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géopolitique - Page 430

  • Pour un Front de la liberté… réaliste!

    europe-des-nations-276x300.jpgLes gros médias, c’est le moins que l’on puisse dire,   n’ont pas beaucoup fait état de la rencontre qui s’est déroulée hier entre Marine Le Pen et Matteo Salvini à Rome.  La présidente du RN répondait à l’invitation de l’Union générale du travail (UGT), syndicat (à ne pas confondre avec son homonyme espagnol) proche de la Ligue, pour intervenir sur le thème de « la croissance économique et les perspectives sociales dans une Europe des nations. » Une réunion qui fut donc boudée par la grosse presse française  - couverte en revanche de manière très exhaustive par RT –  mais pourtant hautement symbolique  en ce qu’elle permettait de lier, sous l’égide d’un syndicat très en pointe dans la défense des intérêts des travailleurs, questions économico-sociales et problèmes migratoires.   Elle matérialise, à quelques mois des élections européennes dont Marine a rappelé le caractère décisif,  la lutte des nationaux, des populistes/souverainistes contre une idéologie mondialiste qui est le ciment de cette Europe technocratique. UE dont les dérives totalitaires s’accélèrent. On le constate notamment avec les persécutions qui ne se démentent pas contre les eurosceptiques,  discriminations dénoncées de nouveau par Bruno Gollnisch dans l’affaire dite des assistants parlementaires lors de sa conférence de presse du 2 octobre.

    Marine et Matteo ne se  sont pas contentés d’afficher leur identité de  vue «contre les ennemis de l’Europe que sont Juncker et Moscovici, fermés dans le bunker de Bruxelles»;  leurs constats communs sur «l’Europe, l’agriculture, le travail, la lutte contre l’immigration», la nécessité de «construire (une autre Europe) avec d’autres Européens »,  sur la base du  triptyque «sécurité, identité, prospérité»,  «pour remplacer ce qu’est devenu au fil des ans l’Union européenne. »

    Cette conférence a aussi été le lieu d’une annonce importante, au moment ou les nationaux cherchent à mener à bien le rassemblement le plus large et le plus efficace possible pour mener la lutte contre le système bruxellois à tuer les peuples. La présidente du RN,  le dirigeant  de laLigue et  vice-président du conseil des ministres italien ont ainsi annoncé le lancement  du  Front de la liberté, une alliance électorale dans la perspectives des élections de mai prochain.

    Les aspirations des peuples européens à plus de libertés, de protections, d’identité sont non seulement légitimes, mais elles peuvent être satisfaites et Marine a d’ailleurs loué les résultats obtenus par le nouveau gouvernement italien sur le front de la lutte contre la submersion migratoire. Beaucoup ont été frappés dans ce domaine par les propos de Gérard Collomb,  lors de son discours  de passation de pouvoir le 3 octobre . Le ministre démissionnaire a avoué ses échecs et ceux de ses prédécesseurs, malgré les milliards déversés dans les quartiers pluriels, par une  gauche et une droite pareillement immigrationnistes,   pour favoriser le vivre-ensemble.  « Je suis allé dans tous ces quartiers » a déclaré M. Collomb,  «la situation est très dégradée. On ne peut plus continuer à travailler commune par commune, il faut une vision d’ensemble pour recréer de la mixité sociale. » « Aujourd’hui, on vit côte à côte. Moi, je le dis toujours : je crains que demain on vive face à face. »

    La seule vision d’ensemble qui tienne  est celle développée et défendue  par l’opposition  nationale, et M. Collomb  le sait peut-être  dans son for intérieur,  mais aura-t-il le courage de le dire, de confesser clairement  que les politiques des partis du Système peuvent conduire la France à la guerre civile,  si un changement radical n’est pas  amorcé?  Valéry Giscard d’Estaing  lui au moins, a  fait son  mea culpa en  se confiant à son biographe, dans un livre à paraître dont Le Point publie quelques extraits (repris sur le site fdesouche).

    «Son grand regret» , est-il écrit, « le regroupement familial, décidé par un simple décret de Jacques Chirac en 1976. (…) L’idée de faire venir les familles des immigrés paraissait, à l’époque, naturelle. Avec l’augmentation massive de l’immigration en provenance de pays musulmans, elle divise profondément. Raymond Barre, d’ailleurs, le suspendit pour trois ans, avant que le Conseil d’État annule cette décision au motif que le regroupement familial faisait désormais partie de principes généraux du droit.»

    « Avec le recul, Valéry Giscard d’Estaing regrette cette initiative : L’idée en soi était juste et généreuse (…) Mais elle a été mal appliquée, et j’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application ; j’en ai donc la responsabilité (…).  Dans son essai, Le sens de la République, l’historien (de gauche, spécialiste de l’immigration et  favorable à sa poursuite, NDLR)  Patrick Weil a aussi révélé que (VGE) avait eu le projet de dénoncer les Accords d’Evian pour pouvoir rapatrier quelque 500 000 Algériens en cinq ans.»

    A l’évidence, les lignes bougent et nous verrons certainement dans les mois et les années à venir certaines personnalités contraintes, ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle, à certaines révisions déchirantes, même s’il  n’est jamais facile – ego quand tu nous tiens ! - d’avouer ses erreurs ou de faire le deuil de ses illusions. Michel Onfray lui ne varie pas dans ses convictions d’homme de gauche réaliste comme il se décrit;  l’homme par qui le scandale arrive en endossant dernièrement le costume du pamphlétaire attaquant la cour. Il a créé l’émoi avec sa seconde lettre  publique adressée  au président de la République  dans laquelle il pourfend  avec ironie, mais non sans une assez grande violence verbale,   l’épisode de  Macron et du  selfie-doigt d’honneur lors  du déplacement de ce dernier  à Saint-Martin  (voir ici et ici)

    Accusé d‘homophobie et accessoirement d’atteinte à la dignité du chef de l’Etat, M. Onfray affirme que son ton voltairien et son insoumission expliquent que son passage prévu sur France 5 pour parler de son dernier livre en date,  ait été déprogammé.  Bref, l’essayiste libertaire et  philosophe athée subirait à peu de chose près le sort d’un Eric Zemmour aujourd’hui banni du service public. Michel Onfray  a rappelé aussi les attaques dont il a été l’objet par le candidat Macron au cours de la campagne présidentielle, du fait de ses critiques virulentes contre l’Europe bruxelloise et  de la soumission à celle-ci  de la classe politique.

    Par mesure de rétorsion contre sa liberté de ton,  l’Elysée aurait aussi fait pression  pour que France Culture renonce à diffuser  les cours qu’il donne  à l’Université populaire de Caen (UPC)  dont il est le créateur. Il a annoncé le  27 septembre sur le site de l’UPC que dans ces conditions  il arrêtait ses activités. Il concluait son propos  par l’avertissement suivant: «La lutte contre les idées du FN qui avait motivé la création de l’Université Populaire en 2002, doit désormais être élargie à tous ceux qui mettent en péril la liberté de conscience, de pensée et d’expression. Ils sont bien plus nombreux qu’à l’époque. Plus nombreux et d’autant plus dangereux qu’ils sont désormais au pouvoir. »

    Ni Marine, ni Macron nous dit M. Onfray,  c’est son choix et c’est son droit ! Mais rassurons-le, il gardera sa liberté de ton et de parole si les Français nous confient les destinées de notre pays. Certes, et cela ne date pas d’aujourd’hui,  la liberté de conscience, de pensée et d’expression est en effet menacée, mais  par ceux qui sont les adversaires les plus acharnés des idées défendues par  l’opposition nationale. Ce ne sont  pas des groupes de pression émanant de notre famille de pensée qui concoctent des lois liberticides, communautaristes,  entendent  interdire la libre expression de M Onfray ou d’autres, quand bien même nous ne la partageons pas.  Quant principe de réalisme dont il se targue, il devrait  le conduire à mieux jauger et juger de l’action politique menée par notre courant politique qui en est épris. Et pour citer un philosophe qu’il apprécie, Nietzsche,  disons que le RN, la Ligue, tous les nationaux lucides se veulent    comme «l’Helléne ( qui ) n’est ni optimiste, ni pessimiste. Il est  essentiellement viril; il voit les choses terribles telles qu’elles sont et ne se les dissimule pas. » C’est bien au fond le reproche principal qui nous est fait par nos adversaires…

    https://gollnisch.com/2018/10/09/pour-un-front-de-la-liberte-realiste/

  • Michel Geoffroy : « Le rêve mondialiste est périmé ! »

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    Michel Geoffroy vient d’écrire un gros livre sur La super-classe mondiale contre les peuples. L’ancien haut fonctionnaire, pétri par la culture du secret, découvre, pour nous, les arcanes d’un nouvel ordre. 

    La super-classe mondiale, née d’un rapport de force entre finance mondialisées et souveraineté politique

    Monde & Vie : Qu’appelez-vous « la super-classe-mondiale » ?

    Michel Geoffroy : Fondamentalement, ce n’est rien d’autre que le Pouvoir économique et financier, dérégulé et mondialisé dans la seconde moitié du XXe siècle. Car en 1989, après la disparition de la menace communiste, la fonction marchande se met à tout diriger en Occident. C’est ce qui me différencie par exemple des travaux d’un Henry Coston, autrefois : je ne pointe pas telle ou telle minorité à l’œuvre dans l’histoire, même si cette méthode a eu son intérêt, mais je décris un système, que je caractérise ainsi : l’usurpation de la souveraineté politique par le pouvoir économique et financier mondialisé et dérégulé en Occident. Il faut bien se dire que les 100 premières entreprises mondialisées, qui sont américaines en grande majorité, représente un PIB supérieur à celui de l’Union européenne. Ajoutons qu’elles peuvent se localiser où elles veulent pour payer le moins possible d’impôts aux États. Eh bien ! La super-classe mondiale, c’est le milieu humain qui naît du nouveau rapport de force entre l’économie et la finance mondialisées d’une part, la souveraineté politique d’autre part.

    Que craignez-vous de cette super-classe ?

    L’Américain Christopher Lasch a bien expliqué le renversement de perspective auquel on est confronté par l’émergence de cette nouvelle hégémonie. Jusqu’à la fin du XXe siècle, note-t-il, on a eu peur de ce que l’Espagnol Ortega y Gasset appelait « la révolte des masses » assimilée au risque révolutionnaire. Aujourd’hui, il se passe le contraire : les peuples aspirent à la stabilité. Et ce sont les élites qui ont décidé de changer le monde à leur profit. Leur nouvelle toute-puissance se manifeste médiatiquement tous les ans au sommet de Davos par exemple. On n’est plus dans le vieux discours national des 200 familles, parce qu’aujourd’hui les 200 familles n’ont plus peur de rien : elles se sont alliées avec les classes dirigeantes des autres pays occidentaux contre les peuples. C’est tout le sens de la formule de Warren Buffet, l’un de ces grands oligarques, troisième fortune mondiale en 2016, que je cite au début de mon livre ; il a déclaré dans le New-York Times du 26 novembre 2006 : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait. Mais c’est ma classe, la classe des riches, qui la mène, et nous sommes en train de la gagner ». Quel cynisme !

    Une super-classe relativement ouverte

    D’où vient cette expression de super-classe ?

    Je n’ai pas inventé ce concept. C’est Samuel Huntington, l’homme du choc des civilisations, qui l’emploie le premier, en 2002, dans son livre Qui sommes-nous. Il pointe le rôle d’une oligarchie nouvelle. Plus tard, en 2009, David Rothkopf reprend le terme dans son étude La Caste. Il évalue à 6 000 personnes le nombre des membres de cette caste, parce qu’il ne compte que les super-milliardaires. Huntington, qui inclut les millionnaires dans son décompte, en est, lui, à plusieurs millions d’influenceurs dans le monde.

    Vous êtes d’accord avec cette expression de Rothkopf : « la caste » ?

    Non pas tout à fait, parce qu’une caste est quelque chose de métaphysiquement fermé, à quoi l’on n’accède pas si l’on n’y est pas né. La super-classe est au contraire relativement ouverte. Ses membres se renouvellent périodiquement. Elle est formée de cercles concentriques, au travers desquels tout un chacun peut accéder au cœur du réacteur : le pouvoir économique et financier. Regardez : le président Obama, dans un discours tenu en Afrique du sud, à l’occasion d’un hommage à Nelson Mandela en juillet dernier emploie l’expression : « nouvelle élite internationale ». On peut lui faire le crédit qu’il sait de quoi il parle.

    Trump face à Clinton comme Staline face à Trotski

    Ce pouvoir transnational est largement d’origine américaine. Mais comment se fait-il que le président Trump rencontre en ce moment une telle opposition à travers le monde ?

    L’épicentre de ce nouveau pouvoir mondial est effectivement aux Etats unis, mais l’un des aspects intéressants de la présidence Trump, que l’on voit effectivement en butte à l’État profond américain, c’est que les Américains sous son égide, contre le mainstream mondialiste, sortent de tous les organes multilatéraux. On peut risquer une analogie un peu audacieuse : Trump face à Hillary Clinton, c’est un peu Staline face à Trotski, c’est « le communisme dans un seul pays » face à « l’internationale prolétarienne ». Au nom de ce nationalisme (voyez le slogan America first), Trump fait partie de ces nombreux présidents américains qui se heurtent à la puissance financière, aujourd’hui plus cosmopolite que jamais.

    Des cercles de pouvoir

    Revenons, pour mieux prendre la mesure de cette nouvelle classe, à l’image que vous utilisez des cercles concentriques…

    Il faut imaginer un caillou lancé dans l’eau. Plus les vagues concentriques sont éloignées de l’impact, moins elles sont fortes…Ce n’est pas « Une main cachée dirige le monde », mais un jeu permanent d’influences à différents niveaux. Le cœur, je vous l’ai dit, c’est évidemment la nouvelle puissance économique et financière mondialisée et dérégulée ; c’est le premier cercle, mais dans ce Système, au sens cybernétique du terme, différentes composantes rétroagissent. Les cercles ne sont pas fermés les uns aux autres.

    Quels sont les autres cercles ?

    Il y a ensuite le cercle médiatique et culturel. Les médias exercent un double pouvoir d’ahurissement et de présélection des personnels politiques, comme nous l’a montré en France l’émergence d’Emmanuel Macron. Évidemment, ces médias sont entre les mains de membres du premier cercle, comme en France Patrick Drahi (pour BFM) ou Arnaud Lagardère par exemple. Par le biais du mécénat, ils tiennent aussi la culture. L’art déraciné marchand que nous appelons « contemporain » est ce que l’on pourrait appeler du Financial art (Aude de Kerros), car les œuvres d’art ne sont pas imposables et constituent un juteux placement. Dans ce pouvoir culturel, il faut encore inclure les géants du net : la grande révélation de cet été est le rôle de Facebook, de twitter ou de Google dans la censure des opinions dissidentes. Vous remarquerez qu’autrefois la censure était le fait d’institutions relevant de la souveraineté temporelle ou spirituelle comme l’État ou l’Église, alors que les marchands essayaient de rester neutres. Aujourd’hui ce sont au contraire les « marchands » – c’est-à-dire les grandes entreprises mondialisées –qui censurent, et qui, tel le vice-président de Google, Ken Walker, dans une vidéo révélée récemment par le site Breitbart et le Daily Mail, s’engagent à lutter contre le populisme.
    On peut noter, en outre, l’étrange traçabilité de la préoccupation des fake news en Occident : le sujet est parti de Davos fin 2016. Il a été repris au Bilderberg, six mois plus tard, puis au congrès international des journalistes où l’on a entendu les géants du Net annoncer leur intention de « mettre un terme à la neutralité du net ». Enfin en 2018, Emmanuel Macron veut faire passer sa loi sur les fake-news, montrant bien qu’il est avant tout le serviteur dévoué du nouvel ordre mondial, appliquant les consignes des organisations prescriptrices, situées au-delà de la sphère étatique.

    Justement ces organisations forment ce que vous appelez le troisième cercle ?

    Le troisième cercle, ce sont toutes les organisations non gouvernementales, dont la plupart (90 %) sont d’origine anglo-saxonne. Parmi elles, je classe la franc-maçonnerie, la plus ancienne des ONG ! Autre ONG célèbre et qui a elle aussi un rôle mondial : l’Open society du milliardaire George Sorros, qui reconnaît travailler, comme la FM d’ailleurs, à la promotion de l’avortement, à la suppression des lois pro-vie dans le monde et à la promotion du chaos migratoire. Mais elle a un rôle plus large et encourage tous les agents de la déconstruction sociale, dans 140 pays au monde.

    De façon générale, alors que les liens sociaux tendent à disparaître (There is not such a thing as society disait Madame Thatcher), on parle désormais de « la société civile », en désignant à travers ce curieux pléonasme, toutes les forces qui appuient les intérêts de la super-classe mondiale. La reconnaissance de la légitimité de ladite société civile permet de faire pièce si nécessaire à la souveraineté des États.

    Les instances politiques et administratives peuvent participer elles aussi de la super-classe mondiale, mais leur pouvoir est résiduel et leur autorité marginale. C’est le quatrième cercle. Emmanuel Macron est à lui tout seul le symbole d’un politique qui est avant tout au service de la Davocratie mondialiste. Et de façon générale, le rôle de l’appareil d’État est à la fois de gérer les conséquences catastrophiques du libre-échangisme mondialiste et de donner un vernis démocratique à la gouvernance de l’oligarchie.

    Des déclarations limpides

    N’avez-vous pas peur que l’on taxe votre approche de « complotisme » ?

    En vérité ce serait un curieux complot que celui-là, un complot à ciel ouvert. Tout est sourcé dans mon livre. Les travaux du forum de Davos sont par exemple accessibles sur Internet. Nous avons en effet affaire à des comploteurs qui ne cachent pas leur projet.
    Dès 1970, le français Edmond de Rotschild déclarait par exemple : « Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation ». C’est dans le magazine L’Entreprise du 18 juillet de cette année 1970. L’injonction est plus actuelle que jamais. Voyez aussi DSK, il se fait prophète le 15 novembre 2010 sur France Inter : « Le grand pari du XXIe siècle, c’est l’invention d’une gouvernance mondiale. Elle prend aujourd’hui la forme du G20 et au cœur de cette gouvernance, il y a le nouveau FMI ». James Paul Warburg, membre du Council of Foreign relations (CFR) déclarait au Sénat américain, le 7 février 1950 : « Nous aurons un gouvernement mondial que nous le voulions ou non. La seule question est de savoir si le gouvernement mondial sera organisé par l’adhésion ou par la conquête ».
    Avouez que les comploteurs ont de la suite dans les idées et qu’ils le font savoir.

    Et malgré tout vous êtes optimiste ?

    Optimiste je ne sais pas, mais je crois que l’on assiste en ce moment à une désoccidentalisation du monde et que ce genre de rêve mondialiste, qui confond le monde et l’Occident, est d’ores et déjà un rêve périmé.

    Propos recueilli pour Monde & Vie par l’abbé de Tanoüarn

    Michel Geoffroy, La super-classe mondiale contre les peuples, éd. Via Romana, 472 p., 24€.

    Source : Monde & Vie – Septembre 2018

    Crédit photo : Thierry Ehrmann [CC BY 2.0], via Flickr

    https://www.polemia.com/michel-geoffroy-reve-mondialiste-perime/

  • Le moment Kavanaugh

    6a00d8341c715453ef022ad3974916200d-320wi.jpgLa séquence qui vient de se dérouler à Washington a donc abouti ce 6 octobre à la nomination cruciale d'un juge. Cet épisode fait basculer à droite, en principe pour longtemps, la Cour suprême des Etats-Unis. Or il s'agit probablement d'une des instances exerçant le plus d'influence dans le monde. Sa composition lui garantit, en principe et en pratique, une stabilité d'autant plus remarquable qu'un membre de cette institution ne démissionne jamais et meurt rarement.

    Appartenant au camp que l'on appelle, sans nuance, conservateur, catholique de surcroît, il menaçait de toute évidence la bien-pensance universelle.

    On ne s'étonnera donc pas qu'elle se soit mobilisée là-contre.

    On ne découvrira rien de neuf en observant la lourdeur de ses procédés accusatoires larmoyants et manifestement mensongers.

    On ne regrettera pas que tout cela ait échoué.

    On ne peut déplorer qu'une chose dans cette affaire : c'est la dissimulation vis-à-vis du public français de l'enjeu droite/gauche, dans un pays où, depuis Nixon, la majorité silencieuse assure la droitisation de plus en plus claire des républicains, cependant qu’une vraie gauche socialiste s'affirme au contraire au sein des démocrates : ainsi Bernie Sanders rival de Hillary Clinton aux primaires de 2016.

    Nous restons, en France, emmitouflés en ce début de XXIe siècle dans l'idée, déjà périmée pourtant à l'époque de Raymond Aron, de convergence des systèmes. Nous acceptons de pratiquer la négation de l'existence même de la droite. Celle-ci n'existerait qu'en tant qu'électorat. À celui-ci, il est interdit de proposer autre chose que ce que réalise la gauche, sinon en un peu plus lent, éventuellement un peu plus modéré[1].

    Cette glaciation intellectuelle doit beaucoup au quasi-monopole exercé pendant des années par les élucubrations d'un Maurice Duverger[2]. Ses tartines servies à l'heure du thé dans la dernière édition du Monde et son manuel[3] ont formaté pour longtemps la gauche la plus intelligente du monde.

    Les institutions des États-Unis, très mal connues en général, n'échappent certes pas à l'arrogant et méprisant commentaire, à Paris, des heureux administrés de Mme Hidalgo, dont le monde entier jalouse, la beauté, l'élégance, l'intelligence et l'efficacité. Des générations de futurs politologues, journalistes, mais aussi préfets, banquiers, diplomates, etc., nos élites pensons-nous, ont sucé la sève de l'enseignement de Maurice Duverger qui nous apprenait cette évidence, selon lui, que républicains et démocrates, aux États-Unis, au fond, c'était la même chose. De toute manière, il demeure sous-entendu qu'il s'agit de crétins.

    Comme disent nos amis suisses : les Français ne parlent pas, ils expliquent.

    Or, contrairement aux explications du pontife Duverger, non seulement la divergence entre démocrates et républicains a toujours existé, depuis l'apparition des démocrates en 1828 et leur défense du droit des États, au point de devenir la vraie question centrale de la guerre civile en 1861 quand le républicain Lincoln l'a brisé, etc. mais elle n'a cessé de s'amplifier d'une manière de plus en plus idéologique.

    À partir de la fondation de National Review en 1955, elle devient point de départ de ce qu'on appelle le conservatisme[4] : dès lors les républicains, dont le programme originel est plutôt isolationniste, commencent à s'identifier aux conservateurs, adversaires radicaux du communisme, Nixon, Reagan, etc. cependant qu'en face les démocrates éliminent petit à petit leurs "dixiecrats" du Sud et incorporent à leurs plateformes des formules socialisantes inconcevables dans le passé par exemple le Medicare de Johnson devient l'Obamacare, etc.

    En faveur de Mac Carthy autrefois certains démocrates, tel John Fitzgerald Kennedy votaient pour ce républicain : par horreur du stalinisme.

    Dans le vote du 6 octobre, parmi les 51 voix de sénateurs, les clivages apparaissent de façon nettement plus claire.

    Nos médias n'ont voulu voir dans cette confirmation du juge catholique et conservateur Kavanaugh, qui ne sera qu'un sur neuf de la Cour suprême, qu'une victoire politique du président américain que l'Europe bien pensante, les lecteurs du Monde et les élèves directs ou indirects de Duverger détestent le plus depuis Nixon. Erreur d'appréciation en dehors du fait que ce personnage fantasque est devenu, au moins jusqu'aux élections intermédiaires de novembre, le chef de file de son parti qui, jusqu'ici, ronchonnait.

    C'est une victoire de la droite sur les allégations mensongères de la gauche.

    Si Mme Schiappa déclare qu'il s'agit d'une mauvaise nouvelle, on peut être assuré d'avoir à s'en féliciter.

    On aurait raconté à un cheval de bois l'histoire qu'on a servie contre Kavanaugh, et qui est supposée remonter à 1982, il aurait flanqué une ruade à son faux témoin diffamateur.

    C'est un peu ce qu'a fait ce "bloody Irishman" appelé Kavanaugh.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Mais parfois plus efficace. On se souviendra ainsi que le gouvernement Rocard crée la CSG, pour couvrir modestement des besoins de trésorerie, mais que c'est Juppé qui en fait l'instrument de redistribution qu'elle est devenue, etc.
    [2] Un des mes meilleurs souvenirs d'étudiant me rappelle que j'étais allé l'écouter séagement puis le questionner sur son classemnt de Balzac "à gauche". "Comment, lui avias-je demandé, pouvea-vous classer à gauche un homme qui disait lui-même écrire à la lumière de deux chandelles, la religion et la royauté ?". Répoonse : il est de gauche pace qu Karl Marx le lisait.
    [3] Institutions politiques et droit constitutionnel, publié dans la collection Thémis qu'il avait créée en 1954.
    [4] A ne pas confondre avec les "néo"-conservateurs. Ceux-ci commencent à apparaître un peu plus tard, lorsque Norman Podhoretz et d'anciens trotskistes prennent partie pour l'engagement américain au Vietnam.

    http://www.insolent.fr/

  • La répression kurde s’abat sur les chrétiens dans le nord de la Syrie

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    Grâce au soutien américain, les Kurdes occupent environ un tiers du territoire syrien, au nord et à l’est, au-delà de l’Euphrate. Aidés d’environ deux mille militaires américains, ils sont censés combattre l’État islamique, qui n’existe pourtant plus dans le nord de la Syrie.

    Certes, les Kurdes vivent là depuis plusieurs siècles, mais jusqu’à la guerre, c’était Damas qui administrait l’ensemble de la Syrie. Kurdes, chrétiens et musulmans vivaient d’ailleurs en bonne intelligence dans la région, même lorsque les Kurdes étaient majoritaires. Il est vrai que l’armée et la police syriennes étaient vigilantes.

    L’alliance kurdo-américaine, née des combats de Kobané contre Daech, a inversé le rapport de force. L’armée américaine n’a que faire des chrétiens, soupçonnés en outre d’être des soutiens du régime. Les Kurdes et la lutte contre Daech sont, au contraire, un paravent commode à l’occupation américaine en Syrie afin de surveiller l’Iran et de rassurer Israël. Les promesses de Trump sur le retrait américain s’éloignent.

    Nantis de ce soutien puissant, les Kurdes n’ont pas tardé à reprendre leurs mauvaises habitudes de domination, de répression et de mépris des chrétiens.

    Un récent entretien de l’évêque syro-catholique d’Hassaké au journal libanais L’Orient-Le Jourpermet de se faire une idée précise des souffrances chrétiennes sous le joug kurde. Mgr Benham Hindo le dit sans ambages : « Les Kurdes veulent nous voler notre terre, notre langue et notre culture, en somme nous faire partir. »

    Les Kurdes se sont d’abord attaqués aux écoles. Ils ont pris le contrôle d’une centaine d’écoles gouvernementales pour y imposer leurs programmes. Les écoles chrétiennes sont maintenant dans le viseur et les fonctionnaires locaux ne peuvent plus y mettre leurs enfants sous peine d’amende.

    Plusieurs tentatives de fermeture d’écoles par la force ont ensuite été effectuées. Les vigoureuses réactions des chefs religieux des communautés chrétiennes ont fait reculer les Kurdes, mais ce n’est que partie remise.

    Les intimidations politiques se multiplient : un intellectuel assyrien a été passé à tabac, d’autres détenus plusieurs heures, voire plusieurs jours.

    Le Parti syriaque, actif dans la région, s’est hélas allié aux Kurdes, provoquant la colère d’une grande majorité de chrétiens qui les considèrent comme des traîtres. Ces divisions entre chrétiens ne sont pas nouvelles, mais on pouvait espérer que, face au totalitarisme kurde, elles seraient mises en sourdine.

    L’action de Mgr Hindo est précieuse dans ce contexte et il maintient avec force son désir de poursuivre le dialogue avec le Parti syriaque. Et sa tâche est particulièrement risquée : son évêché est, en permanence, encerclé par des snipers kurdes.

    Il reste persuadé que tout cela relève d’un vieux rêve kurde : chasser les chrétiens de la région. Rien d’étonnant, au fond, de la part d’un peuple qui fut le supplétif zélé des Turcs lors du génocide arménien.

    Antoine de Lacoste

    http://www.bvoltaire.fr/la-repression-kurde-sabat-sur-les-chretiens-dans-le-nord-de-la-syrie/

  • Cet imbécile de Donald Trump est quand même doué

    Cet imbécile de Donald Trump est quand même doué

    L’homme qui fait tout de travers et dont les propos scandalisent toute l’intelligentsia qui hurle à l’idiot peut se targuer d’avoir fait baisser le taux de chômage américain à 3,7% en septembre contre 3,9% en août. Il s’agit du plus bas niveau depuis décembre 1969.

    La Fed prévoit désormais une croissance de 3,1% du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis cette année et table sur une expansion modérée pendant au moins trois années supplémentaires. En France, l’Insee a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour 2018 à 1,6 % au lieu de 1,7 %.

    La Réserve fédérale américaine table sur une croissance de 2,5% en 2019 puis sur un ralentissement à 2% en 2020 et 1,8% en 2021, l’impact des allègements fiscaux et des dépenses budgétaires mis en œuvre par l’administration Trump se dissipant progressivement.

    Le produit intérieur brut (PIB) américain a enregistré au deuxième trimestre une croissance de 4,2% en rythme annualisé selon les statistiques publiées fin août, qui marquent une nette accélération après le chiffre de 2,2% des trois premiers mois de l’année.

    Enfin, la confiance des ménages américains a atteint en septembre son plus haut niveau depuis 18 ans. En France, l’indicateur de confiance des ménages de l’Insee retombe depuis un an. En ce début d’automne, les Français se montrent très pessimistes concernant leurs finances personnelles : prix perçus en hausse, craintes sur l’évolution du chômage, capacité d’épargne qui se dégrade… Mais pour Emmanuel Macron, il faudrait cesser de se plaindre. Mais qui est vraiment un imbécile entre Trump et lui ?

    https://www.lesalonbeige.fr/cet-imbecile-de-donald-trump-est-quand-meme-doue/

  • Tabou diplomatique

    Georges Feltin-Tracol

    Cet été, les lignes ont semblé bouger dans les Balkans, en particulier entre la Serbie et le Kossovo. Le président de la République de Serbie, Aleksandar Vučić, entama une discussion avec Hashim Thaçi, le chef de l’État kossovar. Depuis 2008, année où le Kossovo a acquis une soi-disant indépendance, la Serbie n’a jamais accepté cette sécession. Avec l’augmentation des flux migratoires extra-européens dans la région, l’intransigeance de la Serbie pose maintenant de graves problèmes puisque Belgrade refuse de fermer une frontière qui n’existe pas à ses yeux. Par ailleurs, le Kossovo, digne valet de l’atlantisme, se transforme progressivement en un narco-État plus ou moins en cours d’islamisation.

    Avant de rompre les négociations d’un commun accord dès le 7 septembre dernier, Aleksandar Vučić et Hashim Thaçi ont espéré que leurs États respectifs adhéreraient le plus tôt possible à l’Union pseudo-européenne. Ils étaient mêmeprêts à s’affranchir du tabou diplomatique suprême : l’intangibilité des frontières. Le Nord du Kossovo peuplé de Serbes autour de Mitrovica rejoindrait la Serbie qui en échange céderait au Kossovo des territoires du Sud-Ouest à majorité kossovare (la vallée de Presevo et les villes de Medveda et de Bujanovac). À peine envisagée, cette solution de bon sens fondée sur le critère ethno-linguistique souleva bien desmécontentements. L’Église orthodoxe serbe s’interrogea sur le devenir de ses lieux saints, de ses monastères et des enclaves serbes non contigues à la Serbie. La Russie souhaiterait maintenir le conflit gelé, utile abcès de fixation régionale. Le Premier ministre kossovar, Ramush Haradinaj, s’indigna déjà de rendre la moindreparcelle de terre albanaise aux Serbes. Quant à la gauche populiste souverainiste de Vetëvendosje ! (« Autodétermination ! »), deuxième force politique du pays, elle s’éleva contre cet éventuel échange au nom de la Grande Albanie ethnique qui n’exista que de 1941 à 1944...

    Alors que Washington et Paris penchaient vers ce règlement territorial, Bruxelles et Merkel ainsi que les « machins » internationaux s’inquiétaient de ce précédent susceptible d’avoir de fortes répercussions en Bosnie-Herzégovine voisine. Milorad Dodik, le président de la République serbe de Bosnie, réclame en effet depuis longtemps le rattachement des contrées serbes bosniennes à la patrie serbe. Les diplomates occidentaux n’apprécient guère les rectifications territoriales significatives. Ainsi maintes entités étatiques africaines ne sont-elles pas viables du fait de cette règle absurde qui ignore les réalités ethniques et tribales.

    Pourtant, la République française ne rechigne jamais à annexer un espace frontalier si s’en présente l’occasion. En 1918, elle s’empara de l’Alsace-Lorraine et orchestra une incroyable épuration ethnique en expulsant massivement de nombreuses familles germanophones. En 1947, le traité de Paris contraignit l’Italie à céder Tende, la Brigue et les crêtes de Tinée et de Vésubie à l’Hexagone. Neuf ans auparavant, le gouvernement français agressa l’Allemagne en lui déclarant la guerre parce que Berlin contestait l’intangibilité des frontières au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes…

    La cession réciproque de territoires entre la Serbie et le Kossovo marquerait un arrêt formidable du multiculturalisme post-moderniste au profit d’une perception géopolitique plus concrète. D’une aire balkanique aux entités composites, instables et artificielles, on passerait enfin aux Balkans de communautés de peuples enracinées.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°92, diffusée sur Radio-Libertés, le 28 septembre 2018.

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    Très attendue, la sortie prochaine du nouveau livre de Georges Feltin-Tracol :

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  • Saint-Martin : l’image de l’échec et l’échec de l’image – Journal du lundi 1er octobre 2018

    Politique / Saint-Martin : l’image de l’échec et l’échec de l’image
    Il l’avait promis, un an après l’ouragan Irma, Emmanuel Macron est revenu à Saint-Martin. L’occasion de se donner en spectacle alors que la reconstruction du territoire au point mort.

    Société / Mondial de l’Auto à la croisée des chemins

    International / Trump et Trudeau trouvent un terrain d’entente
    Donald Trump obtient un nouvel accord pour l’Amérique du nord. Après d’âpres négociations, le président s’est mis d’accord avec ses homologues mexicains et canadiens… clouant un peu plus le bec à ses détracteurs.

    International / Le Brésil sous très haute tension
    A une semaine du premier tour des élections générales, le Brésil est à feu et à sang. Scandales de corruption, tentative d’assassinat du favori et crise sociale, le pays et son futur président auront de nombreux défis à relever.

    Lien serveur TVL

    Lien DailyMotion

    https://www.tvlibertes.com/2018/10/01/26026/saint-martin-limage-de-lechec-lechec-de-limage-journal-lundi-1er-octobre-2018

  • Les revendications occidentales sur la Syrie

    Alors que sur le terrain, la guerre se termine et qu’il ne reste qu’Idleb à libérer des terroristes, les Occidentaux repartent en campagne. Ils viennent de présenter leurs revendications à l’envoyé spécial de l’Onu, Staffan de Mistura. Sans surprise, les États-Unis refusent le processus conduit par la Russie pour la seule raison qu’ils n’y ont pas participé, tandis que le Royaume-Uni et la France entendent imposer des institutions qui leur permettraient de contrôler le pays en sous-main.

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    Nommé en 2014, avant l’intervention militaire russe contre les jihadistes, Staffan de Mistura est un diplomate pro-US censé rechercher la paix en Syrie au nom de l’Onu. Quatre ans plus tard, il continue à trouver des échappatoires pour le compte des Occidentaux.

    L’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, a reçu à Genève une délégation du Groupe d’Astana (Iran, Russie, Turquie), puis le 14 septembre, une autre du Petit Groupe (Arabie saoudite, Égypte, États-Unis, France, Jordanie et le Royaume-Uni).

    Côté occidental, l’ambassadeur James Jeffrey et le colonel Joel Rayburn conduisaient la délégation US, tandis que l’ambassadeur et ancien directeur du Renseignement extérieur (DGSE 2012-16), François Sénémaud, présidait la délégation française.

    Chaque délégation a remis aux Nations unies un document secret sur ses revendications, en vue de peser sur les négociations intra-syriennes en cours. Russia Today a fait fuiter le document occidental [1], comme Kommersant avait fait fuiter il y a deux semaines les directives internes de l’Onu [2].

    - Première remarque, le point 3 du document du Petit Groupe reprend la directive interne de l’Onu : « Il n’y aura pas d’assistance internationale à la reconstruction dans les zones contrôlées par le gouvernement syrien en l’absence d’un processus politique crédible conduisant inéluctablement à la réforme constitutionnelle et aux élections supervisées par l’ONU, à la satisfaction des pays donateurs potentiels. » [3].

    L’Allemagne, qui a participé à des réunions du Petit Groupe, ne semble pas avoir été représentée à celle-ci. La veille, son ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, s’était désolidarisé de ce point. Juste avant de rencontrer son homologue russe, Sergeï Lavrov, il avait tweeté que son pays était prêt à participer à la reconstruction « s’il existe une solution politique menant à des élections libres » [4] [5]. Pour le Petit Groupe et pour l’Onu, la reconstruction ne commencera pas tant que les pays donateurs potentiels n’auront pas atteint leurs objectifs de guerre, pour l’Allemagne, elle peut accompagner le processus de réconciliation politique.

    - Deuxième remarque : les différents interlocuteurs internationaux font référence à la résolution 2254 du 18 décembre 2015 [6]. Cependant, le Petit Groupe extrapole le sens du texte. Alors que la résolution du Conseil de sécurité pose que la rédaction de la Constitution est l’affaire des seuls Syriens entre eux, le Petit Groupe affirme qu’elle ne doit être rédigée que par un Comité placé sous les auspices et contrôlé par l’Onu.

    Il s’agit évidemment de casser les décisions de Sotchi, c’est-à-dire à la fois de détruire ce qui a été fait dans les derniers mois et de s’opposer au rôle de la Russie dans la solution de la crise [7]. Les États-Unis veulent conserver leur statut de puissance indispensable, tandis que le Royaume-Uni et la France entendent poursuivre leur projet colonial.

    - Troisième remarque : le Petit Groupe n’entend pas seulement transférer la responsabilité de la rédaction de la Constitution de Sotchi à Genève, il a déjà son idée sur ce qu’elle doit être. Il s’agirait de reproduire le modèle que Washington a imposé à l’Iraq et qui y maintient une crise permanente pour le plus grand bénéfice des Occidentaux. Les pouvoirs du président seraient exclusivement protocolaires ; ceux du Premier Ministre seraient inexistants au niveau régional ; et ceux de l’armée devraient être limités.

    Les puissances coloniales maintiennent leur pouvoir au Proche-Orient derrière des apparences de démocraties. Elles parviennent toujours à constituer des gouvernements non-représentatifs de leurs peuples. Depuis 1926 au Liban et depuis 2005 en Iraq, les institutions ont été conçues pour surtout empêcher que ces pays redeviennent des États-nations. Le Liban est divisé en communautés religieuses et l’Iraq en régions distinctes à prédominance d’une communauté religieuse. Israël, quant à lui, n’a pas plus de gouvernement représentatif, non pas à cause de sa Constitution —il n’en a pas—, mais de son système électoral.

    - Quatrième remarque : alors que la résolution 2254 édicte que les élections devront avoir lieu sous la supervision de l’Onu, le Petit Groupe considère que l’organe syrien chargé de l’organisation des élections devra travailler quotidiennement sous les ordres de l’Onu, notamment en ce qui concerne d’éventuelles plaintes pour fraude.

    Ainsi, les Occidentaux se conservent la possibilité d’annuler des résultats qui ne correspondraient pas à leurs attentes : il suffira de faire déposer une plainte pour fraude et de la déclarer fondée. Le Peuple syrien aurait le droit de voter pourvu qu’il tombe dans le piège qui lui est tendu, et encore à la condition qu’il vote pour ceux que l’on a choisis pour lui.

    En Europe, les citoyens cherchent leur souveraineté, en Syrie ils se battent pour leur indépendance.

    [1] « Déclaration de principes du Petit Groupe pour la Syrie », Réseau Voltaire, 18 septembre 2018.

    [2] « Paramètres et principes de l’assistance des Nations Unies en Syrie », par Jeffrey D. Feltman, Réseau Voltaire, 3 septembre 2018.

    [3] “There will be no international reconstruction assistance in Syrian-governement-held areas absent a credible political process that leads unalterably to constitutional reform and UN-supervised elections, to the satisfaction of potential donor countries”.

    [4] “Wenn es eine politische Lösung in #Syrien gibt, die zu freien Wahlen führt, sind wir bereit Verantwortung beim Wiederaufbau zu übernehmen”

    [5] « L’Allemagne se positionne contre la directive Feltman », Réseau Voltaire, 14 septembre 2018.

    [6] « Résolution 2254 (Plan de paix pour la Syrie) », Réseau Voltaire, 18 décembre 2015.

    [7] « Consensus entre Syriens à Sotchi », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 février 2018.

    http://www.voltairenet.org/article202985.html

  • La Russie sur le pied de guerre, l’Europe trop naïve

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    Par Yves-Marie Laulan, économiste, président de l’Institut de Géopolitique des Populations ♦

    Dans Metamag, Yves-Marie Laulan analyse la récente démonstration de force militaire de la Russie. Un exercice réunissant 300 000 soldats n’est évidemment pas anodin. Et si l’analyste estime – c’est son avis et il nous a semblé intéressant de le partager auprès de nos lecteurs – qu’il s’agit d’un trompe-l’œil, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un excellent rappel que l’Europe, divisée et naïve, serait dans une situation absolument catastrophique en cas de conflit avec une grande puissance.
    Cet article, parfois très critique avec la Russie de Vladimir Poutine, n’est que le reflet des opinions de son auteur.
    Polémia

    Une démonstration de force ou une gesticulation ?

    Voilà qu’une fois de plus, la Russie, que personne ne menace, trouve bon de montrer les dents et d’étaler sa force, réelle ou supposée, avec ces immenses manœuvres qui viennent de s’achever en Sibérie orientale. Le choix de ce lieu, à 200 kilomètres de la frontière chinoise, n’est pas un hasard. Outre que l’espace n’y manque pas. Mais que de carburant gaspillé en pure perte !

    Jugez-en plutôt. L’exercice Vostok 2018, le plus important depuis la chute de l’empire soviétique voici un demi- siècle, a mobilisé pas moins de 300 000 soldats, 1 000 avions, 36 000 véhicules militaires et 80 navires. Sans compter les ambulanciers, les pompiers, les fanfares, les cantinières et infirmières… En comparaison, les dernières manœuvres de l’OTAN ont mobilisé 18 000 soldats !

    La Russie en a profité pour faire étalage de sa panoplie militaire toute neuve et reluisante : missiles Iskander, tanks T80 et T90, avions SU34 et SU35.

    La presse, qui ne manque pas d’humour, souvent involontaire, parle d’une participation chinoise. En effet, avec 3 200 soldats chinois, sans doute montés sur des ânes militaires, et 30 avions, la présence chinoise était plus que symbolique. Elle était homéopathique. Il est difficile de parler de manœuvres conjointes dans ces conditions.

    Tout cela est fort impressionnant et on peut être assuré que Donald Trump rentre à la Maison Blanche en rasant les murs et que Angela Merkel avale sa choucroute du matin  en tremblant. Quoi qu’il en soit, la Russie, à l’instar des USA, a bien l’intention de se doter de capacités d’intervention à longue distance, comme elle l’a fait en Syrie.

    Mais, plus sérieusement, que signifie tout ce tintamarre guerrier et qui Vladimir Poutine veut-il impressionner pas cette « gesticulation » guerrière qui ressemble fort, en principe, à la préparation à un conflit majeur, un conflit de grande ampleur.

    Mais plutôt qu’une démonstration de force ne serait-ce pas plutôt un aveu de faiblesse, alors même que la situation interne de la Russie n’a rien de bien réjouissante ?

    Le coup de menton militaire face à l’enlisement économique ?

    En effet, les données les plus récentes accusent une reprise de l’inflation prévue à plus de 5 % l’an en 2019, l’affaiblissement du rouble avec un décrochage de 8 % par rapport au dollar en juillet, un ralentissement de la croissance ramenée  à des taux « français » avec 1,8 % en 2018 et 1,3 % en 2019, d’où un relèvement des taux d’intérêt. Il n’y a pas de quoi faire la fête.
    Mais c’est précisément dans cette morosité de l’économie que se trouve peut-être, en partie tout au moins, la justification de ces exercices démesurés destinés à faire taire l’opposition, Le procédé est archi connu. Les bruits de bottes permettent de faire diversion et de détourner l’attention du public.

    En bref, malgré la reprise des cours du pétrole, qui constitue toujours un élément majeur en Russie – 30 % du PIB, 50 % du budget -, l’économie russe reste fragile et vulnérable à la conjoncture. Il faut bien le constater, sur le plan économique, la politique de Vladimir Poutine se solde par un échec retentissant. On en dirait autant de l’évolution de la démographie russe qui ramène inexorablement la population russe vers un seuil de 110 millions d’habitants au milieu de ce siècle. Et cela face à une population chinoise proche de 1,3 milliard d’habitants. Cela vaut bien la peine de claquer des mâchoires pour rappeler opportunément à « l’ami chinois » que le vieux chien russe a encore des crocs solides et qu’il peut encore administrer un bon coup de dents à l’occasion si nécessaire.

    Des chiffres mondiaux qui démontrent la naïveté européenne

    Ceci étant, il ne faut pas se faire d’illusions : les chiffres sont les chiffres. Que nous disent-ils ? (Chiffres du SIPRI).

    Le budget de la défense aux USA atteint le chiffre record de 600 milliards de dollars, soit 4,7 % du PIB américain. Derrière vient la Chine, trois fois moins, avec 216 milliards de dollars. La Russie accuse un budget, finalement fort modeste, de 69 milliards de dollars.

    Mais ces chiffres sont-ils fiables et traduisent- ils bien la réalité des capacités militaires en présence ? Où la Russie trouve- t-elle les ressources pour financer son imposant appareil militaire et ses impressionnantes manœuvres ? Des bouquets de roubles fleurissent-ils en masse dans la steppe ? Tout cela ne serait- il pas enfin de compte du bluff , de la poudre aux yeux ?

    L’Europe se traîne loin derrière avec un pourcentage global de défense de 1,8 % du PIB qui reflète des dépenses de défense quasi honteuses : de 41 milliards de dollars pour la florissante Allemagne, 1,1 % du PIB allemand s’il vous plait ; 57 milliards pour la « pôvre » France et à peu près autant pour la fière Albion.

    Telle l’autruche de la légende, l’Europe – depuis 75 ans – se prélasse dans une posture de défense dérisoire qui la rend hautement vulnérable à n’importe quel mauvais coup venu de l’extérieur. L’Europe est clairement sans défense et serait une proie facile pour un agresseur mal intentionné. Le réveil risque d’être brutal, voire traumatisant.

    Or le contexte économique mondial reflète encore davantage les rapports de force économiques qui commandent la géopolitique à savoir :
    USA : 19 390 milliard de dollars (défense 4,7 % de son PIB) ; Chine 12 014 milliards (2,2 % de son PIB), Russie 1 527 milliards.

    L’impression de marginalisation économique de ce dernier pays qui ne « pèse » plus aujourd’hui qu’une relativement modeste puissance régionale se renforce. Cela saute aux yeux. On conçoit la frustration de Vladimir Poutine, contraint de gérer au mieux, avec des ressources manifestement insuffisantes, un gigantesque territoire national, le plus vaste au monde, menacé de tous côtés par une Chine exubérante et entreprenante.

    On comprend désormais qui la Russie veut impressionner par ces énormes manœuvres. Elle en est réduite à bluffer. Il n’est pas sûr que cela prenne. Ce n’est pas le Lichtenstein ou la République de San Marin qui la menacent. Mais, bel et bien, « l’ami » chinois prêt à planter se crocs dans le flanc du grand voisin vieillissant.

    L’Europe n’a jamais été aussi vulnérable

    Ceci étant, la situation d’une Europe en ordre dispersé est également extrêmement préoccupante sur le plan géopolitique. Jamais elle n’a été aussi vulnérable

    L’Otan est devenu l’ombre de lui-même, faute de ressources et de motivations. Ce n’est plus un bouclier mais un paravent qui masque mal sa navrante nudité.

    Avec le Brexit, la Grande Bretagne refuse plus que jamais de lier son sort avec le « continent » détesté. Mais elle ne tourne plus son regard vers le grand large mais regarde vaguement dans le vide. Elle ne sait clairement où donner de la tête. D’autant que l’Amérique de Donald Trump lui a clairement fait comprendre que les alliances de jadis n’avaient plus cours. On se demande d’ailleurs si le système politique anglais qui a fait merveilles au siècle dernier est encore adapté au XXI° siècle. Il ne fonctionne plus.

    L’Allemagne d’Angela Merkel a commis innocemment une faute, un crime contre nature. En bonne fille du système soviétique – un homme en vaut un autre, quelles que soient sa culture ou son histoire – elle a voulu compenser par des centaines de milliers de migrants arabes venus du Moyen Orient ou d’Afrique du Nord les naissances que les Allemandes d’après-guerre ont refusé de lui donner. Elle a ainsi semé les graines d’un conflit interne séculaire et redonné vie à une extrême droite qui ne demandait qu’à se réveiller.

    Au beau milieu de ce chaos européen, la France – travaillée par des clivages ethniques profonds qu’elle se borne à dénoncer, ou à ignorer – ne sait plus qui elle est. Elle est à la recherche d’une nouvelle identité pour le XXI° siècle, d’un nouveau projet de société.

    Le socialisme type radical-socialisme n’a plus cours. L’extrême droite incarnée par Marine Le Pen est tombée dans le dérisoire. Laurent Wauquiez fera–t-il mieux ? Le fait est que la poire est prête à être cueillie. Une bonne crise économique ne peut manquer de la porter à maturité. Justement elle est au coin de la rue. Encore une chance.

    Yves-Marie Laulan 24/09/2018

    Source : Metamag

    Crédit photo : Kremlin.ru [CC BY 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/la-russie-sur-le-pied-de-guerre-leurope-trop-naive/

  • Le crétinisme au Pouvoir

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    Bernard Plouvier

    D’abord, il y eut la chienlit gauchiste. Et L’occident devint plus grossier, moins beau et plus stupide : orgies sexuelles et promotion de l’avortement de complaisance (vite remboursé SS dans le cas français), flambée de la consommation de tabac, d’alcools, d’antidépresseurs et de stupéfiants, institutionnalisation de la paresse par les syndicats et les politiciens les plus démagogues, féminisation outrancière des postes de prise de décisions, montée en puissance du lobby des « bizarres » en tous genres (comprenne qui pourra : les rédacteurs-en-chefs ont tous peur des poursuites pénales et on peut les comprendre !).

    Car, dans cette Europe post-soixante-huitarde, les lois restreignant la liberté d’information et d’expression se sont multipliées (Loi Pleven de 1972 et Loi Fabius-Gayssot de 1990, pour le cas français). Et cette répression fait le lien avec l’autre période de décomposition accélérée : celle des années 1980-90, amenant la tyrannie globalo-mondialiste, imaginée par le Roosevelt des années 1937-45, mise en place par un consortium de gérants d’empires multinationaux et de super-États.

    Et l’Occident fut le miroir aux alouettes de populations parmi lesquelles se distinguèrent un certain nombre de sous-doués et de sous-évolués, parfois violents et avides, introduits à la fois pour consommer (avec le produit des taxes et impôts soutirés aux contribuables occidentaux) et, par la force des choses, pour métisser les populations occidentales, rétives aux charmes de la surconsommation et de l’hédonisme béat, du seul fait d’un fort sens critique chez 20 à 25% des membres de ces populations.

    De fait, l’Occident actuel est malade de démence.

    Nos soi-disant élites de gouvernement (une dénomination qui ne peut que faire hurler de rire un honnête homme) ne sont que des monuments d’arrogance, de perversité et d’incompétence, parlant sans réfléchir, sous le coup des émotions de l’opinion publique, qu’ils font semblant de partager parce que cela est « bon pour les sondages », mais agissant uniquement dans le cadre étroit des ukases venus du monde de la Finance.

    Et l’on retrouve les mêmes caractéristiques chez les petits maîtres des administrations publiques et chez les autoproclamés « killers en col blanc » des multiples postes directoriaux des grandes entreprises privées… des « killers » qui ne tiendraient pas debout trois minutes lors d’une agression dans une zone de non-droit (il en existe plus de 2 000 sur le sol de ce qui fut notre belle France) !       

    Le plus beau dans l’histoire est qu’il existe une troisième cause à notre déchéance occidentale, que seule l’actualité nous fait redécouvrir, car on l’oubliait de plus en plus : le petit monde des fonctionnaires à-demi fous d’orgueil, opérant dans les Organismes supranationaux qui fonctionnent en roue libre (c’est-à-dire sans contrôle par les vrais maîtres, ceux du Pouvoir économique).

    En résumé, les pitres des organismes dépendant vaguement du « machin » (l’ONU en langage gaullien), soit, entre autres exemples, l’Unesco ou l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé).

    Ce dernier « sous-machin » avait vomi tellement d’études qui faisaient hurler de rire les médecins placés au contact des réalités, avait tant multiplié d’avis idiots qu’on avait pris l’habitude d’en oublier l’existence… en langage actuel, on dirait : « de le zapper ».

    Grave erreur ! On savait- déjà que l’abandon du BCG – ce vaccin contre la tuberculose qui avait fait disparaître les formes très graves de la maladie : tuberculoses pulmonaires aiguës et méningo-encéphalites – était une stupidité sans pareille. On savait surtout que l’ordre d’abandonner la vaccination jennérienne (contre le groupe de virus Vaccine-Variole) serait, un jour plus ou moins lointain, la cause de résurgence d’une des pires calamités de l’humanité, de l’Antiquité au XIXesiècle : les pandémies de variole.

    Cela commence ! En Grande-Bretagne, trois cas de variole simiesque, importée d’Afrique, font la Une des journaux et l’on ignore tout de l’état sanitaire des zones africaines et moyen-orientales où la civilisation moderne a disparu en même temps que partait l’homme blanc.

    Il serait temps qu’en Occident, on prenne conscience de la profonde capacité de nuisance de nos soi-disant dirigeants qui ne sont que des fumistes… n’oublions pas Montaigne : « Aussi haut qu’on soit assis, on ne l’est jamais que sur son c… » !

    Il serait grand temps que le citoyen-électeur prenne le temps de réfléchir, de s’abstraire par simple bon sens d’une propagande qui jure constamment avec la réalité des faits.

    Délirons moins et chassons les parasites qui font semblant de nous gouverner. Après tout, les électeurs de Russie, de Hongrie, d’Autriche et d’Italie nous ont montré le chemin.

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