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géopolitique - Page 431

  • Lybie.. Sarkozy, BHL, Clinton et l’or de Kadhafi

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    143 tonnes d’or, 7 milliards de dollars! C’est un des facteurs qui ont influencé la décision du président Nicolas Sarkozy d’engager la France dans une attaque de la Libye

    De nouveaux e-mails déclassifiés d’Hillary Clinton montrent la méfiance des Américains vis-à-vis des motivations de Nicolas Sarkozy en Libye, et leur regard ironique sur Bernard-Henri Lévy.

    En pleine guerre de Libye, en 2011, les Américains s’interrogeaient sur les motivations de Nicolas Sarkozy, et s’amusaient du rôle de Bernard-Henri Lévy dans cette aventure.

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    Cette période historique se retrouve au centre de l’« emailgate » d’Hillary Clinton, l’affaire née aux Etats-Unis de l’utilisation de sa messagerie personnelle par l’ancienne secrétaire d’Etat. Une nouvelle série d’e-mails rendue publique en début d’année par la candidate à l’investiture démocrate à la présidence américaine – et disponible sur le site du département d’Etat – contient en effet des documents relatifs à la guerre de Libye initiée par le président français de l’époque.

    Le 2 avril 2011, Sydney Blumenthal (« Sid »), ancien collaborateur de Bill Clinton à la Maison Blanche, ami de longue date et confident d’Hillary Clinton, adresse à la secrétaire d’Etat (qui le fait suivre à son entourage) un mémorandum « confidentiel » contenant une évaluation des motivations de Nicolas Sarkozy dans son soutien aux rebelles libyens.

    On n’y parle pas d’humanitaire ou de populations en danger, mais d’intérêts stratégiques, économiques, politiques et, surtout, d’un trésor en or franc et massif.

    Collecteur d’informations non-officiel

    Selon David Ignatius, du Washington Post, Blumenthal tiendrait ses informations sur la Libye d’un ancien agent de la CIA, Tyler Drumheller. D’autres sources ont exprimé des doutes sur la fiabilité des informations de « Sid », mais Hillary Clinton, qui avait voulu le prendre dans son équipe au département d’Etat mais en a été empêchée par la Maison Blanche, a continué à l’écouter : selon Foreign Policy, il était son « collecteur d’informations non-officiel ».

    Le mémo liste cinq facteurs motivant l’engagement de Nicolas Sarkozy à mener cette guerre en Libye :

    • « Un désir d’obtenir une plus grande partie du pétrole libyen ;
    • accroître l’influence française en Afrique du Nord ;
    • améliorer sa situation politique intérieure en France ;
    • offrir à l’armée française une chance de rétablir sa position dans le monde ;
    • répondre à l’inquiétude de ses conseillers concernant les plans à long terme de Kadhafi de supplanter la France comme puissance dominante en Afrique de l’ouest ».

    Sur ce dernier point, le mémorandum fait état de l’existence d’un trésor de Kadhafi de 143 tonnes d’or et presque autant d’argent, qui aurait été transféré de Tripoli à Sebha, dans le sud de la Libye, après le déclenchement des opérations militaires quinze jours plus tôt.

    • « Cet or a été accumulé avant la rébellion actuelle, et était destiné à établir une monnaie panafricaine appuyée sur un dinar or libyen. Ce plan était destiné à offrir aux pays d’Afrique francophone une alternative au franc CFA ».

    7 milliards de dollars

    L’auteur du mémorandum indique que ses sources évaluent ce trésor (en 2011) à quelque 7 milliards de dollars, et précise que son existence a été découverte par les services de renseignement français peu après le déclenchement de la rébellion libyenne. Il ajoute :

    • « C’est un des facteurs qui ont influencé la décision du président Nicolas Sarkozy d’engager la France dans une attaque de la Libye. »

    De nombreuses rumeurs ont circulé à l’époque sur ce trésor en or ayant échappé au blocage des avoirs libyens à l’étranger, et sur le plan de Kadhafi pour l’Afrique (voir ainsi ce sujet de la chaîne russe RT de 2011) ; elles continuent d’alimenter bien des spéculations et des fantasmes. En 2013, une note de blog de la Tribune de Genève était encore titrée : « L’or de Kadhafi, en veux-tu, en voilà »…

    Rappelons que les opérations militaires ont débuté le 19 mars 2011, à l’initiative des Français et des Britanniques, avec le soutien américain qui fut difficile à obtenir.

    Le 29 mars, trois jours avant ce mémorandum, Bernard-Henri Lévy, qui est à l’initiative de cette aventure, raconte dans le livre qu’il y a consacré, « La Guerre sans l’aimer » (Grasset, 2011), une conversation avec Nicolas Sarkozy :

    • « Il est en colère contre Barack Obama qui est “en train de vouloir se retirer”. Il a eu une discussion avec lui hier soir. Très dure. Très ferme et très dure. Et il a acquis la conviction que les Etats-Unis allaient essayer de se dégager.
    • “C’est bizarre,” insiste-t-il. “Ils ont été bien, au début. Très bien. C’est lui, Obama, qui a fait l’arbitrage final entre Gates et Clinton, quand la décision d’intervention a été prise. Mais là, tout d’un coup… Je ne comprends plus ce qui se passe… Il est en retrait, j’en suis convaincu.” »

    BHL, « moitié utile, moitié fantaisie »

    BHL est lui-même égratigné dans le mémorandum adressé à Hillary Clinton :

    • « L’émissaire occasionnel de Sarkozy, l’intellectuel et auto-promoteur Bernard-Henri Lévy, est considéré par les membres du Conseil national libyen [l’organe dirigeant de la rébellion contre Kadhafi, ndlr] qui ont eu affaire à lui comme un homme à moitié utile, un personnage à moitié fantaisie. »

    Au moment où cette analyse est adressée à Hillary Clinton, BHL se trouve justement à New York, en campagne médiatique en faveur de l’intervention en Libye.

    Tout au long de cette période, selon les e-mails rendus publics en ce début d’année, Hillary Clinton reçoit des informations qui montrent un manque de confiance dans l’action française en Libye.

    Le 19 avril, « Sid », toujours lui, cite des officiers du Conseil national de transition libyen, inquiets que ni les Britanniques, ni les Français ne fourniront à la rébellion les équipements qui lui permettront de faire la différence :

    • « Ces individus sont particulièrement amers à propos de la position française, car ils soulignent qu’au tout début de la rebellion, des officiers du groupe Action de la DGSE [le service de renseignement extérieur français, ndlr] ont rencontré les leaders de la rebellion et les ont encouragés à se soulever contre Kadhafi, promettant de l’aide dès que les combats commenceraient. »

    Réponse d’Hillary Clinton à cet e-mail :

    • « Ah ! Vous pouvez retirer un pays des colonies, mais vous ne pouvez pas éliminer les soupçons coloniaux. »

    Blumenthal souligne également que la DGSE « cultive » ses contacts avec le général Abdelfattah Younès, ancien officier de l’armée de Kadhafi passé à la rébellion, préféré au général Khalifa Haftar, jugé trop proche des Américains… Younès finira assassiné dans des conditions mystérieures en juillet 2011, tandis que Haftar est un des personnages-clés de la crise libyenne actuelle.

    Molière à l’Elysée

    Dans un autre e-mail à Hillary Clinton, Blumenthal s’amuse d’un article « hilarant » du journaliste du Daily Beast (ex-Newsweek), Christopher Dickey, un vieux routier du journalisme basé à Paris, et qui décrit les relations « incestueuses » entre Sarkozy, BHL « en Lawrence d’Arabie », et Carla Bruni.

    « Seul Molière pourrait faire justice [à cette scène, ndlr] », écrit-il à Hillary Clinton, qui s’empresse de le faire suivre à ses conseillers…

    Ces e-mails tombés accidentellement dans le domaine public par le biais de l’enquête sur la faute d’Hillary Clinton à continuer d’utiliser son e-mail personnel alors qu’elle dirigeait la diplomatie américaine, s’ajoutent au dossier de cette guerre de Libye qui ne manquera pas de ressurgir dans les prochains mois.

    Le débat sur la légitimité et les modalités de cette guerre risquent fort de rebondir alors que se précise le risque de nouvelles actions militaires, notamment françaises, en Libye, afin de bloquer la progression du groupe Etat islamique.

    Il rebondira également si Nicolas Sarkozy est candidat à la présidence de la République et sera inévitablement confronté au bilan de sa présidence précédente, y compris cette guerre peu orthodoxe aux conséquences désastreuses.

    rue89.nouvelobs

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2016/01/10/lybie-sarkozy-bhl-clinton-et-lor-de-kadhafi/

  • Quatre jours pour déclarer une Guerre froide

    La Syrie et la Russie avaient la certitude que des agents US préparaient depuis la Ghouta une attaque chimique contre la Ghouta

    Thierry Meyssan

    Quatre jours pour déclarer une Guerre froide

    La semaine qui vient de s’écouler a été extraordinairement riche en événements. Mais aucun média n’a été en mesure d’en rendre compte car tous ont délibérément masqué certains d’entre eux pour protéger la narration qu’en faisait leur gouvernement. Londres a tenté de provoquer un conflit majeur, mais a perdu face à la Russie, au président Trump et à la Syrie.

    Le gouvernement britannique et certains de ses alliés, dont le secrétaire d’État Rex Tillerson, ont tenté de lancer une Guerre froide contre la Russie.

    Leur plan prévoyait d’une part de mettre en scène un attentat contre un ex-agent double à Salisbury et d’autre part une attaque chimique contre les « rebelles modérés » dans la Ghouta. Les conspirateurs entendaient profiter de l’effort de la Syrie pour libérer la banlieue de sa capitale et de la désorganisation de la Russie à l’occasion de son élection présidentielle. À l’issue de ces manipulations, le Royaume-Uni aurait poussé les USA à bombarder Damas, dont le palais présidentiel syrien, et demandé à l’Assemblée générale de l’Onu d’exclure la Russie du Conseil de sécurité.

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  • Où va Erdogan ? Et jusqu'où ira-t-il ?

    6a00d8341c715453ef01bb09fc2903970d-320wi.jpgLes Turcs avaient pratiquement atteint, le 15 mars, Afrin encerclée, après une campagne impunie commencée le 20 janvier, par un franchissement de la frontière syrienne. Ceci n'est pas seulement contraire au droit international, mais aussi aux principes du kémalisme, fondateurs de la république turque.

    À l'heure où ces lignes sont écrites, le 17 à midi, on peut comptabiliser les civils tués, les innocents massacrés, les hôpitaux bombardés. Une polémique sinistre oppose, bien sûr, les sites d'information kurde et le gouvernement d'Ankara. Celui-ci, selon habitude, s'attache, à la fois, à nier, à minimiser, et, en même temps, à justifier les crimes commis. Un siècle après le traité de Sèvres de 1920, qui accordait un État à ce peuple de 40 millions d'hommes, de femmes et d'enfants, les Occidentaux abandonnent, une fois de plus, non seulement les Kurdes, mais, dans ce petit refuge qu'était le Rojava, tous ceux qui se sont ralliés à leur constitution fédératrice.

    Ce scandale n'est guère dénoncé, en France, que par une poignée de militants de la Liberté.

    La question se pose donc désormais : Où va Erdogan ? Question subsidiaire : jusqu'où ira-t-il ?

    Or, on s'expose à ne pas comprendre la situation actuelle du Proche Orient si l'on ne considère pas la transformation et le rôle de la Turquie. Recep Tayyip Erdogan, son président, a pu préciser sa conception à cet égard, le 3 mars, en déclarant que : "sans le consentement de la Turquie, aucune mesure ne peut être prise en Méditerranée orientale."

    En quelque 15 ans, ce pays, officiellement encore candidat à l'Union européenne et allié de l'OTAN, a subi une évolution considérable.

    En 1998, par exemple Nicole Pope, correspondante du Monde à Istanbul, et son mari Hugh, publiaient en anglais un livre qui fit autorité, et sera réédité en poche, sur "La Turquie dévoilée, une Histoire de la Turquie moderne". Dans les années 1960, en France, tout le monde lisait dans le même sens la biographie de Mustapha Kémal par Benoist-Méchin, qui développait l'idée d'une Turquie désormais laïque et occidentale.

    Aujourd'hui, il y aurait sans doute lieu de parler plutôt d'une Turquie "revoilée".

    Nous avons pu assister en effet à un retournement complet.

    Il s'est effectué sous l'égide de l’actuel président Reccep Tayyip Erdogan. L'ascension de celui-ci a commencé par sa victoire aux élections municipales d'Istanbul de 1994. Il gouverne effectivement le pays depuis 2003, et s'est fait élire en 2014 président de la république aux pouvoirs renforcés.

    Actuellement son parti, l'AKP, parti de la justice et du développement, dispose d'une majorité parlementaire. Il a reçu le soutien du parti nationaliste MHP, les Loups Gris.

    Plusieurs composantes caractérisent cette coalition désormais clairement islamo-nationaliste et on se prive d'une partie de la grille de compréhension si on ne prend pas en compte l'une des motivations qui inspirent le régime d'Erdogan, à savoir  :

    - une personnalité autoritaire évidente, qui a transformé l'ancien allié des libéraux, en quasi-dictateur
    - un pari sur le développement économique
    - un lien opaque avec l'économie parallèle
    - une fidélité aux réseaux les plus durs de l'islam sunnite
    - une volonté d'éradiquer toute forme de minorité, kurde ou alévie
    - une habileté diplomatique conforme aux traditions du pays
    - un conspirationnisme qui s'exprime dans tous ses discours
    - une rupture avec les États-Unis et, plus encore, avec Israël
    - une nostalgie désormais explicite de l'empire Ottoman, y compris dans ses aspects qui nous semblent les plus négatifs.

    Ira-t-il jusqu'au bout de son chemin ?

    Nous essayerons d'en débattre à l'occasion de notre conférence du 22 mars 

    JG Malliarakis 

    À lire en relation avec cette chronique

    "La Question turque et l'Europe" à commander sur la page catalogue de l'éditeur, ou, par correspondance, en adressant un chèque de 20 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.

    http://www.insolent.fr/

  • Garde à vue pour Sarkozy – Explications

    Il est loin, le temps où l’homme politique était un notable respecté. Désormais, il passe fréquemment par la case « garde à vue » et « tribunal ».

    Attendu prochainement à Londres pour une conférence lucrative, l’ancien président Nicolas Sarkozy s’est retrouvé ce mardi 20 mars au matin en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre, dans le cadre de l’enquête sur le possible financement par la Libye de sa campagne présidentielle de 2007.

    Une information judiciaire avait été ouverte à ce sujet en avril 2013, et confiée à plusieurs juges d’instruction du pôle financier de Paris, dont Serge Tournaire, celui-là même qui avait déjà renvoyé Sarkozy devant le tribunal dans l’affaire Bygmalion.

    Par ailleurs, Brice Hortefeux a été convoqué comme suspect libre et est actuellement entendu lui aussi par la police.

    Tout démarre en mai 2012, lorsque le site Mediapart publie un document libyen évoquant un financement de la campagne électorale de Sarkozy par Kadhafi.

    L’affaire avait ensuite alimenté régulièrement les chroniques politiques. Comme le 20 septembre 2012, lorsque Abdallah Senoussi, ancien directeur du renseignement militaire du régime libyen, avait affirmé devant le procureur général du Conseil national de transition libyen que Kadhafi avait financé la campagne de Nicolas Sarkozy. Ou comme en novembre 2016, en pleine primaire du parti Les Républicains, lorsque un certain Ziad Takieddine avait affirmé avoir transporté 5 millions d’euros en liquide de Tripoli à Paris entre fin 2006 et début 2007 et les avoir remis à Claude Guéant et à Nicolas Sarkozy. Ce Ziad Takieddine est depuis mis en examen pour « complicité de corruption d’agent public étranger » et pour « complicité de détournements de fonds publics en Libye ».

    La presse cite aussi les carnets de Choukri Ghanem, ancien ministre libyen du pétrole, mort en 2012 dans des circonstances encore suspectes. Dans ses carnets, il évoquerait également des versements d’argent à Nicolas Sarkozy.

    Les propos de Bechir Saleh, ancien grand argentier de Kadhafi, vont dans le même sens : « Kadhafi a dit qu’il avait financé Sarkozy. Sarkozy a dit qu’il n’avait pas été financé. Je crois davantage Kadhafi que Sarkozy. »

    L’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) a remis un rapport aux magistrats qui détaille les mécanismes utilisés pour faire circuler l’argent liquide au sein de l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy

    De son côté, Claude Guéant a été mis en examen pour « faux et usage de faux » et pour « blanchiment de fraude fiscale » .

  • [Toulouse] Lionel Rondouin - Le mondialisme un projet marchand

  • Sarkozy : rattrapé par la Libye ? - Journal du Mardi 20 Mars 2018

  • Bruno Gollnisch sur LCP: Une élection présidentielle russe sur fond de nouvelle guerre froide ?

    Bruno Gollnisch était hier soir l’invité de LCP pour évoquer  la réélection triomphale de Vladimir Poutine, l’audience retrouvée sur la scène internationale de la Russie, les tensions générées par cette  montée en puissance de Moscou, notamment au Levant. Pour en parler, l’élu frontiste était confronté au député français MoDem des Hauts-de-Seine ( et ancien député européen)  Jean-Louis Bourlanges,  à l’essayiste spécialiste des pays de l’Est Roumiana Ougartchinska et à la politologue spécialiste de la Russie Hélène Blanc. Un débat de qualité.

    https://gollnisch.com/2018/03/20/bruno-gollnisch-sur-lcp-une-election-presidentielle-russe-sur-fond-de-nouvelle-guerre-froide/

  • 21.000

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    Pieter Kerstens

    Le 16 mars 2018, la dette publique américaine a franchi le seuil des 21.000 milliards de dollars, ce qui a conduit chaque habitant des Etats-Unis à un passif de 64.000 dollars (52.000 euros).

    Certains analystes et hommes ou femmes politiques chantent les louanges de la santé économiques américaine et son indéniable dynamisme, en évoquant un taux de chômage de 5% et d’autres vantent les prouesses de la Bourse de New York où le Dow Jones a progressé de 25% en moins d’un an. Ces résultats sont certes inconnus en Europe, depuis des années. Mais qu’en est-il réellement du pouvoir d’achat des ménages.

    Plus de 45 millions d’Américains subsistent grâce à des bons alimentaires, en mars 2018. Il y a actuellement aux USA plus de 95 millions d’inactifs et une population active de 155 millions de personnes. En l’an 2000, les actifs comptaient pour 156 millions et les inactifs étaient de 80 millions. Très révélateur, les emplois industriels étaient de 17,25 millions en 2000 et seulement de 15,58 millions maintenant. L’Amérique s’est enrichie ? Pour les milliardaires sans doute, grâce à la flambée de la Bourse et les spéculations diverses, mais pour la grande majorité du peuple, c’est la stagnation. Entre 2000 et 2018, le revenu annuel médian de la population est passé de 31.276 USD à 31.712 USD, soit 436 dollars de mieux en 18 années = 1,4% !  *

    A la lecture des chiffres ci-dessus, on comprend que la victoire surprise de Donald Trump, au mois de novembre 2016 a, dans un premier temps, créé la panique sur les marchés boursiers, avant que ces derniers ne se reprennent et s’orientent très positivement. Mais cette victoire, le milliardaire Trump ne la doit qu’aux « laissés-pour-compte », « à ceux d’en bas », « aux sans dents », ceux qui vivent dans l’Amérique profonde, ayant une culture générale sommaire, mais possédant un réel bon-sens en contrepartie. En effet, le changement qu’incarne le nouveau président des Etats-Unis, devrait se traduire par des créations d’emplois et des travaux d’infrastructures, mais cela implique également une hausse du déficit américain et partant une hausse des taux. La volonté manifeste de Trump de valoriser le travail et de favoriser la préférence nationale s’est traduite par un sentiment d’euphorie pour les opérateurs de marchés, les investisseurs ayant salué les initiatives du Président des Etats-Unis. Un président qui focalise la haine des médias, du show-business, des bourgeois bohèmes (les Bobos) et de la gôche-écolo-libertaire, parce qu’il tient ses promesses électorales. Il considère que les intérêts des Etats-Unis passent avant tout, cela dans l’intérêt du peuple américain d’abord..

    L’envers de la médaille, c’est bien sûr la hausse de la dette : 1.000 milliards de dollars en 1 an ! Il va falloir serrer rapidement les boulons, car si les taux d’intérêt remontent, la dette américaine (et celles des pays européens fortement endettés) explosera et entrainera l’ensemble du système financier mondial vers le krach.

    En Europe, certains hommes politiques, en particulier les nationalistes, ont cherché à récupérer leur indépendance face à une Europe qui accumule les disfonctionnements et les erreurs dans la gestion des crises humanitaires, industrielles, financières ou sociales. De nombreux économistes réputés s’élèvent notamment contre les diktats de la Commission ou les dérives interventionniste illégales de la BCE (Banque Centrale Européenne). Le prix Nobel d’économie, Olivier Hart, avait déjà remis en question le bien-fondé d’une monnaie commune, en janvier 2017 et prônait un retour à plus d’indépendance des Etats. Il vantait une décentralisation des processus de décisions tout en gardant cependant quelques domaines privilégiés comme la libre circulation des biens et des personnes.

    La situation actuelle est la suivante : les banques, les assureurs et les fonds de pension européens sont structurellement incapables de rentabiliser leurs capitaux tout en contrôlant leurs risques. Une régulation excessive et mal calibrée, une gestion trop souvent gabégique, et clairement un manque d’initiatives, de responsabilités et de courage de la part des dirigeants des institutions financières, favorisent la déliquescence du système financier européen. Afin de préserver la pérennité de certaines institutions, il est impératif de ne pas se soumettre aux exigences de l’Europe, quitte à payer des amendes, plutôt que de voir la disparition des métiers qui nous sont propres ! C’est une question de volonté politique et bien évidemment de compétence et de bon sens.

    LES CHAROGNARDS DE LA MAFFIA POLITICO-MEDIATIQUE.

    Il est tout de même délicieux de constater que depuis des mois, les journalistes, les commentateurs, les analystes et les politiciens n’égratignent en aucune manière le nouveau « Timonier » de l’Empire du Milieu qui, ayant obtenu 100% des votes positifs du Comité Central du Parti Communiste Chinois, sans abstention ni opposition, pourra donc diffuser sa science jusqu’en 2078…. Tout lui est autorisé, rien ne lui est refusé : là-bas, comme ici ou ailleurs, les Fils du Ciel peuvent tout se permettre. Agitant les liasses de billets verts ou mauves, ils raflent nos usines, nos laiteries, nos vignobles, nos hôtels de prestiges entre autres. En Afrique et en Amérique du Sud, ce sont les nouveaux colonisateurs qui envahissent les campagnes pour l’élevage et la culture dont les productions prendront le chemin de Pékin. Idem pour ce qui est des hydrocarbures et des minerais où la lutte est acharnée partout dans le monde, matières premières vitales pour la Chine.

    Dès 2016, des signes de ralentissement économique se sont manifestés : surcapacité de production, baisse des exportations, augmentation du prix des logements, réduction des investissements privés, et enfin baisse des revenus en partie due à la chute des cours boursiers. Plusieurs millions de particuliers ont été ruinés lors de la baisse du marché d’actions chinois. L’endettement des entreprises publiques reste très élevé et les créances douteuses des banques s’accroissent, parce que la mauvaise gestion est endémique. La banque centrale chinoise manipule (comme la BCE, la FED ou la BOJ) les cours des actifs financiers locaux, mais contribue également à contrôler le cours de sa devise par de nombreuses interventions. Les effets combinés de ces interventions ne font qu’accroître la fuite des capitaux, signe de confiance limitée des investisseurs dans la politique monétaire chinoise.

    Caressant Xi Jinping dans le sens du poil, chantant les louanges de ce client important, les médias n’ont pas de mots plus durs ou d’invectives haineuses envers Donald Trump ou Vladimir Poutine, qui eux, seraient responsables de tous les maux de la Planète, de la disparition de la mouche Tsé-Tsé à la guerre en Syrie, en passant par l’édification d’un mur entre le Mexique et les USA –d’ailleurs entamé sous Bill Clinton- ou en accusant l’un ou l’autre « d’atteinte aux Droits de l’Homme » (alors qu’il existent 1145 camps de concentrations, les Laogaïs, en Chine), ou encore de la pollution atmosphérique en CO2 alors que chaque semaine, en Chine, il se construit une nouvelle centrale thermique au charbon. Motus et bouche cousue. Seuls le « fâââââchiste » Trump et le Tsar Rouge Poutine doivent être la cible permanente des médias critiques.

    En Russie, l’inflation est maitrisée et la hausse du prix du pétrole depuis 18 mois permettra des budgets futurs en équilibre, malgré les embargos des USA et de l’Union Européenne. Les recettes fiscales vont augmenter malgré la baisse des impôts de sociétés actives dans le secteur pétrolier. Ces revenus permettront des investissements dans l’éducation, les infrastructures et l’innovation. La détente des relations américano-russes devrait également favoriser le climat d’investissements étrangers dans la fédération de Russie.

    La stabilité du rouble, malgré une baisse importante ces deux dernières années et une stabilisation des actifs financiers, restaurent un climat propice aux investissements tant privés que publics.

    Et le fait que Vladimir Poutine puisse être réélu jusqu’en 2023 plongent nos médias dans une rage folle.

    *Chiffres issus de www.USnationaldebtclock.us     

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Notre avant-guerre ?

    La Chine investit près de 200 milliards de dollars/an pour son armée

    Ce que nous écrivions il y a 6 mois (19.09.2017) sur cette sorte d'atmosphère d'avant-guerre qui s'étend sur le monde, nous n'avons aucune raison de le démentir... Il semble au contraire que grandit une certaine prise de conscience dans les diverses opinions de l'aggravation des tensions et de la dangerosité du monde. Comme si ce n'était pas suffisant, et comme ce fut le cas dans les années 30 du siècle dernier, les va-t-guerre sont bruyants. Tel François Hollande tout récemment qui plaide pour une intervention française en Syrie. Faudrait-il que nous bombardions Damas avec les Américains, et seuls au besoin ? Cette folie est prônée ici et là. Les gens sages optent pour la paix  LFAR 

    Publié le 19 septembre 2017 - Actualisé le 19 mars 2018

    Périodiquement, il faudrait relire Giraudoux, esprit sage et subtil, bienveillant et souriant aux misères des hommes et des peuples, à leurs insuffisances et à ces fatalités qui, à intervalles réguliers, les conduisent dans de terribles malheurs. Par exemple les guerres modernes. Giraudoux en savait quelque chose, qui en avait vécu deux. Mondiales, pour la première fois. Mais on ne lit plus Giraudoux, on l'a oublié ou presque, on ne joue plus son théâtre. A notre société il manque la culture et au théâtre un Jouvet, qui avait fait de Giraudoux l'auteur dramatique de sa vie. 

    Ce qui nous a rappelé Giraudoux ces temps derniers, ce sont les prodromes d'une guerre, qui montent de l'actualité avec leur lot de ridicules, de dérision et de sourde inquiétude. C'est ce dont Giraudoux a superbement traité dans La guerre de Troie n'aura pas lieu. Et qui finalement aura lieu comme chacun sait. 

    Entre 1870 et 1914, on avait déjà cru une nouvelle guerre impossible. On pensait que le perfectionnement des armes la rendait trop meurtrière pour qu'elle fût tentée. On le croyait encore le 2 août 1914. Mais la guerre éclata quand-même le 3. Entre les deux conflits mondiaux on recommença : la tragédie avait été trop terrible entre 1914 et 1918, elle avait fait un trop grand nombre de morts - autour de 20 millions - pour qu'une guerre pût encore se produire. Et aussi on avait créé la Société des Nations, la SDN, ancêtre de notre ONU, pour, de toute façon, l'empêcher. Dérisoire illusion ! Hubert Védrine l'a fort bien dit : les institutions internationales ne sont que des lieux de rencontre. 

    Les grands conflits sont en général précédés de guerres dites régionales. La guerre d'Espagne, où les armées européennes, sauf la nôtre, s'étaient essayées, sur terre et dans le ciel, s'est terminée le 1er avril 1939 ; la Seconde Guerre mondiale éclata le 1er septembre. Nous avons aujourd'hui la guerre de Syrie, dont Eric Zemmour a dit - peut-être avec raison - qu'elle est notre guerre d'Espagne. Mauvais présage … Les aviations russe, américaine et accessoirement française, se croisent dans le ciel syrien, au risque, d'ailleurs, de s'y affronter. Des militaires de mêmes nationalités s'affairent sur son sol.  

    Précèdent aussi les conflits majeurs, ces rencontres entre « grands » où l'on fait assaut de pacifisme et de bons sentiments. Giraudoux, toujours, a restitué cette dramaturgie singulière dans La Guerre de Troie n'aura pas lieu, avec une infinie délicatesse et une lucidité amusée. En 1938, il y avait eu Munich. Nous avons les G7, les G 20, et les conférences au « format Normandie ». Trump, Poutine et Xi Jinping se sont rencontrés à Hambourg en 2017 ; les membres, plus chanceux, du G7 se sont offerts Taormine comme jadis on se retrouvait à Locarno. 

    La politique des « sanctions » fait aussi partie de la panoplie des avant-guerres. Comme il y eut, autour de 1935-1937, les sanctions contre l'Italie, aux funestes conséquences, nous avons les sanctions américaines contre Cuba et les sanctions, d'ailleurs réciproques, des « démocraties » contre la Russie, ou contre l'Iran et, aujourd'hui, les sanctions votées à l'ONU, contre la Corée du Nord. 

    Ajoutons encore à la panoplie des avant-guerre la prolifération des régimes autoritaires. Nous les avons, à Moscou, à Pékin, à Washington et, en un sens, à Paris qui a son Jupiter ... 

    C'est maintenant dans le Pacifique que semble s'être déplacée la perspective de grands affrontements. Loin de notre Europe, et c'est tant mieux. Les missiles de Pyongyang survolent à intervalles rapprochés le Pacifique et le Japon lui-même, qui d'ailleurs, avait occupé jadis la Corée. Elle ne l'a pas oublié. Les 160 000 Américains de l'île de Guam vivent dans la peur qu’un missile nord-coréen leur tombe dessus. Mais chacun sait que derrière la Corée du Nord il y a l'immense Chine et derrière la Corée du Sud et le Japon, les Etats-Unis. Contenue, pour un temps dont on ne peut dire combien il durera, par des motivations commerciales et financières, la rivalité sino-américaine n'en est pas moins un phénomène grandissant, derrière les sourires et les poignées de main. 

    Ces motivations pacifico-pragmatiques, toutefois, n’empêchent pas la course aux armements, dont on croit qu'on ne se servira jamais, comme on avait pensé jadis que la guerre de Troie n'aurait pas lieu. Ni celle de 14-18. Ni celle de 39-45 ! La course aux armements caractérise aussi les avant-guerres et nous conseillerons aux sceptiques de considérer l’ampleur et l’accroissement, étonnants pour les optimistes, des budgets militaires des grandes puissances d’aujourd’hui : les 622 milliards de dollars américains, que Trump vient de décider d’augmenter de 7% ; les presque 200 milliards de dollars chinois ; le programme militaire indien, en passe de rejoindre la Chine sur ce terrain ; sans compter l’éventuel réarmement du Japon, d’ailleurs déjà entamé. Que pèsent, en comparaison, les 44 milliards français et les 48 milliards russes ? 

    Justement, si le pragmatisme devait être abandonné, si un conflit majeur venait à éclater un jour ou l’autre dans les régions du Pacifique que nous avons évoquées, il ne faudrait pas dénier à l’Europe, qui s’est si longtemps épuisée à se battre chez elle, notamment la France, la chance de se trouver, pour une fois fort éloignées du théâtre du conflit, ni, nonobstant toutes alliances,  le droit de s’en tenir soigneusement à l’écart. Chacun sait que la guerre de Troie n’aura pas lieu. Mais si elle avait lieu tout de même ? Nous devrions dire comme Louis XV et rester sur le mont Pagnotte.   

     Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien ci-dessous

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • ERDOĞAN, TRUMP, POUTINE, MAY ET MACRON : LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE N’AURA PAS LIEU

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    En ce début de XXIe siècle, on assiste, sidéré, à une montée des tensions internationales. Certaines raisonnées, d’autres irrationnelles. Des chefs d’État perdent leur self-control ou jouent de leur imprévisibilité. Si l’on effectue des recherches sur le thème « Troisième Guerre mondiale », il est récurrent dans les médias de tous les pays : l’holocauste final se vend bien… Son départ est prédit en Corée, en Chine, en Europe (aux frontières de l’Ukraine), au Pakistan, en Iran, en Syrie, en Israël… Le journal libanais L’Orient-Le Jour du samedi 17 mars (« À la télévision russe, la Troisième Guerre mondiale a déjà commencé ») se penche sur le phénomène. Le Liban n’est-il pas au cœur d’une des grandes failles géopolitiques du monde, entre Iran, Turquie et Arabie ? Russie et USA ? Sunnites, chiites, juifs, chrétiens ? Il est donc très attentif à tout ce qui menace sa survie, séculairement problématique. L’article, très documenté et sourcé, décrit une véritable hantise russe, née des cendres de Stalingrad, dont le pouvoir pourrait néanmoins jouer aussi.

    Les récents événements de Syrie sont venus raviver cette hantise. Alors que la fin de la guerre contre les islamistes semble en vue – y compris ceux de la Ghouta, qualifiés bienveillamment de « rebelles » –, voici que se dessinent des renversements d’alliances imprévus : la Turquie d’Erdoğan s’éloigne de l’OTAN (dont elle est membre) et des USA pour se rapprocher de la Russie et de l’Iran. Selon Sputnik News d’hier, Erdoğan aurait évoqué la menace d’une Troisième Guerre mondiale si les USA installent des bases militaires sur le territoire syrien. Des propos analogues d’Erdoğan, très critiques à l’endroit de l’OTAN, sont encore rapportés ce dimanche par un journal libanais anglophone, le Daily Star : « Erdoğan slammed Washington for arming the YPG, saying the group had received 5,000 trucks and 2,000 cargo planes of weapons. Is this friendship? Is this NATO unity? […] Are we not a NATO member? » 1. Comme si Erdoğan faisait un chantage à une sortie de l’OTAN, feignant de croire que l’Alliance aurait dû appuyer son attaque contre les Kurdes de Syrie, proches alliés des USA… Dans l’infernale caldeira irako-syrienne se concentrent des djihadistes de trois variétés, des kurdes, des forces régulières syriennes, turques, russes, américaines et européennes (on a une pensée angoissée pour nos soldats). Un mélange volatil explosif. Les critiques d’Erdoğan sont de mauvaise foi : nul n’oublie sa duplicité avec l’État islamique alors que les Kurdes le combattaient. Qui mérite notre soutien ? Erdoğan refuse de reconnaître le fait kurde et de donner des droits politiques à cette minorité autochtone non touranienne.

    Selon Sputnik, et d’autres sources dans le monde arabe, pour Erdoğan, l’implantation militaire américaine en Syrie est une provocation contre Ankara et Téhéran :

    « Vingt bases ont été mises en place en Syrie… Elles sont dirigées à l’encontre de la Turquie ou de l’Iran […] cela veut dire la Troisième Guerre mondiale. Nous partageons une frontière commune avec la Syrie. Est-ce que les États-Unis ou les pays de la coalition en possèdent une eux aussi ? »

    Notons, au passage, que si la stupidité bruxelloise de faire entrer la Turquie dans l’Union européenne n’avait pas fait long feu, nous aurions aussi ces frontières syrienne et irakienne !

    Seul un homme politique français de grande envergure pourrait en finir avec ces dangereuses palinodies en éteignant intelligemment tous les points d’ignition européens : l’Ukraine, la Transnistrie, le Kosovo et Chypre. Quant à la Syrie, la France, hélas, n’y compte plus et s’y est discréditée en aidant les « rebelles » (sic).

    Vis-à-vis de la Russie, il faudra cesser les vexations : les premières vinrent d’Obama lors du dossier ukrainien, le coup de Maïdan, les sanctions, les manœuvres militaires otaniennes aux frontières russes en Baltique, l’installation de bases de missiles en Europe. Puis la non-invitation, par François Hollande, de la Russie aux commémorations de la chute du nazisme (!), les aigres échanges macrono-poutiniens à Versailles. À présent, en quelques jours, la très falote et contestée Theresa May se brouille avec la Russie en affirmant, de manière aussi vague, au fond, que catégorique en la forme, que c’est le Kremlin qui a fait assassiner un ex-agent sans aucune importance à Londres. Pour ne pas être en reste, Donald Trump, essaie de donner le change sur ses connexions moscovites en annonçant des sanctions anti-russes. Le Congrès s’était, d’ailleurs, prononcé pour des sanctions contre la Russie au sujet des cyberattaques. Il y aura des représailles russes. Avons-nous besoin de ça ? Stop !

    Notes:

    1. « Erdoğan a critiqué Washington pour avoir armé les YPG, affirmant que le groupe avait reçu 5.000 camions et 2.000 avions-cargos d’armes. Est-ce que c’est de l’amitié ? Est-ce ça, l’unité de l’OTAN ? […] Ne sommes-nous pas membres de l’OTAN ? »

    http://www.bvoltaire.fr/erdogan-trump-poutine-may-macron-troisieme-guerre-mondiale-naura-lieu/