géopolitique - Page 520
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ZOOM - Piero San Giorgio : "On peut survivre à une attaque nucléaire"
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Ce que nous dit le discours de Donald Trump
Sans surprise, le premier discours du président Trump fut… sans surprises. C’est la loi du genre, aux USA comme ailleurs. On salue l’adversaire malheureux, remerciant ainsi Hillary Clinton de s’être farouchement battue, trente ans durant, au service du pays. Puis, on assure qu’évidemment, l’on sera le président de « tous » les Américains, « gens de toutes races, religions, origines et croyances ». Laissant de côté sa légendaire flamboyance, mâtinée de vulgarité crasse et de coupe de cheveux stratosphérique (seul François Hollande fait mieux), ses attaques visant généralement plus au-dessous de la ceinture que du côté de la Carte du tendre, le 45e président américain a donc tôt endossé le costume de la fonction.
Côté effets d’annonce, deux méritent au moins d’être soulignés.
Le premier consiste à la remise à neuf des infrastructures américaines – l’état de certaines routes n’ayant que peu à envier à celles du Zimbabwe : « Nous allons reconstruire les ponts, les autoroutes, les hôpitaux, les écoles.
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PAS DE CHÈQUE EN BLANC AU VAINQUEUR !
Réaction d'Yves Bataille (à Belgrade)
J'en vois qui postent des drapeaux américains. Ils confondent la victoire de Trump avec la défaite de Clinton. Ce n'est pas la même chose et nous ne sommes pas des américains (U$).
Ce qui est le plus important c'est la défaite de Clinton car celle-ci représente l'oligarchie financière, le complexe militaro-industriel, la domination médiatique, les Ong de Soro$, l'empire du showbiz, la dégénérescence sociétale et la guerre mondiale.
Maintenant l'Amérique ne repose pas sur un homme mais sur un système. Il faut voir ce que Trump fera de sa victoire, s'il démantèle les bases US dans le monde, s'il dissout l'OTAN et comment va se comporter l'aigle blessé dans les domaines qui importent...
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Le triomphe de Trump et la faillite du système
86% des Français seraient hostiles à Trump. Quel grand peuple tout de même. Ceci dit, la belle victoire de Donald Trump était rendue possible par trois facteurs :
- La rage du peuple américain, que j’ai décrite dans mon livre. La rage et la misère sont totales : 70% des gens n’ont pas mille dollars devant eux. Les chiffres du chômage sont ignominieusement truqués.
- La classe des sites US antimondialisation ou anti-système (Zerohedge, Breitbart, The economic collapse, etc.) que l’on ne cesse de citer avec Philippe Grasset. C’est la victoire du petit peuple bien informé du web contre la presse aux ordres qui braille dans le vide, comme Friedman l’autre jour (Hear me out ? Mais pour qui se prend ce drôle payé par Carlos Slim ?). 60 000 commentaires pour un article de Breitbart ce soir. Voilà un peuple liquide bien mobilisé, vous ne croyez pas ? Ah, en France…
- L’aveuglement du système lui-même. C’est le facteur le plus important bien sûr. On ne croit pas que l’on puisse perdre. Or Hillary a bien perdu contre Obama, non ? Ce n’est donc pas un bon cheval Hillary, et pourtant le système la choisit… Une aberration stratégique de plus. On citera Debord toujours : « un État, dans la gestion duquel s’installe durablement un grand déficit de connaissances historiques, ne peut plus être conduit stratégiquement. »
Cet aveuglement est à l’image de la faillite économique, humaine, politique, spirituelle. Le système triche tout le temps, il est devenu nu et nul. Le roi est nu, marquais-je dans le premier chapitre de mon Mal à droite, en référence au fabuleux conte d’Andersen (un tailleur très Goldman déshabille le roi en l’endettant, en prétendant l’habiller). Le coup du FBI est à la hauteur, coup médiatique s’entend. Et le système des médias a pensé que cela suffirait.
Le système inepte a ignoré le Brexit, et la ministre May, affreuse Merkel bis (ô nursery de Chesterton dont j’ai parlé ici-même) a tout fait pour le couler en le retardant, car ces dames – voyez Lagarde – sont autoritaires mais serviles. Mais en 2016, les peuples anglo-saxons se sont enfin réveillés après avoir servi la Bête qui concentre 90% de la richesse mondiale entre les mille personnes qui financent avec Soros (cercueil, en grec ancien) la houri Hillary.
Le système est aussi aveugle parce qu’il a cru à ses sondages. D’Amérique mon ami de toujours Dean Mamas, optimiste qui enchantait SDB, mais qui est surtout Phd en physique et légèrement plus informé que nos couillons de journalistes d’ici, n’a cessé de me le dire et de me le redire. Trump allait gagner.
Voyez les Twitter : Trump avait dix fois plus de lecteurs tous les jours. Et comme l’a souligné notre cher Philippe Béchade, il y avait plein de messages anti-Clinton (elle a beau être un monstre eschatologique, elle n’est pas populaire) sur son Twitter. Les gens n’aiment pas la chouchoute des médias et du fric de la pensée inique.
L’autre critère était les meetings. Les meetings du Donald (comme je suis content d’avoir écrit sur lui, d’avoir cru en lui) étaient pleins d’un monde enthousiaste, sympa, la belle Amérique traditionnelle que nous aimons et qui avait disparu depuis les années de Clinton Bill, élu par des minorités qui pensaient en avait fini avec tout. Cette foule bien élevée et dynamique était énorme et elle était toujours là, et on sentait qu’elle n’en voulait plus du système, et qu’elle n’en pouvait plus du système (guerres, impôts, tartuferie, satanisme, privilèges, invasions).
Ici il nous reste à liquider les socialos, l’euro, l’Europe, l’Otan, la masse spongieuse des affairistes qui veulent nous enfoncer un peu plus. Au travail Donald, va tendre la main à Vladimir et aplatissez Bruxelles, Goldman et Stoltenberg.
On laisse conclure Dirty Harry qui attendait son Homme :
I hate the goddamn system. But until someone comes along… with some changes that make sense, I’ll stick with it.
Eh bien c’est fait. Ce quelqu’un est venu, et il s’appelle Donald. Bourses, baissez !
http://www.voxnr.com/5713/le-triomphe-de-trump-et-la-faillite-du-systeme
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Piero San Giorgio - La Turquie en 2016
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Guerre en Libye, terrorisme, crise des migrants, élections américaines, toutes les révélations de Julian Assange, le fondateur de WikiliLeaks
« Mon analyse ? A Trump, il ne sera pas permis de gagner » explique Julian Assange dans une longue interview exclusive accordée à John Pilger, retransmise par Russia Today. « Parce que Trump a contre lui tout l’establishment, à l’exception des Évangélistes peut-être. »
« Les banques, l’Intelligence, les fabricants d’armes, les dollars étrangers… tous ils soutiennent Hillary Clinton. Et aussi les médias, les propriétaires des médias et les journalistes eux-mêmes. »
Dans ce long entretien, il revient également sur la guerre en Libye et le rôle déterminant d’Hillary Clinton dans son déclenchement, sur le soutien de l’Arabie Saoudite et du Qatar, alliés au Moyen-Orient de Washington, à Daesh qu’ils financent d’une main et à la Fondation Clinton qu’ils financent de l’autre, sur les interconnections entre eux tous.
Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, le lanceur d’alertes, vit depuis 2012 comme un réfugié à l’Ambassade d’Équateur à Londres. Condamné à ne pas sortir de l’ambassade pour se protéger des persécutions des États-Unis et des lourdes poursuites judiciaires engagées contre lui, il termine en beauté en énonçant une vérité qui contrevient à la pensée unique :
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Corruption et impunité : le livre qui accuse l’ONU
FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Un récent livre, UNsilenced :UNmasking the United Nations’ Culture of Cover-ups, Corruption and Impunity (AuthorHouseUk) dénonce l’impunité dont bénéficie l’ONU face à la corruption qui règne à tous les étages de l’organisme international.
Son auteur, Rasna Warah, écrivain et journaliste kényane, a été attaché de rédaction à l’ONU de 1994 à 2009. Elle connaît donc la maison de l’intérieur. Dans le cadre de sa mission, elle a pu constater que des services de l’ONU « fabriquent des données » afin de justifier leur travail au sein de l’organisme international. Preuves à l’appui, la journaliste affirme par exemple que des rapports sur les « famines » en Somalie ont été créés de toutes pièces par l’organisme international qui s’est ensuite servi de ce qu’elle appelle « l’effet CNN » pour orienter judicieusement l’action des politiques et créer ainsi un financement de masse, avec de substantiels détournements afférents.
Les agences de l’ONU profitent du malheur des populations, quand elles ne le créent pas. Ces agences ont ainsi l’habitude d’inonder les marchés africains de denrées gratuites au moment de la récolte, ce qui fait chuter les prix et incite les producteurs locaux à aller faire autre chose. Avec, au bout du compte, une dépendance accrue des populations, non seulement par rapport à ces agences, financées par le contribuable occidental, mais aussi, et c’est sans doute le but final, par rapport aux grands groupes internationaux de distribution.
Rasna Warah raconte dans son livre, comment on a tenté de la faire taire.Attaques, menaces, intimidations, humiliations publiques, tous les moyens ont été bons pour la dissuader de dénoncer publiquement les malversations dont elle a été témoin. L’ONU agit de la même manière à l’encontre de tous les lanceurs d’alerte qui la mettent en cause, affirme Mme Warah. Ainsi, d’Anders Kompass, après qu’il avait révélé de nombreux cas de viols d’enfants par des « soldats de la paix » en Afrique. Mme Warah, qui se qualifie elle‑même « de gauche » note que bien des médias refusent de critiquer l’ONU, de peur d’être assimilés à l’« extrême droite ».
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A l’ONU, la Russie rend public un Livre blanc sur les crimes de guerre de la coalition en Syrie
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité, le 28 octobre dernier, les représentants russes ont distribué un Livre blanc sur la Syrie où ils dénoncent les «crimes de guerre perpétrés en Syrie par la coalition internationale et par l’opposition dite modérée».
Selon une source qui s’est confiée à l’agence RIA Novosti, le document contient également «des données statistiques sur le déroulement de l’opération militaire russe en Syrie et sur les livraisons d’aide humanitaire à destination des Syriens, notamment des habitants d’Alep».
Les données exactes concernant le nombre de localités libérées, de terroristes éliminés et de réfugiés ayant regagné leur domicile auraient été également insérés dans ce rapport. Tous les éléments présentés dans le rapport sont accompagnées de cartes de tous les endroits ayant fait l’objet de frappes de la coalition internationale.
Ce Livre blanc a été élaboré par les ministères russes de la Défense et des Affaires étrangères, épaulés par des experts de l’Institut d’études orientales de l’académie des sciences de Russie.
D’après les estimations faites par Moscou, plus de 16 000 personnes sont décédés dans les attaques perpétrées par l’opposition dite «modérée». «Entre février et septembre, les groupes d’opposition qui auraient dû être contrôlés par les Etats-Unis ont commis 2 031 violations du cessez-le-feu, tuant 3 532 militaires et 12 800 civils», lit-on par ailleurs sur le site du ministère des Affaires étrangères.
Le 26 octobre, l’ONG Amnesty International a publié un rapport d’après lequel depuis 2014, la coalition occidentale menée par les Etats-Unis avait tué plus de 300 civils dans ses frappes contre les terroristes de Daesh en Syrie. -
Hillary Clinton menteuse et pas meilleure que François Hollande pour les secrets d'Etat
Comme dans les jours précédant le Brexit, le camp de Donald Trump reprend espoir :
"Les principales Bourses européennes ont ouvert en baisse mercredi, dans le sillage des clôtures en repli de Wall Street mardi (-0,7%), puis des Bourses de Tokyo (-1,76%) et de Hong Kong (-1,45%) mercredi, craignant une victoire de Donald Trump, synonyme pour eux de grandes incertitudes politique et économique (...)
Une enquête ABC-Washington Post donne le candidat républicain pour la première fois en tête depuis le mois de mai, avec 46% des intentions de vote, contre 45% à Mme Clinton.
A part ABC, les autres enquêtes d'opinion publique donnent toujours l'avantage à la démocrate, mais leur moyenne établie par le site Real Clear Politics ne place plus Mme Clinton qu'à 2,2 points devant son adversaire (45,3% contre 43,1%) au niveau national (...)"
Et la face sombre d'Hillary Clinton apparait de plus en plus au grand jour :
"Le site internet Wikileaks, qui révèle chaque semaine des emails concernant Hillary Clinton, vient de dévoiler le 31 octobre qu’une collaboratrice de la chaîne CNN avait donné à Mme Clinton la liste des questions qui allaient être posées durant un débat de la primaire démocrate l’opposant à Bernie Sanders (...)
Mais c’est surtout l’affaire de sa propre boîte email qui s’est réinvitée sur le devant de la scène. Le FBI avait classé l’affaire en début d’année, mais son directeur, James Comey, vient d’annoncer qu’il rouvrait l’enquête sur Hillary Clinton. Pour rappel, Hillary Clinton a utilisé sa boîte email personnelle alors qu’elle était Secretary of State, c’est à dire n°2 du gouvernement Obama en charge entre autres des affaires internationales (...). Or cet usage est totalement interdit, vu qu’il expose les secrets d’Etat et les opérations militaires à n’importe quel « pirate » sur internet. Hillary Clinton avait plaidé l’ignorance, et le FBI, n’ayant pas trop le choix, lui avait accordé le bénéfice du doute. Mais ses opposants avaient au passage souligné que de nombreux emails avaient été effacés du serveur avant l’enquête (...)
Le contenu des emails pourrait avoir des conséquences, par exemple si le secret d’activités militaires a ainsi été fragilisé (chacun pense à l’assassinat de l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye alors qu’Hillary Clinton était en poste). Mais s’ajoute désormais à cela le risque d’accusations de mensonge et de parjure. Comme lors de l’affaire Monica Lewinski, frasque sexuelle de Bill Clinton alors qu’il était président, ce n’est plus l’affaire en elle-même qui est jugée, mais le mensonge (potentiel) de l’élu. Le risque pénal est donc important pour Hillary Clinton (...)"
A l'exception de Jean-Frédéric Poisson et de Marine Le Pen, la grande majorité de la classe politique française de souhaiter la victoire d'Hillary Clinton, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé en tête. Il faut dire, qu'à l'époque de la désastreuse guerre en Libye, le premier était président de la république et le second ministre des affaires étrangères...
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Terrible famine au Yémen : les USA accusés de crimes de guerre
Avec Hillary Clinton, l’amie éternelle des Saoudiens, celle qui leur fournit des armes pour anéantir l’opposition yéménite (ce qu’elle n’hésite pas à faire, aussi, en Syrie, mais pour alimenter la rébellion et non pas le gouvernement), le Yémen se meurt sous nos yeux.
Une famine extrême dévaste une partie du pays. Les photos que je viens de découvrir, non pas à la une de Paris Match où elles devraient être publiées mais sur quelques pages de Facebook, me rappellent celles que Gilles Caron avaient faites au Biafra en 1968 ! Comme quoi, une fois de plus preuve est faite que le monde n’avance pas mais qu’il recule.
Au Biafra, il s’agissait pour le régime de Lagos de mater la sécession de cette région catholique. Au Yémen, les enjeux sont plus politiques : il s’agit d’éradiquer les rebelles chiites houtis venus du Nord-Yémen pour prendre le pouvoir à Sanaa – ce qu’ils ont réussi à faire en octobre 2015 -, obligeant le président Hadi à se réfugier avec son gouvernement légal à Aden, puis à Riyad. Depuis, le « conseil politique » des milices chiites houties règne à Sanaa, d’où les Saoudiens tentent de les déloger à coups de lourds bombardements. Un peu comme le fait, légalement, Assad sur Alep, ou la coalition occidentale sur Mossoul.
Mais au Yémen, il s’agit d’une coalition militaire arabe qui a jeté sur les routes désertiques du Yémen plus de 3 millions d’habitants, entraînant une crise humanitaire majeure. Je devrais écrire une coalition sunnite car, une fois de plus, comme en Syrie ou en Irak, ce sont les deux frères ennemis de l’islam qui s’affrontent : les chiites, qui au Yémen représentent environ 30 % de la population, et dont la rébellion houtie ne laisse pas indifférent l’Iran, et les sunnites, forts du soutien de la monarchie voisine où règne le sunnisme pur et dur. Les Rafale saoudiens s’en donnent à cœur joie et, depuis peu, ce sont des troupes au sol qui tentent de remettre sur son siège le président Hadi. [....]
Floris de Bonneville
La suite sur Boulevard Voltaire
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Terrible-famine-au-Yemen-les-USA