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élections - Page 672

  • Municipales : le sujet éludé

    Après une campagne éludée, logique les socialos n’avaient pas intérêt à ce que soit un vote sur leur brillante politique. C’est de bonne guerre.

     

    Sauf qu’il y a largement matière à sanctionner les gestions calamiteuses locales.

     

    Les divers candidats y sont allés de leurs promesses mirifiques !

     

    - Des logements sociaux

     

    - Des palais des congrès ou des sports

     

    - Des zones commerciales

     

    - Des lignes de tramway

     

    - Des rocades

     

    - Des ronds- points

     

    - Des crèches

     

    - Des services pour les vieux, les handicapés...

     

    Des dépenses à tout- va...

     

    Or, à l’occasion de ces élections le vrai sujet n’a été abordé par personne, surtout pas par les bouffons qui font office de journalistes. Nous sommes parmi les seuls à avoir évoqué cette question dans un récent article. A savoir l’endettement colossal des principales villes de France et leur situation de faillite ( elles en sont à emprunter pour payer les salaires de leurs ribambelles d’employés). Même la vertueuse Nantes de Zéro 1er est parmi les plus endettées... Logiquement la plupart d’entre elles devraient être sous tutelle.

     

    C’est comme pour les banques, c’est silence général sur cette bombe atomique à retardement.

     

    Pendant ce temps les potentats locaux responsable de ce désastre financier plastronnent. Ils prétendent souvent avoir réduit la dette de leur commune, sauf que c’est un camouflage de la réalité, certains diront de la cavalerie, puisque l’essentiel a été transféré aux Agglos... Et demain aux 15 métropoles ( en résumé les 15 plus grosses villes de France), là où se trouve le vrai pouvoir !

     

    La solution ? Ils l’ont déjà, c’est la forte hausse des impôts locaux.

     

    Maintenant ils ont raison, ils seront majoritairement réélus.

     

    Nota : ce Dimanche électoral il y aura peut être un fil continu en brèves, ça dépend de l’humeur...

    http://www.euro-reconquista.com/site/spip.php?breve1775

  • Pourquoi les Français rechignent à aller aux urnes

    Actuellement, 80 % des Français se méfient des politiques et 46 % (presque la moitié) se disent dégoûtés par ceux-ci.
    Dimanche prochain, nous voterons pour les élections municipales. Le premier enseignement qu’il faudra en tirer – et peut-être le plus symptomatique – sera le taux d’abstention. Un sondage BVA nous annonce que seuls 57 % des Français sont prêts à mettre un bulletin dans l’urne. Si l’on ajoute les partis limitrophes du système que sont le FN et l’extrême gauche, nous arrivons à moins de 40 % d’électeurs pour les deux grands partis installés depuis 50 ans sur la scène publique. Ainsi, cet UMPS uni dans la majorité de leurs votes est minoritaire.
    Actuellement, 80 % des Français se méfient des politiques et 46 % (presque la moitié) se disent dégoûtés par ceux-ci. Et ils ont bien raison, car tous les jours de nouvelles affaires éclatent.
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  • Bête comme Ayrault, la preuve par Jean-Marc sur Radio J !

    Mauvaise pioche, monsieur le professeur de morale politique !
    Jean-Marc Ayrault prie ! Pas dans une église ; sur une radio – Radio J, en l’occurrence –, il en appelle, de sa voix à nul autre ennui, à l’épouvantail du pacte républicain contre le FN un peu comme on lance un SOS : « Les républicains devraient tout faire pour qu’il n’y ait aucune possibilité qu’il y ait un maire Front national dans une commune de France. »
    « Tout faire » : vaste programme, lourd de menaces peu démocratiques, mais il est peut-être un peu tard pour cela et l’actuel chef du gouvernement a grandement sa part dans l’éventualité, dimanche prochain, d’un succès de suffrages du parti à la flamme tricolore… confirmé par de nombreux élus et quelques premiers édiles la semaine suivante !
    Car, comme il le dit lui-même, si « le Front national se développe sur le désarroi et les peurs », c’est tout de même un peu – voire beaucoup – le résultat de sa politique, comme de celle de ces prédécesseurs UMP et centristes… Quant au fait que le FN « n’apporterait aucune solution », faudrait-il encore que les Français aient la possibilité de le constater par eux-mêmes car la seule certitude qu’ils ont, c’est que l’UMPS aux affaires ne leur en a pas apporté, pour sa part, de bien concluantes…
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  • Voter FN, c’est la mort du front ripoublicain!

    A quelques heures de la fin de la campagne officielle, pour  les équipes de Bruno Gollnisch à Hyères comme pour les autres militants frontistes engagés dans la bataille des municipales, c’est le moment des tous derniers efforts pour convaincre nos compatriotes de glisser le bon bulletin dans l’urne.  C’est pourquoi Bruno Gollnisch réitère ici  son  appel solennel  à voter pour les candidats FN-RBM  dès le premier tour. Si les électeurs de droite notamment  votent pour un candidat UMP, c’est une voix de moins pour le FN , donc c’est un coup de main à la gauche socialo-communiste dont l’opposition nationale est le seul adversaire résolu. «Voter FN», pour plagier encore  une formule de Jean-François Copé,  signifie aussi  «mécaniquement» défendre la France et les Français d’abord, dire son refus du social-libéralisme ou du libéralisme-social de l’UMPS qui ruine notre pays.  C’est un vote d’espoir, d’espérance et de résistance. 

    Marine Le Pen s’est logiquement réjouie de ce que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui atteint des sommets d’impopularité,  ait hier désigné le FN  comme le principal adversaire de ce Système corrompu et décadent, en appelant à la constitution d’un front ripoublicain contre les listes patriotes -voir notre article publié hier.  Outre une volonté de mobiliser le peuple de gauche contre une mythique extrême-droite, «il (M. Ayrault, NDLR) veut déminer la critique selon laquelle le FN aiderait le PS à garder des mairies», a analysé le porte-parole du groupe PS à l’Assemblée, Thierry Mandon. C’est surtout  une énième preuve de la collusion   tacite entre les dirigeants des deux principaux partis euromondialistes   qui peuvent se déchirer sur la tactique à utiliser face au FN mais qui se rejoignent sur le fond… 

    Cette fébrilité maladroite de M. Ayrault  a suscité la colère de ses amis socialistes. Selon Le Figaro il «n’a pas choisi le bon timing» .«En choisissant de griller les étapes, le Premier ministre a mis en difficulté les candidats socialistes qui pourraient être contraints de se désister avant le second tour pour faire barrage au Front National. J’ai reçu des textos énervés de certains d’entre eux, soupire un responsable du PS. Ils n’ont plus que deux jours pour faire campagne et ils vont être harcelés par les journalistes locaux qui vont leur demander s’ils vont se désister.»

    «Évoquant une erreur tactique, ce responsable ajoute: Quand on lance un thème médiatique qui risque de saturer le débat, il faut que ce thème soit vraiment positif pour son camp.» Une règle de base en effet de la communication politique qu’il est surprenant qu’un éléphant comme M.  Ayrault ait oublié; faut-il que la panique soit grande…

     Et Marine analyse de notre point de vue assez justement le dilemme qui se pose à l’UMP et au PS quand  elle confie que ces deux partis «se sont tellement insultés ces derniers mois (qu’elle ne voit pas)  comment ils vont dire à leurs électeurs, sous prétexte de nous battre, de voter pour le camp d’en face. Et, s’ils le font, ils tomberont dans le piège. Le front républicain sera le révélateur de leur grande faiblesse.»«Vouloir faire le front républicain, c’est très exactement tomber dans le piège du Front National, qui fait l’amalgame UMPS», a avoué  Alain Juppé jeudi sur Europe 1.

    C’est la raison pour laquelle cet outil  de l’arsenal anti-FN  est largement obsolète.  Front ripoublicain   dont  de toute façon, hormis les caricaturaux bobos que sont  les Baroin, Pécresse, NKM et autres  Lemaire, les dirigeants  de l’UMP ne veulent plus entendre parler. Ils  se contentent de prôner  surtout  le ni-ni (ni FN ni PS) et de  promettre  de ne pas faire battre la gauche et l’extrême gauche en appelant à  voter FN.

    Ce type d’alliance  UMP-PS est  trop visible, trop caricaturale,  et partant contre-productive dans une  France qui s’est fortement droitisée ces dernières années.  Elle est devenue   totalement incompréhensible pour la très grande fraction des sympathisants de l’UMP très perméable aux idées du FN, largement favorables  à des alliances avec l’opposition nationale comme l’ont relevé de nombreux sondages. 

     Selon une enquête  Ipsos/Steria pour France 3 et Le Monde publié hier,  ils se trouveraient encore 62% de Français pour  juger que «ce serait risqué», de confier les clés des mairies au FN parce que «ce parti ne dispose ni de l’expérience, ni des équipes pour bien l’administrer». Pour autant, l’opposition nationale, qui a certes encore un travail de fond à livrer pour gagner en crédibilité et convaincre nos compatriotes, séduit un nombre croissant d’électeurs. Ainsi, au  terme de ce même sondage, près d’un Français sur trois (30%)   estimerait  comme «une très bonne chose» ou «plutôt une bonne chose» de voir  un maire FN à la tête de leur commune et quatre sondés  sur dix (41%) ne voient pas d’inconvénient à avoir un ou des conseillers municipaux frontistes. 

    Sur le site France TV Info, Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos, a jugé «Ces chiffres » «frappants». «Certes, il y a encore une majorité de Français qui exprime son scepticisme à l’égard de ce parti. Mais ces chiffres sont la traduction d’un succès, au moins relatif, de la stratégie du FN». A charge pour les hommes et les femmes du FN de transformer l’essai et de poursuivre sur cette bonne voie…Premiers éléments de réponse dimanche prochain!

    http://gollnisch.com/2014/03/21/voter-fn-cest-mort-du-front-ripoublicain/

  • Dimanche, c’est pas Sébastopol mais Clochemerle…

    Dimanche, ce n’est pas Poutine qui est en ligne de mire mais Dupont, Durand, Martin, Grosbernard et Petitjean qui sont sur la sellette.
    À deux jours des municipales, il est plus que temps de redescendre de la station spatiale internationale médiatique et cesser d’embrasser le monde en se laissant complaisamment aveugler par des artifices étrangers.
    Dimanche, c’est à Clochemerle qu’il faut redescendre, à ras de terre. Chacun dans le sien parmi les 36.680 qui forment un immense puzzle, pour ne pas dire un pêle-mêle plutôt complexe et turbulent. Mais cette année s’y ajoutent des milliers de « Super Clochemerle » que sont les communautés de communes et agglomérations qui vont aussi, et enfin, entendre les voix citoyennes.
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  • Serge Laroze (FN) sur les 120 millions attribués par la mairie de Toulouse aux associations

  • Municipales : que reste-t-il de la souveraineté du peuple ?

    Michel Pinton revient, pour Liberté politique, sur l'évolution récente des élections municipales :

    "En glissant un bulletin dans l’enveloppe officielle, nous acceptons de nous soumettre à une contrainte qui est si bien entrée dans les mœurs qu’elle nous paraît naturelle. Mais elle ne va pas de soi dans son principe : nous limitons notre liberté de citoyens au choix d’une liste de noms dont nous ne pouvons changer ni la composition ni l’ordre de présentation. (...)

    Il n’en a pas toujours été ainsi. Jusqu’il y a trente ans, les [électeurs] pouvaient rayer les noms des candidats qui leur paraissaient indignes de la charge, composer l’assemblée communale selon leur propre idée par la méthode du « panachage » des listes rivales et même ajouter les noms de personnes qui n’avaient pas fait acte de candidature. (...)

    Ce n’est pas tout. Les listes qui nous sont proposées sont toutes construites selon le principe dit du millefeuille : après un homme vient une femme et réciproquement. (...) On aurait pu penser que les électeurs — et plus encore les électrices — de chaque collectivité locale étaient plus qualifiés que quiconque pour décider de la place à confier aux candidates dans les affaires municipales. (...) À nouveau notre liberté de citoyen est sévèrement bornée.

    Enfin, les lecteurs de Liberté politique qui s’intéresseront aux conséquences de leurs votes, constateront, dans les semaines qui viennent, que le verdict des électeurs n’aura pas changé grand-chose au cours de la vie dans leurs communes. S’ils cherchent à comprendre pourquoi, ils apprendront que les décisions importantes et les options essentielles se prennent aujourd’hui dans d’autres instances qui portent les noms anodins de « communautés de communes » ou « communautés urbaines » ou autres. La distribution des responsabilités y est obscure, le contrôle des électeurs inexistant et le lien avec les administrés si mou qu’il répond rarement aux sollicitations. (...)

    Qui recueille la puissance politique qui nous est retirée ? Je le résumerai en un mot : des initiés. Parfois ceux-ci sont des politiciens malins qui ont compris que ce système leur permettait de mieux asseoir leur pouvoir et leur influence ; parfois, des technocrates irresponsables mais persuadés de mieux savoir que quiconque où est le bien commun ; parfois encore des groupes de pression très minoritaires mais astucieusement placés ; le plus souvent, une coalition de ces trois familles. Elles ont le trait commun de se méfier de la liberté citoyenne ; elles la repoussent à leur profit dans des canaux le plus étroit possible. (...)"

    Louise Tudy

  • Les valeurs "républicaines" : qu'est-ce donc ?

    Journaliste, écrivain et conférencier, Franck Ferrands'interroge sur Figarovox sur le sens du terme "républicain" :

    C'est le mot à la mode: dans les médias, ces temps-ci, les bonnes choses sont qualifiées de «républicaines», les mauvaises, d'«antirépublicaines». [...]

    Aux Etats-Unis, être Républicain traduit une appartenance politique. En Espagne, dans les années 1930, cela relevait d'un engagement fort. Mais en France, de nos jours, que signifie ce terme, si crânement revendiqué par le premier venu? Rien, ou pas grand-chose - n'en déplaise aux tribuns, aux éditorialistes, aux analystes qui, à tous vents, en usent et en abusent.

    Qu'on permette à l'historien de souligner, pour commencer, que la forme républicaine d'un gouvernement n'a jamais garanti son caractère démocratique. [...] A l'inverse, une démocratie n'est pas obligatoirement une république: le Royaume-Uni sans doute est la plus emblématique des vieilles démocraties ; or son régime est bel et bien monarchique, même si la reine n'y détient de pouvoir qu'honorifique, et si son premier ministre est issu d'un parlement élu au suffrage universel direct.

    J'irais jusqu'à rappeler que, selon un classement international établi en décembre 2013 par l'association autrichienne The Democracy Ranking en fonction du plus ou moins grand respect des droits humains au sein de 115 Etats souverains, les deux premiers (la Norvège et la Suède) sont des monarchies, et les deux derniers (le Yémen et la Syrie), des républiques! Que, dans les vingt «meilleurs élèves», onze relèvent d'un roi, d'une reine ou d'un empereur, alors que dix-huit des vingt plus mauvais affichent hautement leur dénomination républicaine - la France elle-même ne venant du reste qu'à la seizième place… [...]"

    Michel Janva

  • Si le PS perd le vote des électeurs d’origine étrangère, il est fichu

    La revue trimestrielle Commentaire (printemps 2014) publie un article consacré au « vote populaire » et tente de décrypter l’évolution de la sociologie politique.

     Le PS « poursuit sa progression entamée dans les années 90 au sein des grandes agglomérations urbaines grâce à la concentration de deux groupes qui lui sont très favorables : les classes moyennes et supérieures intellectuelles et de service, d’une part, les milieux populaires à forte proportion de Français d’origine étrangère, d’autre part », affirment les chargés de l’étude.

    Le mythe d’un PS destiné aux ouvriers est définitivement bon pour les orties. Le PS ne repose plus que sur les bobos, les fonctionnaires et les électeurs d’origine étrangère. D’où, comme nous l’avions déjà souligné, la grande crainte du gouvernement qui observe que les électeurs d’origine étrangère pourraient bien leur échapper si des gens comme Alain Soral ou Farida Belghoul maintiennent, voire développent leur influence.

    Quant à l’UMP, elle « appuie sur la coalition électorale traditionnelle de la droite modérée (…), mais elle bénéficie également du soutien d’une fraction significative des milieux populaires qui ont basculé à droite, notamment des ouvriers des zones périurbaines et rurales, particulièrement sensibles aux thèmes de l’immigration et de l’insécurité ».

    Mais c’est au final le FN qui vient perturber le plus les lignes sociologiques et qui confirme depuis longtemps sa place de premier parti ouvrier de France. Le FN continue de mordre sur les électorats de gauche comme de droite.

    http://medias-presse.info/si-le-ps-perd-le-vote-des-electeurs-dorigine-etrangere-il-est-fichu/7720

  • Vers le printemps de la France

    A  trois jours du premier tour des élections municipales, le triste spectacle que donne la classe politicienne aux Français est perçu par de nombreux politologues et journalistes  comme de nature à favoriser l’ opposition nationale dans les urnes. Dans Le Figaro, Yves-Marie Cann, directeur adjoint du pôle opinion de CSA, résume l’opinion de beaucoup de ses confrères lorsqu’il explique que  «Le FN se nourrit évidemment du tous pourris (…). Mais cela ne suffit pas pour préjuger du score du parti de Marine Le Pen. Comme il est présent dans beaucoup plus de communes qu’en 2008, où il avait une liste dans un peu plus de 80 villes seulement, son score en voix sera mécaniquement supérieur. Il pourra donc provoquer davantage de triangulaires. Après, tout dépendra des reports de voix.» Et aussi (surtout?) de l’abstention ajouterons-nous,  qui peut faire des ravages au sein des sympathisants de l’UMP ou du PS, mais aussi handicaper la progression du FN si la France en colère boude les urnes… Mais les affaires qui éclaboussent l’UMP et le PS,  ne sont  pas la raison déterminante du dynamisme d’un  FN qui  engrange surtout des soutiens du fait de l’alternative économique, sociale, souverainiste  identitaire   dont il est porteur. Il est certes plus simple, plus rassurant, plus commode pour les partis du Système de nier ce vote d’adhésion à des idées ou de le minorer…

    Au-delà des scandales à répétition, l’UMP, véritable auberge espagnole idéologique, est logiquement ébranlée par l’illisibilité de sa ligne politique, écartelée entre son aile droitière, très forte en gueule notamment dans le sud-est où pour  les raisons sociologiques que l’on sait la porosité de son électorat traditionnel avec les thématiques frontistes est très forte, et son aile bobo-progressiste et immigrationniste.  Pour sa dernière réunion publique d’avant le premier tour hier à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet qui suscite légitimement la défiance du peuple de droite,  a d’ailleurs repris les mêmes arguments que Jean-Luc Mélenchon pour inviter  «la gauche»  à voter pour elle afin de sanctionner François Hollande et un  gouvernement…dont la ligne socialo-libérale-européiste est pourtant essentiellement la sienne.

    Officiellement, toutes les composantes de l’UMP  se retrouvent pour affirmer qu’elles  n’appelleront  pas à voter pour un canddiat FN-RBM, dans le cas de figure ou celui-ci serait  le mieux placé  pour faire barrage au socialo-communisme. François Fillon a même tenu à dissiper l’ambiguïté  de ses propos récents  par lesquels il invitait les électeurs  UMP  à choisir «le candidat le moins sectaire» en cas de duel FN-PS, en jurant finalement qu’il n’appellerait jamais  à voter pour un candidat frontiste. L’UDI de Jean-Louis Borloo, Hervé Morin (et François Bayrou?), alliée dans la plupart des cas avec l’UMP, a précisé de son côté, par  la voix de son président par intérim, Yves Jégo, que  «partout où il y a un risque de maire FN, l’UDI s’engagera vis-à-vis de la liste d’en face, y compris une liste PS.»

    On assiste aussi à un numéro des duettistes UMP-PS, qui serait assez comique si la situation n’était pas aussi  grave, dans lequel les   dirigeants des deux principaux   partis du Système se démènent beaucoup pour  occulter leur soumission commune, à quelques nuances près, à l’idéologie atlanto-bruxelloise. Ce sera à qui dénoncera,  à qui mieux la mieux, la  collusion du FN avec le PS (le FNPS fustigé sans rire par M.  Copé),  ou celle du FN avec  l’UMP  (le FNUMP pointé  avec les même accents hypocrites par les amis d’Harlem Désir).

    Pour le reste, Jean-Marc Ayrault a condensé les discours des caciques du PS, des Copé, Juppé, Fillon dans l’entretien qu’il accordé hier soir dans l’avion le ramenant de Toulouse,  au journaliste du média communautaire  Radio J,  diffusé ce matin. Tapant toujours sur le même clou, le Premier ministre a tenté de mobiliser son camp en accusant l’UMP de «concessions» vis-à-vis du FN, de «(courir)  derrière les idées du Front National». Avec un culot mensonger  phénoménal, en plein transfert freudien, le chef du gouvernement a dénoncé «la gabegie, la magouille, les combines» auxquelles se seraient livrées le FN dans les mairies qu’il remporta en 1995.

    Aussi, M. Ayrault, en bon humaniste multipliant les signaux de détresse, a-t-il affirmé que  « les républicains (sic) devraient tout faire pour qu’il n’y ait aucune possibilité qu’il y ait un maire Front National dans une commune de France» car  dans le cas contraire ce serait « un échec pour la République, parce qu’on sait bien que le Front national se développe sur le désarroi et les peurs, mais il n’apporte aucune solution.»

     A la lumière du bilan épouvantable qui est le sien, les Français étaient en droit d’attendre un peu plus de retenue de la part du calamiteux Premier ministre. A sa décharge, il est aussi l’héritier, sans grande imagination,  de décennies de co-gestion droite-gauche.

    Partis autoproclamés de gouvernement,  pourvus  du même logiciel obsolète et défectueux,  incapables de tirer les enseignements pratiques, pragmatiques de leurs échecs; classe politique soumise depuis vingt ans aux diktats bruxellois  énoncés par le Livre Blanc de Jacques Delors,  qui devait  relancer la croissance et lutter contre le chômage en Europe…

    La terrible réalité c’est la confiscation par l’Etat du fruit du travail des Français. Nous le rappelions en décembre dernier, l’Institut Coppet notait que si à la fin de l’Ancien Régime  les Français travaillaient 18 jours par an pour financer les dépenses de l’État,  aujourd’hui, un salarié  travaille  du 1er janvier au 26 juillet pour l’État.

    L’historien Nicolas Delalande (auteur du livre Les Batailles de l’impôt) rappelait récemment qu’autour de 1900, le taux d’imposition représentait environ 10 % de la richesse nationale, aujourd’hui, « le niveau des prélèvements se maintient entre 42 % et 46 % du PIB ». Or, souligne t-il, le consentement à l’impôt vient d’un pacte entre le citoyen-contribuable et l’Etat pour que celui-ci assure trois fonctions régaliennes fondamentales, indispensables: l’État protège l’intégrité du territoire protégé par des frontières ; l’État bat monnaie (garantissant l’indépendance de la nation),  l’État rend la justice (impartiale, au nom et dans l’intérêt du peuple français).Pourtant, aujourd’hui, «l’État a ouvert les frontières, l’État ne bat plus monnaie, et l’État rend une justice politique servant des lobbies et/ou des idéologies contre le peuple».

    C’est bien contre  cet Etat démissionnaire, incarné par l’UMPS,  qui a largement  confié à des  entités supranationales les clés du destin de la France,  que s’élève les Français. C’est cette situation, sans précédent dans l’histoire de France en période de paix note Bruno Gollnisch,  qui explique la raison d’être du FN, Mouvement dont l’ascension   illustre  l’adage selon lequel la nature a horreur du vide.

    La France désarmée de M. Ayrault et de ses prédécesseurs,  c’est une insécurité multiforme galopante, plus de trois  millions de chômeurs, huit millions de pauvres, des millions d’immigrés dont le chiffre réel  n’est  même pas connu, nos industries détruites sur l’autel de la mondialisation et de l’ultra libre échangisme, une  croissance en berne, une  balance commerciale durablement plombée,  2 000 milliards d’euros de dettes publiques…

    En ce début de printemps,  symbole d’espoir et de renouveau, c’est  à la saine réaction, à la reconquête, au  réveil de notre peuple qu’appelle le FN, au refus de la fatalité du déclin. Tous aux urnes !

    http://gollnisch.com/2014/03/20/vers-printemps-france/