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Europe et Union européenne - Page 1054

  • Élections italiennes, instabilité politique et victoire de l'antipolitique

    Débâcle, victoire de l’antipolitique, ras-le-bol généralisé, voici donc la substance de ces élections italiennes : un article de Audrey D’Aguanno.

    Correspondante du journal espagnol « El Manifiesto » en Italie, Audrey D’Aguanno analyse les dernières élections des 24 et 25 février 2013 et la montée du mouvement de Beppe Grillo.
    En disqualifiant les partis traditionnels, les tenants des gouvernements technocratiques, et les économistes, les résultats obtenus par Beppe Grillo ne seraient-ils pas finalement  une victoire, pour ne pas dire une revanche, de la démocratie ? Le peuple s’est exprimé sans retenue, montrant son rejet du système. Reste maintenant à savoir quelle sera la fin de cette belle histoire.

    Le vote populaire s’est traduit par un désir de « faire payer » la classe dirigeante corrompue et complice de la crise, et de chasser le technocrate Mario Monti. Ni le soutien de l’Eglise, de l’oligarchie mondialiste, de la maçonnerie, du président de la République n’auront suffi : sa politique d’austérité, qui a précipité encore plus le pays dans le chômage, la récession et la pression fiscale, n’a décidément pas séduit l’électorat…
    La gauche et son Partito Democratico, qui a encaissé le maximum de voix mais avec un écart minime, sait bien qu’elle n’a pas gagné, depuis trop longtemps son absence de programme et de volonté était trop évidente.
    Surprenante, en revanche, est la remontée de Silvio Berlusconi que l’on donnait pour politiquement mort ou totalement fou, étant donné le peu de cohérence de ses déclarations.
    Pour ces élections, il a misé sur la séduction pure en promettant aux Italiens, étranglés par les impôts, le remboursement de certaines taxes. Peut-être aussi, le charme personnel et le savoir-faire d’un self made man – certes, un affairiste corrompu mais n’appartenant pas à la superclasse mondialiste – y auront été pour quelque chose.
    Mais c’est surtout l’extraordinaire ascension du mouvement Cinque Stelle, qui devient le premier parti du pays ayant obtenu un quart des suffrages sans aucune alliance, que l’on retiendra de ce scrutin. Son chef de file, l’ancien comique Beppe Grillo, avec son talent théâtral de justicier, a promis de « faire le ménage », de « balayer » ces hommes politiques qui se gavent pendant que le peuple est au bord du gouffre. Les thèmes qu’il a abordés pendant la campagne ont joui d’un large consensus, tous bords confondus : démocratie directe, défense du service et de la « chose publique », anti-partis, boycott des médias dominants, écologie, forte critique du pouvoir des banques, tout y est. Ou presque. Car Beppe Grillo avait construit sa carrière sur un concept clé : celui de la souveraineté monétaire, véritable fondement sur lequel se tient le système actuel, véritable enjeu d’une révolution possible. Si l’argument a simplement été abandonné, Grillo promet encore le revenu de citoyenneté qui lui est lié, on se demande donc comment – s’il en avait un jour la possibilité, ce qui n’est certainement pas le cas avec quelques sièges au parlement – il pourrait mettre en œuvre son programme. Les propositions, le mode d’action, les critiques de Grillo sont admirables, mais triste est de constater qu’il n’y a pas d’authentique base idéologique derrière son mouvement.
    Il n’en reste pas moins que le pays est ingouvernable ; une majorité nette et apte à prendre des décisions n’est pas sortie du chapeau. Le scénario d’un retour aux urnes sera sûrement entravé, le risque d’un triomphe du mouvement Cinque Stelle étant trop évident. Viendra alors le tour du jeu des alliances. Ou pire : un nouveau gouvernement technique sera « appelé » à la rescousse puisque ce sont avant tout les marchés qu’il faut rassurer. Car les marchés – entités surnaturelles auxquelles nous devons nous soumettre pour ne pas rester en marge du monde « civilisé » – paniquent et grondent à chaque fois que des voix s’élèvent et menacent la stabilité de ce système moisi qui semble désormais voué à sa fin.
    Et alors ? Alors, force est de constater que ce vote de contestation ne servira pas à grand chose, que le vote en général ne sert à rien dans ce système de démocratie représentative qui n’est autre qu’une farce, puisque de toutes façons, les décisions sont prises ailleurs.
    Audrey D’Aguanno
    El Manifiesto.corr
    1/03/2013
    Titre original : Inestabilidad y victoria de la antipolitica Traduction par le journal
    Correspondance Polémia – 8/03/2013

  • Ces politiques malades de l’Union européenne

    Qu’ils sont nombreux ces hommes politiques malades de leur idéologie européanno-fédéraliste. A RageMag, nous avons plusieurs services (cinéma, politique, porno…) et même un service de psychiatrie spécialisé dans le traitement des libéraux et des fédéralistes fans de l’Union européenne ! Brisons exceptionnellement le secret médical pour vous présenter nos plus beaux patients. Patient numéro 1 : Antoine Riboud est le PDG et le fondateur de Danone. Symptômes : Le sujet a affirmé le 7 mai 1992 dans Libération que « tout le contenu du nouveau traité est depuis plus de vingt ans inscrit en lettres d’or dans [leurs] stratégies industrielles ». Doit-on supposer que le dumping social, la maltraitance des travailleurs exploités, la suppression lente mais certaine des acquis sociaux étaient prévus au programme de Maastricht ? Était-ce donc ça qu’avait majoritairement soutenu la gauche lors des débats ? Contradiction, le même patient a défendu les 32 heures en 1993. Diagnostic : Cette forte incohérence dans les propos est le résultat d’un délire euro-psychotique aigü ! Projet de soins, traitement : Il faut faire retrouver au sujet un ancrage avec la réalité. Nous proposons une thérapie avec Atelier Travail en milieu ouvrier. La suite sur Ragemag http://www.actionfrancaise.net

  • Chômage officiel supérieur à 10% : la nécessité d'un référendum sur l'Union européenne !

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National
    Le taux de chômage officiel, très inférieur à la réalité, a franchi au quatrième trimestre 2012 la barre symbolique des 10% (voir aussi l’article du Gaulois). Ce chiffre est en lien direct avec le modèle économique désastreux imposé par l’Union européenne à des gouvernements parfaitement consentants, UMP hier PS aujourd’hui.
    Ouverture totale des frontières à la concurrence déloyale qui tue l’industrie, poids intenable de l’euro cher sur notre compétitivité, ultralibéralisme : l’Union européenne c’est la recette implacable du chômage de masse. Cette recette que nos gouvernements complices imposent aux peuples.
    Face à cette situation de chômage endémique, la nécessité d’un référendum sur la fin de l’Union européenne par la sortie de la France en janvier 2014 est plus forte que jamais.
    Ce référendum permettra un grand débat sur le modèle économique entre la continuité qu’incarne le système et le patriotisme que nous proposons.

  • Chypre : au secours, la droite revient !

    On y a un peu moins fait attention que pour l’Italie mais il y a aussi eu des élections présidentielles à Chypre, l’île d’Aphrodite. Dimanche, Nicos Anastasiades (DYSI), l’impétrant de droite, a été élu Président de la République avec 57,5% des suffrages exprimés contre 42,52% pour Stavros Malas, le candidat de gauche. Le sortant, eurosceptique assez populaire, était un… communiste : Demetris Christophias. Dire qu’un pays de l’UE avait un chef d’Etat communiste depuis 2008 qui a même pris la présidence de l’Union en 2012 et que personne ne le savait ! C’est sans doute que les observateurs et les touristes n’ont aperçu aucun goulag sur les plages. Il faut dire que Christophias n’a – malheureusement- pas tenté un remake de la prise du Palais d’Hiver avec les bureaux de la Commission européenne.

    Comme Mario Monti, monsieur « tout le monde aime ma rigueur mais je fais 10% quand je me présente », Nicolas Anastasiades était le cheval choisi par Bruxelles et la Troïka, casaque austérité, toque hyper rigueur. Mais lui, contrairement à Monti, c’était sa première fois et il a bénéficié de la panique du peuple chypriote qui en a oublié la partie nord de l’île occupée par les Turcs, habituellement grand argument électoral, pour ne plus se concentrer que sur la situation économique. Chypre a dû solliciter en 2012 une aide financière extérieure. Parce qu’elle a un système de protection sociale scandaleux ? Une fonction publique hyperbolique ? Des retraités de 45 ans, des semaines de 30 heures ? Même pas. C’est peut-être ce qu’on finira par dire pour légitimer les purges à venir mais s’il y a eu le feu à la maison d’Aphrodite, c’est en raison des pertes subies par ses banques à la suite de la restructuration de la dette de la Grèce voisine. L’État ne peut plus se financer sur les marchés depuis mai 2011. Il a désormais besoin de 17, 5 milliards d’euros. L’Europe veut bien aider, mais il va falloir faire comme elle veut, quand elle veut, élections ou pas. Et les 17, 5 milliards ne viendront qu’aux conditions habituelles : privatisation des grands groupes publics, baisse des salaires, hausse des impôts. Anastasiades, selon un scénario désormais bien connu, a présenté un programme d’allégeance à la Troïka tout en expliquant aux électeurs déboussolés que c’était la seule voie possible, quand bien même on commence à savoir depuis quelques années que la potion tue le malade.

    La suite sur Causeur

    Jérôme Leroy http://www.actionfrancaise.net

  • L'euro trop fort : une fausse excuse

    L'euro fort serait à la source des difficultés économiques françaises. Et permet au gouvernement de masquer son impuissance...
    Le chemin vers la croissance est difficile ; les économies s'impatientent et s'épuisent et les efforts consentis peinent à trouver une récompense. Les seules promesses du candidat Hollande n'ayant pas suffi à relancer la machine économique, la monnaie commune, après les questions sociétales, est devenue le nouveau cheval de bataille de l'équipe Ayrault. Une stratégie de diversion qui, comme sur le prétendu « mariage pour tous », pourrait coûter très cher.
    Le président de la République et le ministre de l’Économie français se sentent actuellement bien seuls dans les sommets internationaux. Précisant la pensée de François Hollande, Pierre Moscovici a estimé début février que l'euro était « fort, probablement trop fort » et que l'évolution récente de la monnaie commune représenterait une menace pour la croissance française, évaluée à pratiquement 0,3 % du PIB. Alors que la production pourrait au mieux stagner en 2 013 et que le retour du déficit budgétaire à 3 % est désormais différé, on comprend mieux l'inquiétude d'un gouvernement confronté au principe de réalité : en fait de croissance, les promesses de lendemains qui chantent n'ont jamais remplacé ne serait-ce qu'une heure de travail productif.
    Le Japon a une dégradation inquiétante de ses excédents extérieurs
    Las ! Dans le sillage de la BCE qui estime que l'euro évolue sur sa moyenne de long terme, la réaffirmation par les pays du G20 de leur attachement à un système monétaire international évoluant au gré des forces de marché a achevé d'isoler la position française, déjà fragilisée lors de la négociation sur les perspectives budgétaires 2014-2020 de l'UE. À cet égard, il est d'ailleurs impensable que les stratèges de Bercy ignorent que la dépréciation du taux de change d'un pays ne serait d'aucun secours si ses partenaires commerciaux décidaient d'en faire autant.
    Car en effet, cette sortie n'est pas innocente et s'inscrit dans la thématique renouvelée de « guerre des changes ». Confronté à une dégradation inquiétante de ses excédents extérieurs, le Japon est actuellement au centre d'une polémique sur l'utilisation de sa politique monétaire particulièrement accommodante à des fins de dépréciation du yen ; ce qui n'a pas manqué de réactiver dans les principales instances de négociation internationale sur l'utilisation par un pays de sa politique économique pour soutenir de manière artificielle la compétitivité-prix de ses produits nationaux.
    Le débat sur la force de l'euro est ouvert mais il serait bon de ne pas négliger quelques éléments structurants.
    À première vue, il semble paradoxal de déplorer la force de l'euro tout en prédisant sa fin prochaine sous le poids de ses contradictions internes. A cet égard, il semble que les évolutions institutionnelles récentes au sein de la zone euro aient au contraire redonné confiance aux investisseurs demandeurs d'actifs libellés en euros.
    Sans compter que cet euro fort nous permet encore de contenir la menace que fait peser notre dépendance énergétique sur la reprise qui pourrait s'amorcer dès le deuxième semestre 2013 dans la zone euro.
    L'absence de volonté politique des élites politiques françaises
    Au-delà, c'est l'absence de volonté politique des élites politiques françaises, manifestement incapables d'aborder la question de fond, à savoir la compétitivité de l'économie française. Non seulement, le taux de change n'a aucune incidence sur nos échanges au sein de la zone euro (+ de 50 % du commerce extérieur français) mais il n'est pas un obstacle pour une économie comme l'Allemagne qui a su procéder à des réformes structurelles profondes de son marché du travail dès 2000 : comme un désaveu cinglant, la santé insolente de son industrie automobile lui permet de caracoler alors que PSA affiche des pertes records pour 2012.
    Antoine Michel monde&vie février 2013

  • La crise en France et en Europe : l'autre nom de la mondialisation ?

    Les récentes immolations spectaculaires de chômeurs en France et le suicide quotidien d’agriculteurs endettés, dans l’indifférence générale de la presse pour le second cas, montrent à l’envi que notre société est malade et désorientée. Que le nombre actuel de chômeurs atteigne le chiffre pharamineux de plus de 3 millions (plus de 1.300 chômeurs supplémentaires chaque jour en ce début d’année 2013 !) et que 3 autres millions, au bas chiffre, soient en semi-chômage ou n’occupent un emploi que quelques jours par mois ; que le nombre de Français en dessous du seuil de pauvreté dépasse les 8 millions et que les Restos du cœur soient de plus en plus débordés ; que la désindustrialisation s’accélère malgré les efforts d’un Arnaud Montebourg en fait impuissant à enrayer ce mouvement de fond ;… tout cela n’est guère rassurant et suscite quelques réflexions.

    Tout d’abord, qu’est-ce que cette crise ? Est-elle la fin du modèle capitaliste comme certains ont cru pouvoir l’affirmer péremptoirement il y a quelques années en brandissant bien haut les livres de Karl Marx ? Il semble bien que non : Pascal Lamy, le directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce, et socialiste bon teint, déclarait, lors de son récent passage à Paris fin février 2013 et sur les ondes de RMC, que l’économie mondiale se portait plutôt bien mais que la zone euro, dont la France fait partie, était en difficulté car on assistait au basculement accéléré du monde du Nord vers le Sud, tout simplement. En somme, la crise en Europe et en France n’est rien d’autre que ce moment douloureux pour nos vieilles puissances (et certitudes…) où l’on s’aperçoit que la mondialisation n’est plus « heureuse » mais « profiteuse » et qu’elle est, d’abord, un dépassement des Etats et des peuples au profit du règne de l’Argent et de ceux qui le placent là où il peut leur rapporter le plus… Ce qui est « crise » pour nous et nos pays n’est, en fait, que la poursuite du processus de mondialisation qui a cessé de nous profiter en tant que producteurs et de moins en moins en tant que consommateurs, puisque la société actuelle de consommation raisonne aussi en ces termes et concepts.

    La mondialisation écrase de plus en plus nos sociétés et échappe aux Etats ou, du moins, à ceux qui ont renoncé à « être Etat » : le terme de « gouvernance » nous est imposé comme une évidence quand il n’est que le masque du « Tout économique » libéral qui croit atteindre enfin son objectif d’un monde « sans liens ni entraves » au profit de l’Argent et de l’Individu, mais au détriment des nations et des peuples, des traditions et de l’Histoire, du politique et du social… Nous vivons à l’échelle du monde un véritable « 1791 », symbole et date de naissance « légale » en France de ce libéralisme capitaliste porté par la bourgeoisie révolutionnaire franklinienne, celle pour laquelle « le temps c’est de l’argent » et rien ne compte plus que ce dernier !

    http://nouvelle-chouannerie.com

  • Hongrie : le Premier ministre Viktor Orban (Fidesz) nationalise la Banque centrale

    BUDAPEST (NOVOpress avec le blog de Valentin Beziau) - Le choix du premier ministre Viktor Orbán (Fidesz, droite) de nationaliser la Banque centrale de Hongrie (MNB) déchaîne les foudres de la presse internationale et des technocrates de l’Union europénne.

     

    La Hongrie n’aime pas la technocratie européiste. Et le sentiment semble être réciproque. La dernière frappe du Premier ministre Viktor Orbán, jugée par certain “scandaleuse”, a été de nommer un nouveau gouverneur de la Banque centrale de Hongrie (MNB). Son nom est György Matolcsy, ministre de l’Economie. Viktor Orbán a annoncé la nomination sur les micros de Radio Kossuth.

    Le quotidien américain Wall Street Journal avait déjà spéculé pendant un certain temps sur cette décision, de sorte que Matolcsy avait été interrogé sur ses intentions. Évidemment, le choix de Viktor Orbán a provoqué la colère de la presse européenne. La Repubblica dénonce “un sérieux défi aux principes du monde libre et aux institutions économiques et financières, à la Banque centrale européenne (BCE) et au Fonds monétaire international (FMI).”

    Personne en Europe ne semble désireux de voir réussir les tentatives de nationalisation des banques que Viktor Orbán tente depuis un certain temps de mettre en œuvre.

    Toujours selon La Repubblica, Matolcsy prend la place de Andras Simor, banquier apprécié par des gens comme Mario Draghi (BCE), Ben Bernanke (FED – Réserve fédérale des État-Unis), ainsi que plusieurs chefs d’Etat, comme Angela Merkel et Barack Obama.

    http://fr.novopress.info