Le Léviathan Facebook a accouché d’un nouveau monstre dans un grand silence. Baptisé OCCI (Online Civil Courage Initiative/Initiative de courage civil en ligne). Entendez par là : encouragement de la délation des propos xénophobes sur le réseau social. Il a vu le jour à Berlin le 18 janvier dernier lors d’une conférence de presse où Sheryl Sandberg, directrice opérationnelle du groupe, a fermement rappelé que « Facebook n’est pas un lieu pour la diffusion de propos racistes ou d’appels à la violence ». Dans le viseur, non pas seulement les « discours de haine » mais toute forme de dissidence avec la politique migratoire allemande.
En septembre 2015, alors que l’Allemagne procédait à l’accueil anarchique de plus d’un million de clandestins, la chancelière avait lancé une croisade antiraciste sur Internet, activement soutenue par le ministre de la Justice Heiko Maas pour qui les réseaux sociaux ne devaient pas « devenir une fête foraine pour l’extrême droite ». Les procureurs de Hambourg avaient accentué la pression en novembre en ouvrant une enquête contre plusieurs dirigeants de Facebook pour avoir facilité l’incitation à la haine en ne supprimant que trop rarement (ou trop tardivement) les messages hostiles à la politique migratoire.
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Merkel, Facebook et l’épuration numérique
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Bayern über alles ?
Comment tenter de stopper le flux migratoire qui l’année 2015, a vu plus de 1 000 000 migrants pénétrer en Allemagne ? Le land de Bavière a des idées…
La Bavière a haussé le ton ces dernières semaines. Face à l'incurie de l'Allemagne, incapable de gérer, selon elle, la crise migratoire, son ministre des Affaires intérieures, Joachim Herrmann, a déclaré que, si ce triste état de choses persistait, elle pourrait bien décider de reprendre à son compte le contrôle de ses frontières. En s'exprimant à la veille des fêtes de fin d'année, le ministre bavarois a sans doute tenu à marquer le coup. Et peut-être à rappeler à Berlin que son nom officiel est toujours « l’État libre de Bavière ».
Quoi qu'il en soit, ses propos, donnés au Welt am Sonntag, l'édition dominicale de Die Welt, sont nets. Pour lui, les contrôles réalisés aux frontières par l'Allemagne sont inadéquats et représentent « un risque immense pour la sécurité » en Bavière. Cela tient notamment au fait que la police fédérale allemande n'est pas en mesure de remplir efficacement cette mission en raison d'un manque d'effectifs.
La Bavière a proposé ses services aux forces de police allemandes, qui les a refusés .« Il s'agit d'une décision purement politique prise à Berlin », tempête Joachim Herrmann. « Le fait qu 'aucun contrôle approprié ne puisse être réalisé cinq semaines après les attentats de Paris, malgré le danger flagrant, est une preuve d'incompétence. »
Le mot est lâché ! Et le ministre y ajoute un calcul rapide, et définitif. « Quelque 4 000 demandeurs d'asile traversent encore quotidiennement la frontière en Bavière. (...) Nous pourrons encore accueillir 350 000 réfugiés en 2016, mais pas une nouvelle fois plus d'un million »,déclare-t-il.
Des frontières sur la route des Balkans
Berlin aurait tort de voir dans ces propos un simple coup de sang. Plusieurs faits sont, en réalité, à prendre en considération. Tout d'abord, le fait que le ministre Joachim Herrmann est membre de la CSU, c'est-à-dire de l'Union chrétienne-sociale en Bavière, qui correspond à peu près à ce qu'est la CDU dans le reste de l'Allemagne, mais en en étant indépendant et, de ce fait sans doute, beaucoup plus conservateur.
Autre point important, celui des frontières de la Bavière. Sise au sud-est de l'Allemagne, elle possède ainsi des frontières avec la Suisse, la République tchèque et l'Autriche, ce qui la place directement sous le flux migratoire arrivant de bien des pays par la route des Balkans. On ne saurait préjuger cependant que la Bavière, si elle mettait sa menace à exécution, et prenait effectivement la décision de contrôler elle-même
ses frontières, ne déciderait pas de les contrôler toutes, c'est-à-dire d'interdire le passage à ceux des migrants arrivant d'autres länder allemands...
Oh ! bien sûr, dans l’esprit de Joachim Herrmann, les critiques politiques ne sont pas limitées à Berlin. Elles se veulent la dénonciation d'une politique qui émane de Bruxelles, et qui, des institutions européennes, s'étend à tous les pays qui en dépendent.
Mais la volonté bavaroise de protéger soi-même ses frontières va à l’encontre de ce qu'est l'Allemagne : une république fédérale, régie par la loi fondamentale adoptée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1949, par laquelle les länder ont remis certains pouvoirs, notamment en ce qui concerne la défense des frontières, à l'Allemagne ainsi constituée.
Une volonté temporaire ?
En dénonçant sinon l'union fédérale, du moins sa fragilité, et surtout en récupérant sur ce point frontalier sa souveraineté, la Bavière remet (ou remettrait) en cause l'existence même de l'Allemagne telle que nous la connaissons aujourd'hui.
La question qui se pose dès lors serait de savoir si la volonté exprimée par Joachim Herrmann, et défendue, on peut le supposer, par un certain nombre de responsables politiques bavarois, n'aurait qu'une expression temporaire, auquel cas il s'agirait d'une simple suspension de la Loi fondamentale pour un temps donné.
Ou si les Bavarois ne prendraient pas goût à la réalité, peut-être moins improbable en notre époque de mutations politiques qu'il n'y paraît, d'un réel « État libre de Bavière ».
Olivier Figueras monde&vie 13 janvier 2016
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Najat V. Belkacem VS Barakacity : mentalité arabo-maghrébine et radicalisme musulman
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Calais : pour sauver l'honneur de la ville, un grand rassemblement est organisé samedi 6 février
Ce rassemblement aura lieu simultanément avec plusieurs autres programmés à Bordeaux, Saint Brieuc, Montpellier et juste avant celui du dimanche 7 février à Rungis.
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Stop ou encore ?
On a connu Najat Vallaud-Belkacem très virulente contre les «cathos» et autres défenseurs des valeurs traditionnelles, ne ménageant pas ses paroles et ses actions pour défendre et/ou imposer ses vues aux adversaires du mariage pour tous et de l’enseignement-propagande de la théorie du genredans les écoles. Dimanche, cela lui est reproché ces dernières heures dans la presse, le ministre de l’Education était au contraire totalement amorphe sur le plateau de l’émission de Canal +, «Le Supplément». Elle n’a réagi en effet que très, très mollement aux propos de son voisin, Idriss Sihamedi, qui préside l’association mahométane baptisée Baraka City. Celui-ci a affirmé qu’il ne «(serrait) pas la main aux femmes» et surtout s’est refusé à condamner sans ambiguïtés les crimes de l’Etat islamique. Ce qui peut apparaître pour le moins curieux de la part d’un homme à la tête d’une structure qui se prétend à vocation «humanitaire». Devant le tollé, un(e) membre du cabinet du ministre a bâclé lundi une petite bafouille signée Najat Vallaud-Belkacem, reprenant les formules d’usage sur les principes fondamentaux de notre République», «l’égalité homme-femme», «le terrorisme et l’obscurantisme»… Et ce sont ces socialistes là qui entendent donner au FN des leçons de professionnalisme…
Nicolas Sarkozy s’est rallié aux vues de Najat Vallaud-Belkacem sur le mariage pour touscomme il le confesse dans son livre paru hier, «La France pour la vie» -« un revirement » qui pose « une question de crédibilité vis-à-vis des Français » a estimé le député LR Nadine Morano. Il est apparu lui aussi frappé d’une étrange apathie, sans ressort, lors de l’émission «Sept à huit» diffusée dimanche soir sur TF1. Un retour dans une émission populaire qui n’a pas déclenché la curiosité des Français si l’on en juge par les audiences, jugées très « décevantes », de cette prestation.
Un énième come back sur le thème j’ai changé, je m’excuse, je me suis trompé, j’ai fait des fautes, mode utilisé pareillement par un Jean-François Copé, mais qui ne passe pas. Pourquoi ? Et bien parce qu’ils n’ont rien compris à ce qu’attendent nos compatriotes, à l’esprit même de la Res publica, de la chose publique, du rôle, de la perception qu’ont les Français d’un dirigeant politique qui n’est pas là pour étaler ses erreurs et ses faiblesses comme un chanteur de variétés , mais pour indiquer un cap.
Les confessions publiques, les mea culpa grotesques et qui sonnent faux, rabaissent le politique au niveau du pipole, une chute de niveau qui révèle une nouvelle fois l’américanisation de nos mœurs. Un écueil qu’Alain Juppé, reconnaissons lui au moins ce mérite, à su éviter dans ces dernières livraisons en librairie…
Selon le dernier baromètre politique Odoxa, qui enregistre un nouvel écroulement de la cote de confiance de François Hollande (22% , -5 points) et Manuel Valls (35%, -5 points), celle d’Alain Juppé candidat des médias, grimpe à 45% (+1) d’opinions positives. Il serait loin devant Nicolas Sarkozy (21%) et auprès des seuls sympathisants de droite M. Juppé (69%, +5) pulvérise le président de LR ( 49%, -9 points).
Nicolas Sarkozy se sent pourtant surtout menacé par l’opposition nationale, sentiment de peur du FN et de Marine qu’il étale dans son livre-confession au style assez navrant. Béatrice Houchard le relève dans l’Opinion, « dés le prologue du livre, 38e ligne : première citation de «la présidente du Front National» (…) les citations continuent, comme un torrent : page 10, page 11, page 12, page 15… Le Front National comme un coup d’obsession permanente .»
Ensuite «Il faut aller pages 66 et suivantes pour lire un long développement. Avec un souci évident : bien faire la distinction entre le FN et les électeurs du FN (…) Puis, s’en prenant frontalement àMarine Le Pen : Je n’ai rien de commun avec les dirigeants du Front National, dont nombre de discours font frémir à leur inconséquence, leur incompétence, leur décalage complet avec le monde d’aujourd’hui. Mme Marine Le Pen m’honore de ses injures et de ses propos approximatifs depuis des années. Elle n’est ni plus ni moins qu’une héritière qui a mis beaucoup de temps avant de s’apercevoir que son père était « infréquentable. Elle a attendu qu’il soit vieux et faible pour l’affronter et l’exclure. On voit comment ils sont capables de s’occuper d’eux-mêmes. Cela ne donne nulle envie qu’un jour ils s’occupent de la France. »
« Mais » affirme Mme Houchard, «l’essentiel du message (sur l’opposition nationale) , figurait dès la page 10 : « Il faudra que l’alternance ait lieu. Et si ce n’est pas nous, ce sera, hélas, la présidente du Front National. »
Il est toujours assez sidérant note Bruno Gollnisch, au regard du bilan proprement catastrophique qui est celui de la droite et de la gauche euromondialistes depuis des décennies, de voir un des responsables du marasme actuel promettre l’enfer aux Français s’ils avaient l’idée de s’émanciper et de voter enfin pour leurs idées. Comme ils l’ont fait en mars 2014 dans les villes conquises par le FN. Les électeurs ne n’en plaignent pas, bien au contraire, alors même qu’un maire ne dispose pas de toutes les manettes pour agir sur le quotidien de ses administrés.
Sur le site du quotidien Les Echos, Vassili Joannidès de Lautour, relaye les inquiétudes dumicrocosme à l’approche de l’élection présidentielle : «Depuis que la gauche a inauguré en 2007 et pérennisé en 2012 le principe d’une primaire, Les Républicains s’y sont également convertis. Alors que la vertu affichée de la primaire est un renforcement de la légitimité militante, voire populaire, des candidats à l’élection présidentielle, elle risque fort de les affaiblir au profit du Front National. »
«En 2017, quel que soit le favori du premier tour, une candidature de Nicolas Sarkozy et de François Hollande se traduirait nécessairement par l’accession de Marine Le Pen au second tour (…). Quelle que soit l’identité des candidats présents au premier tour de la présidentielle, ceux de droite et de gauche incarneront la politique tant décriée par les Français et dénoncée par le Front National depuis près de 40 ans. Ils représenteront également les échecs de la gauche et de la droite à relever les grands défis auxquels est confronté notre pays ». Certes, mais toute la question dans la perspective de ce second tour est de savoirquelle sera la réaction des 44 millions d’électeurs potentiels : stop ou encore ?
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Le PS allemand paye des marginaux violents pour empêcher les manifestations d’opposants à l’immigration de masse
Source journalistenwatch ;TAZ
https://www.taz.de/!5020381/#sthash.cRIQV2NC.dpuf
Des documents du dernier congrès des « Jusos », les jeunesses socialistes du SPD, le parti socialiste allemand, font état de dépenses au profit de diverses associations Antifa.
On peut voir en particulier sur la ligne 6 des dépenses horaires de 45 € par heure pour participer aux manifestations ainsi que des locations de 48 bus pour acheminer ces miliciens.
On pourra constater ainsi que les Antifas qui se présentent comme des anarchistes ont monté une multitude de sociétés comme Antifa Reisen en charge des déplacements, Antifa Gmbh pour tout ce qui est publication et Antifa Catering pour tout ce qui est nourriture. Le document du congrès indique d’ailleurs que des sandwichs étaient prévus dans les dépenses.
Ces opérations correspondent en particulier aux violentes contre-manifestations qui avaient eu lieu contre PEGIDA à Dresde et Legida à Liepzig le 9 février 2015. Le gouvernement en avait fait porter la faute sur les « extrémistes » anti-immigration et aucune arrestation d’Antifa n’avait eu lieu.
Il y avait déjà eu des rumeurs sur ces attaques si bien organisées et l’on pouvait voir un début d’organigramme sur le net où des associations de Demokratie-Vereine « pro-démocratie » financées directement par les autorités publiques redistribuaient ces fonds à diverses sociétés commerciales montées par les Antifas.
Les « cartels » politiques SPD/CDU/Verts achetaient eux aussi des prestations auprès de ces entreprises estampillées Antifa.
Ces accusations avaient été qualifiées de pure propagande et l’arrivée massive d’immigrées avait commencé à ce moment-là.Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, islamisme 0 commentaire -
Après le chômage, la délinquance et la démographie, voici les mauvais chiffres de l’immigration
À la surprise de tous les observateurs, la France expulse de moins en moins de clandestins !
Janvier est le mois des bilans de l’année écoulée et, après les mauvais chiffres du chômage, de la délinquance et de la démographie, ceux de l’immigration viennent de tomber. Mauvais, eux aussi. Certes, il n’y a rien d’étonnant, vu la crise migratoire que l’Union européenne, Mme Merkel et M. Hollande ont, par leur imprévoyance et leur inconséquence, amplifiée, créant les situations de chaos multiformes dont les symboles, désormais historiques, ont pour nom Calais et Cologne.
On aurait pu espérer que notre gouvernement, contraint d’ouvrir les yeux sur l’ampleur du désastre et d’abandonner la politique des « frontières ouvertes », ait enfin pris le taureau par les cornes. Le grand aggiornamento idéologique des socialistes au pouvoir, qui piochent désormais sans retenue dans le langage et les préconisations de la droite ou du Front national, pouvait le laisser croire. Et M. Cazeneuve, nous dit la presse, comptait hier, lors d’une réunion à Amsterdam avec ses homologues, « taper du poing sur la table » pour exiger que l’Union en finisse avec l’Europe passoire de Schengen.Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, insécurité, lobby, social 0 commentaire -
Claude Huet : "Si on loge un migrant, on doit loger au moins deux SDF"
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Calais au bord de la guerre civile, les gauchistes attisent les tensions
Les manifs pro — « migrants » ont dégénéré à Calais, au port, d’une part et dans le centre-ville d’autre part. À chaque fois, les gauchistes étaient là pour souffler sur les flammes.
Calais est au bord de l’explosion. Les habitants sont de plus en plus excédés des dégradations et exactions permanentes des clandestins, lesquels sont de leur côté de plus en plus agressifs, y compris à l’encontre des forces de l’ordre.
Comme si cela ne suffisait pas, les gauchistes pro-migrants jettent de l’huile sur le feu. C’est à l’occasion d’une manif organisé par l’un de ces groupes, « no borders », rassemblant des activistes français et européens, qu’une cinquantaine de clandestins ont pris d’assaut un ferry. Tout laisse à penser que ce sont les gauchistes eux-mêmes qui ont initié le mouvement.
150 personnes avaient pénétré de force dans l’enceinte du port, parmi lesquels une cinquantaine a pris à l’abordage le « Spirit of Britain ». Sur les 35 personnes interpellées pour embarquement frauduleux sur un navire, 26 étaient des clandestins, 9 des militants du collectif « No Borders » ; 15 d’entre eux ont été placés en garde à vue.Ailleurs à Calais, c’est une famille excédée qui s’est opposée aux manifestants gauchistes et clandestins. L’un d’eux à même brièvement sorti un fusil pour intimider la foule, avant de se raviser.
La dégradation de la statue de Ch. De Gaulle revendiquée par les “No Borders”
Un militant NPA lors de la manif pro-clandestins.
Karima Delli, député EELV du Nord-Ouest, lors de la manif pro-clandestins.
Lors de la manif pro-clandestins flottaient de nombreux drapeaux NPA, ainsi que d’autres groupes d’extrême-gauche, comme la Coordination des Groupes Anarchistes.
Enfin, dans le centre-ville, une statue du Général de Gaulle a été vandalisée, d’un tag « nik la France », un geste revendiqué par les « antifas » de « No Border » qui devaient ainsi espérer attiser encore les tensions entre clandestins et calaisiens.
Même le très clandestinophile maire de Calais, Nathalie Bouchard a qualifié l’autorisation de cette manifestation « d’irresponsable ». Cet événement a poussé le président du port de Calais Jean-Marc Puissesseau à demander « une réunion de crise extrêmement rapidement (…) avec les responsables locaux, régionaux, parlementaires et du gouvernement » estimant « que ça ne pouvait plus durer », appel repris par l’opposition.
Au delà de la question du traitement des clandestins et de la « jungle » de Calais, il faudra aussi aborder la question des agitateurs professionnels de « No Border », ce collectif rassemblant notamment des antifas français ou anglais, des militants écologistes (EELV…), du NPA, d’anarchistes et d’autres groupuscules gauchistes. Par leur attitude et leur action, ils mettent réellement en danger l’ordre public dans une région qu’une étincelle suffirait à embraser. Les calaisiens ont réagit aujourd’hui par une manifestation pacifique. qu’en sera-t-il le jour où l’un d’eux se fera tuer par un migrant?
Dimanche, les calaisiens ont manifesté dans le calme pour le retour à l’ordre et en soutien au port attaqué et aux commerçants sinistrés par les clandestins de la jungle.
Mais, tenants de l’idéologie immigrationniste officielle, ils bénéficient d’une certaine indulgence, plus en tout cas que les opposants à la COP21… Le gouvernement est-il vraiment conscient que son attitude à leur égard peut aboutir à des drames ?
L’irresponsabilité dont font preuve les autorités – en plus de celle des « activistes », bien sûr — tient-elle de la bêtise crasse, du simple aveuglement idéologique ou d’un machiavélisme à la petite semaine, nos politiciens escomptant un rassemblement spontané des Français autour de leurs autorités en cas d’aggravation de la situation ?Charles Dewotine
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D’Athènes à Calais c’est bien ce Système qu’il faut changer !
Il y a un an tout juste, Alexis Tsipras, héros de la gauche anticapitaliste et/ou eurosceptique, arrivait au pouvoir à Athènes. Alors qu’un sondage publié vendredi indique que 85% des Grecs sont mécontents de l’action de leur gouvernement, la correspondante du quotidien Libération, Maria Malagardis, constate «qu’il semble loin le temps ou (M. Tsipras) promettait de renouer avec l’espoir!». Désormais «les agriculteurs qui ont sorti leurs tracteurs dans la rue et agressent les députés ou les permanences de Syriza ne sont pas les seuls à manifester leur colère. Avocats, médecins, artistes, commerçants, retraités et même handicapés sont tous descendus dans la rue depuis une semaine.» La parole est donnée à l’analyste politique Georges Seferzis : «Tsipras a échoué à mettre un terme à l’austérité, mais se présente toujours en Grèce comme le défenseur des plus faibles. Le problème, c’est que son dernier projet de loi écrase d’impôts et de hausses de cotisations sociales les petits entrepreneurs et les agriculteurs, qui forment le cœur de l’économie grecque. La réalité de la Grèce ce ne sont pas seulement les indigents, c’est surtout cette petite classe moyenne qui a l’impression de trinquer une fois de plus. »
«Tsipras lui-même a-t-il changé ? Ou bien n’est-il que le général vaincu d’un pays à la souveraineté limitée ?». Ce qui est certain c’est que lui même et son parti Syriza étaient portés par les espoirs d’un peuple grec très durement tabassé, paupérisé, par les diktats financiers de latroïka BCE-FMI-Commission européenne. Hellènes qui payent aussi actuellement au prix fort, souligne Bruno Gollnisch, car «l’Europe» n’est pas seule responsable de tous les maux, les conséquences de décennies de mauvaises habitudes, de gabegie, de tricherie, de corruption, de gestion fantasque des comptes publics qui caractérisèrent la société grecque, notamment lors des années de règne du Pasok (parti socialiste)
Le référendum du 5 juillet de l’année dernière a vu les électeurs soutenir M. Tsipras (qui avait mis son mandat en jeu) en votant Non (à 61 %) à la proposition de réformes formulée par les créanciers du pays. Le parti au pouvoir a aussi remporté les élections législatives de septembre, marquées cependant par une très sensible montée de l’abstention.
Bref, malgré sa capitulation finale devant les préteurs, la trahison des électeurs (8 jours après le référendum…), ses reniements, ses démissions, son refus de se libérer de l’euro qui asphyxie inexorablement son pays, M. Tsipras gardait vaille que vaille la confiance du peuple grec…faute de mieux ?
Sur le site du magazine Causeur, analysant les législatives de septembre, l’économiste Jacques Sapir notait néanmoins «qu’il n’y a pas d’avenir pour la Grèce tant qu’elle reste dans la zone Euro et tant qu’elle ne fait pas défaut sur une part importante de sa dette. Ceci commence à se dire tant aux FMI que dans les couloirs de l’Union européenne. Le dossier grec est donc toujours sur la table. Même si, aujourd’hui, d’autres problèmes sont en train de focaliser l’attention, comme la crise des réfugiés.»
M. Sapir ne croyait pas si bien dire et la crise des migrants est plus actuelle que jamais, et s’expose de manière particulièrement emblématique à Calais. Cette fin de semaine, le maire (LR) Natacha Bouchart manifestait avec des commerçants de la ville pour exiger un « moratoire sur les taxes des commerçants du Calaisis » en raison d’ « une forte baisse de l’activité.» Celle-ci est due, comme chacun le sait, à l’explosion du nombre des clandestins traînant dans les rues et créant un climat de peur, de violences et de tensions dans la commune. Samedi toujours, desCollectifs de soutien aux migrants ont organisé une autre manifestation qui a réuni environ 2000 personnes, en présence du député écolo-gauchiste Karima Delli (EELV) et de Philippe Poutou, un des figures du groupuscule trotskyste NPA.
Occasion offerte à l’extrême gauche (antifa et autres casseurs appartenant à la mouvance internationaliste No Borders) de se livrer à des déprédations. 26 immigrés clandestins et 9 militants No Borders ont été interpellés après s’être introduit à l’intérieur d’un ferry britannique dans le port de Calais. Située en centre-ville, la statue du Général De Gaulle et d’Yvonne de Gaulle du a été ornée d’un tag «Nik la France» pendant la manifestation d’extrême gauche. Une dégradation qui a suscité les réactions forcément indignées du président du Conseil régional Xavier Bertrand et de Mme Bouchart… bien forcés cette fois de sortir de leur silence.
Le Figaro le rappelle à ses lecteurs, « le mouvement des No Borders est apparu en Allemagne dans les années 90. Depuis 2009, il apporte un soutien inconditionnel aux migrants de la Jungle qui souhaitent rejoindre la Grande-Bretagne. Les activistes aident ainsi les migrants de Calais à s’installer, à entreprendre des démarches administratives et ouvrent parfois des squats pour les accueillir. D’après le ministère de l’Intérieur, qui surveille de près le mouvement, ces anarchistes sont d’origine française, allemande et hollandaise. La presse outre-Manche évoque également la présence de nombreux militants britanniques dans leurs rangs.»
Les propos du porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre Henry Brandet, sont rappelés pour l’occasion : «ll y a des militants No Borders qui ont été identifiés (…) qui profitent du désarroi, de la détresse de ces migrants, qui instrumentalisent cette détresse, et les poussent à faire n’importe quoi», «il y a derrière la détresse de ces migrants un certain nombre de personnes irresponsables qui instrumentalisent cette misère à d’autres fins qu’à des fins humanitaires.»
La violence des No Borders, petits pions qui instrumentalisent de pauvres immigrés mais qui sont tout autant instrumentalisés, répond en quelque sorte symétriquement à celle d’un capitalisme financier, apatride, mondialisé. Lui aussi est sans foi ni loi, lui aussi prône la disparition des souverainetés nationales, des frontières, la libre circulation sans frein des personnes, des biens et des capitaux. D’Athènes à Calais c’est bien ce Système là dont il convient de changer !
http://gollnisch.com/2016/01/25/dathenes-a-calais-cest-bien-ce-systeme-quil-faut-changer/