
Les petits avions d’associations humanitaires ne pourront plus utiliser les aéroports de la Sicile, de Lampedusa, ou de Pantelleria, situées sur la route migratoire de la Méditerranée centrale. Le travail de repérage des pilotes est pourtant d’une aide précieuse pour les navires d’ONG à la recherche de canots de migrants en détresse. Nouvelle entrave pour les ONG en Méditerranée. Lundi 6 mai, l’Autorité italienne de l’aviation civile (ENAC) a annoncé que les avions utilisés par des associations pour repérer les bateaux de migrants en difficulté ne pourraient plus décoller des aéroports de Sicile, Pantelleria et Lampedusa, des îles proches des routes empruntées par les exilés. “Cette ordonnance entre en vigueur avec effet immédiat”, indique l’ENAC.