Le bréviaire de la dissidence.
Voici un texte stratégique de Jean-Yves Le Gallou sur l’écosystème de la diabolisation. Il explique pourquoi l’immense majorité des Français subit contre son gré la tyrannie du politiquement correct. Parce que les dissidents sont diabolisés et que la diabolisation les saucissonne. Ce texte ouvre les voies d’une dissidence sans complexe où chacun assumerait ses convictions et elles seules sans contribuer pour autant à la diabolisation des autres. Il n’est ni bon, ni bien, ni utile de hurler avec les loups. Le courage et la lucidité conduisent à adopter une attitude de résistance face à l’islamisation, à la rupture de la tradition, à la fiscalisation, à la mondialisation, à la culpabilisation. Dissidents de toute tendance, unissez-vous !
Polémia
La diabolisation est l’arme absolue des chiens de garde du système mondial dominant. Tout ce qui n’est pas politiquement correct est média-diabolisé.
Contrairement à ce que le système cherche à faire croire ce n’est pas le fait de commettre des erreurs ou des maladresses qui conduit un homme à s’exposer à la diabolisation : c’est le courage et la lucidité.
C’est le courage et la lucidité (et non la maladresse) qui exposent à la diabolisation.
Or, par une singulière perversion de l’esprit public, c’est la victime d’une campagne de diabolisation que l’opinion traite en coupable.
Quand, en 1966, De Gaulle fait sortir la France de l’OTAN, « l’ingrat », « l’irresponsable » est diabolisé. Il l’est à nouveau en 1967 lorsqu’il refuse de soutenir Israël dans la Guerre des Six Jours : une diabolisation que l’ancien chef de la France Libre paiera au prix fort en 1968 et 1969.
Quand, en1968, Enoch Powell, espoir du parti conservateur britannique issu de Cambridge, dénonce dans un discours brillant les dangers de l’immigration, il ne « dérape » pas, il est lucide. Une lucidité qui ruinera ses ambitions légitimes.
Lorsque Benoît XVI prononce un grand discours à Ratisbonne, il remplit, en conscience, son magistère tout comme quand il ouvre les bras de Rome aux défenseurs de la tradition catholique. Mais c’est cela qui lui vaut l’attaque des « loups » médiatiques.
Quant aux mauvaises images de Christine Boutin et de Christian Vanneste, elles ne sont pas le produit d’ « erreurs de communication », comme des esprits irréfléchis pourraient le penser, mais de prises de position précoces, exposées et courageuses contre la dénaturation du mariage.
Et il faut être bien naïf pour croire que Jean-Marie Le Pen a dû sa diabolisation à ses déclarations sur le « détail » : son analyse lucide de l’immigration (1983), son engagement contre les guerres américaines (1990), ses critiques du Traité de Maastricht (1992) et du libre-échange mondialiste (1993) suffisent largement à expliquer son statut de paria médiatique. En politique il n’est jamais bon d’avoir raison trop tôt !
La fonction de la diabolisation est simple, simplissime même : interdire les propos et les actions jugées politiquement incorrectes par les dominants.
La fonction de la diabolisation : paralyser, dénigrer, censurer, isoler, diviser
Comme une bombe à fragmentation la diabolisation agit de façon multiple pour :
– Paralyser celui qui en est victime dans l’espoir de lui interdire la répétition de propos politiquement incorrects pour protéger la bien pensance ;
– Dénigrer l’auteur de propos jugés mal sonnants pour en minimiser la portée ;
– Et légitimer l’occultation progressive du dissident et censurer l’expression de ses convictions.
Comme la peine de mort pour les criminels, la diabolisation a aussi une fonction de dissuasion ; de dissuasion de la dissidence dont elle souligne le coût exorbitant.
La diabolisation suivie du silence et de l’isolement débouche enfin sur la mise en quarantaine du dissident : c’est le fameux « cordon sanitaire ».
La diabolisation est aussi un élément clé de division des adversaires du régime : chaque opposant vivant dans la crainte d’être contaminé par le voisin.
Sortir du piège de la diabolisation : résister, contourner, jouer solidaire
Il faut sortir du piège de la diabolisation en adoptant une stratégie courageuse et intelligente.
D’abord, en résistant. En résistant à la tyrannie du politiquement correct et en refusant les logiques de la diabolisation. Bien se convaincre et bien convaincre – les exemples historiques sont nombreux – que c’est souvent le diabolisé qui est dans le vrai. En leur temps Jeanne d’Arc (« une sorcière »), Galilée (« un hérétique ») ou Soljenitsyne (« un houligan ») furent diabolisés.
Ensuite, en faisant face aux vents contraires : ne pas hésiter à avoir un préjugé pour le diabolisé contre les diabolisateurs, ces chiens de garde du système.
Enfin, en contournant les grands organes médiatiques de diabolisation par la pratique et la culture de la réinformation, le recours aux médias alternatifs sur Internet et les réseaux sociaux. Ce qui était impossible hier devient de plus en plus facile aujourd’hui : la preuve, le président Assad est en train d’échapper au sort de Milosevic et de Saddam Hussein.
Reste un point essentiel : apprendre aux dissidents à jouer solidaires, à se respecter les uns les autres. En tout cas à éviter de se tirer dans le dos. Ou de se balancer à la police de la pensée.
Jouer solidaire : ne pas accuser l’autre d’être « xénophobe », « homophobe », « ringard » ou « réac »
Chacun a ses préférences dans l’expression de ses convictions et ses méthodes d’action.
On peut privilégier la lutte contre l’immigration et la défense de l’identité nationale ou bien préférer l’engagement pour la souveraineté, le protectionnisme économique et la défense de la langue française, ou encore mettre au premier plan de sa militance le combat pour les valeurs, la défense de la vie et de la famille. À une condition que nul n’accuse l’autre d’être « raciste », « xénophobe », « ringard », « réac » ou « homophobe ».
De même chacun est libre de choisir sa forme d’action : voter, réinformer, militer dans un parti politique, porter sa parole dans une assemblée, ou bien aller dans la rue pour manifester, conduire des actions symboliques, faire entendre aux ministres et aux oligarques ses convictions, ou bien entrer dans la résistance passive ou active. « Chaque Philoctète sait que sans son arc et ses flèches Troie ne sera pas conquise. »
Chaque action a sa légitimité. Chacun doit respecter l’action des autres, qu’il soit militant politique, veilleur, sentinelle debout, hommen ou activiste identitaire. En France, comme hier en Irlande ou en Inde, la résistance nationale et civilisationnelle est appelée à prendre des formes différentes et complémentaires.
Diaboliser le voisin, ce n’est pas se dédiaboliser c’est renforcer sa propre diabolisation
Il faut se garder du piège de la division fondée sur le refus de comprendre et d’accepter ce que fait son voisin selon la logique suivante : celui qui en fait moins (ou qui agit autrement que moi) est un « lâche ». Celui qui en fait plus que moi (ou choisit des formes d’action plus spectaculaires) est un « extrémiste ». Penser cela c’est permettre au système de saucissonner ses opposants. Il ne faut pas entrer dans ce jeu.
Il est crucial de ne pas contribuer à la diabolisation des autres ou de ses voisins. Certains se croient malins en pensant qu’en contribuant à diaboliser autrui ils se dédiaboliseront à peu de frais. Quelle erreur ! Hurler avec les loups n’est pas seulement moralement minable c’est surtout stupide car cela contribue à renforcer la diabolisation en général et, par contagion, sa propre diabolisation. C’est aussi permettre à l’adversaire d’appliquer la technique du salami : couper et manger une tranche puis… passer à la suivante.
Il faut juger les autres sur ce qu’ils sont, sur ce qu’ils font, sur ce qu’ils disent, non sur la caricature qu’en donnent leurs adversaires. Appliquons la présomption d’innocence, ne participons pas au lynchage des diabolisés sur des on-dit.
Les dissidents de l’identité nationale et civilisationnelle n’ont qu’un seul adversaire : les tenants du politiquement correct et de l’idéologie unique qui veulent abolir toutes les frontières, frontières physiques des nations et des peuples, frontières morales que sont les traditions.
Bref, il faut jouer solidaire ! Dissidents de toute tendance, unissez-vous !
Jean-Yves Le Gallou, 14/10/2013
http://www.polemia.com/dissidents-de-toute-tendance-unissez-vous/
élections - Page 715
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Dissidents de toute tendance, unissez-vous !
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FN : Quand la gauche pète les plombs !
PARIS (NOVOpress) - La victoire du candidat Front national à la cantonale partielle de Brignoles a visiblement déclenché l’hystérie au sein de la gauche. Entre les deux tours et plus encore depuis l’élection de Laurent Lopez, les réactions haineuses se multiplient.
Au rang du méprisable, la palme revient sans doute à Jean Bourdeau, assistant parlementaire du sénateur Jean Pierre Michel, dans une série de tweets (ci-dessus) où il semblait manifestement avoir perdu la raison, traitant Marion Maréchal Le Pen de « conne » et de « salope », et considérant avec force mépris les électeurs du Front national : « Ces beaufs avec leur tête de bœufs hier à Brignoles ».
Lors de l’émission « Mots Croisés » la semaine précédant le second tour, les téléspectateurs avaient eu le spectacle de Malek Boutith, député socialiste de l’Essonne et ancien président de SOS Racisme, secoué de tics nerveux, manifestement hors de lui, face au vice-président du FN Florian Philippot, et menaçant très clairement de ne pas respecter le vote des Français : « L’autre chose qu’il faut dire à propos de l’extrême droite, et il faut le dire, nous sommes des millions de Français, écoutez bien parce que je ne l’aurais dis qu’une fois, même si vous gagnez, vous aurez un problème de légitimité à notre égard, on ne se laissera pas faire. C’est clair ça été dit. »
Dans « le Plus » du NouvelObs.com, le chroniqueur Mathieu Guénolé s’est lancé dans une longue diatribe contre les électeurs du Front national comparés à « une horde de piliers de comptoir décidée à glisser un bulletin aviné au nom d’un inconnu qui pose tout sourire avec Marine sur les affiches » et habitant des « bleds paumés » dans les campagnes où « ils rétabliront la peine de mort dans leurs fermes » ! Il revendique d’ailleurs un « profond mépris » pour cette « bande de gens incapables de comprendre que l’évolution de la société » et qui « sont pauvres, n’ont pas les moyens de nourrir leur famille,ont peur, etc ». Pire encore, il prédit que les villes dirigées par un maire FN seront totalement abandonnées par l’État, prenant l’exemple d’Orange qui va perdre le premier régiment de cavalerie, implanté dans la ville depuis 50 ans : « Eh bien, chers habitants d’Orange, je suis au regret de vous annoncer qu’à Paris, personne n’est au courant de cette histoire. Tout le monde s’en fout, et vous l’avez bien cherché : démerdez-vous avec votre maire ». Et si jamais Marine Le Pen était élue Présidente de la République, il considère comme Malek Boutih qu’aucun électeur de gauche et même de droite n’est prêt à abandonner son pays à cette femme. « Imaginez les manifestations, les médias qui devront se racheter, la mobilisation citoyenne pour faire opposition aux extrêmes… Jamais la France ne s’abandonnera au Front national».
A travers la multiplication de ces propos sectaires, méprisants ou haineux, la Gauche sauce Terra Nova démontre, s’il en était encore besoin, que non seulement elle n’aime pas le peuple, après l’avoir abandonné pour lui préférer les diplômés des beaux quartiers et les minorités sexuelles et ethniques, mais que désormais elle le combat à visage découvert.
http://fr.novopress.info/142198/fn-quand-la-gauche-pete-les-plombs/#more-142198
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Les « cons » et les « salauds », où sont-ils ?
Nous n’avons pas fini de rire : oublieux des sages conseils qui lui ont été prodigués, le député et porte-parole de relativement fraiche date du PS, Eduardo Rihan-Cypel, a annoncé hier par le biais de son avocat, qu’il allait porter plainte contre Bruno Gollnisch. Sans craindre le ridicule et habité par une haute opinion de sa personne - voir notamment l’article désopilant et un brin vachard que nous relations ici qui lui a été consacré sur le bondyblog - le citoyen du monde Cypel (en mal de tribune ?) cherche donc un surcroît de lumière médiatique.
Pour l’avocat d’Eduardo Rihan-Cypel, Bruno Gollnisch aurait soutenu « qu’il y aurait deux sortes de Français, les Français de longue date qui auraient voix au chapitre et seraient autorisés à participer au débat national sur l’immigration ». Une lecture simpliste, partiale et biaisée des propos du député patriote, comme l’établira certainement la justice.
Sont en cause ici, rappelons-le, les réflexions de Bruno qui auraient donc brisé le petit cœur de M. Cypel, qualifié de « Français de relativement fraîche date, qui a été naturalisé alors qu’il vient du Brésil ».
Une remarque qui pour cet apparatchik socialiste, s’apparente à « une atteinte au socle républicain » (sic). « Socle républicain » dont peut certainement se prévaloir aux yeux de M. Cypel son ami Jean Bourdeau, attaché parlementaire du sénateur socialiste Jean-Pierre Michel, qui a traité dimanche dans un tweet Marion Maréchal-Le Pen de «conne» et de «salope»…Avec le soutien de Jean-Pierre Michel qui évoque en guise de justification « l’humour » d’un Guy Bedos qui à Toul a utilisé les mêmes termes à l’endroit de l’ex ministre UMP Nadine Morano. Le féminisme militant de la gauche dans toute sa splendeur …
Bruno Gollnisch lui, sans outrances ni insultes, avait simplement remis à sa place M. Cypel, qui étale d’ailleurs lui-même ses origines non européennes à des fins politiciennes pour « faire carrière » au PS. Il est certain qu’il a frappé à la bonne adresse.
En conséquence de quoi M. Cypel se croit autorisé, avec un mauvais goût certain, à faire la leçon aux méchants français qui estiment qu’en matière d’immigration la coupe est pleine.
« Je pense quand même notait Bruno Gollnisch à son adresse, qu’il y a dans tout cela une certaine décence qui devrait s’emparer des ces gens là. C’est une question de bon goût. Ils me font penser à ces gens que vous invitez chez vous et une fois qu’ils y ont pris pied veulent faire venir un petit peu tout le monde. Et si jamais vous émettez la moindre objection, ils s’indignent de votre avarice, de votre manque de générosité. ».
Relevons aussi que cette judiciarisation du moindre conflit dont Eduardo Rihan Cypel apporte une nouvelle illustration, frappe plus largement la société française. Une dégénérescence des rapports sociaux, importée des Etats-Unis, qui contamine la vie politique française.
Elle est un symptôme du désarroi d’une classe politicienne qui voyant lui échapper un peuple qui « ne pense pas dans les clous », tente de faire taire ses défenseurs, ceux qui parlent avec un bon sens (parfois) prohibé par des lois liberticides, comme la très stalinienne Loi Gayssot.
C’est aussi cette chape de plomb, ce climat étouffant de fin de règne, cette grosse matraque brandie par un Système à bout de souffle que les Français rejettent. Les mensonges, les falsifications, le chantage et l’instrumentalisation des « heures les plus sombres » par les faiseurs d’opinion fonctionnent de moins en moins.
Interrogé il y a quelques jours par Rue89 sur « le phénomène de société » que constitue le geste de la quenelle, un geste culturel, dont le caractère viral a été amplifié par le web, objet début octobre d’un débat très sérieux (mais très ronronnant et ennuyeux) animé par David Abiker et Guy Birenbaum sur Europe 1, Bruno Gollnisch y a vu « un simple signe de dérision à l’égard des pouvoirs établis ». « Une forme de bras d’honneur à l’établissement politique, culturel et médiatique à l’heure du politiquement correct ».
Ce bras d’honneur là n’est pas très éloigné, dans un registre différent, de celui que les électeurs adressent dans les urnes aux partis du Système en y glissant un bulletin FN. Ce que ne comprend décidemment pas Eduardo Rihan-Cypel quand il expliquait sur LCI dimanche, pauvre grille de lecture simplette, que « c’est la division de la gauche qui a été fatale » à Brignoles.
Invité hier soir de TF1, François Fillon a utilisé le même ton que ses collègues du microcosme en s’adressant aux électeurs frontistes comme à des grands malades, à des débiles, expliquant qu’ils « expriment une colère et une violence », votent pour un mouvement « sans le début du commencement d’un programme ». Apparemment M Fillon serait dont le seul homme politique à ne pas en connaître l’existence…
« Le Front National n’est pas un parti. C’est le front du refus, le front des oubliés » a-t-il ajouté. En effet le Front n’est pas un parti mais un Mouvement car il a vocation à rassembler les Français quels que soient leurs étiquettes politiques passées, mais réunis par un même attachement à l’idée de nation et à la défense de notre identité nationale.
Il s’agit, c’est vrai aussi, d’un front des oubliés, des méprisés par la caste mondialiste, des Fillon, des Désir, des Copé, des Minc, des Attali et autres propagandistes plus ou moins masqués d’une France transformée en hôtel et peuplée d’individus hors sol.
Alors oui, le FN est un Front du refus : refus de la décadence, de la disparition de la plus vieille nation du monde, d’une idéologie supranationale qui expose notre pays sans protection véritable contre les conséquences de la mondialisation.
N’en déplaisent à MM. Fillon, Cypel et à leurs semblables, les électeurs du Front ne sont pas plus bêtes que les autres. Nous estimons même qu’ils seraient plutôt plus lucides car ils savent non seulement exactement ce dont ils ne veulent plus, mais aussi ce qu’ils veulent. Et c’est bien ce qui fait peur aux figures du Système.
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Réaction de Bruno Gollnisch sur iTélé à la victoire de Laurent Lopez à Brignoles
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Marseille : la ministre battue par le communautarisme – Désaveu et vote ethnique interpellent le PS
Franchement Samia Ghali (photo) passe mieux que Marie-Arlette Carloti. C’est comme ça. On peut même dire que les marseillais connaissaient plus celle qui veut faire appel à l’armée que la très discrète ministre des handicapés.
Ce vote des militants dans une primaire prouve deux choses. Le rejet de l’étiquette gouvernementale concerne même les militants du parti. Pas seulement les électeurs, les militants ! Le vote communautariste est plus que jamais incontournable et fait la différence. Le PS est otage de la communauté immigrée. C’est indiscutable et cela doit tout de même en interpeller plus d’un dans la gauche républicaine et laïque.
Les propos de la très désabusée madame Carloti sont tout de même assez surprenant sur un sujet tabou au Ps. « Nous avons assisté tout au cours de la journée à un fonctionnement à plein régime du clientélisme. Personne n’avait vu ce système fonctionner avec une telle puissance, avec un tel sentiment d’impunité, à la vue de tous, avec des dizaines de minibus qui sillonnent la ville, avec des échanges d’argent, des intimidations, le tout avec une organisation que je qualifierais de quasi militaire », s’est insurgée Marie-Arlette Carlotti, en début de soirée. La ministre a même demandé à la Haute Autorité le recueil des comptes de campagne de chaque candidat pour constater si le plafond de dépenses, 20 000 euros, n’a pas été dépassé. « Les moyens déployés interrogent sur un contournement possible des règles de financement », a-t-elle ajouté.
Et Le Figaro de préciser : « ce qui a particulièrement suscité les commentaires des candidats et affolé la twittosphère, c’est le système de covoiturage en minibus loués pour l’occasion par la sénatrice pour amener les électeurs à voter. Les abords de la Maison communale de la Calade, dans le XVe arrondissement, étaient particulièrement embouteillés et une foule bigarrée avait envahi les bureaux dans une ambiance plutôt festive ». Bigarrée ! Ça ne tombe pas sous le coup de la loi ça ?
En tout cas la nouvelle « bonne mère « de Marseille, Samia Ghali n’y va pas non plus avec le dos de la cuillère à bouillabaisse et couscous, puisqu’elle demande la démission du gouvernement de sa rivale éliminée de la primaire. « Tricheuse », « casse-toi »…. Décidément la féminisation de la vie politique apaise les mœurs.
Eh oui, à force de féminiser artificiellement la politique pour l’objectif de la parité par les quotas et autres stratagèmes, on en arrive partout (attendons Paris) à des batailles de dames, et qui ne sait que dans certaines circonstances les femmes sont bien pires que les hommes… mais a-t-on le droit d’écrire encore un propos qui ne soit pas « féministe » ?
Heureusement certaines luttent pour la tolérance et l’égalité, comme par exemple la compagne de l’actuel président qui en Afrique du sud a trouvé une mission à la “hauteur de son rôle”. Alors que le chef de l’Etat se rend lundi en Afrique du Sud pour une visite officielle, Valérie Trierweiler et Christiane Taubira rencontreront en parallèle un couple de lesbiennes à Johannesburg, a révélé Le Parisien dimanche.
Une visite qui permettra, précise le journal, de réaffirmer l’engagement de la France sur le terrain de la cause homosexuelle, alors que Christiane Taubira a porté la loi sur le mariage pour tous votée en mai dernier. Avant cette rencontre, la Première dame s’entretiendra, de son côté, avec des représentants d’associations de femmes et de défense des droits LGBT (Lesbiennes, gays, bi et trans), lors d’un déjeuner.
Depuis 1996, la Constitution sud-africaine garantit les droits des minorités sexuelles et le pays a ouvert en 2006 le mariage aux personnes de même sexe, qui peuvent également adopter. Une exception sur un continent où l’homosexualité est passible de peine de mort dans certains pays, comme le Soudan ou la Mauritanie. Mais dans les faits, de nombreuses lesbiennes des townships – les bidonvilles sud-africains – sont persécutées. Certaines d’entre elles sont ainsi victimes d’agressions et de viols “correctifs” dans le but de les “guérir” de leur homosexualité.
Valérie Trierweiler a encore du boulot.
Raoul Fougax
Source : Metamag.
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Le bal des faux-culs...
C’était un dimanche électoral sans de grands enjeux mais les médias lui ont accordé une intérêt tout particulier, au point d’en faire des « éditions spéciales » tout au long de la soirée et de montrer, sans doute à leur corps défendant, quelques travers de la politique contemporaine : la République n’en sort pas grandie, et je ne parle pas ici électoralement mais bien politiquement et, d’une certaine manière, moralement…
D’abord, l’élection cantonale de Brignoles, dans le Var, remporté par le candidat du Front national : ce qui n’était qu’une élection partielle dans le Var s’est avérée riche d’enseignements sur la montée des mécontentements et la déception de ceux qui, en 2012, avaient espéré en François Hollande et ses promesses d’en finir avec la crise économique et, surtout, de rétablir une certaine justice sociale. De plus, il est intéressant de constater que, en définitive, la hausse de la participation électorale ne désavantage pas forcément le Front national qui, au contraire, joue sur la « mobilisation anti-FN » dénommée « Front républicain » (comme si le FN ne se prétendait pas et n’était pas, lui-même, républicain à travers son programme…). Quant aux partis dits de gouvernement, ils semblent jouer à se faire peur quand, en fait, la montée du Front national arrange bien les affaires d’un François Hollande qui se verrait bien réélu grâce à un deuxième tour d’élection présidentielle qui l’opposerait à Marine Le Pen (les discours en ce cas de figure pour 2017 sont déjà prêts comme l’a incidemment avoué le porte-parole du Parti socialiste David Assouline lors d’un récent entretien…) et que les partisans de l’UMP croient y trouver un « réservoir de voix » pour de prochaines élections « sérieuses » (c’est-à-dire, selon eux, autres que les européennes ou les cantonales…). En somme, les cris d’orfraie des grands partis politiciens me semblent bien hypocrites, tout comme me semblent bien vaines (mais l’hypocrisie en moins !) les illusions des militants du Front national qui oublient combien les précédentes ascensions électorales de leur parti préféré se sont toutes terminées par des scissions qui réduisaient à néant tous leurs espoirs immédiats ou par des « récupérations » qui les laissaient Gros-Jean comme devant, comme l’a montré l’habile campagne en ce sens de Nicolas Sarkozy en 2007… La politique est cruelle, et l’histoire encore plus !
Ce qui est certain c’est que la République des partis ne fait guère le jeu de la France et aurait même tendance à la desservir : quand on ne pense qu’au Pouvoir, on perd souvent de vue le Bien commun… Dans la soirée d’hier, j’ai entendu plus de plaintes et de grondements que de propositions concrètes de la part des représentants d’un Pays légal aux abois ! Or, l’électeur qui est aussi un contribuable ou un travailleur, de plus en plus souvent sans emploi, attend des paroles de réconfort et des actes forts de la part de ceux qui gouvernent, et non des menaces contre ceux qui sont encore bien loin des allées du Pouvoir. En paraphrasant le baron Louis, on pourrait dire aux soutiens (é)perdus du gouvernement Ayrault : « Faîtes de bonne politique, vous aurez de bonnes élections »… On en est loin, là aussi !
Autre fait, tout aussi révélateur : la primaire socialiste de Marseille et la colère de cette ministre arrogante qui semblait ne pas comprendre et encore moins accepter que les électeurs aient pu la renvoyer à ses activités ministérielles parisiennes sans trop d’égards ! Son discours si peu mesuré contre l’une de ses concurrentes plus heureuse était de ceux que l’on réserve d’ordinaire à ses ennemis et non à ses collègues de parti : mais la victoire (provisoire, car il y a un second tour dimanche prochain) de la sénatrice Samia Ghali sonnait aussi et peut-être surtout comme un désaveu cinglant de la politique gouvernementale, de moins en moins comprise et appréciée de ceux qui, il y a un an et demi, ont voté pour François Hollande et qui ne se retrouvent pas dans sa politique d’aujourd’hui.
Lui aussi incarnait les valeurs de la République... Lui aussi était ministre... Lui aussi avait la confiance de M. Hollande...
J’avoue avoir été particulièrement choqué par l’attitude de la ministre incapable de reconnaître sa défaite (ce qui n’enlève rien aux possibilités de quelques « arrangements » de la part de la gagnante du soir…) et de se plier à ce qu’elle et ses collègues ne cessent d’ordinaire de vanter tout en s’en réclamant, c’est-à-dire la démocratie électorale… Ne sont-ce pas les mêmes d’ailleurs qui, sur les plateaux de télévision, ce même dimanche soir, en appelaient aux « valeurs républicaines » à Brignoles et pour le reste de la France ? A voir le décalage entre leurs grands discours et leurs attitudes si peu honorables de « mauvais perdants », je me dis que, décidément, je ne serai jamais assez hypocrite pour être républicain…
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Les promesses de campagne
Voici encore un phénomène bien français dont il faut parler et dont l'analyse va réserver bien des surprises. Ce sont les contre-coups de la campagne électorale de 2 012 que nous payons douloureusement à présent. Il ne va pas être question du coût financier qui est pourtant incalculable et repose sur de l'argent volé aux citoyens par la force fiscale. Ce coût financier s'envolera de plus en plus car il s'auto-alimente tout seul. L'élection comme le plus souvent s'est jouée à la marge et la course à l'argent s'est accélérée. Les diverses affaires en cours vont peut-être réservé des surprises.
Nous allons analyser les promesses de campagne. Ce fut de part et d'autres un feu d'artifice verbal faisant le pendant du feu d'artifice financier.
Un inventaire impossible
Limitons-nous au candidat Hollande puisque c'est lui qui a gagné le gros lot, mais les remarques seraient les mêmes concernant Sarko son challenger.
Au compteur François Hollande a fait 500 promesses. Voici un rappel très court de quelques-unes
d'entre elles.
Suppression des cumuls intolérables et scandaleux, mariage pour tous, arrêt du matraquage fiscal, manipulations pour sauver à n'importe quel prix la retraite par répartition jugée à tort comme seule valable, renforcement de l'Europe avec une gouvernance économique bien affirmée, équilibre du budget, inversion rapide et programmée de la courbe du chômage, loi de type Florange pour maintenir de la sidérurgie en Lorraine, équilibre des comptes de la sécu qui par nature n'est pas gérée ni gérable depuis ses origines lointaines, retour de la croissance que pourtant l'idéologie socialiste détruit, salut à la compétitivité alors que l'idéologie socialiste la détruit aussi, etc.
La grande calamité des promesses
Bien que moins visibles que les coûts financiers de l'élection déjà signalés, ces promesses forment en tant que telles de vraies calamités. D'abord, le comptage lui-même. Personne ne cache qu'à l'Elysée, voire ailleurs, des fonctionnaires font le comptage à nos frais. Ils les classent en catégories : promesses tenues, en voie de l'être, abandonnées, etc. Le tout alimente les discours du Président et, le cas échéant, les papiers de la grosse presse si solidaire. Il s'ajoute un déluge de lois. Ce n'est pas nouveau, mais la farce ruineuse de ce déluge se trouve renforcée. Bien évidemment, chaque promesse est un engagement de créer une usine à gaz, s'ajoutant aux véritables galaxie que nous connaissons déjà.
Comment expliquer cette calamité
Le feu d'artifice verbal est rempli de contradictions. Une promesse lancée à la légère annule l'autre : dire que l'on va stimuler la croissance alors que le matraquage fiscal continue est un non-sens. S'engager sur le chômage en faisant l'apologie des emplois d'avenir est une gentille farce.
Le nombre des ministres est largement en cause. Chacun pur justifier son statut et sa richesse voudra légiférer écrabouillant l'économie au passage. Que dire de la règle absurde de la parité vraie verrue dans le paysage ?
Les innombrables députés et sénateurs s'agitent aussi pour leur part. La république sondagère n'est pas non plus étrangère à ce mic-mac. Nous sommes en quelque sorte dans un monarchie républicaine et ceux qui la détiennent sont de faux démocrates bien qu'ils s'en défendraient hautement.
Michel de poncins http://libeco.net/Libeco_806.htm -
Mathieu Géniole, la caricature du bobo méprisant
Dans une tribune publiée sur le Nouvel Obs, Mathieu Géniole ne prend pas de gant pour montrer son mépris à l'égard du peuple :
"Par contre, il y aura une conséquence directe à l'élection d'un candidat FN, et là je m'adresse directement aux électeurs : savez-vous que votre parti ne dépasse pas les 8% d'intentions de vote à Paris et qu'ici on accorde pas la moindre importance aux théories frontistes dans la capitale ? Le résultat de cette complète ignorance est simple : vos villes dirigées par un maire FN seront totalement abandonnées par l'État, et vous n'aurez plus que vos larmes pour pleurer lorsqu'une catastrophe s'y abattra. Regardez bien ce qui se passe à Orange, où règne depuis des années le délicieux Jacques Bompard : le premier régiment de cavalerie, implanté dans la ville depuis 50 ans, va fermer. Une situation catastrophique pour Orange qui perd là une ressource économique fondamentale. Eh bien, chers habitants d'Orange, je suis au regret de vous annoncer qu'à Paris, personne n'est au courant de cette histoire. Tout le monde s'en fout, et vous l'avez bien cherché : démerdez-vous avec votre maire, il va surement trouver une solution miracle. Vous vouliez du FN, vous l'avez. Et maintenant, foutez-nous la paix ! Voilà ce qui vous attend avec l'élection de maires issus du Front national : l'abandon d'une commune par l'État. Dans ces conditions, je souhaite à toutes ces villes qui s'apprêtent à virer fièrement FN de ne pas rencontrer de problème dépassant le cadre des ronds points et du ramassage des ordures, parce que leurs habitants deviendront, pour le coup, de vrais laissés-pour-compte de la République."
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Europe, es-tu là ? Par Louis-Joseph Delanglade
Le tout récent sondage plaçant le Front National de Mme Le Pen en tête pour les prochaines élections européennes (24% contre 22 pour l’U.M.P. et 19 pour le P.S.) affole les rédactions et les états-majors politiciens. La France risque, selon eux, d’être le principal pourvoyeur en « eurodéputés eurosceptiques ». Beau paradoxe, en effet. Mais, outre que le contexte national explique en grande partie la poussée du F.N., l’« euroscepticisme » fleurit un peu partout sur le vieux continent, de la Grèce au Danemark et de la Hongrie à la Grande-Bretagne. Au vrai, on se demande même comment il pourrait en être autrement.
Sur le papier, l’« Europe » est la première puissance mondiale dans les domaines économique et intellectuel. Dans la réalité, ce n’est qu’une association hétéroclite et cacophonique de boutiquiers. Cornaquée par une commission, à raison d’un commissaire par Etat membre, les mesures qu’« elle » prend le sont toujours (en tout cas, paraissent toujours l’être) au détriment de tel(s) ou tel(s) et sont très mal perçues par les opinions publiques.
D’aucuns – avec M. Guetta comme porte-parole militant sur France Inter - considèrent que, pour se sauver, cette « Europe » doit s’affirmer davantage dans tous les domaines en harmonisant les diverses politiques fiscale, militaire, industrielle…; et que, surtout, la zone euro doit se transformer en union politique avec un « vrai » parlement, un « vrai » gouvernement et un chef de l’Etat. Bref, il faudrait abolir les actuelles entités nationales (devenues, dès lors « provinciales » - avec même des regroupements transfrontaliers) au profit d’une impossible Europe supranationale.
Là où les choses coincent en effet, c’est que le politique viendrait couronner un ensemble de démarches qui lui seraient antérieures. On ne voit donc pas très bien qui pourrait initier lesdites démarches, tant les intérêts nationaux restent divergents. Ne serait-ce pas le contraire qu’il faudrait envisager, c’est-à-dire commencer par une « union » politique ? Mais, nouveau problème, cette « union » peut-elle se décréter ? Qui ou qu’est-ce qui va « faire » l’Europe. Il paraît de toute façon peu probable que les grands pays moteurs (Allemagne et France au premier chef) acceptent de se fondre dans la masse.
On se rappelle comment De Gaulle se gaussait en 1965 des « cabris » européistes. On se souvient moins que, dès 1953, il donnait à sa pensée politique la forme d’un véritable syllogisme : la politique n’est rien d’autre que l’art des réalités ; la réalité c’est que l’Europe se compose de nations ; c’est donc à partir de ces nations qu’il faut organiser l’Europe.
Rien à objecter, sauf à être un « cabri » ou à cultiver le phantasme d’un empire au bois dormant.
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