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immigration - Page 1160

  • Forum de la dissidence – Entretien avec Renaud Camus, écrivain

    Renaud Camus, inventeur du « Grand Remplacement »

    ♦ Dans la perspective du Forum de la dissidence, nous allons publier une série de courts entretiens sur le site Polémia.
    Pourriez-vous répondre à ces questions ?

    Polémia : Qu’est-ce qu’être dissident aujourd’hui et que risque-t-on ?

    Renaud Camus, Inventeur du « Grand Remplacement

    Renaud Camus, Inventeur du Grand Remplacement

    Renaud Camus : Etre dissident aujourd’hui c’est refuser de ne pas voir et même de ne pas dire. C’est faire sécession de ce que j’ai appelé le fauxel, le règne du faux, le réel inversé, le monde où ce qui arrive n’arrive pas. C’est dire et crier et même hurler, dans la mesure du possible, l’horreur du remplacisme, l’idéologie de l’homme remplaçable, interchangeable, réduit par l’industrie de l’hébétude à l’état de matière humaine, au profit de l’échange généralisé, des objets, des individus, des individus avec les objets, des peuples avec les peuples. Cette abomination met tout son génie à n’avoir pas d’extérieur, à ne ménager aucun refuge à ceux qui la dénoncent et prétendent se soustraire à elle. S’y dérober est sanctionné par la mort civile, qu’il faut s’efforcer d’éprouver comme cette espèce de sas que s’imposaient les plus pieux de nos aïeux, entre le siècle et la mort tout court.

    Pensez-vous qu’il faille envisager une vraie Révolution ?

    Il n’y aura de survie qu’au prix du renversement de quelque chose, c’est certain : révolution, guerre qui n’aurait de « civile » que le nom, effondrement sur lui-même du bloc remplaciste, comme avant lui du bloc soviétique. L’un des points communs à ces deux blocs (il y en a beaucoup), c’est que l’un n’avait et que l’autre n’a, pour tout ciment, que le mensonge. Les trompettes de la vérité peuvent les faire s’effondrer d’un coup. Et la vérité sonne haut et fort, ces temps-ci, avec la submersion migratoire, cet Armageddon du remplacisme. Il devient de plus en plus difficile de ne pas l’entendre, de ne pas la voir et de la cacher.

    Vous interviendrez dans une table ronde sur « la dissidence sur l’identité » lors du Premier Forum de la dissidence. Pourquoi  ?

    Parce qu’il est organisé par Jean-Yves Le Gallou et par les amis de Polémia, dont j’admire profondément le travail. Parce que dissidence et identité sont au cœur même de la tragédie actuelle. Parce que je suis persuadé que la seule ligne de fracture qui compte aujourd’hui, c’est celle qui sépare les remplacistes et les antiremplacistes ; et parce que je suis passionnément convaincu de la nécessité impérieuse, pour les antiremplacistes, c’est-à-dire pour tous ceux qui refusent le Grand Remplacement, la colonisation de notre pays et de notre continent, de s’unir, de constituer une force hors-parti assez nombreuse et assez puissante pour peser avant qu’il ne soit tout à fait trop tard sur le cours cauchemardesque des choses, et si possible pour le renverser : c’est pour cette raison que j’ai créé le NON (au Changement de Peuple & de Civilisation), comme un point de convergence pour tous ceux qui estiment que le Grand Remplacement est la seule question essentielle, que tout le reste, et spécialement les petites divergences sur d’autres points, ne compte pas.

    http://www.polemia.com/forum-de-la-dissidence-entretien-avec-renaud-camus-ecrivain-2/

  • Révélation explosive sur la liste des djihadistes français : Manuel Valls doit démissionner

    Yves de Kerdrel, directeur de la publication de Valeurs actuelles, révèle que Bernard Squarcini, ancien directeur de la DCRI, interrogé dans Valeurs Actuelles du 19 novembre, affirme que les services secrets syriens ont la liste des combattants djihadistes français opérant en Syrie et l’ont proposé à la France. Mais Manuel Valls a refusé.

    Merci au Salon Beige

  • Assaut à Saint-Denis : "Les suspects projetaient de nouveaux attentats à La Défense"

  • France Inter tente d'intimider Le Salon Beige

    Hier, nous avons diffusé une vidéo produite par Boulevard Voltaire concernant la désinformation pratiquée par une journaliste de France Inter, Géraldine Hallot. Certainement honteuse de cet article du 14 septembre, France Inter a modifié le titre, suite aux attentats qui ont montré que au moins un terroriste a pénétré en Europe parmi les "migrants". Arrêt sur images a également relevé cette opération de propagande.

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    Face au scandale, le directeur de la rédaction de France Inter se défausse en affirmant qu'ils n'ont fait que reprendre la position du ministre de l'intérieur. Elle s'est sans doute appuyée sur une information du ministère de l'Intérieur, pour accuser "l'extrême-droite". Par ce fait, elle a suivi un objectif idéologique, elle n'a pas fait de l'information.

    Toute honte bue, la direction de France Inter a demandé à ses avocats d'intimider Le Salon Beige. Voici un extrait du message que nous avons reçu :

    "Vous diffusez en ligne sur votre blog depuis le 17 novembre 2015 à 7h34   une vidéo intitulée «France Inter pris le nez dans la propagande »  d’une durée totale de 3’27 accessible au lien suivant : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html [sic]

    Dans le contexte actuel, la divulgation de l’identité de la journaliste et la réitération de la diffusion de son image dans le but de la désigner à la vindicte a été faite dans une intention de nuire et a de fait, suscité plusieurs menaces.

    Plusieurs passages mettent en cause nos clients dans des termes susceptibles de constituer le délit de diffamation publique envers particulier prévu et réprimé par les articles 29 alinéa 1 et 32 alinéa 1 de la loi du 29 juillet 1881, et de constituer une atteinte à son droit à l’image

    -        Plan fixe  avec reproduction non autorisée l’image de Géraldine Hallot

    -        A 1’50 nom et prénom de Géraldine Hallot

    -        2’01 reproduction non autorisée de l’image de de Géraldine Hallot

    -        2’45 reproduction non autorisée de l’image de de Géraldine Hallot

    Nous  sommes contraints de vous mettre en demeure par la présente, en application des dispositions de l’article 6-I-5 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004, de procéder immédiatement à la suppression de la vidéo litigieuse

    accessible au lien suivant :            http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html [resic]"

    France Inter ferait mieux de s'excuser pour sa manoeuvre d'intoxication. Nous ne comptons pas obtempérer à cette demande : il s'agit d’un sujet majeur qui met en cause la vie et la sécurité des Français et c’est l’honneur d’un journaliste d’informer honnêtement, comme c’est le devoir d’un blog comme le nôtre de dénoncer une désinformation aussi spectaculaire et mue, non par un souci de réalité, même si elle est difficile à accepter, mais par une vision idéologique.

    Michel Janva

  • « Génération Bataclan » : la faute politique de Libération

    François Bousquet, écrivain, éditeur et journaliste.

    ♦ A Libération, on s’approprie les morts. La Une du quotidien, le 16 novembre – la « Génération Bataclan » –, a fait le tour des salles de rédaction.

    Bon sang, mais c’est bien sûr : la « génération Bataclan », c’est la génération Libé : « Jeunes, festifs, ouverts, cosmopolites ».

    Au lendemain d’une série d’attaques simultanées, menées par des kamikazes djihadistes, qui a causé la mort d’au moins 129 personnes dans la salle du Bataclan, dans les Xe et XIe arrondissements de Paris et autour du Stade de France, Libération trouve le moyen de nous resservir la mauvaise soupe frelatée des années Mitterrand, avec Jacques Séguéla et BHL en maîtres-d’œuvre (inventeurs des slogans « Génération Mitterrand », « Génération morale », « Génération SOS Racisme », etc., pour les moins de 30 ans).

    Jamais Libération n’aura aussi peu compris le monde dans lequel il vit. Jamais génération de journalistes n’aura été à ce point aveuglée par ses prétentions idéologiques. Jamais Libération n’aura paru si dépassé.

    D’abord, c’est bien au Stade de France que les terroristes espéraient faire le plus de victimes. Libération aurait-il fait sa Une sur une hypothétique « Génération Stade de France » si les mesures de sécurité n’avaient pas fonctionné correctement ? On en doute. « Génération Stade de France ! Franchouillards, provinciaux, amateurs de foot ». La tête de Laurent Joffrin, son directeur !

    Il n’est pas ici question d’accabler le jeune public bourgeois-bohême cruellement fauché le 13 novembre, même si Philippe Muray les avait très justement épinglés dans son si prémonitoire Chers djihadistes… Dans ce monde, en effet, on était en terrasse… jusqu’à ce sinistre vendredi soir. Mais aujourd’hui, on est terrassé. La peur est partout en dépit des protestations : il suffit de voir le mouvement de panique Place de la République dimanche soir.

    Il est donc ici question de refuser les grosses ficelles de communication de la « Génération Bernard-Henri Lévy », les slogans creux « Je suis en terrasse », les « Même pas peur », etc., qui empêchent de désigner l’ennemi. Un ennemi non reconnu est toujours plus dangereux qu’un ennemi reconnu. Il faut en finir avec la peur des mots, qui ne fait que traduire la peur d’un réel qui ressemble de moins en moins à l’angélisme, à cette politique du déni, à cette rhétorique de l’antiphrase (le « vivre-ensemble », alors qu’on vit entre soi !) qui prévalaient jusque-là.

    On ne citera pas Albert Camus pour ne pas ajouter le malheur du monde au malheur des Parisiens. Mais à force de ne pas nommer les choses, les choses finissent par se retourner contre vous… En psychanalyse, cela s’appelle le retour du refoulé. Chez les djihadistes, il prend la forme d’une haine obscure, qui est leur nihilisme à eux. Nous rappellerons donc ici la leçon de notre ami et collaborateur d’Éléments, le philosophe Julien Freund : « Comme tous les pacifistes, vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi. Or, c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitié. Du moment qu’il veut que vous soyez l’ennemi, vous l’êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin ». Ou d’aller siroter un demi en terrasse…

    François Bousquet, 16/11/2015

    Source : blogéléments, pour la civilisation européenne (16/11/2015)

    Voir aussi : Samedi 14 novembre 2015 : Bernard-Henri Lévy au Bataclan

    http://www.polemia.com/generation-bataclan-la-faute-politique-de-liberation/

  • Zoom : Jean-Loup Izambert - L’Etat français protège les terroristes (18-11-2015)

  • L’idéologie bobo est le meilleur fourrier du djihadisme

    Lu dans Les 4 vérités :

    "Pour la première fois François Hollande a admis que nous étions en guerre. C’est un progrès, mais, tant qu’il n’osera pas dire contre qui, cela ne servira à rien. Il faut dire clairement que nous sommes en guerre contre l’islam radical et que cet islam radical n’est pas sans rapport avec l’islam.

    Certes, cela ne signifie pas mettre tous les musulmans dans le même sac. Au contraire, cela implique de pousser les musulmans civilisés à combattre, par la parole et par les actes, ces islamistes radicaux.

    Les dirigeants socialistes reprochent souvent aux « islamo-sceptiques » ce prétendu amalgame. Mais nous savons bien qu’il existe des musulmans patriotes et bien intégrés dans notre société. Seulement, la politique du « padamalgam » et du nihilisme socialiste force ces modérés à se rallier aux radicaux, au lieu de les rapprocher de nous.

    Quand, voici quelques mois, les socialistes prétendaient faire de tous ceux qui n’« étaient pas Charlie » (dont j’étais) des soutiens à l’islam radical, ils apportaient de l’eau au moulin des djihadistes.

    Or, il existe une voie entre le nihilisme soixante-huitard et l’islam radical. L’idéologie bobo est, en réalité, le meilleur fourrier du djihadisme, en empêchant la jeunesse de France – tout spécialement la jeunesse immigrée - de s’enraciner dans notre civilisation millénaire. La détestation des « élites » à l’égard de notre culture engendre logiquement la détestation par ces jeunes « radicalisés ».

    Plus profondément encore, ces derniers sont privés de toute espérance et de toute vie spirituelle. Ce vide peut malheureusement les conduire à chercher un sens à leur vie dans des voies criminelles. Il n’est, en ce sens, pas anecdotique de constater que le concert du Bataclan le soir du 13 novembre était donné par un groupe californien au nom morbide de « Eagles of Death Metal »; il n’y a pas que les djihadistes qui sont fascinés par la mort, nos « élites » culturelles le sont aussi...

    Images-24Au-delà de l’islam, nous avons aussi un problème grave d’immigration. Malgré toutes les dénégations, il existe un lien entre immigration et insécurité. Au moins un des terroristes était d’ailleurs sans doute entré en France comme « réfugié » syrien. Non, ce n’est pas du conspirationnisme que de croire que l’État islamique ne bluffait pas quand il nous annonçait qu’il infiltrerait des terroristes parmi les centaines de milliers de « réfugiés » que l’Europe accueille les bras grands ouverts.

    Il faut aussi cesser de fermer les yeux sur la réalité. Plus d’une centaine de mosquées en France sont déjà acquises à l’idéologie salafiste de l’État islamique. Il serait temps de les fermer et d’expulser ou d’interner les prédicateurs de haine."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • [VIDÉO] - Attentats : "Espérons que la limite des renoncements n’est pas atteinte"

    Beaucoup de nos patriotes soulignent une somme de renoncements successifs dans la société française pour expliquer la situation actuelle. Est-ce une réalité ?

     

     

     

  • Attentats à Paris : regarder le djihad en face

    Source : Les 4 Vérités

    Ce qui s’est passé vendredi 13 novembre au soir était prévisible, et prévu par les autorités. Cela a été l’ensemble d’attentats le plus grave commis sur le sol français depuis l’époque de la guerre d’Algérie.

    Je l’écris avec une infinie tristesse, mais je l’écris quand même : il y aura d’autres attentats, plus graves sans doute. C’est ce que pensent les services de renseignement français et européens. C’est ce que pensent les juges en charge des affaires terroristes.

    J’ai traité de cela dès les attentats du mois de janvier contre « Charlie Hebdo » et contre l’épicerie Hypercacher de Saint-Mandé. Je suis revenu sur le sujet lors de l’attentat manqué contre une église à Villejuif, puis lors de la décapitation d’un entrepreneur à Saint-Quentin Fallavier. J’y suis revenu lors de l’attaque (manquée encore) contre un train Amsterdam-Paris, qui aurait pu être un atroce carnage.

    J’ose espérer, sans y croire, que le gouvernement va enfin prendre les mesures qui devraient s’imposer, et tirer les conséquences de ce qui se dit de manière de plus en plus explicite : nous sommes en guerre. Et toute guerre implique de prendre des mesures de guerre.

    C’est une guerre différente de toutes les guerres que la France a dû affronter dans le passé, parce que c’est une guerre menée essentiellement par le biais d’un terrorisme plus délétère que les terrorismes qui l’ont précédé : le terrorisme djihadiste.

    Ce terrorisme-là n’a que fort peu à voir avec celui pratiqué en son temps par les groupes d’extrême gauche.

    C’est un terrorisme émanant de gens qui veulent mourir et devenir shahid, martyr de l’islam. C’est, on l’a vu vendredi, un terrorisme qui peut aller jusqu’à l’attentat-suicide.

    Cela fait des années que les gouvernements français sous-estiment les dangers du terrorisme djihadiste ou adoptent à son égard des politiques et des positions à géométrie variable : les positions de la France concernant des groupes tels que le Hezbollah ou le Hamas sont toujours loin d’être claires, et les groupes que la France soutient en Syrie, en se mettant à la remorque de l’administration Obama, sont des groupes hostiles à l’État Islamique, mais issus d’Al Qaïda.

    Cela fait des années aussi que des décisions criminelles sont prises en matière géopolitique : ainsi le renversement de Mou­ammar Kadhafi en Libye, qui a débouché sur une dissémination d’armes dans toute l’Afrique subsaharienne, et sur la transformation de la Libye en base arrière de groupes islamistes.

    Il faut ajouter que des quartiers entiers de diverses banlieues sont devenus des zones de non-droit, que des imams dans de multiples mosquées transmettent un discours de haine envers l’Occident, et que de nombreuses prisons françaises sont tenues par des chefs de bande au service du djihad.
    L’invasion de l’Europe depuis la Libye, puis, depuis la Syrie, avec la complicité de la Turquie d’Erdogan, n’arrange rien.
    Il est avéré que des gens formés au djihad en Syrie ont contribué aux attentats.

    Il est extrêmement tard.

    Des cellules dormantes existent qui peuvent être activées à tout instant. Des centaines de djihadistes sont à même de passer à l’action.

    Des sondages réalisés par des instituts étrangers montrent qu’au sein de la population musulmane installée en Europe, il existe une proportion très inquiétante de gens qui ont de la sympathie pour le djihad, et qui peuvent, dès lors, être complices.

    Faut-il le rappeler ? Quand les attentats du onze septembre ont eu lieu, il y aura bientôt quinze ans, un président des États-Unis, George Walker Bush, a tenté de sonner l’alerte.

    Nul ou presque en France n’a voulu entendre. Chirac et Ville­pin se sont faits chefs de file de la haine anti-américaine…

    Quand un homme aux sympathies islamistes explicites, Ba­rack Hussein Obama, l’a remplacé, tout le monde ou presque en France s’est extasié. Ce président a laissé naître et croître l’État Islamique : les résultats sont là.

    L’offensive djihadiste commence à peine.

    Ne pas la voir pour ce qu’elle est, et ne pas en tirer les conclusions requises, sera, le cas échéant, suicidaire.

    Hollande a dit que la France serait impitoyable. On peut penser que ce ne sont que des mots…

    http://fr.novopress.info/195057/attentats-paris-regarder-djihad-en-face/#more-195057

  • Le choc de l'histoire

    La tragique soirée du vendredi 13 novembre constitue assurément un tournant. C'est un choc que nous inflige l'histoire. Un choc brutal, terrible, car il nous place face à nous même. Pour nous autre au C.N.C., ce mauvais scénario de film d'horreur, bien réel, prend une dimension toute particulière. Nous faisons parti de cette génération, avoisinant la trentaine, fréquentant les concerts de rock – ou de metal – et qui aurait pu être fauché par les balles des islamistes de Daesh. Et puis il y a aussi ceux qui étaient au stade de France et qu'un miracle a du épargner, car personne en semble s'expliquer pourquoi les nouveaux « chahid » de l'islamisme se sont fait exploser après le début du match et pour faire un si faible nombre de victime. Miracle qui renforcera la foi de notre camarade Marceau, qui assistait à cette confrontation footballistique. Très vite nous avons du nous enquérir de la santé de nos camarades parisiens. Les nouvelles étaient bonnes.

    J'aimerais, de façon assez solennelle, et avant de trancher dans le vif du sujet, que nous ayons tous une pensée pour les victimes et leur famille. Contrairement à Charlie, cette fois, c'était nous, la jeunesse française, les « babtous » qui étions visés. Et ce vendredi 13 ou n'importe quel autre jour, cela pouvait et pourrait être l'un d'entre-nous, dans un concert, à la terrasse d'un café ou attablé à un restaurant. Il n'y a rien de sulfureux, de scandaleux, de dégénéré à pratiquer ce type d'activités. Cela m'invite d'ailleurs et de façon parfaitement transparente à écrire tout le mépris que j'ai pour les déclarations de Jérôme Bourbon. J'ai entendu le récit de certains rescapés, dont ce jeune homme qui, malgré la présence proche des islamistes, n'a pas hésité à sauver une femme qui s'accrochait péniblement à une fenêtre. Après son acte héroïque, il fut repéré par les assassins et pris comme otage. Situation qu'il n'aurait pas connu si il n'avait pas pris le temps nécessaire à sauver cette jeune femme. Il y a une véritable noblesse européenne chez ce type que Jérôme Bourbon devrait méditer. Dominique Venner attachait de l'importance à la tenue et quand je vois et lis Jérôme Bourbon, j'y vois sur cette affaire l'antithèse du Samouraï d'Occident. Jamais Dominique Venner n'aurait accumulé les déclarations stupides dont fut auteur le rédacteur en chef de Rivarol à la suite de ce triste vendredi 13.

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