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élections - Page 713

  • Une atmosphère de fin de règne...

    Les incidents du 11 novembre sur les Champs-Elysées ont montré la profonde crise d’autorité et, même, de légitimité d’une République hollandiste désormais incapable de faire un pas sans être critiquée, moquée, harcelée : sans doute, d’ailleurs, ne l’a-t-elle pas volé, pourrait-on dire ! Mais il faut aller plus loin que cette première réaction simple, néanmoins largement insuffisante pour saisir ce qui se passe sous nos yeux, et les risques d’une telle situation.

    Tout a commencé véritablement le dimanche 24 mars, aux Champs Elysées...

    Le précédent président, M. Sarkozy, a souvent été accusé de diviser artificiellement le pays pour asseoir son pouvoir, et la critique pouvait être fondée. Mais l’actuel président, pourtant réputé pour son sens du compromis, semble avoir le même défaut, ce qu’a amplement démontré l’affaire du mariage homosexuel l’année dernière : c’est d’ailleurs là qu’est née une nouvelle opposition, à travers la Manif pour tous et, dans son sillage, le mouvement inédit des Veilleurs, mais aussi le Printemps français, plus « musclé » et très imaginatif lui aussi.
    Depuis quelques semaines, de nombreuses catégories de Français sont à leur tour descendues dans la rue, souvent pour des raisons fiscales ou sociales, voire pour toutes à la fois : ainsi, en Bretagne, l’écotaxe a-t-elle mobilisé contre elle les agriculteurs et les transporteurs, mais aussi, et parfois pour des raisons plus historiques que politiques (« pas de péage en Bretagne depuis Anne de Bretagne ! »), de nombreux Bretons sans lien avec les professions directement concernées par cette taxe issue du Grenelle de l’environnement de 2007. Ce même 11 novembre, les cavaliers manifestaient aussi (à cheval pour certains d’entre eux) dans les rues de Paris pour dénoncer ce qu’ils nomment « l’équitaxe », soit le passage (imposé par la Commission européenne…) de la TVA sur les centres équestres de 7 à… 20 % dès le 1er janvier prochain : une mesure qui menacerait directement plusieurs centaines de centres et milliers d’emplois dans notre pays.
    Cette multiplication quasi-simultanée des mécontentements en l’espace de quelques semaines et les images des manifestations de plus en plus musclées, en particulier dans la péninsule bretonne, semblent tétaniser les dirigeants actuels de l’Etat, qui hésitent entre l’emploi d’une force démesurée à l’égard des manifestants et la reculade, ou plutôt le zigzag permanent, face aux corporations et aux régions énervées : d’où cette impression délétère d’une fin de règne avant l’heure…
    Le risque d’une telle situation est un véritable pourrissement de la société et des rapports en son sein, une sorte de décomposition accélérée du « pacte français » : or, l’histoire nous en rappelle avec une certaine cruauté les périls, si l’on veut bien se souvenir de la période des années 30 dans notre pays, avec les conséquences terribles d’une profonde division face au danger extérieur et la baisse du moral des Français face à l’adversité conquérante des totalitarismes… Le résultat le plus cruel fut la terrible défaite de Mai 40 dont nous n’avons pas totalement soldé les comptes (en particulier moraux…) aujourd’hui encore.
    La République est d’autant plus dangereuse aujourd’hui que son Pouvoir est faible et, surtout, indécis : c’est toujours dans ces situations particulières qu’elle se radicalise et qu’elle se cherche « des guerres à gagner », qu’elles soient idéologiques ou militaires, au risque d’entraîner le pays dans une aventure coûteuse et nationalement périlleuse… et de le perdre, parfois ! L’histoire devrait pourtant inciter nos gouvernants à la prudence car il est des boîtes de Pandore qu’il vaut mieux ne pas ouvrir…
    Je ne sais comment M. Hollande fera pour sortir de la nasse dans laquelle il s’est lui-même emprisonné, mais il est certain que sa présidence, à ce jour, a sérieusement dévalorisé, non seulement la République (ce dont je ne saurai me plaindre, bien sûr !), mais plus gravement l’Etat lui-même et son autorité, c’est-à-dire ce qui lui permet d’être écouté et obéi, d’être estimé et suivi…
    Les sifflets de ce 11 novembre sont des révélateurs et des annonciateurs : révélateurs de la crise de confiance née d’une pratique inconséquente du Pouvoir par les gouvernants actuels, et annonciateurs d’une remise en cause plus générale de la légalité d’un tel Pouvoir, pourtant démocratiquement élu, au nom d’une légitimité encore confuse aux yeux de ceux qui, pourtant, la cherchent au travers de leur contestation.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1101:une-atmosphere-de-fin-de-regime&catid=47:2013&Itemid=58

  • Un climat insurrectionnel

    De Guillaume Bernard dans Valeurs Actuelles :

    "L’incapacité des politiques à saisir la nature profonde de la crise qui frappe le pays le met dans un état d’écoeurement et de colère incontrôlés.

    [...] L’actuelle situation de la France est, pour le moins, inquiétante, car elle doit faire face à une pluralité de crises : insécurité physique et matérielle (depuis les incivilités jusqu’à la plus violente des criminalités), insécurité économique et sociale (chômage de masse, retraites incertaines), insécurité culturelle (multiculturalisme dû à une immigration non assimilée, déracinement en raison de la mondialisation, bouleversement des moeurs). L’aggravation possible de chacune de ces crises est naturellement anxiogène. Mais la crispation de l’opinion publique vient également de ce que nombre d’hommes politiques relativisent l’importance, voire nient l’existence, de certaines de ces crises, se contentant d’incriminer la fermeture à l’autre et le passéisme moralisateur.

    L’incapacité des politiques à appréhender la réalité de la multiplicité et de l’interaction des crises procède essentiellement de leur idéologie matérialiste : ils réduisent les dysfonctionnements de la société à un trouble dans le domaine de l’avoir. Ils ne parviennent pas à identifier la nature profonde des enjeux, à déterminer le dénominateur commun de toutes les frictions. Ils ne saisissent pas qu’il y a, à leur racine, une crise de l’être : incertain quant à sa persistance en tant que puissance industrielle, militaire ou civilisationnelle, le corps social français vit une étape périlleuse et décisive dans son existence. La porosité des frontières extérieures de l’espace Schengen, les abandons de souveraineté à l’Union européenne, l’explosion de la dette publique, la baisse du niveau scolaire ou encore les émeutes urbaines sont autant de sujets qui illustrent, tant sous l’angle individuel que collectif, la perte des libertés, la dépossession de soi et la dilution de la maîtrise de son destin. [...]

    Leur écoeurement se traduira, sans doute, à l’occasion des prochaines élections, par l’abstention ou le vote FN. Mais se réduira-t-il à cela ? Ce n’est pas être alarmiste que de poser la question. L’expérience montre que, lorsque la confiance des citoyens dans le personnel politique disparaît (à cause de l’impuissance ou de l’inconséquence de ses mesures), la légitimité du pouvoir est réduite à peu de chose. Par le passé, en 1848 comme en 1958, le régime s’est effondré en quelques semaines. Il suffit d’un événement, même anodin, pour cristalliser les mécontentements et révéler leur unité."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • "Il n'y a pas de jour férié pour le combat politique"

    Communiqué de l'Action française :

    "A la suite des sifflets patriotiques du 11 novembre, 3 militants en garde à vue depuis 48h ont été condamnés par le Tribunal de Paris à être sous contrôle judiciaire en attente de leur procès le 18 décembre prochain. L'Action Française, dont beaucoup de membres étaient spontanément venus siffler le Président de l'Elysée, comme beaucoup de badauds, tient à préciser :
    1. Contrairement aux affirmations de M. Valls, parmi les 73 interpellés, nous comptions une cinquantaine d’étudiants et de lycéens de l’Action Française. L'AF est, depuis un an, en première ligne dans tous les combats contre la fracture anthropologique. L’intensification de nos actions est d’actualité…
    2. Les Patriotes qui ont conspué l'homme qui glorifie les déserteurs de 1915, l'ont fait avant et après l'hommage sous l'Arc de Triomphe, respectant l'hommage aux Morts pour la France. Les Camelots du Roi n'ont pas de leçons de morale à recevoir de ceux qui ne cessent de brader la France et sa souveraineté. Les Royalistes français aiment leur Patrie jusqu'à donner leur vie pour elle ! Le mouvement royaliste a perdu dans les tranchées 80% de ses cadres tombés au champ d'honneur entre 1914 et 1918.
    3. A l'instar des étudiants d’Action Française qui, le 11 novembre 1940, bravèrent l'Occupant pour déposer une gerbe interdite, et qui, pour beaucoup, rejoignirent la Résistance alors que la Gauche pacifiste collaborait, les militants royalistes de 2013 sont aussi entrés en résistance. Certes, avec d'autres armes et d'autres risques mais avec le même amour de la Patrie.
    4. L'Action Française dénonce la justice politique de la république qui ne poursuit pas les fauteurs de troubles en banlieue mais s'acharne sur des étudiants au simple motif qu'ils ont sifflé un homme haï par 77% des Français, qui a, par ailleurs, supprimé le délit d'outrage au Chef de l'Etat : pathétique paradoxe de cette république coupée du pays réel.

    Depuis l'arrestation arbitraire de nos militants, la vague de soutien aux prisonniers politiques ne cesse de prendre de l’ampleur : le pays réel n'est plus dupe des mensonges du pays légal. L'Action Française ne lâchera rien. Partout et tout le temps, ce régime nous trouvera pour lui barrer la route à chaque fois qu'il tentera de priver les Français de leurs libertés fondamentales.

    Il n'y a pas de jours fériés pour le combat politique.
    Il n'est pas d'armistice pour la résistance à l'oppression."

  • Un besoin continental de clarification

    Débat de tous les temps, fausse question : l'avenir ne s'oppose pas au passé. Se recueillir sur la tombe de nos morts nous est commandé par l'amour et la fidélité.

    Mais nous rougirions, face aux sacrifices qu'ils ont consentis pour que nous vivions, si à notre tour nous ne préparions pas le berceau et ne construisions la maison de nos petits enfants.

    Hier, 11 novembre la république jacobine dégénérée faisait une fois de plus semblant. Elle feint d'honorer encore les centaines de milliers de morts dont elle porte la responsabilité. Lors d'une double guerre de Trente Ans, entre 1914 et 1945 le monde entier s'est impliqué dans l'autodestruction et la saignée européennes.

    N'oublions jamais cependant par qui la France était alors gouvernée. Pour son malheur elle s'étiolait sous le pouvoir des radicaux et des socialistes. Ceux-là même qui n'ont jamais cessé de détruire l'armée française portent la responsabilité du désastre. Clemenceau, dont l'inculture historique a fait une gloire nationale, a réussi à étendre le mal sur tout le continent, semant au traité de Versailles les germes du second conflit.

    Par respect pour nos morts nous devons donc accuser, sans hésiter, sans répit, sans déférence inutile et déplacée, leurs continuateurs qui, aujourd'hui, en arrivent même à sortir de leur oubli les fameux "fusillés pour l'exemple". On prétend les réhabiliter : on bafoue une fois de plus la mémoire des héros, de ceux qui jusqu'au bout ont accompli leur devoir.

    Toute la classe politique hexagonale s'accorde, c'est même à cela qu'on peut la reconnaître, aujourd'hui, lendemain de la lamentable cuvée du 11 novembre. Elle stigmatise à l'envi 73 excellents Français. On leur reproche d'avoir sifflé, – mon Dieu quel crime ! – celui que les enfants de notre pauvre peuple appellent "Monsieur Gros-Nul-Mal-Élu", et dont les larbins à la curée nous coûtent si cher.

    Quant au passéisme, non il ne faut pas s'y enfermer.

    Non la patrie ne peut pas se résumer à la Terre et aux Morts ; oui elle doit se tourner vers la Mer et vers les Vivants.

    Que notre avenir soit en Europe, nous ne devrions pas en douter une seule seconde.

    Mais dira-t-on "quelle Europe" ? Un de mes correspondants et amis sur les réseaux sociaux écrit ainsi : "La fête de l'Europe, c'est un peu comme les places de l'Europe que votent les conseils municipaux : ça sent la ZAC ou la ZUP aménagées, ce n'est pas très engageant."

    Il commente un post, rapidement écrit, mais dont j'approuve pour ma part, l'esprit et le contenu.

    Avec courage, en effet, Aurélien Véron son auteur ose poser la seule question honnête : "Quand supprimerons-nous le 11 novembre (et le 8 mai) qui nous rappelle(nt) inutilement une guerre lointaine avec un pays proche depuis plus d'un demi-siècle. Nous avons dorénavant une fête de l'Europe le 9 mai, bien plus emblématique. Je rajouterais bien le 9 novembre, fête de la chute du Mur et de la victoire des démocraties libérales sur le communisme."

    Il n'existe selon moi, aucune contradiction entre les deux points de vue. On doit revenir aux nécessités fondamentales, telles que les pensait Robert Schuman dans sa déclaration historique du 9 mai 1950, et avec lui Konrad Adenauer et Alcide de Gasperi, on la retrouverait probablement différentes des institutions qu'une polémique hexagonale se plaît à caricaturer.

    Rappelons malheureusement que ce sont les politiciens et les technocrates français qui en ont dénaturé le contenu : Delors et Lamy en 1991 à Maastricht et en 1997 à Amsterdam, Juppé et Chirac à Nice en 1999-2000, Giscard et son "traité constitutionnel" devenu traité de Lisbonne, etc.

    Que cela plaise ou non, l'influence parisienne a beaucoup reculé dans les instances européennes. Une fois écartées de la sorte les dérivés du centralisme jacobin et les descendants du saint-simonisme, deux conceptions tournées vers l'avenir se partagent les 28 gouvernements actuels de l'Union européenne. L'une prévaut à Berlin. Fédéraliste, largement tributaire de la sociale-démocratie, elle me semble beaucoup plus complémentaire qu'on le croit avec les idées plus conservatrices qui prévalent à Londres. Après la troisième victoire d'Angela Merkel, elle peut parfaitement trouver un terrain d'entente avec David Cameron. Si une nouvelle génération de Français peut contribuer à les rapprocher, elle rachètera une part des erreurs commises par leurs prédécesseurs ces 30 dernières années.

    Le Parlement européen qui sera élu au printemps prochain abritera sans doute une partie du débat : son mode actuel d'élection et de fonctionnement ne permettra pas de l'épuiser.

    On peut craindre aussi, en France, que les passions, les mécontentements et les vrais problèmes locaux, en cause dans le cadre des 36 000 scrutins municipaux de mars, réduisent à la portion congrue la dimension proprement européenne de la campagne suivante.

    À la déliquescence du pouvoir actuel, s'ajoutera aussi l'étrange conception que nos politiciens se font de la "pantoufle strasbourgeoise". Ils la jugent trop souvent juste bonne à résoudre, le temps d'une mandature qu'ils marquent de leur absentéisme ou de leur amateurisme, leurs problèmes financiers personnels.

    Amené à répondre à un besoin continental de clarification systémique, il ne faudrait pas que ce vote décisif s'englue dans la seule expression d'une protestation interne.

    Pour toutes ces raisons je me félicite de pouvoir assister le 4 décembre à Paris à un débat auquel participeront des hommes d'horizons fort différents. (1)⇓

    J'en attends qu'en effet on commence à en revenir, comme le posent les organisateurs, au principe de Subsidiarité. Cela doit évidemment s'entendre au sens vrai terme : accomplir à l'échelon de l'Europe les choses nombreuses, urgentes et importantes, ce que visiblement on ne parviendra plus jamais à accomplir au niveau de nos chères petites nations toutes également menacées par les mêmes dangers : la protection des frontières extérieures, la défense contre le terrorisme, la lutte contre les grands réseaux de criminalité et d'immigration mafieuses, diplomatie etc. Et l'on redécouvrira la priorité des fonctions régaliennes de sécurité, de défense, et de justice si maltraitées par le pouvoir hexagonal et ses gaspillages.

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/2013/11/un-besoin-continental-de-clarification.html

    Apostilles

    1. Cette convention nationale du PLD sur l’Europe se tiendra le 4 décembre à 17 heures à la Maison des Centraux 8 Rue Jean Goujon 75008 Paris M° Champs Élysées Clemenceau. La question : "Europe : et si on revenait au principe de subsidiarité ?" sera posée à J-L Bourlanges, D. Eppink, F. Heisbourg, M. Kerber, G. Koenig et B. Le Maire. Nombre de places limités.
  • FN : "La civilisation française est menacée par le multiculturalisme"

    Évincé de sa chaire de géopolitique à l'école de guerre en 2009, Aymeric Chauprade conseille Marine Le Pen sur les questions internationales. Entretien.
    Invité des dernières universités d'été du Front national, le géopoliticien Aymeric Chauprade, 44 ans, a été choisi par Marine Le Pen pour conduire la liste du parti aux européennes en Ile-de-France. L'investiture sera officialisée dans les prochaines semaines. Cet apôtre de la realpolitik deviendra, en outre, le conseiller officiel pour les affaires étrangères de la présidente du FN. Capitaine de frégate de réserve de la marine nationale, il a été, de 1999 à 2009, professeur de géopolitique à l'École de guerre de Paris.

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  • La gauche récolte ce qu’elle a semé [Vidéo]


    La gauche récolte ce qu'elle a semé par rtl-fr

  • L’ETAT SOCIALISTE INTERDIT LE RASSEMBLEMENT DU PDF A AMIENS

     

    COMMUNIQUE DE PRESSE DU PARTI DE LA FRANCE :

    La répression et les interdictions du pouvoir socialiste contre les patriotes français prennent une dimension de plus en plus inquiétante et totalitaire.

    Après des dissolutions arbitraires et injustifiées et des méthodes d’interpellation dignes des anciennes démocraties populaires de l’Est lors de différentes manifestations de rue, un arrêté du préfet de la Somme en date du 7 novembre interdit le rassemblement prévu par le Parti de la France le 16 novembre à Amiens-Nord contre l’islamisation de la France. Cette soumission du représentant de l’État aux islamistes et aux bandes ethniques qui ont fait de ce quartier une zone de non-droit est révélatrice de l’esprit de collaboration et d’abandon du pouvoir socialiste.

    Alors que, l’organisation révolutionnaire et djihadiste des Frères musulmans a été autorisée à manifester à Paris, par deux fois au mois de juillet, les patriotes français sont dans leur propre pays interdits de manifestation.

    Les motifs invoqués sont sidérants puisque, selon le préfet de la Somme, affirmer notre droit à rester maître chez nous constitue « une provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personne en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »

    Cerise sur le gâteau, le représentant de l’État socialiste, avoue qu’il est absolument incapable de maintenir l’ordre dans un quartier où « des fonctionnaires de police ont essuyé des tirs à l’arme de chasse. »

    Cet aveu caractérisé d’impuissance à maintenir l’ordre à Amiens-Nord, doublé d’une volonté politique de museler les défenseurs de la France des terroirs et des clochers, s’inscrit dans la tradition socialiste de destruction de l’identité française.

    Le Parti de la France appelle ses militants et ses sympathisants à ne pas braver l’arrêté préfectoral afin de ne pas prendre le risque d’encourir les persécutions policières et judiciaires annoncées et de ne pas donner à Manuel Valls le motif pour dissoudre notre mouvement.

    D’autres initiatives, sous d’autres formes, seront prises afin de poursuivre notre action de résistance nationale et européenne contre l’islamisation et la colonisation de la France et de l’Europe.
    Aidez-nous à mener cette bataille de civilisation pour la défense de nos libertés et de notre identité. Rejoignez le Parti de la France !

     http://www.national-hebdo.net/L-ETAT-SOCIALISTE-INTERDIT-LE

  • "La montée d'un Tea party à la Française"

    C'est la crainte de la gauche, exprimée ainsi par le député PS du Cher, Yann Galut. Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a fait part de son inquiétude lors d'une réunion mardi matin avec les députés de la majorité.

    « Ce mouvement s'est cristallisé avec l'opposition au mariage des couples homosexuels ».

    Le socialiste Julien Dray a constaté la création « d'un bloc réactionnaire ».

    Denis Lacorne, directeur de recherches au Ceri, constate :

    « On constate une analogie avec le mouvement breton des Bonnets rouges, qui manifeste contre l'écotaxe. Dans les deux cas, on se fonde sur une histoire politique très ancienne ».

    Le Tea Party trouve ses origines dans la révolte d'habitants de Boston contre une hausse des taxes sur le thé importé imposée par Londres en décembre 1773. En signe de protestation, ils avaient pris d'assaut les bateaux et jeté des cargaisons de thé à la mer.

    Autre similitude: leurs membres :

    « Le Tea Party est composé en majorité de conservateurs qui s'opposent au mariage gay, à l'avortement, etc. Cette deuxième tendance se rapproche de ce qu'on a observé lors des défilés contre la loi Taubira et à nouveau lundi sur les Champs-Élysées ».

    C'est l'un des succès de LMPT, auquel a contribué le pouvoir en place, en méprisant ce mouvement. Aujourd'hui le régime PS est totalement déconsidéré et la contestation monte à tous les étages. Et le PS craint pour la suite. Quand on sait que le phénomène des veilleurs a fait l'objet d'une note interne au PS, on mesure le degré d'anxiété du régime de Hollande.

    Michel Janva

  • Hollande bashing : avant-goût du changement à venir…

    Rien de plus tendance que le Hollande bashing ! C’est normal, mais c’est un peu court comme seule explication des difficultés de la France et du mécontentement de l’opinion.

    Certes, Hollande n’a pas volé les difficultés qu’il rencontre. Après une campagne électorale mensongère, il a reçu – sans surprise – un héritage difficile : une France traversant une double crise, économique et budgétaire mais aussi identitaire et sécuritaire. Au lieu d’y faire face par un mélange de fermeté et de pragmatisme, il a adopté un comportement ressenti comme hyper sectaire et accompagné de reculades sélectives. La logique des institutions explique aussi que le rejet d’un système s’incarne dans la personne du Président.

    Ceci étant, l’honnêteté conduit à reconnaître que les problèmes de la France dépassent largement la personnalité de Hollande (comme de Sarkozy d’ailleurs si celui-ci avait été réélu) ! Une série de cycles politiques sont au bord de l’épuisement.

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