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immigration - Page 1159

  • Retour au droit du sang : enfumage traditionnel des Républicains

    Les mêmes qui ont mené la France au déclin nous expliquent que si le FN prenait le pouvoir, ce serait la catastrophe. Comique.
    Monsieur Mariton, candidat à la primaire des Républicains, ressort sa rhétorique sur le « retour au droit du sang ». « Il faut supprimer l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers », vient-il de proclamer, fort d’un sondage montrant que 62 % des Français sont pour. Éric Ciotti s’était illustré sur la même thématique : « La nationalité ne peut pas s’acquérir par hasard. » Même Nicolas Sarkozy, qui y a toujours été opposé, y songeait en juin 2015.

    Mais la France pratique déjà le droit du sang. Toute personne dont les parents sont français devient française automatiquement. Ce droit date de Napoléon. Il se situe dans la ligne du droit romain qui, de la fondation de l’Urbs, en 753 avant J.-C., à Auguste (mort en 14 après J.-C.), ne connaît de citoyens romains qu’en Italie, c’est-à-dire en une fraction minime de l’immense Empire. D’Auguste à l’édit de Caracalla, en 212, les 21 empereurs qui se sont succédé n’ont ouvert la citoyenneté qu’aux riches et aux nobles, ce qui était fort restreint. Quand l’empereur Caracalla ouvrit les vannes, l’affaiblissement de l’Empire était déjà en cours : les Barbares réussissaient sous Marc-Aurèle (161-180) à pénétrer en Italie.

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  • Pierre Cassen : une « Forteresse Europe » contre le danger islamiste

    ierre Cassen est fondateur de Riposte Laïque, et fut co-organisateur, entre autres, de l’Apéro saucisson-pinard et des Assises internationales sur l’islamisation de nos pays. Il a animé de nombreuses manifestations et des rassemblements. Depuis plus de dix ans, il consacre l’essentiel de son combat à la lutte contre l’islamisation de notre pays et de l’Europe, et anime de nombreuses conférences, souvent tournées vers l’action. À ce titre, il revient de Prague, et répond aux questionsde Philippe Randa, durecteur d’EuroLibertés.

    Vous venez de participer dans les locaux du Parlement tchèque à « une initiative européenne de lutte contre l’invasion migratoire et l’islamisation de nos pays »… Qui l’a organisée ? Quels étaient les participants ?

    Cette initiative a une histoire. Nous avons rencontré Tatjana Festerling, porte-parole de Pegida Allemagne qui revenait d’un entretien à TVLibertés, grâce à l’entregent de Jean-Yves Le Gallou. Le contact entre elle, Christine Tassin et moi a été excellent, et Tatjana nous a demandés si nous serions d’accord pour venir à Prague, le 13 mai, afin de participer à une réunion de résistants européens. C’est le genre de proposition qui ne se refuse pas, et nous nous sommes donc rendus disponibles.

    L’initiative avait lieu au cœur du Parlement tchèque. Les rôles avaient été répartis entre le parti tchèque Usvit (Aube pour la Démocratie directe), qui compte huit députés, et Pegida Allemagne, qui est la tête de pont de la Résistance européenne, surtout à Dresde, d’où est issue Tatjana. La volonté était de créer une structure européenne, « Forteresse Europe », avec tous ceux qui avaient envie de se lancer dans cette aventure. Au total, pour le moment, quatorze pays, majoritairement de l’Est, mais aussi, outre les Allemands, les Anglais, les Espagnols, les Italiens, les Autrichiens et nous, les Français. Notre pays était représenté par Christine Tassin et moi, au nom de Résistance républicaine – Riposte Laïque, et par Karim Ouchikh, président du SIEL (Souveraineté, identité et libertés). Après que chacun a pu prendre la parole, les organisateurs ont proposé à chaque représentant national de signer une pétition s’opposant à la logique des quotas de migrants imposés par l’Union européenne. L’objectif annoncé est de recueillir 1 million de signatures pour contraindre l’UE à ouvrir un débat parlementaire sur cette question. Nous avons respecté cette première initiative, privilégiant le cadre unitaire. Pour nous, l’essentiel était qu’un outil européen se mette en place, et donc que des actions communes, au niveau Vieux Continent, puissent se développer au plus vite. Avec la force militante de Pegida Allemagne aux commandes, et le savoir-faire de chaque pays représenté, il y a un potentiel prometteur, et nous sommes heureux d’avoir été conviés à cet événement.

    Les pays d’Europe de l’Est sont-ils confrontés de la même manière que ceux de l’Ouest aux invasions migratoires et comment appréhendent-ils le danger djihadiste ? Craignent-ils des attentats similaires à ceux qui viennent de frapper la France et la Belgique récemment ?

    Il y avait deux mondes, effectivement, ce vendredi, dans le Parlement européen. Les pays de l’ouest de l’Europe, déjà fortement islamisés, et les pays de l’Est, qui ne sont pas du tout confrontés à cette situation, mais ne veulent surtout pas y être. D’où la pétition pour refuser les quotas. Les pays de l’Est, à ce jour, ne vivent absolument pas dans la crainte d’un attentat. Certains pensent que seul l’Est pourra sauver la culture européenne, et que l’ouest est mal parti, même s’ils sont solidaires de nos combats. Par contre chose inquiétante, nous avons entendu le témoignage d’un militant de l’Usvit, qui a raconté au public l’offensive d’une jeune collégienne musulmane voilée dans une école, à Prague, et les nombreux soutiens dont elle bénéficie, scissionnant la société tchèque. C’est Creil, 27 ans après…

    Quelles sont vos impressions sur la République Tchèque après votre séjour ?

    Nous ne sommes restés que trois jours, et ne pouvons prétendre avoir tout vu de la réalité tchèque, n’étant demeurés qu’à Prague. On voit que la capitale est toujours une ville européenne. Les élèves que nous avons croisés dans les rues sont tous blancs, et par ailleurs paraissent fort bien élevés, et respectueux des enseignants. Naturellement, le centre-ville, autour du Pont Charles, est superbe. Gros point noir, les tags. J’avoue ne pas comprendre que dans une ville aussi touristique, ils soient aussi omniprésents, y compris sur la façade du musée Kafka (voir photo). Peut-être un Jack Lang tchèque ? Vous ne vous sentez jamais menacé, sur le qui-vive, ce qui est loin d’être le cas dans nombre de capitales d’Europe de l’Ouest, Paris en premier. On peut manifester librement à Prague. Nous avons vu un groupuscule nationaliste, un samedi, jour des 700 ans de la naissance du Roi Charles IV, tenir une réunion en plein centre-ville, à cinquante personnes. Pas de policiers, pas de gauchistes, pas de racailles. Il n’y a pas de chômage de masse, et il paraît y avoir du travail pour tout le monde. Nous avons vu de nombreuses usines en activité avec des hautes cheminées envoyant leur fumée dans le ciel, preuve qu’il y a toujours des ouvriers dans ce pays… et pas trop d’écolos ! Le salaire moyen tourne entre 800 et 1000 euros. La situation française passionne beaucoup les Tchèques, admirateurs de notre pays, et désespérés qu’il soit devenu un des maillons faibles de l’Europe. Ils cherchent à comprendre ce qui nous arrive, et paraissent décidés à ne pas se laisser envahir, ni islamisés.

    Source EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Intervention de Louis Aliot à la conférence sur la crise terroriste en Europe

  • Sortie le 1er juin du roman choc de l'été 2016 : LE GRAND REMBARQUEMENT d'Emmanuel Albach

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    Le Grand rembarquement, Emmanuel Albach
    Les Bouquins de Synthèse nationale, 390 pages, 26 €
    Sortie 1er juin 2016

    En 2019, un président "consensuel" met en œuvre un projet d'une folle audace, qui se veut une solution définitive et magistrale au problème devenu explosif de la cohabitation des communautés : le "Projet SCSE". Mais qui a conçu ce "Projet SCSE" ? Et quel est son véritable but ? Et qu’est-ce qui se cache derrière ces initiales ? Une version inversée de l'exode de 1962 ? Et, si c'est cela, comment se fera cette fois ce grand déplacement de population, ce grand rembarquement ? Quand l’histoire s’emballe et que les hommes politiques en ont perdu le contrôle, tout peut arriver… Même une issue aussi inattendue qu’inespérée !

    Emmanuel Albach est aussi l'auteur de Beyrouth 1976 Des Français aux côtés des Phalangistes... (Les Bouquins de Synthèse nationale, 2015 cliquez là)

    Le commander en ligne cliquez ici
    Bulletin de commande

     
  • Angela Merkel n'est pas Charlie et interdit l'humour satirique envers Erdogan

    Un pas de plus vers le totalitarisme en Europe ? Un humoriste allemand est en train de s'en rendre compte :

    "Le journaliste satirique de la chaîne de télévision publique ZDF s’est vu interdire mardi par le tribunal de grande instance d’Hambourg de déclamer à l’avenir publiquement ce poème de sa composition, lu à l’antenne le 31 mars. Seuls 6 des 24 vers ont échappé à la censure. Le poème avait eu le malheur de déplaire au président turc Recep Tayyip Erdogan, personnage principal du texte (...)

    Petit retour en arrière. L’affaire Böhmermann débute mi-mars sur une autre chaîne de la télévision publique allemande, la NDR, qui dénonce en chanson la remise en cause des libertés publiques en Turquie, sous le joug du «boss du Bosphore». Ankara tonne, convoque l’ambassadeur d’Allemagne. L’affaire prend un tour politico-diplomatique inconfortable pour Angela Merkel, qui a besoin du gouvernement turc pour se dépêtrer de la crise des réfugiés.

    Présentateur vedette de l’émission Neo-Magazine Royale, Jan Böhmermann est l’auteur de plusieurs coups d’éclat (...) En s’en prenant à Erdogan, Böhmermann assure clairement «vouloir tester les limites de la liberté d’expression» en Allemagne. Le risque est grand. La République fédérale possède en effet un instrument redoutable pour le polémiste : l’article 103 du code pénal, dit «de lèse-majesté», largement tombé en désuétude. Il permet à un chef d’Etat ou de gouvernement étranger de porter plainte en Allemagne contre des propos jugés injurieux à son égard. George Bush avait à plusieurs reprises tenté de faire jouer l’article 103 contre des humoristes ou polémistes allemands. En vain : l’article ne s’applique qu’aux pays assurant la réciprocité, ce qui n’est pas le cas avec Washington. Mais bien le cas avec Ankara.

    Le 15 avril, Angela Merkel fait savoir que son gouvernement donnera suite à la demande de la Turquie de poursuivre au pénal l’humoriste Böhmermann, qui risque donc trois ans de prison (...) Le débat est vif en Allemagne. Angela Merkel a-t-elle sacrifié la liberté de la presse à la gestion de la crise des réfugiés, comme le lui reproche l’opposition ? Et quid de la sacro-sainte indépendance de la justice ?"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'eau sera un facteur limitant la croissance démographique et économique de ces prochaines années

    Même sans effets climatiques, l'agriculture moderne semble déjà être à un point de rupture, et ce pour plusieurs raisons. 
         Commençons par l'eau : dans le monde, 97,5% de l'eau est de l'eau de mer, eau salée et donc non propice à la consommation ni à l'agriculture. Des 2,5% d'eau restante, 68,9% se trouvent sous forme de glace, 30,8% dans des nappes phréatiques et des eaux souterraines et seulement 0,3% se rencontrent sous forme de précipitations, de lacs et de rivières. 
         Un humain normal consomme 4 litres d'eau par jour sous une forme ou une autre dans ses boissons et ses aliments. Or, pour produire notre nourriture, il faut 2 000 litres d'eau par personne soit 500 fois plus ! Ceci explique pourquoi 70% de l'eau douce est utilisée pour l'irrigation, 20% pour l'industrie et 10% seulement pour la consommation humaine (eau potable, nettoyage et hygiène). 
         La demande en eau pour l'agriculture est en croissance exponentielle car elle suit la progression de la population. Plus il y a de gens, plus ils doivent manger, plus il faut de l'eau. Or, tout montre que nous avons déjà atteint la limite : l'irrigation est si intensive que de plus en plus de rivières dans le monde n'arrivent plus à couler jusqu'à leur embouchure. C'est le cas de la rivière Colorado aux États-Unis ou de la Rivière Jaune en Chine. 
         L'eau des nappes phréatiques, ou eau fossile, qui prend des siècles à se constituer et à se purifier, une fois utilisée, n'est plus là. Ces nappes sont pompées, bien au-delà de leur capacité de renouvellement et, très bientôt, ne pourront plus apporter l'eau aux populations qui en dépendent. L'eau est également une ressource relativement limitée et peu équitablement répartie. Si l'eau est abondante dans certaines parties du monde, un tiers de la population mondiale vit dans des régions où l'eau manque. Et cela va empirer : la plupart des 21 millions de puits de l'Inde sont sur le point d'être totalement à sec ; au Pakistan, en Arabie Saoudite, dans l'Ouest et le Sud-Ouest des États-Unis, en Espagne, en Afrique du Nord et en Afrique sahélienne, les nappes phréatiques se sont taries. Il faudra pomper toujours plus d'eau, plus profondément, jusqu'à ce qu'elle disparaisse totalement et qu'il ne soit plus possible de maintenir les cultures de ces régions. Cela aura un impact sur la production de nourriture. On estime que 15 à 35% de l'agriculture mondiale est déjà au bord de la déficience chronique d'eau douce d'irrigation. Que feront ces millions de paysans ? Que feront ces milliards de personnes sans nourriture ? Vont-elles attendre sagement l'aide alimentaire, se révolter ou émigrer ?

         On peut bien sûr dessaler l'eau de mer, si on y met beaucoup d'énergie, donc du pétrole, et si on peut payer le prix de l'installation technique. Une note d'espoir est le relatif succès d'initiatives destinées à apporter de l'eau potable et des conditions d'hygiène ne polluant pas les sources d'eau à travers le monde. Mais pour continuer à progresser dans cette voie, il faudrait trouver 100 milliards de dollars par an alors que le budget annuel mondial de ces projets n'est que de 4,5 milliards. Le paysan pauvre ne fait pas le poids par rapport à Wall Street !

         L'eau sera un facteur limitant la croissance démographique et économique de ces prochaines années. L'épuisement programmé des énergies fossiles a déjà donné lieu à des guerres pour le pétrole. On peut s'attendre à des guerres pour l'eau, notamment entre Inde, Bangladesh, Chine et Pakistan, entre Chine, Vietnam, Laos et Birmanie, entre Turquie, Irak et Syrie, entre Égypte, Soudan, Éthiopie et Ouganda, entre Israël, Liban, Jordanie et Palestine, entre Guinée, Mali, Niger, Bénin et Nigeria etc.
    Piero San Giorgio, Survivre à l'effondrement économique
  • Génération identitaire dans la rue le samedi 28 mai à Paris

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    Les militants de Génération identitaire seront dans la rue le samedi 28 mai à Paris. Génération identitaire appelle en effet à une manifestation autour du mot d’ordre : « On est chez nous ! »

    Dans un communiqué, l’organisation explique :

    « L’année 2015, entre attentats islamistes et invasion migratoire, a marqué un tournant dans l’histoire contemporaine de notre pays. Depuis trop longtemps, les Français se taisent, sont petit à petit remplacés, et meurent sous les balles d’enfants de l’immigration. Il est temps d’afficher notre détermination à continuer à vivre sur notre terre, selon nos lois, nos valeurs, dans le respect de notre identité. Face à l’urgence, l’heure n’est plus à l’attentisme. Montrons au pouvoir socialiste que les Français sont toujours là, et que l’on est encore chez nous ! »

    Le rendez-vous est fixé le 28 mai place Monge, à partir de 15 heures.

    http://fr.novopress.info/

  • Attentats du Bataclan : “Je suis dégoûté, les Français ne blâment pas l’islam, ils ont plus peur que je promeuve la xénophobie” (Chanteur des Eagles of Death Metal)

    Jesse Hughes, le chanteur du groupe qui se produisait au Bataclan lors de l’attaque terroriste du 13 novembre,  se déclare catholique, il est pour le port d’arme, pour Trump et pour le droit à la vie.
    Ne s’embarrassant pas de politiquement correct, il se livre dans une interview sans fard (et dans un langage très fleuri) à Takimag, dont voici quelques extraits :

    « Un jour après, au stade, les musulmans ont sifflé la minute de silence et nous n’en avons pratiquement pas entendu parler dans la presse. J’ai vu des musulmans faire la fête dans la rue pendant les attaques. Je l’ai vu de mes propres yeux. En direct ! Comment savaient-ils ce qui se passait ? Il devait y avoir une coordination. » […]

    « J’ai été à Paris après les attaques et j’étais dégoûté de voir le manque de colère. Ils ne blâmaient pas l’islam. En fait, beaucoup blâmaient les juifs. Ils semblaient beaucoup plus inquiets à notre sujet, de peur que nous fassions la promotion de la xénophobie, que blâmer les terroristes. » […]

    « Ils savent qu’il y a tout un tas de gosses blancs là qui sont stupides et aveugles. Vous avez ces jeunes blancs qui vivent bien, qui ont grandi dans un environnement gauchiste depuis la maternelle, inondés de notions pompeuses qui ne sont que du vent. Regardez où ça les mène maintenant.»

    Par ailleurs, Jesse Hughes renouvelle ses assertions selon lesquelles les terroristes ont bénéficié de la complicité d’agents de sécurité du Bataclan, et ont cherché à épargné les musulmans présents.

    Traduction et entretien complet : Breizatao

    http://www.contre-info.com/attentats-du-bataclan-je-suis-degoute-les-francais-ne-blament-pas-lislam-ils-ont-plus-peur-que-je-promeuve-la-xenophobie-chanteur-des-eagles-of-death-metal

  • Ménard, Lemoine et Raufer réunis pour parler des « Molenbeek français »

    « La réalité des Molenbeek français » : tel est le thème retenu pour le prochain dîner-débat de La Droite libre qui réunira, le 15 juin à Paris, le maire de Béziers, Robert Ménard, le maire de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), Xavier Lemoine, et le criminologue Xavier Raufer

    Tous trois, promet La Droite libre dans l’annonce de cet événement dont l’intitulé, inspiré de la campagne de Génération identitaire Paris, risque de faire couler beaucoup d’encre, « feront part de leurs analyses et des réponses à apporter au cancer qui ronge […] beaucoup de quartiers d’une France qui n’a rien à envier à la Belgique, avec ses zones de non-droit où règne […] l’islamisme le plus radical.

    Christian Vanneste, président de La Droite libre, a par ailleurs annoncé sa présence au Rendez-Vous de Béziers organisé par Robert Ménard.

  • Les ONG immigrationnistes sponsorisées par Soros

    Entretien avec Maître Bernard Carayon – Propos recueillis par Clémence Houdiakova

    Ces ONG, financées par un milliardaire américain, qui chuchotent à l’oreille de l’Union européenne pour encourager les migrants à s’y installer…

    Bernard Carayon est avocat et maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris, député UMP du Tarn de 1993 à 1997 et de 2002 à 2012, et maire de Lavaur (Tarn).

    « Le think tank américain European Stability Initiative est en réalité l’inspirateur du plan Merkel d’octobre 2015. Ce plan préconise que l’Allemagne accueille davantage de migrants et les exempte de visas pour circuler librement ».

    Atlantico : D’après vous, les ONG qui préconisent l’installation des migrants en Europe reçoivent leurs directives et leur financement du spéculateur américain George Soros et de l’Union européenne. Pouvez-vous en dire plus ?

    Bernard Carayon : Ce qu’il faut rappeler avant tout, c’est que l’Europe connaît un bouleversement humain, politique et social sans équivalent depuis 1945, avec l’arrivée de ce que l’on appelle les « migrants » dans notre novlangue collective : des étrangers en situation irrégulière et des réfugiés qu’on ne peut distinguer les uns des autres.

    Une centaine d’ONG soutiennent l’installation de ces migrants en Europe. Un tiers d’entre elles sont subventionnées par l’Union européenne et par l’Open Society de George Soros. Le milliardaire spéculateur américain s’est fait connaître dans le passé pour avoir fait sauter la Banque d’Angleterre en 1992 et récupéré, au passage, plus d’un milliard de dollars, fait exploser les monnaies thaïlandaise et malaisienne en 1997, et spéculé contre le franc en 1993 ! Sa fortune est immense : près de 25 milliards de dollars ! Les revenus de ses capitaux ont été ou sont utilisés pour financer les « révolutions colorées » et des ONG, notamment pro-migrants : un milliard de dollars par an.

    L’Open Society de George Soros et le think tank américain « Migration Policy Institute », domicilié à Washingthon D.C, ont par ailleurs publié en commun un rapport nommé « Accueillir l’engagement. Comment le sponsoring privé peut renforcer l’installation des réfugiés dans l’Union européenne ? ». Ce rapport se félicite que la Commission européenne ait encouragé l’appel aux sponsors privés et aux ONG pour réinstaller, hors quotas, des migrants au sein des Etats-membres.

    Autre élément : l’ONG PICUM, la « Plateforme pour la coopération internationale des sans-papiers », domiciliée à Bruxelles, exerce une influence considérable auprès des institutions européennes. Elle a produit récemment un guide à la suite de la directive de l’Union européenne « relative aux victimes », destiné à faire progresser l’accès à la protection, aux services, et à la justice des « migrants sans papiers ». Cette fois-encore, l’ONG est financée par l’Union européenne et par l’Open Society.

    Troisième élément : l’ONG OXFAM, collaboratrice régulière de l’Open Society, finance avec cette dernière le mouvement « Y’en a marre » au Sénégal, qui est une tentative de « révolution colorée » dont Soros est coutumier ; OXFAM s’est investie aussi dans la lutte contre le charbon, à l’occasion de la COP 21, et est notamment financée par l’Union européenne, qui lui a versé 75,3 millions d’euros pour l’année 2013-2014.

    Parmi tous les mauvais coups portés à la France – à l’industrie et aux banques françaises dans le passé –, OXFAM a exigé, dans son rapport « Solidarité avec le peuple syrien » d’octobre 2015, d’intensifier les programmes de réinstallation, critiquant la France parce qu’elle ne contribuait pas suffisamment à ces programmes, et a préconisé l’accélération des démarches pour les regroupements familiaux, l’accélération des modalités de parrainage communautaire ou des possibilités de bourse universitaire et de rémunération fondée sur le travail.

    Un autre acteur du soutien aux immigrés est le réseau UNITED for Intercultural Action. Il est composé d’activistes d’extrême gauche et notamment financé par le Conseil de l’Europe, la Commission européenne et l’Open Society.

    On ajoutera également que, parmi les principaux think tanks influents sur la question, le think tank américain European Stability Initiative est en réalité l’inspirateur du plan Merkel d’octobre 2015. Ce plan préconise que l’Allemagne accueille davantage de migrants et les exempte de visas pour circuler librement.

    Derrière cet obscur think tank, on retrouve encore une fois l’Open Society de Soros, le Rockefeller Brothers Fund et bien d’autres financeurs américains.

    Tout nous ramène ainsi au même homme : George Soros, celui qui finance à la fois l’opération des Panama Papers (au travers de l’ICIJ et de l’OCCRP) et ces ONG. Ces ONG pèsent à leur tour sur les institutions européennes et les programmes gouvernementaux, comme en Allemagne, pour accueillir des étrangers en situation irrégulière.

    Au fond, vous critiquez aussi le fait que l’Union européenne, elle-même influencée par les ONG, finance justement les mêmes ONG qui soutiennent les migrants. C’est un échange à circuit fermé en quelque sorte ?

    Il y a une complicité intellectuelle et politique entre l’Union européenne et les ONG que je viens de citer. Toutes sont portées par une idéologie

    sans-frontiériste, l’Europe représentant un terrain de choix car ses institutions sont très perméables à leurs idées politiques.

    Cette question du financement n’a pas encore été posée devant l’opinion publique : qui finance ces ONG ? Comment peut-on accepter qu’une institution européenne soutienne des opérations qui violent les lois et les règlements des Etats membres de l’Union ? Financer des activités illégales, avec l’argent du contribuable européen, est illégitime et illégal !

    Je souhaite que, pour le temps de la crise du Proche-Orient, les politiques migratoires ressortent de la compétence des Etats-nations, puisque l’Union européenne a démontré son impuissance et s’absorbe dans des solutions scandaleuses.

    Je suggère que les députés français des Républicains au Parlement européen demandent des comptes à la Commission. Qu’ils réclament des chiffres ! Combien les contribuables européens payent-ils pour soutenir des ONG qui préconisent l’installation chez nous, en Europe, d’étrangers en situation irrégulière ?

    L’administration bruxelloise apparaît totalement décalée par rapport aux aspirations des peuples. Partout en Europe, elle suscite un rejet qui rejaillit sur la construction communautaire. Un sondage, paru début mars, montrait que 59% des Français étaient hostiles à l’accueil des migrants. Et pourtant, en dépit de la poussée des mouvements de contestation dans l’opinion, l’Union continue dans cette direction.

    Le ministre de l’Immigration australien a accusé les ONG d’encourager les migrants à des actes désespérés pour imposer un changement de politique migratoire, suite au suicide d’un migrant. Pensez-vous que les ONG et les think tanks aient un dessein politique supérieur au rôle humanitaire proclamé ?

    Nul ne peut dire que les ONG agissent plus pour des raisons humanitaires que politiques.

     

    J’observe simplement que la plupart d’entre elles sont financées par George Soros et que ses préoccupations sont vraiment politiques. On l’a vu à l’œuvre en Crimée, en Ukraine, en Géorgie, cherchant sans cesse l’affrontement avec les Russes et entraînant l’Europe dans ses obsessions, au mépris de nos intérêts et de notre amitié historique avec la Russie.

    Son projet politique est partagé par une kyrielle de mouvements d’extrême gauche, rejetant les frontières. Son projet, c’est No borders !

    Soros, qui est derrière l’affaire des Panama Papers, ne donne pas pour autant un exemple éthique dans la gestion de sa fortune personnelle. Celle-ci a longtemps été gérée à travers le Quantum Fund, créé en 1973 et domicilié aux îles Caïman et aux Antilles néerlandaises. Ce fonds n’a plus, depuis 2011, qu’une seule activité : gérer le Soros Fund Management, créé en 1969, et astucieusement installé à New York.

    Le Soros Fund Management, qui a le mérite, en apparence, d’être domicilié aux Etats-Unis, a changé de statut en 2011 au lendemain de l’adoption par les USA de la loi Dodd Franck Wallstreet Reform And Consumer Protection qui a imposé un plus grand contrôle des marchés financiers et donc des fonds spéculatifs. Soros Fund a alors été transformé en « family office », qui est exclu des obligations de transparence ! Le statut très particulier de ces « family offices » a fait l’objet d’un lobbying effréné, à l’époque, de George Soros, sous prétexte que l’argent familial devait être géré librement par la famille. En résumé, le Soros Fund Management est installé aux Etats-Unis, bénéficie d’un statut opaque, mais est géré par un fonds, le Quantum Fund, domicilié dans des paradis fiscaux.

    La Commission européenne propose une « contribution de solidarité » de 250.000 euros par réfugié pour contraindre les pays récalcitrants à l’accueil de réfugiés sur leur territoire : équivalent de leur suivi (éducation, logement, …) pendant 5 ans. Soit 50.000 euros par an. Pensez-vous qu’il y ait un décalage entre la cause des migrants et celle des Français dont le revenu de solidarité minimum est bien inférieur (socle du RSA : 6.288 euros par an) ?

    C’est cela qui est scandaleux ! L’Union européenne se moque des travailleurs pauvres, issus des Etats de l’Union.

    Je veux rappeler à nos bonnes consciences de gauche que le nombre de Français sans abri a progressé de 50% en 10 ans et de 84% à Paris, que le chômage des jeunes atteint en Europe 22%, près de 26% en France, alors que ces ONG exigent d’ouvrir le marché de l’emploi à ces migrants, négligeant les risques par ailleurs que représente leur infiltration par l’Etat islamique. D’ailleurs, puisque les ONG sont si promptes à agir avec tant d’énergie en faveur des migrants, je les invite à se mobiliser au service des SDF ou à rechercher l’accueil de leurs protégés auprès de l’Arabie Saoudite, du Qatar et de l’Algérie.

    Sans compter que l’Union européenne a promis 6 milliards d’euros à la Turquie pour qu’Erdogan conserve chez lui les réfugiés de la région. Et il en profite pour obtenir la libre circulation des Turcs en Europe alors que son pays ne respecte pas les valeurs de l’Europe comme la liberté d’expression.

    Bernard Carayon 12/05/2016

    Propos recueillis par Clémence Houdiakova

    Source : Atlantico.f

    http://www.polemia.com/les-ong-sponsorisees-par-soros/