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élections - Page 717

  • Le bal des faux-culs...

    C’était un dimanche électoral sans de grands enjeux mais les médias lui ont accordé une intérêt tout particulier, au point d’en faire des « éditions spéciales » tout au long de la soirée et de montrer, sans doute à leur corps défendant, quelques travers de la politique contemporaine : la République n’en sort pas grandie, et je ne parle pas ici électoralement mais bien politiquement et, d’une certaine manière, moralement…

    D’abord, l’élection cantonale de Brignoles, dans le Var, remporté par le candidat du Front national : ce qui n’était qu’une élection partielle dans le Var s’est avérée riche d’enseignements sur la montée des mécontentements et la déception de ceux qui, en 2012, avaient espéré en François Hollande et ses promesses d’en finir avec la crise économique et, surtout, de rétablir une certaine justice sociale. De plus, il est intéressant de constater que, en définitive, la hausse de la participation électorale ne désavantage pas forcément le Front national qui, au contraire, joue sur la « mobilisation anti-FN » dénommée « Front républicain » (comme si le FN ne se prétendait pas et n’était pas, lui-même, républicain à travers son programme…). Quant aux partis dits de gouvernement, ils semblent jouer à se faire peur quand, en fait, la montée du Front national arrange bien les affaires d’un François Hollande qui se verrait bien réélu grâce à un deuxième tour d’élection présidentielle qui l’opposerait à Marine Le Pen (les discours en ce cas de figure pour 2017 sont déjà prêts comme l’a incidemment avoué le porte-parole du Parti socialiste David Assouline lors d’un récent entretien…) et que les partisans de l’UMP croient y trouver un « réservoir de voix » pour de prochaines élections « sérieuses » (c’est-à-dire, selon eux, autres que les européennes ou les cantonales…). En somme, les cris d’orfraie des grands partis politiciens me semblent bien hypocrites, tout comme me semblent bien vaines (mais l’hypocrisie en moins !)  les illusions des militants du Front national qui oublient combien les précédentes ascensions électorales de leur parti préféré se sont toutes terminées par des scissions qui réduisaient à néant tous leurs espoirs immédiats ou par des « récupérations » qui les laissaient Gros-Jean comme devant, comme l’a montré l’habile campagne en ce sens de Nicolas Sarkozy en 2007… La politique est cruelle, et l’histoire encore plus !

    Ce qui est certain c’est que la République des partis ne fait guère le jeu de la France et aurait même tendance à la desservir : quand on ne pense qu’au Pouvoir, on perd souvent de vue le Bien commun… Dans la soirée d’hier, j’ai entendu plus de plaintes et de grondements que de propositions concrètes de la part des représentants d’un Pays légal aux abois ! Or, l’électeur qui est aussi un contribuable ou un travailleur, de plus en plus souvent sans emploi, attend des paroles de réconfort et des actes forts de la part de ceux qui gouvernent, et non des menaces contre ceux qui sont encore bien loin des allées du Pouvoir. En paraphrasant le baron Louis, on pourrait dire aux soutiens (é)perdus du gouvernement Ayrault : « Faîtes de bonne politique, vous aurez de bonnes élections »… On en est loin, là aussi !

    Autre fait, tout aussi révélateur : la primaire socialiste de Marseille et la colère de cette ministre arrogante qui semblait ne pas comprendre et encore moins accepter que les électeurs aient pu la renvoyer à ses activités ministérielles parisiennes sans trop d’égards ! Son discours si peu mesuré contre l’une de ses concurrentes plus heureuse était de ceux que l’on réserve d’ordinaire à ses ennemis et non à ses collègues de parti : mais la victoire (provisoire, car il y a un second tour dimanche prochain) de la sénatrice Samia Ghali sonnait aussi et peut-être surtout comme un désaveu cinglant de la politique gouvernementale, de moins en moins comprise et appréciée de ceux qui, il y a un an et demi, ont voté pour François Hollande et qui ne se retrouvent pas dans sa politique d’aujourd’hui.

    Lui aussi incarnait les valeurs de la République... Lui aussi était ministre... Lui aussi avait la confiance de M. Hollande...

    J’avoue avoir été particulièrement choqué par l’attitude de la ministre incapable de reconnaître sa défaite (ce qui n’enlève rien aux possibilités de quelques « arrangements » de la part de la gagnante du soir…) et de se plier à ce qu’elle et ses collègues ne cessent d’ordinaire de vanter tout en s’en réclamant, c’est-à-dire la démocratie électorale… Ne sont-ce pas les mêmes d’ailleurs qui, sur les plateaux de télévision, ce même dimanche soir, en appelaient aux « valeurs républicaines » à Brignoles et pour le reste de la France ? A voir le décalage entre leurs grands discours et leurs attitudes si peu honorables de « mauvais perdants », je me dis que, décidément, je ne serai jamais assez hypocrite pour être républicain…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1098:le-bal-des-faux-culs&catid=47:2013&Itemid=58

  • Les promesses de campagne

    Voici encore un phénomène bien français dont il faut parler et dont l'analyse va réserver bien des surprises. Ce sont les contre-coups de la campagne électorale de 2 012 que nous payons douloureusement à présent. Il ne va pas être question du coût financier qui est pourtant incalculable et repose sur de l'argent volé aux citoyens par la force fiscale. Ce coût financier s'envolera de plus en plus car il s'auto-alimente tout seul. L'élection comme le plus souvent s'est jouée à la marge et la course à l'argent s'est accélérée. Les diverses affaires en cours vont peut-être réservé des surprises.
    Nous allons analyser les promesses de campagne. Ce fut de part et d'autres un feu d'artifice verbal faisant le pendant du feu d'artifice financier.
    Un inventaire impossible
    Limitons-nous au candidat Hollande puisque c'est lui qui a gagné le gros lot, mais les remarques seraient les mêmes concernant Sarko son challenger.
    Au compteur François Hollande a fait 500 promesses. Voici un rappel très court de quelques-unes
    d'entre elles.
    Suppression des cumuls intolérables et scandaleux, mariage pour tous, arrêt du matraquage fiscal, manipulations pour sauver à n'importe quel prix la retraite par répartition jugée à tort comme seule valable, renforcement de l'Europe avec une gouvernance économique bien affirmée, équilibre du budget, inversion rapide et programmée de la courbe du chômage, loi de type Florange pour maintenir de la sidérurgie en Lorraine, équilibre des comptes de la sécu qui par nature n'est pas gérée ni gérable depuis ses origines lointaines, retour de la croissance que pourtant l'idéologie socialiste détruit, salut à la compétitivité alors que l'idéologie socialiste la détruit aussi, etc.
    La grande calamité des promesses
    Bien que moins visibles que les coûts financiers de l'élection déjà signalés, ces promesses forment en tant que telles de vraies calamités. D'abord, le comptage lui-même. Personne ne cache qu'à l'Elysée, voire ailleurs, des fonctionnaires font le comptage à nos frais. Ils les classent en catégories : promesses tenues, en voie de l'être, abandonnées, etc. Le tout alimente les discours du Président et, le cas échéant, les papiers de la grosse presse si solidaire. Il s'ajoute un déluge de lois. Ce n'est pas nouveau, mais la farce ruineuse de ce déluge se trouve renforcée. Bien évidemment, chaque promesse est un engagement de créer une usine à gaz, s'ajoutant aux véritables galaxie que nous connaissons déjà.
    Comment expliquer cette calamité
    Le feu d'artifice verbal est rempli de contradictions. Une promesse lancée à la légère annule l'autre : dire que l'on va stimuler la croissance alors que le matraquage fiscal continue est un non-sens. S'engager sur le chômage en faisant l'apologie des emplois d'avenir est une gentille farce.
    Le nombre des ministres est largement en cause. Chacun pur justifier son statut et sa richesse voudra légiférer écrabouillant l'économie au passage. Que dire de la règle absurde de la parité vraie verrue dans le paysage ?
    Les innombrables députés et sénateurs s'agitent aussi pour leur part. La république sondagère n'est pas non plus étrangère à ce mic-mac. Nous sommes en quelque sorte dans un monarchie républicaine et ceux qui la détiennent sont de faux démocrates bien qu'ils s'en défendraient hautement.
    Michel de poncins http://libeco.net/Libeco_806.htm

  • Mathieu Géniole, la caricature du bobo méprisant

    Dans une tribune publiée sur le Nouvel Obs, Mathieu Géniole ne prend pas de gant pour montrer son mépris à l'égard du peuple :

    "Par contre, il y aura une conséquence directe à l'élection d'un candidat FN, et là je m'adresse directement aux électeurs : savez-vous que votre parti ne dépasse pas les 8% d'intentions de vote à Paris et qu'ici on accorde pas la moindre importance aux théories frontistes dans la capitale ? Le résultat de cette complète ignorance est simple : vos villes dirigées par un maire FN seront totalement abandonnées par l'État, et vous n'aurez plus que vos larmes pour pleurer lorsqu'une catastrophe s'y abattra. Regardez bien ce qui se passe à Orange, où règne depuis des années le délicieux Jacques Bompard : le premier régiment de cavalerie, implanté dans la ville depuis 50 ans, va fermer. Une situation catastrophique pour Orange qui perd là une ressource économique fondamentale. Eh bien, chers habitants d'Orange, je suis au regret de vous annoncer qu'à Paris, personne n'est au courant de cette histoire. Tout le monde s'en fout, et vous l'avez bien cherché : démerdez-vous avec votre maire, il va surement trouver une solution miracle. Vous vouliez du FN, vous l'avez. Et maintenant, foutez-nous la paix ! Voilà ce qui vous attend avec l'élection de maires issus du Front national : l'abandon d'une commune par l'État. Dans ces conditions, je souhaite à toutes ces villes qui s'apprêtent à virer fièrement FN de ne pas rencontrer de problème dépassant le cadre des ronds points et du ramassage des ordures, parce que leurs habitants deviendront, pour le coup, de vrais laissés-pour-compte de la République."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Europe, es-tu là ? Par Louis-Joseph Delanglade

     

    euroscepticisme.jpg

    Le tout récent sondage plaçant le Front National de Mme Le Pen en tête pour les prochaines élections européennes (24% contre 22 pour l’U.M.P. et 19 pour le P.S.) affole les rédactions et les états-majors politiciens. La France risque, selon eux, d’être le principal pourvoyeur en « eurodéputés eurosceptiques ». Beau paradoxe, en effet. Mais, outre que le contexte national explique en grande partie la poussée du F.N., l’« euroscepticisme » fleurit un peu partout sur le vieux continent, de la Grèce au Danemark et de la Hongrie à la Grande-Bretagne. Au vrai, on se demande même comment il pourrait en être autrement.

    Sur le papier, l’« Europe » est la première puissance mondiale dans les domaines économique et intellectuel. Dans la réalité, ce n’est qu’une association hétéroclite et cacophonique de boutiquiers. Cornaquée par une commission, à raison d’un commissaire par Etat membre, les mesures qu’« elle » prend le sont toujours (en tout cas, paraissent toujours l’être) au détriment de tel(s) ou tel(s) et sont très mal perçues par les opinions publiques. 

    D’aucuns – avec M. Guetta comme porte-parole militant sur France Inter - considèrent que, pour se sauver, cette « Europe » doit s’affirmer davantage dans tous les domaines en harmonisant les diverses politiques fiscale, militaire, industrielle…; et que, surtout, la zone euro doit se transformer en union politique avec un « vrai » parlement, un « vrai » gouvernement et un chef de l’Etat. Bref, il faudrait abolir les actuelles entités nationales (devenues, dès lors « provinciales » - avec même des regroupements transfrontaliers) au profit d’une impossible Europe supranationale.

    Là où les choses coincent en effet, c’est que le politique viendrait couronner un ensemble de démarches qui lui seraient antérieures. On ne voit donc pas très bien qui pourrait initier lesdites démarches, tant les intérêts nationaux restent divergents. Ne serait-ce pas le contraire qu’il faudrait envisager, c’est-à-dire commencer par une « union » politique ? Mais, nouveau problème, cette « union » peut-elle se décréter ? Qui ou qu’est-ce qui va « faire » l’Europe. Il paraît de toute façon peu probable que les grands pays moteurs (Allemagne et France au premier chef) acceptent de se fondre dans la masse.

    On se rappelle comment De Gaulle se gaussait en 1965 des « cabris » européistes. On se souvient moins que, dès 1953, il donnait à sa pensée politique la forme d’un véritable syllogisme : la politique n’est rien d’autre que l’art des réalités ; la réalité c’est que l’Europe se compose de nations ; c’est donc à partir de ces nations qu’il faut organiser l’Europe.

    Rien à objecter, sauf à être un « cabri » ou à cultiver le phantasme d’un empire au bois dormant.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le FN triomphe à Brignoles, Terra Nova à Marseille…

    Il s’agit de la douzième défaite (quatre cantonales et huit législatives partielles) pour le PS depuis les législatives de 2012 mais pour le FN c’est une  première victoire en duel contre l’UMP.  Notre ami Laurent Lopez (voir la réaction de Bruno Gollnisch sur BFM TV),   l’a en effet emporté hier au second tour de la cantonale partielle de Brignoles  face à  la candidate du parti de MM. Fillon et Copé, Catherine Delzers. L’UMP avait pourtant battu le rappel contre l’opposition nationale, mobilisé le ban et l’arrière ban toute cette semaine, menant notamment une vaste opération  d’appels téléphoniques  dans  le canton pour inciter les électeurs à « faire barrage au FN ». L’UMP était  aussi  soutenue par le PC, l’UDI, le PS, EELV, le Modem, mais cela n’a pas empêché le candidat frontiste …de  capter une bonne partie des voix des abstentionnistes du premier tour ! Il  l’emporte  au final  avec près de 54% des voix (53,9%),  et ce dans la  configuration  d’une hausse de 12 points de la participation (45,26%).  « C’est la mort du front républicain»,  « unis, les Français sont invincibles», s’est félicitée Marine Le Pen. 

     Si à l’évidence Laurent Lopez a su rallier des voix d’électeurs de gauche, il a aussi beaucoup « mordu » sur (l’ex)  électorat sarkozyste, auquel Jean-François Copé s’adressait la semaine dernière lors de son passage sur France 2 dans « Des paroles et des  actes ».

     Electeurs de droite qui n’ont que peu prêté attention aux fulminations de ce dernier contre le FN et son « programme absurde ». Peuple droitier  qui  reste sourd aux invectives  de l’humaniste du Grand Orient,  Xavier Bertrand, qui, empruntant ses éléments de langage  au PS et au PC, affirmait   dimanche au micro d’Europe 1 que « Mme Le Pen ne fait qu’exploiter les peurs» (sic).

     Français qui ont soupé du baratin  d’un  Guillaume Peltier, vice-président de l’UMP qui,  reprenant à court d’idées  la  formule de Laurent Fabius,  ânonnait  samedi dans Le Figaro que « Le FN fait parfois un bon diagnostic, mais ne prescrit jamais les bons remèdes».

     Cette similitude entre l’appareil UMP et le PS apparaît aussi avec l’image catastrophique donnée hier  par la primaire socialiste à Marseille pour désigner leur  tête de gondole  pour les municipales. Les  accusations  de magouilles proférées à cette occasion ne sont pas   sans similitudes avec  le  climat délétère  de  la primaire ayant opposé il y a un an Jean-François Copé à François Fillon.

     Humiliée, Marie-Arlette Carlotti, ministre de la Famille, est  arrivée seulement troisième de cette consultation, derrière le député  Patrick Menucci pour laquelle elle a finalement appelé à voter, le premier tour de cette primaire ayant été remporté par la sénatrice PS des quartiers Nord (XVe et XVIe arrondissement)  Samia Ghali.

     Quartiers ravagés par l’insécurité et  les trafics en tous genres qui expliquent certainement  un énième assassinat hier, celui  du gérant d’un snack du parc Kalliste,  connu des services de police et  qui a été poignardé dans le « fief » de Mme Ghali…

     Madame Carlotti, favorite des sondages, a réagi vivement  à cette « victoire surprise » de Samia  Ghali: « Nous avons assisté tout au cours de la journée à un fonctionnement à plein régime du clientélisme » a-t-elle déclaré hier en début de soirée. « Personne n’avait vu ce système fonctionner avec une telle puissance, avec un tel sentiment d’impunité, à la vue de tous, avec des dizaines de minibus qui sillonnent la ville, avec des échanges d’argent, des intimidations, le tout avec une organisation que je qualifierais de quasi militaire» !

     Mme Carlotti  a finalement été  rappelée à l’ordre par un coup de téléphone de François Hollande, elle  a renoncé à déposer un recours et  fait taire ses critiques. La Haute autorité des primaires socialistes, dirigée par l’avocat Jean-Pierre Mignard,  a validé cette élection sans ciller…

     Le Figaro rapporte en effet,  entre autres incidents de vote que « ce qui a particulièrement suscité les commentaires des candidats et affolé la twittosphère, c’est le système de covoiturage en minibus loués pour l’occasion par la sénatrice pour amener les électeurs à voter. Les abords de la Maison communale de la Calade, dans le XVe arrondissement, étaient particulièrement embouteillés et une foule bigarrée avait envahi les bureaux dans une ambiance plutôt festive »…

     La justification de Samia Ghali, qui a su s’appuyer sur ses réseaux communautaires,  vaut en elle même  son pesant de cacahuètes et mérite d’être rapportée : « Obama a eu une campagne de proximité où il est allé chercher les gens, on n’a pas dit qu’il faisait du clientélisme » (sic).  En toute simplicité…

     Notons encore avec Bruno Gollnisch qu’il est assez piquant de voir les éléphants socialistes adversaires de Mme Ghali,  victimes d’un  clientélisme communautaire  prôné notamment pas un  think tank  gravitant dans l’orbite du PS, Terra Nova.

     Il était  dans l’ordre des choses que les communautés votent au final pour la tête d’affiche qui leur ressemble le plus. Et si Samia  Ghali effectuait un parallèle  entre cette primaire et  la victoire d’Obama,  rappelons   que  ce dernier a été  effectivement élu par deux fois à la Maison Blanche grâce à  sa capacité à engranger  une écrasante proportion  des voix  issues des minorités. Minorités  qui à Marseille constitueront dans  un futur très proche la majorité  des habitants

     Minorités qui restent donc  encore (mais pour combien de temps ?)  une bouée de secours pour un PS lâché chaque jour davantage  par les « gaulois ».Une évolution actée depuis longtemps par le PS.  Faouzi Lamdaoui, actuel  « Conseiller à l’égalité et à la diversité » de François Hollande,  en faisait déjà l’aveu en 2008.

     Alors   secrétaire national du PS à l’égalité, la  diversité et promotion sociale, M. Lamdaoui   avait  déclaré que le PS « ne gagnera pas les élections nationales sans un soutien franc et massif des habitants des quartiers populaires », c’est-à-dire dans les quartiers où les votes des communautés d’origine immigrées  sont déterminants. Il est curieux que les  médias ne traitent pas de ce phénomène, préférant plus commodément  traquer de manière fantasmatique les résurgences d’une   bête immonde qui n’existe pas.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/14/fn-triomphe-brignoles-terra-nova-marseille/

  • Manuel Valls, le « Scud anti-Marine » du système

    PARIS (NOVOpress/Kiosque Courtois) – Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls s’est rendu mardi à Forbach où Florian Philippot, vice-président du Front national, est candidat aux élections municipales de 2014. Si l’on en croit le dernier sondage du Figaro magazine sur les personnalités politiques que les Français souhaitent voir exercer des responsabilités au sommet de l’Etat, Valls apparaît comme « l’arme anti‑FN du système ».

    Il faut dire que ce système a bien besoin d’un Scud (photo) anti-Marine, après en particulier un autre sondage, celui-ci Ifop pour le Nouvel Observateur, publié mercredi, dans lequel le parti de Marine Le Pen recueille 24 % d’intentions de vote pour les européennes, contre 22 % pour l’UMP et 19 % pour le PS.

    Fort heureusement pour le système le ministre de l’Intérieur caracole en tête du sondage du Figaro magazine sur les personnalités politiques que les Français souhaitent voir exercer des responsabilités au sommet de l’Etat avec 43% d’opinions positives, à dix points de la présidente du Front national, 33%. Encore faut-il remarquer que Valls ne doit sa popularité qu’en singeant le discours de fermeté du Front sur une question qui préoccupe massivement l’opinion publique depuis quelques mois, celle des Roms, mais en trompant délibérément les Français. Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, n’a pas manqué de rappeler à Valls les engagements qui lient la France à Bruxelles en matière de libre circulation des personnes dans l’espace européen. Des engagements que Valls-le-cosmopolite n’entend évidemment pas dénoncer, contrairement au Front national.

    Prétendre réguler l’immigration, c’est bien, mais lorsqu’il s’agit de passer aux actes, Manuel Valls éprouve subitement quelques difficultés. De cent étrangers en situation irrégulière éloignés par jour, nous sommes ainsi passés à soixante sous le pouvoir socialiste. Le total est donc de près de 14.800 éloignements en métropole, ce qui fait pâle figure par rapport aux 37.000 éloignements de 2012. Que M. Valls n’hésite surtout pas à prendre des leçons de fermeté auprès de Vladimir Poutine. Un porte-parole du Service fédéral russe des migrations vient en effet de déclarer « Qu’au cours des neuf premiers mois de 2013, plus de 30.000 ressortissants étrangers ont été expulsés de Russie ». Parallèlement, plus de 250.000 étrangers se sont vus interdire l’entrée du territoire russe. C’est sans doute toute la différence entre une simple posture tauromachique et une véritable stature d’homme d’Etat…

    Mais comme les choses sont curieuses… A la suite des virils propos de M. Valls sur les Roms, une plainte va être déposée à son encontre par le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (le MRAP) devant la Cour de justice de la République, pour incitation à la haine raciale. En marge d’un déplacement jeudi à Lyon, le ministre a critiqué ce dépôt de plainte. « Tout le monde connaît mes convictions républicaines, mes engagements et je n’ai pas envie de rentrer dans ces débats », a-t-il plaidé. Reste naturellement à savoir si cette plainte, venant de la part d’une association passablement discréditée dans l’opinion publique, n’est pas destinée à servir la soupe au ministre, en accroissant artificiellement son capital de sympathie auprès des Français…

    http://fr.novopress.info/142145/manuel-valls-le-scud-anti-marine-du-systeme/#more-142145

  • Brignoles : victoire du candidat national

    Brignoles : Marine Le Pen annonce la victoire du candidat FN

    Les électeurs du canton de Brignoles dans le Var ont fait leur choix. Au second tour de l’élection cantonale partielle, ils ont élu le candidat du Front national Laurent Lopez.

    Il recueille 53,9% des suffrages, selon les résultats communiqués par la préfecture. En terme de voix, le candidat FN a obtenu 5301 voix contre 4301 pour la candidate UMP, Catherine Delzers. « Je pense à mes électeurs, à tous ces bannis, à ce peuple modeste », a réagi le nouvel élu. « Je suis très heureux, c’est un score sans ambigüité », a-t-il encore dit, ajoutant que son objectif désormais « c’est de conquérir la mairie » de Brignoles. [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Brignoles-victoire-du-candidat

  • HD: 1 an après son élection: la vidéo qui fait mal à Hollande

  • FN élu : Tempête dans un dé à coudre ou Tsunami en préparation ?

    L’arrivée nettement en tête du candidat du FN au 1er tour de l’élection cantonale de Brignoles dans le Var a déclenché une vague de commentaires. Mais comme le disait une électrice, son élection au second tour ne serait pas la fin du monde.
    Le bon sens, en effet, doit nous rappeler qu’il s’agit d’une élection locale partielle, que le candidat n’a réuni que 2717 voix soit des chiffres comparables aux résultats précédents, et notamment lorsque le candidat FN avait été élu, avant invalidation, l’année dernière. S’il y avait un Conseiller Général représentant un parti qui obtient entre 15% et 20% des voix dans le pays, cela ne serait que justice. Comme rien dans les déclarations et le comportement du candidat ou des responsables de ce mouvement ne suggère la moindre envie de remettre en cause les institutions républicaines, le prétendu « front républicain » qu’appelle la gauche et que s’empresse d’accueillir l’UMP, alors même que ses chefs y renoncent, risque d’agacer les électeurs. Je doute de l’empressement de ceux de gauche d’obéir à des consignes de partis dont l’inefficacité au service du pays et les rivalités au sommet ont depuis un an douché l’enthousiasme. La mobilisation de la droite modérée et du centre dont les états-majors sont ravagés par le choc des ambitions et le calcul des carrières ne me paraît pas non plus très probable.
    L’abstention, considérable, à 67,6% dit assez combien les Français sont las, fatigués d’une « droite » qui pendant 10 ans n’a pas eu le courage de procéder aux réformes nécessaires et d’une gauche, qui, comme d’habitude, les envoie dans le mur. L’alliance consternante de la gauche et de la prétendue droite, alors qu’elles n’ont aucune idée en commun, sauf celle de garder ou de conquérir le pouvoir, accrédite le slogan du Front National de » l’UMPS ».
    Evènement microscopique que les médias, toujours très mobilisés par la montée d’une « extrême-droite » qui a obtenu avec ses deux candidats près de 50% des voix, surexposent de façon outrancière ? Premier souffle d’un vent capable d’abattre le système actuel des partis ? Cela dépend pour une grande part du parti de Marine Le Pen. Manifestement, il fait moins peur, devient plus fréquentable comme l’a avoué ce pauvre François Fillon qui donne l’impression de ne plus trop savoir où il en est. Mais l’a-t-il jamais su ? Intelligemment, la Présidente du FN récuse l’étiquette d’extrémisme, et certaines de ses propositions ne sont d’ailleurs plus de « droite ». « Ni gauche, ni droite, la France »rappelle même le discours gaulliste, et les références historiques ou les soupçons de duplicité manquent de plus en plus leur cible. Pour le moment, les électeurs restent attachés à leur famille et se contentent de déserter les urnes pour exprimer leur insatisfaction. Ce processus peut mécaniquement favoriser l’un des deux grands partis sans que la démocratie y trouve son compte. En revanche, si le FN après avoir été dédiabolisé, parvient à construire une crédibilité, à susciter chez les électeurs, le sentiment d’une aptitude à exercer le pouvoir, alors le paysage politique français pourrait être bouleversé.
    Les Français connaissent majoritairement un double sentiment : celui du déclin de leur pays et de l’impuissance des politiciens à y remédier. De toutes parts montent les difficultés et les menaces : le ras-le-bol fiscal, l’emploi en berne, la baisse inédite du pouvoir d’achat, les problèmes de logement, la montée de la délinquance, l’absence de maîtrise de l’immigration. L’alternance a aggravé une situation déjà mauvaise auparavant : 30 Milliards d’impôts en plus, avant, 30, après ! Un chômage qui monte encore, à peine masqué par la création d’emplois artificiels financés par l’argent public. Les Français doivent attendre la fin du mois de Juillet pour être libérés fiscalement : un record ! Et l’Etat qui coûte si cher est incapable de les protéger : qu’un commando de « Moldaves et de Roumains » puisse attaquer en plein jour une bijouterie de la rue de la Paix est hallucinant. Les faits se déroulent à deux pas du Ministère de la Justice : quel symbole ! Ce n’est pas très loin ni de l’Elysée, ni du Ministère de l’Intérieur. Si Pasqua voulait terroriser les terroristes, le locataire actuel, en haut des sondages pour quelques vérités, ne fait vraiment pas peur aux voleurs et n’empêche guère les délinquants originaires de l’Est de l’Europe d’être présents sur le territoire ! Certes, le vol de montres de luxe touche peu les Français, mais on imagine facilement le degré de protection dont ils jouissent dans les quartiers sensibles lorsque l’Etat ne parvient pas à faire respecter sa loi au centre de la capitale. L’alternance inutile, le remplacement d’un discours nuisible par un discours fallacieux, d’une action désastreuse par une action à peine meilleure peuvent-ils susciter un élan chez les Français ? Chirac et Sarkozy les ont déçus. Hollande les désespère. Il faut aujourd’hui qu’il y ait un sursaut : Mme Le Pen peut-elle l’incarner ou tout au moins y contribuer ? C’est toute la question et c’est à elle d’y répondre.

    Christian Vanneste

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFlEVZlAkygbCmvqGH.shtml