Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 672

  • Quelle sera l'attitude des candidats UMP face au FN ?

    Le Front national arrive en tête dans 16 communes de plus de 10 000 habitants et 7 autres villes de moindre importance. Il sera présent dans 229 triangulaires. En 1995, lors du précédent record, il y avait eu 116 triangulaires. Le FN s'offre même une victoire dès le premier tour à Hénin-Beaumont.

    Marine Le Pen a annoncé « la fin de la bipolarisation ». « Les Français se sont libérés du faux choix droite-gauche ». Nicolas Bay, secrétaire général adjoint du FN, peut être satisfait, lui qui déclarait :

    « Nous devons constituer un maillage territorial important, pour s'y appuyer lors des échéances nationales. C'est un travail sur le long terme ».

    A Marseille, Stéphane Ravier se place en seconde position et devance même Patrick Mennucci, le candidat PS. A Perpignan (120 000 habitants), Louis Aliot, vice-président du FN devance le maire sortant, Jean-Marc Pujol (UMP) : 34,20 % contre 30,57 %. Même chose à Béziers où la liste soutenue par le FN obtient 44,9 %.

    Le FN aborde donc le second tour en position de force. Dans les villes où il se retrouve en triangulaire, il peut exercer une pression forte sur l'UMP, surtout si sa liste devance celle de droite. Si la règle édictée par Marine Le Pen est de se maintenir systématiquement, des échanges de bons procédés ne sont pas à exclure. Mme Le Pen n'a d'ailleurs pas rejeté cette possibilité :

    « La règle est que nous nous maintenions partout où nous en avons la possibilité. Le bureau exécutif se réunira lundi pour examiner les situations locales et décider d'exceptionnels accords de second tour ».

    Michel Janva

  • Elections municipales : quelques résultats (suite)

    A Meaux, Jean-François Copé a été réélu pour la quatrième fois avec environ 64% des voix.

    Les résultats sur le site du ministère de l'Intérieur.

    A Neuilly, Jean-Christophe Fromantin est réélu avec plus de 66% des voix.

    Philippe Gosselin est réélu à Rémilly sur Ozon (50).

    A Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), le FN est en tête avec 27,69% des suffrages, talonnée par la liste DVG de Patricia Granet (26,08%) et la liste DVG de Franck Di Benedetto (20,35%). L'UMP Christian Barbero a recueilli 16,54% des voix, le DVD Gérard Segond 9,34%. 

    A Bordeaux, Alain Juppé est réélu. La ville compte tout de même 44,7% d'abstentionnistes.

    Le maire sortant DVD de Versailles, François de Mazières, arrive largement en tête, selon une estimation portant sur 36 des 41 bureaux de vote. Il totalise 54,69% des voix devant Isabelle This Saint-Jean (PS), 14,35%, François Siméoni (FN), 11,19%; Benoït de Saint-Sernin (DVD), 9,53%, Fabien Bouglé (Versailles Famille Avenir), 8,15% et Thibault Mathieu (Versailles nous rassemble), 2,09%.

    En Gironde, Yves d'Amecourt, maire UMP de Sauveterre et l'un des maires à avoir saisi le Conseil Constitutionnel contre la Loi Taubira, a été réélu au premier tour.

    Philippe Brillault est réélu au Chesnay.

    Jean-Marc Nesme est réélu avec 78,8% des voix à Paray-le-Monial.

    A Villers-Cotterets, le FN est en tête avec 32% des voix.

    Le PS est confronté à un second tour à Nantes, ce qui ne s'était pas produit depuis 1989.

    A Brignoles, dans le Var, le FN se retrouve en tête avec 37,07% des voix, devant la liste d’union de la droite, 35,54%. Le PS et le Front de Gauche obtiennent 27,39% des voix. 

    Malaise au PS :

    S

     

    Avec ses gros sabots, Libé nous joue le coup du bruit de bottes :

    L

    A Nice, Christian Estrosi est contraint au second tour avec 44%, alors qu'il avait fait d’une réélection dès le premier tour son principal objectif. Marie-Christine Arnautu (FN) est créditée de 15% des voix, Olivier Bettati, ancien adjoint de Christian Estrosi, entré en dissidence, obtient 11%. Patrick Allemand, le socialiste, réalise 15 % des voix.

    A Chauffailles, Marie-Christine Bignon est réélue avec 67,70% des voix.

    A Paris, les résultats sont mitigés. Sur la totalité de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet recueillerait 35,8% contre 34,5% pour Anne Hidalgo. Seulement, la gauche serait en tête sur deux arrondissements clés, le XII° et le XIVe (où se présente NKM), nécessaires pour remporter la Mairie de Paris. Dans le 1er arrondissement : Legaret (UD-UMP) est élu avec 51,72% contre Raoul (UG-PS) 27,36%; Bourguinat (EELV) 10,84%; Rauch (FN) 5,03%.

    Xavier Lemoine réélu à Montfermeil, 61,34%.

    A Lyon, contrairement à 2008, où il l'avait emporté dès le premier tour, le maire de Lyon Gérard Collomb (PS) est en ballottage, même si sa liste arrive largement en tête d'un scrutin marqué par une poussée du Front national, qui peut se maintenir dans tous les arrondissements.

    Michel Janva

  • Hier soir, petit moral pour la soirée électorale…

    Petite forme hier soir pour les membres du gouvernement sur les plateaux télévisés. C’est le problème quand on a fait pendant deux ans sa Catherine II de Russie dans son village Potemkine, le retour à la réalité fait souvent assez mal.
    Il faut croire que tous les gueux, les manants, les gagne-petit qui ont protesté, tempêté, manifesté, pétitionné, mis des bonnets rouges, des gilets jaunes, des polos roses, qui ont brandi des pancartes, agité des calicots, fait des opérations escargots, déversé du fumier, brûlé des portiques, affronté les forces de l’ordre dans l’espoir frénétique perpétuellement déçu d’attirer leur attention, sans compter ceux, et ils étaient sans doute les plus nombreux, qui rongeaient leur frein en silence… les attendaient au tournant. Dans la vie, il suffit parfois d’être patient.
    Lire la suite

  • Michel Drac : "Ce qui m'étonne, c'est qu'il y ait encore une majorité de gens pour aller voter !"

  • Ces gouvernants qui prennent les Français pour des imbéciles…

    Depuis quelque temps déjà, c’est entendu : les gouvernants ne gouvernent plus, ils communiquent. Trois exemples parmi beaucoup d’autres nous ont été offerts récemment. La championne de cette nouvelle forme de politique est Madame Taubira. Engluée dans une affaire que l’opposition a habilement transformée en grave dysfonctionnement judiciaire, elle a improvisé une mise en scène maladroite à la sortie du Conseil des Ministres, en brandissant un document qui démentait ce qu’elle clamait. Mais, pour effacer le mensonge découvert et infamant, l’image que le public retiendra est celle d’une ministre casquée et habillée de rose, entrant à l’Élysée sur un vélo, entourée de deux gardes du corps cyclistes, précédée de sa voiture, et semble-t-il accompagnée d’une voiture et d’une moto également chargées de sa protection. On ne lui reprochera pas. Le quartier n’est pas sûr. On ne cesse de cambrioler les bijoutiers autour du ministère de la Justice. Mais ce grotesque équipage arrivant à l’Elysée dans le but de rassurer l’opinion sur la sérénité de la ministre prend manifestement les Français pour des imbéciles.
    Des Français qui n’ont pas tous la possibilité d’aller au travail à vélo, tandis que leur chauffeur les accompagne en voiture. Pourtant, un automobiliste francilien sur deux a dû se priver de sa voiture lundi pour faire preuve de civisme face au pic de pollution. Cette mesure prend à nouveau les Français pour des idiots.
    Lire la suite

  • Elections municipales : quelques résultats (suite)

    Philippe Marini, maire de Compiègne et Eric Woerth maire de Chantilly, signataires de la charte de La Manif Pour Tous, réélus, ainsi que Laurent Wauquiez.

    Louis Aliot, FN, est en tête à Perpignan face à Jean-Marc Pujol (droite), avec 34,4% contre 29,8%. Le candidat PS-PCF Jacques Cresta obtient 12%.

    Le député UMP Lionnel Luca triomphe dès le premier tour à Villeneuve-Loubet avec 61% des voix.

    Pour le second tour, l'UMP campe sur une ligne "ni PS ni FN". Les "front républicain" cher à la gauche est mort. "Vis-à-vis du Front national, aucun désistement et aucune alliance ne peuvent être, pour l'UMP, envisagés", a souligné François Fillon. Henri Guaino, interpellé sur le retrait de l'UMP à Forbach pour empêcher l'élection de Florian Philippot, a nié cette éventualité.

    Nicolas Dupont-Aignan réélu dès le premier tour à Yerres.

    Gilbert Collard en tête à Saint-Gilles avec 42,57%.

    A Chartres, le maire UMP Jean-Pierre Gorges est élu au 1er tour avec 53,49% des voix.

    A Marseille, le PS prend une veste : les listes de Jean-Claude Gaudin (36,5 %) devancent les listes FN (22,5 %) et socialistes (21,2 %).

    Michel Janva

  • Elections municipales : quelques résultats

    Et premier résulltat de la soirée : le maire de Fontgombault est réélu ! 232 votants sur 249 inscrits. Ce qui veut dire que seules 17 personnes ne se sont pas déplacées. 

    Jacques Bompard est réélu à Orange (59,82%) tandis que son épouse, Marie-Claude Bompard, rate de peu l'élection dès le 1er tour à Bollène (manque 88 voix).

    Sur le plan national, la droite arriverait en tête du premier tour avec 45% des voix contre 40% pour la gauche. Le Front National 7%, avec moins de 600 listes, l'extrême-gauche est à 1%. Les autres listes recueillent 7%.

    A Béziers, Robert Ménard, le candidat du Rassemblement Bleu Marine, soutenu par le Front national arriverait largement en tête au premier tour, avec plus de 40 % des voix. Elie Aboud, le candidat UMP, obtiendrait 30,7 % des voix. Le candidat PS, Jean-Michel du Plaa, arriverait en troisième position, avec 21,3 % des voix. Aimé Couquet, le candidat Front de gauche, suivrait avec 6,4 % des voix. 

    Michel Bureau a été élu à Chartrettes avec avec 51,98 %, commune de 2600 habitants des environs de Fontainebleau. Ce candidat avait signé la Charte de la Manif pour tous.

    A Avignon, le candidat FN Philippe Lottiaux arriverait en tête (29,4% des voix), devant la socialiste Cécile Helle (27,5%). La liste UMP-UDI de Bernard Chaussegros récolterait 22,3% des voix et celle du Front de gauche conduite par André Castelli 13,5%. Ces quatre listes seraient en capacité de se maintenir au second tour.

    A Olonne-sur-Mer (Vendée), le député Yannick Moreau est réélu avec 67,04% des suffrages.

    A Fréjus, David Rachline (FN) est en tête avec 40,2% des voix, devant Philippe Mougin (UMP-UDI ; 18,1%),

    A Forbach, Florian Philippot, vice-président du Front national, est en tête avec 35,75% des voix contre 33% au maire sortant, le socialiste Laurent Kalinowski, selon des résultats définitifs. L'issue du second tour dépendra en partie de l'attitude des deux autres candidats, Eric Diligent, divers droite et Alexandre Cassaro, UMP, qui avec respectivement 18,99% et 12,26% des voix sont en mesure de se maintenir. 

    Hervé Mariton est réélu à Crest avec 57%.

    A Sorgues, élection dès le premier tour du candidat UMP avec 51,4%. La liste Marion Maréchal Le Pen 2e à 33,5%.

    A Hénin-Beaumont, Steve Briois est élu dès le premier tour avec 50,26%.

    A Carpentras, le maire PS sortant Francis Adolphe arrive en première position, avec 37% des voix. Le candidat FN, Hervé de Lépinau, réalise un score de 34% des voix.

    A Tarascon, la FN Valérie Laupies est à 39%, Lucien Limousin DVD à 34%.

    A Lille, Martine Aubry est en net recul, avec 35,2% des suffrages contre 46% en 2008. EELV obtient 11%, l'UMP-UDI 23% et le FN 16%.

    Guillaume Peltier, fondateur de la Droite forte, a été élu maire de Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher) au premier tour avec 62 % des voix face à la liste de gauche sortante.

    Michel Janva

  • LE VOTE DES 5 MANIFS : LA CLAQUE A HOLLANDE

    Un hors-série de  « Présent » (8 pages couleur). Marche pour la vie, Jour de Colère, Manif pour tous, (Paris et Lyon), Dissolution des Femen : demandons aux futurs maires s’ils ont entendu nos revendications et notre colère. Photos, entretien et tribunes libres : Alméric Dumont, Christophe Boudot, Gabrielle Cluzel, Cécile Edel, Jean-Yves Le Gallou, les Hommen…
    Disponible en kiosque du 19 au 31 mars. (http:/www.trouverlapresse.com). Et dès le 18 mars à 16 heures dans les librairies amies : Duquesne Diffusion, librairie Notre Dame de France, Facta, La Protection de Marie (Versailles)…
    De la dissidence du peuple à la VIe République ? Jour de Colère
    Le quotidien Présent, en profond renouvellement, vient de publier un hors-série Vote des 5 manifs : la claque à Hollande, avec des contributions d’Albéric Dumont, Christophe Boudot, Gabrielle Cluzel et Cécile Edel. Jean-Yves Le Gallou revient sur le Jour de colère qu’il analyse comme une réaction du peuple face à la dictature des minorités, avec une sixième République référendaire en ligne de mire. Nos lecteurs trouveront ici son texte.
    Polémia.
    Dans la kyrielle des manifestations et des actions qui secouent la France depuis 18 mois, Jour de colère occupe une place à part.
    Pour au moins cinq raisons :
        -        C’est une manifestation marquée par une radicalité assumée : « Hollande dégage ! » est un slogan qui dépasse son contenu immédiat car il signifie en fait un rejet global du Système ; en l’occurrence la dénonciation de l’incapacité absolue des « représentants du peuple » à… représenter le peuple.
        -        Malgré sa radicalité (ou à cause de sa radicalité ?) la manifestation a été un succès du point de vue numérique : 17.000 participants selon la préfecture de police ; un cortège de 3 kilomètres de long sur de larges avenues.
        -        La manifestation a permis une coagulation des revendications : de défense de la vie et de la famille, de lutte contre l’excès fiscal, de critique des carences de l’éducation nationale, de défense de l’identité nationale et de refus du grand remplacement, de rejet de la théorie du genre et d’affirmation de la liberté d’expression. Sans tabou ni frilosité.
        -        La manifestation a aussi rassemblé des gens de tous âges et conditions. Les classes laborieuses – intermédiaires ou moyennes – y étaient largement représentées. Quelques éléments étaient même venus des banlieues dans la foulée de l’affaire Dieudonné.
        -        A l’issue de la manifestation le régime a montré sa vraie nature en lançant sur la foule des gaz lacrymogènes 10 minutes après la fin de la manifestation et surtout en organisant une nasse à la sortie de la Place Vauban ; ce qui a permis, à l’issue d’une rafle, d’interpeller et de garder à vue 250 personnes retenues arbitrairement entre 24 et 48 heures, à l’image de ce qui se pratique dans les régimes totalitaires.
    Quelle sera la suite ? Des manifestations régionales de Jour de colère vont avoir lieu le 6 avril prochain.
    Dictature des minorités et fiction démocratique
    Mais il faut aller au-delà. Ce qui se passe dans les profondeurs du pays c’est la dissidence du peuple : une dissidence qui provient du discrédit de la démocratie représentative et provoque une crise profonde de la Ve République. Pour une raison simple : le vote est devenu une fiction démocratique camouflant de plus en plus mal la nature réelle du régime : la dictature des minorités. Dans les faits ce sont les minorités financières, ethniques, religieuses, sectaires, associatives, sexuelles, syndicales qui gouvernent – avec l’appui des médias de l’oligarchie, véritables troupes d’occupation mentale. Disons clairement des choses : l’influence du lobby LGBT ou de l’association professionnelle des banques est excessive ; tout comme celle du Grand Orient de France et des syndicats de l’éducation nationale ; le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), le CFCM (Conseil français du culte musulman), le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) imposent sur les libertés une chape de plomb insupportable. Quant aux associations « antiracistes », immigrationnistes  ou homosexualistes, leurs subventions et leurs privilèges sont inacceptables.
    Rétablir la souveraineté nationale et la souveraineté populaire
    Il n’y a pas trente-six manières de s’en sortir ! Il faut aller vers la VIe République, c’est-à-dire une République qui rétablira la souveraineté nationale et la souveraineté populaire :
        -    la souveraineté nationale par la réaffirmation de la suprématie du droit interne sur le droit international et l’affirmation du principe de préférence nationale ;
        -    la souveraineté populaire par la mise en place du référendum d’initiative populaire et la mise en place d’une deuxième chambre législative à travers un système prenant en compte le tirage au sort.
     Jean-Yves Le Gallou, 10/03/2014
    http://www.polemia.com/le-vote-des-5-manifs-la-claque-a-hollande/