Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 573

  • « Réfugiés » musulmans, il s’agit bien d’une invasion

    migrants-300x200.jpg

    Le rapport Europe’s Growing Muslim Population édité par le Pew Research Center le 29 novembre 2018 montre l’évolution supposée de la population musulmane d’Europe selon plusieurs perspectives, notamment avec afflux de réfugiés.

    Voici quelle est la situation en 2016 selon l’étude :

    • Plus de 20 % de musulmans : Chypre (25,4 %).
    • Plus de 10 % de musulmans : Bulgarie (11,1 %).
    • Plus de 6 % de musulmans : France (8,8 %), Suède (8,1 %), Belgique (7,6 %), Pays-Bas (7,1 %), Autriche (6,9 %), Royaume-Uni (6,3 %), Allemagne (6,1 %), Suisse (6,1 %).
    • Plus de 3 % de musulmans : Norvège (5,7 %), Grèce (5,7 %), Danemark (5,4 %), Italie (4,8 %), Slovénie (3,8 %), Luxembourg (3,2 %).
    • Moins de 3 % de musulmans : Finlande (2,7 %), Espagne (2,6 %), Malte (2,6 %), Croatie (1,6 %), Irlande (1,4 %), Portugal (0,4 %), Hongrie (0,4 %), Roumanie (0,4 %), Estonie (0,2 %), Lettonie (0,2 %), Tchéquie (0,2 %), Lituanie (0,1 %), Slovaquie (0,1 %).
    • Pas de musulmans :

    Voici selon l’étude l’hypothèse du pourcentage de musulmans en 2050, perspective basse (frontières fermées sans re-migration) :

    • Plus de 20 % de musulmans: Chypre (25,5 %).
    • Plus de 10 % de musulmans : France (12,7 %), Bulgarie (12,5 %), Suède (11,1 %), Belgique (11,1 %).
    • Plus de 6 % de musulmans: Royaume-Uni (9,7 %), Autriche (9,3 %), Pays-Bas (9,1 %), Allemagne (8,7 %), Italie (8,3 %), Suisse (8,2 %), Danemark (7,6 %), Norvège (7,2 %), Grèce (6,3 %).
    • Plus de 3 % de musulmans : Espagne (4,6 %), Slovénie (4,3 %), Finlande (4,2 %), Luxembourg (3,4 %), Malte (3,2 %).
    • Moins de 3 % de musulmans : Croatie (1,8 %), Irlande (1,6 %), Portugal (0,5 %), Hongrie (0,4 %), Roumanie (0,4 %), Estonie (0,2 %), Lettonie (0,2 %), Tchéquie (0,2 %), Lituanie (0,1 %), Slovaquie (0,1 %).
    • Pas de musulmans :

    Deuxième scénario étudié, hypothèse du nombre de musulmans dans une perspective moyenne en 2050 :

    • Plus de 20 % de musulmans: Chypre (26,6 %), Suède (20,6 %).
    • Plus de 10 % de musulmans : France (17,4 %), Royaume-Uni (16,7 %), Belgique (15,1 %), Norvège (13,4%), Italie (12,4 %), Danemark (11,9 %), Finlande (11,4 %), Allemagne (10,8 %), Autriche (10,6 %), Suisse (10,3 %).
    • Plus de 6 % de musulmans: Malte (9,3 %), Bulgarie (9,2 %), Grèce (8,1 %), Luxembourg (6,7 %).
    • Plus de 3 % de musulmans : Slovénie (5 %), Irlande (4,3 %).
    • Moins de 3 % de musulmans : Portugal (2,5 %), Croatie (2 %), Hongrie (1,3%), Tchéquie (1,1 %), Roumanie (0,8 %), Estonie (0,8 %), Slovaquie (0,6 %), Lettonie (0,2 %), Pologne (0,2 %), Lituanie (0,1 %).

    Troisième scénario étudié, déstabilisation des derniers pays musulmans stables (en particulier Algérie et Egypte), annonçant un flot de réfugiés :

    • Plus de 30 % de musulmans : Suède (30,6 %).
    • Plus de 18 % de musulmans : Chypre (28,3 %), Autriche (19,9 %), Allemagne (19,7 %), Belgique (18,2 %), France (18 %).
    • Plus de 12 % de musulmans : Royaume-Uni (17,2 %), Norvège (17 %), Malte (16,2 %), Danemark (16 %), Pays-Bas (15,2 %), Finlande (15 %), Italie (14,1 %), Suisse (12,9 %).
    • Plus de 6 % de musulmans: Bulgarie (11,6 %), Luxembourg (9,9 %), Grèce (9,7 %), Espagne (7,2 %).
    • Plus de 3 % de musulmans : Slovénie (5,2 %), Hongrie (4,5 %), Irlande (4,4 %).
    • Moins de 3 % de musulmans: Portugal (2,5 %), Croatie (2,1 %), Tchéquie (1,2 %), Estonie (1 %), Roumanie (0,9 %), Slovaquie (0,7 %), Lettonie (0,4 %), Lituanie (0,2 %), Pologne (0,2 %).

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/refugies-musulmans-il-sagit-bien-dune-invasion/87412/

  • La Hongrie veut taxer les ONG soutenant l’immigration illégale

     

    viktor-orban-immigres.jpg

    Hongrie – Le gouvernement hongrois a annoncé sa volonté d’introduire un ensemble de lois visant à taxer les ONG soutenant l’immigration illégale et à utiliser cet argent pour renforcer la protection des frontières. Cette nouvelle étape fait suite aux bons résultats de la consultation nationale sur le plan Soros, sur laquelle 2,3 millions de citoyens hongrois ont donné leur point de vue, quasi-unanimement favorable au gouvernement dans sa lutte contre l’influence des réseaux mondialistes de George Soros.

    Voici la note publiée par le Bureau international de la communication du gouvernement hongrois :

    « Le point de vue du gouvernement hongrois est que l’immigration de masse illégale est un problème qui affecte l’Europe dans son ensemble, ce qui pose de sérieux risques pour la sécurité et peut aussi affecter l’avenir du continent pendant plusieurs décennies.

    Étant en première ligne, la Hongrie est particulièrement exposée aux effets de l’immigration de masse : le nombre d’immigrants entrant dans l’Union européenne à travers le pays avait atteint quatre cent mille en un an.

    Le gouvernement hongrois s’oppose à l’immigration illégale par tous les moyens possibles. Nous devons renforcer la sécurité des citoyens. Notre objectif est que l’Europe continue d’être le meilleur endroit sur Terre pour vivre. Dans l’esprit de cette vision, le gouvernement a présenté un ensemble de projets de loi au Parlement.

    Les dispositions les plus importantes sont les suivantes :

    – Toute organisation qui soutient l’immigration illégale en utilisant des ressources financières étrangères sera enregistrée et obligée de rendre compte de son activité.

    – Une taxe sera imposée sur le financement étranger des organisations soutenant l’immigration clandestine. Ce revenu public sera investi dans la protection des frontières.

    – Il sera possible d’émettre des injonctions contre ceux qui participent à l’organisation de l’immigration clandestine. En substance, de telles injonctions s’appliqueront dans toute zone située à moins de 8 kilomètres de la frontière Schengen. Dans des cas spéciaux, un citoyen de pays tiers pourra être soumis à une injonction restrictive n’importe où en Hongrie. Cette mesure restera en vigueur jusqu’à la fin de la crise migratoire.

    Les consultations nationales de l’année dernière ont montré l’opinion presque unanime des citoyens hongrois, légitimant ainsi le gouvernement pour agir en ce sens : 1,7 million de personnes ont pris part et exprimé leur avis lors d’une consultation nationale au printemps dernier, alors que 2,3 millions l’ont fait l’automne dernier. D’après les résultats, les Hongrois veulent que l’immigration clandestine soit traitée une fois pour toutes. Ils demandent une protection renforcée des frontières au lieu de la relocalisation de migrants. Le gouvernement est également soutenu par les 3,3 millions de personnes qui ont rejeté la réinstallation par quotas des immigrants illégaux lors d’un référendum national en octobre 2016.

    Le gouvernement hongrois est prêt à participer à des discussions ouvertes sur les projets de loi. Il remplit ses obligations internationales, tout en adoptant des mesures démocratiques pour contrer les activités dommageables des réseaux internationaux qui menacent la sécurité de la Hongrie en organisant l’immigration illégale. »

    http://www.medias-presse.info/la-hongrie-veut-taxer-les-ong-soutenant-limmigration-illegale/87394/

  • Les femmes allemandes se rebellent contre les violences des migrants

    Les Allemandes  lancent leur #MeToo contre les violences faites aux femmes par les migrants !

    Les alarmes de poche, qu’on peut acheter pour se défendre, ont une puissance de 120 décibels. C’est le nom que ce nouveau mouvement de femmes en Allemagne a choisi pour alerter l’opinion sur les viols et les meurtres qu’elles subissent en provenance des étrangers.

    is a new initiative by a group of German women who refuse to stay silent about migrant rape, violence and terrorism.
    We bet this won’t get even 1% of the attention that got.
    Let’s get this hashtag trending! https://www.defendevropa.org/2018/migrants/migrant-crime/120db-true-metoo-a-hashtag-fight-migrant-violence-abuse-women/ 

    #120dB: German Women Speak Up Against Migrants Violence, Abuse and Terrorism - Defend Europa

    German women are finally speaking up against the violence, rapes, and terrorism brought in by open-border policies and Islamic immigration. #120dB is the hashtag chosen by these brave women, the real...

    defendevropa.org 

    La vidéo a été visionnée plus de 60 000 en cinq jours, et a généré plus de 800 commentaires. Dans le film, neuf jeunes femmes accusent les pouvoirs publics de ne rien faire pour les protéger :

    « Nous ne sommes pas en sécurité quand nous allons courir, quand nous sortons, quand nous revenons tard. Vous le savez, vous avez ouvert les frontières et nous en sommes le prix. Mais nous ne sommes pas des esclaves, pas des trophées de guerre. »

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/les-femmes-allemandes-se-rebellent-contre-les-violences-des-migrants/87326/

  • Manifestations agricoles dans le sud-ouest de la France

    agriculteurs-ont-bloque-l-a64-mercredi-au-niveau-de-toulouse-600x375.jpg

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Avant-hier la totalité du périphérique toulousain était bloqué, tandis que des barrages de ballots de paille, de pneus en feu, de tracteurs et de bennes agricoles étaient disposés aux entrées des villes d’Agen et de Marmande.

    Les protestations démarraient à Montauban dans le Tarn-et-Garonne le 24 janvier dernier, un millier d’agriculteurs avaient ainsi bloqué des axes routiers de leur région. Le mouvement a depuis grossi, bloquant des autoroutes et même un convoi de l’airbus A380.

    Aux alentours de 17 heures, alors que Toulouse était totalement isolée, une délégation composée de syndicalistes et d’élus était reçue au ministère à Paris.

    Pourquoi ces manifestations ?

    L’objet du courroux de nos agriculteurs : une réforme européenne menaçant d’amputer leurs revenus. L’Union européenne demande à la France de revoir la carte des zones défavorisées. Celle-ci détermine le versement de l’indemnité compensatoire de handicaps naturels hors montagne qui répartit près d’un milliard d’euros aux agriculteurs concernés. Pour faire des économies, l’Europe souhaite donc diminuer ces aides, donc réduire cette carte de handicaps naturels, éjectant ainsi 500 communes. Les agriculteurs concernés estiment que sans les indemnités européennes, leurs exploitations ne seront plus viables, puisqu’ils perdraient entre 8000 et 10 000 euros par an.
    Avant-hier en fin de journée, la ville de Toulouse se débloquait : nos agriculteurs ont-ils obtenu ce qu’ils exigeaient ?

    Une modification du projet de la carte de répartition des aides a été actée : moins de communes seraient concernées par la baisse des aides ; Pour la suite, cela reste à voir…

    Pour José Bové, député européen et ancien syndicaliste paysan :

    La PAC ne protège pas, on ne fait que réguler la disparition des éleveurs. La vraie question est de savoir comment vont se négocier les futurs accords internationaux et l’importation massive de viande d’Argentine ou du Brésil.

    https://fr.novopress.info/

  • ANGELA MERKEL CAPITULE DEVANT LES SOCIAUX-DÉMOCRATES AFIN DE SAUVER SA TÊTE

    merkel.jpg

    En Allemagne, les chrétiens-démocrates de la CDU, leurs alliés sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD sont arrivés, ce 7 février 2018, à s’entendre en vue de former un gouvernement que dirigera la chancelière sortante CDU Angela Merkel.

    Ces trois formations politiques, plus que largement sanctionnées lors des élections législatives du 24 septembre 2017, ont décidé de reconduire la « coalition des perdants ».

    Passant outre la sanction infligée par les électeurs, les trois partis du système poursuivront leur politique alors que, dans un sondage INSA réalisé au cours des premiers jours du mois de février, ces trois formations sont données, ensemble, minoritaires à 47,5 %.

    Angela Merkel, qui après l’échec des négociations entre la CDU/CSU, les écologistes et les libéraux du FDP, n’a quasiment plus comme solution pour sauver sa tête que de convaincre les sociaux-démocrates, en plein effondrement et très peu enclins à prendre part une nouvelle fois à la coalition, de participer au futur gouvernement, a donné de nombreux gages à ce parti car les membres de celui-ci seront appelés à se prononcer lors d’un vote par correspondance afin de confirmer la participation de cette formation politique au pouvoir

    Ainsi, l’homme fort du SPD et europhile Martin Schulz reçoit le ministère des Affaires étrangères.

    Le SPD se voit également octroyer le très important ministère des Finances, exercé au cours des années passées par le CDU Wolfgang Schäuble, ainsi que les ministères du Travail, de la Famille, de la Justice et de l’Environnement.

    La CDU obtient, outre le poste de chancelier, la Défense, l’Économie et l’Énergie, la Santé, l’Éducation et l’Agriculture.

    Les très conservateurs sociaux-chrétiens bavarois de la CSU décrochent le ministère de l’Intérieur et de la Patrie, qui leur permettra de gérer l’immigration d’une manière plus ordonnée. Mais aussi celui des Transports et du Numérique, ce qui constitue une bonne nouvelle pour l’Allemagne, car la Bavière, gouvernée par la CSU depuis des décennies, est l’État le plus prospère du pays et le fer de lance de la numérisation de l’économie et peut donc apporter son expérience et ses compétences dans le domaine. La CSU se voit également attribuer le ministère du Développement et de la Coopération économique.

    Alexander Gauland, coprésident du parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD) et codirigeant du groupe des élus de ce parti au sein de la Chambre des députés, estime que la CDU s’est complètement aplatie devant les sociaux-démocrates et ajoute que Martin Schulz peut désormais gérer la politique européenne du pays directement depuis le siège du SPD.

    Selon l’AfD, le futur gouvernement a décidé de poursuivre la politique chaotique d’asile, l’intégration financière européenne aux frais du contribuable allemand et l’extension des restrictions en matière de liberté d’expression. Le parti souligne le non-contrôle des frontières, le non-plafonnement de l’immigration, la non-expulsion de masse d’étrangers en situation irrégulière, la non-correction de la politique énergétique, le maintien de la pression fiscale et le manque d’idées en matière de gestion des pensions et du système de soins, tout en estimant que l’augmentation de moyens attribués à la formation sera neutralisée par leur octroi, en partie, aux migrants.

    Si les plus de 450.000 membres du SPD avalisent la participation au gouvernement, les apparatchiks, qui poursuivent une politique de soumission au lobby mondialiste et européiste, des trois partis qui le composeront devront faire face à la colère d’une partie de la population lors des différentes élections qui auront lieu au cours des quatre années à venir au sein des divers États allemands. La CSU, qui lutte pour le maintien de sa majorité absolue, en sièges, au sein du Parlement de Bavière, la perdra très probablement lors du scrutin prévu à l’automne 2018.

    L’AfD est, désormais, le premier parti d’opposition du pays et bataillera ferme afin de défendre les intérêts du peuple.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog
  • Coup d'arrêt européen à la PMA sans père

    Les Juristes pour l'enfance se réjouissent de ce revers du lobby LGBT :

    6a00d83451619c69e201b7c94e0a9a970b-800wi-1.png"La Cour européenne des droits de l’homme vient de rendre ce jour sa décision dans l’affaire Charron and Merle-Montet v. France. Deux femmes mariées s’étant vues refuser une insémination artificielle par un hôpital français ont saisi la Cour européenne des droits de l’homme. L’hôpital n’avait fait qu’appliquer la loi française qui ne prévoit la PMA que pour compenser un problème d’infertilité pathologique, médicalement diagnostiquée selon les termes de l’article L 2141-2 du Code de la santé publique. Elles invoquaient une prétendue atteinte à leur vie privée et une prétendue discrimination subie par rapport aux couples homme/femme ayant accès à la PMA. La Cour européenne n’examinera pas leur requête car les intéressées n’ont pas épuisé les voies de recours internes. Mais, en tout état de cause, ni la vie privée des intéressées, ni l’égalité ne sont en cause ici.

    Vie privée des femmes ? 

    Les femmes revendiquent leur autonomie à avoir des enfants de la manière qu’elles choisissent ; pourtant, dès lors qu’elles sollicitent le législateur, elles cessent d’être autonomes et le comité d’éthique ne peut que constater l’évidence : ce qui est revendiqué comme une « libre disposition de soi requiert d’impliquer les autres (corps médical, tiers donneur, enfants, société) » (CCNE, Avis n° 126 du 15 juin 2017 sur les demandes sociétales de recours à l’assistance médicale à la procréation (AMP), p. 6). En effet, les femmes qui invoquent leur prétendue autonomie, en réalité exigent de la société qu’elle leur fournisse du sperme. Comme le relève encore le comité d’éthique, la liberté des femmes de procréer, ou non, « lorsqu’elle s’exerce dans la sphère privée, que les femmes soient seules ou en couple, n’autorise pas de droit de regard de la société […]. Mais, lorsqu’il est demandé à la société de reconnaître une possibilité d’accès à des techniques médicales jusqu’à présent réservées aux infertilités de nature pathologique, il est de sa responsabilité de mettre en question les intérêts de ces femmes en les confrontant à d’autres intérêts » (avis p. 18). Or, l’organisation légale de l’insémination de femmes seules ou en couples de femmes priverait, de droit, les enfants concernés de père. Une telle loi, organisant l’effacement du père, méconnaîtrait les droits de l’enfant garantis par la Convention internationale des droits de l’enfant selon laquelle l’enfant a, dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux.

    Discrimination ? 

    Il faut rappeler que les couples homme/femme n’ont pas droit à la PMA, mais n’y ont accès que s’ils souffrent d’une infertilité médicalement diagnostiquée. Les couples homme/femme fertiles, qui n’ont pas accès à la PMA, ne subissent de ce fait aucune inégalité, pas plus que les femmes seules ou les couples de femmes. L’égalité ne signifie pas de traiter tout le monde de la même manière mais seulement ceux qui sont dans la même situation ou des situations équivalentes. Or, une femme seule ou en couple de femmes ne sont pas dans une situation équivalente, au regard de la procréation, à celle d’un couple homme/femme, vivant et en âge de procréer.

    C’est pourquoi la Cour européenne des droits de l’homme a déjà validé la loi française sur la PMA, dans la décision du 15 mars 2012, Gas et Dubois c/ France (n° 25951/07, § 63). Alors que deux femmes se plaignaient de ce que la loi française réserve la PMA aux cas de d’infertilité pathologique, la Cour européenne a clairement jugé que la loi française n’était en rien discriminatoire de ce fait : « si le droit français ne prévoit l’accès à ce dispositif que pour les couples hétérosexuels, cet accès est également subordonné à l’existence d’un but thérapeutique, visant notamment à remédier à une infertilité dont le caractère pathologique a été médicalement constaté ou à éviter la transmission d’une maladie grave. Ainsi, pour l’essentiel, l’IAD n’est autorisée en France qu’au profit des couples hétérosexuels infertiles, situation qui n’est pas comparable à celle des requérantes [couple de femmes]. Il s’ensuit, pour la Cour, que la législation française concernant l’IAD ne peut être considérée comme étant à l’origine d’une différence de traitement dont les requérantes seraient victimes ».

    L’association Juristes pour l’enfance se réjouit de cette décision d’aujourd’hui par laquelle la Cour européenne refuse d’examiner une requête en faveur de la PMA sans père : il existe en effet suffisamment d’enfants privés de père par les malheurs de la vie, ce n’est pas à la loi d’organiser cette privation et cette souffrance."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Election présidentielle russe: Bruno Gollnisch décrypte et répond présent

    Russie.jpgLe show Macron se déplaçait avant-hier en Corse pour délivrer un message jupitérien de fermeté sur les principes républicains. La mise en scène fut  soignée par son service marketing (de presse):  c’est un dialogue parait-il impromptu entre le président de la République interpellé dans une rue d’ Ajaccio par  la femme d’Yvan Colonna, assassin du préfet Erignac (le 6 février 1998), qui a permis à Emmanuel Macron de délivrer pour les télévisons de belles images et  un beau  dialogue empli d’humanité et en même temps intransigeance sur les valeurs.  Non il n’y  aura pas d’amnistie des prisonniers dits  politiques, oui leur retour sur l’île de Beauté est envisageable… L’avenir de  la Corse est dans le « giron républicain » a proclamé M.  Macron.  « J’espère que la République ne faiblira jamais en Corse », a déclaré Dominique Érignac, lors de hommage rendu  à son mari. Au mot république nous préférerions celui moins désincarnée, moins administratif,  plus enracinée et plus  signifiant de France, car c’est bien de cela dont il s’agit. Il n’est pas anodin que celui-ci soit désormais toujours remplacé par celui-là dans la bouche des dirigeants du Système... Bruno Gollnisch rappelait en effet dans sa toute récente vidéo  actualité que le renforcement électoral en Corse ces toutes dernières années d’un courant autonomiste, séparatiste,  voire indépendantistes avait pour cause, non pas unique, mais principale, une question jamais abordée,  le tabou des tabous, à savoir une immigration massive en provenance du continent africain dont la République ne protège pas plus la Corse que les autres provinces françaises. Cette même république pourtant si sourcilleuse  et intraitable quand il s’agit de hurler  au loup contre l’opposition nationale et qui s’est de nouveau  beaucoup agitée pour faire lever l’immunité parlementaire des élus frontistes,  pour des peccadilles, comme  c’est le cas cette fois encore  pour notre collègue Steeve Briois. 

    D’un paranoïa l’autre? BFM TV rappelait hier les propos tenus mardi par le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, qui a averti que «la Russie devra faire face à des conséquences si elle intervient dans les élections de mi-mandat aux Etats-Unis (…). Le mois dernier, le directeur de la CIA, Mike Pompeo, avait averti qu’il s’attendait à ce que la Russie essaie d’interférer dans les élections de 2018 comme elle l’a fait selon des agences de renseignement américaines dans l’élection présidentielle de 2016 » ce que le Kremlin comme Donald Trump  nient  catégoriquement.

    Si « l’équipe du procureur spécial Robert Mueller et deux enquêtes parlementaires cherchent à établir si la Russie a interféré dans l’élection présidentielle pour aider Donald Trump à battre  Hillary Clinton »,  d’ores et déjà le département américain du Trésor a publié fin janvier  un rapport dans lequel  on trouve les noms d’environ 200  personnalités (politiques et hommes d’affaires russes) jugées proches de Vladimir Poutine. Un rapport qui pourrait être utilisé  pour punir Moscou de son ingérence supposée qui aurait à elle seule permis la victoire de M. Trump, quand bien même Mme Clinton , certes détestée par l’Amérique profonde, était soutenue  à l’époque sans ambiguïtés   par 95% des gros  médias américains… Mais ce doit être un détail sans importance et de peu de poids  face à la monstrueuse ingéniosité et perfidie des hommes de main du Kremlin capables de manipuler  les  votes de centaines de millions de braves et naïfs  électeurs américains …

    « Ce n’est pas la première fois nous subissons des manifestations d’agressivité » a  déclaré le  secrétaire de presse ( porte-parole)  du président de la Fédération de Russie, Dmitri Peskov. Il a dénoncé la méthode utilisée consistant  à travers ce rapport à  « potentiellement détériorer l’image et la réputation » des dirigeants de  société et politiciens de son  pays; rapport qui s’apparente également  à une « tentative directe et évidente d’influencer les élections », en l’occurrence la présidentielle qui se déroulera  en mars.  A dire vrai, les dresseurs de liste du  département américain du Trésor  ne devraient guère influer sur les opinions  des électeurs de la Sainte Russie.  Soixante-quatre candidats  sont en  lice le 18 mars  pour gagner le fauteuil de la présidence, course électorale dans laquelle, selon les sondages,  Vladimir Poutine, candidat à sa propre succession, est très largement  favori, en l’absence de challengers de poids.

    Le Figaro  rapporte en tout cas  que « la principale figure de l’opposition,  l’avocat russe Alexeï Navalny », inéligible après avoir été  condamné l’année dernière  « à cinq ans de prison avec sursis pour une affaire de détournement de fonds remontant à 2009 », « appelle au boycott de l’élection présidentielle. » « Avocat de formation, il s’est fait connaître par ses fortes prises de positions contre le Kremlin. Il a également créé la Fondation Anti-Corruption (FBK) en 2011. Il est devenu la figure la plus importante de l’opposition russe. Ancien membre du parti Iabloko, dont il a été évincé en 2007 en raison de sa proximité avec des ultra-nationalistes, et après avoir tenu des propos racistes, il est à la tête du Parti du Progrès depuis 2012. »

    « Ces élections ne sont pas des élections, et mon rôle va maintenant consister à expliquer que cette procédure, qu’ils qualifient d’élections, consiste de fait à renommer Poutine ». Il a déclaré vouloir  convaincre les gens qu’il est impossible de reconnaître ces élections ou ce régime», soupçonnant  Vladimir Poutine qui brigue un quatrième mandat,  de vouloir devenir « empereur à vie. »

    M. Navalny affirme aussi avoir prise ses distances avec une autre opposante sérieuse à M. Poutine,  « Ksenia Sobtchak ( candidate du parti Initiative citoyenne, NDLR) , fille de l’ancien maire de Saint-Pétersbourg Anatoly Sobtchak, qui fut le mentor politique de Poutine. Ancienne présentatrice de télévision, elle a rejoint les rangs de l’opposition en 2011 (…).  Navalny  ( considère)  sa candidature comme un plan du Kremlin,  qualifiant la jeune femme de caricature de candidat libéral. »

    Une dépêche de l’agence Tass semble au moins donner partiellement  raison à Alexeï Navalny sur ce dernier point puisque Ksenia Sobtchak y est décrite comme «  proche de l’actuel président Vladimir Poutine  dont la  candidature a d’ailleurs été saluée par le Kremlin.» Et ce, malgré un programme  divergent puisque  cette jolie jeune femme  prône une république parlementaire, ou encore un  rapprochement avec l’Otan et l’Union Européenne, toutes choses dont elle a fait état   lors de sa toute récente visite aux Etats-Unis.

    Signalons encore que  malgré les accusations de tricheries et de manipulations relayées, suscitées par des officines, des ONG clairement anti russes, à commencer par celles financées par George Soros,   jamais les observateurs  étrangers envoyés dans le passé pour contrôler  le bon déroulement du scrutin n’ont fait état de fraudes téléguidées par le pouvoirBruno Gollnisch a d’ailleurs  accepté  la demande des autorités russes le sollicitant  pour veiller à la bonne exécution  de l’élection présidentielle. « J’ai donné mon accord aux autorités russes pour partir à Moscou le 18 mars en tant qu’observateur étranger. Je dois aller dans plusieurs bureaux de vote pour observer le scrutin et veiller à la pluralité des candidatures et à la sincérité du vote» a précisé le député frontiste.

     Dans les faits nous savons, exception faite de  la Suisse,  qu’il y a au moins  autant de trucages et de verrouillages dans les élections dites démocratiques des pays occidentaux  (à commencer par la France)  qu’il y en a en Russie présentée sans cesse comme une éternelle autocratie.  Alors il se peut que Vladimir Poutine soit un démocrate tempéré, mais comme le notait Bruno Gollnisch « c’est  surtout  l’assomption de la Russie, sa grandeur retrouvée sur la scène internationale, le sursaut national et identitaire russe qui expliquent que ses dirigeants actuels soient traînés dans la boue. Les plus sévères aujourd’hui à l’égard de la Russie sont souvent ceux qui ont longtemps nié l’existence du goulag, la nature totalitaire du communisme et la menace de l’impérialisme soviétique. Pendant 74 ans, les communistes ont piétiné les libertés et les solidarités les plus élémentaires, allant jusqu’à obliger les enfants à dénoncer leurs parents. Il n’est pas étonnant qu’au sortir de ce cauchemar, la démocratie russe ne soit pas encore parfaite. »

    https://gollnisch.com/2018/02/08/election-presidentielle-russe-bruno-gollnisch-decrypte-repond-present/

  • Les négociations autour du Brexit risquent de faire voler en éclats l’UE

    6a00d83451619c69e201b8d2d8560d970c-800wi.jpgC'est ce que pense non pas un eurosceptique mais Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne. Juncker a aussi déclaré que

    « les industries économiques, les multinationales ont essayé de convaincre leurs gouvernements respectifs d’acquiescer à telle ou telle proposition britannique, et à la fin, nous aurons plusieurs extras, plusieurs exceptions qui feront de l’Europe un bazar. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Banque centrale européenne et la bulle du crédit

    3365581592.jpg

    Il est des esprits perspicaces qui prévoient un éclatement dramatique des bulles du crédit. Pas seulement avec le bitcoin ! Il ne suffit pas de prédire ; il faut encore comprendre pourquoi et comment. Des politiques insensées sont poursuivies de manière mécanique pour n'avoir pas à renoncer à des chimères de pouvoirs supranationaux ! Alors, tout est fait pour sans cesse les renforcer. 

    La Banque centrale européenne (BCE) est-elle responsable de la création d’une bulle du crédit ? comme l’écrit Jacques de Larosière, ancien Gouverneur de la Banque de France et ancien Directeur général du Fonds monétaire international, dans son ouvrage au titre évocateur Les lames de fond se rapprochent ? Et pourquoi ?

    Selon lui, la Banque centrale européenne fonde ses décisions sur un instrument de mesure insuffisant et utilise comme moyen d’action un outil inadapté. De ce fait le résultat de ses actions ne peut être que la création d’une bulle du crédit qui menace à tout moment d’exploser. Cependant, il omet (volontairement ?) dans son analyse de se poser les questions politiques fondamentales, comme celle de l’indépendance des banques centrales et celle de l’imposition d’une monnaie unique pour des pays qui n’ont aucune volonté politique commune ni en matière sociale ni en matière fiscale.

    Le taux d’inflation est un instrument de mesure insuffisant

    Officiellement, la Banque centrale européenne a comme but premier d’assurer la stabilité des prix. N’ayant jamais véritablement donné une interprétation valable des observations issues de la « courbe de Phillips », – cette étude statistique de l’évolution du taux de chômage par rapport à celle des prix dans l’Angleterre de l’immédiat après-guerre –, elle considère malgré tout que le taux de l’emploi est optimal si le taux d’inflation est autour de 2 %. Pour cela elle garde l’œil rivé sur l’indice des prix à la consommation. Tant que celui-ci ne dépasse pas 2 %, elle peut pratiquer une politique de baisse des taux d’intérêt pour inciter les entreprises à investir et donc à embaucher. Tel est le raisonnement ! Il convient, pourtant, de préciser qu’à toutes les époques, depuis 1958, on a cherché à justifier et non à expliquer cette relation observée pendant une dizaine d’années entre l’inflation et le chômage : la dernière en date fut établie en 2016 et fut signée d’Olivier Blanchard, l’économiste français du FMI.

    Ce taux d’inflation est un outil de mesure insuffisant et les résultats de la « courbe de Phillips » ne permettent notamment pas d’expliquer l’évolution de l’économie française : c’est pendant les Trente Glorieuses, où le taux d’inflation était très largement supérieur à 2 %, que le taux de chômage a été le plus faible. Que cette période de croissance fut exceptionnelle, certes, mais cette constatation ne signifie pas qu’il faille l’ignorer complètement lorsque l’on veut utiliser le taux d’inflation comme indicateur unique de la santé économique du pays !

    L’instrument que constitue le taux d’inflation des prix à la consommation est aussi insuffisant parce qu’il ne prend pas en compte de nouvelles et violentes réalités : ni l’évolution démographique car la « courbe de Phillips » a été observée au début du baby boom et non dans une période de vieillissement de la population et de déclin démographique ; ni la suppression du système monétaire issu des accords de Bretton Woods ; ni l’abolition des barrières douanières dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce – permettant aux pays à faible coût de main-d’œuvre comme la Chine de concurrencer les productions des pays plus anciennement industrialisés – ; ni l’instauration des quatre prétendues libertés fondamentales des traités européens que sont la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux, lesquelles favorisent les délocalisations et donc le chômage national. Sans compter que cet instrument ne tient pas compte non plus du développement des transports, des facilités d’accès aux matières premières et aux nouvelles sources d’énergie, ni de la pollution qui peut en résulter.

    La manipulation des taux est un outil inadapté

    Les gouvernements se sont défaussés sur la banque centrale du pilotage de l’économie, pensant que la baisse des taux permet de rendre rentable de nouveaux projets économiques et donc de pousser les entreprises à embaucher. Macron, comme Hollande avant lui, ne peut évidemment que s’en féliciter. Pour atteindre le but qui lui est fixé, la banque centrale n’utilise qu’un seul instrument : « le taux directeur ». Tant que le niveau d’inflation ne dépasse pas les 2 % fatidiques, la banque centrale peut laisser les taux baisser sur les marchés financiers afin de faciliter le recours au crédit. Mais la banque centrale n’a aucune responsabilité dans l’usage des crédits accordés ! La seule limite à sa politique de pilotage par les taux est le fait contraignant que lorsque les taux tombent à zéro, elle n’a plus aucune marge de manœuvre. Elle constate alors sa totale impuissance, ce qui est le cas aujourd’hui.

    N’ayant pas à surveiller l’usage qui est fait des crédits nouveaux résultant de cet effet d’aubaine que constituent des taux anormalement bas, la banque centrale n’a pas pris la mesure des effets pervers de cette politique de laxisme monétaire. Les crédits, au lieu de financer des projets industriels nouveaux a conduit à une explosion de la valeur des actifs économiques : valeurs mobilières, ce qui incitent les sociétés anonymes à racheter leurs propres actions pour accroître leurs bénéfices financiers, matières premières, biens immobiliers, ce qui conduit à un coût insupportable des logements pour l’ensemble de la population jeune qui cherche à s’installer et à un « effet richesse » pour les propriétaires anciens…. Au lieu d’aider les consommateurs à stimuler la production nationale par leurs achats, les crédits nouveaux leur ont permis d’acquérir des produits importés, satisfaisant plus souvent un désir impulsif plutôt qu’un besoin réel et concourant au déséquilibre de la balance des paiements. Le « Toujours plus », cher à François de Closets, a conduit à nourrir une véritable bulle du crédit. La banque centrale a laissé faire.

    Comme la politique de la Banque centrale européenne suit pratiquement la même logique que celle de la Réserve fédérale américaine, la Banque nationale d’Angleterre ou celle du Japon, la dette globale a fini par atteindre en 2015 plus de 225 % du PIB mondial, selon les chiffres publiés par le FMI en octobre 2016. Depuis, elle a continué à croître du fait de la politique dite d’assouplissement quantitatif pratiquée par les banques centrales tant américaine qu’européenne.

    Une Europe fédérale comme réponse à la bulle du crédit ?

    Partant de ces constatations, Jacques de Larosière relève cinq principaux défis qu’il propose de relever pour permettre à la Banque centrale européenne d’avoir une action efficace tout en restant indépendante et sans toucher à l’euro. Ce sont la faiblesse de la croissance, les divergences entre les économies européennes, la financiarisation à outrance, l’absence de discipline monétaire collective et un taux de chômage insupportable. Et, pour y arriver, il propose naturellement des « réformes structurelles », selon le maître-mot des élites d’aujourd’hui.

    Comme, il ne conçoit la solution que dans le cadre de l’Union européenne actuelle, ces « mesures structurelles » ont pour but de « réduire les dépenses publiques lorsqu’elles pèsent exagérément sur le pays », comme c’est le cas en France, en Belgique ou en Italie, de « favoriser l’emploi par une plus grande flexibilité du marché du travail », d’« augmenter la concurrence », de « permettre une titrisation » qualifiée de « prudente et transparente » pour que personne ne se souvienne du rôle majeur joué par cette technique dans la propagation et l’aggravation de la crise des subprimes, de « favoriser la convergence des politiques économiques dans l’Union », etc.

    En fait, ces « solutions » ne sont que la poursuite de la fuite en avant dans laquelle les élites européennes précipitent les peuples qui n’en veulent pas, faute de remettre en cause les dogmes sur lesquels elles ont construit leur pouvoir. Pourtant l’ancien Gouverneur de la Banque de France est bien conscient du fait qu’il est nécessaire de « donner une réponse à quelques questions clés », comme le vieillissement de la population, la sécurité et l’immigration…, ce qui, d’après lui, suppose que l’on envisage « de faire élire le Parlement européen sur une base européenne et non nationale et de faire voter directement pour le président de l’Europe ».

    Bref, toujours la même chose : moins ça marche et plus il faut que ça marche ! Jusqu’à l’explosion ! On se demande, à la lecture de ces propositions si la Banque centrale européenne, en laissant se développer une inimaginable bulle du crédit qui détruit l’économie, n’a pas simplement pour unique but politique que d’imposer une Europe fédérale. Et le président Macron n’est que l’élève de cette « géniale » pensée politique et s’en pense et s’en veut le réalisateur.  

    Les Lames de fond se rapprochent
    Jacques de Larosière – Odile Jacob 256 p, 19,90€.

    photo-19.jpg

    La Grèce, modèle de l’Europe de demain ?

     François Reloujac

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/02/06/la-banque-centrale-europeenne-et-la-bulle-du-credit.html