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immigration - Page 1123

  • Les services de renseignements se préparent à une attaque à la voiture piégée

    Lu dans Valeurs Actuelles :

    "D’après les informations de Valeurs actuelles, la menace terroriste est montée d’un cran ces derniers jours en France. Les services de renseignements se préparent à plusieurs scénarios d’attaques. L’État islamique, qui dispose de plusieurs camps d’entraînement en Europe (notamment dans les Balkans) est en train de former des commandos qui pourraient mener des attentats suicide avec un nouveau mode opératoire provoquant un maximum de dégâts. En utilisant des outils numériques à la pointe de la technologie, l’organisation terroriste est aujourd’hui prête à envoyer des convois de véhicules en opération suicide : une première voiture, au blindage renforcé, conduite à distance et chargée d’explosifs aurait pour objectif de faire un maximum de dégâts, suivie d’un second véhicule transportant des djihadistes chargés de tuer le plus grand nombre de civils. Et enfin, un troisième véhicule dont la mission est de “terminer le travail” et de récupérer les commandos.

    Parmi les cibles privilégiées par l’organisation terroriste pour faire ces “bains de sang”, des églises remplies de fidèles le dimanche, des écoles, des centres commerciaux et des lieux touristiques. Les services de police et de gendarmerie s’attendent à des attaques multiples, à plusieurs endroits du territoire français au même moment, dont le seul objectif est d’ « essayer de mettre la France à genoux », comme le confie un haut fonctionnaire de la Place Beauvau.

    Autre crainte des services : des opérations de type “cheval de Troie” avec des migrants qui pourraient se servir de leur présence dans des camps en France pour s’organiser, s’entraîner et passer à l’acte en un temps record, au nez et à la barbe de la police et de la gendarmerie. Pour cette raison, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a décidé en urgence la création d’antennes du GIGN dans plusieurs villes de province et a renforcé l’organisation et la décentralisation des unités du Raid. Les unités d’élite de la police et de la gendarmerie se préparent à faire face à tout type d’attaque et « s’attendent à l’inattendu », comme l’écrivait il y a quelques jours Europol dans un rapport. Déjà hier, de manière inédite, le Raid est intervenu dans le camp de migrants de Grande-Synthe, dans le Nord, où une fusillade a éclaté. Ce matin, ce sont six lycées parisiens qui ont été fermés après la réception d’appels anonymes faisant état d’une attaque d’un commando muni « de bombes et de fusils d’assaut kalachnikov pour faire un maximum de victimes. » La menace est prise en compte avec la plus grande gravité au plus haut sommet de l’État, qui s’attend au pire."

    Un homme avec deux armes et un Coran a été arrêté jeudi dans un hôtel du parc d'attractions Disneyland Paris (Seine-et-Marne).

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • A Calais comme à Quimper : le double fiasco de la gauche collaborationniste

    Cette fin de semaine, ce qu'il reste de la gauche et de l'extrême gauche a tenté de mobiliser pour soutenir l'arrivée massive de populations étrangères sur notre sol. En effet deux manifestations étaient organisées par l'ensemble des partis de gauche, une dizaine de collectifs grassement subventionnés, les associations anti-racistes et les quelques groupuscules d'extrême gauche encore existants.
    Erreur

    Autant le dire tout de suite, ces mascarades qui devaient prouver au monde entier que la France "accueillante et généreuse" était toujours là ont tourné au fiasco total.
    A Calais la manifestation, essentiellement composée de migrants surexcités et d'islamistes belliqueux qui n'hésitèrent pas à agresser de paisibles riverains, ressemblait plus à un mauvais carnaval tropical qu'à autre chose. Nos observateurs locaux n'ont d'ailleurs pratiquement pas repéré de Calaisiens ou d'habitants de la région parmi les quelques blancs que l'on distinguait à peine au milieu du cortège bigarré.
    A Quimper, il en allait a peu près de même. Sauf que les quelques dizaines de manifestants afro-arabo-gauchistes étaient concurrencés par un magnifique rassemblement organisé par les nationalistes bretons du mouvement ADSAV. Ceux-ci montrèrent ainsi qu'il en était terminé avec l'image de région soumise aux diktats du politiquement correct qui caractérisait jusqu'à maintenant la Bretagne. Ils étaient en effet près de deux cents dans les rues de la capitale de la Cornouaille pour relever l'honneur de leur terre et défendre l'identité de leur peuple.
    Les 6 et 7 février prochains, dans plusieurs villes de France, des nouvelles manifestations patriotiques auront lieux. Et par la suite ce mouvement qui s'amorce un peu partout prendra une ampleur que nous souhaitons importante. Nous entrons dans une période de reconquête. Celle-ci n'a qu'une issue possible : la victoire totale des forces nationalistes et identitaires ou bien il en sera définitivement terminé avec notre liberté et notre civilisation européenne.
    Synthèse nationale apporte son soutien à toutes les initiatives qui sont prises dans ce sens par les uns et par les autres, même si nous ne partageons pas forcément toutes les positions des organisateurs de chacune d'entre elles. Il en va de notre avenir. Mobilisation générale !

    Roland Hélie

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/01/24/a-calais-comme-a-quimper-le-double-fiasco-de-la-gauche-colla-5749666.html

  • Scandale en Île-de-France : Valérie Pécresse tient ses engagements de campagne !

    La région présidée par Valérie Pécresse a voté le 21 janvier, par 131 voix pour et 64 contre, la suppression de la réduction de 75 % dans les transports pour les étrangers en situation irrégulière et leur famille. « Une mesure sociale qui applique un principe républicain : une personne en situation irrégulière n’a pas lieu d’être mieux traitée que celui qui respecte la loi », peut-on lire sur son site. Scandale dans les rangs de la gauche, qui dénonce une « mesure injuste » visant à « stigmatiser »les étrangers ! Pire : elle a été soutenue par le groupe du Front national. N’est-ce pas la preuve que c’est une mauvaise mesure ?

    Décidément, l’opposition de gauche au conseil régional réagit par réflexe conditionné : ce n’est pas aujourd’hui qu’elle changera. Car, enfin, est-il scandaleux que Valérie Pécresse tienne un engagement de sa campagne ? C’est le contraire qui eût été scandaleux ! Et ce n’est pas parce que le Front national avait fait la même proposition que cette mesure est entachée d’illégitimité. Si le FN dit qu’il fait soleil, faut-il systématiquement prétendre qu’il pleut pour s’en différencier ?

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  • Calais – Interview exclusive : Ils veulent nos maisons !

    8532-Chard.jpg

    (Présent 8532)
    La vidéo tourne depuis samedi après-midi sur les réseaux sociaux : une famille de Calaisiens aux prises avec une bande de migrants et d’activistes de l’extrême-gauche, devant chez elle, presque dans son jardin. David R., le courageux père de famille, nous raconte cet incident violent pour lequel son fils et lui se sont retrouvés en garde à vue !

    — Comment en êtes-vous venu aux mains avec les manifestants, une bande de migrants et de sympathisants « No Borders » ?
    — Je n’en sais rien, en fait. J’étais chez moi, j’avais vu qu’il y avait encore une manifestation. Mon fils de 21 ans me dit : « Ils arrivent. » Je lui réponds que je le sais. Il me dit : « Non, ils arrivent sur nous. » Je sors. Là, je n’ai pas appelé la police, car elle était en face. J’ai voulu discuter avec les migrants, mais ça a dégénéré. Avec ma femme, on a fait rentrer mon fils qui s’énervait et qui était sorti avec un fusil. Les jets de pierre ont commencé. J’en ai reçu une au menton, puis on m’a cassé un bâton sur le bras, j’en ai pris un bout et leur ai lancé dessus. Après j’ai reçu un pneu, que je leur ai renvoyé aussi vite. C’était chaud, mais la police n’est pas venue tout de suite. Elle est venue après, pour me mettre en garde à vue, mais sur quelles bases ? Ce fusil n’était pas chargé, c’était juste pour faire peur : ils allaient entrer dans ma cour. Mon fils, lui, a été emmené lundi en garde à vue, pendant quelques heures. Je suis très en colère, j’ai vu ma femme et ma fille très choquées.

    8532P1.jpg— Vous sentez-vous en sécurité ?
    — Non, pas du tout. Depuis samedi, des gens passent devant chez moi en rigolant, en se moquant. Où est-on ? Je suis né à Calais, mais je ne me sens plus chez moi. Douze ans que j’habite cette maison. À Calais, honnêtement, c’est tout du bren ! Les migrants nous dévisagent avec mépris, comme si on était de la m…, en se foutant bien de notre gueule. Pourtant ils n’ont pas à se plaindre, ils ont tout ce qu’ils veulent ici : ils sont nourris, logés, l’État leur donne de l’argent. On me dit qu’ils sont malheureux, mais pas du tout. En fait, ils veulent juste qu’on leur laisse nos maisons… Et c’est nous qui devons dégager ? C’est ce qui s’est passé aux abords du camp Jules Ferry [un des centres d’accueil de la ville, NDLR] : les Calaisiens en ont eu tellement marre qu’ils sont partis vivre ailleurs. Ils avaient acheté une maison, ils étaient contents, et les voilà emm… par les migrants et forcés de s’en aller : c’est honteux.

    — Pensez-vous déménager ?
    — Oui, pas forcément loin, mais partir d’ici. Il faut vivre à Calais pour comprendre ce qui s’y passe, avant de raconter je ne sais pas quoi sur Facebook. Lundi matin j’ai rencontré un photographe, journaliste. Il ne croyait pas du tout ce que je lui racontais. Je lui ai proposé qu’on échange de maison : qu’il me prête la sienne à Lille, et qu’il s’installe dans la mienne quelque temps à Calais. Il n’a pas voulu…

    — Comment voyez-vous les choses évoluer ?
    — Le gouvernement ne fait rien. Cela va se terminer par la révolution, ici.

    Propos recueillis par Samuel Martin

    http://fr.novopress.info/197474/calais-interview-exclusive-veulent-maisons/

  • De la submersion de toute digue aux vanités souverainistes

    Ce billet a paru à la rubrique Les Libres Propos de Catoneo dans le Lien légitimiste n°66 tombé dans les boîtes à la Noël (p.3 et 4), en même temps que se discutait à Bruxelles la création de gardes frontières sur le périmètre de l'Union européenne avec préemption de souveraineté de tout Etat défaillant. Le projet communautaire n'était pas suffisamment détaillé voire engagé au moment pour qu'on en fasse une critique sérieuse. Le titre fut raccourci pour ne pas nuire à l'audience, mais le texte est intégralement celui-ci. L'iconographie est spéciale à la version bloguée sur Royal-Artillerie. Il entre en archives RA sous le mot-clé LLL.
    L'organisation SCHENGEN n'avait été validée qu'avec le dispositif de contrôle du limes de l'Union. S'il ne joue pas son rôle (euphémisme), le bon sens voudrait que l'organisation Schengen soit invalidée, et qu'une douane complète soit déployée à nouveau sur les frontières nationales le temps de construire autre chose. Hélas, ces vieilles frontières handicaperont les échanges au sein d'une Union qui tourne déjà au ralenti et qui cherche par tous moyens à accroître l'emploi en dynamisant la production. Remettre les octrois dans le marché commun est une bêtise au moment où émergent les vieux empires du monde ancien qui défient les nouveaux. Les géants économiques, même s'ils surveillent les mouvements de leurs travailleurs comme la Chine, ne sont pas bloqués tous les deux cents kilomètres par des postes de douane, ni handicapés par des formulaires d'import-export-transit-libre-pratique ou phytosanitaires... Ces géants tiennent leur périmètre qui est leur membrane osmotique avec le reste du monde, et c'est tout ! Du malheur naît le rêve qui emportera la résignation. On peut même cultiver le malheur dans ce but : dans les années vingt, une vieille institutrice un peu folle vivait avec ses deux enfants près de la ville de Sa Dec dans le delta du Mékong. Pour survivre, elle avait acheté une concession que les crues emportaient chaque année, anéantissant sa rizière et cultivant son malheur. La lutte était tant inégale qu'elle appelait cette crue annuelle, le Pacifique. Un barrage contre le Pacifique est un roman autobiographique de Marguerite Duras : prête à fuir, son héroïne, Suzanne, attend sur le pont le beau jeune homme dans une longue auto à qui elle plaira ; son frère, une fille fardée fumant des State Express. A quoi rêve-t-on de si loin quand on pense à nous-autres Français ? Faire les planches à Deauville en complet de lin blanc ? une blonde alanguie belle comme un soleil ? des souliers toile et cuir beige à semelle de crêpe ? une boîte en métal de cigarillos Café Crème ? un cabriolet Peugeot jaune pétard ? Pour beaucoup de gens c'est possible... là-bas... en Europe, le rêve d'un quart au moins des habitants de la planète.
    En réponse aux malheureux rêveurs, l'Europe amasse des barrages contre le Pacifique, barrages qui ne tiennent pas plus longtemps que celui de Marie Donnadieu, l'institutrice coloniale. L'eau affouille les fondations des meilleurs obstacles et passe. Il n'empêche que plusieurs partis appellent à « rétablir les frontières » comme la panacée aux désordres allogènes du temps. Sauf à construire une ligne Challe¹ tout autour du pays, ligne qu'on peut moderniser en recopiant le modèle est-allemand, il est peu probable que l'on obtienne l'étanchéité en frontière garantie par les ténors de l'entre-soi, le mode opératoire des "passeurs" devenant juste plus compliqué, leur service plus cher* autant que sera augmenté le danger pour les clients ! Le commerce interdit, y compris celui des hommes, refleurira sur les sentiers séculaires de la contrebande et il y aura toujours la mer, ce sol inexistant qui ne se plante d'aucun poteau !
    C'est justement là que le doute s'installe quant à la pertinence de développer l'Afrique de force comme y tendent les grandes organisations internationales : l'Amérique du Nord a joué la carte d'un enrichissement économique des bases de départ au Mexique en établissant une zone de libre-échange continentale. Mais l'Alena³ ne créa pas suffisamment de maquiladoras (manufactures mexicaines en zone franche) pour retenir la démographie surnuméraire du pays et rien ne dit que nous y parvenions mieux sur le continent noir : le Mexique, c'est 120 millions d'habitants, l'Afrique a passé le milliard. Certes le cynisme du business plan libéral botte en touche la contrainte démographique puisque les gens ne sont pas inclus dans le concept, sauf comme consommateurs dociles ! De fait, la mondialisation heureuse du capitalisme vainqueur vise à abaisser les barrières tarifaires et normatives mais conserve les frontières statistiques pour mesurer les flux et noter les progrès de la dérégulation. Ces frontières qui comptent les camions servent aussi à contrôler les humains. Les conséquences migratoires ne sont pas de son fait. Mondialisation & frontières vont paradoxalement ensemble. Sans céder d'avance au découragement – rien n'est jamais parfait en ce monde - préparons-nous à accroître sensiblement le développement de l'Afrique pour faire décroître la pression migratoire, mais nous conserverons les sas d'accès pour la pression résiduelle. Où mettre alors le Mur ? Dans sa marche à la fédération, l'Union européenne calque l'organisation de son espace sur celui des Etats-Unis d'Amérique : ils ont donc aboli les frontières intérieures pour accélérer le passage des biens et laissé circuler les ressortissants pour celui des services. En contrepartie de quoi ils ont renforcé le périmètre communautaire avec FRONTEX. Quand nous en aurons fini avec la crue orientale, quand un jour le Proche et Moyen Orient seront devenus simplement vivables, il restera à canaliser la crue de l'Afrique rêveuse, celle de la Peugeot jaune. La différence de niveau de vie, à l'heure où tout se sait des conditions d'existence qui prévalent ailleurs, est telle que l'Afrique versera longtemps son trop-plein démographique en Europe et la vidange africaine ne cessera que lorsque l'écart entre eux et nous ne sera plus assez grand pour motiver l'arrachement à sa famille, sa patrie, sans parler des risques pris. Dans les enceintes internationales, on convient que la seule réponse à l'émigration sauvage est un développement économique décisif des pays d'origine ; on attend donc que l'Europe cesse de se lamenter sur l'indolence des autorités de départ et déclare cette guerre à la misère - facile - mais surtout qu'elle la gagne. D'accord ! Mais il faut prendre la chose à bras le corps. Gagner convoque bien des principes à piétiner dont celui de non-ingérence, celui d'abondement permanent au tonneau des corrompus dont les fuites finiront bien par irriguer les pauvres, celui de libre copulation irresponsable - n'en déplaise au Vatican – et bien d'autres. L'affaire appelle aussi de gros moyens humains et matériels, du nerf - l'argent - beaucoup de nerf ; mais d'excellentes idées sont déjà au travail comme l'électrification continentale portée par Jean-Louis Borloo² !
    En attendant l'étincelle d'un improbable consensus sur cet axe de développement si peu désintéressé, la Commission de Bruxelles renforce son dispositif FRONTEX. Les peuples d'Europe se demandent bien pourquoi avoir attendu l'invasion des Balkans par les Arabes pour aller au rempart alors que l'Italie méridionale est envahie par l'Afrique noire et appelle à l'aide depuis déjà longtemps ; à moins que Frontex ne soit pas aussi performant que vendu ! Comment tenir les intervalles entre les postes-frontières sans obstacles matériels ? Et voilà que les pays de l'Est tirent entre eux des centaines de kilomètres de barbelé concertinacomme des portes d'écluses brisant le mascaret migratoire. On sait d'expérience que les dispositifs contraignants bloquent d'abord les gens bien ou insignifiants, les criminels s'en accommodent et passent ailleurs, dessus, dessous. S'il est besoin de donner un exemple de frontière blindée et poreuse à la fois, il suffit d'observer le flux intarissable remontant du Mexique vers les Etats-Unis. Les pauvres qui ne franchissent pas le Rio Grande passent plus à l'ouest ou creusent des tunnels comme à Gaza !

    Aussi, plutôt que d'annuler Schengen et ses avantages indéniables procurés aux échanges intra-européens, serions-nous mieux inspirés de blinder notre frontière commune extérieure en y portant les ressources de tous les pays de l'Union, puisque les intervalles à tenir appartiennent à tous... sachant bien sûr que la barrière ne sera jamais hermétique, du moins jusqu'au moment où nous ne nous revendiquerons plus des valeurs chrétiennes qui nous privaient de tirer sur autrui pour défaut de papiers.
    1. Nom de son concepteur qui fut donné à la barrière infranchissable édifiée pendant la guerre d'Algérie à la frontière tunisienne

    Sortons nos idées pour développer l'Afrique autant que nous pourrons l'y forcer afin de gérer les flux résiduels avec humanité ; déployons partout où c'est nécessaire une diplomatie de stabilité qui nous évitera les contre-chocs du désordre comme nous les subissons par la désintégration des dictatures arabes ; et sortons à la fin nos drapeaux. Les solutions ne sont jamais si simples qu'elles puissent se décider entre deux tournées au comptoir des partis populistes. Espérons que l'intelligence reconnue d'une nation menacée comme la France lui permettra d'inventer le paradigme salvateur au cœur d'une Europe plus ou moins défendue, se battant dans le camp des gagnants de la mondialisation. Nos princes ne sont pas que les héritiers d'un glorieux passé national mais citoyens du monde avec l'ouverture d'esprit qu'offrent leur éducation particulière, leurs alliances et leur position. Est-ce trop demander qu'ils nous inspirent !

    *. Assertion provenant du reportage d'Adéa Guillot paru dans Le Monde du 17.12.2015 (note ajoutée)

    2. « Énergies pour l'Afrique » vise à électrifier tout le continent noir, 70% des habitants n'ont pas le courant. Les soutiens sont attendus sur « le site »

    3. ALENA : Accord de libre-échange nord-américain - Marché commun entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique limité aux biens et services marchands. Voir la Hopperie qui suit dans le numéro 66 du Lien légitimiste
    Clic !

    Le Lien Légitimiste
    2 Le Petit-Prix
    37240 La Chapelle Blanche Saint Martin

    (bimestriel exclusivement sur abonnement 30€, service électronique à 10€)
    Pour liconographie voir ici 
  • Les médias suédois commencent aussi à dire la vérité sur les crimes des immigrés illégaux :

    La police suédoise avertit que la gare Centrale de Stockholm était devenue dangereuse depuis son occupation par des dizaines d’enfants — SDF marocains.

    Des gangs d’adolescents immigrés répandent la terreur dans le centre de la capitale suédoise, volent, molestent les filles et s’en prennent aux agents de sécurité, toujours selon la police de Stockholm. Ces immigrants illégaux, dont certains n’ont que neuf ans, errent dans le centre de Stockholm nuit et jour et refusent l’aide fournie par les autorités suédoises.
    La Suède a connu une augmentation dramatique d’arrivée de mineurs marocains seuls qui demandent l’asile dont beaucoup fuguent des logements sociaux pour vivre dans les rues de la capitale. La police de Stockholm estime qu’au moins 200 enfants SDF marocains gravitent dans les environs de la gare principale : « Ces jeunes sont un énorme problème pour nous. Ils volent des trucs partout et se moquent des gardes de sécurité », a déclaré un policier au quotidien SVT.

    Ils agressent sexuellement les filles en les touchant entre leurs jambes et les giflent si elles protestent. Tous les policiers le savent. Je ne laisserais jamais mes enfants aller à la gare Centrale. Aucun policier ne le ferait.

    Ces gangs sont constitués d’orphelins qui ont grandi dans les rues de Casablanca et Tanger au Maroc, où les autorités estiment qu’il y a environ 800 000 enfants sans-abri. Ils ont tous demandé l’asile en Suède comme mineurs non accompagnés, mais leurs jeunesses troublées les rendent méfiants vis-à-vis des adultes et ils sont difficilement contrôlables.
    Le gouvernement suédois a annoncé hier la tenue de réunions avec les autorités marocaines pour reconnaître que les gangs d’enfants SDF sont un « problème commun ». Le ministre de l’Intérieur Anders Ygeman a déclaré hier que la Suède travaille pour renvoyer ces enfants dans leur pays d’origine.
    « Nous sommes d’accord pour admettre qu’il s’agit d’un problème commun à résoudre, et que nous avons tous besoin de trouver des moyens d’identifier ces jeunes et d’organiser leur rapatriement dans de bonnes conditions », a déclaré M. Ygeman suite à une réunion avec les représentants du Maroc.

    Au même moment, une jeune fille bénévole a été mortellement poignardée par un immigré de quinze ans dans un centre d’accueil. Alexandra Mezher, une jeune chrétienne d’origine libanaise de 22 ans, a été attaquée par un adolescent à son lieu de travail, un centre de logement pour enfants réfugiés non accompagnés dans Mölndal, près de Göteborg et est décédée plus tard à l’hôpital.
    Les premières constatations signalent qu’Alexandra travaillait seule cette nuit quand elle a été attaquée alors que d’après le règlement interne le personnel doit intervenir par paires. Mlle Mezher, diplômée en psychologie du Blekinge Institute of Technology à Karlskrona, aurait été avait l’intention de retourner à l’Université pour faire une maîtrise en sciences sociales.

    Sur le compte Facebook de Miss Mezher, un message sur sa foi : « les super héros portent une cape, mais le mien porte une croix ».

    La cousine de Mlle Mezher a déclaré aux médias suédois : « c’est horrible, elle était une personne qui voulait faire le bien, qui voulait être bonne. Et puis elle est tuée alors qu’elle faisait son travail. Nous avons beaucoup pleuré. C’était une personne agréable, chaleureuse et heureuse. »
    Elle a ajouté :

    C’est faute des politiciens suédois si elle est morte.

    Les policiers ont découvert un couteau sur les lieux et un adolescent a depuis été arrêté sous l’inculpation de meurtre. La police suédoise a aussi salué aujourd’hui l’intervention des autres enfants vivant dans le refuge, après qu’ils aient maîtrisé le tueur.
    « Deux garçons l’ont retenu. C’est une très courageuse intervention. Il aurait pu blesser quelqu’un d’autre, ils l’en ont empêché », a déclaré le porte-parole de la police Peter Adlersson à l’Expressen.
    L’incident vient s’ajouter à de nombreuses tensions liées à l’immigration en Suède, avec un certain nombre de jeunes filles révélant qu’elles ont été agressées sexuellement par de jeunes demandeurs d’asile à une piscine à Stockholm. Ce centre d’asile pour jeunes immigrés avait déjà provoqué des troubles à Molndal, sur la côte ouest de la Suède.

    Des groupes surveillance de quartier se sont formés pour empêcher les adolescentes d’être harcelées sexuellement sur leur chemin depuis les trains de banlieue de Göteborg. Des parents ont également refusé d’avoir leurs enfants dans les mêmes classes que les immigrants et la police a exigé davantage de ressources pour faire face à la montée des violences apparemment liées à la crise de migrants.
    Le porte-parole de la police Thomas Fuxborg a déclaré que l’agresseur était un jeune homme qui vivait au centre et a confirmé son arrestation sous l’inculpation de meurtre. Il n’a pas donné de détails sur la nationalité du suspect et a ajouté que le motif n’était pas encore clair. Mölndal est dans le voisinage de Göteborg et avec 63 000 habitants a accueilli plus de 4 000 enfants réfugiés non accompagnés en 2015.

    En 2014, le conseil municipal a reçu 276 millions de SEK (30 Millions d’Euros) d’argent public pour offrir des logements à ces mineurs non accompagnés. L’accroissement brutal du nombre de ces immigrés mineurs a conduit à une escalade des tensions dans la région, certains résidents affirmant que les jeunes femmes ne se sentent plus en sûreté en prenant le train le soir.

    Selon l’Agence suédoise des Migrations, le nombre de menaces et d’incidents violents dans des centres de réfugiés a plus que doublé entre 2014 et 2015. En 2014, il y a eu 148 incidents et en 2015 ce nombre a grimpé à 322. Pendant ce temps, les incendies criminels ciblant les abris ont également augmenté, au moins une vingtaine de centres furent réduits en cendres ou endommagés l’an dernier.
    M. Fuxborg a déclaré : « ces problèmes deviennent de plus en plus fréquents. Nous avons affaire à des incidents comme ceux-ci depuis l’arrivée de tant de réfugiés de l’étranger. Nous sommes obligés de faire face à de nombreuses perturbations dans les centres d’asile et cela bloque d’importantes ressources policières. Ce n’était pas le cas il y a six mois et cela veut dire que nous ne serons pas en mesure de répondre aussi efficacement dans d’autres domaines. »

    Les contrôles aux frontières depuis le 4 janvier sont aussi renforcés après les attaques terroristes en novembre à Paris. L’ancienne représentante syndicale de la police Lena Nitz a déclaré à TT :

    il est évident que la situation des migrants est une rude épreuve. Il est aussi devenu clair que la situation est complètement insoutenable.

    Ces demandes d’effectifs supplémentaires se voient aussi dans toute l’Europe dont certains pays expriment leurs doutes quant à leur capacité à intégrer dans la société ces nouveaux immigrés. Comme le reste de l’Europe, la Suède se débat dans la plus grande crise de migration du continent depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce pays de 9,8 millions d’habitants a reçu plus de 160 000 demandeurs d’asile en 2015.

    La presse commence aussi à signaler qu’un certain nombre de jeunes filles ont apparemment été agressées sexuellement par de jeunes hommes demandeurs d’asile dans une piscine publique au centre de Stockholm.
    Là encore, les auteurs présumés de ces faits sont tous des « mineurs non accompagnés » — arrivés en Suède sans un parent ou un tuteur.
    Quatre cas impliquent des filles de moins de 18 ans et toutes les agressions ont eu lieu dans les piscines ou dans les vestiaires, à Eriksdalsbadet dans Stockholm, ces trois dernières semaines.

    Sources : Mail on line/Expressen

    http://fr.novopress.info/197485/les-medias-suedois-commencent-dire-verite-les-crimes-immigres-illegaux/#more-197485

  • État d’urgence, c’est le bon mot…et le bon remède ?

    Spécialiste es extrême droite, Valérie Igounet a pondu un article, mis en ligne hier sur son blogue  «derrière le front », hébergé sur le site de France TV info, qui ne s’embarrasse pas de subtilités. Intitulé «Gollnisch-Soral même combat?», sa lecture révèle une  analyse pauvrette, biaisée, partiale et réchauffée de cette  historienne-militante. Pour résumer son propos,  elle explique  l’invitation faite à Bruno par une antenne d’E&R à Reims à tenir une  conférence le 21 janvier, comme la conséquence d’un même tropisme négationniste et/ou antisémite. Ben voyons, mais c’est bien sûr!  Faute d’arguments sérieux et  crédibles, on entend interdire tout débat, on  lâche les mots qui tuent, on atteint directement le point Godwin  à l’appui d’une thèse inique qui vise à semer la zizanie entre frontistes: le FN abriterait encore en son sein des «vipères lubriques » dont Marine devrait urgemment se débarrasser pour prouver sa sincérité républicaine. La ficelle est un peu grosse Mme Igounet !  

    Tout aussi absurde, odieux et déplacé, l’antenne CGT  de Bourgogne et Franche-Comté est montée au créneau pour s’indigner de la nomination de  Conseillers régionaux  FN au sein des Conseils d’administration de 28 lycées. Dans un communiqué,  le syndicat cornaqué par les  communistes a affirmé  «que le FN n’est pas un parti comme les autres (heureusement !, NDLR) et qu’il constitue une grave menace pour la démocratie et le monde du travail ». « (Les idées du FN) n’ont rien à faire dans des établissements de l’Education nationale où les personnels s’efforcent de faire vivre les valeurs d’égalité, de solidarité et de fraternité et le vivre-ensemble » (sic). C’est d’ailleurs au nom du vivre-ensemble que la CGT défend, comme le Medef ,  la régularisation des  clandestins, et la poursuite de l’immigration, armée de réserve  du capital…

    On rappellera aussi  que cette fraternelle  vigilance cégétiste ne s’est jamais manifestée pour dénoncer publiquement la pénétration dans les entreprises, notamment celles du service public, de revendications  communautaristes, ethnico-religieuses, principalement islamistes…au nom du vivre-ensemble là aussi ?

    Avec un parti communiste relégué aux oubliettes par les électeurs, des employés Français qui sont les moins syndiqués du monde occidental  et une CGT qui garde sa capacité de nuisance mais au nombre d’adhérents historiquement bas,  le communiqué de la centrale s’apparente à un petit coup de com qui ne coûte pas cher.  Poudre aux yeux, encore et  toujours, que  Florian Philippot a perçu dans la volonté de prolonger l’état d’urgence –« jusqu’à ce qu’on puisse se débarrasser  de l’Etat islamique »  a confié Manuel Valls à la BBC !- au moins pendant trois mois comme l’envisageFrançois Hollande. « L’état d’urgence, c’est une mesure ponctuelle par définition. Sinon c’est de la com», a estimé le vice-président du Front National sur Radio Classique.

    François Hollande «fait de la com, il ne fait plus que de la com. Aucune mesure de fond n’est prise: ni rétablissement des frontières nationales, ni fermeture des mosquées radicales, ni renvoi des imams étrangers radicaux, ni lutte contre le communautarisme qui est le terreau de tout cela» a-t-il ajouté.

    Il est vrai que la France a surtout  besoin dans sa lutte contre la menace  islamo-fondamentaliste d’un gouvernement prenant des mesures politiques fortes, concrètes, et  doté d’outils efficaces, avec les  moyens financiers afférents, dans sa lutte contre les menées subversives et terroristes.

    Or, selon de nombreux spécialistes, la création de la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur) entérinée par  Sarkozy sous son quinquennat en 2008,  et à laquelle s’est substituée  en 2014  la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), aurait profondément  entravé la collecte (vitale) d’informations.  Pour parler clairement,  la disparition-fusion  de la direction de la Surveillance du territoire (DST) et de la direction centrale des Renseignements généraux (RG), dans le but avoué d’une meilleure synergie, d’éviter «la guerre des services»,  n’aurait pas été bénéfique pour la sécurité de nos compatriotes.

    D’une polémique l’autre, François Margolin et Lemine Ould Salem se sont émus, rapporteL’express,  du souhait d’un «fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, siégeant à la commission de classification du centre national du cinéma (CNC) », d’entraver la diffusion de leur  documentaire, Salafistes. «Entre images inédites et interviews de prédicateurs extrémistes, ce film démonte les rouages de la machine de mort djihadiste.»

    Ce fonctionnaire  «y a vu une apologie du terrorisme. Il a réclamé l’interdiction totale du documentaire -impossible car illégale-, éventuellement une interdiction aux spectateurs de moins de 18 ans.»  « Nous nous attendions à tout sauf à cela», « que l’on nous accuse de faire le jeu du terrorisme me paraît invraisemblable…» affirmait  M. Margolin . Fleur Pellerin a finalement  annoncé en début d’après-midi  que  Salafistes  serait bien interdit  aux mineurs.

    «Cette controverse est bien dans l’air du temps: confuse » jugeait encore cet article. « Le 9 janvier  Manuel Valls, affirme : Il ne peut y avoir aucune explication qui vaille. Car expliquer (le terrorisme), c’est déjà vouloir un peu excuser. Plus récemment, les autorités ont envisagé d’interdire toute conférence ou débat consacré à l’islamisme radical, au salafisme et au djihadisme. Comme si le fait d’évoquer ces sujets contribuait à les renforcer… Comme si le silence et l’ignorance pouvaient faire office de rempart, de protection. » En effet !

    Dans Le Monde, le réalisateur de Shoah, Claude Lanzmann,  qui « prépare un film sur la Corée du Nord co-produit entre autres par François Margolin», a fait part de son indignation devant cette censure. Avant même que le ministre de la Culture prenne sa décision, il espérait que Mme Pellerin  «tranche pour la liberté»… et  effectuait un parallèle (bien hasardeux) avec « la dernière interdiction d’un film (datant)  de 1962, pendant la guerre d’Algérie, quand la police parisienne jetait dans la Seine les manifestants du FLN ».

    «De fait, notait encore l’Express,  la polémique pollue la sortie de Salafistes: si la menace de censure lui offre un écho international, plusieurs salles ont choisi de renoncer à le projeter. De fait, le documentaire ne va être diffusé, pour le moment, que dans cinq salles: deux à Paris, une en banlieue et deux en province. »

    Il est aussi assez simple de comprendre que c’est bien l’incapacité  de l’Etat  de  protéger d’éventuelles menaces toutes  les salles de cinéma de France, de Navarre (et de banlieues)  qui auraient été susceptibles  de diffuser ce documentaire, qui a incité à cette mesure de censure.  Et ce, au-delà même du degré de violences des images  ou des propos  qu’il contient… et du maintien ou non  de l’état d’urgence dans une France  désarmée par ceux qui avaient en charge de veiller à sa sécurité. Cela aussi devrait faire réfléchir les Français.  

    http://gollnisch.com/2016/01/27/etat-durgence-cest-le-bon-motet-le-bon-remede/

  • Suisse : « les migrants qui arrivent avec une épouse mineure créent un précédent »

    Et en France ? Mystère…

    « Les migrants qui arrivent en Suisse avec une épouse mineure créent un précédent. Il ne s’agit pas forcément de mariage forcé.

    La Suisse affronte une nouvelle situation juridique avec l’arrivée de migrants et de leur épouse, parfois mineure. Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a confirmé à 20 Minuten qu’il était désormais confronté à cette problématique, sans pouvoir dire le nombre de cas en l’absence de statistiques.
    Au début décembre 2015, la Cour européenne des droits de l’homme avait reconnu que la Suisse n’avait aucune obligation de reconnaître le mariage avec un enfant. Elle tranchait le cas d’un couple de jeunes Afghans domiciliés à Genève, dont le mari est frappé d’une décision de renvoi en Italie. Son épouse était âgée de 14 ans.

    Il n’existe pas de jurisprudence en Suisse, les autorités jugeant au cas par cas. La loi a été durcie en 2012 et un couple marié à l’étranger peut désormais voir son union non-reconnue en Suisse si un des mariés est mineur.
    Ces dossiers sont jugés extraordinairement complexes par les autorités, car une jeune épouse de 17 ans arrivant en Suisse n’est pas forcément consciente que son union n’est pas conforme à la loi en Suisse. Raison pour laquelle ces couples sont souvent suivis de près et les services de protection prêts à agir.
    (…) »

    Source tdg.ch via FDS

    http://www.contre-info.com/suisse-les-migrants-qui-arrivent-avec-une-epouse-mineure-creent-un-precedent#more-40728

  • « Salafistes » : le gouvernement veut censurer un documentaire dénonçant l’islamisme radical

    Trois ans de tournage pour approcher au plus près la vérité du djihadisme. C’est ce que propose « Salafistes », un documentaire qui risque bien d’être censuré par le gouvernement… pour apologie du terrorisme.

     

    C’est un documentaire dépouillé, sans voix off pour expliquer où est le bien et où est le mal. Le sujet ? Le djihadisme et la charia au Mali, à Tombouctou au printemps 2012, avant l’intervention française, puis en Mauritanie, près des idéologues du salafisme, en Tunisie au cœur du discours des extrémistes du groupe Ansar al Charia.

    Prenant des risques énormes, les reporters se sont plongés dans cet univers dangereux et en rapportent les propos des thuriféraires de l’islam radical, sans voile.

    De l’avis de ceux qui ont assisté à sa projection en festival, aucune ambiguïté sur le propos : la cruauté des intervenants et des pratiques, l’obscurantisme des djihadistes, tout cela est montré sans fard et sans qu’il soit besoin de sous-titres à l’usage des c… et des mal-comprenants.

    Pourtant, un obscur fonctionnaire du ministère de l’intérieur, range « Salafistes » dans la catégorie « apologie du terrorisme ». Il a failli être complètement censuré, puis, devant le tollé suscité, serait « seulement » interdit aux moins de 18 ans. Cela reviendrait à tuer le film dont les distributeurs ne se presseraient pas au portillon pour le présenter. Il ne pourrait plus être diffusé par la télévision alors qu’il a été réalisé en collaboration avec France 3 et Canal +.

    Bref, il semble qu’une fois de plus la vérité dérange. Seule Fleur Pellerin, ministre de la Culture, pourrait trancher en faveur du film, avant sa sortie prévue demain. Autant dire, au vu du discernement de la dame, que ce n’est pas gagné.

    C.D.