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géopolitique - Page 516

  • Coup de tonnerre dans le ciel européen: le tournant pro-russe?

    La Bulgarie entre en territoire inconnu lundi après la démission de son premier ministre, l'europhile Boïko Borissov, et l'élection dimanche d'un président novice, au discours conciliant vis-à-vis de la Russie.

    Le premier ministre conservateur bulgare Boïko Borissov, admirateur déclaré de la chancelière allemande Angela Merkel, a remis sa démission ce lundi au Parlement, deux ans avant la fin de son mandat et au lendemain de l'élection présidentielle. Le vainqueur du scrutin de dimanche, Roumen Radev, 53 ans, n'entrera lui en fonction que le 22 janvier. Mais son programme s'annonce déjà chargé, et des élections législatives semblent inévitables.

    La confortable victoire de Radev - ancien chef de l'armée de l'air soutenu par les socialistes (PSB, ex-communiste) - par près de 60% des suffrages, a sonné comme un désaveu cinglant pour le premier ministre au pouvoir depuis fin 2014, qui soutenait pour sa part la candidature de la présidente du Parlement, Tsetska Tsatcheva. Roumen Radev a notamment bénéficié du mécontentement suscité par le gouvernement de centre-droit dont les efforts en matière de lutte anti-corruption et de réorganisation du secteur public auront été jugés trop lents. Cette victoire traduit également un «contexte international qui encourage la volonté de changement», selon Parvan Simeonov, directeur de l'institut Gallup, qui cite «l'écroulement des autorités traditionnelles en Europe occidentale» et l'élection de Donald Trump, aux États-Unis.

    Les premiers pas de Roumen Radev sont attendus sur la scène européenne après la volonté de dialogue avec la Russie manifestée durant sa campagne. Son message anti-immigration et favorable à l'abandon des sanctions européennes contre Moscou a rencontré un écho inattendu parmi les Bulgares à l'heure où l'Union européenne doit composer avec le Brexit et la montée des partis nationalistes. Dès dimanche soir, Roumen Radev a confirmé son engagement à «travailler en vue d'une levée des sanctions» contre la Russie. «L'appartenance de la Bulgarie à l'UE et à l'Otan n'a pas d'alternative, ça ne signifie pas que nous devons nous déclarer ennemis de la Russie», avait-il affirmé durant la campagne.

    Dans le système parlementaire bulgare, c'est bien le gouvernement qui définit la politique générale, sur le plan intérieur comme en matière de relations internationales. Le président est quant à lui chef des armées et représente le pays à l'étranger. Cette répartition des compétences fait douter le politologue Antoniy Todorov d'un quelconque tournant prorusse de la Bulgarie, membre de l'Union européenne et de l'Otan: «Il n'y aura pas de revirement en matière de politique étrangère» car «le président n'a pas de tels pouvoirs». Pour Evgueni Daynov, analyste et directeur du Centre de pratiques sociales, «les déclarations du général Radev ont été surinterprétées», et le nouveau président a «un raisonnement européen et pro-atlantique», affirme-t-il.

    Sans être antieuropéen, le parti socialiste bulgare, qui a porté la candidature de Roumen Radev, est une formation russophile. Mais il n'est pas donné favori pour les législatives anticipées. Ces élections devraient être organisées à partir de mars 2017. Le parti Gerb de Boïko Borissov est crédité des meilleures chances de victoire.

    La victoire annoncée d’Igor Dodon, candidat ouvertement prorusse à l’élection présidentielle moldave, a bien eu lieu. Dimanche soir 13 novembre, les premiers résultats donnaient au dirigeant du Parti des socialistes moldaves un score de 56,5 %, contre 43,5 % à sa rivale pro-européenne, Maia Sandu. Celle-ci a pu espérer un miracle avec une participation en forte hausse chez les jeunes, mais elle n’améliore que peu son résultat de 38 % obtenu lors du premier tour le 30 octobre. M. Dodon, lui, avait rassemblé 47 % des suffrages.

    Signe de la polarisation extrême du scrutin, les deux candidats ont dénoncé, en début de soirée, des fraudes, et le manque de bulletins disponibles pour les nombreux électeurs de la diaspora, réputés plus favorables à l’intégration européenne du pays et donc à Mme Sandu.

    Ancien ministre de l’économie et du commerce qui a commencé sa carrière en soutenant le rapprochement de la Moldavie avec l’Union européenne, M. Dodon, 41 ans, entend convoquer « rapidement » un référendum consultatif sur « l’orientation géopolitique » de la Moldavie, qui pourrait menacer l’accord d’association signé entre Bruxelles et Chisinau à la fin de 2013. Cet homme à poigne, président de la fédération nationale d’échecs, voit en Vladimir Poutine un modèle, veut « ramener l’ordre » dans son pays et y défendre les « valeurs traditionnelles », expliquait-il au Monde avant le premier tour, depuis son quartier général de campagne tapissé de clichés le montrant en compagnie du président russe ou du patriarche orthodoxe de Moscou.

    « C’est dans l’intérêt de la Moldavie d’avoir des relations proches avec la Russie, mais surtout avec son marché », expliquait-il, alors que le Kremlin a largement fermé la porte aux importations moldaves depuis la signature de l’accord. Moscou est aussi le principal soutien de la République de Transnistrie, amputée au territoire moldave depuis 1991.

    Hormis cette menace de référendum, les pouvoirs du président sont limités. Mais le nouvel élu bénéficiera d’une légitimité populaire immense, cette élection étant la première au suffrage universel depuis vingt ans. « Face à une classe politique à bout de souffle, Dodon dispose de des leviers pour faire dérailler le processus d’intégration européenne », estime le politologue Dionis Cenusa. Reste toutefois une incertitude : la volonté russe de s’impliquer en Moldavie. « Moscou veut évidemment conserver de l’influence en Moldavie, estime un diplomate occidental, mais le pays n’a toujours été qu’une pièce rapportée dans l’empire, pour laquelle les Russes ne veulent pas trop investir. Ils en ont déjà assez de devoir financer la Transnistrie. »

    Devant l’importance de l’enjeu, plusieurs candidats proeuropéens s’étaient retirés de la course avant même le premier tour, laissant le champ libre à Maia Sandu, figure de la contestation antigouvernementale de 2015 et ancienne ministre de l’éducation formée à Harvard et passée par la Banque mondiale. Sa probité unanimement reconnue – une incongruité dans le paysage politique moldave – n’a pas suffi à combler le déficit de notoriété dont elle souffrait. Mais surtout, le soutien très mou dont elle a bénéficié de la part du gouvernement proeuropéen a soulevé des doutes quant à la réalité de ce ralliement. Pour nombre d’observateurs, l’élite proeuropéenne au pouvoir s’accommoderait mieux d’un président certes prorusse, mais avant tout populiste et en bons termes avec l’oligarchie, que de cette candidate résolument opposée aux pratiques opaques de la classe dirigeante.

    Quoi qu’il en soit, la victoire de M. Dodon, en même temps que celle d’un autre candidat prorusse en Bulgarie, sonne comme un coup de tonnerre dans le ciel européen et constitue, s’il en fallait, un nouvel avertissement pour Bruxelles. La désillusion est d’autant plus forte qu’au fil des ans, l’ancienne république soviétique de Moldavie s’était imposée comme le « meilleur élève » du partenariat oriental, et un modèle régional. Le pays a aussi largement bénéficié des fonds européens, Bruxelles lui octroyant plus de 800 millions d’euros pour la seule période 2010-2015. Cela n’a pas empêché le soutien de l’opinion à l’Union européenne, supérieur à 70 % il y a quelques années, de devenir minoritaire.

    Les ingrédients de la méfiance moldave sont en partie les mêmes que pour le reste du continent. Après un voyage de Mme Sandu à Berlin, la presse tabloïde avait par exemple assuré que la candidate avait accepté la demande insistante de la chancelière allemande, Angela Merkel, d’accueillir 30 000 réfugiés syriens. A cela s’ajoutent la présence d’une importante minorité russophone (plus de 20 %) et la diffusion importante des télévisions russes, populaires au-delà de cette seule minorité.

    Mais l’explication principale du désamour est ailleurs. Elle tient à la faillite des partis politiques proeuropéens, au pouvoir depuis 2009. L’épisode le plus saillant de cette faillite fut la découverte, à la fin de 2014, de la disparition des caisses de trois banques du pays de 1 milliard d’euros, soit 15 % du PIB, qui vont durablement plomber le budget national. Le « casse du siècle » a profondément choqué un pays où 40 % de la population vit avec moins de 5 dollars par jour.

    Plus généralement, le champ politique « pro-européen » a été monopolisé par des oligarques corrompus qui ont profité de leur accès au pouvoir pour faire main basse sur de larges pans de l’économie nationale et prendre le contrôle des institutions de l’Etat, en premier lieu la justice. L’un d’eux, Vladimir Plahotniuc, dont le Parti démocrate dirige les différentes coalitions gouvernementales depuis 2009, a focalisé l’essentiel des attaques durant la campagne présidentielle, jusqu’à son vrai-faux ralliement à MmeSandu.

    « Ce sont ces gens qui ont décrédibilisé l’idée européenne, tempête un diplomate occidental. L’Europe est devenue ici synonyme de cette prédation organisée. Et les Européens eux-mêmes ont une part de responsabilité, pour les avoir laissé faire leurs affaires au nom de la sacro-sainte stabilité, et parce qu’ils brandissaient un drapeau européen. »

    Alexei Tulbure, ancien représentant de la Moldavie à l’Organisation des Nations unies et au Conseil de l’Europe, qui fut un temps dans le parti de M. Plahotniuc, partage cette vision, et évoque même « l’épouvantail » de la menace russe : « Cette opposition géopolitique a été gonflée pour éviter que les sujets délicats soient abordés. Plahotniuc et ses gens vont continuer à jouer de cette menace en tentant de se présenter en uniques recours face aux prorusses. »

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/11/15/coup-de-tonnerre-dans-le-ciel-europeen-le-tournant-pro-russe.html

  • Erdogan marche sans mystère vers un totalitarisme islamiste

    Poignée de main glaciale. Ce 15 novembre à Ankara où les deux ministres des Affaires étrangères l'Allemand Steinmeier et le Turc Cavusoglu se rencontraient. Leur échange public est clairement sorti des ronds de jambes habituels aux diplomates, même au bord de la guerre. Voici comment le conservateur Die Welt résume la situation :

    "Jamais une visite allemande en Turquie n'a jamais été aussi froide. Pour la crise des réfugiés ou pour combattre l'État Islamique : l'Europe aurait besoin d'Ankara. Mais les négociations sont maintenant très difficiles. La visite en Turquie de Frank-Walter Steinmeier, qui était censé calmer les choses le démontre. Le gouvernement turc a servi des allégations mensongères à Steinmeier.

    Le ministre turc des Affaires étrangères Cavusoglu prétend que l'Allemagne est un refuge pour les terroristes du PKK. Steinmeier récuse ces allégations et exhorte la Turquie à respecter le droit."

    Walter Steinmeier sait qu'il joue serré. La pauvre petite Mogherini propulsée responsable de ce qui tient lieu de diplomatie de l'Union européenne ne fait à l'évidence pas le poids. Et les fautes répétées de François Hollande ont sérieusement mis à mal l'entente franco-allemande.

    De la sorte c'est bien à Berlin que se joue, pour le meilleur et pour le pire, le destin de l'Europe. Or, actuellement ministre, Herr Steinmeier membre du parti social-démocrate est officiellement candidat à la succession du pasteur Gauck comme président de la république fédérale. Ceci déplaît à toute une partie de la droite, et sans doute aussi à l'énigmatique chancelière. L'élection présidentielle allemande aura lieu au printemps et les élections législatives à l'automne 2017. Toute [nouvelle] faute dans un dossier aussi sensible que le dossier turc risque fort de compromettre le fragile équilibre de la Grande coalition socialo-conservatrice et de conduire à une alliance à gauche "rot-rot-grüne" incluant les nostalgiques de l'Allemagne de l'est de Die Linke. On passerait de la Große Koalition à une Große Katastrophe.

    Dans une telle partie les régimes autoritaires comme celui d'Erdogan tirent facilement, au début, leur épingle du jeu.

    Mais Walter Steinmeier semble tenir bon. Souhaitons qu'il ne cède pas. Non la Turquie des islamistes ne doit pas entrer en Europe.

    Rien de cela n'étonnera vraiment ceux qui ont pris le soin de lire mon petit livre sur "La Question turque et l'Europe" publié en 2009, à une époque où pourtant le totalitarisme rampant de l'AKP ne se dessinait qu'en demi-teinte.

    Les docteurs Tant Mieux ne voulaient pas l'admettre. Et pourtant nous y sommes.

    J'avançai accessoirement alors une certitude : la diplomatie turque saurait reprendre la route de Moscou. C'est ce qui s'est produit – en dépit des désaccords profonds sur de nombreux dossiers, y compris en Syrie. Et plus encore, sur le dossier kurde où Erdogan a fait délibérément le choix de plonger les Kurdes de Turquie dans une guerre que l'on croyait finie.

    Le directeur de l'Obs, Matthieu Croissandeau, parmi tant d'autres qui avaient cru en la Turquie européenne, se lamentait le 10 novembre à propos de cette "fragile démocratie".

    Depuis l'étrange tentative coup d'État de juillet, Erdogan a mis en place une répression sans précédent, totalement arbitraire, frappant tous ceux qui lui déplaisent, les dénonçant comme des "comploteurs" : plus de 35 000 personnes ont été jetées en prison, appartenant à l’armée, à l’administration, à l’enseignement, à la magistrature, aux médias ... Il a dû vider les prisons des voyous pour les remplir des honnêtes gens.

    En vain les hauts magistrats internationaux ont-ils demandé à visiter leur collègue diplomate et juriste Aydin Sefa Akay qui fut arrêté le 21 septembre. Juge des Tribunaux criminels internationaux des Nations Unies, il travaillait en particulier sur les crimes au Rwanda. On ne sait rien sur son sort – présent et à venir – ni sur celui des autres prisonniers.

    Personne ne peut plus fermer les yeux.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Samedi 19 novembre à Paris : un colloque sur la Russie organisé par la revue Eléments

    Russie : À l’Est, du nouveau ?

    2790609802.jpgLa revue "Éléments" organise le samedi 19 novembre prochain (de 13 h 30 à 18 h) un colloque intitulé « À l’Est, du nouveau ? » avec pour invités principaux le formidable romancier Zakhar Prilepine, membre du Parti national-bolchevique (PNB), l’universitaire Jean-Robert Raviot, qui a dirigé l’ouvrage collectif "Russie, vers une nouvelle guerre froide ?" (La Documentation française) et le philosophe Alexandre Douguine. Comme à son habitude, notre éditorialiste Alain de Benoist clôturera cet après-midi exceptionnelle.

    Les stands feront la part belle à la littérature russe grâce à la présence de plusieurs maisons d’éditions spécialisées comme La Manufacture de Livres, qui lance Zapoï, une collection de polar russe sous la direction de Thierry Marignac, les éditions de la Différence et Les Syrtes qui publient les romans de Zakhar Prilepine, mais aussi les éditions Pierre-Guillaume de Roux, Le Polémarque et les éditions Astrée.

    Colloque « Russie : À l'Est, du nouveau ? »
    Date : Samedi 19 novembre.
    Horaire : 13 h 30 à 18 h. Entrée : 8 euros.
    Renseignements : pascal.eysseric@revue-elements.com

    Adresse : Espace Moncassin, 164 rue de Javel, 75015 Paris.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Que penser de la victoire de Trump ?

    Mardi dernier, Donald Trump a surpris le monde entier en emportant l’élection américaine, alors que tous les pronostics le donnaient perdant. Nous ne pouvons que nous réjouir de la défaite de l’establishement qui avait parié sur sa rivale, mais nous restons lucides et ne sommes pas naïfs, il est bien trop tôt pour crier victoire, tant le système sait gérer ses défaites et les transformer en victoire pour lui.

    Il y a 6 mois, les Anglais, eux aussi à la surprise générale et contre le système, votaient pour le Brexit. Depuis, que s’est-il passé hors effet d’annonce ? Rien, absolument rien, les Anglais sont toujours membres de l’Union Européenne, leur sortie est sans arrêt reportée et même renvoyée aux calendes grecques. Les gens qui n’ont que le mot démocratie à la bouche savent s’asseoir dessus quand icelle ne donne pas les résultats escomptés. Concernant Trump, le système ne peut pas faire la même chose et il est certain que le 20 janvier prochain, ce sera Trump qui succédera à Obama. Néanmoins, le système est déjà à l’oeuvre pour récupérer sa défaite, avec semble-t-il, la complicité de ce dernier lui-même.

    On sait que le système sait retourner les personnes qu’il a combattues et qui ont néanmoins gagné contre lui. Celui qui était « dangereux« , « contre nos valeurs » devient acceptable, et ce d’autant plus si lui-même donne des gages. Or, depuis son élection, Trump a bien adouci son discours. Certes, on ne peut pas lui reprocher d’avoir perdu un ton agressif pour un ton plus policé (Trump est passé de statut de candidat à statut de président), mais, et c’est bien plus gênant, le changement a également eu lieu sur le fond. Qu’on en juge, si l’on en croit la presse :

    Une proposition controversée de Donald Trump sur l’immigration musulmane retirée de son site web. Même si cette proposition est réapparue, le site web de Trump expliquant qu’il s’agit d’une erreur de manipulation.
    Donald Trump songe à demander conseil à Bill clinton. Il faut savoir que trump connaît les Clinton depuis de très nombreuses années, ont joué au golf ensemble.
    Clinton, Obamacare, Trump semble adoucir le ton, même si, selon cet article, Trump confirme le changement de diplomatie concernant la Syrie et la Russie, et semble se montrer toujours autant inflexible concernant l’immigration, bien qu’il n’aborde pas le sujet du mur qu’il a promis de construire à la frontière sud des Etats Unis.

    Enfin, last but not least, Trump veut jouer un rôle dans le conflit Israël-Palestine. Certes, Trump semble moins lié aux lobbys sionistes que ne l’était Hillary, mais on sait que ce lobby a su mettre ses deux fers aux feu, et tout semble indiqué que Trump ne défendra pas la justice, mais au contraire la puissance agressive d’autant qu’il avait soutenu durant sa campagne électorale que Jerusalem devait être la capitale d’Israël, ce qui serait un scandale absolu. Néanmoins, là encore, il reste prudent disant : son « administration peut jouer un rôle important en aidant les parties à parvenir à une paix juste et durable, qui doit être négociée entre les parties elles-mêmes, et pas imposée par d’autres. » Bref, difficile de se réjouir réellement, même si ce discours est plus rassurant que celui que tenait Hillay Clinton.

    Au final, de la victoire de Trump si elle nous réjouit pleinement en ce sens qu’elle est un camouflet pour le système, s’il ne fait aucun doute que Trump sera un meilleur président que ce qu’aurait été Clinton, nous en pensons qu’il est néanmoins trop tôt pour être totalement comblé, et on le jugera à l’usage.

    http://www.contre-info.com/que-penser-de-la-victoire-de-trump

  • Poutine à Trump : la Russie est prête à restaurer ses relations avec les Etats-Unis

    A l’issue du scrutin présidentiel, le candidat républicain est devenu le 45e président des Etats-Unis. Après son discours, le président russe l’a félicité pour sa victoire et a exprimé son espoir de normaliser les relations russo-américaines.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Ce que nous dit le discours de Donald Trump

    Sans surprise, le premier discours du président Trump fut… sans surprises. C’est la loi du genre, aux USA comme ailleurs. On salue l’adversaire malheureux, remerciant ainsi Hillary Clinton de s’être farouchement battue, trente ans durant, au service du pays. Puis, on assure qu’évidemment, l’on sera le président de « tous » les Américains, « gens de toutes races, religions, origines et croyances ». Laissant de côté sa légendaire flamboyance, mâtinée de vulgarité crasse et de coupe de cheveux stratosphérique (seul François Hollande fait mieux), ses attaques visant généralement plus au-dessous de la ceinture que du côté de la Carte du tendre, le 45e président américain a donc tôt endossé le costume de la fonction.

    Côté effets d’annonce, deux méritent au moins d’être soulignés.

    Le premier consiste à la remise à neuf des infrastructures américaines – l’état de certaines routes n’ayant que peu à envier à celles du Zimbabwe : « Nous allons reconstruire les ponts, les autoroutes, les hôpitaux, les écoles.

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