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entretiens et videos - Page 501

  • Têtes à Clash – Marion ou Marine : quelles stratégies ?

    Ce soir, retrouvez « Têtes à Clash ». Franck Tanguy reçoit Christian Brosio, Yves Christen, Serge Federbusch et Philippe Karsenty. Au programme des débats :

    – La presse en a-t-elle trop fait avec la mort de Chirac ?

    – Renaissance de la droite : croyez-vous plus à la stratégie de Marion Maréchal (union des droites) ou à celle de Marine Le Pen (ni gauche, ni droite) ?

    – Impeachment pour Trump, fin d’un danger public ou attaques injustes ?

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-marion-ou-marine-quelles-strategies

  • François Bousquet : "Faisons notre coming out!"

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    François Bousquet est rédacteur en chef d’Éléments, il publie, aux toutes nouvelles éditions de la Nouvelle Librairie, Courage ! Manuel de guérilla culturelle. Un livre coup de poing. À lire toutes affaires cessantes !

    Eléments : Pourquoi un livre sur le courage ? Serions-nous devenus lâches ?

    François Bousquet. C’est à se demander. Il n’y a jamais eu aussi peu de risques individuels et on n’a jamais été aussi peu courageux. Le courage serait-il indexé à la dangerosité de la vie ? Toutes nos Bastilles sont mentales, tous nos bourreaux sont dérisoires, ils sortent d’une chronique de Philippe Muray ou d’une fête d’Halloween. Leur Terreur s’appelle Tiédeur et cette Tiédeur est saturée d’édulcorants antiracistes, de niaiseries indigénistes, de sucre ajouté féministe. Mais de quoi avons-nous peur à la fin ? D’échanger nos assurances-vie contre une vie sans assurance ? De nous retrouver tout nu face à notre destin programmé de grands-remplacés ? Depuis trente ans, j’entends la même rengaine. Écris sous pseudonyme sans quoi tu vas perdre ton travail, ne fais pas de vagues sinon tu vas être placardisé. Chut ! Tais-toi ! Ferme ta gueule ! Résultat : nous nous sommes laissés enfermer dans une spirale du silence et de la mort sociale. Nos idées ont progressivement disparu de l’espace public, puis de l’espace privé. À ce rythme-là, elles finiront par s’effacer de la conscience du sujet. Moi, Européen de souche, mort de m’être tu ! Nous avons épousé sans demander notre reste la stratégie d’invisibilisation sociale voulue par nos adversaires. Dites-vous que c’est un fantôme identitaire qui vous parle !

    Eléments : Que faire ?

    François Bousquet. Faisons notre coming out ! On ne peut pas vivre à rebours de ses croyances, sauf à s’enfermer dans le mensonge. Vivre dans le mensonge nous oblige ou bien à changer de vie ou bien à changer d’idées. La seconde solution étant de loin la plus commode, c’est elle qui s’impose généralement. Redevenons visibles, cherchons la lumière, quittons les catacombes, fuyons les arrière-salles. Nos vies ne sont pas menacées, la protection de leur intégrité physique ne nécessite pas une clandestinité qui conforterait le zèle prophylactique de notre adversaire. Sans courir le risque d’avancer à découvert, il est vain d’espérer quoi que ce soit ; nous ne sortirons pas de cette condition spectrale qui nous condamne à mener des existences souterraines, parallèles, fuyantes, exilés en notre propre pays, ombres parmi les ombres. Inspirons-nous des homosexuels. Qui niera les extraordinaires profits qu’ils ont tirés de la pratique du coming out ? Or, qu’est-ce d’autre que le courage d’être soi ? Dès l’instant où les homosexuels sortent de leur clandestinité, ils ont gagné. Faut-il être fou pour s’imaginer gagner quoi que ce soit en se cachant ? C’est à notre tour de sortir du placard et on a autrement plus de légitimité à le faire que les homosexuels, lesquels ont introduit la sphère privée dans la sphère publique, alors qu’il s’agit pour nous de cesser de rabattre sur le privé des engagements qui ne prennent tout leur sens que dans l’espace public.

    A commander ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/04/francois-bousquet-faisons-notre-coming-out-6180414.html

  • Ivan Rioufol : « Je suis accablé que des journalistes réclament la censure contre l’un des leurs ! »

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    Après la levée de boucliers par ses collègues journalistes, Éric Zemmour fait, à présent, l’objet d’une enquête judiciaire pour « injures publiques » et « provocation à la haine ». 

    Ivan Rioufol, qui était présent, samedi, à la Convention de la droite, prend sa défense. Sans partager pour autant son analyse, son pessimisme et son diagnostic.
    Eric Zemmour s’est fait reprocher ses propos tenus lors de la Convention de la droite à la fois par la justice et le syndicat des journalistes. Vous avez soutenu le polémiste. Que pensez-vous de cette polémique qui enfle ?
    Selon moi, les journalistes devraient par essence protéger la liberté d’expression. Je suis donc accablé que quelques-uns réclament la censure d’un journaliste simplement parce qu’il ne parle pas d’une manière agréée par le discours convenu. En même temps, je peux comprendre les reproches qui sont faits à Eric Zemmour. Je trouve moi-même ses propos parfois un peu outranciers. Il voit certes le monde d’une façon très pessimiste, mais ses propos peuvent être contredits. Ceux qui veulent le faire taire renoncent par là-même à la contradiction. Il renonce par là-même au dialogue. Nous sommes face à une incapacité de comprendre ce qu’est la liberté d’expression.
    Est-ce que vous-même, lorsque vous écoutiez le discours d’Eric Zemmour, vous êtes-vous dit qu’il était allé peut-être un peu trop loin ?
    Oui, j’ai trouvé qu’il était allé un peu trop loin. Je lui ai même dit le lendemain lorsque nous nous sommes croisés au Figaro. Je lui ai dit que je ne partageais pas sa vision pessimiste de la France. Je crois même que j’ai exprimé ce point de vue lors d’une courte prise de parole au cours de cette réunion. C’est néanmoins sa liberté que d’être à ce point collapsologue. On accepte bien les collapsologues lorsqu’ils décrivent la fin du monde en matière de climat, on peut bien les accepter lorsqu’ils décrivent la fin du monde pour des questions identitaires. Or, il y a en la matière deux poids deux mesures qui me paraissent indéfendables. Pour autant, cela ne m’empêche pas de penser que les propos d’Éric Zemmour auraient pu être un peu atténués, car ils me paraissaient excessifs, et même erronés sur une partie de son analyse.
    On présente souvent Bernard Henri Lévy comme l’épouventail de la droite. Eric Zemmour n’est-il pas en quelque sorte son alter ego pour la gauche ? N’est-il pas finalement son alter ego intellectuel ?
    Je ne sais pas. Je trouve que le parallèle est un peu désuet. Je trouve que Éric Zemmour force à réfléchir sur les questions qu’ils posent, même si elles ne sont pas toujours bien posées. Il oblige en tout cas à aller au-delà des conventions et à s’interroger pour savoir si la France est un pays fragile. Oui, la France est un pays fragile. Est-ce que pour autant c’est un pays détruit ? Il a dit dans son discours que tout a été détruit. Je ne suis pas d’accord sur ce diagnostic, la meilleure preuve en est le mouvement des gilets jaunes avec un peuple qui entend renaître, ou en tout cas qui n’entend pas succomber au suicide imposé. Quand il fait porter à l’islam la responsabilité de tous les maux, je ne suis pas d’accord non plus. Car les premiers qu’il faut tenir pour responsable de la désintégration de la France, ce n’est pas islam, mais ceux qui ont ouvert les portes à l’islam, ceux qui nous gouvernent, les traîtres d’aujourd’hui. Il se trompe entre les responsables et les boucs-émissaires. Sur ces deux analyses-là par exemple, je suis en désaccord avec lui. Ce sont cependant des désaccords intellectuels qui peuvent se régler par des discussions et non pas par des oukases et des interdits.
    Quoi qu’il en soit la justice s’est saisie de ce sujet pour incitation à la haine. Est-ce bien le rôle de la justice ?
    Je trouve que nous sommes dans une régression liberticide qui s’aggrave d’année en année. On oublie l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Il dit que la libre communication des pensées et des opinions est un droit fondamental. Tout citoyen peut donc parler, écrire et s’exprimer librement. Certes, cet article rajoute, sauf à abuser de cette liberté et dans les cas déterminés par la loi. Or, justement ces abus de liberté sont de plus en plus déterminés par la loi et se rétrécissent d’une année sur l’autre. Il faut prendre garde à un moment donné que la liberté d’expression ne soit pas un vain mot. Ce bien précieux devient de plus en plus malmené, y compris par les journalistes. Et c’est précisément ceci qui me révulse.
    Source :  bvoltaire.fr
  • Les manifs, c'est efficace : la preuve en deux minutes !

  • Brexit : l’offensive de Boris Johnson – Journal du jeudi 3 octobre 2019

    1) Brexit : l’offensive de Boris Johnson

    A moins d’un mois du divorce, Boris Johnson met la pression sur l’Union européenne. Le Premier ministre britannique a proposé une alternative sur le sort de la frontière irlandaise tout en rappelant que le Brexit aurait lieu, quoiqu’il arrive, le 31 octobre prochain.

    2) Réforme des retraites : Macron l’hyperprésident

    En tournée pour défendre sa réforme des retraites, le président se met en scène avec le haut-commissaire Delevoye… une réforme controversée et une tournée d’Emmanuel Macron qui s’inscrit de plus en plus comme un “hyperprésident”.

    3) Le Big Brother gouvernemental

    Les réseaux sociaux, nouveau terrain de jeu du fisc. Dans le projet de loi de finances 2020, le gouvernement veut autoriser l’administration à traquer les fraudeurs sur les plateformes numériques. Une collecte de masse pas au goût de la CNIL.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/brexit-loffensive-de-boris-johnson-journal-du-jeudi-3-octobre-2019

  • Jean-Yves Le Gallou : « Éric Zemmour a frappé juste ! »

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    Levée de boucliers après le discours d’Éric Zemmour à la Convention de la droite, samedi dernier. Ses propos sur l’immigration n’ont pas plu, notamment à la Société des journalistes du Figaro, qui demandent son exclusion.

    Réaction de Jean-Yves Le Gallou au micro de Boulevard Voltaire. L’occasion, pour lui, de tirer le bilan de cette Convention de la droite.

    Le discours d’Eric Zemmour à la Convention de la droite a tellement marqué les esprits que le syndicat des journalistes du Figaro a demandé qu’Eric Zemmour soit banni du Figaro.
    Suite à cela, les journalistes de LCI se sont opposés à la diffusion en direct du discours d’un des plus célèbres polémistes de France.
    Qu’avez-vous pensé de l’intervention d’Eric Zemmour et de cette levée de boucliers ?

    Je crois qu’il a frappé juste. Il a dit des choses absolument essentielles.
    Il a posé la question aux Français : « êtes-vous prêts à devenir minoritaires dans votre pays et à être remplacés ? » C’est une question fondamentale.
    Il a aussi dit que l’immigration était une catastrophe dans un certain nombre de domaines, notamment dans les domaines de la sécurité, de l’éducation et des transports. Il a dit qu’il y a avait avec cette immigration une double peine avec l’islamisation.
    Ces propos ne sont peut-être pas politiquement correct, mais ils sont exacts. C’est précisément parce que ces propos sont exacts qu’il est interdit de les dire. C’est la réalité !
    Le job des grands médias et surtout des journalistes conformistes n’est pas de dire la réalité, mais précisément de la cacher.

    Le Figaro est-il encore un média de droite ?

    Le Figaro n’est plus un média de droite depuis longtemps. On le présente comme cela pour faire croire à un faux pluralisme. L’immense majorité des journalistes du Figaro sont des conformistes bêlants.
    Cela ne s’invente pas. Le Figaro a deux syndicats de journalistes. Le premier est le syndicat national des journalistes représenté par Patrick Bèle. Ce dernier a tenu des propos particulièrement graves à l’égard de Zemmour. Il a demandé son licenciement en parlant d’élucubrations abjectes. Il avait simplement des opinions dissidentes. Il expliquait que Zemmour était sorti du champ de l’acceptable. Quel est l’acceptable pour eux, si ce n’est le conformisme ? Le second syndicat est le syndicat des journalistes représenté par monsieur Durand-Souffland, journaliste judiciaire. Il est très ami de monsieur Dupond-Moretti. Durand-Souffland n’est pas n’importe qui. C’est l’homme qui a obtenu en 2010 le premier Bobard d’or. Il avait couvert l’affaire de l’homme qui avait été tué en photographiant des lampadaires en 2005. Il avait couvert cette affaire en expliquant que ces meurtriers étaient tous des Européens. Il avait osé dire cela au moment de son procès, alors que les Européens en question étaient un Congolais, un antillais et deux maghrébins. Voilà l’homme qui a obtenu le premier bobard d’or en 2010 et qui aujourd’hui, demande le départ de Zemmour. Ces gens-là sont des professionnels du mensonge. Quand quelqu’un dit des vérités dures comme Zemmour, ils crient au scandale.Qu’avez-vous pensé de cette Convention ? A-t-elle été utile ?

    Cette convention a servi à dépasser les frontières, et notamment les frontières du politiquement correct. La France et l’Europe sont en train de mourir de la tiédeur, de la volonté de ne pas voir la réalité en mettant la tête dans le sable…
    Cette convention a dit un certain nombre de choses. Je ne crois pas que ce sont les discours tièdes qui réveilleront les électeurs, notamment les électeurs de droite, mais les discours mobilisateurs qui prennent en compte les faits.
    La principale réserve électorale à droite n’est pas à gauche. La principale réserve électorale est chez les abstentionnistes. Les abstentionnistes sont dégoûtés d’aller voter. Ils trouvent que voter ne sert à rien. Ils entendent en permanence un robinet d’eau tiède. Je crois que cette Convention de la droite a bien fait le travail, quitte à choquer les petits esprits conformistes.

    https://www.bvoltaire.fr/jean-yves-le-gallou-eric-zemmour-a-frappe-juste/

  • « Que l’on soit d’accord ou pas avec Eric Zemmour, il doit avoir le droit de s’exprimer » – Jordan Bardella

    « Que l’on soit d’accord ou pas avec Eric Zemmour, il doit avoir le droit de s’exprimer et d’exprimer une pensée politique. Que l’on soit d’accord ou non, c’est un fait. Je préfèrerais, que dans ce pays où nous étions tous Charlie il y a quelques années, que ceux qui sont en désaccord avec lui lui apportent une contradiction sur le fond, plutôt que d’appeler à la censure dans tous les sens ! »
    Jordan Bardella (RN) sur LCI à propos du discours d’Eric Zemmour à la Convention de la droite