Ce qui était une option paraît être devenue une nécessité impérieuse.
On insiste souvent sur le caractère insulaire du Royaume-Uni.
Il faudrait peut-être s’interroger sur l’insularité idéologique de notre France malgré sa géographie continentale.
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Breizh Info – En Hongrie, le programme du gouvernement de Viktor Orbán pour stimuler la natalité nationale suit son cours. L’État hongrois vient d’acquérir six cliniques spécialisées dans la fécondation in vitro.
Six cliniques nationalisées en Hongrie
Le projet ne date par d’hier et nous l’avons déjà évoqué à plusieurs reprises sur Breizh-info.com. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán s’est fixé comme priorité de stimuler la natalité de son pays afin de faire face au déclin démographique qui le guette. Une stratégie qui détonne par rapport aux pays d’Europe de l’Ouest, lesquels préfèrent avoir recours à l’immigration pour répondre à la pénurie de main d’œuvre à venir.
Ce mardi 24 décembre, le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson, élu le 12 décembre dernier avec une majorité historique (365 sièges à la Chambre des communes, record absolu sur les 30 dernières années), a publié la vidéo de ses vœux de Noël.
Et ils sont décapants !
Bien sûr, on commence à connaître le fantasque « BoJo », capable de réciter les premiers vers de l’Iliade en grec ancien devant un parterre d’écrivains et une journaliste pleurant de rire lors du Melbourne Writers Festival de 2013.
En Croatie, le premier tour de l’élection présidentielle a révélé la montée en puissance de la droite dure dans un pays qui fait face à la pression de migrants. Le nom du président croate ne sera connu que le 5 janvier prochain. La Croatie doit prendre la présidence de l’Union européenne au prochain semestre.
Le pays vient de connaître les deux candidats pour le second tour de la présidentielle. L’ ancien Premier ministre social-démocrate Zoran Milanovic, 53 ans, arrive en tête du scrutin. Il affrontera la cheffe de l’État sortante, Kolinda Grabar-Kitarovic au second tour de justesse sous la pression d’un populiste de droite dure, un nouveau venu en politique.
Il s’appelle Miroslav Skoro. Chanteur très populaire en Croatie, il est arrivé à la troisième place du scrutin avec un peu plus de 24%. (…) Ces derniers ont notamment voté pour déployer l’armée à la frontière pour empêcher les migrants de passer et pour gracier un criminel de guerre.
Arrivée derrière le candidat social-démocrate à la surprise générale, la présidente sortante Kolinda Grabar-Kitarovic, conservatrice, se tourne vers les électeurs du candidat d’extrême droite, qui a réalisé une importante percée.
(…) Après les résultats du premier tour, sa rivale, la présidente sortante, s’est aussitôt tournée vers les électeurs du candidat d’extrême droite, en appelant à une alliance : “J’avais un bon adversaire, de la même sensibilité politique que moi. Maintenant, nous devons nous rassembler et aller à la victoire”, a-t-elle lancé. L’avantage de Grabar-Kitarovic a fondu au fil de sa campagne, après une série de bourdes et de gaffes.
Jean-Yves Le Gallou, créateur de la fondation identitaire Polémia, et cofondateur de l’Institut ILIADE, réfléchit aux conditions d'un avenir respectueux de ce que nous sommes, nous autres Européens. Il réfléchit à l’idée d'une préférence civilisationnelle.
Entretien avec Jean-Yves Le Gallou
Jean-Yves Le Gallou, vous proposez ces derniers temps le concept de « préférence civilisationnelle ». Pourquoi ne pas vous borner à la préférence nationale, dont on a beaucoup parlé ?
La préférence nationale renvoie à un concept juridique qui est le concept de nationalité. C'est la préférence pour les détenteurs de la nationalité. Aujourd'hui, la nationalité est devenue un concept juridique, déconnecté du concept identitaire. Résultat ? Beaucoup de Français vont se sentir mieux à Prague, Budapest ou Porto qu'en Seine Saint-Denis par exemple. La préférence de civilisation renvoie à une identité culturelle commune et je crois que c'est un ressenti de plus en plus partagé que, justement, l'identité c'est la culture commune. Je vous en donnerais un exemple nous avons fait, avec Polémia, une vidéo intitulée "Être français" qui a recueilli 1 300 000 vues sur You tube. Nous avons lancé ensuite avec l'Institut ILIADE, une vidéo intitulée "Être européen ». L'opinion générale était que l'Europe n'aurait aucun succès et que nous n'atteindrions pas les chiffres de la précédente, que nous ferions trois ou quatre fois moins de vues. En réalité, elle en a fait trois fois plus : 3 750 000 vues, seulement en France. C'est un signe. Qu’est-ce qu’être un Français aujourd'hui ? Mohammed qui voile sa femme est français. La nationalité tend à devenir un concept purement juridique, sans prise sur la réalité.
Par Patrice Lemaître
Du Brexit
Vos médias vous ont tous dit au sujet du Brexit (presque sans aucune exception) :
Actuellement au service du diocèse de Toulon, Julien Langeila embrasse avec fougue ces deux adjectifs, si souvent réputés contradictoires : catholique et identitaire. Il vient de publier chez DMM, un livre sous ce titre★.
Dialogue avec Julien Langeila
Julien Langeila, vous avez trente ans. Le titre de votre premier livre : Catholiques et identitaires, claque comme une bannière. Quel est votre parcours personnel ?
Ce sujet me tient particulièrement à cœur parce que je suis un jeune converti. J'ai reçu le sacrement de confirmation en 2013. Je peux dire en grossissant un peu le trait que je me suis converti au catholicisme grâce à un pasteur protestant parlant provençal et célébrant la messe dans la forme extraordinaire (de fait, ce brave monsieur avait inventé sa propre religion) Même si je savais que l'Église n'était pas qu'une ONG pro-clandestins, et qu'il y avait encore des amoureux du Beau et du Vrai en son sein, son allure extérieure - bourgeoise, économiquement libérale ou « mili-pêchu-mytho » - me rebutait assez. Je ne viens pas de ce milieu : j’étais entré en politique sept ans auparavant, à l'Action française puis aux Identitaires, dans une démarche radicale (traiter les problèmes à la « racine » comme le dit bien l’étymologie latine et esthétique.
La presse Italienne titre aujourd’hui sur la question des concessions d’autoroutes et la volonté du gouvernement d’en changer les règles d’attribution et de gestion : « Conte et la normes sur les autoroutes : elle n‘est pas punitive » (Corriere della Sera), « Autoroutes va à l’affrontement » (La Repubblica), « Le dossier du gouvernement : Autoroutes, le pacte avec les citoyens a été violé » (La Stampa), « Etreinte concessions, Autoroutes en tranchée : ‘’ Prêts à abandonner ‘’ » (Il Messaggero).
EDITORIAL, Corriere della Sera, E. Galli della Loggia : « Un grand bain de vérité » : « Depuis des années, l’Italie est dans l’attente de quelque chose de nouveau. Nous attendons quelqu’un depuis des années – un homme, une femme, une idée, un parti, un mouvement, un gouvernement – capable d’interrompre le grand vide qu’est devenu notre vie politique et de ressusciter l’Etat en décomposition dans lequel nous sommes obligés de vivre. L’attente dure au moins depuis 2011, c’est-à-dire depuis le naufrage du berlusconisme et de la mise hors-jeu de l’opposition par Giorgio Napolitano. C’est à partir de ce moment-là que nous assistons à la recherche d’un Messie ou, en alternative, d’un Mouvement, d’une rupture sociale qui le remplacerait.
Ex: http://www.europesolidaire.com
Karine Bechet Golovko se décrit elle-même ainsi
Habitant à Moscou depuis une quinzaine d'années, j'observe avec une passion toujours renouvelée les élans de ce pays complexe. Par des articles dans la presse, des publications scientifiques et des ouvrages je tente de vous faire partager une certaine vision d'un monde qui se renouvelle en permanence sous nos yeux.
« L'autorité des décisions de la CEDH à l'égard des juges constitutionnels », Revue Est-Europa, 2016, N°1
« De l'instrumentalisation du droit et des Etats : constitutions et révolutions dans l'espace post-soviétique », in « Les Constitutions, des révolutions à l'épreuve du temps », sous la dir. M.-E/ Baudoin et M. Bothom, LGDJ Lextenso, 2016
« Russie : la complexification des rapports entre l'Etat et la société civile », Revue d'études Est-européennes, 2014, N°1 spécial
« La dyarchie de l'exécutif en Russie », RDP, 2013, N°2
« Les présidentielles russes : les acteurs face à un choix de société », revue Politeia, n° 22 (2012)
« Les élections parlementaires russes : la fin d'une époque ou juste un sursaut ? », Revue Politeia, n° 20 (2012)
« Que reste-t-il du concept de « souveraineté » ? A l'occasion de la décision du Conseil constitutionnel sur le Traité de Lisbonne », Revue Politeia n°13 (2008)
Présentation par l'éditeur
La vague néolibérale mondiale a-t-elle échoué à atteindre la Russie ? Le calme de façade de la politique intérieure du pays couvre des turbulences que nous ne soupçonnons pas. Derrière la personnalité de V. Poutine, ce sont des clans néolibéraux et conservateurs qui s'affrontent à travers les organes de pouvoir, font passer des réformes, lancent des contre-réformes. Cette gouvernance russe s'est ouverte aux modalités néolibérales et revendique sa place dans la mondialisation.