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Tension sur le Vieux Continent ? En effet, cette semaine, le gouvernement allemand, par la voix de son ministre de l’Économie, Robert Habeck, s’est opposé à un projet européen, baptisé Iris2. Ce programme, similaire à Starlink, serait jugé outre-Rhin, comme étant un peu trop favorable à la France.
Après Fabrice Leggeri,Malika Sorel, Matthieu Valet, Pascale Piera ou encore Alexandre Varaut, c’est le dernier ralliement d’un membre de la société civile à la liste du RN. Diplômé de Sciences Po Paris et de l’ENA, c’est depuis toujours un serviteur de l’Etat. Il a longuement servi dans l’inspection du travail avant de rejoindre l’Établissement public de sûreté ferroviaire, dont il est actuellement directeur adjoint. Cela fait désormais quelques années qu’il travaille avec le RN.
Berlin. Sahra Wagenknecht, longtemps leader du Parti de gauche, est une populiste talentueuse. Elle sait quels sont les thèmes qui font mouche - et c'est pourquoi elle prend désormais la parole sur la politique des étrangers.
Les politiciens européens essaient d’éviter de parler du désastre de la politique de décarbonation, mais leur échec ne peut plus être caché.
Dans les semaines qui restent avant les élections, nous devons rendre cet échec public afin que les électeurs punissent les coupables : les écologistes de tous les partis.
Macron : le président du « Décarbonistan »
Le 24 avril, Emmanuel Macron a prononcé un discours à la Sorbonne en tant que candidat à la présidence de l’UE, non pas comme Charles Michel, mais en tant que véritable président d’une future union fédérale. Dans un discours de près de deux heures, il a annoncé, sans le dire, qu’il fallait fusionner les États en une seule entité dont le président - lui ? - dirigera tout le monde. Ce sera démocratique, bien sûr, mais les décisions s’appliqueront à tous, même si elles ne correspondent pas à la culture, aux fondements des nations fusionnées. Car il veut fusionner les nations comme il a fusionné des entreprises. Il a parlé de souveraineté, mais jamais de souveraineté nationale ; elle sera uniquement européenne.
En feignant d’ouvrir un faux débat sur le partage de notre arme nucléaire avec les autres États membres de l’UE, Macron joue contre la souveraineté de la France sous prétexte d’un danger russe qui menacerait nos intérêts vitaux.
Laurence Trochu, ancienne porte-parole de François Fillon et actuelle présidente du Mouvement Conservateur, sera en 5ème position sur la liste Reconquête menée par Marion Maréchal. Elle explique au JDD :
[…] En soutenant Marion Maréchal et Reconquête, les Conservateurs portent le flambeau de la droite civilisationnelle que Les Républicains ont délaissée, trahie, piétinée. Depuis 2020 avec la préparation des Municipales, puis des Départementales et Régionales, il est flagrant que la stratégie d’infusion des idées au sein de LR ne peut plus fonctionner. J’étais membre des instances de ce parti et j’ai vu comment les barons locaux ont vendu à la découpe leurs territoires à Macron, avec le silence complice ou même les encouragements des cadres dirigeants.
Pour la troisième année consécutive, la capitale hongroise accueillait, les 25 et 26 avril, les conservateurs et souverainistes de plusieurs dizaines de pays dans le cadre de la CPAC Hongrie. La CPAC (Conservative Political Action Conference) est, depuis l’ère Reagan, la grande conférence annuelle des conservateurs américains, qui a aujourd’hui des accents très trumpistes. Le concept s’est exporté sur plusieurs continents. Une édition européenne de cette conférence se tient chaque année à Budapest. Donald Trump s’y est à nouveau exprimé, cette fois-ci par le biais d’une vidéo pré-enregistrée. Cette édition européenne est organisée par le Centre des droits fondamentaux (Alapjogokért Központ), une organisation proche du gouvernement hongrois.
L’allocution ‘guerrière’ d’Emmanuel Macron, 15 mars 2024
Selon le président français, les pays occidentaux devraient « légitimement » se poser la question de l’envoi d’un contingent en Ukraine en cas de demande de Kiev et d’avancée significative des forces du Kremlin.
Macron sans enfants, Macron va-t-en-guerre avec les enfants des autres. Le président français Emmanuel Macron a une nouvelle fois réitéré que l’envoi de troupes terrestres en Ukraine ne peut être exclu a priori dans un entretien avec The Economist : « Si les Russes parvenaient à percer les lignes de front et s’il y avait une demande ukrainienne, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, on devrait légitimement se poser la question. »
On se souvient du NON des Français au traité européen de Maastricht en 2005, qui contrariait les plans d’une élite, déjà à la manœuvre, pour la promotion de l’Europe qui nous est donnée à voir aujourd’hui. Echaudé par ce NON, Nicolas Sarkozy, qui s’était fendu d’un discours menaçant sur un nouvel ordre mondial « auquel personne, je dis bien personne, ne pourra s’opposer », avait décidé de faire ratifier le traité de Lisbonne, qui n’était jamais qu’une reprise de celui de Maastricht refusé, uniquement par les parlementaires, réunis en congrès à Versailles. Tablant sur le fait que les parlementaires seraient suffisamment déconnectés, ou « déconnectables » de leurs électeurs, pour ne pas voter comme eux. Ce fut chose faite. Mais un juriste, Patrice André, fait sensation sur les réseaux sociaux, en révélant récemment que la procédure veut que, par son vote, le congrès autorise le président à ratifier, c’est à dire, signer le traité de Lisbonne, or Sarkozy ne l’a jamais signé.
Enfin, le débat qu’on attendait tous ! Valérie Hayer et Jordan Bardella face à face, à armes égales. D’un côté, une candidate qui n’avait rien à perdre avec des sondages dans les chaussettes. De l’autre, un candidat qui doit éviter les faux pas, parfois inévitables dans une campagne longue et harassante, pour consolider sa position confortable sur cette ligne bleue des 30 % d’intentions de vote. D’un côté une sorte de rock star qui cartonne chez les jeunes, mais pas que chez les jeunes désormais. De l’autre, une grande inconnue au bataillon, il y a encore deux mois, qui tente de prendre gentiment la lumière. D’un côté, un animal politique précoce. De l’autre, une techno. D’un côté, un grand gaillard issue de banlieue. De l’autre, une bourgeoise rurale, originaire d’une province bien sage.