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élections - Page 712

  • "Je rappelle volontiers que le parti nazi, ça voulait dire « national socialiste », d’accord ?"

    Quand Michel Fugain défend Jean Roucas :

    "Invité mardi des Grandes Gueules de RMC, le chanteur a livré le fond de sa pensée :

    «Je le dis, il a parfaitement raison, on n’a aucune raison de lui interdire quoi que ce soit. Il a des idées, il les défend. Après, que les gens considèrent qu’elle soient bonnes ou pas, c’est le problème des gens. Mais interdire à un humoriste de travailler sous prétexte qu’il défend tel ou tel type d’idées… ».

    Bref, Michel comprend que Jean Roucas s’insurge, et ce, même si les idées qu’il défend sont celles du Front National :

    « Le Front National, il avance depuis tout le temps. Il semble qu’il réunisse des suffrages supplémentaires d’année en année. La question s’est posée il n’y a pas tellement longtemps : est-ce que c’est un parti d’extrème-droite, ou pas ? […] Je rappelle volontiers que le parti nazi, ça voulait dire « national socialiste », d’accord ? C’est-à-dire, il y avait le mot socialiste dedans. Donc c’est un parti populiste, quoi, c’est là qu’ça se situe, c’est ni à droite, ni à gauche […] C’est au milieu de la route. »

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Une gauche radicale exsangue

    Une gauche radicale sans ressources militantes : ce n’est pas nous qui le disons,...

    ...mais Sylvain Boulouque, historien de la gauche radicale, pour Le Nouvel Obs...

    " Si les gauches radicales ont pu espérer prendre en marche le train des mouvements lycéens, essentiellement issus des grands centres urbains, ces tentatives ont été vouées à l’échec, le mouvement n’est pas canalisé par des militants de la gauche radicale, en dépit de dénonciations rhétoriques utilisés par certains responsables socialistes, eux mêmes issus de mouvement de jeunesse.

    Le mouvement lycéen semble avoir été assez spontanée et la gauche radicale a cherché à y coller, les agendas des responsables de la gauche radicale étant libres à l’heure des manifestations. La gauche radicale semble exsangue, sans dynamique et sans ressources militantes. Les chiffres de votants à la fédération de Paris du PCF pour la désignation de la ligne officielle sont un indicateur (Ils sont inférieurs à 1200 votants, pour une Fédération qui comptait 4000 militants en 2009). [...]

    L’intégralité ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Une-gauche-radicale-exsangue

  • Montée fulgurante du FN, ce choc du réel qui laisse sans voix

    PARIS (via Nouvelles de France) – Marine Le Pen est perçue par 50 % des Français comme la personnalité politique « la plus capable de réformer en profondeur le pays ». Voici le résultat d’une enquête de l’institut CSA pour le site d’informations Atlantico, conduite en octobre 2013. La question était même plus précise, évoquant la capacité des politiques à « surmonter les blocages au sein de la société française ». Autrement dit, à faire preuve de courage face aux coteries défendant leurs privilèges ou aux communautarismes souhaitant désormais imposer leur loi. Un tel chiffre n’est pas anodin, d’autant plus qu’il contraste avec les 21 % du président en exercice, et avec les 26 % du patron de l’UMP, Jean-François Copé.

    Les chiens aboient, de plus en plus seuls…

    Ce dernier sondage succède à de nombreux autres qui ont commencé à poindre au début de l’été. Les citer tous serait aussi laborieux qu’inutile. La fissure du mur médiatique est autrement plus intéressante. Ne pouvant plus nier la triple évidence de l’impopularité croissante de François Hollande et de sa majorité, de l’absence de crédibilité de l’UMP en tant qu’opposition et de la montée des idées populistes, les médias se sont enfin saisis de la montée de Marine Le Pen et de son parti. Pour en dire quoi ? C’est là que les choses deviennent intéressantes. La très grande majorité du personnel médiatique, formaté par des décennies de conformisme idéologique et de rigoureuse autocensure, reprend les grands chants de la lutte contre les extrémismes, de la nécessité de préserver le « pacte républicain » voire de sauver la liberté, la démocratie et leur package habituel. Mais parmi le troupeau, nous pouvons trouver quelques voix, rares encore, qui ne peuvent cacher leur malaise et qui se contentent de « rendre compte » de cette incroyable mais bien réelle poussée populiste. Il faut bien le reconnaître, chaque jour de nouvelles personnalités que l’on n’attendait pas, rejoignent avec sourire et conviction, le mur des cons.

    La perplexité du camp dissident

    Pour ceux qui bataillent depuis plusieurs années voire décennies, dans le camp de la dissidence patriote et identitaire, ces sondages sont tout aussi troublants. Car être troupier dans ce camp, c’est très souvent lutter à la Don Quichotte, pour la beauté du geste plus que pour le confort du siège, c’est apprendre à avancer face aux vents contraires, à prendre les coups en serrant les dents. Or, il apparait de plus en plus que la silencieuse et héroïque résistance de quelques-uns porte peu à peu du fruit. La belle sentence de Saint-Exupéry : « Nos fidélités sont des citadelles » trouverait-elle enfin l’occasion de prendre corps ? N’allons pas trop vite. Gardons notre sûr pessimisme qui nous distingue du progressisme fou des foules de gauche. Mais sachons également reconnaître que nous avons réellement quitté nos positions défensives et que la contre-attaque donne d’excellents résultats. La défense de notre identité est loin d’être acquise, mais nous avons fait de belles prises et conquis de solides positions.

    Après la surprise, poursuivre l’offensive

    Face au rouleau compresseur du système, qui s’appuie sur l’efficacité idéologique des médias et de l’Education nationale, rien n’est acquis. Il convient donc, chaque jour, de consolider nos positions. Comment ? Le texte de Jean-Yves Le Gallou « Municipales 2014, pour quoi faire ? » résume parfaitement les principaux axes de travail, y compris les plus concrets : poursuivre et soutenir l’effort de ré-information, se réapproprier notre identité culturelle et notre plus longue mémoire, lutter sur le terrain contre la dégradation ou la privatisation communautariste de nos quartiers et de nos villages, soutenir les écoles hors-contrat et l’enseignement traditionnel avec sa beauté et son exigence, faire de nos familles et de nos communautés amicales des bastions, et au final cultiver l’esprit de résistance et de reconquête, inlassablement.

    Pierre Saint-Servant

    http://fr.novopress.info/143105/tribune-libre-montee-fulgurante-du-fn-ce-choc-du-reel-laisse-voix-pierre-saint-servant/#more-143105

  • Les Français refusent l'ouverture à gauche et ne sont pas dupes sur l'immigration

    Déjà, ils avaient été déçus par l'ouverture à gauche effectuée par Nicolas Sarkozy, qui en a payé le prix en 2012.

    Aujourd'hui, ils veulent que les Verts quittent le gouvernement. La droitisation se poursuit.

    Michel Janva


    Lu ici :

    "Si sept Français sur dix veulent une réforme du droit du sol, 76 % pensent que la proposition de Copé est une manoeuvre électoraliste."

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Parlement européen : vote symbolique et basculement de civilisation

    Ce qui vient de se passer au Parlement européen est significatif d’une évolution culturelle profonde, et il me semble important de bien saisir la portée d’un évènement dont les médias n’ont pratiquement pas parlé.

    Mardi 22 octobre 2013, arrive en discussion plénière à Strasbourg une proposition de résolution préparée de longue date par la « commission des droits de la femme et de l’égalité des genres ». Le texte vise à faire la promotion, en Europe et dans le monde, des « droits sexuels et génésiques » (au passage, ces expressions révèlent que l’Europe est déjà très imprégnée du vocabulaire « Gender » qui se déploie dans les instances internationales depuis 10 ou 15 ans).

    Au moment de passer au vote, cette proposition de résolution fait alors l’objet d’un débat court mais animé. Un député demande d’emblée le renvoi en commission, considérant qu’il n’y a pas de position majoritaire sur ce texte controversé. Il demande ainsi que le texte ne soit pas soumis au vote, mais qu’il soit retravaillé dans la commission compétente, ce qui prendra sans doute plusieurs mois. S’en suit plusieurs rebondissements de procédure : la présidente de séance refuse au départ de faire voter sur la motion de renvoi en commission, puis commence à faire voter un amendement, puis se ravise et fait voter sur cette motion de renvoi à main levée ; devant l’incertitude du résultat, elle  décide de procéder à un vote électronique, qui donne 351 voix pour le renvoi en commission et 319 voix contre. Le président de la commission concernée et la rapporteure du texte sont furieux, étant auparavant persuadés que leur résolution serait votée sans difficulté.

    Comment expliquer ce revirement ? D’abord à cause du contenu du texte, qui traitait en majorité de sujets qui ne relèvent pas de la compétence de l’Union européenne. Au sein du Parlement européen, certaines minorités actives cherchent à obtenir des prises de position en leur faveur, qui serviront ensuite pour faire pression sur les Etats et obtenir des lois qui leur conviennent. C’est le cas de la promotion systématique de l’avortement, avec le paradoxe de la condamnation par ailleurs (résolution du 8 octobre 2013 sur le généricide : les femmes manquantes ?) des pays qui pratiquent l’avortement sélectif des fœtus féminins. C’est aussi le cas  de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes homosexuelles, question si controversée en France depuis un an : il faudrait ainsi inviter « les Etats membres à permettre également aux femmes célibataires et lesbiennes de bénéficier de traitements de fertilité et de services de procréation médicalement assistée » (§8). Autre exemple : « l’éducation sexuelle doit inclure des informations non discriminatoires et donner une image positive des personnes LGBTI, afin de soutenir et de protéger effectivement les droits des personnes LGTBI » (§53). Une majorité de parlementaires européens a valablement considéré que ce n’était pas le rôle de l’Europe d’aller dans ce sens.

    Mais il y a plus, en particulier pour la France. A mon sens, cet épisode est significatif de l’évolution culturelle qui prend de l’ampleur depuis la « réforme de civilisation » de Mme Taubira. De très nombreux citoyens refusent désormais de subir passivement des évolutions sociétales qui ne leur conviennent pas. Alertés par diverses associations, ils ont appris très tardivement le contenu de la proposition de résolution. Eux qui d’habitude se contentent de soupirer ou maugréer, pensant qu’il n’y a rien à faire, se sont alors mobilisés en quelques jours, en particulier pour écrire à leurs députés et attirer leur attention sur les dangers du texte européen. Ils leur ont dit qu’ils tiendraient compte de leur position à Strasbourg, quand il s’agira de voter pour les élections du Parlement européen le 25 mai 2014. Nul doute que des députés se sont sentis confortés pour défendre leurs convictions profondes, ou pour approfondir un sujet dont ils n’avaient peut-être pas mesuré toute l’importance !

    Le vrai « basculement de civilisation », il est sans doute là. Il mettra des années à s’affirmer pleinement, comme les idées de mai 1968 ont aussi mis une ou deux générations pour imprégner toute la société, en positif comme en négatif. Aujourd’hui, une majorité de Français ne se retrouve pas dans les excès condamnables d’une conception trop libérale-libertaire de la société. Mais ce qui a changé en un an, c’est qu’ils sont de plus en plus nombreux à ne plus vouloir rester passifs. Ils veulent promouvoir un « vivre ensemble » qui valorise mieux le respect dû à l’enfant, la complémentarité homme-femme, la solidité des familles, l’attention aux plus fragiles du début à la fin de vie, la solidarité effective avec les personnes isolées en précarité… ces valeurs qui donnent tout son sens au mot le plus oublié de notre devise républicaine, le mot fraternité.

    http://www.alliancevita.org/?p=12637&preview=true

  • Pour une vision géopolitique de l’immigration

    D’évidents motifs vilement électoralistes poussent l’UMP à exhumer soudainement les questions d’immigration qui intéressaient autrefois son devancier, le RPR chiraquien. En perte de vitesse devant le FN, le parti de Copé ressuscite fébrilement des notions, par ailleurs mal utilisées (« droit du sol », « droit du sang »),...

    ...croyant naïvement à la magie incantatoire d’une lexicologie depuis longtemps abandonnée au parti lepéniste qui s’en est fait, nolens volens, le meilleur spécialiste dans le paysage politique français.

    Rappelons que jusqu’à la Révolution, le droit des étrangers était fondé sur le jus soli, l’étranger devant satisfaire à une condition de résidence sur le territoire national. C’est dire, en d’autres termes, que le droit du sol, bien loin d’être une invention républicaine, est avant tout une institution d’origine monarchique. L’avènement du Code civil lui préférera le jus sanguinis (nationalité par filiation), voire, dans une certaine mesure, le jus voluntatis (naturalisation par déclaration) jusqu’à ce que la IIe République, par une loi du 22 mars 1849, rétablisse le jus soli, en permettant « aux enfants étrangers nés en France, et à condition qu’ils y accomplissent ou y aient accompli leur service militaire, l’acquisition par simple déclaration ». Dès lors, le droit du sang n’a rien à voir avec une racialisation fantasmée qui serait héritée de Gobineau ou Vacher de Lapouge, voire des théoriciens nazis. [...]

    Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pour-une-vision-geopolitique-de-l

  • La République des faux-culs...

    Ce dimanche 13 octobre, c’était un dimanche électoral sans de grands enjeux mais les médias lui ont accordé une intérêt tout particulier, au point d’en faire des « éditions spéciales » tout au long de la soirée et de montrer, sans doute à leur corps défendant, quelques travers de la politique contemporaine : la République n’en sort pas grandie, et je ne parle pas ici électoralement mais bien politiquement et, d’une certaine manière, moralement…

     

     D’abord, l’élection cantonale de Brignoles, dans le Var, remporté par le candidat du Front national : ce qui n’était qu’une élection partielle dans le Var s’est avérée riche d’enseignements sur la montée des mécontentements et la déception de ceux qui, en 2012, avaient espéré en François Hollande et ses promesses d’en finir avec la crise économique et, surtout, de rétablir une certaine justice sociale. De plus, il est intéressant de constater que, en définitive, la hausse de la participation électorale ne désavantage pas forcément le Front national qui, au contraire, joue sur la « mobilisation anti-FN » dénommée « Front républicain » (comme si le FN ne se prétendait pas et n’était pas, lui-même, républicain à travers son programme…). Quant aux partis dits de gouvernement, ils semblent jouer à se faire peur quand, en fait, la montée du Front national arrange bien les affaires d’un François Hollande qui se verrait bien réélu grâce à un deuxième tour d’élection présidentielle qui l’opposerait à Marine Le Pen (les discours en ce cas de figure pour 2017 sont déjà prêts comme l’a incidemment avoué le porte-parole du Parti socialiste David Assouline lors d’un récent entretien…) et que les partisans de l’UMP croient y trouver un « réservoir de voix » pour de prochaines élections « sérieuses » (c’est-à-dire, selon eux, autres que les européennes ou les cantonales…). En somme, les cris d’orfraie des grands partis politiciens me semblent bien hypocrites, tout comme me semblent bien vaines (mais l’hypocrisie en moins !)  les illusions des militants du Front national qui oublient combien les précédentes ascensions électorales de leur parti préféré se sont toutes terminées par des scissions qui réduisaient à néant tous leurs espoirs immédiats ou par des « récupérations » qui les laissaient Gros-Jean comme devant, comme l’a montré l’habile campagne en ce sens de Nicolas Sarkozy en 2007… La politique est cruelle, et l’histoire encore plus !

     

    Ce qui est certain c’est que la République des partis ne fait guère le jeu de la France et aurait même tendance à la desservir : quand on ne pense qu’au Pouvoir, on perd souvent de vue le Bien commun… Dans la soirée d’hier, j’ai entendu plus de plaintes et de grondements que de propositions concrètes de la part des représentants d’un Pays légal aux abois ! Or, l’électeur qui est aussi un contribuable ou un travailleur, de plus en plus souvent sans emploi, attend des paroles de réconfort et des actes forts de la part de ceux qui gouvernent, et non des menaces contre ceux qui sont encore bien loin des allées du Pouvoir. En paraphrasant le baron Louis, on pourrait dire aux soutiens (é)perdus du gouvernement Ayrault : « Faîtes de bonne politique, vous aurez de bonnes élections »… On en est loin, là aussi !

     

    Autre fait, tout aussi révélateur : la primaire socialiste de Marseille et la colère de cette ministre arrogante qui semblait ne pas comprendre et encore moins accepter que les électeurs aient pu la renvoyer à ses activités ministérielles parisiennes sans trop d’égards ! Son discours si peu mesuré contre l’une de ses concurrentes plus heureuse était de ceux que l’on réserve d’ordinaire à ses ennemis et non à ses collègues de parti : mais la victoire (provisoire, car il y a un second tour dimanche prochain) de la sénatrice Samia Ghali sonnait aussi et peut-être surtout comme un désaveu cinglant de la politique gouvernementale, de moins en moins comprise et appréciée de ceux qui, il y a un an et demi, ont voté pour François Hollande et qui ne se retrouvent pas dans sa politique d’aujourd’hui.

     

    J’avoue avoir été particulièrement choqué par l’attitude de la ministre incapable de reconnaître sa défaite (ce qui n’enlève rien aux possibilités de quelques « arrangements » de la part de la gagnante du soir…) et de se plier à ce qu’elle et ses collègues ne cessent d’ordinaire de vanter tout en s’en réclamant, c’est-à-dire la démocratie électorale… Ne sont-ce pas les mêmes d’ailleurs qui, sur les plateaux de télévision, ce même dimanche soir, en appelaient aux « valeurs républicaines » à Brignoles et pour le reste de la France ? A voir le décalage entre leurs grands discours et leurs attitudes si peu honorables de « mauvais perdants », je me dis que, décidément, je ne serai jamais assez hypocrite pour être républicain…

    http://www.actionroyaliste.com/articles/republique-et-democratie/1271-la-republique-des-faux-culs

  • Tous sur écoutes? Yes we can!

    Si le courage est en politique comme dans la vie , une vertu cardinale, nos compatriotes jugent très sévèrement  à cette aune  les derniers chefs d’Etat de notre cinquième république.  Selon un sondage  BVA pour le Parisien – Aujourd’hui en France Magazine paru ce vendredi, près de quatre Français sur cinq estiment  que les politiciens ne sont pas courageux, la cuillère de bois étant décrochée par  François Hollande, jugé le « moins courageux » des présidents de la République de ces trente dernières années.  8% des sondés créditent ainsi  l’actuel locataire de l’Elysée d’être le plus courageux, derrière  Jacques Chirac (9%),  François Mitterrand (37%) et  Nicolas Sarkozy  ( 41%). Curieusement, -serait-ce la nostalgie du temps qui passe et d’une crise moins aiguë  qui colore sous un jour favorable le souvenir de nos compatriotes?-  il n’y a pas au vu des résultats de cette enquête,  adéquation entre ce courage reconnu et les  » opinions favorables ».    Ainsi, c’est François Mitterrand qui a laissé le  meilleur souvenir à nos compatriotes (57%), devant Jacques Chirac (56%) ,  Nicolas Sarkozy ( 45%) et de nouveau bon dernier, François Hollande, seulement  27% des personnes interrogées  disant apprécier son action.

     Courage qui fait défaut à l’évidence à François Hollande, au gouvernement français, à l’UMPS, aux politiciens des autres pays soumis à l’Union européenne et à la technostructure européiste comme peut le constater tout à chacun après les révélations du repenti Edward Snowden sur l’espionnage auquel se livre l’Oncle Sam sur ses » alliés ». Un article du  site du magazine Le Point constate l’évidence quand il signale que « l’avis de tempête n’aura pas duré longtemps (…), le climat entre l’Europe et les États-Unis va rester tempéré (…). Les 28 dirigeants de l’UE réunis à Bruxelles pour leur habituel sommet d’automne ont adopté une position minimaliste : une déclaration commune soulignant « l’intention de la France et de l’Allemagne d’engager des discussions avec les États-Unis dans le but de trouver d’ici à la fin de l’année un accord sur leurs relations mutuelles dans ce domaine. Big Brother peut respirer ! » (…). Les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-Huit ont décidé de préserver leurs bonnes relations diplomatiques avec les États-Unis du coup de froid annoncé. « 

    «  L’Oncle Sam était allé jusqu’à écouter le portable privé d’Angela Merkel ! Les cartes allaient-elles être rebattues ? Pour le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso« , qui aime se payer de mots, « c’est une affaire très importante, pas seulement pour l’Allemagne, mais pour l’Europe en général », insistait-il. Mais Mme Merkel s’est contentée d’une pâle déclaration: « S’écouter entre partenaires, ça ne se fait pas. Nous allons réfléchir aux moyens de rétablir la confiance », a-t-elle déclaré. « Il y a un coup d’arrêt à porter et des clarifications à exiger », a affirmé benoitement  François Hollande.

    Certes, dans l’Opinion, Denis Lacorne, directeur de recherche au CERI-Sciences Po et directeur d’études à l’école doctorale de Sciences Po, spécialiste des Etats-Unis où il  a enseigné  de nombreuses années,  parle d’or  quand il indique  que «  La France espionne elle aussi, elle fait la même chose que les Etats-Unis, mais avec des moyens moins importants. (…) . La révolution, c’est qu’avec les avancées numériques et technologiques d’aujourd’hui, les moyens sont sans commune mesure (…) Or les Etats-Unis  » ont des moyens techniques énormes et peuvent traiter des milliards de données en même temps ».

    Cité par Le Point, le député du PPE et ex membre de la DGSE,  Arnaud Danjean souligne qu’ « on sait depuis ECHELON, le système d’interception des téléphones dans les années 90, que les Américains nous écoutent.La différence, maintenant, c’est qu’ils le font systématiquement, et avec les moyens d’aujourd’hui (…) . Tous les États s’espionnent les uns les autres, mais le font à plus petite échelle. Les Anglais et les pays de l’Est sont mouillés, comme on l’a vu avec d’autres affaires passées. Enfin, concernant l’espionnage anglais, les services européens ne veulent sans doute pas que les Américains sortent certaines affaires dans lesquelles ils ont le mauvais rôle. »

      »Je plaide depuis longtemps pour une plus forte autonomie stratégique en matière de défense indique encore M.  Danjean par ailleurs président de  la  Commission Sécurité et Défense (SEDE),  une sous-commission de la Commission des affaires étrangères du Parlement européen. « Mais cela provoque beaucoup d’interrogations parmi les autres membres de ma commission. Or ces histoires d’espionnage à grande échelle démontrent que nous devons cesser d’acheter des produits sensibles américains de défense sans sourciller. Nous devons réduire notre dépendance vis-à-vis de l’industrie américaine. Il faut protéger nos intérêts. »

    Une nécessité d’autonomie, d’indépendance,  qui n’ait jamais suivi d’effets quand  les amis politiques de M.  Danjean  sont au pouvoir.  Au sujet de l’accord (SWIFT) conclu  entre les Etats-Unis et l’UE, Bruno Gollnisch avertissait  déjà il y a trois ans qu’il était lourd de menace en ce que ledit accord portant « sur le transfert des données financières revient un peu à ouvrir et lire le courrier personnel de tous les citoyens européens, ou à placer sous contrôle tous leurs échanges d’emails, au prétexte que les terroristes sont susceptibles de s’envoyer des lettres ou des messages électroniques. »

    Un « accord qui ne garantit pas le respect des données à caractère personnel, et encore moins l’usage qui peut en être fait. Et le risque d’ingérence dans la vie privée de millions de citoyens innocents ou dans les transactions financières parfaitement légales d’entreprises européennes, sur simple injonction d’une administration, n’est pas acceptable. J’ai encore à l’esprit l’affaire ECHELON , ce système d’écoutes prétendu à des fins militaires et de sécurité et qui s’est révélé un formidable système potentiel d’espionnage commercial et politique dirigé contre des alliés. »

    D’ailleurs, dés 2003,  Bruno Gollnisch, au nom du Bureau Politique du Front National   dénonçait dans un communiqué    »l’existence du système d’espionnage mondialiste ECHELON, immense entreprise d’écoutes illégales mise en place par les Etats-Unis avec la complicité des puissances anglo-saxonnes. » Bruno réagissait  aux   » indices sérieux », dont les médias  se faisaient alors  l’écho, «  de l’utilisation de ces procédés inadmissibles à l’égard de délégations de divers Etats membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies siégeant à New York , qui font également l’objet de pressions s’apparentant à la corruption et au chantage.  » La classe politicienne choisit alors de faire l’autruche sur le scandale ECHELON,  se contentant à la marge de molles protestations. La lâcheté complice  des partis atlantistes ne date pas de l’élection de Barack Obama.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/25/ecoutes-yes-we-can/

  • Bruno Gollnisch : Entretien du 24 octobre : Les indigènes font de la résistance !

  • Libertés municipales et constitution

    Beaucoup de Français se réjouissent à l'avance du vote sanction que les électeurs exprimeront massivement en mars à l'encontre du pouvoir socialiste impuissant, incompétent et inaudible. On doit avouer à cet égard une certaine indifférence quant aux étiquettes et même, ce qu'il faut déplorer, aux programmes des formations alternatives.

    La première question à se poser devrait être celle des convictions, de la pureté et de la force de caractère des futurs élus. Disons-le fortement à cet égard : quels qu'ils soient – ils se trouveront confrontés à des carcans administratifs et financiers les plus lourds, inédits dans l'Histoire. Les franchises et l'existence même des municipalités, rappelons-le, remontent bien avant la révolution française. Elles furent associées de façon séculaire à l'œuvre des rois capétiens.

    Les bénéficiaires du scrutin protestataire prévisible seront, comme les autres, confrontés à une contradiction flagrante.

    Celle-ci résultera d'un système administratif extraordinairement contraignant, et qui, cependant se prévaut désormais du mot de "décentralisation". Plus de 20 ans après les lois Defferre, on l'a inscrit dans la constitution en 2003.

    L’article premier de notre loi fondamentale est rédigé désormais comme suit :

    Article 1er alinéa 1. La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

    Adopté le 11 décembre 2002 le projet de loi modifiant de la sorte la Constitution fut soumis le 17 mars 2003 au Congrès, qui l'a ratifié par 584 voix contre 278.

    On a ainsi affirmé :

    * le droit d'expérimentation

    * le principe du référendum local

    * l'autonomie financière des collectivités

    * de nouveaux transferts de compétences

    Malheureusement cela n'a guère été mis en pratique.

    Voici donc dans leur actuelle rédaction les articles 72-1 et 72-2

    — Article 72-1

    La loi fixe les conditions dans lesquelles les électeurs de chaque collectivité territoriale peuvent, par l'exercice du droit de pétition, demander l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de cette collectivité d'une question relevant de sa compétence.

    Dans les conditions prévues par la loi organique, les projets de délibération ou d'acte relevant de la compétence d'une collectivité territoriale peuvent, à son initiative, être soumis, par la voie du référendum, à la décision des électeurs de cette collectivité.

    Lorsqu'il est envisagé de créer une collectivité territoriale dotée d'un statut particulier ou de modifier son organisation, il peut être décidé par la loi de consulter les électeurs inscrits dans les collectivités intéressées. La modification des limites des collectivités territoriales peut également donner lieu à la consultation des électeurs dans les conditions prévues par la loi.

    Article 72-2

    Les collectivités territoriales bénéficient de ressources dont elles peuvent disposer librement dans les conditions fixées par la loi.

    Elles peuvent recevoir tout ou partie du produit des impositions de toutes natures. La loi peut les autoriser à en fixer l'assiette et le taux dans les limites qu'elle détermine.

    Les recettes fiscales et les autres ressources propres des collectivités territoriales représentent, pour chaque catégorie de collectivités, une part déterminante de l'ensemble de leurs ressources. La loi organique fixe les conditions dans lesquelles cette règle est mise en œuvre.

    Tout transfert de compétences entre l'État et les collectivités territoriales s'accompagne de l'attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice. Toute création ou extension de compétences ayant pour conséquence d'augmenter les dépenses des collectivités territoriales est accompagnée de ressources déterminées par la loi.

    Tout cela est fort intéressant direz-vous.

    Hélas un esprit pervers a ajouté un alinéa 4 à ces deux excellents articles, comme pour effacer tout le contenu de cette réforme, en apparence si bien intentionnée :

    Article 72-2 alinéa 4 :

    La loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l'égalité entre les collectivités territoriales.

    On peut voir dans ces deux lignes toute la capacité de nuisance qui demeure lovée dans les cerveaux des dirigeants de la république jacobine. On doit remarquer que dix ans se sont écoulés sans que tout cela ait vraiment commencé à se mettre en œuvre dans les faits. (1)⇓ La crise financière et les nombreux nouveaux problèmes auxquels les futurs élus seront confrontés vont sans doute transformer la donne.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2013/10/libertes-municipales-et-constitution.html

    Apostilles

    1 - À cet égard le référendum alsacien, si mollement présenté par les dociles élus des deux départements et de la région aura surtout servi de contre-exemple.