Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 717

  • Une nouvelle génération a pris conscience de son rôle politique

    Jacques Bompard répond à Médias-Presse :

    "Ces milliers de jeunes, qui ont passé six mois de leur vie dans les rues à manifester, sur les pelouses à veiller, ou dans des arrières salles de café à préparer les prochaines actions, ont su inventer de nouveaux modes d’action : Veilleurs, Sentinelles, Hommen, banderoles sur les toits du Parti socialiste ou dans l’Assemblée… Ils ont créé leurs propres codes, certes bien différents de ceux que nous utilisions au début des années 60, mais adaptés à leur époque. Cette année militante aura permis de faire émerger les plus hardis, les plus imaginatifs, les plus courageux d’entre eux. Je parie que lorsque cette génération sera aux commandes, que ce soit dans l’entreprise ou en politique, elle se souviendra des risques pris ensemble lors d’actions osées et des heures passées à croupir dans les geôles de Manuel Valls.

    [...] Le mariage homosexuel a servi de catalyseur, mais tous ces jeunes étaient dans la rue pour bien plus que cela. Ils se sont réappropriés leur avenir, ils ont pris conscience qu’ils avaient un rôle politique à jouer pour défendre leur civilisation. La génération du Printemps Français est une nouvelle génération militante qui s’est levée pour défendre un corpus de valeurs piétinées depuis plus de cinquante ans. Elle n’est pas descendue dans la rue pour défendre son niveau de vie, ou des avantages acquis. C’est pour cela que le dialogue était impossible avec cette gauche matérialiste qui croit qu’il suffit d’abreuver le peuple de pain et de jeux pour le calmer."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La Qatarstrophe

    Soucieux de ne pas  « désespérer Billancourt », Jean-François Copé a refusé de répondre à la question qui lui était posée hier sur France 2, au sujet du  vote qui serait le sien en cas de duel François Hollande-Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017. Si  Harlem Désir a déclaré  qu’il voterait pour Nicolas Sarkozy dans l’hypothèse d’un face-à-face de celui-ci avec la présidente du FN, M. Copé a encore affirmé  que  «le programme (de Marine Le Pen, NDLR)  est un copier-coller de celui des communistes» (sic).  Le « programme du FN », « parti extrémiste » « est absurde » a-t-il encore affirmé. Significativement, il a  notamment  cité   à l’appui de sa démonstration « l’immigration zéro » prônée  par l’opposition  nationale (en l’espèce très drastiquement réduite par la mise en place d’une politique vigoureuse d’inversion des flux migratoires),  plaidant  lui  pour sa poursuite, pour  « une nouvelle politique d’immigration »…

     Hier soir Jean-François Copé  a avoué  qu’il était  prêt à s’effacer devant la candidature de Nicolas  Sarkozy en 2017, répétant qu’il sera « à ses côtés ». Il n’a pas été pour autant interrogé sur les accusations de son ami, le   sulfureux homme d’affaires franco-libanais  Ziad Takieddine,  dont il barbotait dans  la piscine,  l’un des protagonistes de tout premier plan de l’affaire Karachi.

     Mis en examen dans l’enquête sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007,  M. Takiedinne avait réitéré en avril dernier  ses accusations contre l’ex-président de la  République, avançant que ce dernier aurait touché 300 millions d’euros du Qatar.

     Un émirat également  en pointe dans le financement du djihadisme, également  en Syrie où une ONG,  Human Rights Watch,  vient  de dénoncer  les crimes contre l’humanité,  les atrocités commises par les miliciens des brigades internationales islamistes en lutte contre le régime laïc de Damas. Les  terroristes  soutenus de facto   notamment par  MM. Fabius,  Hollande  et les Etats-Unis,  auraient exécuté  au moins 190 civils lors d’une attaque en août dernier dans la province alaouite de Lattaquié.

     Un émirat qui est aussi pointé du doigt dans la cadre de sa préparation  de la coupe de monde de football qu’elle accueillera en 2022. Une délégation syndicale internationale s’est vue ainsi refusée mercredi l’accès à un chantier près de Doha, dans le cadre d’une enquête au sur le conditions de travailleurs immigrés dans ce pays.

     Selon un reportage publié cette semaine par le quotidien britannique The Guardian, des ouvriers (esclaves) népalais travaillant au Qatar sont morts par dizaines ces dernières semaines, et des milliers d’autres endurent des conditions de travail épouvantables. Et ce journal, citant des  documents fournis aux journalistes du Guardian par l’ambassade népalaise à Doha, affirme qu’ au moins 44 travailleurs sont morts entre le 4 juin et le 8 août.

     Interrogé sur cette question,  la Fédération internationale de foot (Fifa), qui a confié l’organisation du Mondial 2022 à l’émirat, s’est déclarée «très préoccupée à propos des rapports dans les médias faisant état d’abus en matière de droit du travail et des conditions des travailleurs de la construction des projets menés à Lusail City, au Qatar».

     Sepp Blatter, président de la fédération internationale, a même parlé  d’une «erreur» à propos de cette désignation. Silence assourdissant en revanche de  la  France autoproclamée  championne des   droits de l’homme.

     Même le site de Libération (le 26 septembre) a   « osé » rappeler qu’en «  novembre 2010, un mois avant la désignation du Qatar, une réunion à l’Elysée aurait réuni Nicolas Sarkozy, l’émir du Qatar et Michel Platini. En échange du rachat du PSG et du lancement de BeInSports, l’émirat aurait obtenu que la France, par l’intermédiaire de Michel Platini, membre influent de la Fifa, soutienne le dossier qatari. »

     Le Qatar, nous l’avons déjà souligné sur ce blog,  se voit aussi dérouler le tapis rouge en France,  notamment dans le cadre de son offensive dans nos banlieues. Le  fonds  initié par cet émirat  (d’un montant de 100 millions d’euros croyait savoir Libération) , pour financer des projets économiques dans les quartiers pluriels,  fut approuvé en son temps par Sarkozy et le gouvernement UMP.

     Il  fut  avalisé dès l’arrivée  à l’Elysée de François Hollande , officiellement par   le  ministère  du Redressement productif d’Arnaud Montebourg . Un fonds était-il annoncé,    cofinancé par l’État français et par des entreprises privées, afin de faire taire les accusations formulées selon lesquelles le Qatar cherche à prendre pied dans les quartiers  sensibles à des fins de prosélytisme islamiste.

     Marine Le Pen rappelait alors que  cet OPA du Qatar, «  cheval de Troie de l’islamisme », avec  la complicité de M. Montebourg,  « (démontrait)  que notre pays est bel et bien à vendre aux monarchies pétrolières qui soutiennent par ailleurs, partout dans le monde, l’islamisme radical et le djihadisme ».

     Sur le site de France 24, il était rappelé que le  Qatar étant «suspecté  de soutenir des mouvements islamistes radicaux », l’ancien président Nicolas Sarkozy avait mis le projet en veilleuse au mois de mars dernier ». Mais « les élections passées, le Qatar peut repasser à l’offensive, estime Karim Sader, politologue et spécialiste des pays de la péninsule arabique. »

     Or note-t-il encore, « de la part du Qatar, rien n’est gratuit. Et beaucoup ont été assez naïfs pour ne pas voir la main du Qatar derrière les révolutions arabes et l’établissement de gouvernements proches des Frères musulmans ».

     Pourtant Laurent Fabius  et Arnaud Montebourg s’étaient rendus à Doha au cours de la campagne présidentielle, émirat qui avait pris soin d’inviter  au cours de ces dernières  années « Manuel Valls, François Hollande, Ségolène Royal, Fadela Amara et Rachida Dati »,  «rapporte une source anonyme qui les a rencontrés tour à tour autour de la piscine d’un des somptueux palaces de l’émir. Depuis mai 2012, les délégations de Doha ont plus souvent été reçues sous les ors de la République françaises que toute autre puissance étrangère. »

     Là encore, gauche et droite mondialistes naviguent de concert constate Bruno Gollnisch.  Une politique  de compromission, soumise au veau d’or,  qui pour le coup, et pour reprendre la formule de M. Copé , n’est pas seulement absurde mais assurément dangereuse et  peu soucieuse de nos intérêts nationaux  bien compris.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/11/qatarstrophe/

  • La liberté ne se négocie pas : elle se prend.

    François Teutsch, dans un article daté du 29 septembre [sur Boulevard Voltaire], s’est livré à une critique de Putsch, paru le 7 septembre dernier. L’auteur, Vincent Vauclin, a souhaité y répondre…

    Je synthétise votre critique : Putsch présenterait le coup d’État comme un débouché au ras-le-bol général. Cet appel au coup d’État militaire oublierait qu’en France « l’armée est légaliste ». Paradoxalement, vous reconnaissez ensuite la nécessité épisodique de recourir à la force lorsque les institutions sombrent dans un dysfonctionnement complet et irréversible. Ce coup de force doit reposer sur un projet, or cet aspect serait absent de mon livre. Considérant le bouillonnement contestataire des dernières semaines, vous concluez sur la nécessité d’un référendum pour l’indépendance de la France.

    L’ensemble de votre argumentation est biaisée par la négation de mes postulats de départ, développés dans mon livre et sur lesquels vous entretenez un silence suspect. Je répondrai point par point.

    1. Nous sommes confrontés à une situation exceptionnelle, face à un gouvernement discrédité et illégitime, procédant d’un régime noyauté par des éléments de subversion qui court-circuitent systématiquement le fonctionnement des institutions (cf. référendum de 2005), dans le seul but de dissoudre notre nation dans un magma mondialiste et cosmopolite.

    2. La dissolution de la souveraineté nationale est une constante des gouvernements républicains. Et c’est la raison pour laquelle l’armée subit depuis des années des restrictions budgétaires qui menacent désormais d’annihiler son potentiel opérationnel et, conséquemment, sa mission de défense nationale. [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-liberte-ne-se-negocie-pas-elle

  • Sommes-nous tous d’extrême droite ?

    sciencepo-MPIQu’est-ce que « l’extrême droite » ? La question anime tous les médias en ce moment, à la suite d’une offensive de Marine Le Pen qui considère ce qualificatif comme « un terme volontairement péjoratif ». De fait, l’expression vise bien à discréditer. Son utilisation « a pour objet de clore tout débat avant même que quiconque puisse en ouvrir un », estimait avec raison Jean-Marie Le Pen (1).

    D’ailleurs, il est à la fois amusant et révélateur de s’intéresser aux définitions de l’extrême droite données par différents faiseurs d’opinion et maîtres à penser du politiquement correct.

    Pour Alexandre Dezé, maître de conférences à Montpellier, cinq critères permettraient le classement à l’extrême droite : « le nationalisme ; la xénophobie ou le racisme ; la préférence nationale ; la demande d’un état fort et l’ »antisystémisme » ».

    Quant au politologue Jean-Yves Camus, il voit l’extrême droite chez tous ceux « opposés à toutes formes d’institutions supranationales ; opposés à la société multiculturelle et à l’immigration notamment extra-européenne » et chez ceux qui « veulent remplacer la démocratie représentative par la démocratie directe » (2).

    Si l’on s’en tient aux critères de ces deux « spécialistes », l’extrême droite est partout !

    Jaurès qui était favorable à la préférence nationale ? D’extrême droite !

    De Gaulle qui n’aimait pas les institutions supranationales ? D’extrême droite !

    Le peuple suisse adepte du référendum ? D’extrême droite !

    Avec des politologues d’une telle érudition, vive les simplismes ! Au fait, une telle démagogie pour analyser la politique selon des schémas aussi grossièrement simplistes, ce ne serait pas un autre signe d’extrême droite ?

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, il a déclaré à la presse qu’il n’était pas d’extrême gauche… 

     http://medias-presse.info/?p=952

    (1)    In Le Monde, 20 novembre 1995.

    (2)    In Le Monde, 5 octobre 2013.

  • Cantonale partielle de Brignoles : un scrutin annonciateur de beaucoup d’autres semblables Cantonale partielle de Brignoles : un scrutin annonciateur de beaucoup d’autres semblables

    BRIGNOLES (NOVOpress) – Ça y est, la république est une nouvelle fois en danger à les entendre. En effet, malgré l’abstention, le peuple a mal voté, et là vraiment très mal. Imaginez, malgré 66 % d’abstentions, la candidat FN, Laurent Lopez, réalise 40,4 % des suffrages exprimés, son challenger, la candidate UMP, ne réalisant que 20 %.

    Pis encore, la gauche est éliminée au premier tour. Qui plus est, il y avait plusieurs candidatures à gauche. Le candidat du Front de gauche (FdG) – en fait communiste – bénéficiait du soutien officiel du PS, qui ne présentait pas de candidat. Face à lui un candidat d’Europe-Ecologie Les Verts (EELV). Patatras, le candidat du FdG n’a réalisé que 14 % des voix…

    Bilan, à part le FN qui réussit à maintenir son nombre de voix par rapport aux deux précédents scrutins et à arriver ainsi en tête au premier tour, tous les partis ont connu une réduction massive de voix en leur faveur. A commencer par la gauche, tous candidats confondus. A quelques mois des municipales, un tel vote tonne comme un coup de semonces avec trois éléments non négligeables : le vote FN devient clairement un vote d’adhésion, c’est également un vote de mobilisation, et la gauche – tous candidats confondus – est massivement éliminée au premier tour. De quoi faire réfléchir notamment dans ce Sud qui va certainement s’offrir plusieurs municipalités FN/RBM en mars prochain…

    A noter que l’ex-candidat du FN (qui avait gagné en 2011 avant de voir le scrutin invalidé), et désormais au Parti de la France (PDF), semble avoir bénéficié d’un certain prime à l’implantation locale, puisque dans un tel contexte il réalise 9% des voix devant les candidats UDI et EELV.

    Pour le deuxième tour, bien entendu tous les partis se rangent derrière la candidate UMP, le FN bénéficiant lui du soutien national du PDF, le candidat de ce dernier ayant cependant annoncé qu’il voulait voter pour l’UMP… Jean-Luc Mélenchon, pour sa part, ayant appelé à l’abstention.

    Médias, politologues et experts autoproclamés ne furent pas en reste puisque très rapidement ils nous ont ressorti l’antienne d’un eléctorat FN qui ne comprend rien voire limite arriéré, mais surtout pas un vote d’adhésion. Bref, ce vote-là a encore de beaux jours devant lui, notamment dimanche 13 octobre à Brignoles.

    http://fr.novopress.info/142014/cantonale-partielle-de-brignoles-un-scrutin-annonciateur-de-beaucoup-dautres-semblables/

  • Dévoiler l’opération de blanchiment et de travestissement

    Selon la formule qui fait florès chez les jeunes (et les moins jeunes) c’est « une belle quenelle épaulée » que les Français s’apprêtent à adresser au « Système » si l’on en croit les dernières enquêtes d’opinion. En pleine offensive de François Fillon (dans Valeurs actuelles) pour dénier à Nicolas Sarkozy toute légitimité à revenir dans l’arène politique, le sondage  de l’institut CSA pour BFMTV  publié mercredi indiquerait qu’une  majorité de Français (54%), déclare ne pas regretter Nicolas Sarkozy comme président de la République. Il est à noter que cette même enquête n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les frères ennemis Copé-Fillon puisque les sympathisants du FN, qui détiennent plus que jamais les clés des futures élections,  ne plébiscitent pas pour autant les adversaires de M. Sarkozy dans son propre parti. Une majorité des électeurs frontistes regretteraient ainsi pour leur part  Nicolas Sarkozy (54% contre 43% d’un avis contraire). Regret qui n’est pas tant à analyser comme une nostalgie forcément mal placée de la politique sarkozyste  que comme une preuve de leur rejet des prétendants actuels de l’UMP et bien sûr du calamiteux François Hollande.

     Tout aussi inquiétant pour les dirigeants de l’UMP décidemment en plein décalage avec les aspirations  de leur base, le sondage Ipsos pour France 2 et Le Parisien/Aujourd’hui en France rendu public  ce jeudi ,  souligne qu’une nette majorité de sympathisants UMP (53,1 %) se dit favorable à un accord avec le Front National au niveau local.

     Une telle alliance locale recevrait  l’assentiment de 73,2 % des sympathisants FN Il se trouve même  une très forte minorité des  sympathisants de l’UDI  ( 46,1 %)  à s’y déclarer favorable.

     D’ailleurs, nos compatriotes plébiscitent de manière croissante l’alternative nationale portée par le FN et Marine Le Pen comme l’illustre un sondage Ifop pour Le Nouvel Observateur paru également hier.

     Crédité d’intentions de vote jamais atteintes auparavant (le « record »  étant jusqu’alors détenu par les 19%  enregistrés pour le FN  huit  mois avant les européennes de 1999, élan brisé alors par la scission mégrétiste), le Front National  arrive en tête des formations politiques  pour les élections européennes de 2014.

     Les listes frontistes obtiendraient  en moyenne de  24 % (+ 3 points par rapport à la précédente enquête du mois de mai), devançant celles de  l’UMP (22%, +1 point).

     Suivent  le PS qui  obtiendrait 19 % (- 2 points) , la  liste d’union UDI-MoDem (11 %), le Front de Gauche (10 %, + 1 point) ), EELV (6 %, – 1,5 point) , Nicolas Dupont-Aignan-Debout la République (2 %), le NPA d’Olivier Besancenot (2 %).

     Une enquête qui vient appuyer la déclaration de Marine à l’issue du premier tour de la cantonale partielle de Brignole, déclarant que le FN était devenu « le premier parti de France », le Secrétaire général du FN Steeve Briois évoquant de son côté   «un  séisme sans précédent ».

     Le très outrancier Thierry Mandon, porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale (voir notre article en date d’hier) a parlé d’ « une triste confirmation ». « Il faut mener de façon beaucoup plus ferme la réponse politique aux électeurs qui s’égarent (sic) au Front National ». « Nous n’avons pas suffisamment fait attention ces derniers mois à l’opération de blanchiment, de travestissement de Marine Le Pen ».

     Opération  de blanchiment et de travestissement qui est pour le coup  ce que les  électeurs de gauche reprochent  au PS et  que par un réflexe de transfert freudien diraient certains, M. Mandon impute au FN.

     C’est bien  la gauche française qui  se livre avec une duplicité particulièrement écœurante affirme Bruno Gollnisch au blanchiment de l’idéologie euromondialiste qui éreinte la France, ses ouvriers, ses salariés, ses familles,  ses entreprises, ses forces vives. Ce sont bien les dirigeants du PS,  synthèse du parti de l’étranger,  qui ont  travesti de manière indigne   les idéaux de justice sociale, de solidarité nationale dont ils  se targuaient d’être  les défenseurs.

     Idéaux sacrifiés sur l’autel de la conversion à l’ultra-libre échangisme, à l’immigrationnisme échevelé, au communautarisme, de la soumission à Bruxelles, à Washington, aux oligarchies financières , aux trusts apatrides.

    François Delapierre, Secrétaire national du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon,  a d’ailleurs répondu sur son blog et  à sa manière  au PS qu’il accuse d’être directement responsable de la déculottée du Parti communiste dimanche dernier dans le canton de Brignole.

    Certes, les archaïsmes, les incohérences sociales et économiques du  Front de Gauche, son internationalisme boursouflé, sa négation de l’identité française, sa   haine sourde des valeurs nationales, sa vision abstraite, artificielle, désincarnée de notre pays  n’en  fait pas   une  alternative au PS mais une impasse toute aussi mortifère.

    Mais M. Delapierre  touche juste quand  il écrit qu’en politique «  C’est le mouvement qui permet le rassemblement. C’est la clarté qui produit la discussion. C’est l’intransigeance qui crée la confiance. »

    Or,  «  des partis politiques, en première ligne duquel se situe le PS, ont fait exploser les anciens qualificatifs, ont sali le mot de  gauche  et ont rendu quasi incompréhensible pour des millions de gens la différence entre la droite et la gauche. L’extrême droite progresse toujours quand fasse à elle, il n’y a que confusion et incohérence. »

    Mais la dissipation de ce « brouillard idéologique », ce travail de « repolitisation du peuple » c’est le FN qui l’accomplit  M. Delapierre ! C’est le Front National  qui fait   «œuvre de clarté » en dévoilant au grand jour  les oppositions factices des écuries politiciennes.

     Et pour une raison bien simple : c’est que l’opposition nationale touche au ressenti des Français,  quand il explique que  le  vrai clivage  oppose d’un côté  les tenants de la souveraineté et de l’identité nationales  et de l’autre  tous  ceux qui, de la  droite libérale à la une gauche sociale-démocrate en passant par toutes les chapelles (alter)mondialistes œuvrent  à des degrés divers pour la disparition des Etats nations.

    Alors oui, le FN,  à le vent en poupe et c’est une très bonne nouvelle pour tous les Français, de droite, de gauche et d’ailleurs.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/10/devoiler-loperation-blanchiment-travestissement/

  • Au bonheur des conservateurs britanniques

     

    131009Les élections britanniques de mai 2010 avaient créé une situation pratiquement inédite à Londres depuis la seconde guerre mondiale, et même depuis la grande réforme électorale de 1832 (1)⇓ Les forces en présence à la chambre des communes se répartissaient, en effet, sans qu'existe une majorité claire : 307 "tories", 258 travaillistes, 57 libéraux et sociaux démocrates plus une vingtaine de députés issus des petits partis écossais [6], gallois [3], unionistes d'ulster [9], sinn feiners [5] ou socialistes irlandais [3], écolo [1].

    Le parti conservateur, s'était maintes fois renouvelé depuis 1837, en s'agrégeant des libéraux-unionistes, etc. Mais dans le cas précis, il avait accepté pour la première fois de son histoire de gouverner dans le cadre d'une alliance avec un autre parti : les "libdems" (2)⇓ de Nick Clegg.

    Ceux-ci ressemblent fort à nos centristes. Ils forment un mélange mou des enfants gâtés du libéralisme économique et de la sociale démocratie, du vieux parti libéral "whig" et des dissidents du travaillisme. Les conditions imposées par ce groupe semblaient insurmontables car parfaitement novatrices outre-Manche.

    Il s'agissait d'une part de voter une réforme électorale aussi importante que celle du XIXe siècle, puisqu’elle introduirait le scrutin proportionnel.

    On allait bloquer d'autre part à l'horizon 2015 la perspective de la législature suivante. Or, là aussi : novation. Car ceci amoindrit considérablement la force de gouvernement qui caractérise le cabinet de Westminster. La "prérogative royale" permet au contraire depuis toujours au Premier ministre de fixer au moment qui lui semble opportun la date des élections législatives en demandant à la Couronne de dissoudre la Chambre.

    Nous autres en France demeurons toujours fixés sur les principes sans prendre garde à leur application. À ce titre, nous mesurons en général difficilement le mode fonctionnement, beaucoup plus pragmatique, de nos amis insulaires. Nous nous appuyons cependant tous, toujours très fort, sur les principes, si fort que nous espérons, un jour ou l'autre, les voir craquer.

    Pour reconstruire l'Angleterre, car il fallait faire sortir le Royaume-Uni de la crise, David Cameron a accepté lui-même ces graves concessions et les circonstances se sont employées à faire échouer la principale. En mai 2011, en effet, un an après la constitution de ce gouvernement 67,9 % des sujets de Sa Gracieuse Majesté ont manifesté leur préférence civique pour le bon vieux scrutin majoritaire à un tour, qui favorise si fortement les deux grands partis. Nous devons souhaiter le maintien de ce système en Grande Bretagne et probablement aussi l'instituer en France, si nous voulons des gouvernements stables issus du suffrage universel en Europe.

    Et donc, en contrepartie de ce projet centriste peu ou prou vidé de son contenu, la droite allait pouvoir s'employer à mettre en œuvre son programme national de redressement. Inutile de rappeler combien la presse parisienne gauchisante, – une expression à pléonasmes multiples, soit dit en passant – a dénigré tout ce que nos vieux amis ont entrepris depuis 3 ans pour le bien de leur pays.

    L'actuel Premier ministre, le 75e dans l'Histoire du pays, et, alors âgé de 43 ans, le plus jeune depuis 200 ans, a su pendant trois ans braver l'impopularité. Il a donc mis en place diverses courageuses réformes.

    Des réductions significatives de la dépense publique ont été effectuées. Elle était comptabilisée à hauteur de 47,4 % du PIB en 2009. Elle est passée à 43 % cette année. En deux ans le Royaume-Uni a supprimé 400 000 postes de fonctionnaires. Et dans le même temps le secteur privé créait 1,4 million d'emplois. Les salaires ont augmenté en moyenne de 2,9 % au deuxième trimestre 2013 par rapport à la même période de l'année précédente.

    Considérant le travail comme la meilleure réponse au chômage étant, le gouvernement va obliger les chômeurs de plus de deux ans d'accomplir gratuitement des travaux d'intérêt général en contrepartie du maintien de leur allocation : faire des repas pour des personnes âgées, ramasser les ordures. Cela concernera environ 200 000 personnes. Le système des stages obligatoires sera appliqué avec davantage de rigueur. L'écheveau des 51 formes d'aides sociales va être radicalement simplifié.

    Dès 2010 les bien-pensants feignaient de s'inquiéter que "Cameron détricote les projets lancés par les travaillistes" (3)⇓ . Une idée d'autant plus saugrenue qu'il avait été élu pour ça.

    Quand en 2011 David Cameron veut réduire l'immigration légale en Grande-Bretagne le même quotidien de la "bourgeoisie hexagonale intelligente" (4)⇓ ironisait, en s'abritant derrière le jugement d'un ministre centriste, sur ce "discours très imprudent".

    En 2013, en revanche la presse hexagonale semble découvrir un "David Cameron plus efficace que François Hollande" (5)⇓ . Pas difficile, dira-t-on.

    En vue des élections fixées à 2015, et dans son discours de clôture du congrès de Manchester le 3 octobre, le Premier ministre a répété 15 fois son intention "d'achever la tâche entreprise". Il pose en premier la poursuite de la rigueur budgétaire, pour éradiquer le déficit encore très lourd et dégager un excédent d'ici à 2020.

    La Grande-Bretagne se retirerait de certaines conventions mondialistes afin de pouvoir durcir encore les conditions d'immigration et "expulser les terroristes" sans possibilité d'appel. Les impôts baisseront. Le gouvernement cherchera à aider les ménages à acquérir un logement en facilitant leurs emprunts. Le chef du gouvernement aurait même évoqué en privé ses regrets d’avoir été contraint de faire voter une loi sur le mariage unisexe, moins lourde de sens que la loi Taubira, du fait de la reconnaissance outre-Manche du mariage religieux.

    Bref ce n'est pas au centre que les conservateurs britanniques envisagent de conquérir la majorité absolue leur permettant de gouverner seuls après 2015.

    Après une longue période de grogne, les résultats dont aux conservateurs 42 % des Britanniques font confiance aux conservateurs pour faire croître l'économie, contre 33 % aux travaillistes. Le président de l'institut de sondages YouGov le constate simplement : "si l'économie continue à progresser régulièrement, le discours conservateur va s'imposer."

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2013/10/au-bonheur-des-conservateurs-britanniques.html

    Apostilles

    1 - Celle-ci est racontée, en même temps que la genèse du parti conservateur, dans le fameux roman manifeste de Disraëli Coningsby. 120919
    2 - renonçons ici à les appeler "libéraux démocrates" : cette appellation n'a absolument pas le même sens dans les deux langues.
    3 - cf. Le Monde, 17 juin 2010.
    4 - cf. Le Monde.fr en ligne le 4.10.2013 à 21h25
    5 -  cf. Le Point.fr le 04/10/2013 à 09:37.
  • C’est le système politique qui est idéologique et pervers

    De Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine du mois d'octobre :

    P"La conscience politique des Français peut-elle arriver à maturité ? C’est toute la question. Des politiciens qui vivent de la République, ont tout intérêt à les maintenir dans cet état d’infantilisme qui les empêche de porter sur la politique le regard franc et direct qui s’impose aujourd’hui.

    La popularité de François Hollande est au plus bas. Les politologues se penchent gravement sur le cas. Mais il n’est pas besoin d’être grand clerc pour en saisir les raisons. Cet homme n’est pas à sa place ; mais alors pas du tout ! Aucune épaisseur historique, aucune sincérité psychologique, aucune hauteur de vue, aucune droiture de vie, aucun jugement de fond, le type même du politicien tel que la République française l’a toujours façonné et dont la médiocrité est à l’image du système dont il vit. Il a réussi ses concours, dit-on ; oui, en débitant des ritournelles idéologiques qui servent de principes au système. Il a gagné les élections, ajoute-t-on ; oui, mais en utilisant avec ruse toutes les ressources d’un système qui tourne en rond sur lui-même. Sérieusement, ce n’est pas pour ça qu’il est le meilleur. C’est une très fausse idée que le régime actuel impose, selon laquelle le candidat qui gagne, a pour lui, avec le pouvoir qu’il acquiert, l’intelligence, la sagesse, la perspicacité, le courage que ce même pouvoir requiert. L’illusion des Français sur ce point est totale. D’où leur déception récurrente. [...]

    Pourquoi donc la France s’enfonce-t-elle dans son déclin ? Question d’hommes, pense-t-on ? L’équipe au pouvoir ne serait qu’un ramassis d’incompétents, d’idéologues, de pervers. [...]

    Mais l’erreur serait de croire que c’est cette clique qui seule est mauvaise et que là résiderait la cause de tous nos maux. C’est évidemment ce que veulent faire croire les opposants, ceux qui prétendent  prendre ou reprendre la place, le pouvoir, ce pouvoir toujours à conquérir, la maladie française par excellence, pire que chez tous les autres peuples civilisés, et qui donne à notre monde politique français ces mœurs de tribus primitives en luttes intestines perpétuelles. La vraie question qu’il serait judicieux de se poser, serait plutôt la suivante : que peut valoir un système politique qui permet l’accession au gouvernement de tels hurluberlus aussi peu en adéquation avec une conception de la France digne de ce nom ?

    [...] Car c’est le système politique qui en France est idéologique et pervers dans son idéologie ; personne n’y échappe, ni les Fillon, ni les Copé, ni les Marine Le Pen, ni aucun des autres. Un « bon », un supposé « bon », peut-il faire le bien dans un tel cadre ? Et peut-il même envisager de parvenir au pouvoir sans  donner un gage audit système. [...]

    Ce système est tellement outrageant pour le peuple français qu’il exprimera son rejet profond aux prochaines élections municipales et européennes. Ceux qui vivent du système en ont peur mais ils savent aussi que leur système a été jusqu’ici toujours assez fort pour surmonter de telles crises… Jusqu’au jour où, tout à coup, ce seront les institutions mêmes dudit système qui s’effondreront. C’est dès aujourd’hui ce qu’il faut prévoir. En travaillant à la seule et véritable relève."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Extrémiste : c'est celui qui le dit...

    Minute rapelle le bagage de certains de nos grands démocrates :

    "En tête de la lutte contre le Front national et contre les « extrémistes » se trouve le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir. Lui n’a jamais été extrémiste. C’est donc un homonyme qui a milité, à la fin des années 1970, dans les rangs des JCR, les Jeunesses communistes révolutionnaires, pouponnière de la LCR d’Alain Krivine. [...] De même pour David Assouline, porte-parole du PS que l’on voit partout en ce moment et qui animait, samedi dernier au gymnase Japy, le forum « La République face aux extrémistes ». Ce David Assouline, conseiller de Paris – allez, il finira sénateur… ah non, zut, il l’est déjà ! –, n’est qu’un sosie de cet autre David Assouline qui était resté trotskiste au moins jusqu’au début des années 1990, soit durant une quinzaine d’années : d’abord à l’OCI, puis, ayant été exclu sous l’accusation de complicité avec un soi-disant agent de la CIA, à Ligue ouvrière révolutionnaire (LOR) qu’il avait fondée, puis à la LCR, se présentant aux législatives en se réclament de la si pacifique Commune de Paris. Cet Assouline-là avait aussi participé à la campagne présidentielle du dissident communiste Pierre Juquin en 1988 et Jean-Christophe Cambadélis l’avait trouvé si peu modéré qu’il lui avait refusé l’entrée de l’Unef, le syndicat étudiant.

    Jean-Christophe Cambadélis justement. [...] Lui non plus n’a jamais manié la barre de fer. L’auteur du Manifeste contre le Front national, en 1990, a toujours été un démocrate sincère. Il avait 35 ans, en 1986, quand il a rejoint le PS, avec, dit-on, quelques centaines de militants trotskistes issus du PCI, après quinze années de militantisme à défendre la dictature du prolétariat, à se prosterner devant le portrait du fondateur de l’Armée rouge. Il faut dire que quand la revue « Démocratie et socialisme » est dirigée par Gérard Filoche, tout est possible. Ce « militant syndical », membre de la direction du PS, aujourd’hui âgé de 67 ans, n’a rejoint le PS qu’en 1994. Jusqu’à ses cinquante ans, et après avoir débuté sa carrière militante à l’Union des étudiants communistes et au PCF, il avait été l’un des principaux dirigeants de la Ligue communiste, puis de la Ligue communiste révolutionnaire (la première avait été dissoute), oeuvrant en même temps à la direction de la Quatrième Internationale, fondée par le grand Léon – Trotsky bien sûr. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le PS prépare-t-il les esprits à l'Etat d'urgence ?

    Dans Les 4 vérités, Guillaume de Thieulloy nous met en garde :

    "Harlem Désir (vous savez, le repris de justice qui nous fait en permanence la leçon au nom de la gauche morale !) et ses camarades du PS étaient réunis, samedi 5 octobre, pour un colloque intitulé sobrement : « La République contre les extrémismes ». Bien sûr, spontanément, vous penseriez que les extrémismes qui menacent la France, ce sont ces milliers de salafistes armés prêts à passer à l’action dans nos banlieues, ou les fous furieux collectivistes qui président aux destinées économiques et fiscales du pays. Mais non, vous n’y êtes pas ! Les extrémistes menaçants, ce sont ces Français honnêtes et pacifiques qui n’en peuvent plus d’être matraqués par le fisc, insultés par les voyous, détroussés par les délinquants comme par le gouvernement, sans jamais être protégés par la police de M. Valls ou la justice de Mme Taubira. [...]

    Tout ceci est tellement grotesque qu’on pourrait en rire. Mais il faut aussi se préparer au pire. Les socialistes au pouvoir ne savent faire qu’une chose : partir dans une surenchère verbale de dénonciation des Français honnêtes pour masquer la réalité et étouffer la colère qui gronde. Et, pour se maintenir au pouvoir, il y a fort à craindre qu’ils passent de la surenchère verbale à la guerre civile. En politique, les mots, même les plus absurdes, ont des conséquences. Dans un premier temps, je ne serais pas surpris si, avant les municipales, nous assistions à une grosse provocation, auprès de laquelle l’affaire Méric ou l’affaire de Carpentras feront figure d’aimables saynètes pour écoliers.

    Depuis plusieurs semaines, trois fois par jour, l’ensemble des forces de l’ordre présentes dans la capitale reçoivent un message leur ordonnant de descendre de voiture devant chaque permanence socialiste et d’inspecter scrupuleusement tout ce qui pourrait être « suspect » comme on disait en 1793… Cela ne peut signifier qu’une chose : d’ici quelques semaines, quand le climat politique et social sera bien chaud, nous « apprendrons » par exemple qu’une voiture piégée contenant des tracts contre l’immigration, les impôts ou le mariage gay, s’apprêtait à exploser devant le domicile d’Anne Hidalgo. Les arrestations politiques s’ensuivront rapidement et peut-être même l’état d’urgence. Mais ce sera du vent. Il n’y a pas plus d’extrémisme ultra-réactionnaire que de beurre en broche. Et, face à l’extrémisme socialiste, il est urgent que toutes les forces anti-socialistes s’allient et préparent la résistance !"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/le-ps-pr%C3%A9pare-t-il-les-esprit-%C3%A0-letat-durgence-.html