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Europe et Union européenne - Page 423

  • Pacte de Marrakech « non contraignant » : la bonne blague !

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    Le « Pacte de Marrakech » a déjà suscité de multiples réactions. Deux points sont ici plus particulièrement développés par Antraigues (ancien élève de l’Ecole Polytechnique et contributeur à Polémia) : la stratégie de contournement des peuples occidentaux, et singulièrement de la France, par la combinaison d’un « gouvernement des juges » et de traités internationaux, stratégie dans laquelle il s’insère à l’évidence, et le boulevard ouvert à l’islamisme dans le monde occidental par la politique d’accueil « inclusive » retenue comme devant être la règle.

    Les Français, jamais consultés

    De décennies d’immigration massive, en France et dans d’autres pays d’Europe occidentale, de populations de civilisations très différentes de la nôtre ont résulté, dans presque tous les domaines, d’inextricables problèmes, dont ceux posés spécifiquement par l’islam.

    Pourtant non seulement les Français n’ont jamais été consultés, mais de plus tout a été organisé pour les mettre autant que possible devant le fait accompli.

    L’analyse fait ressortir le rôle clé joué, en parfaite synergie, par le « gouvernement des juges » et des traités internationaux en général signés dans la plus grande discrétion (et dont la portée véritable échappe généralement de toute façon aux non spécialistes), le dernier en date étant le « Pacte de Marrakech », pour lequel la discrétion n’a pu toutefois être conservée.

    Les juges contre le peuple

    Ce « gouvernement des juges » (on peut aussi sans exagération aucune parler de « dictature des juges », car il viole le principe fondamental de la séparation des pouvoirs), exploite la possibilité qu’ont de fait les instances statuant en dernier ressort (le Conseil Constitutionnel, le Conseil d’Etat et la Cour de Cassation), par leurs jurisprudences, de modifier la réglementation, la loi, voire la Constitution. Du moins lorsqu’il n’y a pas de réaction du gouvernement, des partis au pouvoir, et des médias. Mais l’absence de réaction est à peu près certaine lorsque, comme c’est le cas en France, les mêmes intérêts et les mêmes réseaux d’influence, qui tiennent par ailleurs les médias, tiennent aussi depuis des décennies le gouvernement, les partis « de gouvernement », et certains syndicats : il est impossible que cela n’influe pas sur les nominations aux postes clés de la magistrature, qui sont de toute façon un enjeu de pouvoir majeur, et que ne s’installe une situation de connivence généralisée.

    La signature de traités internationaux peut influer de deux façons sur le droit français :

    D’une part, lorsqu’ils sont « juridiquement contraignants », parce qu’ils s’imposent explicitement aux juridictions françaises (une anomalie de la Constitution française étant la rédaction de son article 55, qui permet de les placer au-dessus de la loi française). C’est ainsi que, tout ou presque étant maintenant judiciarisé, la France n’a plus la maîtrise de ce qui se passe sur son propre territoire, puisque cela dépend des décisions de Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) et de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CDEH), dont les domaines de compétence recouvrent en particulier tout ce qui touche à l’immigration et à la lutte contre l’islamisme.

    D’autre part parce que, correspondant à des engagements de la France, même « juridiquement non contraignants », ils sont une source toute trouvée de jurisprudences pour les instances françaises, ce qui peut permettre le moment venu de dynamiter des pans entiers de la législation et de la règlementation nationale et, à tout le moins, entrave toute évolution allant à leur encontre.

    Soumission française aux traités internationaux

    La combinaison de signatures de traités internationaux et de gouvernement des juges, par les discrets coups d’Etat qu’elle permet en tant que de besoin, est évidemment la stratégie idéale de contournement du peuple français pour l’introduction d’abandons de souveraineté. Elle est appelée un grand avenir, le « gouvernement mondial »dont l’urgence nous est chaque matin rappelée ne pouvant guère être mis en place que de cette façon.

    Parfaitement rodée en France (quiconque cherche à s’y opposer se voit de plus instantanément accusé de « s’attaquer à l’état de droit »), elle a ainsi permis, malgré une opinion publique de plus en plus sensibilisée, aux flux migratoires de continuer à augmenter, et à l’islam de continuer tranquillement à envahir la vie publique.

    Insistons sur le fait, qu’il faut bien avoir présent à l’esprit, notamment en ce qui concerne le « pacte de Marrakech », que la dépendance réelle d’un pays aux traités internationaux (et en particulier aux décisions de la CJUE et de la CDEH), est très différente d’un pays à l’autre, car elle dépend de l’organisation de son droit interne, dont, en tant qu’état souverain, il est le seul maître. La situation de la France est celle de la dépendance maximum, à l’exact opposé de celle de l’Allemagne, qui est par ailleurs à ce jour la grande bénéficiaire de la « construction européenne » : pour la Cour de Karlsruhe, seuls les états nation sont dépositaires de la légitimité démocratique, et la loi allemande se trouve donc au-dessus des traités internationaux, à l’exact opposé de la situation française. La Commission Européenne, la CJUE ou la CDEH peuvent bien décider ce qu’elles veulent, ce n’est applicable, sur le territoire allemand, que si c’est compatible avec la loi nationale, ou après transposition dans cette dernière, ce qui nécessite alors qu’ait été vérifiée la conformité à la Loi Fondamentale allemande, qui est la norme suprême.

    Le Pacte de Marrakech, un texte ahurissant

    La signature du « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », appelé « Pacte de Marrakech », s’inscrit totalement dans cette stratégie de contournement du peuple français, la politique générale d’Emmanuel Macron consistant, de façon devenue totalement décomplexée depuis qu’il est Président de la République, à piéger au maximum la France dans le mondialisme, en profitant de ce qu’il dispose pour le moment de tous les pouvoirs, et de ce que sur un tel sujet il peut compter sur un total soutien des grands médias.

    De telles bornes ont été franchies par ce texte ahurissant, qui n’engage en fait que les pays d’accueil, que le tiers des pays de l’UE et nombre d’autres pays occidentaux ont refusé de le signer les 10 et 11 décembre dernier à Marrakech, ce qui n’a évidemment pas empêché son adoption par l’ONU à New York le 20 décembre dernier, tous les pays musulmans et tous les pays du Tiers Monde, qui de toute façon ont la majorité, ayant voté dans ce sens.

    Le point le plus important n’est sans doute pas celui qui a été le plus souvent cité, à savoir que son objectif quasi explicite était la mise en place à terme d’une autorité chargée d’organiser les migrations, en s’appuyant sur un « droit des migrants » : cette autorité ne verra peut-être jamais le jour. Il est que les pays signataires ont reconnu un certain nombre de principes, et se sont engagés sur des objectifs, et cela dès maintenant, et que, au moins dans le cas de la France, en l’état actuel de sa situation, cela ne peut manquer d’avoir un influence sur l’évolution de leur droit interne.

    Il offre en outre un véritable boulevard à l’islamisme.

    Un boulevard pour l’islamisation de la France

    Le lecteur, effaré, constate en effet que la France, à Marrakech, s’est engagée à mener une politique d’accueil « inclusive », c’est-à-dire qui doit permettre aux populations immigrées de garder leur identité propre, à charge pour le pays hôte de s’organiser en conséquence. Ce qui, s’agissant de l’islam, seule religion à être aussi une doctrine politique réputée devoir régir le monde entier, ouvre un boulevard à l’islamisme, dont le communautarisme, par des mécanismes déduits de textes réputés d’origine divine figés pour l’éternité, et qui ont largement fait la preuve de leur efficacité, est justement le fer de lance dans les pays occidentaux.

    Une politique « inclusive » en effet très exactement de nature à balayer ce qui reste en France de la « digue de la laïcité », pour reprendre l’excellente expression de Malika Sorel (la laïcité étant ici entendue ici au sens où il faut l’entendre, c’est-à-dire au sens où, dans la vie publique, tous les individus, quelle que soit leur religion, doivent respecter les mêmes lois et les mêmes règles, à l’exception éventuellement, bien sûr, des religieux dûment reconnus comme tels).

    C’est de cette digue, qui est très largement une spécificité française, qu’il résulte que, comme l’ont montré les analyses de Malika Sorel, la France, si préoccupante que soit sa situation, et si fissurée que commence à être cette digue, est le grand pays occidental qui a le mieux résisté à l’islamisation, alors même qu’elle est, et de loin, celui qui a la plus importante population musulmane ou d’origine musulmane. Elle a permis d’éviter que cette dernière ne se retrouve livrée pieds et poings liés aux islamistes, et a limité dans une certaine mesure son auto ségrégation. Elle représente la seule chance qui nous reste d’éviter la catastrophe. François Hollande et Gérard Collomb n’ont-ils pas évoqué, dans un contexte qui excluait que ce soit par calcul politique, l’un une future partition, l’autre une guerre civile ?

    A contrario les politiques d’accueil « inclusives » de la Grande Bretagne et du Canada sont de remarquables exemples du désastre qui en résulte dans le cas d’une immigration musulmane.

    Le traité de trop ?

    Peut-être le Pacte de Marrakech aura-t-il été le traité de trop. Ce texte caricatural, qu’il faut absolument lire, décrédibilise totalement non seulement l’actuel gouvernement, mais tous les partis politiques qui l’ont soutenu, ou qui simplement ne l’ont pas condamné, à savoir tous les partis politiques, à l’exception des partis souverainistes, à savoir le RN, DLF, l’UPR et les Patriotes.

    Il est évident que sa dénonciation, qui en soi ne pose techniquement aucun problème, devra être l’une des premières tâches d’un véritable gouvernement d’alternance.

    Bien évidemment, le chantier auquel devra s’attaquer, ne pourra pas s’arrêter évidemment là : il est essentiel de remettre la loi nationale au-dessus des traités internationaux, de façon à ce que la France puisse se trouver, comme l’Allemagne (et probablement l’immense majorité des pays de la planète), dans une situation où elle reste juridiquement maîtresse de son destin.

    Antraigues

    Tribune reprise du site Polémia

    https://fr.novopress.info/214418/pacte-de-marrakech-non-contraignant-la-bonne-blague/#more-214418

  • Vers une coalition de centre-gauche en Espagne ?

    Vers une coalition de centre-gauche en Espagne ?

    D’Olivier Bault dans Présent, à propos des élections législatives en Espagne, dimanche dernier :

    Déception en Espagne du camp national puisque le parti conservateur Vox, issu d’une scission de l’aile droite d’un Parti populaire (PP) alors en pleine dérive libertaire sous l’impulsion de Mariano Rajoy, n’a obtenu « que » 24 sièges au congrès des députés, la chambre basse des Cortes qui compte 350 sièges en tout. Un « que » à mettre entre guillemets malgré tout, puisque le parti de Santiago Abascal fait ainsi son entrée au parlement pour la première fois, avec 10,26% des voix contre 0,02% en 2016.

    La déception est malgré tout double après ces élections marquées par une participation en forte hausse, à plus de 75%. D’une part, les sondages donnaient à Vox un peu plus de sièges grâce au scrutin proportionnel avec des listes dans chaque province. Mais surtout, en l’absence de majorité absolue d’un éventuel bloc des droites et du centre formé par le PP, Vox et le parti centriste Ciudadanos, Vox n’aura pas la possibilité d’exercer une influence salutaire sur la politique du prochain gouvernement espagnol. Cet échec des droites est principalement dû à l’effondrement du PP aujourd’hui dirigé par Pablo Casado, à la rhétorique plus conservatrice que son prédécesseur Mariano Rajoy, mais qui n’a visiblement pas su convaincre : les électeurs conservateurs partis chez Vox ne sont pas revenus tandis qu’une partie des électeurs centristes ont préféré aller voir chez Ciudadanos. Casado avait même ouvert la porte la semaine dernière à une participation de Vox à son futur gouvernement si son parti devait remporter les élections. Néanmoins, avec 16,70% des voix dimanche contre 33,01% des voix en 2016, le PP a failli se faire doubler par Ciudadanos qui a recueilli 15,86% des voix et dont le leader Alberto Rivera se voit déjà en nouveau leader de l’opposition aux socialistes. Ces résultats donnent 66 députés au PP qui en avait 137 et 57 à Ciudadanos qui en avait 32.

    Le vainqueur socialiste

    Le grand vainqueur des élections législatives espagnoles, c’est le parti socialiste (PSOE) du Premier ministre Pedro Sánchez, qui passe de 85 à 123 députés avec 28,68% des voix contre 22,63% en 2016. Son allié potentiel – la coalition d’extrême gauche Unidas Podemos – ayant un peu reculé (mais moins que ne le prévoyaient les sondages, passant de 45 à 35 députés avec 11,95% des voix), la coalition à deux ne sera toutefois pas possible, sauf à obtenir le soutien tacite des indépendantistes catalans de gauche (ERC, 15 députés). Mais un tel soutien ne viendra pas sans certaines contreparties qui risquent fort d’être inacceptables.

    En réalité, la solution naturelle serait une alliance entre le PSOE et les centristes de Ciudadanos, qui aurait la majorité absolue. En effet, si Alberto Rivera a assuré pendant la campagne qu’il ne formerait pas de coalition avec les socialistes, les positions des deux partis sont en réalité assez proches, et une des conséquences des élections de dimanche sera très certainement la légalisation prochaine de l’euthanasie en Espagne avec le soutien du PSOE, d’Unidas Podemos et de Ciudadanos. Mais pour une éventuelle coalition du PSOE et de Ciudadanos, il faudra sans doute attendre que soient passées les élections européennes et municipales du 26 mai.

    https://www.lesalonbeige.fr/vers-une-coalition-de-centre-gauche-en-espagne/

  • Venez rencontrer les candidats du RN partout en France au mois de mai 2019 !

  • Greta Thunberg, vous connaissez : c’est cette adolescente de 15 ans qui a été reçue par Macron.

    Tout a commencé lorsqu’elle a décidé de ne pas retourner à l’école à cause de l’été caniculaire ayant provoqué des feux de forêt en Suède. 
    Pour cela, chaque vendredi, elle apparaissait devant le Parlement national suédois avec une pancarte : « Grève des écoles pour le climat »
    Depuis, elle a participé à la Conférence mondiale sur le climat de Katowice, en Pologne, et a voyagé à travers le monde, exhortant les politiques à défendre la planète, suivie par une nuée de journalistes et de jeunes ados enamourés.
    Si le politiquement correct se courbe devant la jeune Scandinave, il y a une autre adolescente suédoise, âgée elle aussi de 15 ans, dont les grands médias parlent peu. 
    Izabella Nilsson Jarvandi. 
    Mais qui est cette belle jeune fille aux cheveux noirs et aux yeux foncés dont le père est originaire d’Iran ? 
    Tout aussi déterminée que Greta, on peut la voir en gilet jaune sur YouTube un micro à la main marteler ses convictions à Helsingborg. 
    Ses discours, elle les prononce contre la migration de masse et les politiques familiales actuelles qui, selon ses propos, conduiraient au « génocide du peuple suédois ».
    Elle fustige sans relâche la classe dirigeante progressiste et libérale, luttant contre l’implantation de la pensée dominante. 
    Pour cela, elle s’est solidarisée avec les propos du président Orbán, appelant notamment au renouveau des familles chrétiennes. 
    Elle dénonce aussi la colonisation idéologique de la théorie du genre qui s’infiltre dans toutes les écoles suédoises. 
    Elle a, notamment, condamné ces textes étudiés à l’école décrivant une fille avec un pénis et un garçon avec un vagin. 
    Malgré sa jeunesse, Izabella ferraille non pas contre le désastre écologique mais contre un désastre bien plus grand : le désastre anthropologique et culturel qui menace la Suède.
    « On ne me réduira jamais au silence et je ne pardonnerai jamais aux politiques tout le mal qu’ils ont fait à ma chère Suède […] Je suis convaincue que les dieux veillent et je sais que les traîtres seront un jour jugés sévèrement », fulmine Izabella en prenant la parole dans les rues des cités scandinaves.
    Pour mieux comprendre la colère d’Izabella, il ne faut pas oublier qu’en Suède, les viols et agressions sexuelles ont quadruplé en dix ans. 
    Qu’en 2017, sur les 112 hommes et adolescents jugés coupable de viol en réunion, 82 étaient nés ailleurs que dans le pays et, parmi ceux nés en Suède, seuls 13 avaient deux parents suédois. 
    Dans un rapport de 2018 sur les agressions sexuelles, la police suédoise signalait : « Les suspects d’actes criminels commis par d’importants groupes de délinquants sont, pour la plupart, des individus de nationalité étrangère […] Après la réintroduction de tests pour déterminer l’âge des migrants, 78 % des individus qui y ont été soumis se sont révélés être des adultes. »
    Je terminerai par cet appel de la jeune patriote suédoise adressé aux partisans de Greta Thunberg : « Si vous n’êtes même pas des hommes et des femmes concernés par la défense de votre peuple, alors comment pouvez-vous l’être pour le reste de l’humanité ? » 
    J.-P. Fabre Bernadac

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/greta-thunberg-vous-connaissez-cest.html#more

  • Matteo Salvini appelle les Français à voter RN pour les Européennes

    Matteo Salvini appelle les Français à voter RN pour les Européennes
    Vidéo intégrée
    Jordan Bardella @J_Bardella

    Merci à @matteosalvinimi pour le message de soutien qu'il nous a adressé aujourd'hui à l'occasion de notre ! ✌ </p>
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  • Cui cui, le petit Loiseau progressiste va sortir

     
    Avouons-le, il y a quelque plaisir savoureux à voir le camp autoproclamé du Bien se dévorer de ses propres inepties intellectuelles et impasses moralisantes, s'autodétruire tel un scorpion fou.
    Cela a commencé avec cette histoire de l'affreux GUD, le méchant fascisme dont la porteuse de projet LREM, toute prête à faire barrage contre elle-même, à se piquer elle-même de son dard impitoyable, parfaite illustration post-moderne de la haine de soi, était porteuse.
     Puis, n'en pouvant manifestement plus de réfréner sa nature profonde, la Créature s'est mise à exprimer des choses, des choses libres, des choses qui lui venaient naturellement, comme il en vient naturellement à chaque humain normal, mais que précisément ce camp du Bien s'emploie à sanctionner aussitôt qu'il en a l'occasion.
    La Créature alors a dit que, peut-être, on pouvait ne pas être favorable au mariage gay, et PAF, elle s'est retrouvée aussitôt avec son propre bazar sur le dos tel un moche escargot contrefait, ses amis antifascistes antihomophobes antigels et anti tutti quanti sur le dos, pour lui faire un procès en homophobie, mais c’eût pu être tout autre phobie de circonstance.
    Car, OUI, la Créature va le découvrir à cette occasion en dépit du manichéisme dont elle est la porteuse : on peut être opposé au mariage gay et pour autant NON homophobe, voire homo (si si, je vous assure).
    Puis la Créature a dit que l'ENA, qu'elle a trouvé judicieux de supprimer aussitôt qu'elle en a tiré tous les avantages après l’avoir dirigée, un peu comme un premier de cordée qui tirerait l'échelle et couperait la fameuse corde juste après lui-, histoire de ne laisser monter personne d'autre derrière elle, devait donc être supprimée. 
    Ben mon cochon ! Puis la Créature a dit, horresco referens, qu’à l’ENA elle se sentait "comme une romanichelle", et alors, tout le monde a été bien embêté.
    Ben oui les T'choupis !
    Les gens pro-Macron, les gens du Bien ont été embêtés car la Dame disait tout à trac des choses malseillantes qu’il ne convient pas de dire lorsqu’on est du côté du Bien et qu’on veut rameuter le vote de la gauche paumée qui a peur de son ombre.
    Et les gens de droite ont été bien embêtés aussi, car ils se sont dit ben didonk c'est-y pas que moi aussi j’aurais pu dire pareil, tel le Capitaine Haddock, et alors, What The Fuck ? (tiens ça me rappelle un truc…).
    Bref. Pour redire l’évidence : cette Dame de LREM n’est pas à blâmer pour son langage fleuri, de grâce, laissez-la parler normalement, comme tout le monde, comme elle en a envie, mais précisément comme la camp qu’elle représente nous interdit de penser et de parler.
    Elle incarne l’aporie de son camp, l’impossibilité intellectuelle de son «camp» : il n’y a pas les gens du Bien d’un côté, les gens du Mal de l’autre côté.
    Qu'elle l'apprenne à ses dépens, de grâce ! De grâce, encore, critiquez-là pour sa bêtise, pour son absence d’intelligence politique, sa stupidité communicationnelle, pour l'aveuglement anti-souverainiste qu'elle incarne idiotement, mais ne la critiquez pas pour les raisons qui font que le gauchisme culturel dont elle est la parfaite représentante idéologique nous interdit continument de dire et de penser jour après jour les choses telles que nous pouvons les penser et les dire. Considérons-là plutôt pour ce qu’elle est : l’impossibilité logique du Camp du Bien à exister, parce que, ne lui en déplaise, la réalité est plus complexe.
    La seule différence, manifestement, c’est que nous, nous le savons, de quelque bord politique que nous soyons.
    Sauf à croire qu’elle en joue perversement, ce que je n’oserais imaginer, de peur de passer pour complotiste…

  • Fin des Unions d’États (UE, OTAN) et triomphe des acteurs non-étatiques

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    Par Bernard Wicht, universitaire et auteur ♦ L’Antipresse est une lettre de réflexion dirigée par Slobodan Despot qui paraît tous les dimanches matin depuis le 6 décembre 2015. Entre culture, littérature, philosophie, science et géopolitique, l’Antipresse propose une chronique « à livre ouvert » et sans concessions de notre époque. En voici un extrait avec ce passionnant article de Bernard Wicht.
    Polémia

    Pourquoi le récit des années 1990 n’est plus adéquat

    Il est frappant de constater combien la classe politique suisse dans sa grande majorité est encore prisonnière du discours des années 1990. Élaboré avec honnêteté et conviction dans le cadre des négociations sur l’Espace Économique Européen (EEE), ce discours insistait sur la nécessité économique pour la Suisse de ne pas s’isoler, de garder ouvert l’accès au Grand Marché européen et voyait dans la construction d’une Union Européenne renforcée un facteur de stabilité en Europe suite à l’effondrement du bloc soviétique. En 1992 (date du vote suisse sur l’EEE), un tel récit avait toute sa pertinence. Aujourd’hui en 2019, c’est-à-dire plus d’un quart de siècle plus tard, il est totalement dépassé. Pourtant, une grande partie de la classe politique suisse continue de le servir à chaque occasion aux citoyennes et citoyens du pays. C’est notamment le cas en ce moment dans le cadre du référendum contre la Directive Européenne sur les armes et sa mise en œuvre en droit suisse.

    Or, comme on va essayer de le comprendre ci-après, de nos jours l’enjeu stratégique a complètement changé: il ne s’agit plus de ne pas s’isoler, mais bel et bien de se protéger. Essayons de comprendre comment et pourquoi un tel renversement est intervenu.

    Les événements ne sont que poussière et ils ne prennent sens que lorsqu’on les replace dans les cycles et les rythmes de la longue durée (Braudel, Wallerstein). En conséquence, il faut se demander si l’on peut expliquer les pannes de l’UE — Brexit, démarche en solitaire de l’Allemagne et de la France avec le traité d’Aix-la-Chapelle, résistances italiennes, défiance de la Hongrie, de la Pologne et de la République tchèque — et celles de l’OTAN — dont l’un des membres, la Turquie, combat les alliés kurdes des États-Unis en Syrie tout en se rapprochant la Russie alors que, dans le même temps, l’Alliance organise des manœuvres militaires en vue de contrer une éventuelle invasion russe en direction de la Pologne et des Pays Baltes —, par un changement de cycle macro-historique qui verrait la remise en cause fondamentale de la pertinence du mode d’organisation stato-national.

    Hypothèse iconoclaste sans aucun doute, mais qu’il importe d’examiner dans le contexte actuel si on veut tenter d’appréhender les enjeux stratégiques majeurs plutôt que de céder à la facilité consistant à répéter un discours «clef en main» datant de la fin du siècle passé.

    En effet, dans son histoire du temps long, Fernand Braudel souligne que les institutions sont comme les êtres humains: elles naissent, vivent et meurent. Mais ajoute-t-il, leur cycle de vie est beaucoup plus long que les biographies humaines – le temps des institutions est beaucoup plus lent que celui des hommes. C’est pourquoi ce temps échappe généralement à l’observation et, compte tenu de sa «lenteur», nous avons tendance à penser que les institutions avec lesquelles nous vivons (État, Églises, armée) sont éternelles.

    Aujourd’hui pourtant, ne sommes-nous pas confrontés à la mort progressive d’un système étatique qui a vu le jour grosso modo à la fin de la Guerre de Trente Ans (1648) et qui, avec certaines modifications, s’est maintenu bon an mal an jusqu’au début du XXIe siècle? L’ordre westphalien (du nom de la Paix de Westphalie qui a mis fin à la guerre précitée) était composé d’États souverains en compétition et en lutte les uns contre les autres, ceci conduisant Clausewitz à énoncer que la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. A partir de 1945, cet ordre inter-national devient peu à peu supra-national avec la création des grandes organisations onusiennes et, en Europe, avec la construction communautaire (CECA, puis CEE, puis CE et enfin UE). L’objectif explicite de la mise en place de cet étage au-dessus des États, est le «plus jamais ça» en référence au drame en trois actes de la première moitié du XXe siècle – Verdun, Auschwitz, Hiroshima. La cohésion de cet ensemble est garantie par le leadership politique, militaire et monétaire (accords de Bretton Woods) des États-Unis.

    Toutefois, à partir des années 1990, la globalisation du capitalisme fragilise gravement cette ambitieuse construction. Avec la libéralisation des flux financiers, elle dépouille progressivement les États de leurs compétences économiques. Au nom des dividendes des actionnaires, elle désindustrialise l’Europe occidentale et l’Amérique du Nord (thatchérisme, reaganisme, néolibéralisme). Combinée à la révolution de l’information, elle annule la souveraineté des États permettant à des organisations non-étatiques, transnationales, beaucoup plus fluides de se développer.

    Là aussi, l’explication braudélienne continue d’être éclairante en distinguant, voire en opposant capitalisme et économie de marché: le capitalisme n’est pas l’économie de marché. S’il se construit à partir de celle-ci, sa logique s’en détache complètement parce qu’il n’est ni basé sur les échanges, ni ouvert à tous. Le capitalisme est opaque, limité à un petit cercle d’initiés, il vise l’accumulation et la spéculation financières. Aujourd’hui, cette dynamique capitaliste a atteint sa masse critique. Elle a pris une telle envergure qu’elle assèche l’économie formelle et provoque, en contrepoint, l’explosion de l’économie grise et informelle. La situation est devenue complètement incontrôlable par les institutions en place (États, organisations internationales).

    Le paradigme guerre

    Dans ce contexte, c’est sans doute le paradigme guerre qui est l’élément le plus significatif pour saisir les évolutions en cours. C’est celui qui s’est transformé de la manière la plus radicale… et la plus visible. Groupes armés, narcoguérillas, narcoterroristes, islamistes-djihadistes, gangs militarisés ont su profiter de cette «dérégulation» avec le succès que l’on sait. Et face aux formes de guerres qu’ils pratiquent, tant l’ONU, l’UE que l’OTAN sont devenus largement inefficaces.

    Or, Charles Tilly enseigne que la guerre fait l’État. Il faut déduire de cette formule que, si la guerre se transforme, l’État en subit alors automatiquement le contrecoup en vertu du principe la fonction crée l’organe: lorsque la première disparaît ou change profondément de nature, le second s’atrophie ou mute de manière fondamentale.

    Ouvrons une parenthèse pour dire que la prise de conscience d’une telle réalité n’a pas encore eu lieu. Certes, le «tremblement de terre» est bien perçu, il fait peur, mais il n’est ni compris, ni expliqué. Face à leur sentiment d’impuissance, les États et les organisations susmentionnées sont entrés dans l’ère de l’incantation droit-de-l’hommiste et, pire encore, de la désignation de coupables «immédiats»: les terroristes et, surtout, les populistes. Ces derniers – de Trump aux gilets jaunes – pointent du doigt (parfois maladroitement) la profonde inadéquation du système actuel avec les besoins des citoyennes et citoyens. Ils sont alors irrémédiablement qualifiés d’extrémistes faisant le lit d’un fascisme-nazisme qui serait en plein retour. C’est la reductio ad hitlerum dont les médias mainstream se font volontiers l’écho et qui a pour effet d’évacuer tout effort d’analyse au profit d’une commode extrapolation du passé récent de l’entre-deux-guerres. Peu ou pas de volonté de comprendre ce qui se passe – la reductio ad hitlerum est intellectuellement confortable!

    Revenons à la transformation de la guerre et à ses effets. Que peut-on en dire du point de vue du temps long historique?

    1) Si l’État et ses avatars que sont les Unions d’États (UE, OTAN) ne sont plus les formes d’organisation les mieux adaptés pour faire la guerre, alors on peut supposer que nous sommes à la fin d’un cycle historique de près de 400 ans (de 1648 à nos jours). La guerre étant, avec l’économie, le principal moteur des transformations historiques, les formes des communautés politiques découlent de ces deux paramètres et de leur aptitude à combiner efficacement les moyens de faire la guerre et les ressources pour entretenir ces moyens. C’est le couple contrainte (moyens)/capital (ressources) mis en œuvre par Tilly pour expliquer le processus de formation et de dé-formation des unités politiques. D’où sa fameuse phrase:

    « Les empires, les royaumes, les cités-Etats, les fédérations de cités, les réseaux de seigneurs terriens, les Églises, les ordres religieux, les ligues de pirates, les bandes de guerriers et bien d’autres formes d’organisation de pouvoir prévalurent en Europe à différentes époques durant le dernier millénaire. La plupart de ces organisations méritent le titre d’État d’une manière ou d’une autre, parce qu’elles contrôlèrent les principaux moyens concentrés de contrainte dans le cadre de territoires délimités et exercèrent leur droit de priorité sur toutes les autres organisations qui agissaient sur leur territoire».

    2) Entre 1648 et 1945, l’Etat-nation a représenté cette meilleure synthèse pour faire la guerre: ceci explique la diffusion quasi universelle de ce modèle d’organisation étatique jusqu’à le considérer, à partir de la Révolution française, comme l’aboutissement ultime et le plus accompli de toutes les constructions politiques (Hegel et l’Esprit du monde). Or, avec la transformation de la guerre et la globalisation financière, le paradigme étatique moderne est remis en cause dans ses fondements parce qu’il n’est plus la synthèse la mieux adaptée pour faire la guerre et que, du point de vue économique, il est «prisonnier des recettes qui ont fait son succès» (G. Arrighi), c’est-à-dire l’Etat-providence. La fin du cycle hégémonique américain vient encore faciliter la transition vers d’autres formes d’organisation militaro-politique. Car, le déclin rapide de la superpuissance états-unienne et l’absence de challenger apte à reprendre le leadership mondial (ni la Chine, ni la Russie n’en ont actuellement les qualités), créent une situation de «Grand Interrègne» et de désordre international: une sorte de chaos systémique profitant aux acteurs non-étatiques en guerre un peu partout dans le monde.

    3) On l’a dit, la guerre s’est transformée radicalement. De nos jours, elle n’est plus inter-étatique, mais infra-étatique et conduite par des acteurs plus proches des gangs que des armées régulières. Les grandes guerres systémiques (Guerre de Trente Ans, Guerres napoléoniennes, Guerres mondiales) qui ont accouché des différents ordres hégémoniques mondiaux cèdent désormais la place à de longues séries de conflits de basse intensité démembrant les États et donnant l’avantage aux acteurs précités dont la structure non-bureaucratique, non-territoriale et transnationale permet toutes les flexibilités nécessaires. Cette structure est basée sur 1) des fidélités personnelles, 2) le contrôle de certaines franges de population à la fois par la contrainte et la prise en charge de leurs besoins de base (soins, alimentation, parfois scolarisation idéologiquement orientée), 3) le financement via l’économie grise et informelle.

    Ce phénomène a débuté (Acte I) avec la Guerre civile libanaise (1975-1990) qui a servi de laboratoire, a pu ensuite se diffuser en raison de l’effondrement du bloc soviétique (1989-1991), puis a atteint sa vitesse de croisière (Acte II) avec le lancement de la War on Terror par Washington, à partir des attentats du 11 septembre 2001 (Afghanistan, Irak, Libye, Syrie). Depuis, le phénomène ne cesse de s’étendre, notamment à l’Afrique subsaharienne et jusqu’au Nigéria avec Boko Haram, sans oublier la Corne de l’Afrique (Acte III). Aujourd’hui, si les Actes I à III ont pratiquement abouti au démembrement des États de toute cette région, l’Acte IV a démarré en Europe occidentale, au plus tard avec les attentats terroristes de 2015. Cette nouvelle phase d’expansion ne peut que s’amplifier compte tenu de l’inadaptation de plus en plus manifeste des États à ce type de menace et de guerres. Comme dans tout conflit de longue durée, c’est la découverte de l’antidote militaro-économico-institutionnel qui permettra d’y mettre fin.

    Ce dernier élément, en lien avec l’approche de Tilly, est un des principaux enseignements à retenir de l’histoire de la longue durée: il en ressort que la résilience des formes d’organisation politique ne dépend ni des décisions de la classe politique au pouvoir, ni de la signature de traités internationaux, ni de la mobilisation (des jeunes et des moins jeunes) en faveur de certains sujets de société «dans l’air du temps» (par exemple, en ce moment, le réchauffement climatique). Non! Le processus n’est ni éthique, ni moral, encore moins «tendance»; il est d’essence darwinienne – adaptation et survie. Dans le contexte actuel marqué par l’état d’esprit «chacun d’entre nous est un petit flocon unique et merveilleux», il est évident que de telles considérations, pourtant tirées de l’outillage de la longue durée, risquent fort d’être qualifiées de cryptofascistes… et pourtant… (eppur…, comme disait Galilée devant le tribunal de la Sainte Inquisition).

    Un désarmement opportun

    Dès lors, et pour continuer avec Galilée sur la piste de l’hérésie, à l’heure actuelle les communautés politiques susceptibles de survivre au chaos mondial, susceptibles de se protéger elles et leurs enfants, ne sont pas celles correspondant au modèle dominant calé sur «plus d’Europe et moins de nations», sur «plus de sécurité et moins de liberté». Au contraire, ce sont celles que la grande presse tend généralement à diaboliser, celles qui se rebellent, celles qui ont encore une identité (aujourd’hui qualifiées de populistes), celles qui souhaitent maintenir leurs frontières (aujourd’hui qualifiées de nationalistes) et celles qui ont encore envie de se battre (aujourd’hui qualifiées de dangereuses). En d’autres termes, toutes celles qui n’ont pas envie de se dissoudre dans le politiquement correct au nom du libre-échange… et de cet autre argument plus récent sur la protection des espèces menacées par l’Homme, c’est-à-dire au nom de slogans curieusement apparus avec la globalisation financière, les macrospéculations boursières et les subprimes… Il est vrai que le capitalisme goûte peu la contestation populaire, surtout lorsque le peuple est armé.

    Vivant à l’ère du premier capitalisme, Machiavel l’avait bien compris lorsqu’il écrivait à ce propos: le riche désarmé est la récompense du soldat pauvre (L’art de la guerre).

    Tiens, l’UE veut désarmer les citoyens européens… Étrange coïncidence!

    Bernard Wicht 24/04/2019

    Article paru dans la rubrique «Désinvité» de l’Antipresse n° 177 du 21/04/2019

    https://www.polemia.com/fin-unions-etats-ue-otan-triomphe-acteurs-non-etatiques/

  • Interview de Thierry Mariani, candidat sur la liste RN aux élections européennes.

  • Guillaume Bernard s'exprime sur les élections européennes

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Frédéric Boccaletti : « Non, le Var, ce n’est pas Facholand »

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    Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise aux élections européennes, a déclaré, ce week-end, dans une réunion publique : « Moi qui ai grandi dans le Var, à Facholand. » Réaction au micro de Boulevard Voltaire de Frédéric Boccaletti, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et délégué départemental du Rassemblement national dans le Var.

    Manon Aubry a déclaré devant 200 militants :’’ moi qui ai grandi dans le Var à facholand, je sais ce que c’est de se battre’’.
    Le Var est-il facholand ?

    Le Var n’est pas du tout facholand ! On est bien loin de cette caricature-là. Les Varois ne sont pas des fachos. Ils sont simplement des nationaux sincères qui aiment leur nation et ce qu’elle représente. Ils ont l’amour sincère de la patrie. Malheureusement Manon Aubry ne peut pas s’empêcher de tomber dans l’insulte de l’ensemble des Varois.
    Les électeurs du Rassemblement national étaient bien évidemment visés. Elle insulte l’ensemble des Varois et un magnifique département.
    Je trouve cela assez gonflé de la part de cette personne qui fait partie de l’extrême gauche. Cette idéologie politique a fait plusieurs dizaines de millions de morts à travers le monde. C’est d’autant plus choquant quand c’est repris par la presse. Var-Matin reprend l’intégralité des propos de Manon Aubry. La mère de Manon Aubry, Catherine Poggy Aubry est elle même candidate sur liste de la France Insoumise en 57e position. C’est une ancienne journaliste de Var-Matin. Il y a peut-être une relation de cause à effet dans tout cela. Je trouve cela totalement lamentable, autant de la part de Manon Aubry que du journaliste de Var-Matin.

    Le Rassemblement national est bien implanté dans le département et dans la région.
    Voyez-vous une sorte de reconnaissance vis-à-vis du Rassemblement national ?

    Je n’attends aucune reconnaissance de cette personne-là. Il est vrai que nous sommes bien implantés dans le Var et dans la région PACA. Madame Aubry peut se garder les insultes. Avant de monter au cocotier, faut-il encore avoir le caleçon propre.
    Quand on reprend les propos récents de monsieur Thomas Guénolé et les attaques qu’il fait contre la France Insoumise et Monsieur Mélenchon, je pense qu’en termes de démocratie, son propre mouvement n’a pas beaucoup de leçons à donner.

    La campagne européenne de la région PACA a commencé depuis quelques semaines. On a vu une tête de liste En Marche en difficulté face à la liste du Rassemblement national.
    Pensez-vous que votre formation politique soit en mesure de gagner et de dépasser la République En Marche ?

    J’en suis convaincu. Je pense que le soir du premier tour, nous arriverons en tête. Madame Loiseau est en train de s’écraser complètement en plein vol. On l’a vu au-delà de tout ce qu’elle peut représenter politiquement. Elle aussi était donneuse de leçon. On l’a vu face à Marine Le Pen. Elle lui disait’’ j’ai hérité le combat contre l’extrême droite de mon père’’.
    Cette dame a oublié qu’elle avait elle-même participé à une liste où le GUD était représenté. On tombe encore une fois dans la leçon et la caricature.
    Mais il faut surtout retenir les idées que portent Madame Loiseau et Manon Aubry. Elles sont totalement à l’opposé de ce que nous voulons pour l’Europe. Ces deux candidates sont favorables à l’Union européenne telles qu’elle est aujourd’hui, voire à aggravation de la situation de notre nation.
    Nous ne sommes pas du tout favorables à cette Union européenne. Nous voulons une Europe des Nations changées de l’intérieur avec nos alliés européens.

    https://www.bvoltaire.fr/frederic-boccaletti-non-le-var-ce-nest-pas-facholand/