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élections - Page 713

  • Huées : le président de la République porte sa large part de responsabilité

    D'Ivan Rioufol :

    "La France déchirée? Elle était aussi, ce lundi matin, sur les Champs Elysées. Le chef de l’Etat, venu commémorer le 11-novembre devant la tombe du Soldat inconnu, y a été hué comme aucun président dans un tel moment symbolique d’unité nationale. Le pacte républicain, qui préservait ces recueillements collectifs, n’a pas résisté à la pression d’une colère populaire dont il est difficile, pour l’instant, de faire la part entre la spontanéité et la démonstration concertée. Cette exaspération contre Hollande est-elle pour autant illégitime ? C’est ce que Manuels Valls a tenté immédiatement de soutenir, en accusant l’extrême droite, le Printemps français et le Renouveau français - cités comme acteurs de cette manifestation antigouvernementale - de "s’en prendre aux valeurs de la république". Le ministre de l’Intérieur a également assuré : "Il n’y avait pas de Bretons", en dépit de personnes arborant des bonnets rouges en signe de solidarité avec la contestation sociale née dans le Finistère. L’erreur de Valls serait de sous-estimer un "sentiment pré-insurrectionnel" (Hervé Morin, ce matin), en se contenant d’accuser le FN des turpitudes habituelles. Il y a, derrière ces incidents, une part de réalité dont la gauche ferait mieux de s’inquiéter. A noter que le député-maire UMP de Chateaurenard (Bouches-du-Rhône) et deux autres personnes ont été blessées à coups de couteau, au cours d’une même cérémonie locale, par un individu présenté comme déséquilibré.

    Il est bien sûr regrettable, triste même, que la mémoire de la Grande Guerre ne suffise plus à rassembler le pays. Mais le président de la République porte sa large part de responsabilité dans l’aggravation de l’éclatement de la nation qu’il prétendait apaiser. L’autisme du hollandisme, qui se comporte comme s’il n’entendait rien des souffrances des gens et des difficultés du pays, conduit à des exaspérations inédites et de plus en plus spectaculaires. Elles ne peuvent sérieusement se résumer à des instrumentalisations menées par l’extrême droite. Ce qui s’est laissé voir sur les Champs Elysées est une des expressions de l’insurrection civique qui vient. Et Hollande aurait tort, à son tour, de chercher à récupérer "la grande dynamique mémorielle" autour de la guerre de 14-18, dont il commence à célébrer le centenaire avec un an d’avance. Le chef de l’Etat à tout à perdre à vouloir forcer le parallèle sensé l’identifier en Chef de guerre, mobilisé pour la défense de la patrie et soutenu par une union sacrée. Hollande, l’anti-héros, n’est rien de tout cela. Ce que les Français lui demandent, y compris dans son propre camp, c’est de changer de politique et de reconnaître ses erreurs. Or il se comporte comme ces généraux entêtés qui firent de la "Der des der" une boucherie. S’il veut le bonheur de la France, qu’il le prouve…"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Demain ce sera bonnets rouges pour tous…

    Notre site a parlé des événements survenus hier en Bretagne. Les manifestants arboraient un bonnet rouge en souvenir de la révolution antifiscale de 1675 face à la hausse des taxes dont celle du papier timbré. En l’espace de quelques heures, il est déjà devenu un symbole pour les internautes français face aux agissements du gouvernement socialiste qui réprime encore une fois par l’intermédiaire de CRS et de gendarmes mobiles. Dès le soir, certaines Sentinelles avaient déjà leur bonnet rouge. Nul doute que le rapprochement est définitivement fait avec le fameux sweat de la Manif Pour Tous.  On remarque que les positions se rapprochent entre les opposants à la Loi Taubira et les mécontents de la politique fiscale du gouvernement.  Il n’y a pour l’instant aucune alliance mais le gouvernement devrait prendre garde…

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  • "Hollande Dégage" sur le périphérique


    Le 1er portique écotaxe visé sur Paris par actuclip

    3 personnes ont été placées en garde à vue suite à cette action.

    DLe collectif Hollande Dégage a annoncé sa manifestation du 26 Janvier 2014. Une vingtaine de membres de ce collectif ont accroché sur le portique écotaxe une banderole qui surplombait le périphérique parisien au niveau de la porte Dauphine.Habitué des actions coup de poing, Hollande Dégage s'oppose au gouvernement qui, jour après jour, coule le pays un peu plus. Hollande Dégage s'oppose à l'augmentation incessante des taxes. Hollande Dégage s'oppose à Hollande qui ment depuis des mois. Hollande Dégage propose que tous unis, nous mettions dehors ce président fantoche et son simulacre de gouvernement. Hollande Dégage est un collectif qui rassemble les français de tous les horizons, afin de demander la démission de l'actuel président François Hollande. Hollande Dégage appelle tous les français qui partagent son combat, à s'unir, et se joindre à lui lors de la grande manifestation nationale du 26 Janvier 2014 qui réunira tous les français en colère au sein du collectif Jour de Colère.
  • Sémantiquement correct : les inquisiteurs sont de retour

    Notre vie politique présente un étrange paradoxe. Si tel ou tel acte répréhensible donne souvent droit à une extrême compassion, a contrario, et comme par une sorte de compensation, un mot, une phrase peuvent susciter immédiatement un déferlement de réactions haineuses, indignations outrées, procès et autres condamnations définitives aux feux de l’enfer. Tournez votre langue sept fois dans votre bouche avant de parler, citoyens de notre République ! La Sainte Inquisition politique et médiatique veille : les moindres maladresse verbale, ambiguïté, double sens supposé peuvent vous précipiter dans les flammes ! Et comme jadis, vous n’aurez plus d’autre solution que d’avouer votre crime, et de faire entière repentance, sous les huées…

    Lors de la fameuse affaire Strauss-Kahn, Jean-François Kahn, au détour d’une phrase, laisse échapper l’expression « troussage de jupons« . Il devient l’objet d’un torrent d’accusations de machisme, sexisme et un quasi-apologue du viol… Lui qui avait laissé sa place de député européen à une femme (mais c’est un acte, ce n’est pas un mot !) est traîné dans la boue et la honte de la pire des machitudes ! Plus récemment, un juge ose dire à des Roms, coupables d’avoir dérobé le cuivre de lignes téléphoniques ou SNCF, qu’ils ne pilleront pas la France. Les réactions indignées pleuvent, des syndicats aux associations : honte à ce mécréant ! Un sénateur utilise en métaphore, et au sens figuré, ce qui est tout à fait courant, le verbe « tirer sur » le gouvernement, et un autre reprend en plaisantant qu’il fournira les Kalachnikov.

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  • PACA : mobilisation socialo-maçonnique contre le Front National

    Le 5 novembre 2013, le Cercle Ramadier organisait à Marseille une « réunion de mobilisation d’élus francs-maçons contre le FN ». Le Cercle Ramadier est une «Fraternelle des élus de gauche ». Son président régional pour la région PACA n’est autre que René Olméta, vice-président (PS) du Conseil régional et sonseiller municipal de Marseille. Cet ex-député socialiste est « initié » au Grand Orient de France (GODF).

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  • 11 novembre, Hollande ne doit rien célébrer… Il doit dégager !

    Le discours pathétique qu’a fait hier François Hollande pour lancer les commémorations de la Grande Guerre constitue la énième provocation d’un président totalement déconnecté de son peuple et des réalités.

    11 novembre, Hollande ne doit rien célébrer... Il doit dégager !

    Tellement obsédé par son idéologie fondée sur la culpabilisation des Français, François Hollande en est même arrivé à confondre la première et la seconde guerre mondiale.

    Alors qu’on voit déjà poindre un hommage démesuré aux soldats (minoritaires) des colonies, allons-nous laisser Hollande représenter nos 1 300 000 aïeux morts pour la France ?

    Mariage homo, régularisations massives de clandestins, humiliation dans la grotesque affaire “Leonarda”, attitude belliqueuse insensée à l’encontre de la Syrie, la liste n’en finit plus de s’allonger… Alors qu’il s’acharne à détruire tout ce qui a fait la grandeur de notre pays, Hollande n’a plus qu’une seule alternative : dégager !

    La commémoration de la Grande Guerre appartient au peuple et pas à cettte clique d’idéologues qui ne représentent plus personne. C’est pourquoi nous appelons tous les Français à rejoindre ce lundi 11 novembre sur les Champs Élysées la manifestation organisée par le collectif “Hollande-Démission”

    Tous ensemble, au delà des attaches partisanes, venez récupérer un bonnet rouge et lui dire de partir, maintenant. Rendez-vous sur les Champs Élysées le 11 Novembre à 11h11, vers la place de l’Étoile.

    Collectif PAS MON PRESIDENT

    http://www.pasmonpresident.org/2013/11/11-novembre-hollande-ne-doit-rien-celebrer-il-doit-degager/

  • Vincent Peillon, ce grand démocrate

    Le ministre de la Rééducation antinationale a précisé ce matin qu'il se présentait bien aux élections européennes comme tête de liste socialiste dans le grand Sud-Est... mais pour démissioner aussitôt de son mandat d'élu et rester au gouvernement. Une pratique à la fois démocratique...

    "Vous ne voulez pas d'homme politique qui n'ait pas le suffrage universel !"

    ... et républicaine :

    "qui est candidat dans le Sud-Est ? C'est Jean-Marie Le Pen en face de moi. Où sera l'élection la plus dure ? Où le Front national, que je considère comme un parti anti-républicain, mène la campagne ? C'est là-bas".

    Vous avez bien compris : se faire élire pour renoncer à être élu, c'est défendre la démocratie et la République. Et éventuellement s'assurer un siège au cas où la gronde contre la réforme des rythmes scolaires s'amplifiait ?

    Louise Tudy

  • Encore 9 % de Français satisfaits ? Vite, des noms !

     

    Encore 9 % de Français satisfaits ? Vite, des noms !
    Ce qu’il y a d’étonnant dans le sondage du Journal du Dimanche réalisé par l’IFOP, c’est moins le chiffre de 91 % de Français réclamant un changement – de politique et de méthode avant même tout remaniement ministériel – que les 9 % de sondés estimant que tout va bien et que le Président ne doit rien changer.

    9 %, encore ! Mais qui peuvent-ils bien être, ceux qui trouvent ainsi leur compte dans l’augmentation inexorable du chômage, de l’insécurité, de la paupérisation chaque jour plus visible, de la vision chaque heure plus angoissante de l’avenir ?

    Qui aurait cru, tout de même, que les fabricants de bonnets rouges étaient si nombreux ? On ne parle pas de ceux qui les ont coiffés samedi dernier, ceux-là étaient mécontents, forcément… Non, seuls ceux qui les vendaient ont pu légitimement estimer que le changement promis par le candidat Hollande avait bel et bien porté ses fruits sonnants et trébuchants. Pour eux, en tout cas.

    Mais qui d’autre ? Quelques milliers de crapules libérées de prison par Christiane Taubira, peut-être, et quelques dizaines de milliers d’autres qui, grâce à ce fameux changement assumé de la Hollandie, peuvent espérer éviter plus tôt que tard la case prison…

    Ce ne sont pas les homosexuels – femmes, hommes ou sans opinion – qui peuvent en tout cas ainsi grossir cette armée de joyeux sondés pour qui tout va si bien. Outre qu’à peine 6 % de la population est concernée, on a bien vu qu’une grande partie ne goûte guère l’idée de passer un jour devant le maire.

    À gauche, ça renâcle de toutes parts… Les derniers communistes mendient au Parti socialiste une alliance chaque fois plus humiliante pour conserver quelques mairies rémunératrices, tandis que leur chef en CDD, Jean-Luc Mélenchon, tente par tous les moyens de les en empêcher…

    Au Parti socialiste, on ne parle plus de courants, mais plutôt de vents contraires qui font échouer tous leurs candidats sur les récifs du premier tour de chaque élection partielle. À droite, l’UMP n’en finit pas d’attendre, à chaque fois qu’un non-lieu est prononcé en sa faveur, le retour de Nicolas Sarkozy, alors que Nestor (l’ex-majordome de Matignon cinq ans durant) n’en finit plus de se disputer avec Jean-François Copé dont on ne peut s’empêcher de penser qu’il ferait mieux de postuler pour un rôle dans « La Vérité si je mens ! IV » plutôt que de s’obstiner à vouloir faire président.

    Par charité, oublions les malheureux qui ont cru un jour dans Europe Écologie Les Verts, et les partisans de Jean-Louis Borloo et de François Bayrou que les doigts d’une main suffisent amplement à compter…

    Le Front national ? Mais n’importe quel sondage, même le plus défavorable, estime ses électeurs à près de 20 %… Ce n’est pas eux non plus !

    Mais par Belzébuth, Jaurès et Mitterrand, qui sont donc ces 9 % de ravis de la politique de François Hollande ? C’est sans doute ce qui doit le plus dérouter le Président, dans son bureau de l’Élysée. À moins qu’il ne lise Nietzsche, pourquoi pas ! Il pourrait y découvrir que « l’absurdité d’une chose n’est pas une raison contre son existence, c’en est plutôt une condition ».
  • Jacqueries, rébellions, révolution : quelle forme finira par prendre la révolte des Français ?

    Par Serge Federbusch

    C’est une révolte ? Non sire, c’est une ralbolution !“. Si l’écotaxe cristallise tous les mécontentements, les vraies raisons de la révolte grandissante des Français sont plus profondes.

    1 – C’est une révolte ? Non sire, c’est une ralbolution !

    L’écotaxe n’est évidemment qu’un abcès de fixation. Les vraies raisons de la révolte grandissante des Français ont pour noms récents la Redoute, Fagor, Cristal d’Arques, Alcatel, Michelin, Fralib, Electrolux et Gad. Altares, société spécialisée dans la collecte d’informations sur les entreprises, a recensé au troisième trimestre 13 140 procédures collectives (sauvegardes, redressements et liquidations judiciaires d’entreprises) avec 52.700 emplois directs menacés.

    Mieux vaut ne pas parler de leur impact indirect, sur le commerce, les revenus des familles, etc. Et il s’agit de vrais emplois, pas des cataplasmes dont Mou-Président espère une cosmétique et purement transitoire “inversion de la courbe du chômage“. Cette incantation a du reste tendance à se faire discrète ces derniers temps dans les services de communication du pouvoir. Les jobs bidons et subventionnés ne sont même pas capables de faire illusion quelques semaines !

    La vraie question est donc : quel chemin prendra la rébellion qui vient ?

    Les échauffourées bretonnes font pour le moment penser aux jacqueries médiévales qui perdurèrent jusqu’au 18ème siècle. Elles ont un caractère régional, sont plutôt ancrées dans les zones rurales et dirigées contre la cherté de la vie, la difficulté à joindre les deux bouts, la noblesse protégée – sous sa forme actuelle c’est à dire la fonction publique et les élus à vie – et, surtout, les impôts et octrois mis en place par l’État.

    L’écotaxe est le nouveau nom de la gabelle. Les foules défilantes en ont d’ailleurs conscience lorsqu’elles revêtent le bonnet rouge qu’arborèrent leurs lointains prédécesseurs. La France que l’Enfumeur(*) nous prédisait apaisée est en pleine régression historique et sociale, conséquence de son déclin économique.

    Pour que la jacquerie devienne révolte, il faut qu’elle se “nationalise”, qu’elle se transforme en contestation générale du pouvoir.

    Des premiers bonnets rouges ont été signalés en région parisienne, signe d’un début de contagion. Les portiques d’Ecomouv risquent de devenir les portes d’entrée de la maladie, comme on dit en épidémiologie. Un d’entre eux a été incendié dans les Landes. La révolte en progression doit également, pour peser, fédérer des intérêts divers, ne pas se limiter aux agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et autres petits entrepreneurs.

    Elle se nourrira quoi qu’il arrive du discrédit de la classe dirigeante. La grande jacquerie de 1358 fut attisée par les déboires de la noblesse d’épée, après les défaites de Crécy en 1346 et de Poitiers en 1356. La sourde colère actuelle est le fruit des défaites de Maastricht (1992) et Lisbonne (2007) qui ont ouvert les marchés français au grand vent de la concurrence internationale tout en leur imposant une monnaie, l’euro, qui les handicape gravement par sa surévaluation. La classe dirigeante française a failli à ces deux occasions. Elle commence à en payer le prix.

    Mais ces accès de brutalité populaire, qui voient les équipements publics vandalisés et les représentants locaux du pouvoir malmenés, peuvent-ils se transformer en une révolution en bonne et due forme ?

    Ce qui caractérise le processus révolutionnaire, par rapport aux jacqueries et révoltes ordinaires, est d’abord qu’il est précédé d’un travail idéologique, d’un soubassement théorique dont l’ambition est d’offrir une véritable alternative au pouvoir en place, un ordre nouveau en quelque sorte. Ce fut le rôle des philosophes des Lumières dans la France du 18ème siècle ou des marxistes cent ans plus tard.

    L’opposition est encore aux balbutiements de cette entreprise intellectuelle. Elle est tiraillée entre critiques libérales de l’État, mots d’ordre protectionnistes et réflexes conservateurs. Que l’économie française ne puisse s’abriter plus de deux ou trois ans derrière de nouvelles barrières sans sombrer dans la sous productivité et l’inflation galopante est certes problématique. Mais l’essentiel n’est pas d’être convaincant, c’est d’être fédérateur. Les victimes de l’ordre européen sont en passe d’être majoritaires en France. D’une manière ou d’une autre, ce mouvement trouvera sa traduction idéologique, probablement dans la contestation de la représentation politique et l’exigence de démocratie directe.

    Il manquera alors un dernier ingrédient, indispensable à toute révolution : que les forces protestataires se fédèrent, d’où qu’elles viennent, contre les maîtres du moment. Que, comme sur la barricade peinte par Delacroix, le peuple, l’étudiant, l’artisan se retrouvent. C’est là que le bât révolutionnaire blesse encore.

    Pour l’heure, la “ralbolution” progresse en ordre dispersé. Le meilleur allié du pouvoir s’appelle Jean-Luc Mélenchon. Il ne peut s’empêcher de ressortir le préchi-précha gauchiste sur le fait que la révolte bretonne serait téléguidée par un petit patronat revanchard. Il défile dans son coin, fustigeant les chouans et leurs croyances. Il est isolé mais il divise, jouant le rôle d’idiot utile du hollandisme qu’il avait déjà incarné lors de la dernière élection présidentielle. On peut également faire confiance à Sa Normalité élyséenne pour tenter d’affaiblir le mouvement de contestation en le noyant dans les méandres des tables rondes et autres processus de concertation, usines à parlote dont le parti socialiste détient les brevets.

    Cependant, la persistance de la crise économique et des difficultés budgétaires peut finalement coaliser les forces de contestation, comme elles le firent sous Louis XVI et Necker. Le pouvoir n’ayant plus la moindre marge de manœuvre pour augmenter les impôts et n’ayant pas le courage de s’attaquer aux dépenses, est frappé de tétanie. Après l’écotaxe, dans quelques semaines, quelques mois, un prétexte quelconque, une mesure vénielle mettra à nouveau le feu aux poudres. Si ce n’est, à plus long terme, l’euro qui ne finisse par s’effondrer, semant le chaos dans l’économie.

    Faisons confiance à François Hollande : il finira bien par trouver l’équivalent de la convocation des États généraux pour précipiter la fin du nouvel ancien régime…

    2 – L’horizon fuyant du déficit

    La Commission de Bruxelles, qui préfère ne pas voir que la hausse actuelle de l’euro va anéantir le timide début de reprise en Europe, est en tout cas pessimiste sur les chances de la France de passer en dessous des 3% de déficit public en 2015. Il sera selon elle d’au moins 4,1% du PIB cette année, 3,8% l’an prochain et 3,7% en 2015, très éloigné donc du chant des sirènes entendu depuis le pédalo présidentiel.

    Dans ces conditions, la remontée des taux d’intérêt deviendra insupportable et la croissance de la dette publique ingérable. Tout ce qu’il faut pour justifier que la Commission, forte des nouveaux pouvoirs qui lui ont été conférés, demande au gouvernement français de réécrire son budget. Le grand problème de cette forme d’Europe est qu’elle ne parvient à étendre son pouvoir que sur les décombres des États membres.

    3 – Senatus Consulte

    100 % des sénateurs ont voté contre un projet de loi du gouvernement socialiste et pas le moindre puisqu’il s’agit de la réforme des retraites ! Comment disait-il déjà ? Une démarche d’écoute, consensuelle et apaisante.

    Après tout, l’unanimité contre soi, c’est une façon de faire consensus. Il faut dire qu’au Sénat, on prend sa retraite très tard.

    Atlantico.fr

    (*) Titre du livre de Serge Federbusch (Ixelles éditions, 2013).

    http://fortune.fdesouche.com/332163-jacqueries-rebellions-revolution-quelle-forme-finira-par-prendre-la-revolte-des-francais

  • Les collabos donnent de la voix

    chassealhomme.jpgL’extrême gauche manifestait hier en fin d’après-midi à Champigny (Val-de-Marne) aux abords de la salle où  un Jean-Marie Le Pen en grande forme était  venu soutenir le lancement de la campagne de la liste municipale menée par Jean-Marie Rougier. Le PC, le Parti de Gauche, le NPA, la CGT,  Solidaires et Snuipp avaient raclé les fonds de tiroir pour réunir péniblement environ 200 de leurs salariés, permanents et cadres  pour  beugler des slogans haineux, dénier aux Français le droit de voter pour l’opposition nationale. Le sénateur et président communiste du conseil général,  Christian Favier, élu dans la ville de Champigny, a pris la parole pour se féliciter  à cette occasion de la  poursuite de l’immigration à haut débit  et exiger   «la régularisation de tous les sans-papiers (clandestins) ». Au moins les choses sont claires…

    Une extrême gauche qui tente de se refaire une santé électorale en tentant de capitaliser sur la campagne anti FN menée actuellement par le gouvernement et l’UMPS.  Avec le soutien  des médias qui se saisissent  de quelques faits divers  et de propos bien  évidemment condamnables pour manier l’amalgame,  culpabiliser les Français en assénant que la volonté de défendre son identité et le refus de la submersion migratoire participent d’un insupportable racismeRien de nouveau sous le soleil, « ils » nous font le coup  régulièrement depuis trente ans,  à chaque fois le Front National  est porté par une dynamique importante. 

    Un racisme nous l’avons  dit, dont les  premières victimes dans notre pays, dans l’indifférence quasi  générale de nos élites négationnistes, sont bien  pourtant,   et dans leur écrasante majorité,  les Français de souche européenne. Ces derniers sont pourtant invités à faire profil bas.

    Invité hier soir de l’émission C dans l’air sur France 5  consacrée au débat du moment - »la France est-elle raciste?- »le très contesté et contestable Patrick  Lozés, ancien président du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) avant d’en être écarté -voir notre article en date du 30 novembre 2011-  en a fait l’aveu implicite. Il a ainsi suggéré d’en finir avec ce qu »‘il appelle la »catho-laïcité » , à savoir dans son esprit la prééminence culturelle qui est (encore) accordée au catholicisme dans la société française. Au nom de la lutte contre les discriminations bien sûr…

    Soucieux de se rappeler au bon souvenir (?) des Français, l’ex ministre centriste de la Défense,  Hervé Morin , qui a rallié avec  sa coquille ville Nouveau Centre,    l ‘UDI  de Jean-Louis Borloo,  a tenu à apporter sa contribution  au lynchage médiatique des Français qui se tournent vers le Front National.

    Jusqu’alors le très opportuniste  M. Morin ne s’était guère signalé que par ses appels à voter en faveur de la gauche contre les candidats nationaux lors des derniers scrutins. Son seul  autre titre de gloire  constate Bruno Gollnisch,  fut d’avoir prestement obéi  aux ordres du lobby atlantiste qui,  en 2009,  demanda et obtint  la tête du   géopoliticien Aymeric Chauprade, enseignant au Collège Interarmées de Défense (CID) , car  coupable d’avoir énoncé un certain nombre de vérités sur « l’allié américain », ses objectifs et ses méthodes…

     Hier,  Hervé Morin  a donc fait un petit coup marketing en expliquant sur RFI que la « proposition politique » du Front National est   »folle » et « nationale-socialiste. C’est-à-dire plus collectiviste que Mélenchon et d’un patriotisme mortel ». Comme on soulignait qu’il évoquait  clairement le parti nazi, Morin, a insisté : « oui, c’est un parti national-socialiste ».

    M.  Morin  ne se grandit  pas  en  diffamant  effrontément le FN,  ses électeurs  et en mettant ces pas  dans ceux des agités du bocal  les plus extrémistes du combat contre l’opposition nationale. Sur son blog  Ivan Rioufol,  note avec raison que ce dernier « chausse de vieux sabots » et   »surtout laisse voir son désarroi« . « Si le FN est un parti nazi comme il le suggère alors il faut l’interdire. » Et il le serait depuis belle lurette si tel était le cas!

    L’éditorialiste du Figaro relève plus largement que « la campagne antiraciste menée par le gouvernement  suggère une généralisation (du racisme, NDLR) or cet amalgame ne peut être perçu que comme une insulte par le nouvel (et ancien! NDLR)  électorat frontiste »;  » rien ne permet de dire a priori qu’il est plus raciste qu’un autre ». « Les grandes âmes sont les meilleures alliées de Marine Le Pen qui par leur négation des évidences laissent apparaître (Marine) comme celle qui dit des vérités interdites »,   » comme une victime du sectarisme ». « Il n’est pas sain conclut-il,  de laisser le FN sans concurrents répondre au désarroi des gens ». Il n’est surtout pas sain de banaliser un totalitarisme mort et enterré depuis longtemps pour maintenir à  flot les gamellards du Système,  les collabos du  totalitarisme mondialiste, vaste machine  à tuer les peuples.

    http://www.gollnisch.com/2013/11/08/les-collabos-donnent-de-la-voix/