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Europe et Union européenne - Page 420

  • Marine Le Pen et Jordan Bardella dans les Bouches-du-Rhône

  • Le choix de la désunion et de la défaite

    Le choix de la désunion et de la défaite

    Alea jacta est. Pour les européennes, Nicolas Dupont-Aignan, qui vient d’annoncer sa liste, a donc fait le choix de la désunion et de la défaite. Après avoir porté un certain espoir d’alternative, la liste des Amoureux de la France se trouve amputée de la plupart de ses composantes. Alors que les Amoureux de la France avaient été fondés, aux côtés de Nicolas Dupont-Aignan, par Jean-Frédéric Poisson (PCD), Emmanuelle et Robert Ménard, avant d’être rejoints par Véronique Besse (MPF) Bruno North (CNI), Sylvie Goddyn et Bernard Monot (ex FN), il ne reste plus que Bruno North sur la liste qui n’est pratiquement plus qu’une liste DLF. Ce qui confirme le sectarisme que nous avions observé avec l’ahurissante éviction d’Emmanuelle Gave – semble-t-il pour un simple tweet contestant la loi Gayssot (dont je doute qu’un seul électeur de droite soit un fervent défenseur).

    Au passage, je redis ici ce que j’avais eu l’occasion de dire à tel ou tel acteur de cette aventure des Amoureux de la France : il était suicidaire de faire lancer cette plateforme par des politiciens, aussi sympathiques et courageux qu’aient été certains d’entre eux. Par fonction, les politiciens sont les plus mal placés pour apprécier les sujets de convergence avec d’autres formations ou d’autres politiciens. Par construction, les partis politiques sont des structures sectaires, incapables de penser au bien commun. Il aurait été bien plus raisonnable de créer cela à partir de la base, de la société civile, en faisant des hommes politiques les relais d’une opération qui aurait démarré sans eux. Mais, en ce domaine comme en bien d’autres, le narcissisme conduit à des erreurs grossières.

    Manifestement, en tout cas, Nicolas Dupont-Aignan ne cherchait pas des alliés, mais des ralliés. Il n’est hélas pas le seul à se comporter ainsi dans la vie politique française, ce qui fait qu’Emmanuel Macron, bien que moins de 20% des électeurs inscrits aient voté pour lui au premier tour de la présidentielle, peut gouverner avec une confortable majorité et peut même songer sérieusement à être réélu, faute d’opposition digne de ce nom. L’indécrottable féal de la « petite fille Espérance » que je suis ne peut s’empêcher de penser qu’un jour, certains hommes politiques écouteront les leçons des erreurs passées, mais nous n’y sommes pas encore, il s’en faut de beaucoup !

    En attendant, revenons à la campagne européenne.

    J’avais alerté depuis plusieurs mois plusieurs amis et relations sur l’optimisme un peu naïf qui régnait dans cette équipe.

    D’abord, connaissant plusieurs personnes qui étaient « assurées » d’être n°3 sur la liste, j’avais prudemment évoqué le fait qu’il me semblait compliqué d’avoir plusieurs personnes à la même place ! Déjà début décembre, le nom de Jean-Philippe Tanguy, lieutenant de Nicolas Dupont-Aignan, circulait avec insistance – bien que l’on voie mal ce qu’il apporte à son « grand homme » au plan politique, à moins que la stratégie soit de draguer des électorats de gauche comme l’électorat anticlérical ou l’électorat LGBT (j’y reviendrai plus bas).

    Ensuite, tout le monde se félicitait de voir la liste caracoler en bonne situation dans les sondages, autour de 7-8%. Mais, là aussi, je m’étais interrogé à voix haute sur la réalité des chiffres – y compris d’ailleurs devant Nicolas Dupont-Aignan lui-même qui me demandait en juillet dernier ce que pouvaient faire les catholiques de conviction pour soutenir sa démarche. Ma conviction était que, dès le début de la campagne « réelle », les mastodontes LR et RN allaient réoccuper tout l’espace médiatique à droite et que les « challengers » auraient alors mangé leur pain blanc. Mais tous mes interlocuteurs me répondirent à l’unisson que la dynamique était du côté des Amoureux de la France.

    Enfin, il me semblait évident que, ces deux premiers éléments entrant en collision, l’annonce officielle de la liste serait un moment particulièrement compliqué pour la liste DLF, plus ou moins ripoliné en Amoureux de la France (c’était bien la peine d’avoir moqué naguère le Rassemblement Bleu Marine comme un faux nez du FN !).

    Nous y sommes. Depuis quelques heures, nous découvrons que le roi est nu et que la liste n’est, en réalité, qu’une liste Dupont-Aignan. Plus exactement, c’est une aventure personnelle, mais avec des inconvénients supplémentaires qui vont fortement endommager l’image de Nicolas Dupont-Aignan – qui ne transforme donc pas l’essai de son courageux franchissement du « cordon sanitaire » entre les deux tours de la présidentielle.

    Déjà, l’éviction d’Emmanuelle Gave avait montré que « NDA » se soumettait volontiers au médiatiquement correct. Mais les principaux colistiers envoient, me semble-t-il, des signaux catastrophiques à l’électorat de droite. Stéphanie Gibaud, la deuxième sur la liste, est cette personne qui « balança » au fisc les noms des contribuables fuyant l’enfer fiscal français en violant la confiance de son employeur et de ses clients. Bien sûr, l’évasion fiscale est un délit. Bien sûr, elle pose de sérieux problèmes moraux. Mais, enfin, présenter, à la mode de certains gauchistes, la délation et le vol de données personnelles comme un acte sublime de résistance est peut-être un tantinet exagéré ! Même pour les plus vertueuses indignations, les coups de téléphone anonymes à la Kommandantur n’ont pas bonne presse dans l’opinion ! Nous avons déjà évoqué, dans le Salon beige, le cas de la quatrième, Marie-Jo Zimmermann, qui attaque les LR pour être trop conservateurs. On pourrait les critiquer pour être trop peu courageux, trop soumis au politiquement correct, mais trop conservateurs ! Là, les bras vous en tombent. Elle aurait voulu offrir 2 points de plus à François-Xavier Bellamy qu’elle ne s’y serait pas pris autrement !

    Le plus grand repoussoir reste cependant le bras droit (ou plutôt le bras gauche) de Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Philippe Tanguy (en photo). Je disais plus haut que je ne voyais pas ce qu’il apportait politiquement. En revanche, je vois bien ce qu’il retranche. Cet énergumène – qui était, paraît-il, à la manœuvre pour évincer Emmanuelle Gave – est un stakhanoviste du tweet. Il tweeta naguère sa joie d’être à la gay pride (qui n’est pas exactement le lieu du plus grand respect de la dignité humaine, puisque, dans ces cortèges souvent insultants pour la foi de millions de chrétiens, souvent attentatoires à la pudeur la plus élémentaire, des militants homosexualistes en transforment d’autres en animaux, avec chaînes et muselières de cuir). Plus anciennement, il avait attaqué violemment l’Eglise supposée « manquer d’empathie » (dans le tweet ci-joint… supprimé depuis, je crois).

    A coup sûr, ce jeune homme est admirablement bien placé pour faire la leçon à Mère Thérésa ou à saint Vincent de Paul ! Comme si l’Eglise catholique n’était pas, notamment, la plus grosse institution charitable du monde…

    Mais, on le voit, M. Tanguy est fondamentalement un cathophobe et un militant LGBT. J’ignore si c’est également la doctrine de Nicolas Dupont-Aignan. Ce dernier m’avait assuré partager l’essentiel de mes convictions, mais il est bien connu que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent… En tout cas, il est évident que cette candidature, non seulement n’apporte rien électoralement à Nicolas Dupont-Aignan, mais va lui coûter des voix. Ce n’est pas la peine de draguer les gilets jaunes, si c’est pour promouvoir une idéologie bobo macroniste.

    J’ignore ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Mais, à l’heure où j’écris ces lignes, il me semble extrêmement difficile que l’ex liste des Amoureux de la France atteigne les 5% nécessaires pour obtenir des élus. Il est même possible qu’elle passe au-dessous de 3%, sous l’influence du vote utile (quand on veut s’opposer à Macron, on vote RN ou LR, en fonction de sa sociologie d’une part, et de sa sensibilité au discours conservateur ou au discours populiste d’autre part). Si c’est le cas, cela va poser de sérieuses questions de financement. Au passage, je serais curieux de savoir avec quel argent Dupont-Aignan a remboursé les quelque 2 millions d’euros que Charles Gave avait commencé à prêter à la liste – ce qui impliquait qu’il figure dessus pour satisfaire aux exigences du Code électoral.

    Bref, toutes ces interrogations me conduisent à penser qu’en réalité, Nicolas Dupont-Aignan ne souhaite pas se présenter et cherche un prétexte pour jeter l’éponge. Cela aurait du moins le mérite d’éviter que la « droite hors les murs » ne manifeste une nouvelle fois sa nullité électorale. Mais quel gâchis !

    Guillaume de Thieulloy

    Directeur du Salon beige

  • DLF : la liste pour les européennes enfin dévoilée – Journal du jeudi 28 mars 2019

     

    DLF : la liste pour les européennes enfin dévoilée

    Nicolas Dupont-Aignan présentait sa liste pour les élections européennes ce matin. Une liste resserrée autour de ses lieutenants avec quelques personnalités issues d’autres mouvement politiques.

    Turquie : Erdogan mise sur la haine de l’Occident

    Alors que les élections municipales turques sont organisées dimanche, Recep Tayyip Erdogan multiplie les meetings pour fédérer sa base. Entre menaces et intimidations à l’égard de l’Occident, le président mise tout sur les nationalistes islamistes.

    Bayer-Monsanto : Le coup d’avance ?

    Les condamnations s’enchainent contre le glyphosate, la substance active du pesticide RoundUp. Si Bayer-Monsanto accuse le coup temporairement en bourse, la firme agro-chimiques pourrait bien être plus sereine qu’on ne le croit…

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/dlf-la-liste-pour-les-europeennes-enfin-devoilee-journal-du-28-mars-2019

  • Europe : l’heure des frontières !

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    Les élections européennes auront lieu le 26 mai prochain. Elles ne semblent pas passionner les électeurs. Ce n’est pas nouveau !

    Ceux qui se baptisent « européistes » ont du mal à intéresser l’opinion à des institutions technocratiques et désincarnées. À l’Union européenne, machin aux visées mondialistes et non identitaires.

    Ceux qui s’affirment « souverainistes » se heurtent à une autre réalité : l’impérialisme marchand américain, la conquête économique chinoise, l’expansion des mœurs musulmanes dépassent le cadre de chaque État-nation.

    Il y a bien des problèmes communs à tous les pays européens, et c’est bien l’échelle européenne qui est pertinente pour y faire face. N’en déplaise à ceux qui ont une vision étriquée du souverainisme. Seulement voilà, ceux qui prétendent parler au nom de l’Europe nient la simple existence de ces problèmes-là.

    Bref, tout se passe comme si les « européistes » avaient choisi la bonne échelle au service d’un mauvais projet et les « souverainistes » une bonne approche des défis mais à la mauvaise échelle…

    Le véritable enjeu des élections européennes est ailleurs : redonner aux différents peuples européens une vision commune de leur avenir. En refusant la soumission politique aux puissances étrangères. Et le Grand Remplacement démographique et civilisationnel.

    L’enjeu des élections européennes est simple : c’est celui des frontières.

    Oui, l’Europe a besoin de frontières.

    Frontières stratégiques pour protéger ses entreprises de l’impérialisme économique et juridique américain.

    Frontières économiques pour protéger ses travailleurs du dumping économique chinois.

    Frontières mentales pour défendre sa civilisation face à la déconstruction et à l’islamisation qui remplit le vide laissé par le nihilisme.

    Frontières physiques, surtout face à l’invasion migratoire venue d’Afrique et du monde arabo-musulman.

    Les frontières de la France ne sont ni sur le Rhin ni sur les Pyrénées, elles sont comme pour les autres pays d’Europe en mer Méditerranée, dans les Balkans et sur les aéroports.

    Cela passe par un changement de perspectives. Un chiffre suffit à résumer la situation : 500 million d’euros. Aujourd’hui, l’Europe de Juncker dépense moins de 500 millions d’euros par an pour Frontex, le système européen commun de veille aux frontières. Mais les associations de Soros, en partie financées par les institutions européennes et les États, affectent plus de 500 millions par an pour les actions « borderless » en faveur des clandestins.

    Assécher les associations immigrationnistes, combattre Soros, reprendre conscience de la nécessité vitale de frontières européennes aussi bien mentales que physiques, tel est l’enjeu.

    Les pays de Visegrád (Hongrie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie) en sont conscients. Tout comme en sont conscientes les forces populistes et identitaires en Italie, en Autriche, aux Pays-Bas, en Espagne, en Scandinavie et, on l’espère, en France.

    « Europe, l’heure des frontières », tel sera, samedi 6 avril, le thème du VIe colloque international de l’institut ILIADE, avec la participation de François Savy pour l’Allemagne, Koen Dillen pour la Flandre et Vincenzo Sofo pour l’Italie. Nationaux et identitaires de tous les pays d’Europe, unissez-vous !

    Jean-Yves Le Gallou

    http://www.bvoltaire.fr/europe-lheure-des-frontieres/

  • Le populisme ou la véritable démocratie

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    1165076157.jpgEntretien avec Bernard Plouvier, auteur de Le populisme ou la véritable démocratie (éditions Les Bouquins de Synthèse nationale)
    Ex: https://www.lesobservateurs.ch
    « Finalement, le populisme, ce serait la réaction saine d’un peuple qui souffre, qui est écœuré de ses soi-disant élites et qui aspire à une vie plus digne, faite de travail et d’honnêteté dans la gestion des affaires publiques, permettant d’espérer un avenir meilleur pour les enfants et les petits-enfants… »
    Dans ce livre, vous présentez ce que les bien-pensants et bien-disants interpréteraient comme un non-sens : l’assimilation du populisme à la démocratie. Est-ce une provocation à but commercial ou l’expression d’une intime conviction ?
    Vous m’avez mal lu : je n’ai pas écrit du populisme qu’il était une forme de démocratie. Je prétends qu’il s’agit de la SEULE véritable démocratie, soit le gouvernement POUR le peuple. Le but de tout gouvernement est d’administrer au mieux le Bien commun, que, durant l’Antiquité gréco-romaine – qui est notre racine fondamentale, avec celles moins bien connues des civilisations celto-germano-scandinaves –, l’on nommait la Chose publique.
    Pourtant les démocraties grecques antiques n’ont pas été des régimes populistes.
    Effectivement, ce que nos brillants universitaires (les historiens allemands sont généralement moins naïfs) nomment la « Démocratie athénienne » n’était qu’une ploutocratie. Pour faire simple, une ploutocratie est un gouvernement de riches qui n’agissent que pour donner à leur caste – héréditaire ou matrimoniale – et à leur classe – liée à la surface sociale – les moyens d’assurer la pérennité de leur domination.
    Certes, un peu partout en Grèce, à partir du VIe siècle avant notre ère, on a introduit la notion d’égalité devant la Loi (ou Isonomia), mais cela ne touchait que les seuls citoyens, nullement les étrangers et moins encore les esclaves qui n’étaient que des biens mobiliers, assimilés aux choses. En outre, les citoyens pauvres n’avaient que le droit d’élire des riches pour administrer l’État. Soyons honnêtes, cela n’a guère changé en vingt-cinq siècles, en dépit du suffrage universel, détourné de sa finalité par d’énormes sommes d’argent dépensées avant chaque élection à des fins de propagande.
    Or très rapidement, les peuples se sont révoltés. D’authentiques populistes ont dominé de nombreuses cités grecques antiques, puis Rome. Ces « tyrans » ont tous été élus, acclamés par le peuple, mais agonis par la classe des lettrés, issus de la caste nobiliaire. La mauvaise réputation du populisme est une affaire de règlement de comptes entre les riches et les chefs des pauvres.
    Car, après une expérience populiste exaltante, les ploutocrates reviennent toujours et partout au Pouvoir, les pauvres étant trop souvent victimes de leur irréflexion et les gens des médias – de l’aède antique au présentateur d’actualités télévisées – sont fort vénaux et d’autant plus payés qu’ils sont plus efficaces dans la démagogie, soit l’art du pipeau… nous vivons, en France macronienne, une période de démagogie médiatique particulièrement efficace, où un agent des super-riches tente de persuader la classe moyenne qu’elle doit mépriser les pauvres.
    Ce livre est donc une promenade historique, une visite guidée dans le Musée du populisme. Cela signifie-t-il qu’il existe des causes et des effets récurrents dans l’histoire humaine qui mènent au populisme ?
    Bien évidemment et cela revient à dire qu’il existe des critères qui permettent à l’observateur de différentier un véritable populiste – être rare – d’un banal démagogue. Il faut être très critique à l’égard de ce qu’affirment les journalistes et les « politologues », cette curiosité contemporaine, lorsqu’ils balancent, un peu au hasard, l’appellation de populiste, qui est souvent, pour ces ignorants et ces malveillants, une accusation, alors que de nombreux exemples prouvent le bénéfice que certaines Nations ont retiré des gouvernements populistes. Et l’étude des échecs du populisme est également instructive.
    Un chapitre entier du livre est consacré aux valeurs populistes et un autre aux critères, universels et diachroniques, d’un gouvernement authentiquement populiste. Et l’on étudie les différences qui existent entre le régime populiste et le despotisme éclairé.
    Comment survient ce type de régime ?
    Comme toujours en histoire, il faut, pour observer un phénomène hors du commun, la communion d’un chef charismatique et d’un groupe de compagnons résolus, unis par le même idéal… mais, hélas, pas toujours par des idées communes. Trop de théoriciens tuent un mouvement d’essence populiste avant qu’il puisse prétendre au Pouvoir. C’est ce que l’on a vu en France, en Belgique ou en Espagne durant l’entre-deux-guerres.
    Ma question était mal posée : pourquoi un mouvement populiste réussit-il une percée ?
    Ce type de mouvement résulte toujours d’un mal-être profond de la Nation, dans ses couches laborieuses et honnêtes. C’est ce qui suffit à différencier le populisme des partis marxistes, dirigés par de très ambitieux intellectuels déclassés et composés de sous-doués hargneux, envieux, très ambitieux et fort peu motivés par le travail effectif.
    Dès qu’une ploutocratie cesse de proposer au peuple une ambition pour la génération active ou, de façon plus grave encore, une promesse d’avenir pour les descendants, elle devient insupportable. La situation devient intolérable, explosive, lorsque la Nation – soit la fraction autochtone du peuple – est menacée dans sa survie.
    L’insurrection devient alors légitime, à moins qu’un mouvement, prenant en compte les besoins et les aspirations du peuple – singulièrement ces valeurs qui font l’identité d’une Nation –, rassemble une majorité électorale qui lui permette de parvenir démocratiquement au Pouvoir, ce qui évite l’insurrection, ses crimes et ses destructions.
    Là encore, on mesure bien la différence entre le populisme et l’ignominie marxiste, où la Révolution est considérée comme le bien suprême, alors qu’elle est simplement nécessaire aux chefs et aux petits chefs pour se saisir des sinécures procurées par l’exercice du pouvoir.
    Finalement, le populisme, ce serait la réaction saine d’un peuple qui souffre, qui est écœuré de ses soi-disant élites et qui aspire à une vie plus digne, faite de travail et d’honnêteté dans la gestion des affaires publiques, permettant d’espérer un avenir meilleur pour les enfants et les petits-enfants ?
    Vous avez tout compris.
    Le populisme ou la véritable démocratie, de Bernard Plouvier, éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, 278 pages, 22 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.
    Le populisme ou la véritable démocratie de Bernard Plouvier (Éd. Synthèse, 278 pages, 22 €)
    http://euro-synergies.hautetfort.com/
  • Le Comité économique et social européen vante les bienfaits du … grand remplacement

    Le Comité économique et social européen vante les bienfaits du … grand remplacement

    Le CESE (Comité économique et social européen), à ne pas confondre avec notre CESE français qui met les pétitions à la poubelle, a rendu un rapport sur… les bienfaits économiques de l’immigration publié au JO de l’UE le 22 mars.

    Pour ce comité, refuser l’immigration serait apocalyptique pour l’UE :

    S’en suit une éloge dithyrambique de l’immigration. Les migrants apportent même des « contacts internationaux » (réseaux de drogue et de prostitution ?)

    Alors, une fois que vous avez compris que l’on ne peut pas se passer des immigrés, il faut accompagner cette immigration…

    A noter ce passage qui valide le grand remplacement, sans citer le mot qui fâche :

    Et toute cette propagande est à l’avenant, c’est dire s’ils sont fous. Vous pouvez consulter le fil de Damieu Rieu qui a décrypté ce rapport.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-comite-economique-et-social-europeen-vante-les-bienfaits-du-grand-remplacement/

  • Vous aimez l’UE ? Vous allez aimer les “droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine en Europe”

    Vous aimez l’UE ? Vous allez aimer les “droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine en Europe”

    Les races n’existent pas en France, aussi on se demande si nos autorités pourront respecter cette résolution votée hier au Parlement européen. Ce dernier

    invite les États membres et les institutions européennes à reconnaître que les personnes d’ascendance africaine sont particulièrement exposées aux racisme, à la discrimination et à la xénophobie et, de manière générale, jouissent de façon inégale des droits de l’homme et des droits fondamentaux, ce qui est la définition même du racisme structurel, et qu’elles doivent bénéficier, à titre individuel et collectivement, d’une protection contre ces inégalités, y compris par des mesures positives visant à promouvoir la jouissance pleine et égale de leurs droits;

    Et le racisme anti-blanc ?

    Le parlement européen a également inventé un nouveau mot, en estimant

    que la participation active et authentique des personnes d’ascendance africaine sur les plans social, économique, politique et culturel est essentielle à la lutte contre l’afrophobie et à l’intégration de ces personnes en Europe;

    Nos eurodéputés demandent une nouvelle loi mémorielle :

    encourage les institutions européennes et les États membres à reconnaître officiellement l’histoire des personnes d’ascendance africaine en Europe, y compris les injustices passées et présentes et les crimes contre l’humanité, comme l’esclavage, la traite transatlantique des esclaves ou les actes perpétrés dans le cadre du colonialisme européen, de même que les grandes réussites et les contributions positives réalisées par ces personnes, en observant, aux niveaux européen et national, la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves et en consacrant un mois de l’année à l’histoire noire;

    Je vous passe le reste du délire, c’est par ici. Mais cela vous donne un aperçu de l’utilité de nos parlementaire grassement payés. Une résolution est en effet à l’initiative de parlementaires, contrairement aux directives, issues de la Commission.

    https://www.lesalonbeige.fr/vous-aimez-lue-vous-allez-aimer-droits-fondamentaux-des-personnes-dascendance-africaine-en-europe/

  • LREM : la liste Loiseau, une drôle de basse-cour

    LREM : la liste Loiseau, une drôle de basse-cour

    La liste LREM aux européennes, c’est une véritable Cour des Miracles. Nous y trouvons des membres de LREM, des anciens du PS, du Parti radical, de LR, des proches d’Alain Juppé, un Europe-Ecologie Les Verts, un ancien député italien, quelques journalistes recasés, les inévitables homosexuels

    Derrière Nathalie Loiseau, celle qui se découvre opportunément tête de liste en plein débat face à Marine Le Pen, on découvre Pascal Canfin, un ancien ministre de Hollande. Le Canard enchainé avait ironisé sur lui en révélant qu’il avait refusé d’embarquer dans un avion pour le Mali car il y avait un Malien expulsé.

    Le ministre délégué au Développement Pascal Canfin a décidé “en conscience” de ne pas embarquer vendredi dans un avion partant pour le Mali où il aurait dû participer à une réunion sur le développement, en raison de la présence d’un Malien frappé d’expulsion. C’était une décision du ministre “prise en conscience”, a dit mardi son entourage, renvoyant aux propos de Pascal Canfin à l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné qui a révélé l’affaire, et ajoutant qu’il “ne souhaitait pas commenter davantage”.

    • Marie-Pierre Vedrenne,
    • Jérémy Decerle
    • Catherine Chabaud, journaliste, déléguée à la mer et au littoral sous Hollande, avait soutenu l’Aquarius, ce navire favorisant l’immigration.
    • Stéphane Séjourné, 6e sur la liste, est un militant LGBT pacsé avec Gabriel Attal, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale.
    • Fabienne Keller (7e), la vice-présidente d’Agir et proche d’Alain Juppé.
    • Bernard Guetta, ancien journaliste de France Inter 
    • Irène Tolleret, Conseillère départementale de gauche de l’Hérault
    • Stéphane Bijoux, directeur des rédactions des télés Outre-mer chez France Télévision.
    • Sylvie Brunet, membre du CESE
    • Gilles Boyer, ancien directeur de campagne d’Alain Juppé
    • Stéphanie Yon-Courtin, juppéiste, maire de la commune Saint-Contest dans le Calvados
    • Pierre Karleskind, proche de Richard Ferrand, vice-président du Conseil régional de Bretagne
    • Laurence Farreng, proche de François Bayrou et actuelle directrice de la communication de la ville de Pau.
    • Dominique Riquet, successeur de Jean-Louis Borloo à Valenciennes, Parti radical, député européen.
    • Véronique Trillet-Lenoirélue régionale PS passée chez LREM,
    • Pascal DurandEELV, député européen.
    • Valérie Hayer, vice-présidente du Conseil départemental de la Mayenne.
    • Christophe Grudler, Modem, conseiller départemental du Territoire de Belfort.
    • Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue-chirurgienne et co-fondatrice de l’association Info-endométriose (Grèce).
    • Sandro Gozi, ancien député italien, ancien secrétaire d’État italien aux affaires européennes, fédéraliste, membre du Parti Démocrate (italien), il a fait partie du cabinet de Romano Prodi, président de la Commission européenne. Il a participé à la réunion du Groupe Bilderberg de 2017.
    • Ilana Cicurel, avocate, ancienne directrice générale de l’Alliance israélite universelle.
    • Max Orville, MODEM
    • Catherine Amalric, membre du mouvement radical, médecin et adjointe au maire à Aurillac
    • Guy Lavocat, membre du Club XXIe siècle, qui milite pour la diversité…
    • Charline Mathiaut, gestionnaire immobilier
    • Xavier Fournier, ancien LR, conseiller municipal de Nantes.
    • Nawel Rafik-Elmrini, avocate et adjointe aux affaires européennes à Strasbourg
    • Mao Péninou, proche de Cambadélis, ancien adjoint d’Anne Hidalgo à la Mairie de Paris.

    https://www.lesalonbeige.fr/lrem-la-liste-loiseau-une-drole-de-basse-cour/

  • Voile islamique en Nouvelle-Zélande : la compassion n’est pas la soumission

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    Ainsi donc, après la tuerie de Christchurch qui a fait 50 morts, imitant le Premier ministre Jacinda Ardern, de nombreuses femmes à travers la Nouvelle-Zélande ont choisi de porter le « hijab » en signe de solidarité musulmane. On les a vues, le 22 mars, sur les réseaux sociaux sous le hashtag #HeasScarfforHarmony (« Foulard pour l’harmonie »).

    « Les femmes vivent d’émotion, ne pensent qu’aux émotions », disait Oscar Wilde, auquel on prête parfois aussi cette boutade affreusement misogyne que d’autres attribuent à Charles Baudelaire : « Aimer une femme intelligente est un plaisir de pédéraste. » Il est un fait, pour faire une synthèse polie, que se laisser submerger par l’émotion peut obscurcir le discernement.

    Parce qu’associer « foulard » à « harmonie », est un oxymore qui claque comme une gifle pour toutes celles qui ont été et sont encore insultées, emprisonnées, fouettées ou même assassinées pour avoir refusé de le porter. D’autant plus cinglante qu’elle est administrée par leurs sœurs, ces féministes occidentales en lesquelles elles placent leurs espoirs pour porter leur combat.

    Parce que supposer que le voile est l’attribut par excellence des musulmanes, c’est laisser entendre que celles qui n’en portent pas – et qui confessent pourtant cette religion – n’en sont pas. Ou pas de « vraies ».

    Parce qu’il n’a jamais été besoin de s’identifier jusqu’à se grimer pour condamner. Nos gouvernants sont-ils venus en soutane ou col romain rendre hommage au père Hamel ? Et, de façon générale, alors que d’après l’ONG Portes ouvertes, plus de 4.300 chrétiens ont été tués à cause de leur religion en 2018, aucun gouvernant à travers le monde ne s’est senti obligé de se travestir pour compatir… mais il est vrai que de ces victimes-ci, peu se soucient.

    Certaines ont poussé le raffinement jusqu’à se montrer index levé, pose préférée des djihadistes sur les photos, et qui serait, pour Romain Caillet (Libération), le « geste traditionnel effectué par la plupart des musulmans au moment de prononcer leur chahâda, la profession de foi dans l’islam, l’index dressé symbolisant l’unicité d’Allah ».

    Donc, pour compatir, en sus de se travestir, il faudrait aussi se convertir ?

    « Ces femmes néo-zélandaises qui se couvrent d’un voile et lèvent leur index vers le ciel comme le font les islamistes mesurent-elles un instant le sens de leur geste ? #idiotesutiles #christchurch », commente, sur Twitter, Laurent Bouvet.

    Non, sans doute ne mesurent-elles rien, donnant raison à cet affreux jojo d’Oscar Wilde et à ses clichés abominablement sexistes : toutes préoccupées à se contempler dans le miroir flatteur du selfie posté sur Facebook, les ménagères grégaires – il paraît que c’est le pays – s’aiment dans cette posture compassionnelle qu’elles trouvent belle, et dont, écervelées, elles ne voient pas la portée.

    Idiotes utiles, en effet, d’un Erdogan qui a félicité la Nouvelle-Zélande comme « un exemple à suivre par les dirigeants du monde entier », et pour la remercier de tant de gracieusetés l’a provoquée, avec l’Australie, évoquant leurs soldats tués pendant la Première Guerre mondiale dans la bataille de Gallipoli dont les Ottomans sont sortis victorieux : « Il y a un siècle, vos aïeuls sont repartis à pied ou dans des cercueils. Si votre intention est la même que la leur, nous vous attendons. » La Nouvelle-Zélande peut voiler ses femmes, lui ne voile pas ses menaces.

    Gabrielle Cluzel

  • Face à la Chine, Macron se réfugie derrière Merkel – Journal du mardi 26 mars 2019

     

    Face à la Chine, Macron se réfugie derrière Merkel

    La visite officielle du président chinois Xi-Jinping se poursuit en France. Après la signature de plusieurs contrats Airbus, l’heure est, ce mardi, placée sous le signe de l’Union Européenne avec la venue d’Angela Merkel et du président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker… Une image d’Europe unie pour tirer les avantages du conflit sino-américain.

    Fonction publique : le système qui marche sur la tête

    Grosse flemme dans la fonction publique. C’est en tout cas ce qui vient à l’esprit lorsqu’on lit le rapport de l’inspection générale des finances sur les fonctionnaires… 30% des agents observés dans l’étude travaillent moins que le seuil légal de 35 heures par semaine. Un constat qui prouve avant tout les failles du système public.

    Brexit : Exit Theresa May

    Soirée cauchemardesque pour Theresa May. Lundi soir, la chambre des Communes a voté un amendement contre la volonté du premier ministre pour prendre l’initiative sur la mise en place des nouveaux accords sur le Brexit…

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/face-a-la-chine-macron-se-refugie-derriere-merkel-journal-du-mardi-26-mars-2019