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Europe et Union européenne - Page 818

  • Vers une sortie de la zone euro pour la Finlande ?

    Images-4Une pétition appelant à organiser un référendum en Finlande sur la sortie du pays de la zone euro a déjà obtenu plus de 26 000 signatures. Il faut en rassembler 50 000 en six mois pour que le Parlement examine le projet, rapportent les médias internationaux. L'ex-ministre finlandais des Affaires étrangères et député du Parti du centre, Paavo Väyrynen, explique :

    "Le peuple de Finlande doit avoir la possibilité de décider si on reste dans la zone euro ou si on s’unit à d’autres pays de l'Europe du nord, en commençant à utiliser notre propre monnaie parallèlement à l’euro".

    La pétition a été publiée avec le soutien du ministère de justice de Finlande.

    Michel Janva

  • En Suède, des demandeurs d'asile syriens musulmans font fuir des chrétiens

    Un centre suédois accueillant des demandeurs d'asile majoritairement musulmans est devenu rapidement invivable pour des demandeurs d'asile syriens chrétiens qui venaient d'arriver, au motif que ceux-ci portaient des croix. Ils se sont vus intimer l'ordre de ne pas porter les symboles de leur foi, et interdire les espaces communs lorsque des musulmans les utilisaient. Craignant pour leur sécurité, les chrétiens ont fini par partir. Chassés de leur pays par Daesh, ils sont chassés une deuxième fois, et c'est encore l'islam qui les oblige à fuir.

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Agriculture : enfin on parle des charges

    Il y a maintenant plus de 25 ans, réunissant des amis exploitants agricoles, de toutes régions et de toutes sortes, et cherchant à travailler sérieusement sur les dossiers qui plombaient et qui plombent encore l'agriculture, les agricultures françaises devrait-on dire, notre conclusion unanime était alors que la nuisance centrale était celle des charges et des contraintes imposées à nos entreprises par la réglementation française.

    Ce n'est pas l'Europe en effet qui a institué le monopole de la MSA, qui a développé le surendettement des exploitations, qui taxe le foncier non bâti, etc.

    Au contraire dans le contexte de la concurrence européenne si d'autres pays, autrefois moins riches du point de vue agricole, sont devenus plus compétitifs que la France, même dans ce domaine, c'est précisément, en partie, parce que leurs charges sont moins lourdes, et aussi parce que la culture d'entreprise y est mieux respectée. On compte à Paris plus d'organismes agricoles que de congrégations religieuses à Rome, et ceci n'a pas bougé malgré la diminution phénoménale du nombre des paysans.

    Évidence que tous ces constats.

    Je suis particulièrement reconnaissant aux amis du CDCA de l'époque de m'avoir confié ce travail : je le suis d'autant plus qu'à partir de ce moment le nombre de mes ennemis s'est considérablement élargi.

    Nous avons continué notre chemin.

    Beaucoup d'ennemis beaucoup d'honneur.

    Il ne fallait pas toucher à ces intérêts colossaux que gèrent et protègent les bureaucraties franco-françaises. Le CDCA et à sa tête Christian Poucet combattaient pour la liberté, on les a éliminés.

    Remarquez combien cette question des charges était restée tabou, jusqu'à la crise de ces derniers jours, où le métier de l'élevage s'est dressé de manière courageuse et indomptable pour sa survie.

    Je me félicite d'avoir enfin entendu ce 22 juillet sur France Info, M. Xavier Belin, président de la FNSEA, qui est un entrepreneur, évoquer la question des charges.

    Mieux encore, Bruno Le Maire, qui fut ministre de l'Agriculture du gouvernement Fillon, lequel à ma connaissance n'a rien reformé de ce côté-là, se risque aujourd'hui à mentionner cette question.

    Voilà qui prouve combien la situation est grave. Il déclare désormais : "Nous devons abaisser les charges dans le domaine agricole." (1)⇓

    Mais attention, ces apparitions furtives au gré de paroles qui s'envolent, ne suffiront pas à dépouiller la classe politique de son soutien aux monopoles : aux yeux de nos politiciens, il faut à tout prix trouver d'autres boucs émissaires, d'autres solutions que le libre choix ; il faut encore inventer des interventions étatiques présentées pour salvatrices.

    Comme toutes les entreprises les exploitations agricoles françaises ont besoin de moins d'aides, moins d'interventions, moins de contraintes, moins de charges. Cette évidence pour l'ensemble de l'économie était apparue il y a 30 ans.

    On est pratiquement, depuis, resté à l'écart de ce constat : c'est une des causes principales du déclin français.

    JG Malliaraki

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde.fr le 22.07.2015 à 12h47.

    http://www.insolent.fr/

  • Cette Europe-là qui n'est guère aimable ni aimante...

    La Grèce restera longtemps dans les mémoires des Européens, du moins de ceux qui ne se contentent pas du fil continu d'une actualité qui efface la précédente... Bien sûr, la défaite de Tsipras qui, s'il s'est bien battu, n'a pas osé franchir le pas d'une sortie de la monnaie unique audacieuse et risquée, a un goût amer pour ceux qui voyaient dans la résistance grecque aux institutions européennes l'avant-goût d'une « autre Europe » ou, simplement, d'une « autre politique » en Europe et de l'Union européenne. Et la joie mauvaise des gouvernements européens, des libéraux de L'Opinion et des adversaires autoproclamés de ce nouveau monstre, au moins médiatique, que serait le « populisme » (censé relier tous les « extrêmes », c'est-à-dire ceux qui ne sont pas « dans la ligne » de l'Union européenne, nouvelle idéologie plus encore que réalité géopolitique...), n'est pas de bon augure pour la santé et la popularité de cette Union qui, désormais, déchire les peuples entre eux et mène, pour certains, au désespoir et à l'exil, loin du continent qui porte le nom de la belle enlevée par Zeus.

    Je l’avoue : j'ai été, en mes jeunes années, « européiste », comme la majeure partie de ma génération : c'était à la veille de 1979 et de la première élection du Parlement européen au suffrage universel direct, et l'Europe nous apparaissait comme un bel idéal, que des affiches de « l'eurodroite » (alliance de mouvements nationalistes autour du MSI néofasciste italien) figuraient comme la victoire ailée de Samothrace, et celles de l'artiste Folon comme un immense homme, lui aussi ailé, prenant son envol sur le fond d'un ciel magnifique et ensoleillé, tandis que les partis centristes et une partie des socialistes chantaient les louanges de cette nouvelle Europe qui allait, c’était certain, être « sociale »... Le discours d'un Jacques Chirac sur « le parti de l'étranger » pour désigner les européistes et celui des communistes pour dénoncer « l'Europe de la finance » ne nous touchaient pas vraiment, et ils nous semblaient déjà hors de l'histoire en train de se faire. Sans doute, sans forcément nous en rendre compte, nous avions intégré mentalement que la construction de cette Europe-là allait dans le (bon) sens de l'histoire : la désillusion fut assez rapide et d'autant plus violente !

    Aujourd'hui, et encore plus en cet été meurtrier pour les Grecs, je n'aime guère cette Europe qui se construit depuis les années 50, depuis les Monnet et Schuman, pères peu dignes des peuples car trop idéologues et, d'une certaine manière et d'une manière certaine, si peu « populaires » au sens pratique du terme : cette Europe-là n'aime pas les peuples car elle n'en voudrait voir qu'un seul, « le peuple européen », un et indivisible, unique et uniforme, une sorte de masse de citoyens-consommateurs... Les européistes commettent la même erreur et, en définitive, la même faute que leurs prédécesseurs jacobins de la Révolution française qui voulaient, eux aussi, la République une et indivisible qui faisait disparaître provinces et particularités au nom d'un « ordre » nouveau, voire d'un homme nouveau.

    « Ce n'est pas ce que nous voulions », pourraient dire ceux de ma génération, et ce n'est pas non plus ce qui avait été annoncé et promis : relire les discours des partisans du traité de Maëstricht, au début des années 1990, est tellement révélateur, mais aussi terrible pour les marchands d'utopie ! Un Jacques Delors, dont on célèbre les 90 ans ce jour même, ne fut pas le dernier à raconter bien des bêtises, et à promettre ce monde meilleur que devait être l'Union européenne : a-t-il conscience du gâchis ? Près de 30 millions de chômeurs dans l'Union, une pauvreté qui explose littéralement depuis une demi-décennie, des tensions sociales et une désespérance des classes populaires et moyennes qui se sentent dépossédées de tout pouvoir et de leur droit même à être, des injustices qui se creusent de plus en plus quand s'approfondit le fossé entre les plus riches et les autres, etc. Où est le rêve européen ? Où sont les progrès sociaux ? Pourquoi l'hubris semble-t-elle dominer une Union de plus en plus « hors-sol » ? Pourquoi le malaise des peuples d'Europe se fait-il, chaque jour, de plus en plus prégnant ?

    Cette Europe-là est la trahison de toute l'histoire des nations et du continent européens, elle est la figure du malheur des peuples et des plus faibles... Elle n'est plus (si jamais elle l'a été un jour...) la victoire de Samothrace mais le règne misérable de Créon, légaliste sans transcendance ni honneur. Et, désormais, l'Europe réelle, qui devrait se conjuguer au pluriel, cherche, ou attend son Antigone... Si M. Hollande n'en a guère les traits ni l'esprit, il n'est pas dit que la France, elle, par sa particularité en Europe, ne puisse pas, un jour prochain, incarner les valeurs qui ont fait battre le cœur d'Antigone, cette fois, au-delà du malheur, pour le meilleur...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

     

  • Postures et impostures

    Réagissant à la crise des éleveurs, Marine Le Pen a prôné mardi une « re-nationalisation » de notre politique agricole. Une renationalisation qui, idéalement, devrait être étendue à tous les aspects de notre vie politique largement sous la coupe du parti de l’étranger atlanto-bruxellois. Le 8 juillet, l’ancien élu belfortain, ex ministre et ex dirigeant du MRC, Jean-Pierre Chevènement,  publiait sur son blogue une longue déclaration, intitulée « La France en grand ». Prenant acte de la «  crise historique de longue durée » subie par notre pays, qui « s’est fortement aggravée avec la dérégulation néolibérale, le choix d’une monnaie unique viciée dans son principe même et l’inféodation qui résulte des traités européens »,  il appelait au « rassemblement autour d’un projet réellement alternatif ». «C’est ce projet d’alternative républicaine que République Moderne (RM, une nouvelle structure créée pour l’occasion NDLR),  à travers des rencontres périodiques, se propose de faire surgir.»

     Jean-Pierre Chevènement propose ici  une alliance, allant de l’extrême gauche au petit parti de Nicolas Dupont-Aignan.  Il explique que RM s’adresse « au-delà des partis et des clivages politiques obsolètes, à tous ceux, socialistes, communistes, radicaux, gaullistes, démocrates, républicains, femmes et hommes de progrès (sic) qui croient que la France, loin d’être finie, a encore un rôle majeur à jouer pour équilibrer l’Europe et donner aux idées républicaines leur portée universelle face aux désordres engendrés par la globalisation. »

    Le manque de sincérité de la démarche de Jean-Pierre Chevènement, la faiblesse ontologique de son combat souverainiste, éclate une nouvelle fois ici, constate Bruno Gollnisch, avec sa posture « ni-ni » : ni RPS-ni FN…mais surtout ni FN ! Il est en effet parfaitement absurde de prôner le (nécessaire) rassemblement de tous les patriotes de bonne volonté en en excluant de facto, la première formation qui défend la souveraineté de notre pays, à savoir le Front National. De même, M. Chevènement feint encore de croire que les communistes défendent la nation, lesquels s’échinent en outre, tout comme lui-même, à minorer criminellement la question, pourtant centrale et essentielle, de l’immigration.

     Déjà, lors de la dernière campagne présidentielle, il avait refusé la main tendue par Marine en affirmant caricaturalement  que «  le Front National restera le parti de l’ethnicité et ne deviendra jamais celui de la citoyenneté. » Nous le relevions pareillement, le patriotisme du  jacobin-républicain   Jean-Pierre Chevènement achoppe historiquement   sur la question de l’identité française.

     Il est ainsi tout aussi révélateur que l’ex ministre de François Mitterrand, qui a appelé à voter pour le très bruxellois Hollande en 2012,  s’inquiète dans ce même texte d’une « une gauche et d’une droite interchangeables » qui se « (succèdent) au pouvoir pour y conduire, pour l’essentiel, la même politique néolibérale et inféodée ». Ce qui est parfaitement juste, mais sa crainte découle du fait que cette politique de l’RPS suscite chez notre peuple une réaction de défense immunitaire,  au sens ou les politiciens en question font ainsi,  écrit-il,  « le lit du Front National ».

     Et M. Chevènement, d’en rajouter une louche, en n’hésitant pas à mentir assez grossièrement en affirmant que le FN, qu’il baptise ici d’ « extrême droite », «  se nourrit de la désespérance du peuple mais ne propose aucune alternative crédible, bien au contraire. Son accession au pouvoir, ruineuse pour l’image de la France dans le monde, nourrirait le  clash des civilisations  que souhaitent les fanatiques et serait un mauvais coup porté à notre pays.»

     L’ex sénateur du Territoire de Belfort sera présent lors des universités d’été de la formation de Nicolas Dupont-Aignan a confirmé ce dernier qui vient de donner un entretien au quotidien Nord Eclair. Le dirigeant de Debout la France y présente son candidat  aux élections régionales de Nord-Pas-de-Calais-Picardie, lequel  sera opposé à Marine Le Pen, ce qui fait objectivement les affaires du républicain Xavier Bertrand, même s’il s’en défend.

    «On a énormément de différence» (avec Marine et le FN, NDLR) expose M. Dupont-Aignan dans ce journal. «Nous n’avons pas le même projet politique, pas la même vision de l’Europe ; je n’ai jamais été contre l’Europe mais pour une Europe des Nations et des projets ; je ne suis pas pour le rétablissement de la peine de mort. Qu’il y ait des points communs dans la dénonciation du système qui tue la France à petit feu, oui je l’assume, En revanche vous ne me ferez pas diaboliser le FN, car cela n’a pas de sens. Notre alternative patriotique me paraît plus sérieuse. On veut nous assimiler au FN car la pensée dirigeante ne veut surtout pas qu’il y ait des gens raisonnables capables de changer le système. Le système s’effondre mais les électeurs ne veulent pas confier la France au FN, donc ils s’abstiennent. Nous offrons la seule voie possible, la rupture raisonnable ! ».

     Le FN ne serait donc pas raisonnable –raisonnable pour qui?- capable d’une rupture censée avec ce Système délétère ? Propos qui permettent à M Dupont-Aignan de justifier lui aussi le « ni FN-ni RPS », son refus de faire alliance avec un mouvement  dont il a pourtant repris quasiment mot pour mot des pans entiers de son programme…

     Quoi qu’ils en disent, l’attitude d’ostracisme vis-à vis du FN d’un Nicolas Dupont-Aignan, d’un Jean-Pierre Chevènement ou d’autres souverainistes velléitaires, quels que soient l’intelligence et la pertinence de beaucoup de leurs analyses, revient à légitimer le Système en place en attaquant la formation politique la plus à même de le renverser.

     Sur le site de Polemia dans son avant-propos et la première section publiée du lexique « Cinq cents mots pour la dissidence », il est rappelé la définition politique du mot ami que ces derniers feraient bien de méditer. « La discrimination entre l’ami et l’ennemi est l’acte fondateur de la politique, d’après le politologue Carl Schmitt : on ne peut pas faire de la politique sans désigner son ennemi principal. Ceux qui prétendent fonder une attitude politique sur le  ni-ni  adoptent en réalité une posture impolitique : ils se condamnent à être le simple objet de ceux qui savent faire de la politique, qui sont, eux, de vrais sujets politiques ». Tout est dit.

    http://gollnisch.com/2015/07/22/postures-et-impostures/

  • Pour le PS, les carottes sont cuites !

    Il n'y a pas que les agriculteurs et les éleveurs qui sont en colère contre le gouvernement. Les buralistes donnent également de la voix.

    Après s'en être pris à des radars, ils ont déversé ce matin près de quatre tonnes de carottes - emblème de leur profession - devant le siège du Parti socialiste, rue de Solférino à Paris.

    C

    Michel Janva

     

  • Cette dette espagnole qui peut inquiéter...

    La question de la dette empoisonne l'Europe, et la Grèce vient à nouveau d'en faire les frais, et ce n'est évidemment pas fini : nous en reparlerons dans quelques mois, et la tragédie risque bien d'être, une fois de plus, à l'ordre du jour. Le malheur des uns nous ferait presque oublier nos propres problèmes et défauts : or, notre dette publique équivaut à plus de 97 % de notre PIB, et risque bien d'atteindre 100 % l'an prochain, ce qui n'est guère rassurant. Mais il y a sans doute pire et encore plus inquiétant en Europe : un article des Echos du lundi 20 juillet nous explique ainsi que « la dette extérieure espagnole ne cesse d'enfler », ce qui « augmente la vulnérabilité du pays aux chocs externes ».

    Le plus intéressant dans cette information est que ce n'est pas la conséquence d'une crise qui ne trouverait pas d'issue, mais au contraire d'une « forte croissance espagnole, prévue de 3,3 % en 2015 » : « à mesure que s'intensifie l'activité augmente aussi la dette extérieure espagnole. Ainsi, la dette extérieure brute s'élevait à 1.800 milliards d'euros au premier trimestre, soit 168 % du PIB du pays. Cela représente une hausse de 83 milliards d'euros par rapport à décembre 2014 (…). D'après un rapport du FMI, publié en 2014, l'Espagne est le pays au plus fort endettement extérieur, après les Etats-Unis, en termes absolus. » C'est une logique diabolique : quand la production augmente, la dette se creuse un peu plus, pour quelques raisons simples, dont, particulièrement, la dépendance du pays aux énergies fossiles et aux matières premières importées. Logique de la mondialisation qui se veut fluide et transfrontalière, au risque d'entraîner des interdépendances négatives quand elles ne s'équilibrent pas...

    Ainsi, la croissance espagnole est-elle piégée par ce système mondialisé et son modèle énergétique principalement « fossile », alors même que l'Espagne est un pays qui dispose de ressources importantes et plutôt bien (mais visiblement insuffisamment) exploitées en énergies renouvelables, éolienne et solaire. Mais, au-delà, c'est le pays, ses métiers et ses habitants qui se retrouvent prisonniers d'un cycle infernal et d'une « croissance » en définitive mortifère : cela rompt avec le préjugé fort répandu qui veut que cette dernière soit « la solution » à nos crises économiques actuelles... Il est bien possible que cela soit, en fait, « le problème » de nos sociétés et de nos économies !

    En tout cas, cela doit nous inciter à réfléchir à un modèle d'économie qui rapproche le plus possible les sources d'énergie des grandes unités de production manufacturée, mais aussi des marchés de consommation. Comment ? Entre autres, par l'investissement majeur et massif dans les énergies de proximité et renouvelables, si possibles peu ou pas polluantes, pour se dégager de l'emprise des énergies fossiles qui sont désormais épuisées (ou presque) dans les pays européens et qui sont, de toute façon, trop dangereuses pour la qualité de l'air et la santé des populations. Mais il faudra y rajouter les efforts nécessaires pour diminuer les besoins énergétiques industriels, agricoles et domestiques, de nos sociétés : en somme, engager une forme de décroissance raisonnée et, surtout, ordonnée, celle-là même que le pape François nous invite à penser et à pratiquer dans nos pays précocement et anciennement industrialisés : cette urgence écologique est aussi, à bien y regarder, une urgence économique... Ne serait-ce que pour diminuer le poids de la dette des pays de l'Union européenne, celle que nous sommes appelés, sans le vouloir vraiment, à porter collectivement, Europe oblige !

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1244:cette-dette-espagnole-qui-peut-inquieter&catid=49:2015&Itemid=60

  • Regard sur l’Actu #15 : Un été chaud, chaud, chaud !!!

    La France durant les vacances d’été… On ne se soucie plus de rien, c’est les congés et on vit au ralenti. Moins de pression, moins de règles, on se croit tout permis. C’est un étrange sentiment qu’on ressent partout, comme si le temps s’arrêtait durant deux mois et que tout devenait dérision et amusement. La racaille se sent pousser des ailes et l’Etat-autruche paraît encore plus couillon et dépassé qu’à l’accoutumé dès qu’il s’agit de maintenir un semblant d’ordre. L’été, c’est la fête ! On l’a encore vu ces jours-ci avec des centaines de voitures qui ont cramé pendant que l’eau des bouches à incendie se répandait dans les rues pour amuser et rafraîchir la part la plus exotique de notre population. Rien que pour le vendredi 3 juillet, plus d’une centaine de ces bouches furent vandalisées dans notre beau département du nord, à Lille, Roubaix et Tourcoing, villes délicieuses s’il en est. Le phénomène a vite gagné toute la France, notamment la Seine-Saint-Denis où plusieurs maires ont courageusement pris des arrêtés municipaux interdisant cette pratique, ce "jeu", cette "mode" comme ils disent dans les médias ! Quel panache Messieurs ! La France a besoin d’audace et vous n’en êtes pas avares ! Après les bouches à incendies, ça a été aussi les razzias dans les piscines municipales qui ont dû, pour plusieurs, fermer leurs portes face aux bandes qui venaient y foutre la merde… sans jamais être inquiétées. Et je ne parle pas des attaques de piscines privées… Pfff… La canicule, ça ne nous réussit pas ! A chaque jour sa peine et ça n'en finit pas. Après un petit rafraichissement à la piscine, pourquoi ne pas s’en prendre à un commissariat ou à une gendarmerie ? Une vingtaine d’entre eux ont été attaqués ou ont subi des tirs depuis le début du mois. Des assauts comme à Neuilly-Plaisance dans la nuit du 13 au 14 ont été menés par pas moins d’une centaine de « jeunes » ! On s’amuse bien en France, surtout en région parisienne ou du côté de Lyon, là où la majorité de ces incivilités ont eu lieu. Comme d’habitude, seuls les syndicats de police ont réagi. Les pouvoirs publics ? Rien, nada ! Ils sont en vacances, bordel ! Bien sûr, au milieu de tout cela, il y a les Français normaux qui subissent sans rien dire et continueront à le faire car l’Etat fait tout pour réprimer la moindre tentative de résistance à ce bordel quasi-généralisé et encouragé. Voyez la victime de Dinan, superbe ville de Bretagne qu’on croyait tranquille et préservée, qui a été mise en garde à vue et poursuivie pour s’être défendue face à un lynchage… pendant que gendarmes et magistrats, lâches et tenus en laisse ne font rien. Un autre exemple récent, le pauvre René Galinier, 78 ans, incarcéré dès la fin de son procès pour 5 ans de prison (dont 4 avec sursis) car la « justice » l’a reconnu coupable de tentative de meurtre pour avoir osé se défendre face à un cambriolage… L’Etat ne vous protégera pas mais protégera ceux qui vous veulent du mal. Tirez-en les conclusions qu’il faudra mais sachez qu’une réaction de la part d’une population hébétée et qui s’habitue à tout n’est pas à attendre tout de suite… ni cet été, ni le prochain… Vous ne pouvez compter que sur vous. Et votre bonne étoile.

    Encore un projet de loi sur les étrangers !

    Un énième, oui. Qu’on discute alors que vous êtes à la plage ou dans les bouchons ! Pendant qu’une part de l’Italie burnée résiste courageusement (avec l’appui musclé de Casa Pound !) à l’envahisseur, l’Europe plie sous la pression des peuples venus du sud et le système fait tout pour nous en imposer encore plus. Marché ! Droits de l’homme ! Destruction des Européens ! La France en première ligne, pas seule dans ce merdier mais en première ligne quand même ! Le nouveau projet de Cazeneuve, prétextant des simplifications administratives, a surtout pour but de fixer encore davantage les étrangers de manière légale sur notre sol en délivrant des titres de séjour plus facilement. Rien d’étonnant, nous sommes habitués, surtout avec ce petit fonctionnaire plein d’égard envers tout ce qui n’est pas de chez nous et qui déclarait encore récemment, à Calais, que « Trop de migrants qui pourraient bénéficier de l’asile en France hésitent encore. Nous devons leur faire comprendre clairement que l’asile en France est la meilleure chance pour eux. ». Pour eux comme pour les autres ! Je parle de cette « immigration choisie », défendue hier par Sarkozy et aujourd’hui par le Gouvernement avec son projet de « passeport-talents » (nom à la con sentant la comm’ bobo parisienne). Alors qu’un sacré pourcentage de diplômés français se cassent à l’étranger ou cherchent à le faire, on ne va pas chercher à les retenir ! Non, on va les remplacer, comme on remplace la population blanche ! Je résume : on attire des étrangers censés apporter à la France savoir et attractivité / qui vont coûter un max et ne jamais repartir / et qui, s’ils sont vraiment des « talents » manqueront à leurs pays d’origine / pays qui seront encore plus en difficulté du fait de la fuite des cerveaux et dont la population viendra, à terme, inévitablement chez nous. Le tiers-monde en Europe pour les nuls !  

    France, prosterne-toi!

    Comme si on n’en avait pas assez avec nos « potes » de l’intérieur, il faut aussi se coltiner leurs lointains cousins de l’étranger qui viennent contribuer, eux aussi, à égayer notre été… Attention ! Déroulez le tapis rouge, voici la famille royale saoudienne qui débarque pour ses vacances près de Cannes, à Vallauris exactement. On les attire tous, hein ? Le roi Salmane se ramène en force avec 400 ou 500 personnes (esclaves et gros bras compris) qui sauront mettre de l’ambiance à Vallauris ! La sympathique smala y possède une villa et arrive dans quelques jours…  A tout seigneur, tout honneur : pour avoir la paix, les Saoudiens avaient fait entamer des travaux avec dalle de béton et tout et tout pour privatiser la plage jouxtant leur résidence… Tranquille la vie, surtout que cette plage est publique… Mais bon, sachant que la France est un pays de faibles et de traîtres où l'on peut tout se permettre dès qu’on est puissant et/ou friqué et/ou étranger, y avait pas trop à craindre des autorités locales. Mis à part Michelle Salucki, maire de la commune, qui avait tenté de faire arrêter les travaux entrepris par les serviteurs royaux, tout le monde s’est agenouillé ! La préfecture a bien évidemment interdit l’accès à la plage publique de Vallauris. Le sous-préfet de Grasse, Philippe Castanet, a ainsi déclaré à l’AFP : « dès que la Garde royale saoudienne nous aura donné le jour d’arrivée de l’avion du roi […] avec un délai de prévenance de 24 heures, l’accès au littoral sera interdit par des policiers, pour le temps des vacances du roi ». La France s’abaisse devant le monde entier et en est, bien évidemment, la risée. En voici une nouvelle preuve.

    Une reine à Béziers

    Une reine, idéalement, ça doit faire rêver les petites filles de par sa beauté et son style mais aussi jouer un rôle politique, quel qu’il soit. Notre histoire en multiplie les exemples. Le joli minois que vous voyez ici n’est pas la nouvelle reine de France mais celle de Béziers. Elle répond au doux nom de Fleur Nougaret-Fischer et « a pour mission de représenter, du haut de ses 22 printemps, "l'identité Biterroise, ses traditions et sa culture" » en lien direct avec le service culturel de la ville héraultaise. Belle vitrine, certes, mais attention, la jeune fille, étudiante en droit, a remporté « un concours où beauté physique et connaissance de l'histoire et des traditions biterroises étaient jugées à critère égal. » Choisie par Robert Ménard et d’autres personnages importants de la ville, Fleur « doit dorénavant faire acte de présence lors des férias, des fêtes médiévales et des vœux du maire. Autre engagement à respecter : "se comporter en toutes circonstances et en tous lieux avec grâce, élégance et dignité." » lit-on dans metronews.fr qui feint de jouer le journalisme d’investigation en révélant que la jeune femme « partage l'avis de son maire sur certains thèmes qui lui sont chers ». Si elle a passé le concours, c’est en connaissance de cause, non ? Il est vrai que les statistiques ethniques de Béziers ne jouent pas toujours en faveur des Blancs mais, pour une fois, on peut souffler : la discrimination positive n’est pas à l’honneur. Zut alors, ça fait enrager les médias qui auraient voulu une énième Miss métisse fan de hip-hop et titulaire d’un bac -4 comme c’est la norme en France occupée. Ça change, hein, une Blanche ! Rien que pour ça et pour l’image sympathique que la Reine de Béziers peut donner de sa ville, on ne va pas bouder notre plaisir face à cette nouvelle affirmation d’identité de la part du célèbre édile de Béziers !

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Carl Lang nous parle de la crise grecque….