
La politique migratoire de Giorgia Meloni est vivement critiquée, à droite comme à gauche. La ligne dure promise contraste avec le nombre d’arrivées, qui a doublé depuis son accession au pouvoir. Certains évoquent un défaut de souveraineté dû à son atlantisme et son européisme, d’autres parlent d’incapacité à résoudre un phénomène ô combien complexe, d’autres encore invoquent la trahison des thèmes de campagne. Quant au gouvernement, il persiste et signe, alléguant que, au -delà des slogans, le blocus maritime présenté dans le programme du parti Fratelli d’Italia a toujours été un blocus maritime européen, à mettre en oeuvre donc avec les autres pays de l’Union et que le premier ministre y travaille auprès des institutions internationales.