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élections - Page 712

  • FN : comment transformer l’essai ?

    Quand plus d’un électeur sur deux vote pour un parti alors que la participation est honorable, la légitimité démocratique de ce parti devient incontestable. L’attitude extrêmement digne et sportive de son candidat saluant la belle campagne de son adversaire fait perdre tout crédit à ceux qui disent qu’en dépit de ses scores, le FN ne serait pas un parti républicain.

    L’emploi dévoyé de ce mot et les vieilles insultes de fascisme révèlent au contraire de quel côté est le sectarisme.

    Le même jour que cette modeste élection au retentissement étonnant, le PS a offert le spectacle de ses divisions et de la course au pouvoir, par tous les moyens, à l’occasion des primaires marseillaises. Côté UMP, Xavier Bertrand n’a pas trouvé mieux que d’ajouter sa candidature à une bataille d’« ego » qu’il prétend dénoncer, sous couvert d’unité… Beaucoup de Français doivent se dire que, peut-être, il est temps de renvoyer dos à dos les deux machines électorales, leurs ambitions, leurs appétits, leurs mensonges et leurs échecs, qui après plus de trente ans d’alternance n’ont fait qu’aggraver la maladie du pays. [...]

    Christian Vanneste - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?FN-comment-transformer-l-essai

  • Viendra peut-être le jour où l’UMP incarnera le centre-gauche

    De Guillaume Bernard, interrogé par JOL Press :

    "Ce sont des raisons liées aux intérêts électifs et financiers des partis qui bloquent la recomposition du système partisan. Les cadres et élus des partis ont naturellement peur que la réorganisation de l’échiquier politique ne conduise à une redistribution des postes, et ce à leur détriment. Comme nombre d’élus (et de leurs assistants) sont des professionnels de la politique, ils auraient des difficultés à se réintégrer dans la vie active réelle…

    A part pour quelques personnalités (nationales et/ou locales), c’est l’investiture (l’étiquette) qui fait l’élu ; les candidats ont donc le plus souvent besoin d’appartenir à un parti. En outre, le financement des partis repose essentiellement sur le nombre de voix obtenues lors du premier tour des élections législatives. Différents courants politiques (incapables d’être à eux seuls majoritaires) et personnalités ont donc intérêt à s’associer (même s’ils ne s’apprécient guère) pour avoir une envergure nationale.

    Par conséquent, la force d’inertie d’un système partisan est assez grande. Celui-ci ne se transforme généralement en profondeur qu’à l’occasion d’un changement de régime (institutionnel) ou de bouleversements (sociaux) d’envergure. La IVe République a été facilement balayée en 1958 car, aux législatives de 1956, seul un électeur sur deux s’était prononcé pour un des partis incarnant le régime.

    D’un point de vue idéologique, il semble que nous vivions la fin cycle (celui du mouvement sinistrogyre) et la naissance d’un nouveau, ce que j’ai proposé d’appeler le « mouvement dextrogyre » né de la conjonction de plusieurs événements (effondrement du régime soviétique, attentats islamistes, mondialisation incontrôlée).

    Désormais, c’est par la droite que viennent les nouvelles expressions politiques (notamment le mouvement dit « populiste »). La progression des idées de droite (qui jusqu’à présent avaient été comprimées par le sinistrisme) repousse vers la gauche les organisations et idées qui occupaient l’espace politique de la droite.

    Cela se traduit par une progression du FN et une droitisation des idées exprimées par la droite modérée qui se dit « décomplexée ». De même, le libéralisme est repoussé vers le centre (pensez au social-libéralisme d’un Tony Blair ou d’un Manuel Valls). Quant à l’extrême gauche, elle s’étiole, en particulier dans sa composante communiste.

    Viendra peut-être le jour (mais il s’agit, là, de politique fiction et les étiquettes auront de toute façon changé) où l’UMP incarnera le centre-gauche modérée et le PS l’extrême gauche…"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/viendra-peut-%C3%AAtre-le-jour-o%C3%B9-lump-incarnera-le-centre-gauche.html

  • Ambiance… ambiance au Parti socialiste

    Sur qui peut encore compter Hollande au sein de son parti ? Affaire Léonarda, primaires socialistes…autant de signes de fébrilité au sein du parti de la majorité !

    Dans l’affaire Léonarda, Hollande a été clairement fragilisé par son parti qui l’a sommé de choisir entre Valls et lui. Ce n’est pas la première fois que Valls mécontente les cadors du parti. Il faut remarquer que dans le cas actuel, il n’y est pas pour grand-chose. Il a bien voulu plus naturaliser mais là, ça n’allait vraiment pas.  La gauche sait bien le pouvoir que peut avoir une manifestation de lycéens et elle a donc mis la pression sur le Président. Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, a demandé de faire une exception. Cela a été jusqu’à la compagne de monsieur Hollande qui a dit son mot sur l’affaire. Hollande se trouvait donc entre le marteau et l’enclume. Permettre le retour de Leonarda, c’était désavouer son ministre et Hollande tient à Valls…il l’a déjà montré de nombreuses fois. La déclaration du Président devra contenter tout le monde mais si les apparences sont sauves vis-à-vis de la majorité….est-ce réellement le cas pour l’ensemble des Français ? Mais ce n’est pas tout…

    Par

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  • "Mariage homosexuel" : rafraîchissons la mémoire de Jean-François Copé

    Dans un passé pas si lointain, Jean-François Copé prenait position contre le "mariage" homosexuel, et pas uniquement contre l'adoption, la PMA et la GPA, comme il l'a prétendu hier, lors de l'émission "Des paroles et des actes" :

    "Je n'ai jamais eu d'opposition d'aucune sorte à l'idée du mariage homosexuel. (...) Je n’ai, comme personne parmi les Français, pas d’objection de fond contre le mariage homosexuel ».

    Quelques citations parmi d'autres, qui pourraient lui raffraîchir la mémoire :

    • Interview accordée à L'Union le 12 septembre 2012 :

    "A titre personnel, je ne suis pas favorable au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels. Je pense que c'est un débat difficile où les points de vue sont parfois extrêmement tranchés. Je souhaite que ce débat puisse se faire dans le respect mutuel des différentes opinions. Quant au référendum, par nature, je ne suis jamais hostile à ce qui peut permettre d'avoir un débat constructif avec les Français."

    • Sur notre blog, le 18 octobre 2012, réponse de Jean-François Copé à des lecteurs :

    "Pour ma part je suis opposé au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels. Comme l’avait dit Nicolas Sarkozy pendant la campagne, je pense que le mariage est un cadre destiné à donner une protection aux enfants. Il est intrinsèquement lié à la famille et s’organise autour d’un modèle composé d’un père et d’une mère. Il faut pleinement respecter les familles homoparentales qui existent. Mais cela n’implique pas de changer notre modèle de famille hétérosexuelle."

    "Premier point, je voudrais vous dire que je mettrai tout ce que je peux de convictions pour convaincre que cette loi va faire, vraiment... terriblement, de destabilisations dans la société (sic). Si elle devait l'être [votée], à titre personnel, je ne les célèbrerai pas, je délèguerai à tel ou tel de mes adjoints pour le faire. Mais je veux vous dire une chose : elle n'est pas votée à l'heure où je vous parle. Les Français sont en train seulement maintenant de réaliser qu'on est en train de modifer le code civil pour être parent A et parent B. C'est un changement majeur. Et les Français, croyez-moi, quand ils vont réaliser, ils vont pas beaucoup aimer."

    • Meeting à Nancy le 2 décembre, repris par un communiqué le 14 décembre 2012 

    "Parmi les sujets inquiétants que le gouvernement met aujourd’hui sur la table, il y a la question du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe. Le gouvernement refuse un débat national sur cette question cruciale qui concerne pourtant tous les Français et fragilise les fondements mêmes de la famille. Il est donc de notre devoir de permettre aux Français de s’exprimer tout de suite sur cette question, de leur rendre le débat confisqué par la gauche.
    C’est pourquoi, je vous invite à participer en masse à la grande manifestation nationale du 13 janvier à Paris."

    "Mais mon objection plus fondamentale est d’une autre nature. Que ce soit dans le cadre du mariage ou hors du cadre du mariage, il existe un socle commun du droit français : la filiation est d’abord biologique. Dans le mariage ou en dehors, vous ne pouvez déclarer une filiation que si vous êtes effectivement le père ou la mère de l’enfant. (...)

    Bien sûr, il a existé des civilisations presque aussi tolérantes que la nôtre à l’égard de l’homosexualité. Mais elles n’acceptaient pas le mariage entre personnes du même sexe car aucune n’a cherché à nier l’altérité des sexes dans l’origine de la filiation. C’est cela qui est universel.

    Prenez l’exemple de la Rome antique, si tolérante à l’homosexualité. Comme le rappelle le grand historien Paul Veyne, on se gardait bien d’y confondre l’ordre des relations sentimentales ou sexuelles et celui des rapports conjugaux.

    C’est bien la question posée par le projet de loi. Souhaitons-nous modifier ce principe essentiel du mariage qui lui donne son sens depuis toujours : fonder la filiation sur la différence des sexes ? C’est ce sujet-là qui est au cœur de tous nos débats. (...)"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Civitas a fait tomber les barrières du politiquement correct

    Dans la Marche contre l’antichristianisme et la politique antifamiliale vue hier à Paris, ce qui était intéressant à observer, ce n’était pas tant la quantité des participants mais plutôt la composition de la foule. Civitas qui organisait cette marche pourra se targuer d’une avancée non pas numérique mais stratégique en ayant obtenu l’effondrement de bien des barrières psychologiques qui freinaient jusqu’ici la collaboration entre certaines mouvances toutes sincèrement mobilisées pour défendre la Famille contre la politique destructrice de nos gouvernants.

    Hier, il y avait là des militants de l’UNI, des gens engagés dans la tendance la plus droitière de l’UMP, quelques maires et élus de petits villages, l’ancien sénateur Bernard Seillier et son épouse qui fut député européen, tous deux figures éminentes du MPF, des militants du Printemps Français, de l’Action Française, de la Dissidence Française, du Renouveau Français, des Jeunesses Nationalistes, des royalistes, des patriotes, des « collectionneurs » de garde à vue, des militants pro-vie, des responsables locaux des AFC, des catholiques engagés et des Français qui ne pratiquent plus. Il y avait là toutes les forces vives des veilleurs debout et autres sentinelles qui se retrouvent à la place Vendôme ou lors d’un chahut de ministres. On pouvait reconnaître parmi la foule Nicolas Bernard-Busse, cet étudiant qui a fait 29 jours de prison pour s’être opposé à la dénaturation du mariage, et le Dr Xavier Dor...Par

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  • Jean-François Copé favorable au mariage pour tous : réaction immédiate de la Manif pour tous

    On ne badine pas avec le Mariage.

    Lettre ouverte de Ludovine de la Rochère :

    "Monsieur le Président,

    Sur le plateau de France 2, lors de l’émission « Des paroles et des actes »  du 10 octobre dernier vous avez déclaré, je vous cite : « Je n’ai jamais eu d’opposition d’aucune sorte à l’idée du mariage homosexuel ».

    Devant l’étonnement des journalistes présents qui vous interrogeaient, vous avez ajouté, et je vous cite à nouveau : « Pour le mariage, je n’ai, comme personne parmi les Français, d’objection de fond contre le mariage homosexuel ».

    Voilà bien un reniement en bonne et due forme dont je prends acte, tout comme les millions de Français qui, tout au long du débat sur l’adoption de la loi Taubira, ont explicitement manifesté contre le principe même de ce « mariage ».

    C’est votre parfaite liberté de vous déjuger ainsi aujourd’hui. Tout comme c’est la nôtre de dire qu’il est bien difficile d’accorder sa confiance à un haut responsable politique qui peut ainsi radicalement changer de position sans autre raison apparente que de vouloir plaire à une infime minorité de personnes au prix, de facto, de son propre électorat.

    Parce que nous sommes attachés aux valeurs du mariage, nous donnons du prix à ce qui lui est indissociable : la fidélité et le respect des engagements pris.

    Vous comprendrez dès lors que sans un rappel précis, sincère et explicite de votre plein engagement à nos côtés « contre le mariage pour tous » et contre la loi Taubira, les millions de manifestants, citoyens électeurs, sauront se souvenir de ce reniement le moment venu.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/jean-fran%C3%A7ois-cop%C3%A9-favorable-au-mariage-pour-tous-r%C3%A9action-imm%C3%A9diate-de-la-manif-pour-tous.html

  • L'UMP, complice de la guerre éclair menée au Parlement européen contre la Vie et "l'un de nous"

    L'affaire est importante et se jouera dans les 24 heures. Zenit publie cet article complet qui montre la fallacieuse manoeuvre dénoncée ci-dessous par le président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe et qui cherche à s'opposer à l'action trop forte pour les détracteurs de la Vie, l'un de nous, que nous vous invitons à rejoindre si ce n'est pas encore fait.

    L'UMP une fois encore, joint ses voix à cette avancée de l'anti-culture de mort qui veut non seulement  instituer un droit fondamental à l'avortement, mais tente d'ouvrir cette voix à la PMA. Lecture :

    "Le président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE), Antoine Renard, dénonce une "guerre éclair" au Parlement européen contre le respect de la vie humaine. Il proteste: "en soutenant une résolution au Parlement européen", certains membres du Parlement "neutralisent l'initiative citoyenne européenne en faveur de l'embryon humain "Un de Nous"." Voici ses explications.

    ***

    Le Parlement européen s’apprête à voter, mardi 22 octobre prochain à Strasbourg, une résolution sur « la santé reproductive et sexuelle ». Ayant exprimé leur soutien pour ce texte, les députés européens de l'UMP soutiennent la neutralisation politique de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" (soutenue par plus de 1.3 million de citoyens de l’UE). Leur position sera vraisemblablement identique à celle de l'UDI, du Modem, des Socialistes, des Verts et des Communistes. La jurisprudence de l’Union européenne qui constitue la base de cette initiative sera ainsi bafouée, ce dont les lobbies pro-avortement s'en félicitent. Un projet de résolution alternative a été déposé pour offrir une vraie alternative au projet initial, faisant respecter le droit communautaire et "Un de Nous".

    Déni de bon sens

    La volonté de certains membres du Parlement européen de neutraliser politiquement le succès de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" se manifeste par le chiffre A7-0306/2013. Ce projet de résolution déclare l'avortement un droit fondamental, demande une garantie de financement aux associations promotrices de l'avortement, se déclare favorable à la PMA pour célibataires ou lesbiennes, portant ainsi atteinte au droit des enfants de connaître, dans la mesure du possible, leur père et leur mère.

    En revanche, les droits des parents en matière de choix éducatif et de l'avortement des adolescentes, ainsi que le droit à l'objection de conscience devraient être mieux régulés pour empêcher leur mise en œuvre, selon ce texte. Un déni du bon sens que le Parlement européen se plaît souvent à constater chez les autres. Par la voix de Jean-Pierre Audy (Conseiller municipal de Meymac, circonscription du Centre - Massif central), l'UMP a officiellement annoncé soutenir cette résolution malgré l'opposition au sein du groupe PPE, et s'est ainsi isolée au sein de sa famille politique.

    Une initiative conforme au droit

    La situation juridique est pourtant sans appel : La Grande Chambre de la Cour européenne de Justice a déclaré pour droit (C-34/10) que l'Homme existe à partir de la fécondation et que l'embryon humain représente un stade précis du développement du corps humain. C'est pourquoi l'embryon humain est investi de la pleine dignité humaine, et protégé par les instruments communautaires et internationaux à cet égard. "Un de Nous" demande la mise en œuvre de cette jurisprudence, là où la vie et la dignité de l'embryon humain sont mises en péril : la recherche ; l'avortement et la santé reproductive et sexuelle dans la coopération au développement. La Commission européenne, politiquement et juridiquement responsable des initiatives citoyennes au niveau communautaire, a déclarée « Un de Nous » conforme aux règles prévues par la législation, et l’a autorisé.

    L'avortement ne fait l'unanimité dans aucune instance décisionnelle. C'est pourquoi fut inventé le concept technique "santé reproductive et sexuelle et les droits y afférant". Son contenu inclusif se découvre à l'image d'une poupée russe: la santé reproductive contient la "régulation de la fertilité" qui à son tour contient la terminaison de grossesse (avortement). Par cette approche inclusive, les institutions nationales et internationales peuvent promouvoir et financer des programmes d'avortement sans même prononcer le mot mal aimé, avec un budget-cadre de plusieurs centaines de millions d’euros offert par l’UE" (suite).

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Leur « laboratoire » est un film d’horreur !

    Matérialisation des rivalités, des animosités, des détestations, des  luttes de courants qui agitent le PS, l’aile gauche du parti a fait descendre dans la rue cette fin de semaine quelques milliers de lycéens manipulés. Ils entendaient  protester spontanément (sic) contre Manuel Valls suite à l’expulsion de la kosovare Léonarda et de sa famille. La cote de popularité de M. Valls ne fait pas que des heureux rue de Solferino… Toujours dans l’indécision, François Hollande a jugé habile de couper la poire en deux en offrant samedi à Léonarda de rentrer en France, mais sans sa famille. Le ministre de l’Intérieur s’est rallié à cette proposition après avoir laissé entendre qu’il pourrait démissionner s’il était déjugé et que cette jeune romanichel revenait en France… Reste que le vœu de M. Hollande lui a valu un double tacle : celui de la collégienne qui veut se réinstaller  avec toute sa (nombreuse) fratrie mais aussi du  premier secrétaire du PS.

     « Tous les enfants de la famille de Léonarda doivent pouvoir finir leurs études en France accompagnés de leur mère » a jugé Harlem Désir. Et comme après tout ce sont les Français qui payent les folies de l’immigration-invasion,  le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon en a rajouté une louche en estimant  d’une « cruauté abjecte » le fait de sommer une collégienne de choisir entre vivre en famille ou poursuivre ses études en France.

     Il est certes légitime de trouver anormal de séparer les membres des familles étrangères. Celles-ci affirme Bruno Gollnisch, doivent être en effet regroupées dans leur pays d’origine et non pas en France. Quant à Léonarda, elle pourrait certainement être inscrite dans un des établissements  français existant au Kosovo pour y poursuivre sa scolarité, à Pristina notamment,  indique le député européen FN.

     Le cas Léoanarda est largement un leurre, l’arbre qui cache la forêt de l’immigration de peuplement, mais c’est devenu un symbole, comme l’était aussi, ô combien, cette primaire socialiste qui s’est achevée hier soir à Marseille sur des divisions criantes.

     Cela n’était un secret pour personne, l’Elysée et  la direction du PS ne voulaient à aucun prix que  Samia Ghali la sénatrice socialiste des quartiers Nord,  candidate-égérie officielle de la diversité,  soit désignée comme chef de file  pour les municipales à Marseille.

     Dans le contexte actuel, et au delà même de la question des compétences de Mme Ghali à diriger la seconde ville de France, sa candidature aurait été catastrophique ont donc jugé les pontes socialistes. L’afflux de vote en sa faveur en provenance des fameux quartiers nord n’aurait pas (pas encore ?) compensé la fuite ou la grève du vote de nombreux autres électeurs de gauche. Bref, il était hors de question de faire de Mme Ghali l’incarnation du PS face au maire sortant UMP Jean-Claude Gaudin mais aussi face au FN Stéphane Ravier en mars prochain…  

    Jean-Pierre Mignard, le président de la Haute autorité des primaires socialiste,  a salué sans rire hier soir  le bon déroulement d’un scrutin dans une fédération PS ravagée par les « affaires »,  qui  est intervenu dans un climat épouvantable. On en frémi d’avance, et cette phrase est au mieux très malheureuse,  il a ajouté que Marseille était le « laboratoire de la France » à venir !

     Au vu de l’état de déliquescence, de submersion, de tiers-mondisation de cette ville après des décennies de cogestion UMPS, ce laboratoire là les Français ne souhaitent pas y entrer, ne veulent pas en goûter plus avant les mauvaises potions, n’y en être les cobayes ! C’est d’ailleurs pourquoi nos compatriotes se tournent vers le FN ! Merci de cet aveu M. Mignard…

     Samia Ghali a reconnu la victoire de son adversaire, le  bateleur de foire Patrick Menucci  (57,16% des voix contre 42,84% à sa rivale), mais elle a eu raison de souligner qu’elle a perdu face à une vaste coalition «de cinq candidats plus le gouvernement ». Un Menucci soutenu en effet au second tour par François Hollande et Harlem Désir depuis l’ élimination au premier du ministre Marie-Arlette Carlotti qui n’avait pas fait le déplacement hier soir…

     Depuis le Vieux-Port, Mme Ghali a laissé ses partisans huer le gouvernement,  certains d’entre eux expliquant aux médias leur intention de voter en mars 2014 pour Gaudin plutôt que Menucci. Il est vrai que c’est peu ou prou le même programme. « Je voudrais dire à Jean-Marc Ayrault, à François Hollande, que nous sommes avant tout des Marseillais, pas des sous-Marseillais. Nous réclamons ici à Marseille l’aide qu’il n’a jamais apportée, oui, le comité interministériel n’a pas porté ses fruits » , a-t-elle affirmé.

     Nous voudrions dire de notre côté au ministre de la « Justice », Christiane Taubira, que les Français qui votent FN, les militants et adhérents frontistes ne sont pas des sous-hommes.

     L’ex militante indépendantiste Guyanaise s’est saisie d’un reportage diffusé jeudi sur France 2, pour déverser sa haine contre l’opposition nationale. Dans cette émission il était fait état dans les Ardennes, d’une (ex) candidate FN Anne-Sophie Leclère, alors candidate FN aux municipales à Rethel, qualifiant le garde des sceaux de « sauvage ». Elle donnait aussi à voir  la page facebook de cette jeune femme ornée d’un photomontage pour le moins maladroit et malheureux car ambiguë, en ce qu’il pourrait peut être  laissé entendre que Mme Taubira est comparée à un «singe ».

     Selon des propos diffusés par France Bleu, Mme Taubira  a évoqué samedi  «la pensée mortifère et meurtrière (du)  Front National ». « Cette militante (Mme Leclère, NDLR) (…) n’a pas compris que sa direction a dit qu’il faut faire semblant » « , le contenu de cette pensée mortifère et meurtrière, c’est les Noirs dans les branches des arbres, les Arabes à la mer, les homosexuels dans la Seine, les Juifs au four et ainsi de suite ».

     Le FN a  annoncé  qu’il engageait une procédure judiciaire contre Mme Taubira. «  Rien ne justifie l’expression d’une telle haine à l’encontre d’un Mouvement « tout entier et de ses millions d’électeurs ».

     Autre preuve de cette panique du Système,  Alain Delon  fut  vivement critiqué  dans les médias pour avoir dernièrement osé dire du bien du Front National. Il a  choisi de démissionner de son titre de président d’honneur à vie du Comité Miss France.

     Une manière pour cette icône du cinéma  de pointer l’hypocrisie de la  société Miss France qui avait alors fait savoir qu’elle « ne s’associait pas aux propos tenus »  puisque « l’élection Miss France est un événement et une grande émission de divertissement populaire qui réunit tous les Français, et qu’elle est par nature à l’écart de toute prise de position politique (…). »

     « Votre comité a cru bon de réagir publiquement, avec véhémence, à mes propos sur la politique de la France. Vous en avez parfaitement le droit. Mais ce n’est pas vous qui me lâchez, c’est moi qui pars » a écrit Alain Delon à la société Miss France.

     « Votre polémique a-t-il ajouté, est aussi absurde que narcissique et obsessionnelle. Votre attitude est un mépris à l’égard de votre public qui est en droit de voter pour qui il veut, un déni de réalité manifeste (…) . Afin de me remplacer, vous conseillerais-je de contacter Charles Berling ou Richard Berry, qui, eux, semblent partager vos idées. »

     MM. Berry et Berling qui pourraient aussi remplacer avantageusement dans leurs rôles d’acteurs  MM. Valls et  Menucci ou Mme Taubira, au point où nous sommes descendus, cela ne pourrait pas être pire…

    http://www.gollnisch.com/2013/10/21/laboratoire-film-dhorreur/

  • Qui n'est pas franc-maçon à Narbonne ?

    Si l'auteur de cet article semble bien naïf - il présente notamment une loge comme "catholique" - il a pu interroger un certain nombre de "frères" et cela donne ceci :

     

    "On prête à l'ancien sous-préfet de Narbonne, Gérard Dubois cette petite phrase en forme interrogative, lors de son arrivée dans notre ville, "mais qui n'est pas Franc-maçon à Narbonne ?" Il faut dire qu'historiquement la Franc-maçonnerie est "surreprésentée à Narbonne qui reste une ville de 50 000 habitants", dixit un ancien Vénérable de l'une des principales loges présentes sur les bords de la Robine. (...)

    Faut-il seulement rappeler que Narbonne n'est pas dans notre Midi une exception : à Béziers comme à Montpellier, les Frères sont bien présents dans tous les secteurs d'activité. "Il est donc normal, dans ces villes, et par conséquent à Narbonne, que l'on trouve les mêmes proportions dans les listes qui se présentent aux municipales", souligne un 'frangin' prêt à entrer dans la campagne. (...)

    La présence d'un Frère sur une liste du Front de Gauche (la tête de liste n'est pas désignée) comme sur une liste du Front National (elle sera conduite par Jean-Marc Péréa), fera toujours figure d'exception... Les Loges et les extrêmes, qu'elles soient de droite comme de gauche, n'ont jamais fait bon ménage. En revanche, les Francs-maçons seront bien présents sur les listes conduites par Jacques Bascou, Frédéric Pinet et Didier Mouly. Au sein du conseil municipal sortant, ils sont une bonne douzaine, et la même proportion se retrouvera sur la prochaine liste de Bascou. L'opposition municipale actuelle n'est pas en reste, avec parfois des situations cocasses puisque certains peuvent être à la fois opposants politiques et frères de la même loge. La liste de Didier Mouly comptera évidemment des Francs-maçons, ce qui était déjà le cas dans toutes les précédentes listes NN. De même que celle qui sera conduite par Frédéric Pinet."

    Louise Tudy   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manif pour tous : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Manif pour tous : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Devant près de 600 personnes réunies ce soir à l’Athénée municipale à Bordeaux, Le collectif « La manif pour tous » a lancé, ce mercredi à Bordeaux son « Grenelle de la famille ».

    Celui-ci s’organise autour de six grands thèmes qui seront développés dans six grandes villes : le couple à Lyon, la filiation à Nantes, l’éducation à Lille, la lutte contre la paupérisation des familles à Paris, la solidarité intergénérationnelle à Marseille et la qualité de vie à Bordeaux.

    Ces séances de débat se dérouleront à partir de novembre et décembre. Une synthèse des six thématiques sera effectuée, et la rédaction du projet de loi se fera en eux temps : « les principes fondateurs » prévus pour la mi-janvier et « les mesures proposées » pour la fin-février début mars.

    Pour sa présidente, Ludovine de la Rochère, il est temps « de se faire entendre des politiques ». Après avoir expliqué le but de ce « Grenelle », cette dernière ne souhaite pas relâcher la pression sur les partis politiques « Nous irons voir les candidats aux municipales et leur demanderons quels seront leurs projets, comment ils perçoivent la loi Taubira sur le mariage homosexuel et quelles sont leurs convictions sur la libéralisation de la PMA et de la GPA ».

    Plusieurs intervenants se sont ensuite succédés à la tribune, notamment Véronique Signorini pour les AFC (Associations Familiales Catholiques), Jérôme Brunet (président de l’appel des professionnels de l’enfance), ou encore Albéric Dumont, coordinateur de la Manif pour tous.

    Du côté de la mairie de Bordeaux, s’il y a peu de chances qu’Alain Juppé reçoive les faveurs électorales des défenseurs de la famille (ce dernier ayant « déconseiller de manifester »), on pouvait noter la présence d’Hugues Martin et d’Anne Brézillon. Le candidat du Front national, Jacques Colombier, était également présent, ce dernier ayant participé à toutes les manifestations organisées par le collectif.

    grenelle-de-la-famille

    manif-pour-tous

    http://www.infos-bordeaux.fr/2013/actualites/manif-pour-tous-cest-le-moment-de-se-faire-entendre-des-politiques-5091