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immigration - Page 1155

  • Cette « douce » colonisation de l’Europe par Arnaud FERRAND-LÉGER

    Parue en 1999, l’enquête du journaliste Rémi Kauffer montre que les firmes transnationales d’origine américaine ont déclaré la guerre aux États européens – donc à l’Union européenne. Dans cette guerre, tous les moyens sont utilisés parmi lesquels la désinformation. « Arme d’excellence du grand affrontement idéologique Est-Ouest, elle s’est muée en un instrument de guerre industrielle et commerciale redoutable » parce qu’il faut constamment conquérir de nouvelles parts de marché au détriment des rivaux. Quand la qualité du produit vendu ne suffit plus ou pas assez, « cette guerre se traduit par le conditionnement de l’opinion, la manipulation des consommateurs, le discrédit jeté sur la concurrence. En bref, le formatage des esprits ». Rémi Kauffer expose alors quelques facettes de ce conflit dans lequel la Grande-Bretagne joue la balance, tantôt du côté américain, tantôt du côté des Européens. Les exemples qu’il prend sont éclairants. Pourquoi la firme Total a-t-elle été violemment dénigrée par la presse internationale après qu’elle ait conclu un accord pétrolier avec la junte socialiste birmane ? Parce que les compagnies américaines guettaient le pétrole birman et elles se sont vengées d’être écartées du marché… 

    L’auteur consacre plusieurs chapitres à l’industrie du médicament. L’univers pharmaceutique est une véritable jungle hyper-concurrentielle où se côtoient des entreprises que Kauffer dépeint comme des « éléphants », des « tigres » et des « serpents » (les entreprises européennes). En s’appuyant sur des cas d’affrontements tels que le Redux/Isoméride ou le Prozac, il plonge le lecteur dans un univers peuplé de chausse-trappes et de pièges diaboliques destinés à faire perdre des milliards de dollars aux concurrents. Dans ce contexte de tensions permanentes, la désinformation « vise soit à jeter le discrédit sur un médicament par le mensonge et l’insinuation, soit, au contraire, à en vanter les mérites par l’hyperbole et la rumeur ». En évoquant la domination du « pharmanglais », il souligne aussi la grande attirance du modèle américain et n’hésite pas à montrer l’« américano-dépendance » psychologique des chercheurs européens exaspérés par les lourdeurs administratives et universitaires en cours en Europe. Il mentionne le copinage entre les firmes pharmaceutiques et la direction des universités américaines qui reçoivent des premières d’importantes subventions, déguisées ou non, et entre ces mêmes firmes et l’administration. Enfin, Rémi Kauffer présente l’ambition secrète de l’industrie pharmaceutique : médicaliser l’ensemble du corps social afin de ne découvrir que des malades imaginaires et ainsi d’écouler ses produits. En partant de cette intention, les campagnes de presse contre la médication biologique, voire contre le refus de la vaccination obligatoire, ne seraient-elles pas en fin de compte financées par les entreprises du médicament ? 

    La rivalité industrielle entre les deux rives de l’Atlantique se retrouve à propos d’Airbus. Pour conquérir 50 % du marché mondial et déjouer les nombreux coups tordus des avionneurs américaines, Airbus a usé des mêmes méthodes de guerre psychologique, avec succès ! Grâce à l’auteur, on découvre sa préhistoire. Dans les années 1960, chaque mois se réunit au restaurant La Trinité Saint-Honoré à Paris le Charles’Club. Fondé par le héros Pierre Clostermann, ce club informel regroupe onze gaullistes, anciens résistants ou de la France libre, et un douzième coopté, bien qu’il fut trop jeune pour avoir vécu les exploits de ses aînés. Un jour, le club invite Henri Ziegler dit « Zig ». Grand résistant, spécialiste de l’aéronautique et administrateur-directeur général de la Société des ateliers d’aviation Louis-Bréguet, l’ancien président d’Air-France dénonce avec virulence le projet franco-britannique du Concorde voulu par le Général de Gaulle. Il juge ce projet contraire à l’émergence d’une Europe industrielle à très haute qualification technique débarrassée de l’atlantisme. Comme alternative industrielle crédible, il suggère l’Aérobus qui deviendra plus tard Airbus. Enthousiasmés par le projet, les douze convives décident de le soutenir. Le cadet du groupe se transformera en porte-parole de « Zig » auprès du Premier ministre Georges Pompidou : il se nomme Jacques Chirac… Avec quarante ans d’avance, Henri Ziegler avait cerné et compris les enjeux stratégiques et économiques d’une industrie aéronautique européenne indépendante. Certes, Airbus continue à subir l’atlantisme de certains gouvernements. Sa version militaire d’avion transporteur A-400 M reste en suspens du fait des réticences budgétaires de Berlusconi. Les Européens ont là un instrument – très concret – d’affirmer leur émancipation de la tutelle américaine. En auront-ils l’audace ?

    Dans ce livre très riche en anecdotes révélatrices des coups fourrés, Kauffer ne rate pas les turpitudes bruxelloises en matière de désinformation. Lors de la crise de la vache folle, une note interne de la Commission déclarait : « Sur le plan général, il faut minimiser cette affaire en pratiquant la désinformation. Il vaut mieux dire que la presse a tendance à exagérer… » En janvier 1999, une autre note interne allait plus loin en exposant qu’« une dose de cynisme – et parfois d’hypocrisie – dans la manière de diffuser l’information est parfois nécessaire ». Et après, la Commission s’étonnera de la réaction violente des peuples ! On se demande parfois si les hauts fonctionnaires de Bruxelles n’auraient pas été formés par le KGB ? L’ouvrage de Rémi Kauffer a l’immense mérite d’indiquer que la puissance ne se restreint pas à la politique ou à la défense. Elle innerve toutes les sphères, de la santé à l’éducation, de la culture à la technique. Les Européens doivent réagir dans tous les domaines. 

    Arnaud Ferrand-Léger 

    Rémi Kauffer, L’arme de la désinformation. Les multinationales américaines en guerre contre l’Europe, Grasset, 1999, 311 p., 19,67 €.

    D’abord paru dans L’Esprit européen, n° 10, été 2003.

    http://www.europemaxima.com/

  • Au fait, avons-nous besoin d’une immigration d’origine extra-européenne ? par le Dr Bernard PLOUVIER

    L’année 2015 fut un grand cru de l’ignominie islamique en France : multiples attentats meurtriers, décapitation au couteau à céramique, assassinats d’enfants blancs et – c’est devenu une habitude depuis les années 1980 – multitude de viols de « petits culs blancs » par les honorables rejetons de l’immigration africaine et proche-orientale… avec à chaque fois la ritournelle « Allah akbar » éructée par le criminel, comme si la référence religieuse était une circonstance atténuante, voire une justification. 

    Elle fut également un grand cru de l’ignominie en Allemagne, en Suède, en Finlande, où les langues ne se sont déliées qu‘à l’occasion des violences (vols, viols et attentats pédophiles, incivilités permanentes à l’encontre des citoyens et des « forces de l’ordre ») perpétrées en Allemagne durant toute l’année, avec un pic exceptionnel dans la dernière nuit… là encore, il fallut le scandale de la Saint-Sylvestre pour apprendre que les « réfugiés » s’étaient aussi mal comportés en terres allemandes qu’à Calais (ou ailleurs en notre ex-beau pays). 

    Même si Français, Belges, Scandinaves et Germains semblent avoir la mémoire très courte en matière de vilenies islamiques, tout le monde n’a pas oublié les atrocités de 2014 : soldats et policiers britanniques et français poignardés (l’exemple de Joué-lès-Tours devrait être dans toutes les mémoires françaises, survenant un an juste avant la grande soirée du 13 novembre 2015), obligation faite à des Français d’hurler des slogans coraniques sous peine d’égorgement ou de castration (à Perpignan, entre autres endroits), sans oublier la recrudescence de vols, de mises à sac d’églises et de cimetières, d’attaques de magasins et, bien sûr, toujours les viols en tournante. 

    Or, en France, nous comptons, en estimation basse, 5 millions de chômeurs. Nos caisses sociales, ultra-déficitaires, ne sont maintenues en survie que par des emprunts, ce qui aggrave considérablement la Dette, et un déficit budgétaire toujours existant, malgré des promesses de sens contraire maintes fois renouvelées. Alors, pourquoi importer de nouveaux immigrants qui, par leur comportement de vandales ou de parasites (même les immigrants clandestins ont droit à une allocation d’État), non seulement n’apportent rien à la communauté nationale, en dehors de leur merveilleuse présence, mais aussi coûtent très cher ? 

    Devons-nous être les complices d’une immigration-invasion qui, à terme – dans un délai d’un demi- ou d’un siècle -, génèrera une substitution de population dominante en France, par le seul effet de la différence de comportement matrimonial entre les Françaises de souche européenne et les immigrées, qui conservent une natalité de type africain ou proche-oriental, favorisée par l’octroi des allocations familiales même à des immigrés qui n’ont pas encore ou jamais travaillé en France… alors que ces allocations ont été mises en place pour les familles de travailleurs ? 

    Dans un pays où l’on a enfin mis un terme aux guerres et guérillas de religions, faut-il importer une religion de type médiéval par son fanatisme, une religion où la guerre sainte – le Djihâd – est rendue obligatoire à tout fidèle en bonne santé par neuf sourates de son livre réputé saint, le Coran ? Et ce, au moment où un calife autoproclamé invente une nouvelle forme de terrorisme djihadiste ? Est-ce opportun, est-ce simplement raisonnable ? Après tout, la Loi de 1905 séparant les Églises de l’État exige un culte strictement privé et réprime tout débordement. Avant la Grande Guerre, certains maires socialistes ou radicaux francs-maçons interdisaient le port de la soutane dans leur commune. De nos jours, on laisse des musulmans obstruer des rues sous prétexte de prière et on accepte l’amalgame entre « salles de prières » et salles de sports (de combat) !

    Enfin et surtout, pourquoi ne réprime-t-on pas les très nombreuses manifestations de haine islamique, les innombrables paroles et actes de racisme anti-Blancs ? Quel peut être, en définitive, l’intérêt d’importer d’honorables criminels, délinquants, trafiquants de drogues et d’armes ?

    La Nation française doit-elle être punie pour des crimes commis aux colonies il y a des siècles, au plus tard il y a quelques décennies ? Ou doit-elle être remerciée par les ex-colonisés pour avoir, à ses frais (car si la colonisation fut profitable à certains entrepreneurs et financiers, elle fut effroyablement coûteuse pour les contribuables français), introduit dans leurs pays d’origine : l’hygiène, la fin des guerres tribales, l’explosion des rendements agricoles, la mise en valeur du sous-sol, l’instruction publique, des routes, aérodromes et voies ferrées, faisant passer d’un coup au monde moderne l’Afrique noire qui en était restée au néolithique ou à l’âge de bronze, comme le Maghreb et le Proche-Orient passaient très rapidement du Moyen Âge à la modernité ? 

    Non seulement, l’immigration-invasion paraît une absurdité, démographique autant qu’économique, en période de chômage d’une ampleur inédite dans notre patrie, en plus d’être un crime contre la Nation. Mais la repentance n’est nullement ce qu’elle devrait être. Ce sont les immigrés qui devraient présenter leurs plus humbles excuses à la Nation française pour l’ignoble comportement en France des fruits pourris issus de leur milieu. 

    Dr Bernard Plouvier 

    • D’abord mis en ligne sur Synthèse nationale, le 16 janvier 2016.

    http://www.europemaxima.com/

  • La Lettre d’Allemagne – N°5

    Si l’on en croit la sagesse populaire frisonne, on ne peut dire que souffle la tempête que « lorsque les moutons défrisent ».

    Nul doute que les vieux Frisons sont restés de marbre lorsque Frauke Petry, la patronne de l’Alternative für Deutschland, (*) a osé – elle fut la première en Allemagne – évoquer l’emploi de la force armée pour sécuriser la frontière face aux migrants. Bien entendu, elle avait franchi une ligne rouge – qui trace donc ces lignes ? –, et l’occasion était trop belle pour les politiques de tout bord, les médias.

    Haro, donc : la Bête, enfin, sortait du bois, on allait pouvoir sortir les piques et les fourches.

    Pendant près d’une semaine, ce ne furent que déclarations péremptoires, condamnations sans appel. Le vice-chancelier et président du SPD se fendit d’une adresse au Verfassungsschutz, appelant cette véritable police politique à placer l’AfD sous surveillance – comme si cela n’était pas encore le cas. Un journaliste inspiré, observant la baisse d’un demi-point des intentions de vote entre les deux sondages hebdomadaires de l’institut INSA/YouGov encadrant le « Faux-pas », crut possible d’annoncer, sinon le retournement de l’opinion, au moins une prise de conscience… Las, dix jours ont passé depuis ce terrible propos, et l’AfD semble bel et bien installée durablement dans la position de troisième force politique d’Allemagne.

    La chancelière, quant à elle, contemple avec incrédulité et une inquiétude croissante la tempête qui s’annonce au sud avec le retour du printemps. Chez elle, en Mecklenburg-Vorpommern, elle a martelé sa volonté d’accélérer les procédures d’expulsion, les reconduites à la frontière, et de traiter sans ménagement les migrants délinquants. Elle aurait sans doute aimé que la presse ne s’étende pas sur le succès foudroyant de sa politique de retour – plus de 20.000 migrants renvoyés en 2015, deux fois plus qu’en 2014, certes, mais à mettre en balance avec les entrées. En attendant, le deuxième paquet législatif (Asylpaket 2) est toujours sur le métier, les partenaires de la Grande Coalition se déchirant pour savoir à quelles conditions le regroupement familial devrait être autorisé. Cette disposition est une exception : pour les mesures concrètes, il n’est jamais question que de retour.

    En matière de tempête, la chancelière sait pouvoir compter sur un spécialiste, en la personne de son ministre fédéral de l’Intérieur, Thomas de Maizière : n’a-t-il pas commandé à la pluie et au vent, à la foudre et au tonnerre ? Les éléments, fort opportunément annoncés comme déchaînés lors du Carnaval, ont provoqué l’annulation de nombreux défilés – éliminant du même coup des occasions de chute pour nombre de débiteurs de la chancelière, à peine 400 interpellations à Cologne, la police en tirait un bilan positif. Quel dommage que la réalité météorologique n’ait finalement pas été à la hauteur… Ne pourrait-il pas, ce bon Thomas, convoquer une nouvelle tempête le 13 mars prochain, pour décourager les électeurs de se rendre aux urnes ?

    François Stecher 29/01/2016

    (*) Ndlr : Le parti populiste allemand « Alternative pour l’Allemagne »(AfD), opposant radical à la politique migratoire de la chancelière Angela Merkel, est crédité de 13% d’intentions de vote, un record pour cette formation, selon une enquête récente, cité par l’AFP.

    Revue de presse

    • Crise des Réfugiés

    Tagesschau – 07.02.2016 – L’Allemagne sous le signe de la crise des Réfugiés
    La République qui a perdu son assurance
    La confiance dans la politique des réfugiés de la Grande Coalition se dissipe rapidement depuis six mois. L’Union et le SPD réagissent avec de nouveaux durcissements de la loi et donnent d’autant plus l’impression de perdre pied.

    http://www.tagesschau.de/inland/verunsicherte-republik-101.html
    (ndT : 81% des Allemands estiment que le gouvernement a perdu le contrôle de la situation)

    Die Welt – 08.02.2016 – Défilé du Carnaval en Bavière
    Le parquet enquête contre un « Asyl Panzer »
    Lors d’un défilé du Carnaval dans la ville bavaroise de Reichertshausen, il y avait une voiture maquillée en blindé de la Wehrmacht, avec l’inscription « Défense anti-migrants d’Ilmtal » et « Asylpaket III ». Le parquet enquête.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151982746/Staatsanwaltschaft-ermittelt-gegen-Asyl-Panzer.html

    Die Welt – 09.02.2016 – Demandeurs d’asile
    Un Bundesland n’expulse quasiment pas
    Même si seulement un tiers des demandeurs d’asile sont reconnus comme réfugiés, la plupart des autres restent dans le pays. L’expulsion dépend fortement du Land. La lanterne rouge est sous le feu des critiques.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151995020/Ein-Bundesland-schiebt-so-gut-wie-gar-nicht-ab.html

    • AfD

    Die Welt – 02.02.16 – Le fondateur du parti s’exprime
    Lucke trouve l’AfD « inhumaine et insupportable »
    Bernd Lucke reproche à son ancien parti d’être xénophobe. Et il n’est pas le seul à penser qu’une limite a été franchie : les intentions de vote pour l’AfD sombrent après le débat sur l’emploi des armes.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151748021/Lucke-findet-AfD-inhuman-und-nicht-zu-ertragen.html >
    (ndT : -0,5% en une semaine, -1% en deux semaines)

    Die Welt – 02.02.2016 – Elections aux Landtage en mars
    Le SPD redoute la victoire de l’AfD lors du « Super-Wahltag »
    Le 13 mars menace d’être un dimanche noir pour le SPD. On votera dans trois Länder, trois crashs sont possibles. L’espoir repose sur les mauvaises intentions de vote en faveur de Merkel, mais l’AfD apparaît comme le grand danger.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151934753/Am-Super-Wahltag-fuerchtet-die-SPD-den-Durchmarsch-der-AfD.html

    Die Welt – 07.02.2016 – Sondages
    L’AfD reste à un niveau record, à 12%
    La déclaration controversée de la patronne du parti, Frauke Petry, à propos de l’emploi des armes à feu contre les réfugiés n’affecte en rien les résultats des sondages pour l’AfD. Un Allemand sur dix pourrait choisir actuellement de voter pour la droite populiste.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151922219/AfD-bleibt-auf-Rekordhoch-von-zwoelf-Prozent.html

    • Société allemande

    FAZ – 09.02.2016 – Peur de la violence
    De plus en plus d’Allemands se procurent une autorisation pour détenir des armes d’autodéfense
    De plus en plus d’Allemands veulent pouvoir se défendre avec un pistolet d’alarme ou une bombe au poivre. Pour autant, est-ce que cela apporte plus de sécurité, en particulier lors de grosses manifestations comme le Carnaval ? Les experts sont inquiets.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/zahl-der-antraege-fuer-kleinen-waffenschein-in-deutschland-steigt-14059926.html
    (ndT : 21.000 demandes supplémentaires…)

    FAZ – 01.02.2016 – Chrétiens conservateurs
    Les Radicaux
    Catholiques et protestants conservateurs ont enfin trouvé une force politique qui leur convient : l’AfD. Ils chauffent la salle contre les réfugiés et le pape. Les nouveaux héros se nomment Poutine et Orbán. Une contribution.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/putin-orban-und-afd-rechte-christen-finden-politische-heimat-14043650.html

    Etranger proche

    Die Welt – 02.02.2016 – Crise des réfugiés
    La Suède est méconnaissable
    Des hébergements brûlent, une aide aux réfugiés est poignardée, des hooligans pourchassent des demandeurs d’asile, les jeunes migrants sont des criminels : que se passe-t-il en Suède, ce pays connu pour sa société ouverte ?

    http://www.welt.de/politik/ausland/article151774661/Schweden-ist-nicht-wiederzuerkennen.html

    Kronen Zeitung – 07.02.2016 – En tête avec 31%
    Sondage dominical : le FPÖ traverse la crise des migrants, durablement au sommet
    Une nouvelle preuve que la crise des réfugiés, qui dure désormais depuis des mois, fait les affaires de « l’opposition de la liberté » pour se maintenir durablement au sommet : selon l’actuelle ATV Österreich Trend, le FPÖ serait à 31%, suivi par l’ÖVP à 25% et le SPÖ à 23%.

    http://www.krone.at/Oesterreich/Sonntagsfrage_FPOe_durch_Asylkrise_im_Dauerhoch-Mit_31_Prozent_vorn-Story-494933

    Kronen Zeitung – 09.02.2016 – Nouvelles routes d’évitement
    Prochaine vague migratoire : l’armée de terre (ndT : autrichienne) sera aussi déployée à la frontière verte !
    « Les soldats aussi devront sécuriser la frontière verte », cela est déjà planifié au ministère de la Défense pour le prochain palier dans la crise croissante des réfugiés. Avec le début du contrôle frontalier durci à Spielfeld (à partir de lundi), on s’attend à un mouvement de déroutement du flot de réfugiés vers Nickelsdorf et le Brenner ; là aussi, des mesures de sécurisation sont en préparation.

    http://www.krone.at/Oesterreich/Naechste_Asylwelle_Heer_auch_an_die_gruene_Grenze!-Neue_Ausweichrouten-Story-495216

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n5/

  • Effroyable prédiction de Poutine concernant l’Europe et la crise des migrants

    Vladimir Poutine a présenté deux voies possibles pour l’Union Européenne par rapport à la crise des migrants
    L’une d’elle serait de défendre par la force physique et l’armée les frontières de Schengen, la deuxième serait de laisser venir les migrants clandestins et avec eux des terroristes, ce serait alors la fin de l’Union Européenne ce qui pourrait induire/amener la troisième guerre mondiale et même un nouvel holocauste. 
    Selon le président russe, le plus important serait d’en finir avec l’arrivée des migrants au sein de l’UE et de dire clairement aux migrants, par les dirigeants de l’UE, de cesser de venir en Europe car ils seront rejetés.
     « Si les politiciens de l’UE ne se réveillent pas à temps, en moins d’une année l’enfer se déchaînera en Europe
    Pour les migrants qui fuient la guerre, ils devront être gardés dans des camps de réfugiés en Turquie jusqu’à ce que la guerre soit finie Syrie. 
    Selon Poutine, si les politiciens de l’UE ne se réveillent pas à temps, en moins d’une année l’enfer se déchaînera en Europe. 
     
     

  • Les trois leçons de Cologne (article paru dans L’Action Française n°2925 du 04 février 2016)

    En un mois, les agressions sexuelles de Cologne ont plus fait “bouger les lignes” que n’importe quel discours de bon sens sur l’incapacité de l’Europe à réellement supporter un afflux massif d’immigrants. Un symbole a chassé l’autre, et le corps précis d’Aylan Kurdi a été balayé par mille ombres allemandes, qui ont fait de Cologne le visage brumeux et nocturne du danger migratoire. Cologne a tout d’abord permis de dresser, à charge et à décharge, le véritable portrait de l’immigration. Ensuite, Cologne a permis de mettre à jour les contradictions des humanistes, écartelés entre deux causes. Enfin, les nations européennes, et l’Union elle-même, ont révélé leur incapacité à traiter de façon cohérente et unanime le problème. Trois leçons majeures.

    1) Révélations

    Les agressions sexuelles de Cologne ont eu un effet de dévoilement extraordinaire à plusieurs niveaux, en faisant voler en éclats le mythe d’un “immigré bon sauvage”, fuyant un mal dont il n’était que l’innocente victime, apportant à l’Occident le trésor de son cœur et de sa science, en pointant du doigt l’étrange traitement médiatique et politique du phénomène. Quel est le portrait du vrai migrant ? Les immigrés présents en Allemagne sont majoritairement des hommes, musulmans, seuls ou isolés, qui ont laissé leur famille derrière eux (ils n’ont pas droit au regroupement familial tant que nombre de formalités ne sont pas remplies), venus surtout pour des raisons économiques (le site Atlantico déclare que « selon l’agence Frontex, 60 % des migrants arrivés en Europe en décembre 2015 sont des migrants économiques et non des réfugiés politiques ») – et donc venus de pays qui n’ont rien à voir avec des zones de guerre. Pour dédouaner les Syriens des agressions, l’Allemagne a ainsi révélé que nombre d’immigrés interrogés ou arrêtés étaient en fait algériens ou marocains, ce qui au passage écorne le mythe d’une intégration réussie. Car que se passe-t-il à Düsseldorf, juste à côté de Cologne ? Le quartier dit du “Maghreb” recèle des bandes criminelles, qui sévissent aussi à Dortmund et Essen, et dont les membres viennent du Maroc et de l’Algérie. Un quartier où la présence des Maghrébins date des années soixante-dix… Un quartier criminogène : « à Düsseldorf, 40 % des jeunes Marocains et Algériens deviennent criminels au cours des douze premiers mois de leur séjour en Allemagne, contre 0,5 % pour les Syriens » (Libération, citant l’étude “Casablanca” de la police de Düsseldorf, menée en 2014).

    Bref, un immigrant n’est pas d’emblée un citoyen comme un autre par le seul fait qu’il réside en un endroit : il apporte avec lui toute (la richesse de) sa culture, qui n’est pas celle de son lieu de résidence – sauf à habiter dans des ghettos (et encore). On s’en doutait, mais pourquoi diable cet argument est-il aujourd’hui brandi pour absoudre les immigrés ? Il y a désormais, officiellement, une sociologie différente de l’immigré allemand. Il n’est plus cette statuette vertueuse et désirable, il a repris un poids de réalité conséquent. Le voilà mal intégré, désireux de faire venir sa famille, qui l’a envoyé en mission pour ce faire dans une perspective d’immigration économique sociale. Le voilà ghettoïsé, volontairement ou non. Le voilà clandestin et malfaiteur, volontairement ou non. Le voilà inadapté. Les journaux le découvrent, le révèlent, le considèrent avec étonnement, et même un peu d’indignation. Les politiques sont surpris, et déclarent, dans les villes, les régions et les pays, qu’il lui faut bien se comporter ou qu’il devra repartir (car l’immigré se retrouve nanti d’un pays d’origine, bien identifié, facilement repérable). Le voilà individualisé, en somme : là où Aylan avait réussi à indifférencier tous les immigrants, les viols de Cologne ont réussi à leur rendre leur individualité, à fragmenter les représentations. Désormais, il y a les intégrés et les autres, les coupables et les innocents, les hommes et les femmes, les légaux et les clandestins, les désirables et ceux dont on ne veut plus. Le temps de l’illusion économique et morale est fini. [....]

    Pour lire la suite, acheter l’Action française 2000 au numéro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-trois-lecons-de-Cologne

  • Emmanuelle Cosse : une anti-française et immigrationniste fanatique

    Emmanuelle Cosse, nouveau ministre du Logement, déclarait il y a peu vouloir accueillir « sans limite » les « migrants » !

    Nos 3,8 millions de mal-logés sont entre de bonnes mains !

    A 57 secondes :

    Par ailleurs, elle déclarait sur le plateau de France 2 en décembre 2013 :
    « Le problème, c’est celui de l’État nation […] Je pense que l’Europe sera d’autant plus intéressante pour tout le monde qu’on arrivera à une dissolution de l’État nation, quelque chose de beaucoup plus intégré. Les écologistes ont toujours été extrêmement clairs là-dessus, moi je crois beaucoup à une Europe fédérale, avec des institutions et un sentiment européen. Il faut aussi arrêter avec ce sentiment national. »

    http://www.contre-info.com/

  • ZOOM - Xavier Raufer : 3 mois après les attentats, la vérité

  • La plupart des agresseurs sexuels à Cologne sont originaires d'Algérie et du Maroc

    Selon l'enquête de la police allemande.

    Sur les 58 suspects, seulement 3 sont originaires d'un pays en guerre. Parmi les suspects, on trouve 25 Algériens, 21 Marocains et 3 Tunisiens. S'ajoutent à cette liste 3 Allemands et 2 Syriens. Les autres sont originaires d'Irak, de Lybie, d'Iran et du Monténégro. Quelques-uns sont mineurs d'âge. L'officier en chef explique :

    "Jusqu'à présent, la police a interrogé plus de 300 personnes en lien avec ces agressions sexuelles. En plus de ces interrogatoires, nous avons à disposition plus de 590 heures de matériel vidéo et avons analysé 1,1 million de mouvements par données téléphoniques".

    Le nombre de plaintes est actuellement de 1054. Il s'agit de 454 cas de violences sexuelles, les 600 autres ont trait à d'autres faits de délits et de vols. 

    A l'heure actuelle, 13 personnes sont en détention pour leur participation dans les incidents, parmi lesquels 5 sont accusés d'agression sexuelle.

    Michel Janva