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élections - Page 714

  • Le dernier stade

    L’imagination n’est décidemment pas le fort de Jean-François Copé, qui recycle  à la louche, surnageant dans le bouillon,  les vieilles formules de la droite chiraquienne  sur la collusion supposée  entre le FN et le PS pour  faire chuter la « droite ».  Le frère ennemi de M. Fillon a cru crédible hier d’accuser François Hollande de « favoriser la montée du Front National » et sur une idée follement brillante et originale, digne de son conseiller  Guillaume Peltier,  a parlé de « FNPS ».  A dire vrai M. Copé ne partage pas seulement avec son compère  Pierre Moscovici une même passion pour les  montres de luxe comme l’indiquait Le Point dernièrement. Le magazine évoquait notamment sous le titre « 100 000 euros au poignet », la Rolex Daytona que lui a offert son sulfureux copain milliardaire,  Ziad Takieddine.  «Quand Takieddine déclare qu’il s’agissait d’un modèle en or blanc (environ 25 000 €), (M. Copé)  se souvient d’une montre en acier offerte pour son anniversaire et ne sait même plus où elle est ». Trou de mémoire que le brave Jean-François partage avec le ministre socialiste  Moscovici qui lui,  s’interroge Le Point aurait «  sous-estimé la valeur de son patrimoine horloger, voire oublié de l’intégrer à sa déclaration ? »  Comme c’est ballot !

     Au-delà de l’anecdote,   les dirigeants de l’UMP, que nous n’avons  jamais confondu avec la base de ce parti,  et ceux du PS, issus du même moule, évoluant dans  les mêmes structures comme le club Le Siècle,  partagent bien évidemment le même tropisme européiste, la même idéologie ultra-libre échangiste, le même mondialisme. L’étiquette d’UMPS que leur accole le FN, vérifiée par la politique qu’il mène de concert ou successivement depuis des décennies, n’est pas usurpée.  

     Elle s’est matérialisée pour la énième fois lors de la cantonale de Brignoles constate Bruno Gollnisch,  avec le front ripoublicain PS- UMP-PC-UDI-EELV-MoDem contre le Front National.  Les Français ont  beau  être réputé « avoir la mémoire courte », M Copé pousse tout de même le bouchon un peu loin…

     Certes, il n’est pas le seul. Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de Gauche, tête de gondole d’un Front de Gauche en pleine crise, a déclaré sur RMC que le Front National était un mouvement « d’escrocs », « de menteurs », de « voyous ».

     M. Mélenchon qui est resté  trente ans au PS avant de s’apercevoir qu’il était en désaccord avec sa ligne politique, nous a habitués lors de la campagne présidentielle et lors des législatives à ce type d’ outrances, lui assurant une certaine couverture médiatique à défaut de soutiens populaires.

     La réitération de ce type de logorrhée  ne cache pas que ce Front de Gauche, qu’il a porté à bout de bras, est minée par des antagonismes gamellards  et des divergences de vues stratégiques qui  ne sont pas sans rappeler ceux de l’UMP.

     Samedi dernier, lors d’une réunion à  Clermont-Ferrand,  M.  Mélenchon a de nouveau sonné la charge contre le patron du PC, Pierre Laurent. Ce dernier  tentera de sauver en 2014 les communes encore dirigées par les  communistes en raison du deal contracté avec les sociaux-traîtres du  PS. Pour ce faire, hors de question  de contrarier le grand frère socialiste avec lequel il cogère également  de nombreuses municipalités.

     Un impératif que n’est pas celui de Jean-Luc Mélenchon  qui estime que la collusion  de fait du FG avec un  PS sous la coupe de Bruxelles et  décrédibilisé définitivement aux yeux des classes populaires, serait catastrophique.

     Au Parti de Gauche, « celle ou celui qui, dans une commune de plus de 20 000 habitants, se retrouvera sur une liste avec les socialistes au premier tour est exclu séance tenante du parti », « ce n’est pas vrai que les communistes ont envie de se rallier avec les socialistes, ce n’est pas vrai ! » a  clamé M.  Mélenchon.

     Cette alliance socialo-communiste dés le premier tour  (comme ce sera le cas à Paris, une « aberration » à dit Mélenchon),  la direction du Parti de Gauche l’estime de nature à  plomber les résultats du  le Front de Gauche. Elle   l’empêcherait  d’apparaître comme une alternative au vote PS et   aurait  pour effet d’accentuer l’abstention de l’électorat de gauche, voire son  basculement vers le FN.  

     Tout à sa stratégie de respectabilité,  Pierre Laurent, accompagné de Isabelle de Almeida (membre du « conseil national » du PC) et  de Pierre Dharréville (« direction exécutive » du  parti, chargé des « relations avec les religions »),    a rencontré la semaine dernière  le président du Crif, Roger Cukierman  et Francis Kalifat (vice-président).

     Les   dirigeants communistes sont en effet  toujours persona non grata aux dîners du Crif  notamment du fait du soutien actif  du PC (et de l’extrême gauche trotskyste) à la campagne  BDS (boycott, désinvestissement, sanction), visant au   « boycott des produits issus de la colonisation » (d’Israël dans les territoires occupés en Palestine et Cisjordanie, NDLR).

     La  presse a rapporté que sur le site de la lettre du CRIF ,   les participants « se sont félicités de la reprise du dialogue entre le PCF et le CRIF »  ,  ont parlé de la « montée de l’antisémitisme » et  se sont accordés sur la possibilité de «gestes communs» contre la montée des idées d’extrême droite.  En revanche, le blocage perdure côté PC sur toute levée «du boycott des produits israéliens »…

     Cette initiative a déclenché  la colère non seulement de beaucoup d’adhérents du  Crif  chez qui la posture pro-palestinienne de l’extrême gauche passe très mal, mais aussi la gêne des élus communistes qui épinglent actuellement  dans leur permanence des  affiches  « un stade pour Gaza » et  comptent traditionnellement  sur les voix des électeurs arabo-musulmans  pour sauver les meubles aux élections.  Certains de ces derniers  crient déjà à la « trahison ». Un dilemme de plus pour la gauche de la gauche, empêtrée dans ses clientélismes et  communautarismes antagonistes

    http://www.gollnisch.com/2013/10/18/dernier-stade/

  • Grenelle de la famille : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Grenelle de la famille : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – C’est à Bordeaux que le collectif « La manif pour tous » a lancé ce mercredi son « Grenelle de la famille » devant près de 600 personnes réunies le soir à l’Athénée municipale.

    Celui-ci s’organise autour de six grands thèmes qui seront développés dans six grandes villes : le couple à Lyon, la filiation à Nantes, l’éducation à Lille, la lutte contre la paupérisation des familles à Paris, la solidarité intergénérationnelle à Marseille et la qualité de vie à Bordeaux.

    Ces séances de débat se dérouleront à partir de novembre et décembre. Une synthèse des six thématiques sera effectuée, et la rédaction du projet de loi se fera en eux temps : « les principes fondateurs » prévus pour la mi-janvier et « les mesures proposées » pour la fin-février début mars.

    Pour sa présidente, Ludovine de la Rochère, il est temps « de se faire entendre des politiques ». Après avoir expliqué le but de ce « Grenelle », cette dernière ne souhaite pas relâcher la pression sur les partis politiques « Nous irons voir les candidats aux municipales et leur demanderons quels seront leurs projets, comment ils perçoivent la loi Taubira sur le mariage homosexuel et quelles sont leurs convictions sur la libéralisation de la PMA et de la GPA ».

    Plusieurs intervenants se sont ensuite succédés à la tribune, notamment Véronique Signorini pour les AFC (Associations Familiales Catholiques), Jérôme Brunet (président de l’appel des professionnels de l’enfance), ou encore Albéric Dumont, coordinateur de la Manif pour tous.

    Du côté de la mairie de Bordeaux, s’il y a peu de chances qu’Alain Juppé reçoive les faveurs électorales des défenseurs de la famille (ce dernier ayant « déconseiller de manifester »), on pouvait noter la présence d’Hugues Martin et d’Anne Brézillon. Le candidat du Front national, Jacques Colombier, était également présent, ce dernier ayant participé à toutes les manifestations organisées par le collectif.

    Grenelle de la famille : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Grenelle de la famille : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Crédit photos : DR.

    http://fr.novopress.info/142243/grenelle-de-la-famille-cest-le-moment-de-se-faire-entendre-des-politiques/#more-142243

  • [Edito L’AF 2872] : Pour un rassemblement national

    Le double psychodrame de Brignoles et, dans une moindre mesure, de Marseille, révèle la fracture politique croissante du pays réel avec un pays légal dont l’indifférence, voire l’autisme devant les problèmes des Français sont de plus en plus mal acceptés par les électeurs.

    Car dans les deux cas, et toutes choses étant égales par ailleurs, c’est bien à une forme de rejet de l’arrogance politicienne que nous avons assisté, ce dimanche 13 octobre. En arrivant largement en tête (25,25 %) du premier tour des primaires socialistes organisées à Marseille pour les prochaines élections municipales, la sénatrice Samia Gahli a non seulement créé la surprise : ses électeurs ont surtout signifié son congé à la représentante du gouvernement, Marie-Arlette Carlotti, ministre-déléguée-aux-personnes-handicapées-et-à-la-lutte-contre-l’exclusion (ouf !), dont les Français ont appris l’existence à l’occasion de ces primaires. En préférant une candidate née à Marseille, issue de l’immigration et qui a grandi dans les « quartiers » de la ville, dont elle connaît la réalité, en plébiscitant surtout au premier tour — à l’heure où nous écrivons nous ignorons si elle transformera l’essai — celle qui en appelle à des mesures radicales (l’envoi de l’armée) dans une ville qui subit à la fois l’immigration galopante, l’insécurité et le clientélisme mafieux — peu importent les propres réseaux dont Samia Gahli est la représentante : il ne s’agit pas ici de mesurer la sincérité de la candidate —, les électeurs socialistes ont eux-mêmes fait preuve de ce populisme honni par une classe politique dont le mépris pour le peuple français n’a d’égal, aujourd’hui, que son propre aveuglement devant la colère qui gronde.

    A Brignoles, c’est encore plus évident. L’élection haut la main (54%) du frontiste Laurent Lopez face à la représentante de l’UMP soutenue par la gauche est un désaveu clair et net de cette escroquerie politico-morale appelée front républicain, qui visait, depuis Mitterrand, à interdire à la droite parlementaire toute alliance avec sa propre droite quand la gauche ne s’interdit aucune alliance avec sa propre gauche. Oui, et c’est, en un sens, une bonne nouvelle, nous avons affaire à un pays légal ringard, totalement déconnecté de l’évolution de l’opinion publique et qui n’a pas encore compris que nous ne sommes plus dans les années quatre-vingt du siècle précédent, ni même en 2002, quand on faisait descendre dans la rue contre le péril brun des centaines de milliers de Français, dont de nombreux potaches intrumentalisés par les syndicats enseignants. Il n’y a pas que la parole qui se libère — nos élites le regrettent suffisamment — : le bulletin de vote, lui aussi, est de plus en plus décomplexé.

    Certes les Français, si du moins on en croit les instituts de sondage, sont encore dans leur grande majorité hostiles aux solutions nationales, si bien qu’on est en droit de se demander si le pays légal ne surjoue pas sa peur quand il craint une vague bleu marine pour les municipales et les européennes. C’est que des places sont en jeu, de maires et de députés, qui représentent autant de prébendes et de privilèges... bien républicains, ceux-là. Cependant nos élites n’ont pas tort de s’inquiéter. Les signes se multiplient d’un changement d’état d’esprit avec l’inéluctable disparition de la génération de Mai-68. Oh ! rien n’est gagné, surtout que le message de ceux qui tournent le dos à quarante-cinq années d’errements et de renoncements manque encore de clarté. C’est évidemment dû à leur grande diversité, laquelle, pour le coup, est un gage de richesse : encore conviendrait-il maintenant d’assurer un lien politique — nous n’avons pas peur de ces mots— entre tous ceux qui comprennent par des voies différentes que le moment n’a jamais été aussi propice pour clore une époque. Oui, il convient de rassembler dans une même geste politique tous ceux qui perçoivent qu’il est temps de donner un coup d’arrêt aux dérives actuelles qui touchent tous les aspects de la vie du pays — social, économique ou anthropologique —, jusqu’à son indépendance, parce que ces dérives répondent à une même logique de renoncement à notre être français au profit de l’idéologie du village planétaire, laquelle repose sur une réduction consumériste de l’homme. Dans ces conditions, la « jouer perso », c’est-à-dire entretenir les divisions le plus souvent pour de médiocres questions de personne, ou en considération de ce respect humain qui n’a jamais été que le masque de la lâcheté, c’est faire le jeu de l’adversaire. Au fond d’eux-mêmes, les Français actifs, par-delà leurs légitimes sensibilités, ne demandent que l’union, qu’il s’agisse de ceux qui militent politiquement dans un mouvement national parce qu’ils sont souverainistes, nationalistes ou simplement inquiets pour leur sécurité ou leur emploi attaqués par la mondialisation, ou de ceux qui, hier, ont manifesté, parfois pour la première fois, contre le mariage pour tous, entreprennent aujourd’hui de « veiller » et manifesteront demain contre la PMA, la GPA, le gender ou l’euthanasie. Non qu’ils soient toujours les mêmes — c’est loin d’être le cas —, mais leurs préoccupations convergent vers le renversement d’un système dont la logique achève de détruire et la société et la nation.

    Oui, les responsables politiques et associatifs, s’ils partagent cette bonne volonté sans laquelle rien n’est possible, doivent s’interroger sur ce qui les rassemble par-delà ce qui peut les diviser pour unifier leur résistance aux forces de destruction de notre civilisation. Car, nul ne l’ignore, c’est désormais l’enjeu. Aussi faut-il en finir autant avec les médiocres logiques de parti chez les nationaux eux-mêmes car elles mettent à mal toute idée de rassemblement, qu’avec cette pusillanimité à entrer en politique de la part de catholiques à l’optimisme impénitent — l’espoir des imbéciles, disait Bernanos — qui pensent, en bons kantiens mais en mauvais chrétiens (car la politique est une forme de charité), que la transformation politique suivra la transformation morale. Et qu’il suffit d’attendre...en perdant tout, ce qu’ils font depuis 1892 et la faillite Ralliement. Oui, il faut rompre avec cette double attitude perdante-perdante. Car le temps presse. Et les combats que la France a à mener, tant sur les fronts extérieur qu’intérieur, exigent de chacun de ses fils sincérité et abnégation.

    C’est à la constitution d’un véritable rassemblement national qu’appelle l’Action française. Pour sauver l’héritage.

    François Marcilhac - L’AF 2872

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-L-AF-2872-Pour-un

  • Marion Maréchal-Le Pen traitée de « conne » et de « salope » par un socialiste

    Marion Maréchal-Le Pen traitée de « conne » et de « salope » par un socialiste

    PARIS (NOVOpress) – Marion Maréchal-Le Pen vient de se faire traiter de « conne » et de « salope » sur Tweeter par Jean Bourdeau, l’attaché parlementaire du sénateur socialiste, Jean-Pierre Michel. La nièce de Marine Le Pen a adressé mardi une lettre ouverte à Harlem Désir dans laquelle elle en appelle à « l’attention particulière qu’(il porte) à la condition de la femme et à la lutte contre la misogynie, comme cela a été relevé lors de l’incident du caquetage à l’Assemblée nationale » de la semaine dernière. « Je vous saurais gré de mettre vos actes en cohérence avec vos paroles et de sanctionner ce type de propos indignes du débat public », demande, au premier secrétaire du Parti socialiste, la benjamine de l’Assemblée nationale.

    Marion Maréchal-Le Pen ajoute : « Je ne doute pas que vous prendrez les dispositions nécessaires afin de faire respecter l’image de la femme au sein de votre parti, notamment lorsqu’il s’agit d’une élue du peuple ». Quant à Jean Bourdeau, il persiste et signe dans un autre tweet insolent : « L’assistant de @Marion_M_Le_Pen m’appelle pour bien vérifier si mon compte #twitter est bien le mien, mais oui mon pote », a-t-il rédigé sur son compte. Son protecteur, Jean-Pierre Michel, comprend son « humour ». Toujours prompt à dénoncer le « sexisme », « l’humour » des socialistes vire rapidement à l’insulte quand il vise des élus qui dérangent la politique politicienne.

    Crédit photo : Remi Noyon, via Flickr, (cc).

    http://fr.novopress.info/142221/marion-marechal-le-pen-traitee-de-conne-et-de-salope-par-un-socialiste/

  • N’en déplaise à Valls et Copé, « On est chez nous! »

    Après le PS, c’est au tour de l’UMP de se lancer dans la mise en place de cellule de réflexion pour comprendre les raisons de la montée du FN. Depuis trente ans, ils n’ont toujours pas compris ! Sur le site du Monde, il est ainsi expliqué aujourd’hui que Jean-François Copé a approuvé une «demande formulée » par le très antinational vice-président de l’UMP « Laurent Wauquiez qui milite depuis près de quatre mois pour la constitution d’un groupe de travail à l’UMP sur le FN ». Ainsi M. Copé « sort du déni sur la question du Front National. Après avoir rejeté sur la gauche la responsabilité de la victoire de la formation de Marine Le Pen à l’élection cantonale de Brignoles (Var), le président de l’UMP accepte que son parti se penche sur les causes de la montée de l’extrême droite. »

     Un signe supplémentaire du désarroi qui  règne dans les rangs d’une UMP déboussolée, divisée, sans ligne directrice, en toute hypothèse perçue comme telle par les Français

     Au lendemain de la victoire du FN à Brignoles, le ministre de l’Intérieur a lui choisi une autre technique, plus en adéquation avec les moyens dont il dispose, pour tenter de retenir pas la manche les électeurs rejoignant le FN. Une technique assez pathétique et grossière.

     Manuel Valls a en effet  orchestré et scénarisé  ce début de semaine  l’expulsion  médiatique de la jeune Léonarda,  une  Kosovare appartenant  à la communauté romanichel.

     Il a pu ainsi déchaîner les protestations indignées des  bobo-progressistes sur lesquelles il comptait pour renforcer son image de dur. Cela suffira-t-il à camoufler ses échecs retentissants  dans la lutte contre la délinquance et les violences, à dissimuler son laxisme dramatique en matière d’immigration et de naturalisations ? Rien n’est moins sûr.

     Ce qui est certain en revanche, et MM. Valls, Copé et leurs amis peuvent légitimement s’en inquiéter, c’est ce sondage CSA pour BFMTV diffusé hier mercredi. Il indique que Marine Le Pen  est la personnalité politique qui incarne le mieux l’opposition à François Hollande et à Jean-Marc Ayrault pour près d’un Français sur deux (46%), loin devant François Fillon (18%),  Jean François Copé (13%), Jean-Luc Mélenchon ( 13% ), François Bayrou et Jean-Louis Borloo (5%).Marine devance même François Fillon parmi les sympathisants de droite (32% contre 31%).

     Hier toujours, sur le site du Crif, l’éditorialiste et sioniste de droite Luc Rosenzweig, revenait sur l’élection de Brignoles et  «  ce cri du cœur »,  « On est chez nous !», entendu dans la bouche des militants FN à la mairie, lors de l’annonce de la proclamation des résultats actant la  victoire de Laurent Lopez.

     Ce « On est chez nous » que l’on entend plus largement précisons-le à M. Rosenzweig,   dans les manifestations, les réunions publiques du FN, « il y a fort à craindre (qu’il) soit l’expression de cette  insécurité culturelle  qui pousse de plus en plus de gens à glisser un bulletin FN dans l’urne», estime-t-il.

     « C’est grave. Que l’élection d’un conseiller général Front National soit saluée par les gens comme la récupération d’un territoire perdu  de la République témoigne du désarroi d’une population qui sent, à tort ou à raison, son terroir lui échapper.  Avoir l’impression de n’être plus chez soi chez soi, c’est peut-être un fantasme, une manifestation de cette  panique morale , nous assènent les sociologues de la gauche bien pensante ».

     « C’est, en réalité, ajoute-t-il, la manifestation populaire de cette  identité malheureuse  magistralement décrite par Alain Finkielkraut dans son essai qui vient de paraître. Ce   chez nous  n’est pas seulement l’espace de l’intimité que tout régime démocratique garantit à ses citoyens. Il englobe aussi un espace public où ceux qui viennent d’ailleurs sont admis pour autant qu’ils ne cherchent pas à le transformer radicalement jusqu’à le rendre méconnaissable ».

     « La visibilité des femmes, l’indispensable effort d’adaptation aux normes de sociabilité de la terre d’accueil ne sont pas des exigences exorbitantes, encore moins la manifestation d’un supposé racisme. Si je me sens bien chez moi, j’aurais d’autant plus de plaisir à découvrir l’autre. »

     En effet. Mais cela implique précise Bruno Gollnisch,  que cette immigration là soit régulée et quantitativement très modérée,  faute de quoi, cette installation prend inéluctablement la tournure d’une colonisation. Une évidence  que M Rosenzweig et ses amis du Crif sont assurément  en capacité de comprendre.

     Un simple constat  de bon sens qui n’est pas toujours (rarement) partagé au sein de cette structure, notamment quand elle se pique d’analyser la politique intérieure et les évolutions de la société  française.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/17/nen-deplaisent-valls-cope-on-chez/

  • Autriche : une coalition regroupant les sociaux-démocrates et les nationalistes n’est plus un tabou.

    Autriche. Après chaque élection législative perdue par les sociaux-démocrates, l’ancien Ministre social-démocrate (SPÖ) Karl Schlögl déclare que le temps est venu pour une coalition regroupant les sociaux-démocrates du SPÖ et les nationalistes du FPÖ. Jusqu’à présent, la direction du SPÖ considérait qu’il s’agissait d’un avis isolé au sein du parti.  Cette fois-ci, il en va autrement. Depuis des intellectuels de la gauche libérale jusqu’à des syndicalistes, des gens osent briser le tabou et envisagent une telle coalition. Un social-démocrate estime que dans le combat d’un monde du travail sous-privilégié contre un lobby économique agissant de manière toujours plus radicale, le FPÖ est un meilleur partenaire de coalition pour le Parti social-démocrate que le Parti conservateur ÖVP. Plusieurs syndicalistes sociaux-démocrates sont favorables à un rapprochement des sociaux-démocrates avec le FPÖ.

    L’avantage stratégique d’un tel rapprochement permettrait lors des négociations entre le SPÖ et l’ÖVP de faire pression sur ce dernier en disant que le SPÖ dispose d’une autre possibilité d’alliance. Gouverner avec le FPÖ permettrait aussi d’éviter que lors des prochaines législatives, prévues dans cinq ans, la coalition SPÖ-ÖVP soit une nouvelle fois sanctionnée électoralement au profit du FPÖ qui pourrait devenir le premier parti du pays. Le président du SPÖ Werner Faymann est opposé à une alliance réunissant le SPÖ et le FPÖ, car celle-ci conduirait à l’explosion du SPÖ, une partie du SPÖ refusant une telle alliance. 

    Le principe qui unit la social-démocratie et qui veut que celle-ci ne forme pas de coalition avec le FPÖ, est concurrencé par un autre principe qui veut que les questions sociales soient mises en avant et que la politique de redistribution des revenus soit appliquée. Un syndicaliste  social-démocrate affirme qu’en matière de politique sociale, le FPÖ est plus proche du SPÖ que de l’ÖVP. Le SPÖ et le FPÖ ont des parties de programme qui sont proches sur la question sociale : les deux partis désirent par exemple voir augmenter significativement les faibles pensions et désirent maintenir l’âge de la pension pour les femmes à 60 ans. 

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    Le chef de file des patriotes Heinz-Christian Strache et celui des sociaux-démocrates Werner Faymann, lors d'un débat télévisé.

    http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2013/10/15/autriche-une-coalition-regroupant-les-sociaux-democrates-et.html

  • Des militants LMPT créent une association pour influencer l'UMP

    5 militants contre la loi Taubira s'apprêtent à lancer Sens commun, une association politique au sein de l'UMP, afin d'influencer le parti d'opposition. Cette associée serait liée au parti d'opposition, tout en conservant sa liberté sur le plan des idées politiques. Ces cinq pilotes sont connus du mouvement LMPT :

    • Sébastien Pilard, 34 ans, un entrepreneur nantais ancien responsable Grand Ouest de la Manif pour tous, qui présidera le mouvement ;
    • François-Xavier Bellamy, 28 ans, maire-adjoint de Versailles, qui en sera le secrétaire général ;
    • Marie-Fatima Hutin, 29 ans, l'une des "Marianne" de la Manif pour tous, qui occupera les fonctions de trésorière ;
    • Arnaud Bouthéon, 40 ans, qui avait joué le rôle de directeur de cabinet auprès de Frigide Barjot ;
    • Madeleine de Jessey, 24 ans, cofondatrice des Veilleurs et désormais porte-parole de Sens commun.

    L'objectif est de forcer l'UMP à revenir sur la loi Taubira et à défendre la famille. Mais Sens commun a l'intention de travailler à l'élaboration de propositions pour l'ensemble des domaines de la politique, qu'il s'agisse d'emploi, d'éducation, d'immigration, d'écologie...

    Pour Sébastien Pilard, si cette initiative ne donne pas les résultats escomptés dans les années à venir, c'est-à-dire si elle ne réussit pas à pousser l'UMP à revenir sur la loi Taubira, elle sera abandonnée. Et il ajoute que ce serait utile que d'autres créent le même type d'association pour influencer les autres partis, de l'UDI au FN.

    A l'UMP, certains accueillent l'initiative avec enthousiasme, comme Hervé Mariton et Laurent Wauquiez, qui espèrent ainsi avoir du soutien pour défendre la famille au sein de l'UMP. Du côté de Guillaume Peltier et de la Droite forte, on attend d'en savoir un peu plus, rappelant que la motion majoritaire défend déjà l'idée d'une révision de la loi Taubira. Jean-François Copé doit recevoir vendredi les fondateurs de Sens commun.

    Du côté de La Manif Pour Tous, Ludovine de La Rochère estime que cette initiative, indépendante de LMPT est positive et constructive, à partir du moment où elle oeuvre pour le bien commun. La famille doit être respectée et c'est pourquoi nous devons agir partout, dans tous les domaines. Cela étant, ce n'est pas le rôle de LMPT d'appeler à s'engager dans Sens commun, c'est une décision qui appartient à chacun, car cela nécessite un engagement sans compromis.

    En revanche, du côté du Printemps Français, l'avocat Frédéric Pichon a déjà mis en garde ces aventuriers politiques dans une tribune sans concession :

    "La raison fondamentale de l’attachement de ces conservateurs aux vieilles structures qui s’écroulent est qu’ils sont intrinsèquement bourgeois et que l’aventure leur fait peur car ils ont trop à perdre. Cet esprit bourgeois est le mal intrinsèque d’une partie du catholicisme français tant décrié déjà en son temps par Bernanos."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/des-militants-lmpt-cr%C3%A9ent-une-association-pour-influence-lump.html

  • Lettre ouverte aux électeurs de l’UMP : il boit, il me bat, il me trompe, mais je l’aime !

    Comme un agneau qu’on mène à l’abattoir, l’électeur UBC (UMPiste bourgeois conservateur) n’est pas rancunier. Il se laisse tondre par les ténors de l’UMP qui lui parlent la main sur le cœur de la France et des valeurs et aussitôt élus, se rebiffent avec un cynisme sans égal.

    Le problème est que leur sacrifice n’a rien de rédempteur.

    La dernière déclaration de Jean-François Copé sur le fait qu’il n’avait jamais été contre le mariage dit pour tous sème l’émoi dans les milieux droitiers. Ceux-là même qui avaient défilé massivement contre la loi Taubira et ses conséquences (PMA, GPA, gender) derrière une myriade d’élus UMP revêtus de leur écharpe tricolore.

    Jean-François Copé n’en est pas à son premier revirement, il est vrai. Il s’était déjà illustré dans l’histoire du pain au chocolat en revenant sur sa sortie calculée, sommé par l’Observatoire de lutte contre l’islamophobie de faire marche arrière. [...]

    Frédéric Pichon - La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lettre-ouverte-aux-electeurs-de-l

  • Un cancre nommé Valls

    Pour combattre le FN, est-on obligé de réécrire l’Histoire de France ?

    “Historiquement, c’est la gauche qui a inventé la Nation en 1789.” Cette petite phrase, prononcée devant un parterre de journalistes, n’a pas suscité l’ire de la droite lors de la visite du ministre de l’Intérieur sur les nouvelles terres mosellanes de Florian Phillippot.

    Cet ancien haut-fonctionnaire incarnant le virage républicain et gaulliste du FN, la “rediabolisation” médiatique du parti de Marine Le Pen voulue par la gauche passait par là. Sans doute Manuel Valls cherchait-il aussi à réaffirmer son positionnement à gauche mis à mal ces dernières semaines par Cécile Duflot et Christiane Taubira.

    Seuls France Info et Le Monde y ont trouvé à redire. Peut-être parce que, face à la montée du Front National, Manuel Valls avait à cœur de reconquérir auprès des élites de gauche le concept de Nation. Lequel a été progressivement abandonné par celles-ci dans les années 80 au profit d’idéaux dits plus modernes, l’Europe fédérale et le multiculturalisme. [...]

    Hadrien Desuin - La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-cancre-nomme-Valls

  • Dissidents de toute tendance, unissez-vous !

    Le bréviaire de la dissidence.
    Voici un texte stratégique de Jean-Yves Le Gallou sur l’écosystème de la diabolisation. Il explique pourquoi l’immense majorité des Français subit contre son gré la tyrannie du politiquement correct. Parce que les dissidents sont diabolisés et que la diabolisation les saucissonne. Ce texte ouvre les voies d’une dissidence sans complexe où chacun assumerait ses convictions et elles seules sans contribuer pour autant à la diabolisation des autres. Il n’est ni bon, ni bien, ni utile de hurler avec les loups. Le courage et la lucidité conduisent à adopter une attitude de résistance face à l’islamisation, à la rupture de la tradition, à la fiscalisation, à la mondialisation, à la culpabilisation. Dissidents de toute tendance, unissez-vous !
    Polémia
    La diabolisation est l’arme absolue des chiens de garde du système mondial dominant. Tout ce qui n’est pas politiquement correct est média-diabolisé.
    Contrairement à ce que le système cherche à faire croire ce n’est pas le fait de commettre des erreurs ou des maladresses qui conduit un homme à s’exposer à la diabolisation : c’est le courage et la lucidité.
    C’est le courage et la lucidité (et non la maladresse) qui exposent à la diabolisation.
    Or, par une singulière perversion de l’esprit public, c’est la victime d’une campagne de diabolisation que l’opinion traite en coupable.
    Quand, en 1966, De Gaulle fait sortir la France de l’OTAN, « l’ingrat », « l’irresponsable » est diabolisé. Il l’est à nouveau en 1967 lorsqu’il refuse de soutenir Israël dans la Guerre des Six Jours : une diabolisation que l’ancien chef de la France Libre paiera au prix fort en 1968 et 1969.
    Quand, en1968, Enoch Powell, espoir du parti conservateur britannique issu de Cambridge, dénonce dans un discours brillant les dangers de l’immigration, il ne « dérape » pas, il est lucide. Une lucidité qui ruinera ses ambitions légitimes.
    Lorsque Benoît XVI prononce un grand discours à Ratisbonne, il remplit, en conscience, son magistère tout comme quand il ouvre les bras de Rome aux défenseurs de la tradition catholique. Mais c’est cela qui lui vaut l’attaque des « loups » médiatiques.
    Quant aux mauvaises images de Christine Boutin et de Christian Vanneste, elles ne sont pas le produit d’ « erreurs de communication », comme des esprits irréfléchis pourraient le penser, mais de prises de position précoces, exposées et courageuses contre la dénaturation du mariage.
    Et il faut être bien naïf pour croire que Jean-Marie Le Pen a dû sa diabolisation à ses déclarations sur le « détail » : son analyse lucide de l’immigration (1983), son engagement contre les guerres américaines (1990), ses critiques du Traité de Maastricht (1992) et du libre-échange mondialiste (1993) suffisent largement à expliquer son statut de paria médiatique. En politique il n’est jamais bon d’avoir raison trop tôt !
    La fonction de la diabolisation est simple, simplissime même : interdire les propos et les actions jugées politiquement incorrectes par les dominants.
    La fonction de la diabolisation : paralyser, dénigrer, censurer, isoler, diviser
    Comme une bombe à fragmentation la diabolisation agit de façon multiple pour :
    – Paralyser celui qui en est victime dans l’espoir de lui interdire la répétition de propos politiquement incorrects pour protéger la bien pensance ;
    – Dénigrer l’auteur de propos jugés mal sonnants pour en minimiser la portée ;
    – Et légitimer l’occultation progressive du dissident et censurer l’expression de ses convictions.
    Comme la peine de mort pour les criminels, la diabolisation a aussi une fonction de dissuasion ; de dissuasion de la dissidence dont elle souligne le coût exorbitant.
    La diabolisation suivie du silence et de l’isolement débouche enfin sur la mise en quarantaine du dissident : c’est le fameux « cordon sanitaire ».
    La diabolisation est aussi un élément clé de division des adversaires du régime : chaque opposant vivant dans la crainte d’être contaminé par le voisin.
    Sortir du piège de la diabolisation : résister, contourner, jouer solidaire
    Il faut sortir du piège de la diabolisation en adoptant une stratégie courageuse et intelligente.
    D’abord, en résistant. En résistant à la tyrannie du politiquement correct et en refusant les logiques de la diabolisation. Bien se convaincre et bien convaincre – les exemples historiques sont nombreux – que c’est souvent le diabolisé qui est dans le vrai. En leur temps Jeanne d’Arc (« une sorcière »), Galilée (« un hérétique ») ou Soljenitsyne (« un houligan ») furent diabolisés.
    Ensuite, en faisant face aux vents contraires : ne pas hésiter à avoir un préjugé pour le diabolisé contre les diabolisateurs, ces chiens de garde du système.
    Enfin, en contournant les grands organes médiatiques de diabolisation par la pratique et la culture de la réinformation, le recours aux médias alternatifs sur Internet et les réseaux sociaux. Ce qui était impossible hier devient de plus en plus facile aujourd’hui : la preuve, le président Assad est en train d’échapper au sort de Milosevic et de Saddam Hussein.
    Reste un point essentiel : apprendre aux dissidents à jouer solidaires, à se respecter les uns les autres. En tout cas à éviter de se tirer dans le dos. Ou de se balancer à la police de la pensée.
    Jouer solidaire : ne pas accuser l’autre d’être « xénophobe », « homophobe », « ringard » ou « réac »
    Chacun a ses préférences dans l’expression de ses convictions et ses méthodes d’action.
    On peut privilégier la lutte contre l’immigration et la défense de l’identité nationale ou bien préférer l’engagement pour la souveraineté, le protectionnisme économique et la défense de la langue française, ou encore mettre au premier plan de sa militance le combat pour les valeurs, la défense de la vie et de la famille. À une condition que nul n’accuse l’autre d’être « raciste », « xénophobe », « ringard », « réac » ou « homophobe ».
    De même chacun est libre de choisir sa forme d’action : voter, réinformer, militer dans un parti politique, porter sa parole dans une assemblée, ou bien aller dans la rue pour manifester, conduire des actions symboliques, faire entendre aux ministres et aux oligarques ses convictions, ou bien entrer dans la résistance passive ou active. « Chaque Philoctète sait que sans son arc et ses flèches Troie ne sera pas conquise. »
    Chaque action a sa légitimité. Chacun doit respecter l’action des autres, qu’il soit militant politique, veilleur, sentinelle debout, hommen ou activiste identitaire. En France, comme hier en Irlande ou en Inde, la résistance nationale et civilisationnelle est appelée à prendre des formes différentes et complémentaires.
    Diaboliser le voisin, ce n’est pas se dédiaboliser c’est renforcer sa propre diabolisation
    Il faut se garder du piège de la division fondée sur le refus de comprendre et d’accepter ce que fait son voisin selon la logique suivante : celui qui en fait moins (ou qui agit autrement que moi) est un « lâche ». Celui qui en fait plus que moi (ou choisit des formes d’action plus spectaculaires) est un « extrémiste ». Penser cela c’est permettre au système de saucissonner ses opposants. Il ne faut pas entrer dans ce jeu.
    Il est crucial de ne pas contribuer à la diabolisation des autres ou de ses voisins. Certains se croient malins en pensant qu’en contribuant à diaboliser autrui ils se dédiaboliseront à peu de frais. Quelle erreur ! Hurler avec les loups n’est pas seulement moralement minable c’est surtout stupide car cela contribue à renforcer la diabolisation en général et, par contagion, sa propre diabolisation. C’est aussi permettre à l’adversaire d’appliquer la technique du salami : couper et manger une tranche puis… passer à la suivante.
    Il faut juger les autres sur ce qu’ils sont, sur ce qu’ils font, sur ce qu’ils disent, non sur la caricature qu’en donnent leurs adversaires. Appliquons la présomption d’innocence, ne participons pas au lynchage des diabolisés sur des on-dit.
    Les dissidents de l’identité nationale et civilisationnelle n’ont qu’un seul adversaire : les tenants du politiquement correct et de l’idéologie unique qui veulent abolir toutes les frontières, frontières physiques des nations et des peuples, frontières morales que sont les traditions.
    Bref, il faut jouer solidaire ! Dissidents de toute tendance, unissez-vous !
    Jean-Yves Le Gallou, 14/10/2013
    http://www.polemia.com/dissidents-de-toute-tendance-unissez-vous/