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Europe et Union européenne - Page 821

  • La multiplication des lois scélérates

    Les lois scélérates se multiplient dans les pays développés. Sous prétexte de terrorisme, on revient en arrière sur toutes les libertés fondamentales. Mais le terrorisme a bon dos, il sert d'excuse pour épier les citoyens, les mettre sur écoute, les ficher, les normaliser, réduire la liberté d'expression. La multiplication des Lois sert un Projet inconscient du Système : vous mettre en faute perpétuelle afin que vous baissiez la tête. Faire de vous des sujets. Le pouvoir politique est à son comble quand vous êtes laminés, standardisés, tous conformes et que vous réagissez pareillement aux stimulis et aux impulsions des pouvoirs. La mystification est à son apogée quand, comme maintenant , on escamote le politique, on occulte la lutte des groupes et classes sociales pour les remplacer par la guerre des races et celle des religions. Quel meilleur moyen de cliver, de diviser les sociètés que ces conflits de races et de religion ? Le clivage et la divisison sont  les armes des tyrans qui faisaient se battre entre eux les esclaves dans l'arène.
    En Angleterre, on donne de nouvelles définitions à des mots comme « extremisme », et « terrorisme ». On prétend déceler les enfants déviants qui seraient dangereux pour la société. Et les réduquer. En Espagne , les lois interdisent maintenant de critiquer la police, de la prendre en photo, de filmer ses brutalités. Malheur aux lanceurs d'alerte, aux « whitsle blowrers ». On étend le concept de racisme, on n'a plus le droit de stigmatiser le monde de l'usure. On interdit toute critique de cette pseudo société ouverte et universelle qui incarne le Nouvel Ordre du Monde. Celui qui n'est ni mondialiste, ni globaliste, celui qui aime son pays, son histoire, son identité sa famille , celui là est réduit au silence.

    L'opposition doit non seulement être déclarée impossible, mais impensable. Etre minoritaire est déjà un crime. L'idéologie dominante est devenue le collectivisme, qu'il soit dans sa forme communiste, socialiste, nazie, fasciste. C'est la dictature du groupe, la priorité de la masse manipulée sur l'individu grâce au renforcement de l'autorité jusque dans la conduite de la vie privée. La seule chose qui change dans ces dictatures, c'est le mode de désignation apparent de l'autorité. Il masque la similitude, le même processus d'asservisssement. Le but, l'objectif, c'est la docilité, le renoncement , l'aliénation et l'abandon de toute idée même de rebelllion. Il faut, et on le constate quotidiennement, que chacun se dise « à quoi bon, il n'y a rien à faire », il faut que celui qui, simplement, pense autremement se sente et se sache perdant d'avance. Car c'est le grand ressort : la résignation.

    La vraie raison de la mise en place de cet arsenal de répression contre les peuples est : la Crise. Contrairement à la propagande des politiciens, des élites et de la classe médiatique, la Crise est là, on n'en parle plus parce qu'il faut faire croire qu'elle est vaincue, que les chefs sont crédibles, que les remèdes sont efficaces. Malgré 6 ans de remèdes exceptionnels, d'austérité et de régression, elle est toujours là, simplement noyée, enfouie sous des montagnes de liquidités et de crédit qui ne pourront jamais être honorés. Malgré cela, le chômage et la déflation s'enracinent, les systèmes de protection sociale et de retraite sont en perdition.

    La crise de notre époque n'est guère différente de celles que l'on a connu dans le passé comme en 1873 ou 1929. C'est une crise globale, systèmique, elle touche les fondements même de notre ordre social. La dureté de la Dépression n'a pas été évitée, elle a été retardée, diluée au prix d'un enracinement des causes même de cette crise. La crise exprime, reflète la généralisation des fausses valeurs, l'écart entre les valeurs financières, monétaires, boursières et le monde réel, le monde de l'économie.et de la production de richesses. Toutes les valeurs ont été inflatées, perverties par le crédit, la création monétaire et l'inflation de la masse des promesses, alors que le progès des sciences, des technologies et des procédés de fabrication provoque une tendance continue à la baisse des prix.

    A la tendance à la déflation produite par le progrès, les élites veulent s'opposer par l'inflation des valeurs financières, boursières et bancaires. Ils impriment de la fausse monnaie, gonflent les bilans de leurs  banques centrales, afin de maintenir en lévitation ces fausses valeurs qui constituent leur fictif capital . Ce qui se passe en ce moment en Chine est, en caricature, en accéléré et en expressionniste ce que nous vivons et allons vivre par petites touches, soft et graduelles. En Chine s'attaquer aux valeurs, vendre sur le marché boursier est devenu motif de prison. La Chine donne à voir ce qui est caché chez nous. Tenir les marchés financiers est devenu partout une priorité publique au mépris de toutes les autres. Ne vous y trompez pas, maintenir des valeurs, des valorisations fausses est une priorité nationale, politique et vouloir s'y opposer sera considéré comme une atteinte à la sécurité des pays.

    Il faut nier la Crise pour une autre raison : pour gagner du temps. Le temps de mettre en place les sauvegardes qui seront nécessaire pour maintenir le (dés)ordre ancien quand la Crise s'extériorisera à nouveau. Il faut militariser la police, mettre en place les réseaux de contrôle et de renseignement, prendre les textes et les lois. Le temps présent est celui qui est mis à profit pour encadrer, pour quadriller, pour préparer, se doter de l'arsenal de maintien de l'ordre. Mais pendant ce temps, la crise continue de saper les bases de nos sociétés par le mensonge de la fausse monnaie, des fausses statistiques, et des fausses promesses. Ah 2017 !
    En attendant, on met en place le Grand Transfert.  Ainsi de  la loi qui autorise le pillage des dépôts bancaires des classes moyennes , de celles qui petit à petit restreignent l'usage et la possession du cash. Nous l'avons dit et redit, la seule question intéressante posée par la Crise est de savoir qui va payer quand l'addition, la vraie, la réelle, va être présentée. Si vous en doutez pensez à l'exemple Grec.

    Qui va payer ? Les travailleurs sous forme de chômage accru et de rémunérations directes et indirectes amputées ; les classes moyennes sous forme de confiscation d'une partie de leur épargne ; les petites entreprises sous forme d'alourdissement des impôts et taxes ; les grandes entreprises sous forme d'impôts, de nationalisations et confiscation ? A moins que ce ne soient tous ceux qui n'ont pour seul actif q'un peu de monnaie prochainement hyperinflatée.

    Le refus de restructurer la finance et ses créances va conduire à des décisions dramatiques. Car les choix sont politiques. Ils sont difficiles, douloureux et surtout déstabilisants. Les précédents historiques sont clairs et instructifs. Ils ne laissent aucun doute sur ce qui va se passer. Le poids des dettes fragmente nos sociétés, les disloque et détruit le tissus social. La construction politique Européenne va vaciller. L'Allemagne va bien entendu refuser de payer pour les autres. A l'intérieur, les consensus vont voler en éclat avec, soit des partis classiques qui se radicalisent, soit des partis nouveaux qui les supplantent..

    L'ordre ou ce que les élites dominantes appellent l'ordre va être contesté et c'est à cela qu'ils se préparent. Durement. Comment comprendre autrement la férocité de la lecon qui a été donnée aux Grecs qui ont tenté de se rebeller ?

    Alors que des journalistes Allemands sont menacés et accusés de trahison par le Procureur Général pour avoir révélé la mise en place de dispositifs de contrôle et d'écoutes, la presse Britannique a choisi de monter les faits en épingle. Bravo. Cet article est la contribution de quelqu'un qui n'était pas Charlie, alors que Merkel elle, l'était.

    Bruno Bertez, Analyste financier, anc. propriétaire Agefi France

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Viols en hausse, comme l’immigration

    Un viol toutes les quatre minutes est commis en France !

    Le Figaro nous apprend que le nombre de viols dénoncés aux autorités a progressé de 18 % en cinq ans, en France, et de plus de 20 % pour les mineures. Et le quotidien d’annoncer que cela représenterait 33 viols par jour, soit une agression sexuelle toutes les quarante minutes. Certains pourraient dire qu’on est bien loin des 300 viols quotidiens, annoncés dans ces colonnes par Laurent Obertone. Sauf que l’enquête reconnaît également qu’à peine 10 % d’entre eux font l’objet d’une plainte. C’est donc une confirmation des chiffres donnés par l’auteur de La France Orange Mécanique, et signifie donc que c’est un viol toutes les quatre minutes qui est commis en France !

    Naturellement, les statistiques ethniques étant interdites dans notre pays, l’enquête ne précise pas l’origine des agresseurs, et pas davantage celle des agressées. Il suffit pourtant de se pencher sur quelques exemples, venus d’autres pays, pour se faire une petite idée. En Grande-Bretagne, à Rotherham, de 1997 à 2013, 1.400 adolescentes d’origine britannique ont été abusées sexuellement par des prédateurs majoritairement pakistanais, avec le silence complice des autorités et des travailleurs sociaux.

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  • L’Europe a besoin de paix – et non pas de nouvelles troupes américaines

    par Willy Wimmer

    Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

    On n’en croit pas ses oreilles en entendant ce qui se dit à Washington. D’abord on laisse brailler un dirigeant civil des Forces de l’air américaines parfaitement inconnu. Puis, un peu plus tard, on peut entendre la déclaration du commandant en chef de l’armée américaine désigné devant le Congrès américain. Selon lui, la Fédération de Russie est le pire des ennemis des Etats-Unis. On se tient la tête – car nous allons au-devant de catastrophes, mais il se peut aussi que nous soyons plus profondément dans le marasme de l’Alliance que nous ne le pensions.

    Washington veut la bagarre, et même plus que cela. Nous avons, en Europe, quelque expérience avec la puissance dirigeante de l’Alliance, à laquelle nous appartenons. Nous, qui nous étions engagés pour une défense commune, ne menons plus que des guerres, déversant le malheur sur une large partie de la terre et nous sommes tout surpris de voir que les populations désespérées des régions que nous avons recouvert de guerre fuient vers nous dans leur détresse. Ils viennent chez nous pour constater que là où on a conçu cette politique désastreuse, les portes sont fermées hermétiquement: aux Etats-Unis.

    La Russie est capable de répondre elle-même aux tirades venant du Congrès américain. Mais depuis plus de vingt ans, nous ne manquons pas d’expérience avec notre grand voisin oriental. Et cette expérience va à l’encontre de ce que se dit à présent publiquement à Washington. De hauts fonctionnaires américains exigent, lors d’entretiens dans notre pays, une «fidélité sans faille» dans le domaine de nos relations avec la Fédération de Russie. On y met le paquet. Lors de son voyage dans les Balkans, le pape a mis en garde contre une nouvelle guerre mondiale. Dans le même temps, Monsieur le Président de notre pays a été fêté lors d’une grande manifestation, alors même qu’il s’emploie à soutenir des engagements militaires comme aucun de ses prédécesseurs auparavant ne l’avait fait. Et sa méthode n’est pas sans conséquences. 

    Ces déclarations états-uniennes risquent de nous emporter avec le courant, car ceux qui dans notre pays devraient contribuer à la libre formation d’une opinion indépendante dans le sens des intérêts nationaux se montrent depuis belle lurette incapables d’assurer cette tâche étatique primordiale. Tant le gouvernement que le Parlement sont, en la matière, impuissants, et laissent en réalité les organes secrets diriger les affaires, alors qu’ils n’ont aucune légitimation pour se mêler de la politique du pays. La politique allemande éveille l’impression que l’épicentre de la politique a été transféré sous les yeux de tous de Berlin vers une grande ville de Westphalie orientale. Les médias, qui du temps de Bonn se battaient pour présenter les meilleures voies en politique, semblent ne vouloir plus rien d’autre que la meilleure position à la pointe du courant dominant. Ce qui se dit à Washington dans les hautes sphères développe suite aux mécanismes de l’Alliance et des traités une énorme force contraignante, telle une forte aspiration. C’est très exactement ce qui se passe suite aux déclarations de ce général utilisé comme porte-voix par son président.

    Qui oserait, à Berlin, s’aventurer à émettre sa propre conception de la situation? A la fin de la première guerre froide, on a pu observer à quel point l’évaluation de la menace soviétique d’alors par Washington était soumise à l’opportunité. Alors que toute la partie occidentale de l’Europe craignait une attaque venant de l’Est, on présentait à Washington aux visiteurs allemands une nouvelle vue du monde. A l’encontre de tout ce qui avait été prêché pendant des décennies, on prétendit que l’armée rouge, avec ses forces d’attaques en Europe centrale, n’était soudainement plus que défensive, destinée à tirer les leçons militaires des guerres de Napoléon et Hitler: la défense de la mère patrie russe contre les menaces venant de l’Occident accompagnées de dévastations sans fin.

    S’il ne s’agissait à Washington que de tactique, en considération de la situation économique réelle de cet immense empire, alors nous devrions réfléchir, en cette année du 25e anniversaire de la réunification allemande, au fait que les Etats-Unis se soient focalisés sur la Russie avec leurs alliés les plus sûrs, cela depuis la Première Guerre mondiale, afin de la détruire. Alors même que Moscou avait lâché du lest en acceptant la réunification, Washington, mais aussi Londres et Paris, sans parler de Tel-Aviv, ayant de la peine à y croire. Frank Elbe, l’un des plus importants collaborateurs du dernier grand ministre des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher a, il y a quelques semaines, lors d’une interview accordée au média russe sputnik, attirait l’attention sur le fait que ceux qui, à Washington, incitent de façon virulente, à se positionner contre la Russie, ont des origines familiales russes remontant à la période de la guerre. Dans quelle mesure a-t-on affaire à des règlements de comptes et qu’est-ce qui se joue à nos dépends?

    Lors du coup d’Etat au printemps 2014 à Kiev, nous avons pu observer à quel point l’ensemble de l’Occident s’est laissé influencer. Rarement l’Occident, auquel pourtant nous tenons, a pareillement renié ses valeurs comme lors du massacre du Maïdan ou lors de l’incendie d’Odessa avec une quarantaine de victimes, de même que la triste instrumentalisation des victimes du crash d’un avion de ligne en Ukraine. Une fois de plus la fin justifie les moyens et c’est d’autant plus consternant que nous avons déjà vécu de tels moments de malheur dans le passé.

    Nous nous mettons en péril mortel du fait des manœuvres non seulement des forces navales de l’OTAN sous le nez de la flotte russe dans la mer Noire, mais aussi de l’apparition de bombardiers atomiques américains dans l’espace aérien ukrainien ou des opérations «coups de poings» à la frontière russe avec la participation de troupes allemandes. La modification de la politique générale européenne, ayant donné à Moscou – en acceptant l’unification allemande – l’espoir de ne plus devoir craindre de guerre dans ses régions occidentales, a sciemment été inversée par l’ensemble des pays occidentaux.

    Ne risque-t-on pas que les forces ayant une mentalité similaire que le chef d’état major américain désigné réapparaissent également à Moscou? Si l’un des pilotes des avions bombardiers occidentaux et russes qui survolent la région commet une erreur dans cette atmosphère de guerre, nous aurons rapidement fini d’exister. Nous n’aurions plus même l’occasion de déterminer qui a commis l’erreur fatale. Voulons-nous vraiment admettre en Europe que Washington crée, avec les forces bellicistes européennes des conditions semblables à celles des manœuvres américano-sud-coréens dans la péninsule coréenne risquant à tout instant le déclenchement d’une guerre non maîtrisable? Le comportement des Etats-Unis sur notre territoire et celui d’autres Etats européens, a détruit depuis de longues années les fondements du traité de l’OTAN et ne justifie donc plus le stationnement de troupes américaines dans les pays européens. La raison profonde de ces stationnements réside dans une défense commune, ce à quoi les peuples avaient donné leur accord. Mais en aucun cas, les Parlements l’avaient pour une alliance agressive – et surtout pas pour se lancer dans une destruction collective, une destruction soutenue par certains cercles à Washington, au Congrès américain et par un général de l’infanterie de marine.    •

    (Traduction Horizons et débats)

    km. L’étude la plus élaborée concernant l’influence de la Fondation Bertelsmann, basée à Gütersloh en Westphalie orientale, est probablement celle de Thomas Schuler, publiée en 2010. 

    Dans son ouvrage paru en 2014 intitulé: «Die Macher hinter den Kulissen. Wie transatlantische Netzwerke heimlich die Demokratie unterwandern» (ISBN 978-3-93816-22-5), Hermann Ploppa a situé les activités de cette fondation dans le cadre transatlantique. Il écrit: «Au cours des années 1990, une fondation s’est imposée au premier plan, surpassant en taille et en importance toutes les fondations existantes: la Fondation Bertelsmann sise dans la petite ville de Gütersloh en Westphalie orientale. Cette fondation est plus américaine que les Américains. […] Déjà en 1992, Reinhard Mohn s’efforça d’intégrer sa fondation dans les réseaux transatlantiques. […] Depuis lors, cette fondation fait de la politique et dans certains domaines, elle a transformé les politiciens élus en figurants.»

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Encore un peu de fêta dans la salade grecque !

    L’accord survenu, après bien des atermoiements, le lundi 13 juillet au matin, aura notamment vu les parties en présence accepter qu'il puisse être rediscuté de la question de la dette grecque, de ses échéances et de ses intérêts. Sans qu'on soit bien sûr, tant le discours finit par être flou, de la réalité de ce dont sont convenus, sur ce point précis, le premier ministre grec Alexis Tsipras et ses partenaires - ou plutôt ses créanciers.

    Alors que plus personne ne semblait attendre quoi que ce soit, et que la presse, dans sa grande universalité, s’inquiétait généralement de « l'impuissance de l’Europe », ce 13 janvier, le président du Conseil européen Donald Tusk annonçait avec un certain soulagement : « A l'unanimité, le sommet le la zone euro a trouvé un accord. Tout est prêt pour un programme du Mécanisme européen de stabilité destiné à la Grèce avec des réformes sérieuses et un soutien financier. »

    Laconique, ce texte n'en dit pas moins tout ce qui est nécessaire pour savoir où en est la Grèce face à ses partenaires européens et créanciers internationaux. On sait que, avant de parvenir à cet accord, les présidents de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, de la Banque Centrale européenne Mario Draghi, de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, et la directrice générale du FMI Christine Lagarde, ont étudié de près les propositions grecques, rassemblées dans un document de treize pages intitulé Actions prioritaires et engagements.

    Le FMI face à Bruxelles

    La question de la dette grecque a, selon les échos qu'on a pu en avoir et les déclarations qui ont été faites, été particulièrement débattue, du fait notamment d'un désaccord entre les Américains et Bruxelles - ou, pour être plus précis, entre le FMI et la zone euro.

    Deux femmes ont particulièrement été à la manœuvre dans cette dispute : Christine Lagarde et Angela Merkel. La première, pour le FMI, et donc pour les Américains qui craignaient de voir Alexis Tsipras céder aux sirènes sonnantes et trébuchantes du président russe Vladimir Poutine, assurait qu'« une restructuration de la dette est selon nous nécessaire dans le cas de la Grèce afin qu'elle ait une dette viable ». La viabilité étant, de fait, le seul moyen d'espérer récupérer tout ou partie de son argent, mais surtout d'éviter le Grexit qui, outre qu'il annihilerait tout espoir de retour pécuniaire, risquait de précipiter la Grèce dans la sphère d'influence de la Russie.

    La difficulté était de parvenir à convaincre Bruxelles, et surtout Berlin, dont le discours de fermeté et de vertu fait, depuis des années, et malgré des entorses répétées, la loi économique dans la zone euro. Angela Merkel affirmait haut et fort qu'il était donc « hors de question » d'envisager une décote classique dans le dossier grec.

    La rectitude économique allemande

    Il est vrai que la situation n'est pas si facile pour la chancelière allemande. Une nette majorité des députés de son parti la CDU se trouvait d'accord avec le vice-chancelier Sigmar Gabriel, par ailleurs président fédéral du SPD, pour refuser tout nouveau plan de sauvetage de la Grèce. Une position stricte qui a manifestement le soutien de l'opinion publique allemande. Ce qui fait que l'accord désormais obtenu, s'il renforce la position européenne d'Angela Merkel, risque à rebours de l'affaiblir chez elle.

    Pour faire court, Alexis Tsipras vient donc de sauver son pays du défaut de paiement par une restructuration - ou un reprofilage comme dit François Hollande - de sa dette, sous la condition d'en accepter une nouvelle. 84 milliards sur trois ans.

    Si l'opération n'est pas très saine pour Athènes, il n'est pas sûr qu'elle soit bien meilleure pour l'Europe. l'euro n'en finit plus déjouer au yo-yo, avec, tout de même, une nette tendance baissière.

     

    Hugues Dalric monde & vie  23 juillet 2015 

  • Pédocriminalité : un témoignage accable Edward Heath, ancien Premier ministre britannique

    La police des polices britannique a annoncé lundi étudier les allégations d’un ancien policier prétendant qu’une enquête sur des abus sexuels sur enfants aurait été enterrée car elle aurait pu toucher l’ancien Premier ministre britannique Edward Heath (photo ci-contre).

    « La Commission indépendante sur les plaintes à l’encontre de la police (IPCC) va enquêter sur des allégations concernant la gestion par la police de Wiltshire d’une plainte sur des abus sexuels sur enfants déposée dans les années 1990 », indique la police des polices britannique dans un communiqué publié lundi. « Il est présumé que des poursuites pénales n’ont pas été menées à terme lorsqu’une personne a menacé de révéler que Sir Edward Heath pourrait avoir été impliqué dans des crimes concernant des enfants », poursuit l’IPCC.

    En plus d’étudier l’abandon de ces poursuites, « l’IPCC va examiner si la police de Wiltshire a ensuite pris des mesures pour enquêter sur ces allégations » (faites à l’encontre de M. Heath), indique encore le communiqué, alors que l’affaire faisait les gros titres de la presse britannique mardi.

    Appel à témoin

    Premier ministre conservateur du Royaume-Uni entre 1970 et 1974, Edward Heath a vécu plusieurs années à Salisbury, dans le Wiltshire, et est décédé en 2005.

    Suite à l’ouverture de l’enquête de l’IPCC, la police de Wiltshire a lancé lundi un appel à témoin, appelant « toute personne ayant des informations pertinentes pouvant nous aider dans nos enquêtes ou toute personne qui croit avoir été une victime » à se faire connaître.

    « Le procès ne s’est jamais tenu »

    Selon Sean Memory, haut responsable de la police, « il y a allégations selon laquelle un procès devait se tenir dans les années 1990 et il y a ensuite eu une information reçue par la justice mettant en cause Sir Ted Heath pour abus sexuels sur enfants ». « Le procès ne s’est jamais tenu », a poursuivi Memory.

    « Nous nous félicitons de l’enquête lancée par la police du Wiltshire, nous croyons sincèrement qu’elle blanchira le nom de Sir Edward et nous coopérerons pleinement avec la police », a de son côté réagi lundi la fondation de Sir Edward Health, à laquelle l’ancien Premier ministre avait laissé sa propriété à Salisbury.

    D’autres enquêtes sur des accusations anciennes de pédophilie sont en cours au Royaume-Uni sur la base de déclarations à la police mettant en cause quelque 260 personnalités publiques, dont 76 politiciens. L’ex-animateur vedette de la BBC Jimmy Savile a été notamment accusé d’avoir agressé sexuellement plusieurs dizaines de victimes.

    Le mois dernier, une vaste enquête publique indépendante impliquant des responsables politiques et des institutions publiques dans les années 1980-90 a ainsi été ouverte.

    Source: E&R

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/pedocriminalite-un-temoignage-accable-edward-heath-ancien-premier-ministre-britannique_140085.html#more-140085

  • La Grèce, et après ? Michel Drac et Pierre Stadere sur Méridien Zéro (27 février 2015)

  • Vers une interdiction des avortements sélectifs

    ... en Arménie :

    A"Après des années de déclin de la population,l’Arménie propose une interdiction des avortements sélectifs de genre qui favorisent les garçons. La mesure, si elle est adoptée par le Parlement, serait la première du genre dans un pays relativement conservateur et centré sur l’homme du Caucase du Sud.

    Soumis au parlement le 2 Juillet, le projet de loi, élaboré par le ministère de la Santé, interdit explicitement tous les avortements sélectifs selon le sexe et, dans le but de combler les lacunes, empêche spécifiquement les avortements sans le consentement d’un médecin entre les 12e et 22e semaine de grossesse. c’est pendant ce temps de gestation que le sexe d’un enfant se manifeste.

    Les femmes qui veulent un avortement durant cette période devront le demander par écrit à un hôpital et attendre pendant trois jours. Pendant cette période, “les psychologues et les spécialistes vont travailler avec la femme“ pour l’aider à comprendre les conséquences de son choix, a dit Gayane Avagian, chef de la Division de la maternité et de la santé de la reproduction au ministère de la Santé.

    Les médecins qui enfreignent la loi seraient passibles d’amendes potentielles de 70 à 100 fois le salaire mensuel minimum de 55 000 drams ( 115,10$).

    Une première lecture du projet de loi n’a pas encore été fixée, mais elle est prévue en septembre, lorsque les législateurs se réuniront de nouveau.

    Le ministère de la Santé soutient que le projet de loi mérite une adoption rapide. Pour un pays avec une population d’un peu plus 3,06 millions - suite à l’émigration - les avortements qui favorisent les fœtus mâles portent des effets critiques à long terme.

    Le Département de la santé Maternelle et infantile du ministère estime que chaque année en Arménie quelque 2.000 avortements sont réalisés spécifiquement pour mettre fin à un foetus de sexe féminin. (Les explications de calcul ne sont pas disponibles.) Cette pratique, moins fréquente pendant l’ère soviétique, a affecté le taux de natalité de l’Arménie depuis 1991 croient les experts. Il se situe actuellement à 13,92 naissances par 1000 personnes, soit un taux inférieur à celui de Gibraltar.

    En revanche, le ratio de 114 garçons en 2012 pour 100 filles se présente comme le troisième plus élevé dans le monde, après l’Azerbaïdjan voisin, à 116, et la Chine, à 118, selon le Fonds des Nations Unies (FNUAP). Le FNUAP établit la norme à 102-106 hommes pour 100 femmes. [...]"

    Michel Janva

  • Immigration dossier européen

    Chose assez stupéfiante : on sera, pour une fois, presque d'accord avec le Premier ministre gauchiste grec M. Alexis Tsipras. Mais avant d'en arriver à la description des circonstances de cette convergence inattendue, et certainement éphémère, il semble utile de faire le point sur les épisodes précédents.

    Le premier homme politique qui, en Europe, s'identifia au lancement de l'alerte sur les conséquences prévisibles d'une immigration incontrôlée s'appelait Enoch Powell. Le 20 avril 1968, devant une réunion régionale du parti conservateur il prononce un discours célèbre pour fustiger la législation que mettent alors en place les travaillistes au pouvoir. Ce discours de Birmingham est resté dans les mémoires en référence à la citation : "Si je regarde vers l'avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d'un sang abondant."

    La gauche dénonça bien entendu ce qu'elle appela le "discours des fleuves de sang". Et le parti travailliste mit en place sa législation, catastrophique pour le Royaume Uni, qui, à l'époque, n'appartenait même pas au marché commun. (1)⇓

    Dès lors, ce ne fut pas seulement la gauche, ce fut toute la classe politique et médiatique de Londres qui rejeta l'imprécateur Powell et ses mises en garde, recrachées comme le caillou dans l'omelette.

    Alors qu'un sondage Gallup réalisé fin avril 1968 montrait que 74 % de la population britannique était d'accord avec lui, Enoch Powell dut en effet démissionner des instances de son propre parti, et notamment du cabinet fantôme.

    Dans son livre "Une révolution sous nos yeux" (2)⇓, Christopher Caldwell souligne pourtant que les prédictions chiffrées de Powell se sont pratiquement presque toutes réalisées.

    La mise à l'écart d'Enoch Powell, qui se reconvertit en tant que chantre de l'unionisme anglo-irlandais, ouvrit alors la porte, pour quelques années à l'essor du National Front. Ce mouvement beaucoup plus extrémiste connut son apogée entre 1973 et 1976. À partir de 1979, le gouvernement Thatcher, sans pour autant résoudre vraiment la question migratoire, mit au moins un terme à certains excès, tel le libre accès illimité accordé aux ressortissants du Commonwealth. (3)⇓

    L'apparente rémission du problème en Angleterre, assortie des concessions incroyables faites aux islamistes à l'époque de ce qu'on appelait le "Londonistan" (4)⇓, contemporaine du redressement économique du pays, ont entraîné, depuis 30 ans, l'illusion que la prospérité constituait une réponse aux dangers d'invasion : on serait tenté de dire, au contraire, que les candidats à l'invasion du Bengladesh demeurent peu nombreux.

    Parallèlement, et avec plus ou moins de retard sur Enoch Powell, des réactions analogues se sont développées à peu près sur le même modèle, dans toute l'Europe, avec les mêmes phases : affirmation autour d'un homme, osant dire tout haut ce que les 3/4 de ses compatriotes pensent tout bas, rejet par la classe politique, toujours au départ sur la pression de la gauche, tétanisation et division de la droite, apparition de réactions extrêmes, parfois même odieuses dans certains pays, par ex. en Norvège, mobilisation des prétendues forces morales et, finalement, capitulation idéologique de la société.

    À l'arrivée ce renoncement à tout droit prioritaire du régnicole est devenu une sorte de règle politiquement correcte. Le Conseil constitutionnel en France, sous la présidence du chiraquien Jean-Louis Debré, ou Mme Merkel en Allemagne, d'étiquette démocrate-chrétienne mais qui proclame que l'islam fait partie de l'identité allemande, ne cessent de le rappeler.

    Dominante dans les grands pays d'Europe de l'ouest cette forme d'autoflagellation s'est instituée sans trop de résistance règle morale au sein des instances communautaires qui parlent du destin du continent avec à peu près autant de pertinence que M. Hollande s'exprime au nom de son pays.

    Les raisons de cette attitude, qui va jusqu'à la persécution de quiconque la critique, ne sauraient être exclusivement portées au débit du ramollissement cérébral.

    Le dogme de la retraite dite par répartition, par exemple, amène les dirigeants du système à affirmer, contre toute évidence, que les immigrés sauveront les pensions de vieillesse, pour lesquelles on impose aux travailleurs salariés du privé ou indépendants, des prélèvements énormes sans aucune garantie pour l'avenir.

    C'est donc devenu désormais une sorte de diktat mondial : l'Europe doit, et elle seule subit cette contrainte, présentée pour un impératif moral, accueillir la misère du monde. Pourquoi les pays musulmans n'accueillent-ils pas leurs "frères" ? Pourquoi la richissime Arabie Saoudite, au lieu de faire la guerre au Yémen, ne fait-elle rien pour les autres Arabes ? etc.

    L'affaire de Calais le démontre à nouveau : séparément, l'Angleterre et la France ne résoudront pas le problème.

    Alors, oui, on peut donner raison à M. Tsipras qui vient de déclarer que cette question "dépasse" (5)⇓ la Grèce seule, comme elle est en train de submerger tous les pays exposés au flanc sud et à l'est du continent.

    Nous nous trouvons tous pris au piège de la convention de 1951 sur les réfugiés et des accords de Schengen négociés en 1985, dans des contextes complètement différents : il faut prendre acte du changement complet de la situation internationale. Il est devenu impératif de revoir ces documents en conséquence, donc de fond en comble.

    Il est certes, aujourd'hui, de bon ton de condamner la Hongrie qui construit un mur à sa frontière. Au moins ce pays entreprend-il de répondre, avec les moyens dont il dispose, à un défi dont dépend la survie même de la civilisation européenne.

    JG Malliarakis

    150704

    Apostilles

    1.  Rappelons que cette adhésion ne fut acceptée que par Georges Pompidou, alors que le général De Gaulle s'y était toujours opposé.
    2.  Titre de la traduction française publiée aux Éditions du Toucan en 2011.
    3.  Jusqu'à la clarification du British Nationality Act de 1981, la question juridique était extrêmement complexe. En France, au contraire, une décision de 1982 a facilité la naturalisation des ressortissants des anciennes possessions d'outre-mer.
    4.  Ces concessions ne se sont progressivement réduites, depuis la révélation en 2014, de divers scandales, que sous le gouvernement Cameron lire à ce sujet la Chronique du site Est-et-Ouest du 7 août. 
    5.  Une violente polémique s'est développée à Athènes entre les partis d'opposition et la ministre, manifestement incompétente, chargée du dossier. Nous renvoyons simplement nos lecteurs au petit article de l'agence officieuse Ana : "Le dossier immigration/réfugiés dépasse la Grèce".

    http://www.insolent.fr/

  • Envahisseurs en Italie : « Nous voulons des sous, le wi-fi et la bouffe n’est pas bonne ».


    Ces jeunes hommes – « migrants » et soi-disant « réfugiés » – se plaignent de devoir se déplacer à pied pour trouver un endroit avec wi-fi, que la nourriture est mauvaise et qu’il n’est pas admissible de dormir à 5 dans une pièce.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Immigration, le référendum slovaque dont les médias ne vous parleront pas – « La Slovaquie n’est pas l’Afrique », clame le peuple

    Slovaquie n'est pas l'Afrique

    L’immigration semble partout s’imposer comme le sujet du moment.

    Un accord de coopération en matière d’asile signé le 21 juillet 2015 entre la Slovaquie et l’Autriche prévoit que 500 « réfugiés » qui séjournent au centre d’accueil de Traiskirchen en Autriche seront transférés en Slovaquie où ils seront hébergés dans un bâtiment désaffecté au sein de l’Université technique slovaque située à  Gabcikovo.

    Gabcikovo se trouve en Slovaquie. à la frontière Sud-Ouest du pays, proche de l’Autriche, dans une région de langue hongroise.

    Mais le maire de  Gabcikovo ne l’entend pas de cette oreille.  Le dimanche 2 août 2015, il a donc organisé un référendum dont les médias du système se garderont bien de vous parler.

    La question était simple et demandait si la population de cette municipalité de 5.100 habitants était d’accord d’accueillir 500 immigrés.

    La réponse a été aussi claire que la question. Les 50 % de participation des habitants nécessaires à la validité du référendum ont été largement atteints et les habitants ont dit « Non » à 97 %.  

    http://www.medias-presse.info/immigration-le-referendum-slovaque-dont-les-medias-ne-vous-parleront-pas-la-slovaquie-nest-pas-lafrique-clame-le-peuple/36597