Les autorités russes n’ont pas officiellement confirmé qu’elles étaient prêtes à engager une guerre à grande échelle avec les États membres de l’OTAN. Cependant, Dmitri Medvedev (leader de Russie unie, vice-président du Conseil de Sécurité de Russie) et un certain nombre de députés de la Douma fédérale admettent que la Fédération de Russie pourrait commencer à bombarder les pays occidentaux si des aérodromes équipés de chasseurs F-16 s’y trouvaient (avec l’aide desquels les forces armées ukrainiennes veulent frapper le territoire russe). Il n’est pas encore question d’opération terrestre – surtout si les membres de l’OTAN sont déjà préparés à une telle évolution des événements, il n’y aura certainement aucun facteur de surprise dans une attaque contre eux.
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Vers une intervention russe dans les Pays Baltes ?
Au cours des deux derniers mois, hommes politiques et journalistes occidentaux ont, d’abord en privé puis publiquement, activement discuté de la possibilité de déclencher une « grande guerre » entre la Fédération de Russie et l’OTAN. Plusieurs médias occidentaux influents suggèrent que les prochaines « cibles » du président russe après avoir remporté la Région militaire Nord en Ukraine seront les États baltes et la Pologne. -
La main invisible des États-Unis
Sur les instruments indirects de la puissance politique américaine : « USAID », « Freedom House » et « National Endowment for Democracy »
Pour répandre la « démocratie libérale » dans le monde et, simultanément, pour étayer leur position hégémonique, les États-Unis ne se contentent pas de faire des guerres mais se servent aussi d’un bon nombre d’organisations et d’institutions. Parmi celles-ci, il y en a une, l’United States Agency for International Development, ou, en abrégé « USAID », qui occupe une place particulièrement importante. Les activités de cette agence indépendante, dont le siège se trouve dans l’immeuble Ronald Reagan à Washington, ne se limitent pas aux seules régions habituelles, qui ont besoin d’une aide au développement, comme, par ex., pour construire des routes ou des hôpitaux. Elle soutient aussi, comme elle le signale elle-même, « les objectifs de la politique extérieure américaine en apportant une aide aux partenaires locaux des États-Unis, afin de pouvoir rétablir dans les pays cibles ravagés par la guerre la paix et la démocratie ». Son objectif principal semble être de favoriser des « changements politiques » dans des pays récalcitrants, qui refusent de suivre l’exemple de « la Cité lumineuse sur la colline », c’est-à-dire les États-Unis, comme ils aiment à se décrire eux-mêmes. Car, comme l’affirme tout de go la ministre américaine des affaires étrangères Hillary Clinton, avec un sentiment de supériorité bien yankee, « le monde a besoin d’une direction ».
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Les tensions grandissent entre Paris et Moscou
Selon l’accord finalisé, l’Ukraine bénéficiera d’un soutien financier de 50 milliards d’euros de 2024 à 2027. Les versements annuels seront effectués, répondant ainsi aux exigences de la Hongrie, qui avait d’abord manifesté son opposition à l’octroi d’aide au gouvernement de Kiev. De cette somme, 17 milliards d’euros seront attribués sous forme de dons, et les 33 milliards d’euros restants seront accordés en prêts.
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Olivier Piacentini sur le chaos économique mondial
Voici l’enregistrement vidéo de la conférence de l’économiste Olivier Piacentini lors du colloque « Le combat contrerévolutionnaire face au chaos » organisé le samedi 06 Janvier 2024 à Paris par l’Association Sainte Geneviève.
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La France et l'Afrique, pour une relation dépassionnée et respectueuse.
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L’Iran n’a pas peur d’une guerre avec l’Amérique
Commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami
Nous sommes apparemment au bord d’une guerre avec l’Iran. Ce n’est pas tout à fait clair, car il y a des déclarations contradictoires de la part des personnes au pouvoir, mais on peut affirmer sans se tromper que nous sommes plus proches que jamais d’une guerre ouverte.
Il est évident que cela ne dérange pas l’Iran. L’Iran dit probablement la vérité lorsqu’il affirme qu’il n’ordonne pas aux diverses milices chiites du Moyen-Orient d’attaquer les bases américaines ; cependant, s’ils le voulaient, ils pourraient dire à ces groupes de ne pas attaquer les bases américaines.
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Le bon droit de la Russie fait son chemin vers l’Occident en passant par la Slovaquie
par Kirill Averianov
Si dans la confusion généralisée que présente l’UE et la manière dont on tente de nous faire avaler la guerre et la misère pour nos peuples pour ceux qui s’approprient les usines, les terres et forcent les peuples à la guerre et à l’émigration tout en se présentant comme les «défenseurs de la démocratie», on peut dire ce que l’on veut du dirigeant slovaque, il refuse d’envoyer des armées et de la chair à canon et il inaugure une grande réforme sur le temps de travail… c’est sur des bases assez semblables que des guerres impérialistes toutes se ruant vers l’est et les domaines coloniaux on a déjà pu voir qui était qui ?
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La Russie affirme avoir des preuves que les missiles Patriot américains ont abattu son avion de transport militaire
Avion de transport militaire russe Il-76
MOSCOU, 1er février (Reuters) – Les enquêteurs russes ont déclaré jeudi avoir des preuves montrant que l’armée ukrainienne avait abattu la semaine dernière un avion de transport militaire russe Il-76 avec des missiles sol-air Patriot de fabrication américaine.
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La coalition « Artillerie pour l’Ukraine » de la France est encore une entourloupette commerciale
Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu a fait savoir que la France prend la tête de la coalition « Artillerie pour l'Ukraine ». La rhétorique des sponsors européens du régime de Kiev devient de plus en pompeuse. Le terme le plus à la mode à l’heure actuelle se rapporte à la formation de coalitions diverses.
Pour l’Occident, il est difficile de maintenir Volodymyr Zelensky. Ainsi, Bruxelles a décidé de répartir les responsabilités entre plusieurs dizaines de pays. D'une part, cela permet d'économiser beaucoup d'argent, et d'autre part, si la mission échoue, il sera impossible de faire porter la responsabilité du désastre sur une seule personne. Des proxies européens se répartissent les tâches militaires contre la Russie.
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L’hyper-impérialisme
par Vijay Prashad
L’Occident est en danger, mais pas à cause des politiques sociales-démocrates : il est en danger en raison de son incapacité à faire face à sa lente disparition en tant que bloc dominant le monde.
L’Occident est incapable d’accepter sa lente disparition en tant que bloc dominant dans le monde.
«L’Occident est en danger», a averti le nouveau président argentin, Javier Milei, lors de la réunion du Forum économique mondial (WEF) qui s’est tenue cette année à Davos, en Suisse.
Dans son style dangereusement séduisant, Milei a accusé le «collectivisme» – c’est-à-dire la protection sociale, les impôts et l’État – d’être la «cause première» des problèmes du monde, qui conduisent à un appauvrissement généralisé.