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immigration - Page 1127

  • La Lettre d’Allemagne – N°2

    Notre correspondant poursuit son reportage, en attirant cette fois l’attention du lecteur sur l’état d’une Allemagne devenue bien difficile à diriger, d’autant qu’elle se situe au milieu d’une Europe elle-même secouée par cette « Invasion migratoire » non maitrisable.

    1.100.000, 160.000, 272 : ces trois nombres résument à eux seuls la situation à laquelle l’Allemagne de Frau Merkel est confrontée aujourd’hui :

    Examinons les avec leurs conséquences d’un peu plus près :

    -1.100.000, c’est à peu près le nombre de migrants arrivés sur le territoire allemand au cours de l’année 2015. Environ 450.000 ont déjà été enregistrés, le Bundesamt für Migration (l’Office fédéral pour l’immigration) assure qu’il aura résorbé la « bulle » des 650.000 restants d’ici la fin de l’année 2016… A ceci près que le rythme des arrivées ne faiblit pas – on tourne toujours à environ 3.000 par jour ;

    -160.000, c’est le nombre de migrants arrivés sur le sol européen – Italie ou Grèce – que les Etats de l’Union européenne se sont engagés à répartir sur tout le territoire de l’Union – pour l’instant ;

    -Et 272, c’est évidemment le nombre de migrants effectivement « répartis » à ce jour. Face à ces froides données, le gouvernement allemand travaillait à un 2e paquet législatif – ce paquet était déjà annoncé à l’automne dernier, alors que les partenaires de la coalition s’accordaient sur les derniers points litigieux du 1er – afin de répondre à cette crise sans précédent.

    La terrible nuit de la Saint-Sylvestre a, au grand dam de la chancelière, de la classe politique et des gardiens du Temple, réveillé une opinion publique que les discours juridico-technocratiques étaient parvenus, dans une mesure certaine, à renvoyer à un sommeil troublé. Chaque jour se creuse davantage le fossé entre une population qui prend à nouveau conscience de la menace et un agglomérat dominant qui peine à masquer son désarroi et son impuissance face à cette crise sans précédent.

    Ce 2e paquet législatif devait comporter, déjà, la création d’un « Ankunftsnachweis » (justificatif d’arrivée), document unique et infalsifiable établi à l’enregistrement, véritable « carte d’identité du réfugié », censé éviter les enregistrements multiples et les fraudes qui pourraient en résulter, aux allocations, au lieu de résidence – en Allemagne, chaque habitant est enregistré auprès de l’autorité locale. Il devait établir également le droit de l’Etat fédéral à prescrire leur lieu de résidence, non seulement aux demandeurs d’asile, mais à tous les migrants (« Wohnortprinzip »). Derrière l’argument de l’emploi – il s’agirait de ne pas saturer un bassin avec une masse de demandeurs – c’est en réalité une mesure destinée à éviter, s’il est encore possible, la formation des ghettos, particulièrement redoutés par le deutscher Michel depuis les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, qui sont restées très présentes dans les esprits. En outre, il devait abaisser le seuil de sanction pénale au-delà duquel un réfugié délinquant pourrait être renvoyé – évidemment sous réserve de l’accord de son pays d’origine. En la matière, le compromis établi au sein de la coalition de gouvernement ce mardi retient les atteintes à l’existence, à l’intégrité physique, à l’orientation sexuelle, à la propriété ainsi que le fait de résister avec violence aux forces de l’ordre comme infractions de nature à justifier une expulsion, que la condamnation soit à la prison ferme ou avec sursis, que son auteur soit majeur ou mineur. Enfin, il devait inciter les Länder à renforcer leur police et les communes à accroître leurs moyens de surveillance (vidéo), l’Etat fédéral renforçant, quant à lui, la Bundespolizei, dont les effectifs avaient fondu avec les années. Les événements de la Saint-Sylvestre, à Cologne et ailleurs, ont évidemment conduit à accélérer la négociation des partenaires de la coalition, pour tenter d’apaiser un peuple en colère. Ils ont également conduit le législateur à renforcer l’arsenal juridique contre les agresseurs sexuels, séparant ostensiblement cette problématique de la question des Réfugiés.

    Comme cela était prévisible, il faut déjà évoquer le 3e paquet, dont la discussion va bientôt commencer. La CSU, toujours très offensive en paroles, demande l’expulsion des migrants délinquants avant même le procès, sur simple constatation du crime ou du délit. Elle demande aussi que soient refoulés les migrants qui se présentent sans papiers ou avec des documents invalides. Derrière cette proposition apparaissent une nouvelle fois en filigrane la question lancinante du contrôle des frontières – trois anciens juges constitutionnels se sont exprimés publiquement sur le sujet (voir revue de presse ci-après) – et celle de la limitation du nombre de réfugiés, dont la chancelière a tenté, sans succès, de faire un tabou. D’ores et déjà, des députés de l’Union s’emploient activement à réunir les signatures pour présenter à la session du groupe parlementaire du 26 janvier prochain une proposition d’interdiction du territoire aux migrants sans papiers.

    En réalité, ce que perçoit bien le deutscher Michel, c’est que si l’on parle beaucoup d’expulsion – en prenant tout le soin nécessaire pour distinguer le bon grain de l’ivraie – c’est que l’on ne veut toujours pas interdire l’entrée. Il se pourrait même que lui vienne à l’esprit la pensée, inquiétante et dissidente, que ses gouvernants n’en sont pas capables. Ceci expliquerait la déclaration fantasque de Peter Tauber, secrétaire général de la CDU, appelant les Bundesländer à expulser 1.000 migrants par jour. Ceci expliquerait les secousses qui parcourent la CDU, le durcissement des élus de terrain, et peut-être même la déclaration de Sahra Wagenknecht (voir revue de presse) vite corrigée par ses camarades. Quelque chose se dessine, qui affole la scène politique : le 13 mars prochain auront lieu des élections aux Landtage du Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de Saxe-Anhalt. L’Alternative für Deutschland (AfD) pointe à un niveau encore jamais vu dans les sondages, jusqu’à 15% en Saxe-Anhalt. L’Union semble avoir enrayé sa chute – on verra, dans les semaines qui viennent, comment la Saint-Sylvestre influencera les intentions de vote en sa faveur. Son électorat, au moins hors de Bavière, croit encore possible de surmonter la crise par le Droit et la Loi. Mais c’est bien le SPD, aujourd’hui, qui risque d’essuyer, dans les urnes, une cuisante défaite, selon un schéma bien connu. Tant il est vrai que ce sont les petits, les humbles et les sans grade qui ont à souffrir les premiers des décisions irresponsables de leurs dirigeants.

    François Stecher, 15/01/2016

    Revue de presse

    Violences dans la nuit de la Saint-Sylvestre

    FAZ – 13.01.16 – Nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne
    « La messe a été délibérément perturbée »
    Entretien : L’ex-conservatrice de la cathédrale de Cologne, Barbara Schock- Werner, à propos du tir délibéré de fusées et de pétards sur le Dom de Cologne pendant la messe de la Saint-Sylvestre.

    Citation : « Un aspect de la nuit de terreur, à Cologne, a été jusqu’à maintenant à peine souligné : en début de soirée, déjà, la cathédrale a été la cible d’un tir nourri de pétards et fusées, depuis l’esplanade de la gare. Frau Schock-Werner, vous avez été témoin, oculaire et auditif de cela. Comment avez-vous vécu la situation ? »
    http://www.faz.net/aktuell/im-gespraech-koelner-dombaumeisterin-14012317.html

    Berliner Zeitung – 11.01.16 – Une contribution au débat après les agressions de Cologne
    Les tourments de l‘intégration
    Depuis la nuit de la Saint-Sylvestre de Cologne, tout est différent. Une tolérance mal comprise ne nous mènera nulle part. Nous devons apprendre à prendre nos propres valeurs au sérieux.

    http://www.berliner-zeitung.de/meinung/kommentar-zur-debatte-nach-den-koelner-uebergriffen-die-qual-der-integration,10808020,33499938.html

    Berliner Zeitung – 12.01.16 – Un commentaire sur Henriette Reker
    Une « longueur de bras » d’absurdité
    Avec la phrase d‘Henriette Reker, selon laquelle les femmes devraient toujours tenir à une longueur de bras leurs agresseurs potentiels, ce sont des décennies de politique d’égalité Homme/Femme et de féminisme qui sont partis en fumée.

    http://www.berliner-zeitung.de/meinung/kommentar-zu-henriette-reker-eine–armlaenge–unsinn,10808020,33463580.html

    FAZ – 13.01.16 – Des migrants s’expriment sur les événements de Cologne
    « C’était comme sur le marché aux bestiaux »
    Ils sont venus de différentes directions, de différents pays. Ils ont été parties prenantes des événements choquants de Cologne. Sur FAZ.NET <http://faz.net>, quatre migrants parlent de cette nuit de la Saint-Sylvestre, qui polarise l’Allemagne.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/fluechtlinge-sprechen-ueber-koeln-es-war-wie-auf-dem-viehmarkt-14012173.html

    Die Welt – 14.01.16 – Zana Ramadani
    « Soyez en colère contre les femmes musulmanes! »
    L’ex-Femen Zana Ramadani pense que des incidents comme ceux de Cologne sont possibles partout où vivent des musulmans. La faute en revient aux valeurs de l’islam – et aux mères qui élèvent leurs enfants selon celles-ci.

    http://www.welt.de/vermischtes/article150989935/Seid-wuetend-auf-die-muslimischen-Frauen.html

    • Crise des réfugiés

    Kölner Stadt-Anzeiger – 13.01.16 – Une contribution de l’ex-juge constitutionnel Michael Bertrams

    L’autoritarisme d’Angela Merkel dans la politique des Réfugiés
    « Le cavalier seul de la chancelière a été un acte d‘autocrate »: l’ex-juge constitutionnel Michael Bertrams reproche à Angela Merkel d’avoir outrepassé ses compétences et potentiellement violé la Constitution avec sa politique des Réfugiés.

    http://www.ksta.de/debatte/-merkel-bertrams-sote-kanzlerin,15188012,33511494.html

    FAZ – 12.01.16 – Politique des Réfugiés
    « L’Etat fédéral demeure seul responsable du contrôle des frontières »
    Le gouvernement fédéral ne fait pas assez pour sécuriser ses propres frontières. C’est ce qu’écrit l’ancien juge constitutionnel fédéral Udo Di Fabio. FAZ.NET <http://faz.net> cite ses principaux arguments.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingspolitik-bund-bleibt-verantwortlich-fuer-einreisekontrolle-14010167.html

    Handelsblatt – 12.01.16 – Interview avec Hans-Jürgen Papier
    « L’entrée sans limite est une faute »
    Hans-Jürgen Papier, l‘ancien président du tribunal constitutionnel fédéral, critique la politique des réfugiés de la chancelière fédérale. Le juriste en appelle à une réorientation immédiate – Schengen devrait aussi être repensé.

    http://www.handelsblatt.com/my/politik/deutschland/interview-mit-hans-juergen-papier-unbegrenzte-einreise-ist-ein-fehler/12818108.html

    Handelsblatt – 12.01.16 – Migrants en Europe
    Une perplexité assourdissante
    Lieu de résidence imposé, expulsion accélérée : la classe politique tente de masquer avec des recettes insuffisamment mûries le vide sidéral de ses idées. L’Europe doit réguler de manière proactive pour freiner le flot des réfugiés.

    Un commentaire.
    http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/fluechtlinge-in-europa-die-droehnende-ratlosigkeit/12818874.html

    Berliner Zeitung – 12.01.16 – Réfugiés
    1400 Irakiens font établir leur passeport pour le retour
    De plus en plus de réfugiés souhaitent visiblement retourner dans leur pays : selon le ministère des Affaires étrangères, l’Ambassade d’Irak à Berlin a établi jusqu’ici 1400 passeports pour des candidats au retour.

    http://www.berliner-zeitung.de/politik/fluechtlinge-1400-iraker-lassen-sich-paesse-fuer-rueckkehr-ausstellen,10808018,33505120.html

    Die Welt – 13.01.16 – Crise des migrants
    Un conseil de canton expédie à Merkel un car plein de migrants
    Un Landrat bavarois fait les choses sérieusement : de Landshut, un car de migrants est parti pour Berlin. Il en avait déjà menacé Merkel en octobre. Une intervention de Seehofer pour l’empêcher a échoué.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article150985155/Landrat-schickt-Merkel-Bus-voller-Fluechtlinge.html

    FAZ – 13.01.16 – Migrants
    Il s’agit de l’Allemagne
    La sécurisation des frontières doit être le début d’une nouvelle politique. C’est indispensable.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlinge-es-geht-um-deutschland-14010903.html

    Berliner Zeitung – 12.01.16 – Protestation contre Pegida
    La police, sur les émeutes de Potsdam: « Une nouvelle dimension de la violence »
    Après les violentes émeutes menées par des opposants à la première manifestation de Pegida à Potsdam, la police enquête sur de graves atteintes à la paix civile. Lundi dernier, les débordements avaient assombri les protestations pacifiques contre les anti-islams.

    http://www.berliner-zeitung.de/brandenburg/protest-gegen-pegida-polizei-zu-krawallen-in-potsdam—neue-dimension-von-gewalt-,10809312,33506692.html

    Die Welt – 11.01.16 – Justice personnelle
    Lorsque l’on tait les faits, on récolte aussi de la violence dans nos villes.
    La défiance vis-à-vis de la communication étatique sur la crise des demandeurs d’asile apporte de l’eau au moulin de ceux qui se proclament eux-mêmes les gardiens de l’ordre. Un signal d’alerte. De l’entraide entre voisins au lynchage en groupe, il peut n’y avoir qu’un pas.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article150887441/Auch-das-Verschweigen-saet-Gewalt-in-unseren-Staedten.html

    Die Welt – 11.01.16 – Frontière allemande
    La police fédérale renvoie des migrants en Autriche
    La police fédérale applique, au moins en partie, la procédure Dublin à la frontière allemande. Des centaines de migrants souhaitant se rendre en Suède sont refoulés chaque jour vers l’Autriche.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article150877391/Bundespolizei-schickt-Fluechtlinge-zurueck-nach-Oesterreich.html

    Die Welt – 13.01.16 – Politique des Réfugiés
    Soulèvement au parti de gauche contre Sahra Wagenknecht
    La présidente du groupe parlementaire de Die Linke a déclaré que les réfugiés qui se rendraient coupables de crime perdraient de facto leur droit à l’hospitalité. Pour cela, elle est attaquée par son propre camp. Lors de la dernière session du groupe, on en est venu à une sorte de tribunal.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article150968255/Aufstand-in-der-Linken-gegen-Sahra-Wagenknecht.html

    FAZ – 14.01.16 – Monika Maron
    La politique écervelée de Merkel renforce la droite populiste
    La politique des Réfugiés du gouvernement fédéral joue en faveur des mauvais, pense l’écrivain Monika Maron. Celui qui ne veut ni de Pegida ni de l’AfD n’a personne vers qui se tourner. Il n’y a que Merkel ou bien Merkel – et les frontières restent ouvertes. Une contribution.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/monika-maron-merkels-kopflose-politik-macht-die-rechten-stark-14012515.html

    FAZ – 13.01.16 – Contrôle des frontières
    Des députés de l’Union rassemblent des voix contre la chancelière
    La pression sur la chancelière Merkel augmente : des opposants internes au groupe parlementaire de l’Union veulent visiblement provoquer un vote sur le cours de la politique des Réfugiés, et s’engagent en faveur de la fermeture des frontières.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/grenzkontrollen-unionsabgeordnete-sammeln-stimmen-gegen-die-kanzlerin-14012682.html

    Russie

    Handelsblatt – 12.01.16 – La nouvelle ligne de Vladimir Poutine
    Peuples, entendez mon appel !
    Le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, mise ostensiblement sur la relation germano-russe, sans pour autant renoncer à sa position sur la Crimée. Pourtant, il montre ainsi à l’Ouest une nouvelle disposition au compromis. Une analyse.

    http://www.handelsblatt.com/my/politik/international/die-neue-linie-von-wladimir-putin-voelker-hoert-die-signale/12818126.html

    • Retour du loup

    Die Welt – 13.01.16 – Basse-Saxe
    « Toujours plus entreprenant » – Un loup aurait blessé un joggeur
    En Basse-Saxe, un loup aurait blessé un joggeur. Selon le conseiller « Loup » local, la vie de celui-ci n’a pas été menacée d’une attaque. Cependant, l’expert demande que l’on prenne des mesures significatives.

    http://www.welt.de/vermischtes/article150966740/Immer-zudringlicher-Wolf-soll-Jogger-verletzt-haben.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n2/

     

  • Face au déni de réalité, l’Allemagne est-elle en train de disparaître ?

    L’Allemagne ne pourra plus se développer davantage, ce qui provoquera du chômage. Ajouté à la crise migratoire, la situation est une bombe à retardement.
    L’Allemagne disparaît  C’est le titre du plus grand best-seller de l’édition allemande après-guerre. Deux millions d’exemplaires vendus, uniquement dans le pays. L’auteur, Thilo Sarrazin, y décrit avec la méticulosité du banquier qu’il est les raisons de sa disparition. Les attaques de Cologne nous révèlent au quotidien que Sarrazin est, comme Jean Raspail ou, d’une autre époque, le Britannique Enoch Powell, visionnaire, tout autant d’ailleurs que le président algérien Houari Boumédiène. Voyons le quotidien du moment.
    Le célèbre site d’information américain Breitbart nous rapporte l’interview que ce salafiste de Cologne a accordée à une chaîne russe, REN TV, durant laquelle il déclare, concernant les agressions du 31 décembre dernier, que « les femmes sont responsables, puisqu’elles se promènent à moitié nues et parfumées ».

    Lire la suite 

  • L’Europe va connaître des campagnes de terreur, et bientôt des foyers de guerre civile

    Extrait d'un article du père Edouard-Marie Gallez, à propos des attentats, de l'islam et de l'immigration :

    "[...] D’abord, le principe d’équité a été bafoué. On ne traite pas de la même façon un père de famille réfugié avec femme et enfants, et un célibataire qui s’est fait faire des faux papiers en Turquie pour se faire passer pour un Syrien – ce qui est un cas fréquent. La non-discrimination est un principe contraire à la justice quand il s’agit de s’accorder sur un projet d’avenir commun. L’absence de discrimination, c’est la caractéristique de la bombe atomique et de la mort : tout le monde meurt. Si chacun a droit à ses convictions personnelles, la société civile a le droit de demander aux demandeurs d’asile quelles sont leurs intentions par rapport à elle et de les traiter en conséquence. On admet que les sociétés privées sondent les intentions et actions passées des candidats à l’embauche (ce qui est l’exemple même de discriminations) ; pourquoi la société civile ne devrait-elle pas le faire ? Il ne s’agit pas de refouler, ce qui est illusoire, mais de prévoir différents types ou degrés d’accueil, selon les situations. Et dans des lieux différents.

    Mais voilà : l’exercice d’une telle équité suppose des valeurs de référence, que la sphère politico-médiatique au pouvoir s’acharne à détruire depuis des décennies. Une autre cause de paralysie est le respect obséquieux qui y règne à l’égard de l’islam ; mais il n’est souvent que le reflet inversé de la haine de ces valeurs qui permettent à toute civilisation d’émerger et de se maintenir – et dont témoignent les diverses civilisations chrétiennes de l’histoire. Ajoutons-y le facteur de la corruption. Et voilà la société civile en péril. Elle fonctionne d’ailleurs de moins en moins.

    Le flot des migrants était prévisible. Ce fut une aberration que de l’envoyer, sans aucun tri équitable au préalable, dans nos villes et bourgades comme si chacune d’entre elles avait la capacité de gérer un tel problème – les lois ne leur en donnent même pas les moyens. Nos gouvernants ont refusé d’organiser un accueil juste, humain et surtout équitable, impliquant des choix et des aiguillages. On ne laisse pas des réfugiés chrétiens au milieu d’hommes musulmans, et ceci vaut aussi pour les femmes et les filles qui subissent des violences sexuelles dans les centres de transit ou même d’accueil. Au reste, ce qui s’est passé à Cologne et dans d’autres villes allemandes la nuit de la Saint-Sylvestre reflète le quotidien de ces centres (mais les nouveaux immigrés ne furent pas les seuls impliqués). On peut y voir aussi un pendant des viols qui ont lieu en Suède depuis des années mais que les médias ont longtemps occulté, la Suède étant l’exemple même du pays qui a reçu des immigrés sans discernement ni engagements de leur part.

    Il est possible d’avoir un accueil juste, humain et équitable. Mais aucun décideur ne s’attaquera jamais à ce problème s’il n’est pas soutenu. C’est ici que l’Eglise d’Occident endosse une grosse responsabilité face à la société civile.

    L’éclairage de la société civile et le rêve « pluraliste »

    Même si beaucoup d’ecclésiastiques ne le croient plus, les chrétiens sont la lumière du monde (Matthieu 5,14) : quel autre groupe humain pourrait l’être et se soucier du bien d’autrui ? Le G20 ? La grande finance ? La franc-maçonnerie ? Des multinationales ? Des sectes ? L’Arabie saoudite ? Il ne faut pas rêver.

    Rêver est justement devenu un travers occidental – au sens de rêveries à la traîne des idéologies du moment. Oubliant que Notre Seigneur est le seul sauveur du monde (et qu’il doit venir encore dans la gloire pour le jugement de ce monde), même des chrétiens ont été séduits en nombre par ceux qui prétendaient apporter au monde un salut. [...] Enfin – et nous y sommes –, il y a la séduction des rêveries interreligieuses pour lesquelles la vérité est partout et multiforme, tous les phénomènes « religieux » étant déclarés bons en soi et l’important étant de croire en quelque chose. Ce type d’idéologie « mystique », qui, sous le nom de « pluralisme », relativise toute valeur et conforte donc l’argent comme valeur unique, correspond parfaitement aux grands intérêts financiers ; et, au sens de la formule de Karl Marx, son spiritualisme désincarné qui dit apporter la paix au monde grâce à la convergence « des religions » est effectivement un opium du peuple. [...]

    La recherche de vérité est ce qu’il y a de plus urgent avec des musulmans – et il n’est même plus temps d’imaginer une « réforme » de l’Islam, d’ailleurs illusoire. Beaucoup se rendent bien compte que le paradis qu’on leur promet sur la terre depuis 14 siècles est toujours remis à demain et ressemble plutôt à un enfer (que l’on fuit vers l’Occident). Beaucoup comprennent aussi que la guerre faite au reste de l’humanité, selon l’expression du Président égyptien Sissi, doit avoir une autre explication que la supposée volonté divine. Est-ce ainsi que le monde pourrait être sauvé, s’il faut croire que ce dernier doive l’être comme le disent les chrétiens et les musulmans ? Telles sont les questions à aborder ensemble. À condition, côté chrétien, de connaître ce que Jésus et les Apôtres ont dit sur ces sujets, évidemment. Pour reprendre différentes paroles de Jésus lui-même, les islamistes espèrent que Satan ne sera pas toujours le « Prince de ce monde », lui qui est « le père du mensonge et de l’homicide ». Il est effectivement juste de croire que le monde sera un jour libéré de l’emprise du mal. Mais comment le sera-t-il ? Voilà le nœud. [...]

    Sans dialogue urgent en vérité et axé sur le combat commun contre le Mal, les populations musulmanes seront laissées à elles-mêmes c’est-à-dire à la merci des pires endoctrinements et des groupes islamistes (tous plus ou moins manipulés par divers intérêts), et l’Europe va connaître des campagnes de terreur, et bientôt des foyers de guerre civile – comme on en voit dans d’autres parties du monde. 2016 est peut-être la dernière année (de Miséricorde) qui est donnée à l’Eglise institutionnelle qui est en Europe pour renouer avec une espérance fondée et jouer un rôle positif face à son propre délitement et à celui du continent. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Forum de Davos annonce que 5 millions de personnes vont perdre leur emploi, mais encourage plus d’immigration vers l’Europe !

    Les puissants de ce monde se retrouvent comme chaque année au World Economic Forum de Davos.

    Leur message n’est guère réjouissant pour les simples et honnêtes citoyens. Les maîtres du monde font la promotion des robots et des nouvelles technologies qu’ils qualifient de quatrième révolution industrielle ou encore de révolution numérique. Mais tout en en faisant la promotion,  le rapport publié par le World Economic Forum (WEF), annonce que cette révolution numérique a un prix : la perte de plus de 5 millions d’emplois, au minimum, en cinq ans dans les principales économies mondiales. En clair, il faut prévoir bien plus de 5 millions de pertes d’emplois et ces emplois seront essentiellement perdus en Europe et aux Etats-Unis.

    Ce rapport publié deux jours avant l’ouverture du forum de Davos donne le ton. « En absence d’un plan d’action efficace, ces économies (ndlr : les nôtres) devront faire face à un chômage en hausse constante et à des inégalités importantes », indique les analystes.

    « Sur les 5,1 millions d’emplois perdus d’ici 5 ans, 52% concerneront les hommes et 48% les femmes », précise le rapport. Le secteur de la santé devrait être particulièrement touché par des pertes sévères d’emplois dans les cinq prochaines années.

    Rappelons que, dans le même temps, le tout nouveau rapport de la banque UBS et bien d’autres officines mondialistes représentées à Davos préconisent toujours plus d’immigration vers l’Europe, UBS osant recommander à l’Europe d’accueillir 18 millions de nouveaux immigrés sur les dix prochaines années ! Entre les robots et les immigrés, la place laissée aux Européens de souche est de plus en plus étroite.

    Ce World Economic Forum  se déroulera jusqu’à la fin de la semaine avec près de 3 000 représentants mondialistes arrivés sous haute protection.

    http://www.medias-presse.info/le-forum-de-davos-annonce-que-5-millions-de-personnes-vont-perdre-leur-emploi-mais-encourage-plus-dimmigration-vers-leurope/47664

  • Immigration, islamisation, etc. : les gouvernements européens sont étrangers aux Européens.

    Les gouvernements européens luttent-ils vraiment contre l’immigration irrégulière et contre le terrorisme islamiste ?

    Non  les gouvernements européens sont devenus desgouvernements étrangers qui poursuivent désormais des fins étrangères aux intérêts des peuples européens.

    Un scénario identique

    Le scénario est toujours le même : que ce soit à Ajaccio, à Cologne, à Paris ou à Stockholm.

    A chaque fois les gouvernements et les médias tentent de passer sous silence, et, s’ils ne le peuvent pas, de minimiser les violences commises par les allogènes contre les autochtones. Et si, par contre, les autochtones décident d’exprimer leur colère contre ces agissements impunis ou contre l’accueil de nouveaux immigrants, alors, là, c’est le déchaînement :

    -Déchaînement médiatique et l’on crie au « racisme », bien sûr (1).

    -Déchaînement policier aussi, comme on vient encore de le voir en Allemagne où les canons à eau et les forces anti-émeutes ont été engagées contre les manifestants de PEGIDA qui protestaient pourtant calmement contre la façon dont le gouvernement et les médias allemands avaient traité les agressions du Réveillon : toutes forces évidemment absentes le 31 décembre à Cologne pour protéger les Allemandes !

    -Déchaînement judiciaire, enfin, pour faire taire les dissidents qui osent appeler les choses par leur nom et qui dénoncent la catastrophe migratoire ou l’islamisation.

    Une disproportion systématique

    Ce traitement institutionnel systématiquement biaisé traduit le fait qu’en Europe les gouvernements mettent en place progressivement un droit inégal et de nature ethnico-religieuse : intraitable pour les autochtones, très tolérant vis-à-vis des allogènes à qui on cède tout.

    En France, par exemple, les églises et les cimetières chrétiens ne sont jamais « profanés » : seulementdégradés si d’aventure on décide d’en parler, ce qui est de toute façon très rare. Et dans ce cas les ministres ne se dérangent pas. D’une façon générale les actes antichrétiens sont passés sous silence ou rangés, au mieux, dans la rubrique des faits divers. (2)

    Par contre, le moindre graffiti contre une mosquée fait la une des médias et mobilise les préfets et les ministres.

    De même le racisme antifrançais ou antiblanc n’est quasiment pas reconnu et pour ainsi dire jamais sanctionné par la justice, pourtant si sévère vis-à-vis de « l’incitation à la haine », même et surtout quand elle n’est suivie d’aucun effet.

    Pourquoi en est-on arrivé là ?

    Pourquoi les gouvernements européens se conduisent-ils ainsi, au risque de provoquer une grave fracture politique et ethnique en Europe ? au risque de pousser les autochtones à la révolte, comme on en voit actuellement les prémices partout ?

    Pour une raison simple : nos gouvernements obéissent à des motivations qui n’ont plus rien à voir avec l’intérêt ni même avec la survie des peuples européens et de la civilisation européenne. Ils sont devenus, au sens propre, des gouvernements étrangers.

    L’aveuglement idéologique

    Pourquoi ? Pour des raisons idéologiques d’abord.

    Car l’oligarchie, ralliée au cosmopolitisme, a désormais « la haine », comme disent « les jeunes des banlieues », de l’identité européenne. Le Grand Remplacement est conçu comme la punition eschatologique des Européens pour les crimes que leurs ancêtres sont censés avoir commis dans l’Histoire. Cette idéologie folle imprègne toute l’oligarchie qui se complaît dans un ethno-masochisme maladif et qui repose sur une lecture biaisée de l’histoire européenne et systématiquement insultante pour nos ancêtres.

    Egalement ralliée au libéralisme/libertaire, l’oligarchie considère qu’il faut aussi déconstruire les nations européennes pour assurer le triomphe du marché, censé apporter liberté et prospérité pour tous. L’Union européenne repose sur ce credo libéral qui présente les frontières, les identités et les nations comme autant d’injustes « discriminations » qu’il faut abolir. Et moins les résultats sont au rendez-vous et plus l’oligarchie persévère dans la « modernisation », c’est-à-dire la déconstruction, de tout ce qui constituait la trame des sociétés européennes.

    Mais cet aveuglement idéologique n’explique pas tout. Les gouvernements européens obéissent aussi à d’autres motivations, plus triviales.

    Les gouvernements aux ordres

    En effet, les gouvernements obéissent aussi aux injonctions du patronat européen, qui ne veut surtout pas d’une remise en cause de l’immigration qui lui permet d’abaisser les coûts salariaux et de faire pression sur le marché du travail. La question de l’immigration doit donc devenir taboue pour échapper à toute régulation politique.

    C’est justement ce à quoi aboutit l’application maximaliste des lois liberticides censées lutter contre la « discrimination » et le « racisme » en Europe ; ou encore le pathos compassionnel qui entoure systématiquement désormais tout ce qui a trait aux immigrants : empêcher d’aborder publiquement, politiquement et objectivement l’immigration.

    Le patronat, désormais mondialiste, maîtrise les médias de propagande, finance les partis politiques et peut utiliser à tout moment la menace de la « délocalisation » contre les gouvernements récalcitrants.

    Ses désirs sont donc des ordres pour la classe politicienne qui fait passer l’intérêt particulier des grandes entreprises mondialisées, comme celui des banques, avant celui des peuples européens, qui, eux seuls, supportent les conséquences de l’immigration de masse.

    Les gouvernements à la remorque des électeurs et des financeurs musulmans

    Enfin, pour des raisons démographiques et parce que la majorité des immigrants sont de confession musulmane, l’électorat musulman compte de plus en plus en Europe. En France cet électorat a majoritairement voté pour le candidat socialiste à l’élection présidentielle. Toute la classe politique, de gauche comme de droite (2), court donc après lui dans l’espoir de le séduire ou du moins de ne le point fâcher. D’où notamment la tolérance étrange dont les gouvernements font preuve vis-à-vis du communautarisme.

    En outre, ces mêmes gouvernements dépendent de plus en plus économiquement et financièrement des pétromonarchies musulmanes. On n’oubliera pas non plus qu’au début de la crise libyenne, le président Kadhafi avait menacé le gouvernement français de révéler les dessous de certains financements politiques. Mais la « révolution », aidée par le gouvernement français, lui a opportunément ôté la vie…

    Lénine disait de l’avidité des capitalistes que « Nous leur vendrons la corde pour les pendre ». Mais ce dont Lénine a rêvé, les pétromonarchies le réalisent avec des Etats européens en difficultés financières. Ainsi que deviendrait l’industrie d’armement en France si ses clients des pays arabes lui faisaient défaut ?

    Cela n’incite-t-il pas en retour ces mêmes gouvernements européens à se montrer « compréhensifs » vis-à-vis de leur population musulmane, qu’elle soit déjà installée ou « migrante » ?

    Des gouvernements de plus en plus étrangers

    Les Européens subissent ainsi l’installation progressive de véritables gouvernements étrangers en Europe : des gouvernements composés d’ailleurs pour une part de binationaux ou de naturalisés de fraîche date, prétendument pour être « représentatifs de la diversité de la population », mais des gouvernements qui se préoccupent prioritairement de la situation de ceux qui ne sont pas européens – et des gouvernements qui obéissent à des motivations étrangères aux intérêts européens, comme lorsqu’ils laissent la Commission européenne négocier en secret le futur Traité transatlantique.

    En France, le président de la République qui, selon son ancienne compagne, traiterait en privé les Français de « sans-dents » (3), est tout heureux d’aller ostensiblement prendre le « thé de la fraternité » dans une mosquée, alors qu’il n’a pas eu un mot à destination des chrétiens pour les fêtes de Noël ni des chrétiens d’Orient. Et la gauche « laïque » de pourchasser les crèches dans l’espace public tout en encourageant l’islam partout.

    En Allemagne, Mme Merkel continue de se faire le chantre de l’ouverture des frontières ainsi que de l‘accueil des « migrants » malgré l’opposition croissante de la population, et relance le dialogue avec la Turquie pour son adhésion à l’Union européenne – au motif, digne de Gribouille, que pour réguler les flux de migrants il faudrait faire entrer dans l’Union européenne un super-Etat musulman !

    Les Européens autochtones ont le droit de se taire

    Parce qu’ils sont donc « tenus » par des intérêts qui ne sont plus les nôtres, les gouvernements européens ont les yeux de Chimène pour les immigrants, leurs descendants et pour l’islam. Pas pour les Européens autochtones qu’ils affublent de tous les péchés du monde. Car ces gouvernements trouvent toutes les identités et toutes les religions sympathiques, sauf les nôtres.

    Ces gouvernements remplacistes considèrent en effet que les Européens autochtones n’ont finalement qu’un droit : celui d’acquiescer à la politique qu’ils conduisent pour leur fournir l’onction démocratique périodiquement. Pour le reste, les autochtones doivent se taire, en acceptant de voir leurs libertés se réduire et toujours plus de « migrants » s’installer chez eux de vive force.

    Car les gouvernements somment les autochtones d’accueillir tous les immigrants qu’ils font entrer en Europe depuis 40 ans et, au surplus, de prendre sur eux pour s’adapter aux mœurs des nouveaux arrivants.

    En France on appelle cela « l’intégration ». En Allemagne, après les violences du Réveillon, le maire de Cologne a déclaré que les Allemandes devaient désormais éviter le contact avec des inconnus ! Et tous les pays européens n’ont pas hésité à réquisitionner des logements pour installer les « migrants » arrivés en 2015, pas pour loger leurs concitoyens dans la détresse.

    Pour nos gouvernants, le « vivre ensemble » ne se conçoit en effet que dans la soumission des autochtones.

    Cela suffit. Peuples d’Europe, réveillez-vous !

    Michel Geoffroy, 14/01/2016

    Notes :

    1. Mais lorsque les racailles à Ajaccio ont attaqué les pompiers aux cris de « Sales Corses fichez le camp ! » ce n’était pas du « racisme », bien entendu.
    2. Rappelons que c’est N. Sarkozy qui a préconisé la « discrimination positive » en faveur des personnes issues de l’immigration, « l’islam à la française » et qui a institué le Conseil français du culte musulman.
    3. Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, Les Arènes, 2014.

    http://www.polemia.com/immigration-islamisation-etc-les-gouvernements-europeens-sont-etrangers-aux-europeens/

  • Pays-Bas : nouvelle manifestation du peuple contre l’invasion migratoire

    Des oeufs, des pierres et des feux d’artifice contre la mairie de Heesch aux Pays-Bas pour dénoncer l’accueil programmé de migrants. Un millier de personnes refusent de voir arriver dans leur petite ville 500 demandeurs d’asile durant les dix prochaines années. Des incidents ont éclaté dimanche soir entre manifestants et force de l’ordre. “Quand ils ne peuvent pas se débarrasser de ce problème à La Haye, ils l’amènent ici explique un manifestant. Mais nous n’en voulons pas non plus, ils peuvent les garder, pas question qu’ils viennent. S’ils veulent violer ma fille, il n’y aura pas 500 policiers pour la protéger.”

    Des incidents qui interviennent quelques heures après les propos incendiaires de Geert Wilders. Le député d’extrême-droite estiment qu’il faut enfermer les migrants dans les centres d’accueil afin de protéger les femmes.

    Les Pays-Bas accueillent un nombre record de réfugiés, ils étaient 54.000 demandes d’asile à la fin du mois de novembre.

    http://www.contre-info.com/

  • « Nous venons en paix », mais avec nous, mieux vaut des mosquées que des bonshommes de neige !

    « Nous venons en paix », c’est notre chronique de choses vues sur le web et les réseaux sociaux à propos de nos chers « migrants » / « réfugiés » / Bisounours… une petite pastille de vérité dans un océan de propagande aux bons sentiments… mais chut… PADAMALGAM ! Aujourd’hui, la vague de froid en Grande-Bretagne a des conséquences inattendues : elle nous apprend que les bonshommes de neige, c’est haram. Petits anglais, cessez donc de faire ces bonshommes blasphématoires pour l’islam !

    Avec la vague glaciale qui vient de s’abattre sur l’est de la Grande-Bretagne, avec des températures atteignant — 12°, les petits Anglais s’amusent dans la neige comme ici à Bradford.
    Cependant les mosquées remplacent maintenant les traditionnels bonshommes de neige, respectant ainsi la fatwa lancée en 2015 par cet érudit religieux d’Arabie Saoudite contre les bonshommes de neige, affirmant que cette pratique n’est pas acceptable pour l’Islam.

    Personne ne doit construire des bonshommes de neige ou des représentations d’animaux, a déclaré Mohammad Saleh Al Minjed. Mais faire des constructions en neige des choses sans vie, comme les navires, les fruits et les bâtiments, est acceptable.

    Sources : Telegraph /Daily Mail

    http://fr.novopress.info/

  • Aubervilliers, le Cologne des femmes asiatiques ?

    Cinq voyous âgés de 18 à 19 ans et un mineur s’étaient spécialisés dans les agressions de jeunes femmes chinoises à proximité du métro.
    La semaine dernière, Le Parisien nous apprenait l’arrestation d’un gang ultra violent qui sévissait depuis deux mois à Aubervilliers. Cinq voyous âgés de 18 à 19 ans et un mineur s’étaient spécialisés dans les agressions de jeunes femmes chinoises à proximité du métro.
    Le mode opératoire est toujours le même, un premier arrive par derrière pour empêcher la victime de crier, un second la cogne pendant que ses copains lui arrachent son sac.
    28 plaintes ont été déposées, un record – mais en réalité leur porte-parole estime qu’on peut multiplier ce chiffre par 4 ou 5 – et une grande partie des victimes a fini aux urgences avec bras cassés, cranes ouverts, luxation de l’épaule…

    Lire la suite

  • Il est vital pour la nation française d’abolir la binationalité

    Les polémiques soulevées par le projet de François Hollande de réforme constitutionnelle amènent à examiner le dispositif actuel de la multinationalité dans notre pays et à poser la question de son poids sur le destin politique et sociologique de la France.

    La France compte plusieurs millions de binationaux originaires d’Afrique subsaharienne du Maghreb et de Turquie. Cette situation entraine des risques réels et importants pour la France du fait d’allégeances à des pays étrangers et d’influence électorale.

    Il apparait donc vital de supprimer la binationalité pour les ressortissants de ces pays et d’abolir la binationalité voire la multinationalité des élus de la République.

    Une politique laxiste de naturalisation

    Les naturalisations sont accordées selon trois procédures (résumées en annexe) destinées, en principe, à présenter des garanties qui seraient de nature à éviter des naturalisations abusives, notamment l’assimilation à notre société.

    En réalité il est aisé de constater que la plupart des immigrés des pays tiers n’ont cure de l’adhésion aux principes essentiels de la République et que celle-ci ne montre guère de volonté pour les appliquer et les faire respecter alors que la supposée adhésion se révèle être de la pure haine.

    Par ailleurs l’application du droit du sol et des naturalisations par déclaration, notamment des conjoints de « Français », ouvre la porte à des flots annuels de citoyens français de pure forme administrative dont beaucoup d’entre eux ne sont ni assimilés ni même intégrables.

    Un nombre de naturalisations variable mais élevé

    Les acquisitions de la nationalité française ont connu un pic en 2004 selon l’INSEE : 168.826. Retombées à 131.452 en 2007, elles ont nettement progressé sous Sarkozy pour atteindre le chiffre de 143.275 en 2010. Elles ont alors chuté significativement jusqu’à 96.088 en 2012 et 97.318 en 2013.

    La volonté affichée de Valls est de repasser le seuil des 100.000 naturalisations annuelles (l’équivalent de villes comme Caen ou Nancy) dès 2015 et dans les années qui viennent. L’espoir est de parvenir à constituer à moyen terme un vivier puis un socle électoral qui permette d’éviter toute alternance politique et de perpétuer le pouvoir du socialisme et du politiquement correct, bien entendu dans un « esprit de respect des valeurs démocratiques et républicaines ».

    Si les informations sont relativement claires sur les chiffres de flux des naturalisations il n’en va pas de même des chiffres cumulés de personnes devenues françaises à la suite de naturalisations. Si l’on croit l’étude de l’INSEE de janvier 2015 les chiffres seraient les suivants :

    -2,3 millions de personnes nées à l’étranger auraient acquis la nationalité française ;
    -1,7 million de personnes sont nées à l’étranger avec la nationalité française. Cela peut concerner aussi bien des enfants de Français établis à l’étranger que des enfants d’immigrés retournés dans leur pays temporairement ou définitivement dans des proportions non indiquées ;
    -0,6 million de personnes sont nées en France avec la nationalité étrangère et sont, dans quatre cas sur cinq, des enfants de moins de 14 ans dont les parents sont étrangers et qui acquerront de droit la nationalité française au plus tard à leur majorité;
    -Enfin l’étude de l’INSEE indique que sur les 58,2 millions de personnes nées en France, 57,6 millions ont la nationalité française, certaines pouvant avoir une double nationalité, ce qui veut dire qu’elles ont été elles-mêmes naturalisées. Combien?  L’étude ne l’indique pas.

    Il apparaît clairement une incertitude considérable au titre des chiffres cumulés de naturalisations que nous retrouvons dans ceux des doubles nationalités.

    Les multinationalités

    Le droit français autorise la double nationalité et n’exige aucune déclaration. Longtemps, les chiffres sur les personnes potentiellement concernées sont restés approximatifs et le demeurent largement aujourd’hui.

    Dans l’enquête Trajectoires et Origines, réalisée en 2008 et 2009, c’est-à-dire il y a plus de 6 années, les chercheurs de l’Institut national d’études démographiques (INED) auraient établi que les binationaux représenteraient 3,3 millions de personnes (5% de la population de la France métropolitaine âgée de 18 à 50 ans), dont 90% sont immigrés ou descendants d’immigrés. « C’est le seul chiffre fiable, explique l’INED, car il n’existe aucun fichier ni recensement des Français à double nationalité. » Selon l’Institut, les ressortissants à double nationalité sont très fréquents chez les immigrés du Maghreb (66%), les Turcs (55%) et les Portugais (43%), mais rares chez les personnes originaires d’Asie du Sud-Est.

    C’est avec précaution qu’il faut retenir ce chiffre qui semble autocopié et répété en boucle par les journalistes, et ce pour plusieurs raisons :

    -Il est regrettable que ce chiffre de 3,3 millions ne puisse être trouvé dans le chapitre de l’enquête dédié à la question de la binationalité ;
    -Claude Goasguen a, pour sa part, cité publiquement le chiffre de 4 à 5 millions de binationaux ;
    -Sous toutes réserves citons Wikipedia : Selon Gilbert Meynier, spécialiste de l’histoire de l’Algérie sous la domination française, le nombre de résidents d’origine algérienne en France en 2012 pouvait être estimé à 4 millions, dont 2 millions de binationaux.

    En définitive les chiffres avancés au titre de la binationalité en France offrent deux caractéristiques : ils sont flous et leur taille ne peut que nous convaincre de la réalité de l’ampleur de la binationalité.

    Cette situation entraîne des risques réels et importants pour la France

    Cette situation engendre trois types de risques graves pour notre pays.

    Tout d’abord ce débordement de binationalité crée des droits illégitimes, certes, mais réels, qui pèsent et pèseront encore plus sur nos comptes sociaux et nos finances publiques. A titre d’exemple, rappelons le projet de naturalisation de 200.000 « chibanis » qui ne manquera pas d’avoir des répercussions sur les déficits de l’assurance maladie.

    Il se pose également une question grave d’allégeance des binationaux, en particulier lorsqu’elle concerne l’oligarchie dirigeante.

    Comment pouvons-nous avoir un secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur qui est binational franco-allemand alors que l’Allemagne est notre principal partenaire commercial ?

    Non seulement la préposée à l’Education nationale, qui est chargée de démolir celle-ci pour ne pas décourager ses jeunes coreligionnaires, est franco-marocaine mais, comme le souligne Malika Sorel-Sutter dans son livre Décomposition française, elle a été nommée par le roi du Maroc au Conseil de la communauté marocaine à l’étranger ayant pour objet le « suivi et l’évaluation des politiques publiques du Royaume envers ses ressortissants à l’étranger ». Allons-nous passer sous une tutelle marocaine ?
    Malika Sorel-Sutter rappelle un discours public du premier ministre de Turquie, Erdogan, en visite d’Etat en France, tenu au Zénith le 6 avril 2010 devant 6.000 concitoyens : « Le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité, personne ne peut vous dire : renonce à tes valeurs ». Erdogan leur enjoignait de « demander la double nationalité pour être les diplomates de la Turquie en Europe (…).La France vous a donné le droit à la double nationalité : pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque ». Quelle arrogance et quel mépris !

    La vérité est que l’on constate la triste réalité de conflits d’intérêts nationaux au plus haut niveau de l’Etat et la prédominance d’identités étrangères au détriment de la nôtre.

    Enfin se pose la question vitale de l’influence de ces binationaux sur notre destin national au travers de leur poids électoral. Il convient de ne pas oublier que Hollande, malgré son faible score en termes absolus, n’a triomphé en 2012 sur son adversaire que grâce à l’appoint des banlieues.

    Il est vital d’abolir la binationalité

    Comme le souhaite Bernard Debré il est indispensable pour l’avenir de notre nation d’abolir purement et simplement la double nationalité, sauf pour les pays partenaires de l’Union européenne et pour nos concitoyens expatriés, ce qui exige un changement profond du Code de la nationalité et du corpus juridique afférent à celle-ci.

    Il doit être demandé aussi bien aux candidats à la naturalisation qu’aux binationaux originaires des pays tiers enregistrés par l’administration française s’ils gardent ou non leur nationalité d’origine. Ils devront démontrer et justifier juridiquement la perte de leur première nationalité et l’acceptation officielle de celle-ci par leur pays d’origine.

    Au cas où ils refuseraient de renier leur autre nationalité ou ne pourraient démontrer sa perte, ils perdraient ou ne pourraient acquérir la nationalité française. Ils deviendraient des résidents étrangers.

    Il faut souligner que pour les Africains et plus particulièrement les Maghrébins il est très difficile voire impossible de renoncer à leur nationalité d’origine. Cet état de choses relève de leur lien indéfectible avec l’islam.
    C’est particulièrement le cas des Marocains pour des raisons de religion et de statut de sujets du roi. C’est ce qu’a expliqué Hassan II, roi du Maroc, à Philippe de Villiers : « Les Marocains resteront à jamais des Marocains et des musulmans. Ne nous demandez pas de perdre notre identité (…) comme vous dissolvez la vôtre. Je récuse le détournement de nationalité. Vos gouvernants ignorent la notion d’allégeance. Je suis l’émir des croyants. »
    C’est aussi le cas des Algériens dont le Code de la nationalité prévoit bien 4 cas de renonciation à la nationalité algérienne afin de rester en conformité avec le droit international mais qui, en réalité, constituent autant d’obstacles.

    C’est la raison pour laquelle il apparaît parfaitement concevable que certains des pays d’origine des binationaux français manifestent plus de solidarité avec la France sur cette question de binationalité que de l’hostilité.

    Enfin il apparaît indispensable de se fonder sur la notion de réciprocité, plusieurs des pays concernés n’acceptant que très difficilement que des étrangers, surtout européens, acquièrent leur nationalité.

    Supprimer la binationalité des élus

    Le député Thierry Mariani a publiquement déclaré que les élus ne devraient avoir que la seule nationalité française. Cette proposition relève du simple bon sens. Mais est-ce suffisant ? Est-il conforme à l’intérêt national qu’un étranger naturalisé au cours de son existence puisse exercer des fonctions de chef de l’Etat, de ministre ou de premier ministre, et de parlementaire ?

    André Posokhow

    Voir Annexe ci-après :

    Les modes d’acquisition de la nationalité française

    1°-L’acquisition de plein droit (compétence du ministère de la Justice)

    a) A la naissance :

    -Pour l’enfant né en France ou à l’étranger dont l’un au moins des parents est français (droit du sang) ;
    -Pour l’enfant né en France lorsque l’un de ses parents au moins y est lui-même né (double droit du sol) ;
    -Pour l’enfant né en France de deux parents apatrides (simple droit du sol).

    b) A la majorité :

    -Pour l’enfant né en France de deux parents étrangers sous plusieurs conditions dont celle d’une résidence continue ou discontinue en France de 5 années dès l’âge de 11 ans.

    2°-L’acquisition par déclaration

    a) Les jeunes nés en France de parents étrangers (compétence du ministère de la Justice) :

    -Possibilité pour les jeunes âgés de plus de 16 ans d’acquérir eux-mêmes la nationalité française par déclaration durant leur minorité ;
    -Les enfants âgés de 13 à 16 ans non révolus peuvent également acquérir la nationalité française s’ils justifient d’une résidence en France de 5 années dès l’âge de 8 ans ;

    b) Les conjoints de Français (compétence du ministère de l’Intérieur) :

    L’étranger marié à une Française ou un Français peut obtenir la nationalité française par déclaration quatre ans après le mariage. Il doit notamment pouvoir justifier d’une communauté de vie affective et matérielle et d’une connaissance suffisante de la langue française.

    3°-L’acquisition par décret du premier ministre, sur proposition du ministre de l’Intérieur, chargé des naturalisations

    Toute personne étrangère majeure possédant un titre de séjour peut déposer une demande de naturalisation française.
    Certaines conditions légales doivent être remplies comme résider en France de manière habituelle et continue avec sa famille depuis 5 ans, être assimilé à la société ainsi que par l’adhésion aux principes et valeurs essentiels de la République française, être de bonnes vie et mœurs, c’est-à-dire ne pas avoir subi certaines condamnations.

    André Posokhow, Consultant, 13/01/2016

    http://www.polemia.com/il-est-vital-pour-la-nation-francaise-dabolir-la-binationalite/

  • «Décomposition française» de Malika Sorel-Sutter

    Decomposition-Fr.-189x300.jpg♦ Malika Sorel-Sutter vient de faire paraître un ouvrage d’une densité exceptionnelle dédié à la France :Décomposition française/ Comment en est-on arrivé là ?.

    Il est symptomatique de constater que nombre des protestations qui s’élèvent à très haute voix contre l’immigration-invasion et ses conséquences sur l’identité française, les principes républicains, le statut de la femme et la décadence de l’école proviennent de femmes qui ont mis tant d’espoir dans notre pays : Jeannette Boughrab, Lydia Guirous, Malika Sorel-Sutter.

    Au travers de la dénonciation véhémente de « l’opération liquidation » de la nation française que nous subissons, elle manifeste une grande passion pour la France, une peine profonde pour ce que celle-ci est devenue et une connaissance certaine de la problématique de l’immigration-invasion et de la complicité de la caste politique à l’égard de celle-ci.

    Un attachement profond pour la France

    Les raisons de cet attachement sont particulièrement émouvantes. Petite fille élevée dans le sud de la France dans un environnement français, elle a suivi ses parents en Algérie. Elle y a vécu à l’heure française dans le souvenir des senteurs de Provence. L’Histoire de France résonnait en elle. Son diplôme d’ingénieur en poche, elle a quitté l’Algérie pour rejoindre la France qui s’était mise à hanter son cœur. Le choc du retour a été « un grand espoir déçu » qui explique son engagement, ses livres et son appartenance au Haut Conseil de l’Intégration, dissous, et c’est révélateur, par Hollande.

    Les épisodes et les dates charnières

    Aux yeux de M. Sorel-Sutter la véritable date charnière est l’année 2005 qui a connu 20 jours d’émeutes urbaines. Celles-ci ont constitué une coupure au sein des illusions nationales sur l’espoir d’une intégration culturelle massive des immigrés et de leurs descendants.

    C’est également en 2005, grande étape de la marche vers le communautarisme, qu’a été créé le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) aux premiers états généraux duquel la fine fleur de l’oligarchie avait assisté et donné sa caution.

    Les constats

    Sorel-Sutter procède longuement, de façon très documentée et avec quelle fureur incisive, à plusieurs constats que nous ne pouvons que résumer ici.

    • La laïcité, une digue qui cède

    La laïcité qui établit une séparation entre le spirituel et le temporel et les hiérarchise devrait constituer un rempart inexpugnable contre la progression de l’islam et de l’islamisation de la France. Pourtant elle a été et est toujours bafouée par la classe politique qui n’a de cesse de proclamer les « valeurs de la République » pour le plus grand malheur de celle-ci.
    La langue française, véhicule de la culture française et de la vision occidentale du monde, cède le pas devant les enseignements des langues et cultures d’origine (ELCO).
    Les familles n’ont pas été protégées contre la prééminence du Coran sur les lois de la République, avec des conséquences désastreuses pour le statut des femmes et l’extension du voile sous toutes ses formes.

    L’Etat a encouragé cette fuite du religieux face à la laïcité. Bloqué en 1905 contre les catholiques, il a créé le Conseil français du culte musulman et ses représentants se sentent obligés chaque année de ployer le genou devant le CRIF.

    • Une identité nationale qui explose face à la diversité ethnique

    Tout commence par les mots. L’oligarchie est passée du concept d’assimilation à celui d’inclusion en passant par ceux d’intégration et d’insertion. Ainsi a pu être consacrée l’idée de « diversité » présente dans la Charte de la diversité instituée par Jean-Pierre Raffarin en 2004 mais que Sarkozy a échoué à inscrire dans le préambule de la Constitution.

    Cela ne l’a pas empêché de créer un Commissariat à la diversité ni ses ministres de pousser de manière insidieuse la discrimination positive et une politique des quotas. On assiste à l’émergence d’une préférence étrangère qui se transforme sur le terrain en une discrimination négative, fruit d’une politique d’inégalité imposée par les gouvernants au détriment des Français.

    Deux mouvements se conjuguent : l’un consiste à glorifier ce qui n’est pas français et l’autre à dénigrer ou mépriser ce qui l’est. La bien-pensance mène également une politique de culpabilisation sur le fondement d’une Histoire de France tronquée et falsifiée afin de faire disparaître la fierté d’être français. Comment dans ces conditions les jeunes immigrés ne se tourneraient-ils pas vers leurs origines contre la France ?

    • La nationalité a été dissociée de l’identité

    Selon les « élites », l’assimilation des enfants de l’immigration serait un fait acquis en application du droit du sol, puisqu’ils sont nés en France.

    Sorel-Sutter affirme pour sa part qu’il s’agit d’une idée fausse et que l’assimilation n’est jamais globale mais résulte d’un choix individuel. Au cours d’un entretien entre A. Sinclair et le roi du Maroc Hassan II, celui-ci a bien expliqué à la journaliste que les immigrés marocains ne seront jamais intégrés à 100% et qu’ils feront de mauvais Français, ce qui condamne la double nationalité.

    Désormais, en France, la citoyenneté a été dissociée de l’identité et les conditions du maintien de la cohésion nationale ne sont plus réunies.

    • L’effondrement des piliers du système républicain de l’assimilation

    Les acteurs du Système s’accordent à affirmer que c’est à l’école qu’incombe le devoir de former les citoyens français mais dans le même temps ils font tout pour rendre sa mission impossible. En raison de l’importance des flux migratoires, les familles ont perdu toute liberté d’agir et demeurent enchaînées à leur groupe culturel d’origine. Or sans l’appui des familles le rôle de l’école dans le processus d’assimilation est voué à l’échec.

    Il en va de même de l’Université qui connaît les mêmes phénomènes de communautarisme et d’islamisation, le point d’orgue étant l’IUT de Saint-Denis dont le courageux directeur a fait l’objet de menaces de mort.

    • La lâcheté et la complicité des politiques et des pouvoirs publics

    C’est le comportement d’un Etat résigné et démissionnaire, incapable de faire respecter les lois françaises qui a conduit à l’invasion migratoire. La lâcheté de l’Etat dans l’affaire de la crèche Baby-loup l’a bien montré.

    Sorel-Sutter dénonce la complicité des pouvoirs publics :

    -c’est la politique du fait accompli par laquelle on laisse enfreindre les lois et puis on place les Français devant l’obligation d’accepter ce qui est ;

    -c’est la politique des accommodements qui guide en particulier la modification et la rédaction des programmes d’enseignement ;

    -c’est la pratique répétée de la repentance publique de préférence à l’étranger ;

    -la loi SRU « qui prive les Français de leur droit de vivre dans ces territoires où ce sont leurs normes qui fondent les règles du jeu constitue l’un des meilleurs symboles d’une forfaiture qui ne dit pas son nom » ;

    -enfin, n’oublions pas les cinq volets du monstrueux et terrifiant rapport de refondation, en fait l’abandon, de l’intégration dont M. Sorel-Sutter résume son approche primaire en une équation : « extra-européen=bien ; européen=mal ».

    Les responsables

    Sorel-Sutter désigne les responsables de la transformation du projet politique de la France qui vise la mise en minorité progressive du peuple autochtone dans son propre pays :

    -les organisations internationales font tourner le même logiciel depuis des décennies dans leurs rapports et leurs recommandations ;

    -l’Union européenne a joué dans les années 1980 un rôle majeur de réflexion et de recommandation. La Cour européenne des droits de l’homme détient le pouvoir de sanctionner les Etats qui n’appliqueraient pas les engagements qu’ils ont souscrits ;

    -mais, comme le souligne M. Sorel-Sutter, la véritable responsabilité revient aux Etats européens qui ont décidé en 2004 de tourner le dos au modèle d’assimilation qui passe par l’intégration culturelle ;

    -la classe dirigeante a précipité la France dans le multiculturalisme par opportunisme. C’est ce que dénonce M. Sorel-Sutter en évoquant les thèses de Terra nova, l’action immigrationniste du Conseil d’Etat d’où provient T. Tuot, auteur d’un rapport transgressif sur l’intégration, et l’énarchie qui empêche tout renouvellement des élites de l’appareil d’Etat.

    Enfin, M. Sorel-Sutter se montre particulièrement sévère sur la responsabilité de l’Eglise dont l’ingérence continue et orientée des évêques dans le débat sur l’accueil des migrants contribue à créer le malheur des Français et des migrants eux-mêmes. Les déclarations du pape sont particulièrement irresponsables et, une fois de plus, la hiérarchie de l’Eglise se retrouve du côté des puissants.

    Une gauche sectaire responsable et coupable

    Sans esquiver les fautes d’une droite veule et suiveuse, M. Sorel-Sutter consacre un chapitre cinglant sur les responsabilités de la gauche française. Elle dénonce le sectarisme qui lui est consubstantiel. Avant d’être français ou républicains ses membres sont de gauche. C’est une communauté de pensée, de comportement et d’intérêt qui n’a aucun goût pour la vérité et qui chasse en groupe fermé.

    L’auteur accuse l’hégémonie culturelle de la gauche qui se manifeste depuis trois décennies notamment dans les médias et lui permet de manipuler l’opinion publique. C’est ce qui lui a permis, après l’échec patent du projet socialiste en 1983, d’imposer les idéologies de substitution de l’Europe et surtout de l’antiracisme qui donnait un supplément moral à la politique libérale que suivait désormais le pouvoir socialiste.

    Cette idéologie de l’antiracisme a servi à imposer l’esprit de repentance, à décourager les Français de défendre leur culture et leur société. Elle a constitué une aubaine pour les descendants d’immigrés qui n’avaient pas envie de s’intégrer.

    La décomposition française est la conséquence directe de l’antiracisme et le fruit pourri d’une gauche dont la culpabilité est éclatante mais qui, comme celle de la gauche des années 1930, ne sera jamais punie.

    En définitive le livre de M. Sorel-Sutter est l’expression d’une fureur intime et sincère contre la lâcheté et la trahison de ceux qui avaient le devoir de protéger et défendre la France et sa civilisation. C’est un ouvrage d’une grande portée.

    Il est cependant dommage que son auteur n’ait pas franchi un pas de plus pour faire apparaître que ce qui se passe en France et en Europe est le fruit d’une volonté d’envergure mondiale et qu’il s’agit d’une substitution de peuples et de civilisation conceptualisée, organisée et planifiée.

    André Posokhow, Consultant, 13/01/2016

    Malika Sorel-Sutter, Décomposition française/ Comment en est-on arrivé là ?, Fayard, Coll. Documents, novembre 2015, 312 pages

    http://www.polemia.com/decomposition-francaise-de-malika-sorel-sutter/