bénite et de Saint-Germain-au-Mont-d'Or et le risque de basculement à droite d'autres communes peut priver le sénateur de la présidence de la communauté.

    A Lille, Martine Aubry, assurée de conserver sa mairie, se dit « totalement sereine » pour garder la tête de Lille Métropole. Mais les bons résultats de la droite au premier tour à Tourcoing et Roubaix donnent quand même quelques angoisses aux socialistes.

    A ce 3e tour des communautés urbaines, il faut ajouter le 4e tour des sénatoriales, en septembre, qui pourrait voir le Sénat perdu pour le PS.

    Michel Janva

  • Insurrection démocratique, Révolution patriotique : aux urnes !

    Combien d’électeurs auront dimanche le bon goût, la sagesse, l’intelligence, le courage aussi, de résister aux pressions, diverses et variées du microcosme et des potentats locaux,  pour élire un maire FN? Sans se livrer au jeu des pronostics, bien  hasardeux puisque lesdites victoires dépendent largement d’une inconnue , la   mobilisation des abstentionnistes parmi lesquels le FN peut aussi trouver de réserves de voix non négligeables, l’opposition nationale a d’ores et déjà réussi son pari. Ces élections municipales resteront comme une étape déterminante de la fin de la bipolarisation inique de la vie politique française, comme une brèche ouverte dans le mur que le Système a érigé pour contenir l’alternative portée par le FN. L’arrivée au pouvoir des idées nationales  est désormais évoquée comme une possibilité sérieuse par beaucoup de  commentateurs, et mieux encore, comme un scénario envisageable par un   nombre croissant de nos compatriotes.

    Un des enjeux des municipales pour le FN était de faire élire un grand nombre d’élus municipaux pour asseoir son enracinement local, se constituer un vivier de futurs cadres et  prouver (à terme)  ses capacités de gestion dans les communes qu’il emporterait. Il s’agissait aussi de se servir de ce scrutin comme d’une caisse de résonnance, un tremplin, afin de  créer une dynamique favorable  pour les élections européennes.

     Placé  au centre de la vie politique française du fait  des excellents résultats engrangés le 23  mars, qui devraient être confirmés voire amplifiées dimanche prochain,  nous pouvons affirmer sans trop nous avancer, que ces objectifs ont été atteints (ou sont en passe de l’être)  par le FN.  Pour peu  que nous ne relâchions pas nos efforts et notre vigilance car nous  devons nous attendre notamment  à une intense propagande, à des coups bas,  des partis euromondialistes pour empêcher le Mouvement national de virer en tête au soir du 25 mai.

    Lors de la réunion d’entre deux tours tenue mercredi soir à Hyères, Bruno Gollnisch a appelé les abstentionnistes à  prendre le chemin des urnes, à ne pas faire de cadeaux aux partis des copains et des coquins. Il a aussi jugé, et ce constat vaut bien sûr dans les autres municipalités où les manœuvres sont identiques,  que les fusions de listes exécutées pour enrayer la progression et/ou la victoire  du Front,  «reposent sur une tromperie des électeurs ».

     La tête de liste  Hyères Bleu Marine et candidat aux élections européennes dans le Sud-Est a tenu également  à préciser que dans cette ville comme ailleurs, les candidats de l’UMP, du PS et leurs partis alliés condamnent leurs électeurs à «une erreur tragique en laissant entendre que les problèmes peuvent se régler dans le seul cadre municipal. C’est faux !».

    François Fillon en a fait l’aveu implicite  dans un entretien accordé  au Figaro et publié hier. Reprenant les éléments de langage de la boutique UMPS, l’ex Premier ministre a réaffirmé mensongèrement que  la gestion des précédentes mairies FN avait été un « désastre ». Mais il a été plus loin : « Moi j’ai toujours combattu le Front National, et je combattrai toujours le FN. Je me suis toujours battu pour qu’il n’y ait pas d’alliances entre mon parti et le FN, et je constate qu’aux municipales c’est ce qu’il s’est produit. Mais il ne faut pas raconter n’importe quoi, il ne faut pas brandir une permanence l’épouvantail de la République en danger ». « Si demain il y avait à la présidentielle ou aux législatives un danger de voir le FN prendre le pouvoir, bien sûr alors que la question du front républicain se poserait, mais elle ne se pose pas quand il y a 3 ou 4 communes qui sont en cause. »

    Comprendre par là que si  les élections municipales sont  une  étape  importante dans notre longue marche,  pour les raisons évoquées plus haut, les européennes un rendez-vous crucial pour ébranler de l’intérieur la dictature des soviets européistes,   ce sont  bien évidemment à l’Elysée et à l’assemblée nationale que sont les vrais leviers qui permettront de stopper la course vers l’abîme.

    Oui, nous pouvons  rompre avec la politique euromondialiste, projet mortifère qui sert de mauvaise boussole à la quasi totalité des adversaires du FN ;  oui le déclin n’est pas une fatalité, nous pouvons   redonner un avenir d’espoir, rétablir la prospérité et la souveraineté de nos compatriotes.

     N’ayons pas peur de l’affirmer haut et fort, nous avons d’autres ambitions pour notre pays au potentiel et aux atouts formidables  que la  France déclinante , sous tutelle, vidée de sa substance, étriquée, rabougrie, frileuse, moisie , que cherchent à nous fourguer comme un avenir indépassable les  spécialistes payés par les banques qui  squattent les plateaux médiatiques, les médias sous contrôle de la finance apatride,  les   Sarkozy, Ayrault, Copé, Désir, Borloo, Juppé, Aubry, Valls, Fillon,  Hollande…

    L’insurrection démocratique, la Révolution patriotique que nous appelons de nos vœux  elle se poursuit dimanche prochain,  elle développera son élan le 25 mai, elle devra aboutir en 2017 ! Aux urnes !

    http://gollnisch.com/2014/03/28/insurrection-democratique-revolution-patriotique-aux-urnes/

  • Avignon en rang d’oignons ?

     

    Le directeur du festival veut fermer boutique en cas de victoire du FN

    Depuis dimanche soir, on ne danse plus sur le pont d’Avignon. Et pour cause. À rebours de tous les pronostics, le candidat FN à la mairie de la cité des papes, Philippe Lottiaux, est arrivé en tête, avec 29, 63% des voix, devançant la candidate socialiste Cécile Helle (29,54%) et l’UMP Bernard Chaussegros, successeur désigné de Marie-Josée Roig.

     

    Ici et là, les tractations ont déjà commencé et, une fois n’est pas coutume, l’épouvantail fringant de la bête immonde est ressorti, brandi par des candidats caparaçonnés des valeurs républicaines, prêt à tout pour éviter l’arrivée au siège de premier magistrat de la ville d’un élu bleu marine.

    Comme une écholalie, l’indignation culturelle a succédé à l’indignation politique. Interrogé hier matin sur France Info, le directeur du festival d’Avignon, Olivier Py, a prévenu : si le Front National l’emporte au second tour des municipales à Avignon, le festival n’aura « aucune autre solution » que de partir. Et le chevalier blanc de justifier ainsi sa position : « Je ne vois pas comment, d’ailleurs, le festival pourrait vivre, défendre ses idées qui sont des idées d’ouverture, d’accueil de l’autre. Je ne vois pas comment le festival pourrait vivre à Avignon avec une mairie Front national, ça me semble inimaginable. » Ce n’est pas la première fois que ce militant acharné monte au créneau. Que ce soit pendant la guerre en Bosnie où il avait tenu une grève de la faim pendant 28 jours ou à l’occasion du débat sur le mariage gay avec une tribune qui dénonçait « l’intolérable intolérance sexuelle de l’Eglise », Olivier Py rivalise désormais sans conteste avec une autre sommité en matière d’indignation, Jean-Michel Ribes. [...]

    Théophane Le Méné - La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Avignon-en-rang-d-oignons

  • Villejuif : contre les communistes, les écologistes rejoignent l'UMP

    C'est un front répubicain inversé qui se joue à Villejuif (94), aux mains du PCF depuis 1925, dont Georges Marchais fut le député de 1973 à 1997. La candidate EELV, Natalie Gandais qui a recueilli 10,4% des voix s'est alliée avec le candidat (UMP) Franck Le Bohellec, (17,1%), l'UDI, Jean-François Harel (15,8%) et l'ex-PS, Philippe Vidal (10,6%). Ils affronteront au second tour la maire sortante Claudine Cordillot (PCF-PS) qui est arrivée en tête avec 32,7 %.

    Alain Lipietz, ex-candidat des Verts à la présidentielle de 2002, déclare :

    « Ici, la droite c'est le Parti communiste ! Depuis cinq ans, Villejuif s'embourbe dans la saleté et la délinquance. Ils bétonnent tout ce qui peut rester d'espaces verts. Les HLM sont laissés à l'abandon… Et l'équipe en place a laissé les narcotrafiquants s'installer dans la ville ».

    Cet accord a déclenché les foudres de la direction d'EELV. Emmanuelle Cosse, secrétaire générale d'EELV a suspendu Mme Gandais et M. Lipietz du mouvement et immédiatement accordé le soutien officiel de son parti à Claudine Cordillot. Venue sur le marché de Villejuif, mardi, accompagnée de Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat, Mme Cosse s'est attirée les huées de militants écologistes locaux. Certains ont ostensiblement déchiré leur carte du parti. 

    Pour Yves Contassot, conseiller (EELV) de Paris sortant,

    « l'argument localiste mis en avant par Alain Lipietz n'est qu'un prétexte. Il est depuis longtemps animé par une détestation des communistes sans doute liée à sa jeunesse maoïste ».

    A l'UMP, en revanche, le candidat n'a reçu aucune critique de son parti.

    Michel Janva