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Europe et Union européenne - Page 422

  • Règlement de comptes hypocrite à Bruxelles

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    Ainsi, donc, le Parti populaire européen et le Fidesz hongrois ont trouvé un habillage pour sanctionner le second, avec son accord, afin de ne pas trop gêner la prétendue « droite » européenne à la veille des élections.

    Ce règlement de comptes hypocrite et filandreux est à l’image de l’Union européenne. Celle-ci est une imposture dont le dernier livre de Philippe de Villiers révèle les arcanes : J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu. L’affiche montrant Juncker comme l’acteur politique au premier plan, et Soros comme l’inspirateur, en arrière-plan, complices tous deux de la submersion de l’Europe sous le flot des migrants, qui a été placardée en Hongrie n’est pas pardonnée. Entre deux libations, le grotesque président de la Commission bruxelloise a exigé l’exclusion du Fidesz hors du PPE et ne l’a pas tout à fait obtenue. Philippe de Villiers commente ainsi la rencontre du 27 avril 2017 entre Juncker et Soros : « Sur fond de drapeau étoilé, Soros tient la main de son vassal dans la sienne. Ce jour-là, il est venu parler de l’Ukraine, du Brexit, et il a aussi exigé que soit déclenchée la procédure de sanction contre le Premier ministre hongrois. Juncker a promis de s’exécuter. »

    La comparaison entre les hommes permet d’illustrer la dérive européenne par rapport aux intentions apparemment affichées à l’aube de la « construction », et trahies en fait dès l’origine. La première désillusion vient de la prétention démocratique. Au lendemain de la victoire des démocraties occidentales, on pouvait espérer que l’un des buts de la marche vers l’unité de l’Europe était d’y installer et d’y consolider les institutions de la démocratie, fondée à la fois sur la souveraineté des peuples et sur l’État de droit.
    Or, la confrontation entre Orbán et Juncker est celle d’un opposant déterminé à la dictature communiste qui a régné en Hongrie pendant 45 ans et qui est, pour la quatrième fois, Premier ministre élu par des majorités très confortables, avec l’ex-Premier ministre du confetti luxembourgeois, par ailleurs paradis fiscal, battu chez lui et recyclé à Bruxelles, qui ne détient, lui, aucun mandat populaire.

    Quant à l’homme de l’ombre, financier et spéculateur, à la fois américain et hongrois, il joue un rôle occulte dans les coulisses de la politique grâce à l’ONG qu’il préside, l’Open Society Foundation, et sa myriade d’associations annexes. Il n’a aucun mandat électif, mais son poids politique international est considérable, à la mesure d’une fabuleuse richesse à l’origine trouble. C’est, toujours selon Philippe de Villiers, le « fils spirituel » de Jean Monnet.

    Cette filiation met en lumière la seconde faille originelle de l’Europe. Elle est issue d’un renversement de la hiérarchie nécessaire entre la politique et l’économie. Même si le monde de la production, des échanges et de la consommation devait être entièrement laissé aux initiatives de la société civile, au jeu des intérêts privés et au dynamisme de la concurrence, il faudrait qu’il y ait un État qui garantisse la sécurité, assure la justice et protège le bien commun face aux appétits individuels. Le « père de l’Europe » panthéonisé » par Mitterrand n’était qu’un « petit financier à la solde de l’Angleterre », selon de Gaulle.

    Enfin, c’est au nom des valeurs que la « suspension » du Fidesz a été décidée. La Hongrie a inscrit les valeurs chrétiennes dans sa Constitution. On a fait croire qu’avec Adenauer, De Gasperi et Schuman, la construction européenne était avant tout un projet démocrate-chrétien. On sait, maintenant, qu’elle est la mise en œuvre d’une destruction systématique des États, de la souveraineté des peuples, de l’identité des cultures au profit d’un mondialisme où l’homme devient une marchandise, elle aussi exportable. Que cette trahison se fasse au nom de prétendues valeurs « humanistes » est le comble du mensonge européen !

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/reglement-de-comptes-hypocrite-a-bruxelles/

  • Equinoxe de printemps… la roue tourne !

    caspar-david-friedrich-bis1.pngOn a évité le pire hier en Italie près de Milan avec la libération in extremis par la police d’une cinquantaine de collégiens, aspergés d’essence et ligotés dans leur bus scolaire par leur chauffeur. L’auteur de cette agression sauvage  est un sénégalais de 47 ans, Ousseynou Sy, naturalisé italien en 2004 malgré des antécédents d’agression sexuelle et de conduite en état d’ivresse. Il entendait protester contre le sort réservé aux migrants. Une autre prise d’otage vient également de s’achever, politique celle-là, celle des députés du Fidesz, parti du Premier ministre hongrois Viktor Orban. Les élus hongrois en question viennent d’être suspendus du Parti populaire européen (PPE), groupe quantitativement le plus important du parlement, auxquels appartiennent notamment les partis allemands démocrates-chrétiens et démocrates-sociaux de la CSU et de la CDU, les conservateurs autrichiens de l’ÖVP, les députés LR ou encore de Forza Italia.

    «Selon le président du PPE, le Français Joseph Daul, rapportait RT  hier, cette suspension signifie que le Fidesz n’aura, jusqu’à nouvel ordre plus le droit de participer aux réunions du PPE, sera privé de ses droits de vote et ne pourra pas présenter de candidats à des postes.» La décision a été prise par l’Assemblée politique du PPE, réunissant notamment Joseph Daul, les dix vice-présidents, la direction du groupe au Parlement européen et un représentant de chaque parti membre. Dans un entretien le 20 mars à la radio allemande Deutschlandfunk, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait réclamé une fois de plus une exclusion de Viktor Orban du PPE, affirmant que «depuis des années», le Fidesz «s’éloign[ait] des valeurs démocrates-chrétiennes». «Sa place est hors du PPE», a tranché Jean-Claude Juncker, membre de celui-ci, mais qui n’a pas participé pas à cette réunion.

    Le gouvernement hongrois avait averti qu’en cas de suspension, le Fidesz «quitterait immédiatement le PPE ».«Il y a une chose qui est plus importante que la discipline de parti, c’est la défense des valeurs chrétiennes européennes et l’arrêt de l’immigration. Nous ne pouvons pas céder sur cela», avait tweeté le porte-parole du gouvernement hongrois, Zoltan Kovacs, au cours du mois de mars.

    Rappelons au passage qu’en septembre dernier, lorsque des sanctions avaient été décidées par les européistes, via l’adoption du rapport Sargentini, contre le gouvernement hongrois, le parti LR, tiraillé entre des tendances totalement contradictoires, avait étalé ses incohérences, pour ne pas dire son double-langage. Sur les 16 députés républicains affiliés au PPE, deux étaient (opportunément?) absents, 5 avaient voté pour le rapport Sargentini, trois seulement avaient voté contre et six s’étaient réfugiés dans l’abstention…

    Autant dire que cette supension-exclusion du Fidesz n’est pas pour étonner spécialement Bruno Gollnisch. En février dernier il notait que M. Orban refuse « la poltique migratoire que veut lui imposer l’Union européenne. Il dit que son pays n’est pas entré dans l’UE pour cela et du coup la Hongrie est très mal vue.» Or, M. Juncker n’accepte pas cette critique et a donc souhaité que le Fidesz soit exclu du PPE. Bruno Gollnisch notait aussi que si les députés du Fidesz étaient (encore) maintenus au sein du PPE c’était par crainte « de les voir aller vers Marine Le Pen, vers et nos amis italiens de la Ligue. Il est certain que si on veut les jeter dans les bras de notre ami Matteo Salvini, ce que j’espère vivement pour ma part (les caciques du PPE) n’ont qu’a continué comme cela! »

    Au-delà même de sa critique de l’immigration massive, il est aussi reproché à M. Orban « une politique familiale qui ne repose pas sur l’avortement massif, la promotion LGBTI, mais au contraire une politique familiale extrêmement audacieuse. Il a ainsi annoncé que les Hongroises qui auraient quatre enfants seraient exonérées à vie d’impôts, toute une série de prêts pour les familles qui s’agrandissent, des prêts bonifiés pour les jeunes ménages pour l’acquisition d’un bien immobilier. Bref, toute une série de mesures que je crois très utile et dont on ferait bien de s’inspirer. M. Orban a dit très clairement dans les pays de l’Europe de l’Ouest le seul remède qu’ils (les gouvernements, NDLR) voient à la dénatalité c’est le recours à l’immigration massive, nous nous avons besoin d’enfants Hongrois (…). Une politique volontariste comme je voudrais en voir en France.» Et  si M. Orban est accusé de tenir un discours de haine, cela est dû à ce volontarisme là, à son refus tout simplement de la «doxa immigrationniste»

    Nous le rapportions également, cette crainte d’un réveil des nations libres est perceptible dans le discours d’Emmanuel Macron qui il y a un an, en janvier 2018,  avait qualifié de « propagande » toute contestation de la doxa dominante, propagande a-t-il ajouté, « parfois même financée par certaines démocraties illibérales. »

    Cette notion de démocraties illibérales n’est bien sûr pas neutre et renvoi à l’alternative à cette construction européiste… foncièrement antireuropéenne dans son essence. Sur son blogue, Alain de Benoist indiquait alors que cette « notion d’ illibéralisme », «qui n’est pas antérieure à la fin des années 1990», «est extrêmement intéressante». «(Le président hongrois) Viktor Orbán s’y est référé en 2014 pour défendre l’idée que l’idéologie ne doit pas être l’élément central des jugements que l’on porte sur l’organisation de l’État. Les médias en ont conclu que le Premier ministre hongrois voulait justifier la dérive autoritaire de son régime (…) Je pense pour ma part qu’on devrait plutôt se référer au populisme : une démocratie illibérale est une démocratie qui prend la souveraineté du peuple au sérieux.»

    «Depuis des décennies, on cherche à nous faire croire que libéralisme et démocratie sont une seule et même chose. La démocratie libérale serait donc la seule forme possible de démocratie. Mais en réalité, c’est exactement le contraire (…). Lorsque le peuple comprend que ceux qui prétendent les représenter ne représentent plus rien, et que la représentation équivaut à une captation de la souveraineté populaire par la souveraineté parlementaire, il cherche à décider par lui-même de ce qui le concerne. Sonne alors l’heure de la démocratie illibérale. » La roue tourne!

    https://gollnisch.com/2019/03/21/equinoxe-de-printemps-la-roue-tourne/

  • Jean-Yves Le Gallou : « Si le réchauffement climatique est dû à l’homme, alors il faut lutter contre le libre-échange et l’immigration ! »

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    Le réchauffement climatique est-il une réalité ? Et si oui, l’Homme est-il en cause ? Alors que le climato-fanatisme semble balayer tout débat sur la question (Marche pour le climat, succès mondial de Greta Thunberg, etc.).
    Découvrez cet entretien avec Jean-Yves Le Gallou sur ces questions… brûlantes !

    Un phénomène observable incontestable

    Polémia : Tout d’abord, est-ce que le réchauffement climatique est une réalité ?

    Jean-Yves Le Gallou : C’est assurément une réalité en Europe. C’est une réalité depuis la sortie du petit âge glaciaire, c’est-à-dire depuis un peu plus de deux siècles. On voit par exemple que les glaciers reculent en Europe et dans d’autres parties du monde.
    Il y a donc incontestablement un phénomène réel et qu’on peut d’ailleurs observer à vue humaine quand on se rend dans les Alpes. A Chamonix, par exemple, les phénomènes glaciaires amplifient l’impression que l’on peut avoir du réchauffement. On voit incontestablement que les glaciers fondent et que des éboulements ont lieu suite au dégel du permafrost.
    Donc, oui, à vue humaine, il y a réchauffement climatique.

    Polémia : Est-ce que ce réchauffement climatique est global et touche l’ensemble de la planète ?

    Jean-Yves Le Gallou : C’est aussi assez probable. Mais c’est plus difficile à établir de manière certaine.
    Il y a un certain nombre d’études qui tendent à montrer que le température moyenne du globe augmente mais un certain nombre de scientifiques posent la question de savoir quelle est la pertinence du sens de « moyenne climatique mondiale ». Comment l’établit-on ? Sur quelle durée ? Comment on agrège les données partielles dans le temps ? C’est une vraie question épistémologique.

    La température a toujours varié !

    Polémia : Si l’on part du principe que la température augmente, est-ce inévitablement un drame total ou bien existe-t-il quelques bénéfices ?

    Jean-Yves Le Gallou : Il y a deux choses à prendre en compte. D’abord, dans le temps, la température – en tout cas là on l’on peut avoir des éléments permettant de l’apprécier – a toujours varié !

    L’exemple des Alpes est particulièrement parlant. Les glaciers reculent depuis 1830, voire même 1780. Ils ont ré avancé de 1945 à 1975 et reculent à nouveau depuis.
    Mais, aujourd’hui, il y a des cols qui sont encore en glace et où pourtant les troupeaux passaient à sec au Moyen-Âge ou à l’époque romaine ! Il y a toujours eu des alternances de périodes de chaud et de froid.

    Polemia : Alors, est-ce que le réchauffement est catastrophique ?

    Jean-Yves Le Gallou : Pas nécessairement ! La révolution néolithique était une conséquence du réchauffement et l’émergence vers la civilisation que nous connaissons est postérieure à la fin de l’âge glaciaire !

    On peut même voir des effets positifs au réchauffement. On peut rester en terrasse plus longtemps car il fait chaud plus longtemps. En général, on a tendance à préférer les climats méditerranéens aux climats océaniques car ils sont plus chaleureux et souvent jugés plus agréables à vivre.

    Sur le plan des conséquences, il peut y avoir des conséquences négatives et positives.

    Par exemple, un pays comme la Russie voit plutôt d’un bon œil le réchauffement climatique qui augmenterait la production de blé et libérerait des routes maritimes.

    Ce qui est inquiétant, c’est qu’un homme de médias comme Verdier, qui était le Monsieur Météo du service public, ait tout simplement été viré car il avait évoqué certains aspects positifs du réchauffement climatique.

    C’est dramatique ! Quand on vire un présentateur météo lorsque ses convictions climatiques ne conviennent pas, on se pose la question de savoir dans quel pays on est…

    Le réchauffement climatique, un argument politique bien pratique

    Polémia : Est-ce qu’il y a des effets négatifs ?

    Jean-Yves Le Gallou : Certainement. Mais on parle sans savoir. C’est beaucoup utilisé comme argument pour faire passer des politiques publiques.
    Si on vous parle d’un problème mondial, on va légitimer une « gouvernance » mondiale plus forte. Et si on vous parle d’un problème majeur cela va permettre d’imposer de nouvelles taxes. Et puis le catastrophisme climatique c’est aussi un moyen de contrôle des populations. Certains sujets sont interdits, d’autres deviennent obsessionnels.

    On va aussi vous dire qu’on est obligé d’accepter l’immigration car il y a des problèmes climatiques.

    Je pense qu’il y a derrière tout cela une malhonnêteté foncière. Aujourd’hui, le réchauffement climatique est dans l’épaisseur du trait. Par rapport aux extrêmes climatiques (tempêtes, canicules, grands froids, etc.) le léger réchauffement qu’on a pu constater ne change pas grand-chose.

    D’ailleurs, il y a eu, il y a quelques années, une étude officielle de plusieurs ministères (Agriculture, Environnement, Intérieur) sur l’impact du réchauffement climatique sur les feux de forêt en France.

    Un impact a été trouvé,susceptible d’entraîner une extension des feux de forêt vers la façade atlantique mais pas pour maintenant, seulement à horizon 2035 ou 2050. Pourquoi une telle distance dans le temps ? Parce qu’il y a une énorme inertie !

    Donc, quand on nous parle aujourd’hui de migrations climatiques, c’est un mensonge total !

    Peut-être qu’il pourrait y avoir des déplacements de population liés au changement climatique. Peut-être. Mais dans 20 ou dans 30 ans minimum ! Quand on dit que cela se passe aujourd’hui, on ment, on fait de la propagande !

    Le vrai problème est que, derrière une observation qu’on peut considérer comme probable, on ne sait pas si l’origine est anthropique, volcanique ou astronomique…

    Peut-être dit vrai ce qui peut-être librement contesté !

    Polémia : Pour le GIEC et ceux qui s’en réclament, le rôle de l’homme est quand même prépondérant.

    Jean-Yves Le Gallou : Ça, c’est la doxa politico-médiatique ! Je pense que c’est très difficile de parler de consensus scientifique pour une raison très simple : tous ceux qui ont une opinion différente n’ont accès ni aux médias ni aux crédits de recherche !

    Il y a un certain nombre de scientifiques qui défendent la thèse du réchauffement d’origine anthropique mais il y a aussi d’autres scientifiques qui mettent en avant deux facteurs naturels majeurs : le volcanisme et le rôle de l’astre solaire. Deux facteurs qui ne dépendent pas de l’homme.

    La thèse officielle est celle d’une origine anthropique. Cependant, je crois que, dans la pensée européenne, peut-être dit vrai ce qui peut-être librement contesté !

    Je ne dis pas que la thèse du réchauffement anthropique est fausse. Mais il est difficile de la dire vraie puisque il existe un interdit qui pèse sur la thèse contraire.

    Il faudrait équilibrer les crédits de recherche pour arriver à une situation honnête. Sachant qu’une bonne partie de ce qu’on présente comme les résultats scientifiques du GIEC sont quand même des modèles mathématiques qu’on fait tourner.

    Un climatologue aujourd’hui, c’est quelqu’un qui est derrière son ordinateur et qui fait tourner des modèles.
    Or, un modèle repose sur les données qu’on a choisi d’y intégrer.Avoir un culte fétichiste de ce genre de recherches est parfaitement dangereux. On trouve… ce qu’on veut trouver.

    Polémia : Faut-il parler de réchauffement climatique ou de dérèglement climatique ?

    Jean-Yves Le Gallou : Parler de réchauffement climatique, c’est relativement objectif. Le dérèglement climatique c’est de la propagande : on joint dans le même mot un phénomène – le réchauffement qui s’inscrit dans un cycle climatique de plus ou moins longue durée – et des extrêmes catastrophiques qui ont toujours existé. Le tout dans un grand confusionnisme ! Ainsi sous l’oreille béate des médias François Hollande avait rangé les tsunamis parmi les conséquences du « dérèglement climatique » (sic). Rappelons qu’un tsunami a pour origine un tremblement de terre,c’est-à-dire la tectonique des plaques. Rien à voir avec le temps qu’il fait. On voit bien à travers cet exemple à quel point le conformisme étouffe l’esprit critique.

    Lutter contre le mondialisme et l’immigration

    Polémia : Est-ce que, malgré tout, l’extraction massive des matières comme le pétrole ou le gaz – très longtemps prisonnières du sol – ne joue pas un rôle dans le réchauffement climatique ?

    Jean-Yves Le Gallou : Ce qui est vrai, c’est que des éléments carbonés prisonniers du sol depuis des millénaires voire des millions d’années, sont extraits et vont être extraits.
    Cette extraction joue-t-elle un rôle dans le réchauffement climatique ? C’est une autre question.

    Ce qui est certain quant à l’impact de l’homme sur la nature, c’est la disparition d’un certain nombre d’espèces animales. Mais cela n’a rien à voir avec le réchauffement climatique !

    Polémia : Généralement, les populations conscientisées sur le réchauffement climatique sont les populations européennes et notamment les élites. Est-ce que certaines autres populations (chinoises, indiennes, etc.) ne polluent pas aujourd’hui plus que les Européens ?

    Jean-Yves Le Gallou : Bien sûr, tout est centré sur la culpabilisation des Européens, y compris pour faire accepter l’immigration…

    Or, si l’on accepte que le carbone est mauvais, le problème, c’est le rejet de carbone, c’est l’empreinte carbone.
    A ce moment-là, il faut évidemment lutter contre deux choses. Il faut d’abord s’opposer au mondialisme qui entraîne la multiplication des échanges commerciaux mondiaux mais il faut aussi lutter contre l’immigration !

    En effet, l’empreinte carbone d’un Africain en Afrique est évidemment bien inférieure à celle d’un Africain en Europe !

    Donc, si on voulait prendre des mesures efficaces pour limiter l’empreinte carbone moyenne de l’humanité, il faudrait notamment empêcher l’immigration et même organiser la remigration. Et limiter le libre-échange.

    Tribune reprise du site Polémia

    https://fr.novopress.info/213991/jean-yves-le-gallou-si-le-rechauffement-climatique-est-du-a-lhomme-alors-il-faut-lutter-contre-le-libre-echange-et-limmigration/

  • L’inébranlable Castaner – Journal du mercredi 20 mars 2019

     

    L’inébranlable Castaner

    Christophe Castaner enchaîne les fiascos et se maintient. Après les violences et les saccages des Champs Elysées, le ministre de l’Intérieur a sauvé sa peau sans mal en se débarrassant du préfet et des responsables de la sécurité parisienne. Une manière de se décharger de ses responsabilités… mais jusqu’à quand ?

    Brexit : J-10 ou pas ?

    Empêtrée dans une crise intérieure, Theresa May a réclamé un report de la date du Brexit au président du Conseil Européen Donald Tusk. Un délai qui divise Bruxelles.

    4000 SDF à Paris : le fiasco de Macron

    Il en avait fait une des priorités de son quinquennat, Emmanuel Macron voulait en finir avec les SDF en France… Résultat deux ans plus tard : un chiffre qui explose et une situation encore plus dramatique…

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/linebranlable-castaner-journal-du-mercredi-20-mars-2019

  • Succès des populistes aux Pays-Bas

    Succès des populistes aux Pays-Bas

    Après la Hongrie, l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche… c’est au tour des Pays-Bas de connaître une forte progression des populistesLa coalition gouvernementale du Premier ministre néerlandais Mark Rutte a perdu mercredi sa majorité à la chambre haute du parlement à l’issue d’élections provinciales qui ont vu une forte poussée des populistes euro-sceptiques.

    La formation de droite du populiste Thierry Baudet (photo) fait une entrée fracassante à la chambre haute en devenant le deuxième parti.

    Le récent attentat à Utrecht n’est sans doute par pour rien dans ce succès.

    Le VVD, formation de centre-droit de M. Rutte, et les trois autres partis de la coalition n’ont plus que 31 sièges – contre 38 avant les élections – sur les 75 que compte le sénat. Présent dans la chambre basse mais parti de zéro au sénat, le FvD est sorti grand vainqueur des élections en remportant 10 sièges dans la chambre haute. Le jeune parti arrive juste derrière le VVD de M. Rutte (12), qui perd un siège. Le FvD a notamment grapillé des voix au Parti pour la liberté (PVV) anti-islam dirigé par le député Geert Wilders, qui essuie un revers en passant de 9 à 6 sièges.

    “L’arrogance et la stupidité” des partis aux pouvoirs “ont été punies”, a déclaré Thierry Baudet. Le jeune politicien de 36 ans est connu pour ses propos contre l’immigration, ou sur la transition écologique qui “n’aide en rien la planète et coûte énormément d’argent”.

    “Les gouvernements successifs de Rutte ont laissé les frontières grandes ouvertes et battu toujours plus de records d’immigration, laissant entrer des centaines de milliers de personnes de cultures totalement différentes de la nôtre”. “Nous l’avons vu lundi à Utrecht, des violeurs et des voleurs sont en liberté. C’est une honte”.

    M. Baudet a par le passé défendu un “Nexit”, une sortie des Pays-Bas de l’Union européenne.

    https://www.lesalonbeige.fr/succes-des-populistes-aux-pays-bas/

  • Les algorithmes au secours de la censure ? Le projet Deepnews

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    Devant la multiplication des sources d’information, en particulier sur internet, de nombreux projets existent pour qualifier l’information. Du désastreux et non crédible Decodex (financé par Google) du Monde, au Checknews de Libération en passant par les notes de Facebook ou de Google. Depuis que deux lois votées en Allemagne et en France sur les infox sur les réseaux sociaux prévoient des sanctions pécuniaires ou pénales contre les contrevenants, de nombreuses sociétés commerciales tentent de bâtir un modèle prédictif qui permettrait d’éliminer les fameuses infox.

    Les critères du « bon algorithme »

    Un excellent article du Monday Note de Frédéric Filloux (25 février 2019) précise les critères que devrait satisfaire l’algorithme du futur :

    Devrait pouvoir être utilisé par tout l’écosystème, rédacteurs, éditeurs, publicitaires, marchands.
    Devrait être automatique
    Devrait être en temps réel, sans attente d’analyse humaine
    Devrait approcher une fiabilité de 100%

    Le projet Deepnews

    Deepnews est né à Stanford en 2016/2017. Développé pendant deux ans aux États-Unis grâce à une bourse, il a été transféré à Paris à l’été 2018 pour des raisons de coût. Le système est entièrement fondé sur l’intelligence artificielle et classe les informations (exclusivement en anglais pour le moment, avons nous compris) sur une échelle de 1 à 5 en fonction de leur possible véracité. Une note de 5 égale une information quasi sûre, une note de 1 égale une information quasi fausse, avec les trois notes intermédiaires.

    Les paramètres (de l’ordre de 22/25 millions) permettent de classifier les items, de les mettre en rapport, pour déceler des interférences qualifiantes. Des comparaisons sont ensuite faites entre des analyses humaines et celles de l’intelligence artificielle.

    Limites et interrogations

    L’auteur indique que début 2019 Deepnews classifie correctement 80% des cas. Autrement dit une analyse automatique confirme une analyse humaine dans 80% des cas. La déviation humain/non humain semblerait inférieure à un point (4 au lieu de 5, 3 au lieu de 2 ou le contraire etc). Un modèle concurrent développé par Elon Musk et ses associés, Open AI aurait recours à un nombre de paramètres nettement plus important (70 fois plus nombreux) mais avec des résultats nettement inférieurs plus proches des 50%, le système se trompant une fois sur deux. Deepnews semble mieux fonctionner, ses créateurs essayant de le tromper par exemple en supprimant la ponctuation d’un texte ou en enlevant tous les noms propres pour le leurrer et corriger ensuite.

    Dans tous les cas ces nouveaux systèmes – dont la motivation est bien plus le futur profit que la recherche de la vérité universelle – posent question. Que se passe-t-il lorsque le système se trompe ? Quels sont les freins qui permettent de corriger en temps réel ? Comment intégrer différents univers linguistiques ? Le système pourrait il mener à une sorte de contrôle universel de l’information ? L’enfer est pavé de bonnes intentions disait ma grand-mère. Deepnews et ses frères semblent plus proches du diablotin fourchu que des gentils anges, même s’ils s’attribuent volontiers les ailes de ces derniers. Au nom de la vérité vraie, bien entendu.

    Texte repris du site de l’OJIM

    https://fr.novopress.info/213967/les-algorithmes-au-secours-de-la-censure-le-projet-deepnews/

  • Les algorithmes au secours de la censure ? Le projet Deepnews

    deepnews-600x338.jpg

    Devant la multiplication des sources d’information, en particulier sur internet, de nombreux projets existent pour qualifier l’information. Du désastreux et non crédible Decodex (financé par Google) du Monde, au Checknews de Libération en passant par les notes de Facebook ou de Google. Depuis que deux lois votées en Allemagne et en France sur les infox sur les réseaux sociaux prévoient des sanctions pécuniaires ou pénales contre les contrevenants, de nombreuses sociétés commerciales tentent de bâtir un modèle prédictif qui permettrait d’éliminer les fameuses infox.

    Les critères du « bon algorithme »

    Un excellent article du Monday Note de Frédéric Filloux (25 février 2019) précise les critères que devrait satisfaire l’algorithme du futur :

    Devrait pouvoir être utilisé par tout l’écosystème, rédacteurs, éditeurs, publicitaires, marchands.
    Devrait être automatique
    Devrait être en temps réel, sans attente d’analyse humaine
    Devrait approcher une fiabilité de 100%

    Le projet Deepnews

    Deepnews est né à Stanford en 2016/2017. Développé pendant deux ans aux États-Unis grâce à une bourse, il a été transféré à Paris à l’été 2018 pour des raisons de coût. Le système est entièrement fondé sur l’intelligence artificielle et classe les informations (exclusivement en anglais pour le moment, avons nous compris) sur une échelle de 1 à 5 en fonction de leur possible véracité. Une note de 5 égale une information quasi sûre, une note de 1 égale une information quasi fausse, avec les trois notes intermédiaires.

    Les paramètres (de l’ordre de 22/25 millions) permettent de classifier les items, de les mettre en rapport, pour déceler des interférences qualifiantes. Des comparaisons sont ensuite faites entre des analyses humaines et celles de l’intelligence artificielle.

    Limites et interrogations

    L’auteur indique que début 2019 Deepnews classifie correctement 80% des cas. Autrement dit une analyse automatique confirme une analyse humaine dans 80% des cas. La déviation humain/non humain semblerait inférieure à un point (4 au lieu de 5, 3 au lieu de 2 ou le contraire etc). Un modèle concurrent développé par Elon Musk et ses associés, Open AI aurait recours à un nombre de paramètres nettement plus important (70 fois plus nombreux) mais avec des résultats nettement inférieurs plus proches des 50%, le système se trompant une fois sur deux. Deepnews semble mieux fonctionner, ses créateurs essayant de le tromper par exemple en supprimant la ponctuation d’un texte ou en enlevant tous les noms propres pour le leurrer et corriger ensuite.

    Dans tous les cas ces nouveaux systèmes – dont la motivation est bien plus le futur profit que la recherche de la vérité universelle – posent question. Que se passe-t-il lorsque le système se trompe ? Quels sont les freins qui permettent de corriger en temps réel ? Comment intégrer différents univers linguistiques ? Le système pourrait il mener à une sorte de contrôle universel de l’information ? L’enfer est pavé de bonnes intentions disait ma grand-mère. Deepnews et ses frères semblent plus proches du diablotin fourchu que des gentils anges, même s’ils s’attribuent volontiers les ailes de ces derniers. Au nom de la vérité vraie, bien entendu.

    Texte repris du site de l’OJIM

    https://fr.novopress.info/213967/les-algorithmes-au-secours-de-la-censure-le-projet-deepnews/

  • Yvan Blot et Guillaume Faye : sentinelles aux frontières

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    Par Jean-Yves Le Gallou ♦ Jean-Yves Le Gallou revient sur les parcours croisés de deux enfants d’une époque, récemment décédés : Guillaume Faye et Yvan Blot. Deux Européens, éveilleurs des consciences, sentinelles aux frontières.

    Rencontre solaire

    Yvan Blot et Guillaume Faye sont morts à quelques mois d’intervalles.
    Ils s’étaient rencontrés, juste après 1968, au Cercle Pareto, le cercle correspondant du GRECE à Sciences-Po. Ils refaisaient le monde sur la « Péniche », prenaient des pots chez Basile et se retrouvaient le soir, chez Yvan, rue des Canettes pour de mémorables canulars téléphoniques.

    Mais ils écrivaient aussi des articles et prononçaient des conférences : ils avaient alors à peine plus de 20 ans.

    Partis sur une telle lancée ils font preuve d’une grande fécondité intellectuelle dès les années 1970/1985.

    Foisonnement intellectuel

    Guillaume, devenu permanent du GRECE, multiplie les conférences, notamment lors des universités d’été de la Domus Europa près d’Aix-en-Provence. Il écrit aussi beaucoup de brochures et d’articles de revue. Il publie surtout deux livres majeurs: Le Système à tuer les peuples, livre prémonitoire sur les ravages de la mondialisation et de la société marchande. Et Nouveau discours à la nation européenne, brillant plaidoyer, hélas vain, pour l’Europe puissance.

    Yvan Blot publie – à 21 ans – un remarquable numéro de Nouvelle École sur Les théories économiques. Il y oppose les tenants de l’individualisme marchand à ceux qui prennent en compte les phénomènes d’identité et de puissance (List, Perroux, notamment). 50 ans plus tard, le texte n’a pas pris une ride!

    Puis, entré à l’ENA, et prenant quelques distances avec le GRECE, Yvan Blot cofonde le club de l’Horloge. Une nouvelle aventure politico-intellectuelle qui le conduit à publier Les Racines de la libertéqui aurait pu s’intituler Pas de démocratie sans le peuple !
    Il s’y intéresse longuement – 35 ans avant la popularité du RIC, le référendum d’initiative citoyenne – au modèle suisse et à la démocratie directe.

    Aventures radiophoniques et politiques

    Au tournant des années 1985, et jusqu’à la fin des années 1990, les voies d’Yvan et de Guillaume s’éloignent de la réflexion intellectuelle et vont sacrément… diverger.

    Yvan découvre le combat électoral en devenant conseiller général puis député RPR avant de continuer son engagement politique au Front national comme conseiller régional et député européen.

    Guillaume se lance dans des expériences médiatiques décalées à la Voix du lézard, à Actuel et à Skyrock où il se fait connaître sous le nom de Skyman. Il réussit à faire de son talent du canular téléphonique… une profession. Chapeau l’artiste !
    On se souvient encore des « peoples » affolés lorsqu’un inspecteur de police (imaginaire mais oh combien crédible !) les prévenaient que leur nom était associé à une livraison de drogues. Et de ces députés épanouis d’apprendre qu’on songeait à eux pour un poste de ministre.

    En 1999 l’aventure électorale de l’un, médiatique de l’autre, s’arrête.

    Paradis artificiels et retour sur Terre

    Guillaume qui a abusé du tabac, de l’alcool et d’autres paradis artificiels est sur le carreau. Il sera sauvé par deux personnes : Christophe Lespagnon qui lui refait les dents et Gilles Soulas qui le remet au boulot. En l’incitant à écrire et en publiant deux livres majeurs de lui : L’Archéofuturisme et La Colonisation de l’Europe. Sentinelle aux frontières du temps et des idées, le grand Faye est revenu et ne cessera plus d’écrire jusqu’à son dernier souffle.

    Yvan ne connaît pas les mêmes épreuves. Sorti du combat électoral après la scission du FN de 1999, il reprend sa carrière à l’Inspection générale de l’administration au ministère de l’Intérieur. Tout en retrouvant toute sa passion pour le combat des idées. Il publie lui aussi des livres majeurs sur L’Oligarchie au pouvoir et La Démocratie directe dont il fut l’infatigable promoteur. Il avait anticipé le mouvement des Gilets Jaunes. Quelle tristesse de savoir qu’il est mort un mois trop tôt pour le voir !

    Fidèle aux sources grecques de sa jeunesse, il publie aussi Nous les descendants d’Athéna. Et s’attache comme Faye à la lutte contre l’invasion migratoire avec L’Europe coloniséeLa Russie de Poutine sera aussi le titre de l’un de ses ouvrages et sans doute l’une de ses dernières passions intellectuelles.

    Le départ de deux Européens

    La mort d’Yvan comme celle de Guillaume ne sont pas passés inaperçus à l’étranger (Russie, Italie, Etats-Unis) ni dans les milieux identitaires et conservateurs français. De nombreux hommages accompagnent leur départ.

    Une très belle cérémonie catholique, selon le rite romain traditionnel, eut lieu pour Yvan Blot en l’église Saint-Germain l’Auxerrois. Devant une assistance nombreuse : intellectuels, militants, parlementaires, hauts diplomates russe, et anciens collègues du ministère de l’Intérieur, dont Claude Guéant. Yvan repose désormais en paix dans un village de Bourgogne.

    Le retour au soleil de Guillaume aura lieu ce mercredi 13 mars dans un petit cimetière du Poitou, au moment même où paraît son dernier livre Guerre civile raciale.

    Éveilleurs et sentinelles, que la terre vous soit douce, camarades !

    Jean-Yves Le Gallou 12/03/2019

    https://www.polemia.com/yvan-blot-guillaume-faye-sentinelles-frontieres/

  • Politique-Eco n°207 avec Jean Messiha : « Oui, le RN a un programme économique ! »

    Derrière le brillant énarque du Rassemblement National, Jean Messiha, se cache un débatteur hors-pair (BHL s’en souviendra longtemps) qui se bat avec conviction et avance des propositions de bons sens. Il est l’invité du magazine à succès « Politique-Eco » d’Olivier Pichon assisté de Pierre Bergerault.

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n207-avec-jean-messiha-oui-le-rn-a-un-programme-economique

  • “savoureuse” mais bien vaseuse omission

    lallegorie_de_la_simulation_musee_des_beaux-arts_angers_14932303058-236x300.jpgLe 11 mars, nous rapportions sur notre blogue cette nouvelle offensive de contrôle et de verrouillage de l’information, sous le prétexte de la lutte contre les fake news, fausses nouvelles et autres infox - voir ici ou encore ici, lancée par l’agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information (ENISA). L’ENISA a appelé à la mise en place de législations dans chacun des pays de l’UE. Euractiv expliquait le 15 mars que trois jours auparavant,« le Parlement européen (avait) adopté de nouvelles règles sur les campagnes politiques (…). La nouvelle règlementation, adoptée par 586 voix pour, 55 contre et 24 abstentions, a pour vocation d’imposer des sanctions financières aux partis politiques pan-européens qui utiliseraient de manière illégale et délibérée des données personnelles à des fins électorales.» Fort bien? Mais cet article s’arrête surtout sur l’adoption le 13 mars , par 489 voix contre 148 voix contre et 30 abstentions, d’«une résolution, qui condamne fermement les  actions de plus en plus agressives  à l’encontre des pays européens et du voisinage de l’UE.» Sont plus particulièrement dans le collimateur la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord. La résolution encourage «tous les pays européens à évaluer la situation sur leur territoire et à reconnaître la nécessité imminente d’une orientation stratégique pour répondre à la guerre de l’information hostile. »

    La résolution en question a été «rédigée par l’eurodéputée polonaise Anna Fotyga qui préside la sous-commission parlementaire sur la sécurité et la défense.» Mme Fotyga est membre au parlement du groupe Conservateurs et réformistes européens (ECR) mais aussi dans son pays du parti national conservateur PiS, actuellement pouvoir. Les relations historiquement très tendues entre une Pologne prête a payer pour le maintien d’une division blindée américaine sur son sol et la Russie expliquent en grande partie qu’ Anna Fotyga ait déclaré que l’UE « ne peut plus nier le fait que nos institutions et sociétés sont la cible de la propagande hostile du Kremlin, qui fait partie d’une stratégie plus large. » « Nous avons mis l’accent sur la nécessité de maintenir la liberté d’expression et la liberté des médias tout en luttant contre la propagande hostile et la désinformation, et sur le rôle des médias indépendants et le journalisme de qualité », a-t-elle encore déclaré en séance plénière.

    Il faudrait être naïf bien sûr, pour ne pas croire que les puissances sus-nommées et pointées du doigt par Bruxelles, ne se battent pas non plus sur le front de l’information, voire de la désinformation. Pour autant, il n’est guère étonnant au vu de l’obsession que la Russie de Poutine suscite au sein des réseaux atlanto-bruxellois, parangons de transparence, d’équité démocratique, de refus de toute basse propagande et de probité cela va sans dire, que ses propos véhéments aient rencontré un grand écho au sein de beaucoup de groupes politiques…

    Il est ainsi martelé que «les eurodéputés veulent surtout  alerter l’opinion publique sur les campagnes de désinformation russes, qui constituent la principale source de désinformation d’Europe.» Une «propagande hostile» « qui a pour but de fragiliser les fondations et les principes des démocraties européennes, ainsi que la souveraineté de tous les pays du partenariat oriental. »

    Ce qui est le plus savoureux dans cet étalage de vertueuses dispositions contre les fake news de l’axe du mal,  c’est quand la journaliste qui a écrit cet article, Alexandra Brzozowski, souligne benoîtement, l’air de rien, que «la position a été adoptée le jour où une étude majeure a été publiée par le groupe de la société civile Avaaz (une association internationale de lanceurs d’alerte, NDLR) , affirmant que les fake news ayant circulé sur le mouvement des Gilets Jaunes ont atteint plus de 105 millions de vues sur Facebook».« Plus de 100 millions de vues pour les fake news, c’est énormeCe chiffre montre à quel point le mouvement des Gilets Jaunes a été infesté par la désinformation , a déclaré Christoph Schott, directeur de campagne chez Avaaz.  Il faut tirer les sonnettes d’alarme partout en Europe tout de suite. Les élections européennes approchent et seront le test ultime pour les systèmes immunitaires de nos démocraties. »

    Or, comme l’avait souligné medias-presse info, il faut savoir qu’Avaaz est une entité assez trouble, vaseuse car sponsorisée (au moins dans un passé proche) par George Soros, une des pièces de la galaxie propagandiste mondialiste. Ainsi, l’organisation Migrants offshore aid station (MOAS) qui affrétaient des bateaux chargés de débarquer sur les côtes européennes des immigrés clandestins (migrants) était ainsi «financée à hauteur de 500.000 dollars par l’ONG Avaaz, elle même une émanation de MoveOn.org qui (…) organise des manifestations en faveur de l’accueil des immigrés illégaux. Or MoveOn.org appartient à George Soros. »

    Le site Ojim le notait pareillement, Avaaz «peut être incluse dans les outils médiatiques des réseaux George Soros dans la mesure où elle exerce une pression médiatique dans le sens de ses intérêts. Que ce soit par exemple en lançant des campagnes internationales contre son alter-ego et concurrent : le milliardaire  conservateur  Ruppert Murdoch, propriétaire de Fox News et d’autres mass-médias réputés de droite ou bien en attaquant Donald Trump au niveau international (…). Si actuellement l’ONG Avaaz – mot qui signifie voix  – affirme ne plus être directement financée par Soros, elle n’aurait pas pu prendre l’ampleur qu’elle a ensuite connue sans son appui dès son lancement.»

    Une information, tout sauf anodine qu’Euractiv, constate Bruno Gollnisch aurait pu porter à la connaissance de ses lecteurs, à moins de considérer ce média comme un propagateur de fausses nouvelles, d’infox…par omission.

    https://gollnisch.com/2019/03/19/savoureuse-mais-bien-vaseuse-omission/