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entretiens et videos - Page 801

  • Drac/Adinolfi "Les stratégies de la tension" Partie 1


    Drac/Adinolfi "Les stratégies de la tension... par erlorraine

  • Entretien avec Robert Ménard : « La France est une république, mais elle est d’abord la France ! »

    Source Boulevard Voltaire – « La France est une république, mais elle est d’abord la France ! » 
    Les candidats que vous souteniez dans les trois cantons à Béziers ont largement gagné hier. Quel enseignement tirer de cette victoire ?

    D’abord, une confirmation de ce que nous ressentions sans pouvoir le mesurer : notre action municipale suscite une large adhésion. Partout, nous progressons par rapport à l’élection municipale alors que nous avions contre nous tous les partis, la communauté d’agglomération, certaines forces économiques. Leur discours commun se réduisait à peu de chose : si vous votez pour les candidats soutenus par Ménard et le FN, vous isolerez votre canton. Aujourd’hui, ce sont eux qui sont isolés. Le pire des isolements : ils sont coupés du peuple !

    Ensuite, un constat qui découle de ce qui précède : l’alliance de cette crédibilité municipale et d’un vote national, principalement incarné par le FN, est réellement la formule magique pour espérer l’emporter partout et à toutes les élections.

    Vous aviez pourtant subi, toute la semaine dernière, les leçons de la part des « républicains », y compris le Premier ministre : ça ne marche plus auprès des Biterrois ?

    Ça n’a jamais beaucoup marché… Cependant, ces leçons de républicanisme sont dangereuses. Elles font courir un grand danger à la République. À force de prétendre, par exemple, qu’être contre l’immigration, c’est être antirépublicain, la gauche va finir par détourner de la République des millions de personnes.

    Il ne faut pas accepter ce rapt de la République. Etre républicain n’est pas une religion révélée dont le prophète serait Jean Jaurès ou Manuel Valls. La France est une république, mais elle est d’abord la France. Il ne faut pas faire de la République une morale. Ce serait une faute.

    Au niveau national, le FN n’a finalement réussi à gagner aucun département : c’est une déception ?

    Oui, dans la mesure où une victoire aurait permis de briser une nouvelle digue, de dédramatiser la vie politique de ce pays, et donc de gagner du temps. Cependant, cette élection a une vertu : montrer le caractère obsolète de notre mode électoral. Quand un parti est le plus important d’un département, approche les 40 % mais que ce département est finalement géré par un autre parti qui représente moins de voix, est-ce vraiment… républicain ?

    Le modèle biterrois est-il exportable ailleurs en France ou à un autre niveau ?

    Je n’aurai pas l’outrecuidance d’imaginer qu’il existe un modèle ou une méthode dont nous détiendrions, seuls, le brevet. Il y a quelques règles, simples, à respecter : s’engager à fond, être sincère, dire la vérité aux citoyens, même quand il est plus simple de la taire. Nous aimons nos villes, mais nous ne sommes pas coupés du reste du pays. À quoi bon changer sa ville si la France s’écroule ? L’enracinement local est l’indispensable maillage territorial qui peut donner la victoire totale au camp patriote.

    http://fr.novopress.info/

  • « La dette ? Une machine devenue folle et proche de ruiner tous les États »

    Entretien avec Alain de Benoist

    La dette… La dette… La dette ! Elle obsède tout le monde, et c’est sans doute à juste titre. Mais comment en est-on arrivé là ?
    La possibilité offerte aux ménages d’emprunter pour couvrir leurs dépenses courantes ou acquérir un logement a été l’innovation financière majeure du capitalisme d’après-guerre. À partir de 1975, c’est ce qui a permis de compenser la baisse de la demande solvable résultant de la compression des salaires et de la précarité du travail. Le crédit a ainsi représenté pendant des décennies le véritable moteur de l’économie. Aux États-Unis, cette tendance a encore été encouragée dans les années 1990 par l’octroi de conditions de crédit de plus en plus favorables, sans aucune considération de la solvabilité des emprunteurs. Quand la crise financière de 2008 a éclaté, les États se sont encore endettés pour empêcher les banques de sombrer. La machine s’est alors emballée de façon telle que les États surendettés sont devenus prisonniers de leurs créanciers, ce qui a limité d’autant leur marge de manœuvre en matière sociale et politique. Aujourd’hui, ils se retrouvent pris dans un système usuraire, puisqu’ils n’ont d’autre alternative que de continuer à emprunter pour payer les intérêts de leur dette (la France emprunte, à cet effet, 50 milliards d’euros par an), ce qui augmente encore le montant de cette dette.
    Résultat : le volume total de la dette mondiale atteint aujourd’hui le chiffre faramineux de 200.000 milliards de dollars, soit 286 % du PIB mondial, contre 142.000 milliards de dollars en 2007. Et encore ne tient-on pas compte des dettes contingentes comme la dette bancaire ou celle des retraites à servir !
    La dette cumulée de tous les États atteint des niveaux stratosphériques. Les particuliers et les ménages savent bien pourtant que personne ne peut vivre perpétuellement à crédit…
    Il semble, en effet, préférable de ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne. Mais le problème est qu’on ne peut assimiler le budget d’un État à celui d’un ménage. Un État est tenu de faire des investissements à long terme qui, ne pouvant être financés sur la base des seules recettes courantes, doivent obligatoirement l’être par l’emprunt. Les nations, en outre, ne sont pas des êtres mortels : un pays ne fait pas faillite à la façon d’une entreprise ou d’un particulier. Enfin, quand il emprunte, un État n’engage pas sa propre fortune, mais celle de ses citoyens (il gage une partie de l’épargne des plus aisés plutôt que de la prélever par le moyen de l’impôt). Ce faisant, il se soumet, en revanche, aux marchés financiers. Le montant de la dette indique le degré d’aliénation de l’État.
    Tout le monde fait les gros yeux à la Grèce, en affirmant qu’elle « doit payer sa dette ». Michel Sapin dit même que, si elle ne la payait pas, cela coûterait 600 ou 700 euros à chaque Français. Mais que faire quand on ne peut pas payer ?

    Rappelons d’abord que, contrairement à ce que prétend la vulgate médiatique, l’envolée de la dette grecque est due pour l’essentiel à des taux d’intérêt extravagants et à une baisse des recettes publiques provoquée par des amnisties fiscales qui ont surtout profité à l’oligarchie. Quant à Michel Sapin, il dit n’importe quoi. Les prêts que la France a consentis à la Grèce sont, en effet, déjà comptabilisés dans la dette publique française, que la France n’a pas plus que la Grèce l’intention (ni les moyens) de payer. Il n’y a, en fait, aucun avenir pour la Grèce à l’intérieur d’une Union européenne qui cherche à constitutionnaliser les politiques d’austérité afin de museler la souveraineté populaire : comme l’a dit sans fard Jean-Claude Juncker, porte-parole des étrangleurs libéraux et subsidiairement président de la Commission européenne, « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » (sic). La Grèce n’a d’autre choix que de passer sous la table ou de la renverser, c’est-à-dire de faire défaut sur sa dette et de sortir de l’euro.
    Ceux qui font les gros yeux à la Grèce devraient essayer de comprendre que, si la morale est de mise en matière de dette privée (cf. l’allemand Schuld, « dette », et schuldig, « coupable »), elle ne l’est pas en matière de dette publique. Quand un État emprunte, il ne s’engage pas moralement, mais conclut un simple accord financier. La valeur de cet accord est subordonnée à des exigences politiques, en ce sens qu’aucun État ne peut saigner à mort son peuple au seul motif que les accords signés doivent toujours être respectés (pacta sunt servanda). L’économie de la servitude n’est, en effet, pas supportable : on ne saurait exiger d’un peuple qu’il rembourse une dette contractée dans le passé à ses dépens. Au demeurant, les exemples ne manquent pas qui montrent que l’obligation de rembourser une dette publique n’a jamais été considérée comme absolue. La dette de l’Équateur a été supprimée en 2008, celle de l’Islande en 2011. En Pologne, dès l’arrivée au pouvoir de Lech Wałęsa, en 1990, les créanciers de ce pays ont réduit sa dette de 50 %. Quand ils ont envahi l’Irak en 2003, les États-Unis ont épongé la dette irakienne pour assurer la solvabilité du pouvoir qu’ils venaient de mettre en place à Bagdad. Quant à l’Allemagne, elle ferait bien de ne pas oublier qu’après la guerre, le « miracle économique » allemand n’a été rendu possible que grâce à l’accord de Londres du 27 février 1953, qui a d’un trait de plume supprimé plus de la moitié de sa dette extérieure. C’est la meilleure preuve que, lorsqu’une dette devient insupportable, il n’y a pas d’autre solution que de l’annuler ou de la restructurer.

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EukZVFklVEGYzgebAu.shtml

  • Le bastion FN du Var

    Le Front national est présent partout au second tour dans le Var. Avec 38,9 % des suffrages, il a obtenu dans ce département son plus fort score national. Il a remporté le canton de Fréjus haut la main dimanche dernier. C’est la politique locale menée par David Rachline qui est ici plébiscitée. Maire de Fréjus à 26 ans, puis le plus jeune sénateur de l’histoire de la Ve République, il est une figure symbolique de la percée du Front national.

    — Municipales, sénatoriales, départementales, tout vous sourit David Rachline une fois encore, avec le canton de Fréjus très largement remporté par vos deux adjoints Julie Lechanteux et Richard Sert dès le premier tour. Quelle est votre recette ?

    — D’abord je crois que nous bénéficions de la dynamique portée par Marine Le Pen qui nous permet de rassembler au-delà de notre famille politique, sur des aspirations qui manifestement sont conformes aux attentes des Français. Et puis je crois que localement depuis un an, nous avons un bilan qui convient aux habitants de la commune de Fréjus. Parce que ni la hausse des impôts, ni l’augmentation de l’insécurité, ni l’endettement dans des proportions délirantes ne sont inéluctables. Il y a une autre voie possible. Les Fréjussiens l’ont compris et veulent qu’on l’applique demain au niveau départemental.

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  • Minorités et régionalismes | Entretien avec Pierre Hillard.

    Pierre Hillard présente sa thèse de doctorat, publiée en 2001 aux éditions François-Xavier de Guibert sous le titre Minorités et régionalismes dans l’Europe fédérale des régions, et déjà rééditée trois fois.


     

    http://www.scriptoblog.com

     
  • « Le fossé séparant les peuples des élites mondialisées ne cesse de se creuser »

    Il ne faut pas « stigmatiser », ne pas faire « l’amalgame ». Pour ne pas réveiller la « bête immonde » dont les idées « nauséabondes » nous menacent, il faut louer le « métissage » et la « diversité »…  À force de mouliner des mantras, les moulins à prière sémantiques finissent par donner vertige et tournis. Mais qu’est-ce que tout cela signifie ?

    Cela signifie que nos dirigeants ont régressé au stade de ce que Freud appelle la pensée magique. En répétant leurs mantras, ils prononcent des incantations et lancent des exorcismes. Les loups hurlent, les hiboux ululent, Manuel Valls agite ses amulettes. Comme il a perdu ses nerfs, le Premier ministre se flatte de « stigmatiser » le Front national et n’hésite pas à recourir à toutes sortes d’amalgames, alors même qu’il ne cesse de mettre en garde contre les amalgames et la « stigmatisation ». Même contradiction chez ceux qui célèbrent à la fois la « diversité » et le « métissage » sans voir que le second réduit inévitablement la première. Le « métissage » est d’ailleurs lui-même un mot magique, invoqué comme une force agissante au service de la fusion rédemptrice : « L’hybridation généralisée est le rouleau compresseur qui produit l’homogénéisation et le nivellement des cultures, l’abolition finale de la diversité culturelle », écrivait récemment Pierre-André Taguieff. Quant à l’allusion répétée à la « bête l’immonde », elle relève à la fois du vocabulaire zoologique et du langage de curés : comme dans les régimes totalitaires, il s’agit de dénier à l’adversaire son humanité pour le ramener à l’animalité.

    De même évoque-t-on jusqu’à plus soif les fameuses « valeurs républicaines ». Mais quelles sont-elles ?

    On abuse aujourd’hui du mot « valeurs ». En réalité, il n’existe pas de « valeurs républicaines », il n’y a que des principes républicains. Mais lesquels ? L’allusion à la res publica est chose ancienne : Les six livres de la république de Jean Bodin datent de 1576, la République de Platon remonte au IVe siècle avant notre ère. De quelle République les officiants des « valeurs républicaines » entendent-ils se réclamer ? De la Première, celle de la loi des suspects, de la Terreur et du génocide vendéen ? De la Troisième, celle de la colonisation patronnée par Jules Ferry ? De la Quatrième, restée célèbre par son instabilité ? Le terme « républicain » est en fait un mot-caoutchouc, une « bulle de savon », disait récemment Frédéric Rouvillois.

    Il y a déjà quelques années, dans un article resté célèbre, Régis Debray avait avec bonheur opposé les « républicains » et les « démocrates ». Révélateur est à mon avis le fait que la classe dirigeante préfère évoquer les « valeurs républicaines » plutôt que les valeurs démocratiques. Les premières renvoient principalement à l’État, tandis que les secondes privilégient le peuple (souveraineté étatique et souveraineté populaire ne sont pas la même chose). Or, le fossé séparant les peuples des élites mondialisées ne cesse de se creuser. Le peuple rejette spontanément les mots d’ordre de la Nouvelle Classe. La Nouvelle Classe se méfie du peuple, qui pense mal et ne vote jamais comme on lui dit de le faire. D’où les critiques contre le « populisme », manière élégante d’avouer qu’on méprise le peuple et qu’on aspire par-dessus tout à gouverner sans lui. [....]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-fosse-separant-les-peuples-des

  • Vladimir Poutine et la France – Yannick Jaffré invité de radio Courtoisie (06 mars 2015)

  • Nous ne sommes pas Charlie – Emmanuel Ratier et Maurice Gendre sur Méridien Zéro (23 janvier 2015)