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Europe et Union européenne - Page 261

  • Union européenne, l'objection démocratique 3/4

    L'État de droit sans le peuple

    Un premier facteur de dissolution des liens communautaires est consubstantiel à l'anthropologie libérale en ce qu'elle réduit l'individu à n'être qu'une machine désirante en quête de satisfactions individuelles. Dans son grand ouvrage classique, Communauté et société, Ferdinand Tônnies analysait déjà très en profondeur la mutation anthropologique majeure qui transforme les communautés organiques en sociétés contractuelles. Louis Dumont, à sa suite, a montré que cette transformation, inédite dans l'histoire de l'humanité, était le résultat du développement de l'individualisme.

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  • Attentat islamiste – Justice : la preuve par Vienne !

    Il est facile de s’en rendre compte, on s’en doute, ils nous le font comprendre, ils se moquent dans leur for intérieur de notre état de droit, ils en profitent mais n’y croient pas une seconde, ils n’ont qu’une envie, c’est de recommencer. Alors ils jouent la comédie de la contrition et la plupart du temps ça marche !

    Avec le jeune terroriste de Vienne, un Autrichien né de parents albanais de Macédoine du Nord, qui a massacré quatre personnes (dont un Albanais originaire de Macédoine du Nord), le voile s’est déchiré et la duperie a été ostensible.

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  • Attentat islamiste – Justice : la preuve par Vienne !

    Il est facile de s’en rendre compte, on s’en doute, ils nous le font comprendre, ils se moquent dans leur for intérieur de notre état de droit, ils en profitent mais n’y croient pas une seconde, ils n’ont qu’une envie, c’est de recommencer. Alors ils jouent la comédie de la contrition et la plupart du temps ça marche !

    Avec le jeune terroriste de Vienne, un Autrichien né de parents albanais de Macédoine du Nord, qui a massacré quatre personnes (dont un Albanais originaire de Macédoine du Nord), le voile s’est déchiré et la duperie a été ostensible.

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  • Union européenne, l'objection démocratique 2/4

    À partir de 1992, avec le traité de Maastricht, puis avec les traités d'Amsterdam (1997), Nice (2000) et Lisbonne (2007) les pouvoirs du Parlement européen ont été constamment augmentés de sorte qu'il est devenu, dans de nombreuses matières, un véritable co-législateur. Par ailleurs, la Commission européenne est responsable devant lui et il peut la renverser (ce qu'il n'a jamais fait), exactement comme un gouvernement national peut être renversé par un parlement national. Afin de parfaire cette évolution, il avait été proposé, en 2004, dans le traité établissant une Constitution pour l'Europe, d'introduire les concepts et le vocabulaire constitutionnels dans la désignation des compétences des différents organes de l'UE et de permettre ainsi au Parlement européen de voter de véritables lois européennes. L'organisation du pouvoir dans l'UE se rapprochait alors clairement de l'organisation du pouvoir dans un État parlementaire. Cependant, tempérament à ce tropisme parlementaire, le Parlement européen n'est pas le co-législateur dans tous les domaines de compétences de l'UE. Si le traité de Lisbonne a bien fait du Parlement européen un co-législateur de principe, avec le conseil des ministres de l'Union européenne, il ne lui a cependant donné aucune compétence en matière diplomatique ou dans les affaires étrangères. Par ailleurs, le Parlement européen, à la différence des parlements nationaux, ne dispose pas de l'initiative législative. Il ne peut que demander à la Commission européenne de prendre des initiatives, laquelle est libre de suivre ou non ses recommandations. Il ne dispose donc que d'une faculté de supplier, à l'image de celle qui existait dans les anciennes monarchies parlementaires du XIXe siècle.

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  • Le Monde prend ses désirs pour des réalités

    Le Monde prend ses désirs pour des réalités

    Les européistes rêvent que l’Europe suspendent les aides aux pays qui ne sont pas alignés sur leur idéologie libertaire :

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  • Controverse : qui est responsable de la crise ?

    C'est une version économique de la poule et de l'œuf : qui est responsable de la crise économique, les États ou les acteurs financiers, à commencer par les banques ? Deux de nos journalistes défendent chacun l'une des deux thèses(1), celle de la défaillance des politiques et celle de la culpabilité des banquiers. Les deux analyses se fondent sur des logiques très différentes il n'est pas surprenant que la plus interventionniste dénonce la passivité des États. Si l'on croit encore au politique, les gouvernements doivent en effet être tenus pour les principaux responsables de la crise actuelle. Reste à savoir de quel pouvoir dispose encore le politique dans le monde et dans le système international actuels. Les banquiers, somme toute, ont fait leur métier, qui consiste à gagner de l'argent, les gouvernants n'ont pas fait le leur, qui consiste à protéger les intérêts de leur peuple. Lorsque les gens de Goldman Sachs et les dirigeants grecs truquent les comptes de la Grèce, tous sont coupables, mais qui l'est le plus ? Il est vrai qu'aujourd'hui, Loukas Papadimos, qui était Gouverneur de la Banque de Grèce à l'époque où les comptes du pays furent truqués et qui occupa par la suite les fonctions de vice-président de la Banque Centrale Européenne (BCE), est devenu Premier ministre de la Grèce. Et que Mario Draghi, qui était vice-président pour l'Europe de Goldman Sachs à l'époque du truquage des comptes grecs, préside actuellement la BCE.

    De la poule et de l'œuf, qui est le plus responsable ? Une chose est certaine, tout le monde n'y a pas perdu.

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  • Union européenne, l'objection démocratique 1/4

    L'argument du déficit démocratique est l'objection la plus forte que l'on puisse adresser à l'Union européenne, puisqu'il est aujourd'hui très largement admis que la légitimité vient, en dernière instance, de la souveraineté du peuple ou de la nation Cet argument reste remarquablement équivoque, d'autant qu'il renvoie à une conception mythique et jamais réalisée de la démocratie.

    Si l'on pense, avec Rousseau, que la volonté du peuple ne se représente pas, alors les États qui composent l'Union européenne ne sont pas plus démocratiques que ne l'est cette dernière. Si, au contraire, on accepte le principe de la représentation, alors l'Union européenne n'est pas moins démocratique que les États. L'analyse institutionnelle ne permet pas, à elle seule, de comprendre le déficit démocratique.

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  • 40 ans de fuite en avant (texte de 2012)

    Dette sans frontières et créanciers des ïles.jpeg

    Faut-il faire porter le chapeau de l'endettement français aux Allemands, ou aux banquiers ? Les vraies responsabilités sont plutôt à rechercher du côté des politiques et de l’État.

    Lorsqu'un fléau s'abat sur nos pauvres existences, l'instinct primaire nous pousse à désigner un bouc-émissaire c'est évidemment à cause de lui que le pire est arrivé, uniquement à cause de lui, et il faut alors le lui faire payer ! C'est tellement plus facile…

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  • Dette sans frontières et créanciers des îles (texte de 2012)

    Dette sans frontières et créanciers des ïles.jpegLa dette publique française, avec ses 1700 milliards d'euros, représente pas moins de 26000 euros par Français. Une paille ! Dans ces conditions, il est assez légitime pour le contribuable de se demander qui sont les créanciers...

    Pendant longtemps, l'information était quasi nulle. Tout juste savait-on que la dette était essentiellement détenue par les marchés financiers domestiques et, à travers eux, des ménages « résidents ».

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  • Faut-il sortir de l'euro ? 3/3

    Mais, là encore, les politiques ne produisent leurs effets que dans la mesure où certains États se détachent des autres et pour ceux-là seulement. Si tous les États appliquent les mêmes politiques - ce qui, empressons-nous de le dire, est non seulement improbable mais illusoire -, l'effet de ces politiques sera nul pour la part des échanges entre les États de l'UE ex-membres de la zone euro. Là encore, les politiques mises en œuvre ont pour conséquence de faire apparaître des gagnants et des perdants en Europe. C'est, in fine, la politique du chacun pour soi.

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