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Europe et Union européenne - Page 573

  • L'industrie française sacrifiée sur l'autel de l'Europe

    Les fusions Siemens-Alcatel et STX - Fincantieri, révèlent le manque flagrant de vision industrielle d'Emmanuel Macron. Mais ces deux cas dessinent la politique européenne en la matière. Loin de favoriser l’émergence de nouveaux champions, elle risque de leur mettre des bâtons dans les roues.

    « Avec cette opération, on ne construit pas un champion européen, mais un champion allemand », s'insurgeait le cacique LR Xavier Bertrand à propos de la fusion des activités ferroviaires d'Alstom et de son rival allemand Siemens.

    On « assiste à la braderie des intérêts français aux profits d'intérêts étrangers », renchérissait, lapidaire, Jacques Myard. L'ex-député connaît le dossier, puisqu'il avait demandé en 2014 la création d'une commission d'enquête parlementaire au moment de la cession de la branche énergie d'Alstom à l'américain General Electric, par - déjà - Emmanuel Macron.

    Pour lui, l'affaire est claire en cédant 70% du chiffre d'affaires d'Alstom aux Américains, Macron a affaibli l'entreprise... avant de l'achever sur l'autel de ses « utopies européennes. » « Est-ce la relation franco-allemande qui a dicté cette fusion ? », s'interroge de son côté Xavier Bertrand.

    La question mérite d'être posée, tant les conditions de ce « rapprochement entre égaux » pose question. Alors que le français a un carnet de commandes bien plus fourni (34,8 milliards contre 7,8 milliards d'euros), c'est l'allemand qui prend contrôle de l'ensemble, avec 50 % des parts. Tout ça pour la création d'un « Airbus du rail », un beau slogan qui aurait supposé un équilibre entre les partenaires. Il est vrai que les perspectives du marché ferroviaire sont mauvaises, avec peut-être 30 % de baisse d'ici 2020 et une concurrence accrue, notamment du chinois CRRC ou du canadien Bombardier.

    Mais plutôt qu'une politique à la gribouille, entre achats de TGV inutiles, refus d'acheter les titres Alstom détenus par Bouygues, histoire d'empocher des centaines de millions de plus-value et peser sur la stratégie du groupe et vente d'Alstom à Siemens, une vision industrielle aurait été salutaire.

    Seulement, voilà, Macron n'en a pas, l'industrie ne l'intéresse pas, alors que Merkel, si. Dans ces conditions, pourquoi ne pas céder l'un de nos derniers fleurons (enfin ce qu'il en reste) pour amadouer la chancelière en vue de ses grands projets fédéralistes européens, à base de Défense ou de budget communs ? Il est en effet frappant de constater que c'est le jour même de son discours à la Sorbonne, vantant l'Europe et le couple franco-allemand qu'a été signée la cession d'Alstom.

    Le manque de vision industrielle et l'utopie européenne de Macron se retrouvent ailleurs. Si le gouvernement a provisoirement nationalisé STX, les chantiers navals de Saint-Nazaire, ce n'était en effet que reculer pour mieux sauter. La décision a été prise pour préserver cet outil « stratégique », après l'échec des négociations avec l'italien Fincantieri. Là encore, le gouvernement ambitionne de créer... un Airbus naval. Le compromis trouvé est un modèle de tartufferie, puisque Fincantieri détient maintenant 50 % de STX, plus 1 % « prêté » par l'État français pour douze ans. Mais avec un droit de veto français pour les décisions stratégiques, le naval s'en tire mieux que le ferroviaire. On ne saurait dire si c'est en rapport avec l'importance respective de chaque domaine ou si plus simplement, Macron est fort avec les faibles et faible avec les forts.

    Le dogme libéral de PEU contre les champions européens

    En arrière-plan se dessine une alliance entre Naval Group (l'ex-DCNS basée notamment à Lorient), STX France et Fincantieri. Cerise sur le gâteau, la sortie de crise s'accompagne d'un accord de coopération militaire entre la France et l'Italie, une brique de plus dans le projet de Défense européenne chère au Roitelet-Soleil. Première étape envisagée un pétrolier ravitailleur commun aux deux marines.

    Reste que dans un cas comme dans l'autre, la Commission européenne va devoir donner son aval, ce qui n'est pas évident. En effet, l’UE se caractérise par une absence totale de politique industrielle le Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) ne la mentionne que dans un unique article, qui indique que toute action pour l'industrie ne saurait porter atteinte à la concurrence.

    Un dogme libéral qui a empêché plus d'une fois l'émergence d'acteurs industriels majeurs. Ainsi, en 2016, la Commission européenne a-t-elle empêché le mariage d'Airbus et d'Ariane par crainte de créer un numéro un mondial qui écrase les concurrents américains, russes et chinois. Siemens-Alcatel se retrouvant pratiquement seul sur le marché des locomotives, des trains à grande vitesse ou des tramways, STX - Fincantieri se retrouvant aussi en position dominante sur certains secteurs, risquent de voir leurs ambitions contrecarrées par Bruxelles. Margrethe Vestager, commissaire à la Concurrence, pourrait ainsi ne permettre ces rapprochements que sous réserve de définir leur « marché géographique pertinent » respectif.

    En clair, ces entreprises seraient libres d'aller se frotter à la concurrence dans le monde sous réserve d'une plus grande ouverture du marché européen aux Chinois, Américains ou Japonais. Une bataille dans laquelle les pays européens les plus industrialisés, à commencer par l'Allemagne, auraient logiquement les meilleurs atouts pour s'en sortir.

    Richard Dalleau monde&vie 19 octobre 2017

  • Quand la Pologne se fait plus sociale que l'Union européenne.

    Je suis toujours surpris de constater comment certaines informations, pas forcément négligeables, sont littéralement occultées dans notre pays, comme si elles dérangeaient l'ordre bien établi des idées reçues et de l'idéologie dominante. Ainsi, la décision de la Pologne de « supprimer le travail dominical » comme le titre, pour un court article, Le Figaro en pages économie, information qui ne peut laisser indifférent les royalistes sociaux, héritiers d'Albert de Mun, grand défenseur des ouvriers et promoteur infatigable du repos dominical combattu par les républicains libéraux et anticléricaux.

    Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que la Pologne se fait remarquer par des décisions législatives qui prennent le contre-pied du libéralisme ambiant en Union européenne : il y a pratiquement un an, le même gouvernement polonais, considéré comme « conservateur » et « eurosceptique », a fait voter par le Parlement la retraite à 65 ans pour les hommes et à 60 ans pour les femmes, revenant sur la précédente réforme des retraites mise en place par l'actuel président du Conseil européen, le libéral Donald Tusk, qui avait reculé l'âge de la retraite à 67 ans en 2012. Si cela ne fait pas des monarchistes sociaux français des partisans des dirigeants polonais, fort peu sensibles à la question écologique et favorables aux formes actuelles d'un « travail détaché » qui permettent une concurrence déloyale en Europe de leurs entreprises, ces récentes mesures sur les retraites et sur la fin du travail dominical nous interpellent favorablement : d'ailleurs, ne faudrait-il pas plutôt évoquer le « repos dominical », formule plus sociale en elle-même qu'un travail du dimanche qui, partout où il est libéralisé, se banalise et se dévalue, financièrement parlant, après quelques années ? 

    La mesure adoptée par le Parlement polonais et souhaitée par le syndicat Solidarnosc, celui-là même qui a contribué à la fin de la dictature communiste dans les années 1980, n'est pas, pour autant, une mesure extrémiste puisqu'elle se mettra en place progressivement et qu'elle souffrira quelques exceptions légitimes, comme le signale Le Figaro économie du lundi 27 novembre : « A compter du 1er mars, les magasins seront ouverts seulement le premier et le dernier dimanche du mois et, à partir du 1er janvier 2019, le dernier dimanche seulement. En 2020, le commerce dominical sera supprimé sauf pour les stations-service, les gares, les boulangeries, les pâtisseries et la livraison des achats sur Internet. » Sans doute faudrait-il ôter de cette liste le dernier élément qui ne me semble pas non plus indispensable mais l'idée générale est bonne et la décision prise par les députés polonais juste et éminemment sociale, même si elle ne sera sans doute pas immédiatement comprise d'une part de la jeunesse désormais habituée à une « immédiateté consommatrice » peu soucieuse du « partage familial ». Cette mesure s'inscrit néanmoins dans la nécessaire « dé-marchandisation » du temps qu'il me paraît utile de promouvoir, en rupture avec la logique de Benjamin Franklin, celle résumée par la célèbre et maudite formule « Le temps c'est de l'argent ».

    En somme, il ne serait pas inutile que les éléments de ce programme polonais puissent s'appliquer, avec toutes les particularités qui nous sont propres en tant que nation, à la France : cela serait juste et rappellerait que l'économie doit, d'abord, être au service des hommes au lieu que d'être le serviteur du seul argent...

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1467:quand-la-pologne-se-fait-plus-sociale-que-lunion-europeenne&catid=51:2017&Itemid=62

  • NON, L’UNION EUROPÉENNE N’EST PAS L’EUROPE…

    La civilisation européenne est la synthèse de l’héritage des Grecs, des Romains et des chrétiens.

    Le légitime rejet que doit nous inspirer ce monstre technocratique et mondialiste qu’est l’Union européenne ne doit pas pour autant nous amener à jeter le bébé avec l’eau du bain… Ce serait tout aussi inconséquent que d’arrêter de croire en la France sous prétexte qu’elle est gouvernée par une oligarchie qui dessert ses intérêts.

    En réalité, il existe deux visions de l’Europe radicalement antinomiques.

    D’un côté, une Europe transatlantique et marchande : celle-ci n’est qu’un marchepied vers le gouvernement mondial. Elle est prête à s’ouvrir à tous vents – y compris à la Turquie face à qui l’unité européenne s’est construite – et renie son identité culturelle et spirituelle.
    À l’inverse, il existe une Europe civilisation. Celle-ci correspond à une réalité historique, géographique, culturelle et spirituelle. Elle est digne d’être défendue au même titre que la France et les patries charnelles que sont nos provinces historiques.
    Le premier texte dans lequel on trouve le mot Europe est un texte d’Hésiode qui date du VIIIe siècle avant Jésus-Christ. L’auteur évoque « ceux qui vivent dans le riche Péloponnèse, et ceux de l’Europe et tous ceux des îles baignées par les vagues ». Hérodote, le premier des vrais historiens, dit que les Grecs « divisent la terre en trois parties, Europe, Asie, Libye (aujourd’hui Afrique) ». Quant au terme d’Européens, il apparaît pour la première fois dans la chronique d’un auteur anonyme qui y décrit la bataille de Poitiers (732) dans laquelle les « Européens ont réussi à repousser une attaque des musulmans sur leur territoire ».
    Paul Valéry s’attellera à donner une définition de l’Europe : « J’appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise aux disciplines et à l’esprit des Grecs. »
    Et plus tard Jean-Paul II pour qui l’Europe, ce sont « des peuples celtiques, germaniques, scandinaves…, façonnés par l’héritage antique surtout romain, et sur lesquels s’est greffé le christianisme ».
    Ainsi, selon une opinion générale, la civilisation européenne est la synthèse de l’héritage des Grecs, des Romains et des chrétiens.
    Quant à l’unité européenne, si la chrétienté a façonné une unité culturelle et spirituelle, les rares moments où l’Europe a été unie dans l’Histoire, en tant qu’entité civilisationnelle et politique, l’ont été dans des conditions d’adversité essentiellement face à l’islam : Poitiers, les croisades, la Reconquista, Vienne, Lépante. Et aucune nation seule n’aurait fait le poids face à ces invasions redoutables. Il s’ensuit que cette unité européenne était et est toujours une question de survie.
    La donne n’a aujourd’hui pas changé. Sauf que l’Europe ne sait plus désigner l’ennemi et, surtout, elle est face à un ennemi intérieur plus redoutable encore : son propre doute, son manque de courage, son nihilisme, le refus d’assumer son histoire. Le vers est dans le fruit.
    La question essentielle qui se pose aujourd’hui n’est donc pas avant tout juridique mais existentielle. Il s’agit d’une question de survie. Pour survivre, les peuples d’Europe doivent savoir d’où ils viennent pour puiser dans leur histoire, le courage pour affronter les défis qui mettent en péril son existence même. 
    Comme le disait Soljenitsyne, « aucun armement, si grand soit-il, ne viendra en aide en Occident tant que celui-ci n’aura pas surmonté sa perte de volonté. Pour se défendre, il faut être prêt à mourir, et cela n’existe qu’en petite quantité au sein d’une société élevée dans le culte du bien-être terrestre ».

     Avocat Vice président du SIEL
  • Voici la carte du grand remplacement qui n'existe pas

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    L'étude estime à 53% le taux de musulmans parmi les migrants arrivés en Europe entre 2010 et 2016. Pour la France, Pew Research Center estime que les musulmans représentent actuellement 8,8 % de la population – une légère hausse comparée aux 7,5 % de sa précédente étude, en 2011. En fonction de l’importance de l’immigration, l’étude prévoit un chiffre compris entre 12,7 et 18 % en 2050, soit un nombre total de musulmans allant de 8,6 à 13,2 millions dans l’Hexagone.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • A Hambourg comme dans le reste de l’Allemagne, près de la moitié des « réfugiés mineurs non accompagnés » sont de faux mineurs

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    Selon un nouveau rapport concernant les « réfugiés » mineurs dans la ville de Hambourg, ils étaient au moins 49 % à avoir menti sur leur âge cette année (à la fin septembre) contre 47 % l’année dernière. C’est le service des secours aux enfants et aux jeunes (KJND) qui contrôle l’âge des demandeurs d’asile avec leur passeport ou d’autres documents les identifiant. En cas de doute sur la véracité de l’âge indiqué par le demandeur d’asile, celui-ci est envoyé à l’hôpital pour des tests (rayons X, tomographie…) afin de déterminer son âge approximatif. Et c’est ainsi que les services allemands ont pu constater que 49 % des 482 « mineurs » non accompagnés arrivés à Hambourg entre janvier et décembre de cette année étaient en fait clairement majeurs.
    En 2016, la proportion avait été de 47 % des 1.813 « réfugiés mineurs » non accompagnés accueillis dans la ville. Au niveau national, la proportion est de 43 % selon le ministère fédéral des Affaires familiales, soit au moins 24.116 faux mineurs sur un total de 55.890. Il faut bien insister sur le « au moins », car les faux mineurs reconnus sont bien évidemment uniquement ceux qui ont fait l’objet d’un contrôle plus poussé.

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  • « C'est l'Europe et les peuples sont conviés à applaudir mais c'est le silence. » Un commentaire à lire ...

    Louis XIV fait porter sa vaisselle d'or et d'argent à la Monnaie pour y être fondue 

    L'article de Marc Rousset publié hier, Mensonges sur le chômage aux Etats-Unis : vers une crise économique mondiale pire qu’en 1929 - a suscité un commentaire intéressant, fondé sur l'Histoire et le bon-sens. Celui de Richard. On le lira avec intérêt.  LFAR 

    Le commentaire de Richard

    Des millions on en fabrique avec la planche à billets ; des euros comme s'il en pleuvait et le but serait de pousser la consommation des ménages - à crédit.

    Si ce plan fou fonctionnait, l'inflation serait relancée de manière inouïe, tant pis pour les épargnants qui paieraient la note, on ne les verrait pas faire une manif.

    On moque les Allemands et leur souci de la stabilité monétaire mais aucun journaliste ne rappellera que dans les années 20 les Allemands payaient leur pain avec des milliards et la viande avec des billions, sur fond de misère noire ; la suite est connue.

    Que dire à ceux qui pensent que les Etats peuvent emprunter larga manu, et ne point rembourser sinon que Louis Quatorze lui même dut faire fondre son argenterie pour rembourser les préteurs. L'Etat républicain vend immeubles prestigieux, aéroports, parts de capitaux etc ... traitement spécial pour les « citoyens » mis à contribution par l'impôt et les taxes pour ceux qui peuvent payer, précarisation pour les petites gens et baisse de qualité des services pour tous. Oui la France est riche et reçoit à Versailles mais c'est une façade . 
    Bien entendu, pas mieux pour l'Espagne, l'Italie etc ; Pour les Allemands, il faut les voir se serrer la ceinture. Bref c'est l'Europe et les peuples sont conviés à applaudir mais c'est le silence. 

    Mensonges sur le chômage aux Etats-Unis : vers une crise économique mondiale pire qu’en 1929

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’Afrique aux Africains, oui, mais l’Europe à qui?

    Hier en visite officielle à Ouagadougou (Burkina-Faso) où il est intervenu  devant plusieurs centaines d’étudiants, Emmanuel Macron a appelé les Africains à s’émanciper, à porter l’effort vers un meilleur accès à l’éducation des jeunes filles,  prôné un changement de nom  du franc CFA,  dénoncé « l’obscurantisme religieux », invité à une baisse-de-la-fécondité-obstacle-au-développement, célébré  « un patrimoine africain (qui)  ne peut pas être prisonnier de musées européens »… En écho à ses propos polémiques  prononcés en Algérie lors de la campagne présidentielle, M. Macron a réaffirmé que « les crimes de la colonisation européenne sont incontestables. » Pour autant, il a tenté  de minorer ce jugement  en s’abstenant de parler de « crimes contre l’humanité »  et  en  relevant  qu’il y avait eu aussi «  des grandes choses et des histoires heureuses » dans cette histoire commune. « Notre responsabilité n’est pas de nous y enferrer, de rester dans ce passé, mais de vivre l’aventure pleine et entière de cette génération ». « Ce n’est pas simplement un dialogue franco-africain que nous devons reconstruire ensemble, mais bien un projet entre nos deux continents, une relation nouvelle repensée à la bonne échelle» entre l’Afrique et l’Europe, a-t-il encore dit. « Je ne suis ni dans le déni, ni dans la repentance. »

    Emmanuel Macron a assuré également  qu’il n’y avait  « plus  de politique  africaine de la France », la  fameuse et  très décriée françafrique qui reste,  quoi qu’il en dise,  une réalité  qui consiste également  trop  souvent en une aide au développement… de la corruption, mais une politique de la France en Afrique… nuance.  Une affirmation qui fut déjà  énoncée par Nicolas Sarkozy en 2010  à l’occasion du 25ème  sommet Afrique-France à Nice. Un  sommet alors présenté par M. Sarkozy comme  celui  de la « rénovation » et de la rupture avec les anciens et traditionnels  réseaux  de la françafrique.  Dans les faits, il était alors plus prosaïquement acté du recul de l’influence  française  dans nos anciennes colonies qui s’expliquait déjà par la montée en puissance des  anglophones,  de la concurrence de plus en plus agressive de la Chine et de pays émergents.

    Ne pas être dans le déni a consisté aussi pour l’actuel  président de la république a affirmé sa volonté de frapper les réseaux de passeurs  qui déversent  des  flux massifs d’immigrés clandestins -rebaptisés migrants ou réfugiés en novlangue –  vers l’Europe. Tout n’est pas faux dans ce qu’a affirmé Emmanuel Macron,  tant il est vrai que c’est par une collaboration commune que les Etats africains et la France notamment devront résoudre le problème crucial de l’immigration massive. Une donnée essentielle  prise en compte depuis très longtemps par le Front National  qui a toujours plaidé,  dans ses différents programmes de gouvernement,  pour une vraie et saine  politique de codéveloppement, condition  sine qua non pour fixer les populations dans leur pays d’origine. Et il est d’autant plus urgent  de la mettre en place quand on sait que la  population du continent africain va doubler d’ici 2050 et que sa jeunesse rêve massivement de partir vers une Europe fantasmée, vue comme  une terre de Cocagne.

    Autant dire que  comme le relève  le site Euractiv, l’immigration sera certainement le thème central de la rencontre aujourd’hui et demain à Abidjan (Côte d’Ivoire) entre les dirigeants des 28 États de l’Union européenne et leurs 27 homologues de l’Union africaine  qui « discuteront de l’avenir des relations entre les deux blocs, et en particulier des investissements à consentir pour la jeunesse. »

    Certes est-il précisé, « l’UE insiste cependant sur le fait que le sommet n’est pas dédié à l’immigration, mais au partenariat et à l’aide au développement.  Je voudrais souligner qu’il ne s’agit pas d’un sommet sur l’immigration, mais sur le partenariat entre l’Union africaine et l’UE , a répété Federica Mogherini, (responsable  de la diplomatie européenne).  Cela dépasse de loin les questions migratoires, mais pourrait bien sûr nous donner l’occasion de lancer des actions communes sur la situation des migrants en Libye, et pas seulement aujourd’hui, parce que cette situation dure depuis des années. »

    Il est aussi justement rappelé que  « l’UE finance des programmes et initiatives de développement en faveur de nombreux pays africains. La majeure partie du financement provient du Fonds européen de développement (FED), qui dispose d’un budget de 30,5 milliards d’euros pour la période 2014-2020. Le 23 novembre, la Commission européenne a défini des domaines d’investissement concrets pour son plan d’investissement extérieur. Le nouveau plan mobilisera 44 milliards d’euros d’investissements durables pour l’Afrique et les pays voisins de l’UE. »

    Reste qu’aussi conséquente que soit cette aide ou qu’elle puisse l’être dans le futur,  au regard des efforts financiers que nous pourrons consentir, le défi migratoire reste énorme et problématique à très court terme constate Bruno Gollnisch. Nous en subissons déjà de plein fouet les conséquences.  Il  s’agirait d’agir concrètement, rapidement contre l’immigration massive. Ce qui passe, ici et maintenant,  par une vraie politique de coercition, par une défense de nos frontières que l’Europe bruxelloise défend très mal, paralysée par son idéologie mondialiste, droit-de-l’hommiste et cosmopolite.

    En fin de semaine, à l’instar des xénomaniaques bruxellois  et des lobbies immigrationnistes , le pape François déclarait que  « ceux qui fomentent la peur des migrants, parfois à des fins politiques, au lieu de construire la paix sèment la violence, la discrimination raciale et la xénophobie, sources de grande préoccupation pour tous ceux qui ont à cœur la protection de chaque être humain. »  Un avis qui s’inscrit dans la  ligne de son message du 15 août dernier, annonçant la Journée mondiale du migrant et du réfugié prévue  le 14 janvier 2018,  ou il appelait  à l’accueil prodigue des immigrés clandestins par les européens. Et bien nous, nous pensons exactement l’inverse!  Ce n’est pas en tiers-mondisant l’Europe que l’on aidera l’Afrique et les Africains qui peuvent, qui doivent, qui espèrent  se construire un avenir sur la terre de leurs ancêtres.

    En réalité, ceux qui fomentent la peur de ce qu’ils appellent le repli sur soi, le plus souvent à des fins politiques, qui discriminent les défenseurs de nos identités, qui criminalisent notre droit à rester nous-mêmes, qui encouragent le grand remplacement,  refusent en fait  de construire la paix,   préparent, même à leur corps défendant,  la guerre de tous contre tous et sèment une  violence  et un racisme constitutifs des sociétés multiculturelles.

    https://gollnisch.com/2017/11/29/lafrique-aux-africains-oui-leurope-a/

  • Allemagne : intervention armée contre un groupe de Gambiens musulmans

    police-allemande-arrete-immigré-100x75.jpgL’information parue dans les colonnes de FdeSouche du 26 novembre. D’après le quotidien local allemand Augsburger Allgemeine, la brasserie Kreuzweise – sise dans cette ville allemande célèbre pour l’usine Messerschmitt où Georges Marchais fut travailleur volontaire lors de la Seconde Guerre Mondiale – refuse désormais la clientèle des réfugiés, ce qui est d’autant plus cocasse que la patronne, Tatjana Dogan, est de gauche.

    Le problème est venu le 18 novembre d’un groupe de 25 réfugiés gambiens : alors qu’ils avaient déjà commis des vols et des violences dans le bar mais aussi du harcèlement auprès des serveuses, la situation a, cette fois-ci, gravement dégénérée quand le bar a cessé de servir de l’alcool (précisons que les Gambiens sont censés être musulmans…). Les réfugiés s’en sont d’abord pris aux gérants de l’établissement avant de se battre entre eux dehors, notamment à coups de bouteilles en verre. Seule l’intervention de la police, qui a dû menacer les belligérants avec des armes à feu, a permis un retour au calme. Majoritairement d’origine africaine, ces hommes, souvent très jeunes, cherchent à rentrer dans les restaurants, bars et clubs de la ville. Tandis que d’autres restaurants ont déjà refusé ces demandeurs d’asile à leur porte, la police signale que ces derniers errent dans les rues en étant agressifs et ivres. Une tendance qui s’accentue selon les forces de l’ordre.

    La patronne découvre alors la vraie vie : « On en a marre de tout ça ! […] Je suis sans voix. Les jeunes sont très agressifs et ne sont plus supportables pour nous. Ces types ne tiennent pas compte de nos conseils, ils sont extrêmement agressifs et nous ne pouvons plus les accepter. Ils sont à la porte maintenant, tous sans exception ! Ces hommes se sont fait remarquer dernièrement à plusieurs reprises dans son établissement par des vols, mais aussi en harcelant les femmes et en ayant un comportement agressif ». Mais l’apprentissage de la réalité ne s’arrête pas là : suite à ses doléances sur Facebook, de nombreux utilisateurs ont compris cette phrase comme voulant dire que les gens à la peau sombre ne pourraient plus rentrer dans l’établissement. Il en est résulté une discussion, au cours de laquelle Tatjana Dogan a reçu des soutiens, mais a dû aussi encaisser de nombreuses critiques venant des milieux de gauche. Mais ne rêvons pas, le gauchisme est une maladie grave provoquant une dégénérescence cérébrale. Ainsi, Tatjana Dogan refuse d’être approuvée par ceux qui se situent politiquement à droite et déclare « ces hommes auraient besoin d’urgence qu’on les prenne mieux en charge ».

    Ce n’est pas la première fois que les Gambiens font parler d’eux en Allemagne. En juillet 2017, un réfugié gambien de Berlin, Mamadou G., a été condamné à deux ans de probation après avoir torturé sa belle-fille de 5 ans…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/allemagne-intervention-armee-contre-un-groupe-de-gambiens-musulmans/84183/

  • Angela Merkel nous plante !

    L'hémicycle du Bundestag d'octobre 2017 ci-dessous montre à l'évidence que la coalition de Mme Merkel est très minoritaire, et plus encore si l'on sait que seulement 200 sièges sur 709 lui appartiennent en propre, 46 étant détenus par la CSU bavaroise. Si elle demande de nouvelles élections c'est parce qu'avec un noyau dur de 28,21% elle ne peut "menacer" aucune formation concurrente et qu'elle espère améliorer sa communication de campagne sur les thèmes qui bloquent, dont l'invasion consentie n'est pas le moindre. La démocratie parlementaire dans tous ses états. 

    Voir l'analyse des services du Bundestag en cliquant ici

    Croit-elle améliorer ses positions dans un nouveau scrutin qui ne pourrait intervenir avant Pâques ? Rien ne l'assure d'expérience puisque la République fédérale n'a jamais été confrontée à cet émiettement démocratique depuis le régime de Weimar, et sous le regard amusé d'une extrême-droite à 92 sièges dont les motifs d'élection n'ont ni disparu ni faibli. D'aucun pensent à l'inverse qu'avec une participation très honorable de 76% en septembre, de nouvelles élections ne feront pas bouger les lignes suffisamment pour relancer les dés. Une reconduction de la coalition sortante ne produira pas la même politique car Martin Schulz n'y est pas à l'aise. La CSU sera tentée de durcir le ton et le SPD de se gauchiser pour offrir une réelle alternative au régime patriarcal rhénan. Une coalition reconduite, malgré l'hémorragie des voix, pourrait s'entendre sur toute une série de mesures mais devrait aller au Bundestag pour arbitrer librement les antagonismes qui surgiront immanquablement au conseil des ministres. Ce ne sera plus du tout la même gouvernance. Il faudra en permanence convaincre, démontrer, prouver, ce qui affaiblira la chancelière.
    Le pronostic est que la carrière d'Angela Merkel est en phase terminale. Elle n'est plus la solution mais le problème¹. Le doute à ce niveau est un ferment de désintégration de la coalition démo-chrétienne où vont s'éveiller des sauveurs. Quoiqu'il en soit le charme est rompu et avec lui l'autorité naturelle de la Chancelière, tant au plan intérieur qu'au niveau européen.
    Mutti devrait avoir la sagesse de quitter la scène et laisser les autres s'arranger sans elle, bien que la politique soit toute la vie de ce parfait caméléon, opportuniste en diable², élevé et marié deux fois dans le monde universitaire, sans enfants à elle. On devine le crèvecœur que représente ce genre de décision à seulement 63 ans. Quant à l'Allemagne ? 
    Les tirages augmentent, les radios-télévisions montent le son, mais la Deutschland AG s'en bat lec ! L'usine tourne à fond, les carnets de commande sont pleins, le chômage est au taquet, les soutiers affluent de partout, le fric rentre comme jamais. Alors la politique, vous savez... L'Allemagne n'ira pas plus mal, de quoi pousser Jean-Luc Mélenchon au bouillon de ciguë !
    Mais c'est bien à Paris que les choses se compliquent. "Houston, on a un problème !"
    Le plan Macron, qui malgré un savant emballage ne visait rien d'autre que l'émission d'eurobons de mutualisation des pertes sous une forme sophistiquée, est plus qu'en péril. Les Libéraux n'en veulent pas, mais pas qu'eux. Pourquoi dépenser le bon argent teuton à sauver la république des cochons français qui se vautrent dans leur bauge collectiviste ? D'autant que les promesses de redressement structurel se font attendre. Même Bruxelles en doute de plus en plus, qui annonce la non-conformité du projet de budget 2018 et suppute un magouillage futur pour sortir de la procédure de déficit excessif, qui nous est appliquée comme aux mauvais élèves de la classe européenne.
    Si l'Allemagne fait défaut sur l'engagement merkélien, le château de cartes de la réforme européenne qui sauverait la France par injection de crédits européens d'investissement s'écroule, puisqu'il était convenu d'amorcer quelque chose à Paris pour pouvoir revenir à Berlin aux petits-déjeuners de la Chancellerie du Reich. La complicité, feinte ou réelle, entre les deux parrains de l'Europe n'aboutit pas. Encore moins si les Libéraux du FDP entraient dans la coalition jamaïcaine. Et on ne va pas tarder à ressentir un frisson d'excitation chez le groupe de Visegrád renforcé de l'Autriche, comme en éprouvent des colonies avant l'indépendance ; mais aussi chez les bons élèves efficaces en gestion publique, négligés pour leur moindre taille par la team'com de l'Elysée, que sont les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et la Finlande, la vieille Hanse en sorte. 

    En résumé et pour la France, qui est, je le répète, notre souci, les réformes courageuses du code du Travail et du système de formation professionnelle ne sont, vues d'ailleurs, que du simple bon sens qui a bien trop tardé chez le "pays qui sait tout". Elles ne peuvent cacher longtemps la perpétuation du cancer français avec son armée de feignants sur crédits publics, ses régimes communistes spéciaux, ses caisses vides. L'aura du sémillant président que le monde nous envie pourrait rapidement pâlir sans le soutien de l'Allemagne. Si le pronostic du retrait définitif d'Angela Merkel se confirmait, son successeur se ferait, n'en doutons pas, un plaisir de remettre en cause les facilités accordées au beau baratineur français, notre Justin Trudeau à nous, pour replacer la France face à sa gabegie éhontée. Contrairement à bien d'autres pays européens (Grèce comprise) nous n'équilibrons même pas notre budget primaire (avant service de la Dette) en écrasant le pays d'impôts et taxes ; de quoi recevoir un jour à la table du Conseil européen le fameux ¡cállate!³ du roi d'Espagne à Hugo Chavez. Ainsi disparaîtrions-nous du cercle décisif comme sous la présidence Hollande et nous n'accéderions même pas à la couronne de Reine des Gitans, lesquels sont bien meilleurs en gouvernance sans nous ! Ciel sombre pour une République soviétisée toujours en retard sur ses voisins !

    (vendredi 24.11.2017)

    Note (1):
    Le président SPD Steinmeier consulte à tout va mais la répartition des sièges parle d'elle-même : tous les groupes sont en position de chantage. Les voici par ordre décroissant :

    • CDU (démocratie chrétienne) : 200
    • SPD (gauche sociaux-démocrates) : 153
    • AfD (extrême-droite) : 92
    • FDP (libéraux) : 80
    • Die Linke (gauche radicale) : 69
    • Les Verts (RFA charbon et RDA lignite) : 67
    • CSU (sous-groupe démo-chrétiens bavarois): 46
    • Non-inscrits : 2
    • Total 19è législature : 709 sièges

    On remarque que l'alliance hypothétique des gauches et des verts (153+69+67=289) dépasse l'alliance CDU+CSU (=246). La majorité étant à 355, chaque coalition convoquerait 66 sièges dans le premier cas et 109 sièges dans le second. Plutôt que la coalition jamaïcaine de Mme Merkel menacée du chantage permanent des Libéraux, c'est un gouvernement minoritaire des gauches qui serait logique avec les résultats électoraux de septembre. Que fait M. Steinmeier ? Cherche-t-il 66 réponses ou 109 ? Ou les 153 permettant de reconduire la coalition sortante ?

    note (2) : lire l'article d'Odile Benyahia Kouider dans L'OBS en cliquant ici.

    Note (3) : La ferme !

    https://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Renouveau patriotique en Pologne

    Si l’on s’en tient aux médias « mainstream » , la Pologne est presque une dictature et les rues sont truffées d’extrémistes. TV Libertés à envoyé son correspondant pour l’Europe centrale, Ferenc Almássy, sur place. Retrouvez dans le zoom exclusif de TV Libertés intitulé “Pologne : brève histoire d’un renouveau patriotique »,des éléments explicatifs par delà la propagande et les préjugés, pour mieux comprendre ce grand pays catholique en pleine reconstruction.

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/11/renouveau-patriotique-en-pologne.html