Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 1057

  • Le luxembourgeois Yves Mersch à la BCE : un adieu à la démocratie ?

    En décidant, malgré le vote du parlement européen, de nommer le luxembourgeois au directoire de la banque centrale européenne, les chefs d’États et de gouvernements de la zone euro ont mis à jour les dysfonctionnements actuels de l’Union.

    Tout le monde en convient : l’Europe souffre d’un déficit démocratique, d’un manque de légitimité et d’un éloignement du citoyen. Tout le monde, sauf les chefs d’Etat et de gouvernements de la zone euro. Ces derniers ont tranquillement, lors du sommet européen de ce vendredi, nommé Yves Mersch, l’actuel gouverneur de la banque centrale du Luxembourg, au directoire de la BCE. Et cela, malgré un vote négatif du parlement européen.


    «Vrai» pouvoir du parlement ?

    Avec cette nomination, le conseil européen prouve la vraie valeur du parlement européen dont, depuis le traité de Lisbonne, on nous assure pourtant qu’il a désormais un «vrai» pouvoir. Peu importe la raison pour laquelle l’assemblée avait rejeté cette candidature, en l’occurrence le sexe de monsieur Mersch. On pouvait la juger irrecevable. Mais enfin, en démocratie, le vote du parlement est incontournable. C’est une règle d’or plus essentielle que sa cousine budgétaire. Mais ce n’est pas celle qui est inscrite dans les traités européens.

    La gestion par les sommets

    L’arrivée d’Yves Mersch au directoire de la BCE met à jour également la très mauvaise voie sur laquelle l’Europe est entraînée. Les chefs d’Etat et de gouvernement ne sont pas décidés à laisser entendre d’autres voix que les leurs. L’ennui, c’est que ceci entraîne des désagréments bien plus fâcheux que la nomination du Luxembourgeois. La gestion de la crise de la dette – qui consiste depuis deux ans à poser des rustines sur des sparadraps lors de «sommets de la dernière chance» qui se succèdent – est le fruit de ce fonctionnement désastreux. L’échec récent de l’Eurogroupe sur la Grèce, qui devrait être réparé lundi, l’a encore une fois prouvé.

    Larmes de crocodiles en 2014…

    L’établissement d’un parlementarisme européen serait un des moyens de créer un sentiment de communauté à l’échelle européenne qui manque cruellement aujourd’hui. Il entraînerait une responsabilité des électeurs, des élus et des chefs d’Etat qui serait des plus salutaires. Il est du reste piquant de penser que ces mêmes chefs d’Etat qui se sont essuyés les pieds sur le vote des élus de Strasbourg viendront la larme à l’œil déplorer l’abstention massive qui ne manquera pas de marquer les prochaines élections européennes et soupirer sur « ce mal qui ronge notre démocratie. »

    Un faucon dans la volière de colombes

    Mais en réalité, la nomination d’Yves Mersch est encore plus préoccupante qu’elle n’y paraît. C’est ici la victoire d’une certaine idée de l’Europe. Sur le plan monétaire d’abord, c’est l’entrée d’un faucon au sein du directoire. Un faucon qui sera la voix de la Bundesbank et qui ne devrait pas manquer de freiner, du moins en interne, la participation nécessaire de la BCE à la gestion de la crise au nom de la «stabilité».

    L’Espagne éjectée

    Sur le plan de la représentativité en Europe, ensuite. L’arrivée d’Yves Mersch confirme l’expulsion d’un représentant permanent de l’Espagne au sein du directoire. Madrid s’était d’ailleurs exprimé contre cette nomination. Car il ne faut pas se leurrer: si l’Espagne a été éjectée, c’est en raison de ses difficultés. Autrement dit, les pays en crise deviennent clairement des pays de seconde zone. Ou pire : les chefs d’Etat et de gouvernement auraient ainsi jugé utile de garantir au sein du directoire un certain équilibre entre le «Nord» et le «Sud» de l’Europe, validant ainsi une vision «ethnique». Tout ceci est de bien mauvais augure pour la gestion de notre continent.

    Questions sur le poids du Luxembourg

    Enfin, cette nomination du Luxembourgeois confirme le poids exorbitant du Grand-duché dans les instances dirigeantes européennes, son premier ministre étant également président de l’Eurogroupe. On voudra bien reconnaître que les sujets de son Altesse royale Henri de Luxembourg sont un peu plus doués que les autres, mais ceci n’est pas neutre à l’heure où la commission européenne elle-même fustige la mauvaise volonté de ce petit Etat dans la lutte contre les paradis fiscaux et, où, parallèlement, de grands pays luttent pour retrouver des finances saines.

    La Tribune via http://fortune.fdesouche.com

  • L'aurore celte

    L'expansion celtique s'accomplit en plusieurs vagues au cours du 1er millénaire avant notre ère. Elle correspond aux deux grandes civilisations de l'âge du fer : la civilisation de Hallstatt et la civilisation de La Tène. En fait, chacune est la métamorphose d'une même culture générée par l'indo-européanisation de l'Europe.
    Ecosse, Irlande, Pays de Galles, Cornouailles, Bretagne et Galice : notre imaginaire associe les Celtes aux finistères extrême-occidentaux, terres battues par le vent et la mer. Pourtant, c'est du cœur de notre continent qu'ils surgissent au 1er millénaire avant notre ère. De Bohême, Allemagne du Sud et d'Autriche, ils vont se répandre dans la majeure partie de l'Europe et étendre leur empire jusqu'en Asie mineure où les Galates, installés sur les plateaux d'Anatolie, maintiendront longtemps leur langue et leur autonomie (1). Pourtant, ils seront passés sous silence plusieurs siècles durant, au profit du monde gréco-romain, réputé « civilisateur ». Mais lorsque ces «barbares» sortent enfin d'une longue nuit d'oubli et de mépris, ils deviennent l'objet d'une véritable passion.
    En France, Napoléon III s'intéresse personnellement aux recherches entreprises pour retrouver le site d'Alésia. Arbois de Jubainville, le premier titulaire d'une chaire de langue et de littérature celtiques, leur consacre sa vie. Salomon de Reinach, Camille Jullian, Joseph Déchelette et Henri Hubert suivent son exemple. Parfois, la quête des Celtes prend les formes de la mystification géniale : ainsi, lorsque James MacPherson « redécouvre » les Poèmes d'Ossian. La « celtomanie » a précédé la celtologie, mais elle va perdurer. Les thèses savantes alimenteront les antagonismes nationaux, incitant certains à transposer dans le passé les querelles du présent. Ainsi, du côté français, les Celtes furent-ils souvent opposés aux Germains, leurs contemporains, alors même que les deux peuples partageaient, aux dires d'observateurs comme Strabon, tant de traits communs suggérant la parenté.
    Depuis, l'archéologie a calmé certains fantasmes et réduit notre part d'ignorance. Bien entendu, de nombreuses questions restent sans réponse, mais la matérialité des faits accumulés permet de dégager des caractéristiques culturelles et de corriger les clichés romantiques du XIXe siècle, lesquels, par analogie avec les situations coloniales que l'Europe commençait à vivre hors de sa sphère, tendaient à faire des « barbares» les élèves plus ou moins doués d'un monde romain exclusif porteur de la civilisation. Sur ce sujet, Jean-Jacques Hatt, l'un des meilleurs spécialistes de la Gaule romaine, a observé que la romanisation de la Gaule offre « le précédent se déroulant sur plus de quatre siècles, d'une entreprise coloniale réussie, dont le colonisé et le colonisateur ont globalement tiré le plus grand profit » (2). Le terme de «colonisation» que nous recevons dans son acception actuelle, est-il vraiment approprié pour désigner la conquête romaine ? Il reste qu'au-delà d'évidentes différences, les deux mondes n'étaient pas étrangers l'un à l'autre. Leurs traditions puisaient aux mêmes sources. Pour preuve, malgré la persécution des druides, le panthéon celtique a pu survivre sous un habillage romain et même ressurgir intact au IIIe siècle de notre ère.
    LES VAINCUS DE L'HISTOIRE ?
    « Les Celtes, écrit Hérodote qui, au Ve siècle avant notre ère, est le premier à parler d'eux, sont après les Indiens la nation la plus nombreuse de la terre. S'ils étaient gouvernés par un seul homme ou s'ils étaient bien unis entre eux, ils seraient le plus puissant de tous les peuples. » Sur les fragilités politiques du monde celtique qui semble avoir marqué une certaine répugnance à se donner un Etat centralisé, les dissertations ne manquent pas. De fait, le désastre du cap Telamon qui coûte quarante mille morts et dix mille captifs aux Celtes, annonce la suprématie militaire romaine, bien avant la défaite d'Alésia. Des Celtes qui furent pourtant des guerriers intrépides et craints, Goulven Permaod a dit qu'ils étaient « les grands vaincus de l' histoire européenne ». L'affirmation reste discutable, car jamais on ne soulignera assez la dette de notre culture européenne à leur égard, ni l'enseignement que leur vainqueur retira d'eux.
    Guerriers farouches et braves, ils ne craignaient pas la mort, allant même la chercher avec enthousiasme. Mais ils ont aussi été des innovateurs et de très habiles artisans. Forgerons et charrons de premier ordre, ils ont inventé l'éperon, le char de combat, la charrue à roues, la moissonneuse et le tonneau. Ils aimaient la guerre, mais aussi la bonne chère et Rome fut friande de leurs jambons. Ils furent également de remarquables agriculteurs dont les pratiques seront maintenues des siècles durant dans les campagnes européennes. Ils tenaient la forêt pour un lieu sacré, mais créèrent le premier tissu urbain de l'Europe (les oppida) et développèrent un vaste réseau de routes et de chemins dont les Romains surent tirer parti. Leur empreinte sur l'espace européen sera suffisamment forte pour subsister dans la toponymie de nombreux sites et de nombre de nos cités actuelles, et aussi dans le découpage des diocèses qui perpétueront longtemps leurs anciens pagi. Et c'est d'eux que la Galicie et la Valachie tiennent leurs noms.
    Le drame des Celtes est, probablement, d'avoir, comme les Germains, réservé l'écriture à un usage restreint. Ils ont donc été les victimes de témoignages rendus par d'autres. Les écrits restent et la propagande n'est pas chose nouvelle sous le regard des dieux. Ainsi furent-ils faussement accusés d'avoir pillé le temple de Delphes sur la foi de Jules César, de pratiquer des sacrifices humains. D' aucuns en ont tiré parti pour justifier des jugements dépréciateurs, car la «diabolisation» est, elle aussi, technique ancienne. Mais le mythe de Tristan et qu'ils nous ont légué, montre - Denis de Rougemont l'a merveilleusement souligné - l'importance qu' ils attachaient à la «personne». Leurs tombes princières, comme celles de Vix ou de Reinheim, témoignent, à l'instar de la figure de Brigitte, de la place que sans attendre nos ardentes féministes, ils avaient su faire à la femme. Grands, les Celtes le furent aussi par la pensée accordant au héros une place exemplaire. Le roi Arthur et ses chevaliers légendaires lancés à la quête du Graal ont traversé les siècles. Leurs traditions ont longtemps été perpétuées par notre socialité et leurs mythes marquent encore notre imaginaire.
    L'UNITÉ DANS LA DIVERSITÉ
    Loin d'avoir été seulement brillante parenthèse, l'épopée celtique a constitué l'un des grands moments de l'expansion indo-européenne. Avant le milieu du IIIe siècle avant notre ère, ils ont atteint leur expansion maximale depuis les îles britanniques, le centre et l'ouest de la péninsule ibérique, jusqu'aux Carpates, en passant par la Belgique et la Suisse actuelles, la Hesse, la Thuringe, le nord de la Bohême et la Silésie. Ils arrivent alors jusqu'au littoral méditerranéen, occupent la majeure partie des plaines du Pô et du Danube en amont des Portes de fer. En même temps, ils établissent en Bulgarie le royaume de Tylis. Peut-être même, s'interroge Venceslas Kruta, le directeur du Centre d'études celtiques de Paris, ont-ils été encore plus au nord, le long du littoral de la mer Noire. En tout cas, ils occuperont une part non négligeable de l'actuelle Turquie.
    A Venise qui n'est pas très éloignée de la Slovénie et de la Croatie en feu, les Celtes revivent dans la belle lumière du Palazzo Grassi, restauré grâce à l'intelligence du Groupe Fiat, un mécénat culturel qui pourrait inspirer utilement les constructeurs automobiles français. L'exposition qui leur est
    consacrée constitue un événement d'importance, car elle souligne la communauté d'un héritage et la pleine dimension spatiale d'un monde oublié. Les Celtes y apparaissent comme les principaux initiateurs d'une unité européenne dans la diversité. Pour la première fois, en effet, plus de deux mille cinq cents objets originaux, prêtés par deux cents musées de vingt-quatre Etats européens différents, reconstituent leur monde qui fut la première Europe.
    Célébration du génie celtique, cette exposition fait aussi découvrir la singulière virtuosité d'un art en totale autonomie stylistique à l'égard des modèles méditerranéens. Des représentations zoomorphes et anthropomorphes d'une grande luxuriance, à l'émouvante beauté du petit dieu de Bouray, en passant par les spirales élégantes du casque d'Amfreville, les feuilles du casque d'Agris, les entrelacs des manuscrits irlandais, les volutes des miroirs de bronze ou le dessin hardi des monnaies gauloises, les Celtes montrent un talent créateur qui, s'il échappe aux canons hérités de la Grèce, n'en traduit pas moins une audace et une pureté de ligne qui annoncent l'univers fantastique du roman, voire les flamboyances du gothique. Dans cet art celtique se lit la passion du mouvement et le sens de la métamorphose, c'est-à-dire la vitalité. Surgies de la nuit, ces reliques arrachées à la terre où dorment ces lointains ancêtres, constituent un fabuleux héritage. Elles témoignent aussi de la polymorphie européenne et, en ces temps qui voient l'Europe en mouvement, réveillent comme la nostalgie de son aurore « barbare ».
    (1) Les Galates dont saint Jérôme dit, à la fin du IVe siècle, qu'ils parlent une langue proche du gaulois usité dans la région de Trêves, pourraient être les lointains ancêtres des Kurdes, lesquels appartiennent Iinguistiquement au monde indo-européen.
    (2) Histoire de la Gaule romaine (Payot, 1966).

    Jean Hohbarr le Choc du Mois. Octobre 1991
    SUR LES CELTES
    - Paul-Marie Duval: Les Celtes (« Univers des formes », Gallimard, 1977)
    - Venceslas Kruta : Les Celtes (« Que sais-je ? » n°1649, PUF, 1990)
    - Venceslas Kruta et Miklos Szabo : Les Celtes (Hatier, 1978)
    - Venceslas Kruta : Les Celtes en Occident (Atlas, 1985)
    - Jean-Jacques Hall : Celtes et Gallo-Romains (« Archeologia Mundi », Nagel, 1970)
    - Jan de Vries : La religion des Celtes (Payot, 1963)
    - Marie-Louise Sjoestedt : Dieux et héros des Celtes (PUF,1940)
    - Paul-Marie Duval : Les dieux de la Gaule (payot, 1976).

  • La Commission européenne tentée par le totalitarisme ?

    La Commission Européenne n’a rien à envier semble t-il quant à l’effacement du religieux, et particulièrement du symbole chrétien, aux dictatures telles que celle qui mortifia l’Europe sous Staline.

    Ainsi la Commission Européenne a émise le souhait de retirer les croix qui se trouvent sur les chasubles de Saint Cyrille et Méthode ainsi que leurs auréoles présents sur le projet de la future pièce de deux euros slovaque.

    L’Épiscopat slovaque est outré par la position de la Commission Européenne qui a demandé à ce que la pièce de deux euros slovaque qui présente le 1150 ème anniversaire des Saints Cyrille et Méthode, sous le projet de l’artiste Miroslav Hric, soit amputée de la croix chrétienne qui se trouve sur leurs chasubles ainsi que des auréoles.

    L’information de ce changement dans le projet a été transmise à la télévision slovaque par le porte-parole de la Banque Nationale Slovaque. Une information qui scandalise dans un pays qui a eu à vivre sous le régime stalinien abreuvé de la haine communiste envers les chrétiens.

    La nouvelle pièce, après l’intervention scandaleuse de la Commission Européenne sans doute influencée par les lobbys antichrétiens qui restent très actifs dans la suppression des symboles du christianisme en Europe, représente désormais les deux saints, sans les croix et les auréoles. Entre-eux se trouvent la croix orthodoxe, croix à double branche, qui correspond à l’emblème de la Slovaquie. L’emblème du pays, ça, la Commission n’a pas encore osé le remettre en cause... [...] actionfrancaise.net

    La suite sur RadinRue

  • Nouvelles du front, le vrai

     La Grèce attend son argent, titre la presse. Les caisses sont vides et les quarante milliards promis seraient les bienvenus (44,5Mds€ exactement = T2: 31,2 + T3: 5,0 + T4: 8,3). Le FMI n'y croit pas et demande de saquer 22000 bouches inutiles, en plus des 27000 prévues d'ici à 2014. Le total à rayer des cadres s'élevait déjà à 125.000 pour fin 2016, il passerait à 147.000. La Grèce répond "non".

    Stournaras, ministre des finances héllènes

    La Grèce attend "notre" argent, et celui du Tiers-monde car les disponibilités du Fonds monétaire international sont d'ordinaire réservées aux pays faibles en décalage dans leur développement. Ce qui n'est pas le cas de la Grèce qui, à part bronzer, ne semble pas vraiment vouloir se développer. En attendant l'embellie, le Trésor héllène lève des fonds à 4% sur le marché, ce qui n'est pas catastrophique pour un pays insolvable hors-perfusion.
    Le gouvernement d'Athènes a pris deux décrets au début du mois (source Le Parisien) : Le premier, plutôt humiliant, met en place un "mécanisme de contrôle budgétaire automatique" exigé par les créanciers, qui vise surtout les finances jusque là largement incontrôlées des collectivités locales et des grandes entreprises publiques (ndlr: les tricheries étaient généralisées, les fonctionnaires d'Etat licenciés étant réembauchés par les villes ou les fromages républicains). Il prévoit également un suivi mensuel assorti de corrections (augmentation des impôts locaux, mutations obligatoires de personnel...).
    Ce décret, que la constitution prévoit dans "des situations d'urgence", impose aussi que les recettes des privatisations soient versées "sur le compte spécial de l'Etat consacré au paiement du service de la dette". Sous la pression de l'UE et du FMI, la Grèce doit procéder à des privatisations et concessions de patrimoine foncier et immobilier censées lui rapporter 9,5 milliards d'euros d'ici à 2016, dont 2,5 milliards en 2013.
    Le second décret précise des modalités de réduction des dépenses de santé et d'ouvertures de professions à la concurrence. Il aligne sur le régime général des fonctionnaires les retraites des employés du parlement, et prévoit des coupes de 20% dans les pensions de plus de 3.000 euros.
    Quand on sait la gabegie éhontée de l'Etat grec, il n'y a pas de quoi hurler au loup !
    L'euro ne pouvant profiter qu'aux peuples qui travaillent, le pays des fonctionnaires doit pouvoir dévaluer sa monnaie pour pouvoir les payer en monnaie de singe (Nebout chez Bilger). Donc, sortir de l'euro et montrer aux europhobes combien on s'en sort mieux tout seul !
    Hasta la vista, baby !
    Pour nous, c'est Moody's qui fait des siennes, depuis Francfort en plus ! .

    Richard Cantor, patron "risque" de Moody's

    Ils déclassent notre note de confiance (le fameux AAA), avec perspective négative, ce qui est doublement vache pour le gouvernement Ayrault, car c'est bien le pronostic (donc l'avenir) qui est fait et non la notation du bilan clôturé le 5 mai 2012, comme le prétend M. Moscovici. Moody's prétexte « une perte de compétitivité graduelle mais continue, des rigidités des marchés du travail, des biens et des services et des perspectives budgétaires incertaines en raison de la dégradation des perspectives économiques. De plus, la capacité de la France à résister à d'éventuels nouveaux chocs futurs de la zone euro diminue d'autant plus que son exposition aux pays fragiles de l'Union monétaire, via les liens commerciaux ou bancaires, est beaucoup trop importante ». Standard & Poor's avait fait ce pronostic il y a dix mois pour enlever le AAA à la France ; Fitch va y venir en janvier, mais c'est une agence moins importante et possédée par le groupe français Fimalac, donc douteuse dans son jugement soumis à d'éventuels conflits d'intérêts.
    Le seul point positif devrait être une remise en cause par le gouvernement de la dépense publique qui tue toutes ses bonnes intentions ; mais déjà s'élèvent des rangs de la Gauche les clameurs d'une classe dissipée contre le prof qui a donné des notes trop sévères. Et l'inimitable Jean-Luc Mélenchon, jamais en retard d'une vocifération stérile, de hurler à l'attaque du pays par la Finance. Il va bientôt aboutir à la fortune anonyme et vagabonde, prélude à la dénonciation des trois confédérations !
    Plus grave est la falaise fiscale américaine.

    Eric Cantor chef du GOP à la Chambre

    Ce sont des décrets à effets automatiques qui découlent de la Loi de Finances 2011 et qui entreront en vigueur à des dates prévues en 2013. Ils visent à réduire le déficit public de près de 50 pour cent. Parmi ces lois, on trouve la cessation des allègements fiscaux Bush et la fin de certaines dépenses budgétaires courantes. Si les grands programmes fédéraux ne sont pas touchés, sécurité sociale, pensions fédérales de retraite, primes aux anciens combattants, le fonctionnement de beaucoup d'agences et services fédéraux sera perturbé par les coupes et les séquestres conservatoires de crédits. Même si à long terme on peut attendre un redémarrage puissant de l'économie américaine (bientôt auto-suffisante en énergie), on en prédit quand même une forte récession immédiate, désastreuse en termes d'emploi, et dangereuse pour la finance mondiale par l'onde de propagation, dixit le FMI. Républicains et Démocrates en discutent maintenant sous la pression de l'administration Obama II. S'il n'en sort rien, nous sentirons le vent de la déflagration plus fort qu'à la Noël 1999. On me dit dans l'oreillette qu'on s'en fout puisque la fin du Monde est annoncée pour le 23 décembre ! Finalement tout finit toujours par s'arranger, même mal ! http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Nationalisme en Pologne : 100 000 manifestants radicaux

    Le Renouveau français livre son témoignage après avoir envoyé une délégation pour la manifestation nationaliste annuelle à Varsovie :

    « À l’invitation du Młodzież Wszechpolska, « Mouvement de jeunesse de toutes les Polognes », co-organisateur de la « Marche de l’indépendance », défilé nationaliste annuel dans la capitale polonaise, une délégation du Renouveau français s’est rendue à Varsovie le week-end du 11 novembre.

    Plus de 100 000 personnes, familles, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, se sont rassemblées en plein cœur de la ville pour manifester leur patriotisme en ce dimanche 11 novembre, fête de l’indépendance nationale.

    De nombreuses délégations de mouvements nationalistes européens étaient présentes pour cette manifestation, la plus grande d’Europe.
    Le Renouveau français y était présent et a entretenu ses excellentes relations avec des mouvements qui comptent, dont le Młodzież Wszechpolska en Pologne et le Jobbik de Hongrie.

    Vive l’Europe des nationalismes !

     

    La vidéo officielle de la « Marsz Niepodległości 2012 » :

    http://www.contre-info.com

  • Crise de l’euro : encore un sommet européen sous de mauvais auspices

     

    FPI - Les vingt-sept pays de l’Union européenne se rencontrent aujourd’hui à Bruxelles pour discuter des budgets à l’horizon 2014-2020. Sur fond de pessimisme dans une ambiance minée par la crise dans la zone euro.
    Planifié sur deux jours, ce nouveau sommet risque fort d’aggraver les désaccords qui divisent déjà les pays de l’Union. En effet, les discussions s’annoncent particulièrement ardues car chaque pays fera valoir ses priorités, ses budgets intouchables et ses coupes jugées indispensables.
    En plus du chiffre global du budget, trois grands sujets retiendront particulièrement l’attention des participants :
    Ø  la politique agricole commune, défendue par la France, mais aussi par nombre d’États d’Europe centrale et orientale, comme par exemple la Pologne ;
    Ø  la politique de cohésion, c’est-à-dire les aides aux régions en retard de développement par rapport à la moyenne européenne. Ce sont surtout les pays d’Europe centrale et orientale qui y sont les plus attachés puisqu’ils en sont les principaux bénéficiaires. Une position soutenue aussi par l’Espagne et l’Italie.
    Ø  la question des rabais accordés à certains sur leurs contributions. On pense au fameux chèque britannique, mais cela concerne aussi l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède et l’Autriche. Et beaucoup de pays voudraient les supprimer.
    Chacun des Vingt-Sept dispose d’un droit de veto en matière budgétaire et les positions actuelles des uns et des autres semblent difficilement conciliables.

    D’ailleurs, la chancelière allemande a déjà fait savoir qu’un nouveau sommet en janvier 2013 était envisageable.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Paris, Cologne, Hambourg, Stuttgart : villes d’entraînement pour le djihad en Europe ?

    Wolfgang Albers, le président de la police, déclare : « Nous sommes entrés dans une nouvelle dimension du crime. »
    2015 fut une année mortelle à mettre sur le compte du djihad à Paris : 145 morts. En 2016, ce sont des villes allemandes qui sont prises d’assaut et transformées en terrains de test pour ce même djihad. Des dizaines de femmes agressées sexuellement, à Cologne, Hambourg, Stuttgart dans la nuit du Nouvel An. Il s’agit de tester les capacités de réplique des autorités de ces deux pays.
    Un millier d’hommes se sont réunis en meute, aux pieds de l’imposante cathédrale de Cologne, pour harceler sexuellement des femmes de passage, seules ou accompagnées, violer, voler, cambrioler, casser, dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Selon le Kölner Stadt-Anzeiger, il s’agit d’hommes de 15 à 35 ans d’origine arabe. La police a procédé à des dizaines d’arrestations. Certains venus d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie auraient fait le voyage exprès, annonce l’ARD, tout en ajoutant qu’à Stuttgart, aussi, des faits similaires se sont déroulés.

    Lire la suite