
L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair estime que pour la première fois dans l’histoire moderne, l’Est peut être sur un pied d’égalité avec l’Ouest, car la domination mondiale des États-Unis et de leurs alliés touche à sa fin.
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L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair estime que pour la première fois dans l’histoire moderne, l’Est peut être sur un pied d’égalité avec l’Ouest, car la domination mondiale des États-Unis et de leurs alliés touche à sa fin.
Le deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron, arraché une nouvelle fois par les médias aux ordres, s’annonce plus ardu que le premier pour le président de la République. La guerre en Ukraine et les sanctions contre-productives prises à l’encontre de la Russie viennent directement taper les Européens au portefeuille. La suspension des importations de gaz russe pour des raisons prétendument humanistes plonge les populations dans le plus grand désarroi et l’arrivée de l’hiver pourrait rimer avec un déclassement économique inédit. Pourtant, malgré une nécessité urgente de revenir à la diplomatie pour en finir avec cette guerre fratricide qui frappe le peuple ukrainien, les dirigeants européens se plient au diktat des Etats-Unis et de l’OTAN.
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Jusqu’à présent, les propriétaires allemands de voitures électriques sont sortis relativement indemnes de la crise énergétique.
Mais cela pourrait changer. Les prix de gros sur la bourse de l’électricité EEX de Leipzig ont atteint un nouveau record de 319 euros par mégawattheure à la fin de la semaine dernière. Cela signifie qu’ils ont plus que triplé depuis le début de l’année.
Rien qu’au cours des trois dernières semaines, le prix du kilowattheure sur les bourses est passé de 22 à 31 cents. Cela représente une augmentation de 41 % et ne doit pas être confondu avec les prix à la consommation. Ces derniers sont nettement plus élevés. Même la suppression de la taxe EEG de 3,7 centimes n’a pas pu arrêter la méga-inflation. Et cette hausse ne s’est pas encore vraiment répercutée sur les prix des stations de recharge.
Traduction par nos soins, avec l’autorisation de L’Observateur militaire indépendant
Article d’Alexandre Khramtchikhine, expert militaire indépendant.
Tirer des conclusions militaires des opérations en cours en Ukraine ne semble pas encore possible. Et nullement parce que ce serait « mal venu ». Mais parce que nous en savons trop peu, et que cela changera encore beaucoup.
On peut cependant en tirer dès à présent des conclusions politiques intermédiaires.
Manifestement, au début de l’opération spéciale, Moscou comptait que le situation en Ukraine aux mois de février-mars 2022 serait la même qu’en Crimée huit ans plus tôt.
D’autre part, il est possible que les dirigeants russes se soient sérieusement attendus à ce que les forces armées ukrainiennes n’offrent aucune résistance effective, mais renversent le pouvoir ukrainien et aident à l’installation d’un régime pro-russe à Kiev. Il n’est pas exclu que Moscou ait également espérer un effondrement psychologique des forces armées d’Ukraine et de la population dans son ensemble.

Dans le cadre de la lutte du gouvernement contre la hausse des prix à la consommation, Bruno Le Maire se prépare à un arrêt probable des livraisons de gaz russe vers la France et évoque la possibilité d’une indexation du prix de l’énergie sur les revenus des foyers. Voilà de quoi évacuer du débat médiatique les véritables enjeux du conflit et centrer l’attention du public sur l’action du gouvernement.