Europe et Union européenne - Page 418
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Réunion publique à Rocquigny (08) : discours de Marine Le Pen
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Aveuglement des «bien-pensants» face à l’islam
La tuerie anti-musulmane de Christchurch en Nouvelle-Zélande, survenue il y a six semaines environ, le 15 mars dernier, a causé cinquante morts et des dizaines de blessés
Elle a suscité un élan d’horreur planétaire.Le tueur, a-t-on lu, était un être abject, abominable, à éliminer au plus vite.
Il incarnait des idées à rejeter et à éliminer.
Quand bien même il se disait écologiste, rejetait explicitement le conservatisme, et se disait surtout hostile aux migrations et à la surpopulation, il a été présenté comme un «conservateur».
Nombre de juifs et de chrétiens ont affirmé aussitôt leur solidarité avec les musulmans.La tuerie anti-chrétienne qui s’est produite le 21 avril au Sri Lanka a été bien plus meurtrière, puisqu’il y a plus de trois cents morts et plus de cinq cents blessés, certains dans un état très grave, mais l’élan d’horreur a été moins important.
Les tueurs (car, cette fois, il y en avait plusieurs) n’ont pas été insultés et traînés dans la fange.
Leurs idées n’ont pas été fustigées, mais traitées avec précautions: pendant plusieurs heures, alors qu’il était absolument flagrant, au vu du mode opératoire, qu’il s’agissait d’une tuerie islamique, le mot «islam» n’a pas même été prononcé.
Lorsqu’il l’a été, il a été accompagné de circonlocutions évoquant un groupe bien particulier lié à l’État islamique.
Dire que cela a été une attaque anti-chrétienne, alors que c’était tout aussi flagrant, ne s’est fait qu’avec réticence.
Des dirigeants politiques ont même publié des communiqués désignant des «gens qui célébraient Pâques».
D’autres ont parlé d’attaques «contre des églises et contre des hôtels», comme si c’étaient surtout les bâtiments qui avaient été visés.
Le moins qu’on puisse dire est que les autorités religieuses musulmanes sont restées très discrètes.
Cette différence est terriblement significative.
La tuerie de Christchurch attaquait des musulmans sur un territoire occidental, et elle ne pouvait qu’être immédiatement condamnée par tous les «bien-pensants» du monde occidental.
Elle ne pouvait qu’être utilisée pour s’en prendre à tous ceux que les «bien-pensants» du monde occidental ciblent en général, fût-ce en pratiquant des amalgames abusifs.
La tuerie du Sri Lanka était gênante pour les «bien-pensants» du monde occidental: elle donnait le très mauvais rôle à des musulmans, et les victimes étaient des gens envers qui les «bien-pensants» éprouvent de l’indifférence, voire du dédain.
Elle donnait une image très négative de l’islam et montrait que des musulmans pouvaient tuer des gens pour la seule raison qu’ils ne sont pas musulmans.
Cette différence est effroyable et inquiétante.La «bien-pensance» qui sévit dans le monde occidental propage un aveuglement qui permet à l’islam de se répandre sur la planète.
Elle ment sur l’islam dans le cadre de cet aveuglement, en dépeignant celui-ci comme imprégné d’un esprit de paix et de fraternité, alors qu’il est un dogme guerrier incitant au meurtre et au massacre, et que ses victimes chaque année se comptent par milliers sur toute la surface de la terre.
Elle se fait ainsi complice des crimes et des massacres déjà commis et de ceux qui se produiront dans le futur.
Elle fait tout pour occulter ce qui devrait alarmer. Les chrétiens sont aujourd’hui le groupe religieux le plus persécuté du monde. Ce qui s’est passé au Sri Lanka est une horreur, mais des scènes d’horreur semblables se produisent sans cesse dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, en particulier au Nigéria. Les Coptes, dont la présence en Égypte préexiste à l’émergence de l’islam, sont fréquemment massacrés.
Des pays tels que l’Irak et la Syrie ont subi une véritable épuration ethnico-religieuse anti-chrétienne. En Europe, églises, basiliques et cathédrales sont saccagées, profanées, incendiées par centaines chaque année. Tous les pays d’Europe où des communautés musulmanes nombreuses se sont implantées ont vu émerger des zones de non-droit qui sont en réalité des zones musulmanes autonomes.
Il est difficile de ne pas penser que la «bien-pensance » qui sévit dans le monde occidental cherche le pire et est imprégnée d’un amour vénéneux pour la haine et la destruction. L’arrêter dans ses basses œuvres relève maintenant de l’extrême urgence.
Guy Milliere
Tribune reprise de les4verites.com
https://fr.novopress.info/214495/aveuglement-des-bien-pensants-face-a-lislam/
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Des membres de Debout La France appellent à voter RN
Norbert Chetail membre du bureau national de Debout la France appelle à voter RN :
« Les élections européennes auront lieu au suffrage universel direct à un tour, le dimanche 26 mai prochain. Dans la logique de l’élection présidentielle, pour faire barrage à la liste de la majorité présidentielle, j’appelle toutes les électrices et tous les électeurs à voter utile pour la liste du Rassemblement National conduite par Jordan Bardella. N’oubliez pas que les votes pour les candidats dont les scores sont donnés inférieurs à 5% sont des votes perdus. «
Norbert Chetail est délégué national aux collectivités locale et secrétaire départemental de la Loire. Il est ancien conseiller régional et conseiller municipal à Roanne. Norbert Chetail explique à l’Incorrect :
« Je ne crois pas aux 5%, bien entendu. Il y avait une bonne dynamique grâce aux partenaires : Emmanuelle Gave, Bernard Monnot, Jean-Frédéric Poisson, etc. Cette dynamique a atteint une apogée avec les sondages à 8% du début d’année. Mais sans eux ce n’est plus la même chose. Nous sommes trop affaiblis et il faut une alliance. »
De son côté, l’ancien député LR de l’Aube, Nicolas Dhuicq, qui avait rejoint Debout La France de Nicolas Dupont-Aignan en 2018 dont il était devenu délégué national, annonce qu’il votera RN :
« J’ai vu que NDA partait dans tous les sens, qu’il a constitué une liste sans colonne vertébrale ».
Il juge que la liste RN, sur laquelle se présente son « ami » de la Droite populaire Thierry Mariani, est « la seule qui soit cohérente ».
https://www.lesalonbeige.fr/des-membres-de-debout-la-france-appellent-a-voter-rn/
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Allemagne : L’AfD annule la fin de la campagne électorale à Brême en raison des menaces de mort de l’extrême gauche
L’AfD a annulé son rassemblement final prévu avant les élections du 26 mai à Brême. Le parti a justifié sa décision mercredi par des menaces de mort à l’encontre de la famille du propriétaire de la salle des fêtes. Jörg Meuthen, dirigeant de l’AfD, a parlé d’une « heure noire dans l’histoire de notre démocratie ». L’AfD, « le plus grand parti d’opposition du Bundestag allemand a dû annuler la clôture de sa campagne électorale européenne à Brême en raison de menaces d’extrême gauche ».
L’événement de clôture aurait dû avoir lieu le 24 mai. Deux jours plus tard, les élections régionales et les élections européennes auront lieu. Selon les déclarations du parti, un événement prévu le 11 mai à Brême par le co-dirigeant du parti Alexander Gauland a également dû être annulé sans remplacement.
Jörg Meuthen a appelé le Sénat de Brême à prendre au sérieux le « problème des violence d’extrême gauche » et à garantir un « discours démocratique ouvert ».
[…]
(Traduction Fdesouche)
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Jordan Bardella : « Le grand risque qui est en face de nous, c’est la partition de la société »
Jordan Bardella est tête de liste RN aux élections européennes. Originaire de Seine-Saint-Denis, le benjamin (23 ans) des candidats répond sans ambages à toutes les grandes questions de l’heure : Macron, Salvini, banlieues, immigration.
Découvrez quelques extraits de cet entretien publié sur Causeur.
Daoud Boughezala. Marine Le Pen vous présente comme un jeune militant issu des banlieues arrivé à la force du poignet. En vous ayant désigné tête de liste aux dépens d’eurodéputés plus expérimentés tels que Bruno Gollnisch ou Nicolas Bay, le Rassemblement cède-t-il aux idéologies à la mode ?
Jordan Bardella. Non. Ce n’est pas une élection de personnes. Une liste est avant tout une équipe. Marine Le Pen a fait le choix un peu audacieux de confier la tête de liste à un jeune de 23 ans. Malgré mon âge, j’ai déjà une petite expérience politique puisque je suis élu au Conseil régional d’ïle-de-France en Seine-Saint-Denis, un territoire difficile dans lequel j’ai grandi. Cela a toujours été une des qualités du mouvement de donner une chance à la jeunesse. On a fait élire en 2012 la plus jeune députée Marion Maréchal, en 2014 le plus jeune sénateur David Rachline, on fera sans doute élire le plus jeune député européen. On a beaucoup de jeunes élus et de jeunes maires qui font leurs preuves. Le RN est un mouvement politique pour lequel les jeunes votent beaucoup. Selon les sondages, un tiers des jeunes voterait pour le RN aux européennes.
Il y a une cohérence dans le choix de la tête de liste, d’autant que ces élections sont un peu l’épilogue de la refondation du mouvement que Marine Le Pen a lancée en 2011. Cela nous a menés au second tour de l’élection présidentielle (2017), au changement de nom du FN, à nous ouvrir à des gens de l’extérieur (issus des Républicains comme Thierry Mariani ou de la société civile comme Hervé Juvin).
Concrètement, proposez-vous le retour aux frontières nationales ?
Absolument. Il faut remettre des portes à la maison France pour décider qui entre et qui sort de chez nous. L’espace Schengen nous avait promis la libre circulation des biens et des personnes mais on a vu que c’était aussi la libre circulation des terroristes, des armes, des trafics. L’absence de frontière en matière économique crée aussi une absence de protection pour les entreprises et les emplois français. Nous sommes favorables à la sortie de l’Espace Schengen tout en prévoyant des dispositifs simplifiés pour les travailleurs frontaliers comme les 60 000 qui passent chaque jour en la France et l’Allemagne. C’est ce qu’on a toujours fait : le mythe de la libre circulation n’a que quelques années. La frontière n’est pas un mur ou un barbelé mais une porte, un filtre, une écluse, une limite. Mais, comme le dit Salvini, la première des frontières en matière d’immigration, c’est la dissuasion.
C’est-à-dire ?Tant qu’on continuera à avoir un système de prestations sociales extrêmement attractif pour des personnes qui viennent de l’étranger, il est évident que l’immigration se poursuivra. La réponse à la question de l’immigration doit être à la fois des frontières nationales – rétablir des postes de douane alors que Sarkozy en a fermés 6500 – et une politique de dissuasion. Il faut réserver les moyens de l’Etat et la solidarité nationale aux Français tout en raccompagnant les bateaux de migrants dans les ports de départ. C’est ce que fait Salvini.
Mais votre allié Salvini, ministre de l’Intérieur italien, ne partage pas forcément vos intérêts. Ainsi, il souhaiterait que la France accueille davantage de quotas de migrants…
Ce n’est pas tout fait à juste. En demandant à la France d’accueillir plus, Salvini répond à ceux qui lui donnent des leçons sur l’accueil des migrants mais qui ne veulent pas en assumer l’intégralité de la charge. Par exemple, Macron avait refusé d’accueillir l’Aquarius mais accepté de prendre les migrants si l’Aquarius accostait en Espagne. Salvini pointait donc le double discours de la classe politique européenne. Avec l’environnement, l’immigration est sans doute l’un des deux grands défis majeurs de l’Europe au XXIe siècle. D’ici 2050, la population africaine va doubler. Il faut lire le très bon livre de Stephen Smith La ruée vers l’Europe. On fait face à un continent qui est en train de devenir une bombe démographique. La population africaine est très jeune et voudra ensuite aller vers des terres plus riches qu’ils considèrent – à tort – comme un eldorado : l’Europe. La seule question à se poser est : accepte-t-on cette ruée progressive vers l’Europe qui est déjà en cours ? Cela aurait d’énormes conséquences économiques, sociales, culturelles et cultuelles. L’Italie a accueilli 700 000 migrants sur ses côtes depuis 2013. Depuis que Salvini est aux responsabilités, il a fait baisser de 95% le nombre de débarquements. Cette fermeté est aussi une forme d’humanité parce qu’il a fait baisser de moitié le nombre de morts en Méditerranée.
Entretien repris du du site Causeur.fr
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Autriche : le vice-chancelier dénonce le grand remplacement
En Autriche, le chef du FPÖ, parti au pouvoir aux côtés des conservateurs, le vice-chancelier Heinz-Christian Strache FPÖ a expliqué que son parti lutte contre “le remplacement de population” :
“Nous ne voulons pas devenir une minorité dans notre propre patrie”.
Suite à la polémique alimentée par les gauchistes, Heinz-Christian Strache, lors du conseil des ministres, mercredi dernier a déclaré :
“Nous avons été élus pour mettre fin à cette tendance nocive car les citoyens disent, à juste titre, que cette situation ne leur plaît pas et qu’ils se sentent déjà comme des étrangers dans de nombreux endroits de leur pays. Je ne me laisserai donc pas museler, les citoyens comptent sur nous !”.
Le lendemain des déclarations de Heinz-Christian Strache, Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur italien, rendait visite à Viktor Orbán en Hongrie. Il a mis en garde contre le risque que l’Europe ne devienne “un califat islamique”.
https://www.lesalonbeige.fr/autriche-le-vice-chancelier-denonce-le-grand-remplacement/
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Pas de libido mais gros melons et bottes de cuir
Une Russie libre et fière, en pleine renaissance depuis l’ère Poutine, célèbre ce jeudi le Jour de la victoire, la commémoration de la fin de la seconde guerre mondiale, la signature à Berlin le 9 mai 1945 de l’acte de capitulation de l’Allemagne hitlérienne. La fin d’un conflit qui fut aussi synonyme, hélas, de déclassement, d’une décadence accélérée de nos pays au terme de cette épouvantable guerre civile européenne. Et pour les peuples des pays de l’Est, livrés à Staline par les alliés, du début du long, éprouvant et terrible (pour les résistants) hiver communiste dont ils ne sortirent qu’avec la chute du rideau de fer et des dictatures rouges il y un quart de siècle. Mais ce 9 mai est aussi l’anniversaire de la déclaration de Robert Schuman qui, il y a soixante-quatre ans, proposa la création d’une Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), embryon de l’actuelle Union Européenne. A quinze jours des élections européennes sont donc réunis symboliquement aujourd’hui au centre de la Roumanie, à Sibiu, les dirigeants des pays de l’UE. Cette rencontre sera l’occasion d’évoquer le futur partage des grands postes européens entre pays, la diplomatie extérieure, le climat, l’immigration…
Bien sûr, le dernier discours du président (sortant) de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, fera la part belle à la lutte contre les nationalistes et le populisme. «Nous ne nous aimons plus les uns les autres. Nous avons perdu notre libido, a récemment regretté M Juncker qui a participé mercredi à Sibiu à un débat avec des centaines de jeunes Européens» rapportait L’Express. Le très fatigué président de la Commission européenne incarne assez bien la chute d’une Europe progressiste à bout de souffle, mais sa libido en berne n’est pas un cas généralisé. Il serait plus juste de dire que d’autres attirances et affinités électives émergent. On l’a vu ces derniers jours avec une nouvelle étape dans le rapprochement, bien avancé depuis plusieurs mois, entre le vice-président du Conseil italien Matteo Salvini et le Premier ministre hongrois Viktor Orban.
«En délicatesse avec le PPE dont son parti Fidesz est suspendu depuis le 20 mars» rapportait Courrier international, MM. Orban et Salvini se sont rencontrés le 2 mai en Hongrie, «se sont affichés en vigies de l’Union européenne », ont «multiplié les signes d’amitié lors d’une conférence de presse commune», «vingt-quatre heures après une interview accordée le 1er mai à la Stampa dans laquelle (V. Orban) affirmait que le vice-président du Conseil italien Matteo Salvini est la personne la plus importante d’Europe.»
Deux dirigeants, qui sont dans le collimateur du très puissant lobby transfrontièriste et mutitculturaliste mais aussi, et les catholiques sont très nombreux à le déplorer, du pape François qui, comme l’a rappelé Alexandre Del Valle dans Valeurs Actuelles, multiplie les outrances. Il «est allé plus loin que d’habitude dans ses prises de positions politiques anti-nationalistes (lors de son déplacement en Bulgarie, le 2 mai également) lorsqu’il a condamné l’attachement au peuple, à la patrie portant à l’exclusion et à la haine de l’autre, quand il devient nationalisme conflictuel qui lève des murs. Il a exprimé sa préoccupation face à la réapparition de courants agressifs envers les étrangers, surtout les immigrés, comme ce nationalisme croissant qui omet le bien commun, visant en fait non pas des actes racistes-criminels et violents qui auraient été commis ici ou là et qui seraient bien sûr condamnables, mais les leaders et gouvernements populistes européens, à commencer par sa bête-noire Matteo Salvini (et) l’autre bête-noire du Pape (…) Viktor Orban.»
Certes, cela fait au moins un point commun entre le pape et François-Xavier Bellamy. La tête de liste de LR aux européennes expliquait ainsi en mars qu’il était «certain» «qu’entre la vision d’Emmanuel Macron et la vision de Marine Le Pen (il était) clairement plutôt du côté d’Emmanuel Macron» et précisait qu’il se sentait « plutôt (Jean-Claude) Juncker que (Viktor) Orban. » C’est ce même M. Bellamy qui, lors de la soirée européenne organisée par Valeurs Actuelles le 25 avril, affirmait sans rire que «Nous ne réussirons pas à redonner vie à l’Europe, si elle demeure le symbole d’une dépossession démocratique.» La faute à qui M. Bellamy? N’incombe-t-elle pas en premier lieu, constate Bruno Gollnisch, à vos amis politiques majoritaires au parlement européen depuis 20 ans, et qui participent, à des postes clés, à toutes les strates, toutes les instances de l’UE?
Pour autant, il est vrai qu’en terme de ridicule et d’enfumage, il reste difficile de concurrencer les cadors de LREM et leurs soutiens. C’est le cas notamment de Bernard-Henry Lévy, éreinté par les critiques partout où il passe en Europe pour la nullité de sa prestation et/ou celle de sa pièce altlanto-bruxellosie Looking for Europe. Le bourreau de la Libye et confondateur de sos racisme, rapporte RT, a été aussi épinglé le 30 avril dernier par le Canard enchaîné qui a révélé «la générosité de plusieurs diffuseurs prêts à mettre la main à la poche pour financer un documentaire qui immortalisera la tournée (Looking for europe). D’après l’hebdomadaire satirique, Canal Plus a mis au pot quelque 300 000 euros, France 3, 230 000 euros, et Arte, chaîne qui fait l’éloge de la construction européenne, 200 000 euros. Or leCanard enchaîné fait remarquer au passage que Bernard-Henri Lévy préside le conseil de surveillance d’Arte, sous-entendant une forme de conflit d’intérêts.»
Tout aussi caricatural peut-être, c’est Daniel Cohn-Bendit (rattrapé par son passé dans le métro) qui était chargé de jouer les boute-en-train le 6 mai au théâtre Bobino pour parler écologie avec le numéro 2 de la liste LREM, Pascal Canfin, ancien ministre de François Hollande . «Avec son ex-mentor Dany Cohn-Bendit», dixit Libération, « Canfin a fait le show devant plusieurs milliers de personnes dont de nombreux parlementaires et plus de la moitié du gouvernement (…). On a vu le public enthousiaste réserver une standing-ovation au patriarche libéral-libertaire qui venait d’improviser de sa voix éraillée, à la limite de la rupture, un furieux plaidoyer pour l’intégration européenne et pour la culture bruxelloise du compromis. Mais aussi pour un accueil digne des migrants (…). Magie du nouveau monde : il y avait au premier rang, parmi ceux qui se sont levés pour applaudir, des ministres de droite comme Jean-Michel Blanquer ou Gérald Darmanin (…). Mais il a (aussi) invité les macronistes à ne pas insulter l’avenir et à bien distinguer les adversaires irréductibles que sont les listes soutenues par Le Pen et Mélenchon des concurrents conduits par Jadot (EELV) et Glucksmann, tête de liste PS-Place publique. ».
Dans le songe creux, le verbiage et l’étalage des vieilles recettes qui ont conduit l’Europe vers l’abîme, Dany n’est certes pas le dernier mais en vieil animal politique il sait au moins adapter son langage et ses formules à son auditoire, à la clientèle électorale qu’il vise. Pour Nathalie Loiseau l’exercice n’est pas si évident puisque c’est sur le parvis du Mémorial-Musée pour la Paix de Caen que la tête de liste LREM a promis, tel le général GUDerian, un « Blitzkrieg » (sic) pour relancer sa campagne vacillante.
Si le discours politique comporte toujours une part de subliminal, là nous sommes à la fête!Mme Loiseau se rêve en tankiste en cuir avec un gros canon écrasant tout sur son passage, M. Juncker parle de sa libido défaillante, BHL se plonge sur scène tout habillé dans une baignoire pour défendre une Europe châtrée, Dany se casse la voix pour exiger l‘ouverture, et les jeunes macronistes font campagne sur le thème de la partouze en lançant un préservatif aux couleurs de l‘Europe avec le slogan suivant: «À 2, c’est bien. À 27, c’est mieux!». A chacun son projet…
https://gollnisch.com/2019/05/09/pas-de-libido-mais-gros-melons-et-bottes-de-cuir/
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On sent comme un vent de panique à LREM…
Le Président a réagi après un rapport de l’ONU, publié ce lundi, indiquant qu’un million d’espèces animales et végétales étaient menacées d’extinction.
Le chef de l’État a profité de l’occasion pour présenter une série de mesures qu’il envisage de prendre en faveur de la cause écologique.
Qu’en est-il réellement ? Parmi un modeste inventaire de mesures pressenties, il cite pêle-mêle la lutte contre le gaspillage alimentaire, le recyclage du plastique, l’arrêt du glyphosate ainsi qu’un ensemble de « mesurettes » budgétaires incitatives, voire, pour certaines, contraignantes…
Tout cela n’est, en fait, qu’un catalogue de bonnes intentions. En effet, la réalisation de ses vœux pieux ne dépend pas que de sa volonté et, dès lors, elle est sujette à caution puisque pas nécessairement à l’abri d’un atermoiement que des promesses antérieures ont déjà connu. Cette espèce d’allocution improvisée et parfaitement informelle avait l’aspect d’une séance de rattrapage destinée à remplir les blancs que sa récente conférence de presse avait laissés apparaître en matière d’écologie.
Sur la question de la protection de l’environnement, il ne prend pourtant pas beaucoup de risques puisque la plus grande partie de l’électorat, toutes tendances confondues, connaît l’étendue des enjeux sans, pour autant, que les grandes mesures de sauvegarde ne lui paraissent évidentes.
Alors, pourquoi s’est-il fendu de cet exercice insolite dont peu ont réellement deviné le profit qu’il pouvait en tirer, pas plus qu’ils n’ont vu la nécessité de s’y plier ? N’aurait-on pas eu droit à une petite séance de communication opportune à vocation électorale ?
En fait, pour saisir sa motivation, il faut, sans doute, se souvenir que la première consultation à avoir lieu depuis son élection sera celle des prochaines européennes. Or, chacun sait bien que la mise sera de taille. S’il les gagne, sa légitimité redeviendra entière et sa dynamique réformatrice ne connaîtra plus d’obstacle sérieux. S’il les perd, alors la fin de partie lui sera bien longue et difficile jusqu’en 2022. D’ailleurs, le gouvernement et le Premier ministre ont été sommés de se bouger pour apporter une aide sans faille à Nathalie Loiseau, qui a du mal à prendre son envol dans la campagne qui débute officiellement le 13 mai 2019 mais qui a démarré, en réalité, depuis de longues semaines déjà.
D’ailleurs, si, depuis des semaines, les sondages de l’Institut Louis Harris (à l’inverse d’autres instituts plus prudents) donnaient LREM assez largement en tête, il n’en va plus ainsi aujourd’hui. Toute les analyses se rejoignent, désormais, pour reconnaître que le parti macroniste et le Rassemblement national sont, au mieux, donnés au coude-à-coude et, souvent, l’avantage est donné au mouvement conduit par Jordan Bardella.
Le Président qui cherche à détourner l’attention des électeurs par des artifices peu convaincants. Le Premier ministre Édouard Philippe qui, de Caen le 6 mai, à Strasbourg le 11 mai, va enchaîner les meetings à raison de deux par semaine. Tout cela ressemble étrangement à une fièvre qui s’empare du pouvoir et qui, si elle est assez convenue dans sa forme, paraît tout de même un peu inédite par son intensité. On sent comme un vent de panique qui secoue le vaisseau jupitérien. Cela n’est peut-être pas le meilleur moyen de rassurer l’électorat, qui pourrait légitimement s’inquiéter de cette fébrilité et du manque de sang-froid de ses gouvernants.
Après deux années mouvementées au cours desquelles Emmanuel Macron a méprisé les Français plus que tous ses prédécesseurs, après cinq mois d’une crise que nul autre n’avait connue de manière aussi intense et longue, après trois mois d’un débat au cours duquel il s’est octroyé sans répartition le contenu et dont il a tenu les commandes sans aucun partage, ce Président sera bientôt à la croisée des chemins, à l’heure de vérité, et cela le rend nerveux.
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L’Algérie aux Algériens. L’Afrique aux Africains. Européen maître chez toi !
Pieter Kerstens
Les printemps arabes sont derrière nous et les « Révolutions » ont fané le jasmin pour aboutir à des guerres civiles en Lybie et en Syrie, orchestrées par des coalitions ayant des visées nauséabondes.
En Algérie, l’armée a sorti la clique du dictateur Bouteflika et il semblerait que les manifestations populaires successives aboutissent à un nettoyage anticorruption. Des milliardaires comme les frères Kouninef et Issad Rebrab, ainsi que l’ex-premier ministre Ouyahia et l’actuel ministre des Finances Mohamed Loukal devraient rendre des comptes devant la Justice. Depuis 57 ans, l’Algérie était dominée par un parti unique, le FLN (Front de Libération Nationale), qui s’est accaparé tous les leviers du Pouvoir en instaurant un réel régime totalitaire et menant le pays à la ruine alors même qu’il dispose de richesses innombrables qui lui assurait une totale auto-suffisance alimentaire il y a plusieurs décennies. Possédant des ressources pétrolières, gazières, agricoles et industrielles importantes, capables d’assurer un niveau de vie acceptable pour ses 45 millions d’habitants, force est de constater que ses caisses sont vides, que le chômage touche la moitié des 15 à 25 ans et que les colons Français ont été remplacés par des travailleurs chinois qui s’emparent des marchés publics à vil prix.
Quand Emmanuel Macron déclare que « la colonisation a été un crime contre l’humanité » et que quelques mois plus tard il rend hommage à Maurice Audin membre du Parti Communiste Algérien, il oublie de préciser que ce militant communiste avait choisi le camp des ennemis de la France. Parce que depuis le 7 janvier 1957, les militaires agissaient en toute liberté car ils étaient investis des pouvoirs de police que leur avait donné le gouvernement socialiste avec le soutien des communistes, pour mener la bataille d’Alger contre le FLN. Notre devoir de mémoire nous impose ce rappel : François Mitterrand, ministre de l’Intérieur avait aussi déclaré « l’Algérie c’est la France ! ».
PLUS UN EURO POUR L’AFRIQUE. L’ARGENT POUR NOS HOPITAUX D’ABORD !
De tous côtés on entend des propositions aussi variées que saugrenues pour arrêter l’immigration-invasion qui déferle sur l’Europe depuis trop longtemps et avec la complicité des eurocrates de Bruxelles. Ces euro-mondialistes sont évidemment soutenus par les instances de l’ONU, qui en 2000 avaient pondu un rapport signé par un certain Joseph Chamie, rapport qui conseillait aux gouvernements européens d’accueillir 165 millions d’immigrés extra-européens à l’horizon 2025, seule façon de palier au vieillissement des populations et de pouvoir payer les retraites futures.
Les médias et les partis traditionnels nous inondent d’informations catastrophiques et exploitent la sensibilité et l’émotivité des peuples en ce qui concerne le changement climatique, la culpabilité de l’homme blanc dans les émissions de CO2, l’obligation morale de recevoir tous les immigrés victimes de luttes tribales, de guerres civiles, de famines ou de la montée des eaux, chez nous en Europe à des milliers de kilomètres de leurs maisons.
Par ailleurs, personne ne parle des dons, des subventions, des aides diverses, des prêts ou des collectes accordés aux pays d’Afrique depuis leur indépendance.
Cela se chiffre en milliers de milliards de dollars ! Souvent des capitaux privés, mais en majorité surtout grâce à l’argent de nos impôts. Soyons clairs : quand les budgets des Etats européens sont bénéficiaires et que leurs dettes publiques sont soutenables, pourquoi ne pas aider les misérables dans un élan de générosité ?
Mais on assiste depuis 60 ans à une comédie grotesque qui nous montre que si l’on accorde des aides aux pays sous-développés, ceux-ci ne combattent ni les famines, ni les maladies, ne développent pas leurs systèmes éducatifs ni leurs réseaux de communications. Les occidentaux espèrent s’acheter une « bonne conscience » et la paix dans le monde, en payant des régimes corrompus et des potentats locaux qui s’empressent de virer les capitaux sur des comptes bancaires dans les paradis fiscaux ou en achetant des châteaux ou des propriétés de prestiges dans les lieux huppés de la planète, ou bien en se constituant une « cour » d’obligés.
Alors, STOP ! Comme on assiste à la décadence, au déclin et à la décomposition de notre société à cause d’un monde métissé, recomposé, divers, hybride et multiculturel qu’on nous impose, il est maintenant urgent de réfléchir et d’agir. OUI, ce gaspillage a trop duré et ces mannes financières déversées sur le continent africain depuis des décennies n’ont servi à rien (à quelques exceptions près) si ce n’est à constater que la démographie et les populations les plus nécessiteuses ont été multipliées par 5 alors que, bien au contraire, les dirigeants
africains devaient imposer un strict contrôle des naissances. Les défenseurs de la Planète accusent l’homme blanc de gaspillages et de consommations qui mettraient les écosystèmes en danger. Jamais un mot à propos des dérives en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud ou dans les pays arabes. Pourquoi ? Ils ne polluent pas ? Ils ne détruisent pas les forêts ni les mers ? Ils seraient, eux, parfaitement respectueux de la Nature ?
J’ai eu la chance de parcourir une trentaine de pays de par les continents et souvent plusieurs semaines dans chacun d’entre eux ; par curiosité, pour m’instruire, pour y travailler en créant des sociétés et surtout pour essayer de comprendre leur comportement autrement qu’au travers des livres. Hors des sentiers battus et parfois dans des conditions critiques, j’ai pu constater que le réel sur place est souvent très différent de ce que les médias et le monde des pourriticards nous racontent à longueur de temps.
EUROPE, LIBERE-TOI !
Les plus gros pollueurs sont les Asiatiques, les Américains et bientôt les Africains. Depuis 40 ans, j’ai vu les vélos disparaître dans les grandes cités d’Asie, cycles remplacés par les mobylettes et les motos et maintenant encombrées par une multitude de voitures et de camions. Idem en Afrique. Et qui parmi les écolos ira là-bas prêcher pour qu’ils arrêtent cette course à un meilleur niveau de vie. Quel Khmer vert ira-t-il en Inde pour stopper la construction de centrales thermiques polluantes ? Quel troll scandinave brandirait-elle son panneau de grève scolaire du vendredi pour interdire la déforestation en Malaisie ? Qui, parmi les humanistes socialaud-écologistes, irait à Lagos ou à Kinshasa pour prôner l’arrêt de l’utilisation des sacs en plastique ou d’un second smartphone ?
Au Sénégal, en Tanzanie ou en Afrique du Sud, j’ai pu voir la destruction des infrastructures laissées par les Français, les Anglais et les Boers. J’ai constaté que les nouveaux dirigeants imposaient à leurs peuples (souvent constitués de multiples tribus) le rejet des héritages culturels, industriels, administratifs et économiques dans la gestion de leur quotidien, au prétexte d’anticolonialisme et au nom de doctrines absurdes.
Au Viêt-Nam -surtout au Tonkin- toute trace ou inscription quelconque de la présence de la France a été éradiquée et martelée, même le nom des rues. Seuls subsistent les poteaux en béton d’EDF et les vieilles locomotives diesel qui circulent cahin-caha sur des voies ferrées vétustes ; le réseau routier est lamentable. Mais la soif d’exister fait que ce pays est devenu un exportateur important de chaussures et de produits de la pêche, d’abord vers la France. Et surtout : « Ho Chu Tich muon nam ! » 1.000 ans de vie au Président HO !
Nous n’avons pas besoin de ces donneurs de leçons, charlatans au service du Nouvel Ordre Mondial qui feraient bien mieux de balayer devant leur porte.
La France et l’Europe disposent des capacités et des ressources indispensables à leur développement et au bien-être de leurs peuples ; mais réfléchissons quand même sur ces faits incontestables :
*Entre 1850 et 2016, la forêt en France a progressé de 7 millions à 15 millions d’hectares.
*Chaque année, partout dans l’Hexagone, la forêt augmente de 40 à 50.000 hectares
*Depuis 2013, 1,5 million d’habitants ont quitté les villes pour aller à la campagne, favorisant les circuits courts
*En France, un produit parcourt 1.500 kms avant d’atterrir dans une assiette.
*90.000 camions convergent tous les jours vers Paris pour assurer l’alimentation de ses habitants
*Tous les jours, 20% des automobilistes mettent plus d’une heure pour se rendre à leur travail
*La production électrique en France vient à 75% du nucléaire, avec 16 sites et 59 réacteurs.
*Entre 1970 et 2010, 350 stations de sports d’hiver ont dénaturé les Alpes, les Pyrénées, les Vosges et le Centre
*Tous les ans on dénombre 1.400 festivals musicaux en France, sources de pollutions diverses
*Pour assouvir la consommation des Européens, 90% du trafic des marchandises se passe sur mer avec des cargos de 20.000 conteneurs, qui polluent, chacun, autant que 1 million de voitures pendant 1 an.
Il est évident par ailleurs que les intérêts des pays d’Europe ne sont pas tous identiques et qu’il est arrogant de croire que l’Homme va sauver la Planète alors que la Nature et le Soleil se rient de nos gesticulations.
C’est pourquoi, le 26 mai, chaque Européen devra donc exprimer son choix en fonction de ses convictions.
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Portrait de Nicolas Bay, candidat sur la liste RN aux élections européennes