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immigration - Page 1162

  • Le lien entre les réfugiés et le terrorisme

    Le premier ministre slovaque a déclaréque les attentats de vendredi à Paris confirmaient l’existence de risques pour la sécurité du fait de la crise migratoire actuelle en Europe :

    « Au moins deux des huit terroristes étaient des migrants. C’est le pire des scénarios qui se confirme, le scénario de risques énormes pour la sécurité engendrés par la vague migratoire".

    La Slovaquie, qui n'accepte que des réfugiés chrétiens au motif qu’elle n’a pas de mosquées, a attaqué devant la Cour de Justice de l’UE la décision prise en septembre d’imposer des quotas d’immigrants clandestins à chaque État membre.

    « Le citoyen slovaque et la sécurité de ce pays doivent passer avant les droits des migrants, avant la nécessité de nous occuper d’eux. » 

    Le premier ministre de la Slovaquie a ajouté que les autorités françaises avaient demandé l’aide de tous les pays européens pour déterminer l’identité d’autres terroristes, ce qui veut dire, selon lui,

    « que ces gens n’étaient pas enregistrés en France et qu’il s’agit probablement d’autres migrants« .

    Michel Janva

  • La monarchie de la guerre

    Les attentats du 13 novembre nous apportent l'atroce confirmation de nos intuitions. Et cette sanglante sanction, mettant en lumière pas mal d'incuries, rappelle à ceux qui, depuis tant d'années, s'emploient à le faire oublier, le caractère tragique de l'histoire.

    En ce moment, le recueillement devant le deuil de tant de familles devrait permettre à tous de réfléchir. On dispose d'un bilan, hélas toujours provisoire de la criminelle offensive des islamo-terroristes du vendredi 13 novembre. Il s'établit à l'aube du troisième jour, à hauteur de 122 morts innocents, auxquels il faut ajouter de 7 chacals homicides dont la terre est débarrassée.

    Il me semble triste, une fois de plus, de découvrir sans surprises combien les politiciens, qui parlent pourtant d'union nationale, émettent à l'envi leurs jugements dissonants et faux.

    De ce discord lui-même, le tenant du titre, saura bien tirer parti, pendant quelques semaines. Cela durera le temps de deux sondages d'opinion. Puissions-nous donc ne pas souffrir d'une préférence pour les déchirements de la politique intérieure.

    Voici pourtant 300 jours que nous le savions : nous sommes en guerre.

    Les éditorialistes, les uns après les autres, au gré des numéros spéciaux de tous les grands journaux, publiés exceptionnellement ce dimanche 15, l'ont rappelé chacun à leur manière.

    Pas question cependant de trop insister sur la dérision des moyens que notre modèle social consent à investir dans les tâches véritablement régaliennes de l'État, dans les fonctions indispensables à cette guerre: 62 milliards seulement dans un pays où le produit intérieur est évalué à 2 200 milliards. Cela veut dire moins de 3 %, à comparer à une dépense publique de 57 %, dilapidée en faux besoins mal gérés par des administrations pléthoriques et super-syndiquées.

    Les militaires, les policiers, les magistrats non-gauchistes, les gardiens de prison, eux, n'ont, ou bien carrément pas le droit de faire grève, pour les uns, ou bien pas l'habitude. Or c'est sur eux que repose la survie du pays. Dormez braves gens, nous veillons sur vous. Et pendant ce temps la marmite prépare son explosion.

    En plein débat budgétaire, sur une durée de quelque 6 semaines, on trouvera peut-être dans les comptes rendus parlementaires quelque sénateur courageux ou député lucide pour évoquer cette aberration.

    Encore faudrait-il que quelqu’un lise cette littérature.

    Je m'y étais essayé en 2011 pour produire, début 2012, une réponse à la démagogie et aux errements économiques d'un Piketty. J'eus alors moi-même quelques sympathiques lecteurs.

    J'avoue surtout avoir été atterré par l'indifférence de mes concitoyens et cocontribuables devant des problèmes qui déjà sautaient aux yeux. Et, depuis, l'élection, par défaut, du président départemental de la Corrèze à la tête de la république n'a évidemment rien arrangé.

    Professionnel de l'endormissement, au moment où il faudrait se réveiller, il a su faire semblant, – disons-le bien : faire semblant, – de préserver, au service de son pouvoir l'outil militaire et l'outil policier dont les gestionnaires ont dû rappeler à plusieurs reprises en cette année 2015 combien il était suremployé, à la limite de la rupture.

    Mais si on prononce le mot guerre, on l'emploie sans être parvenu en haut lieu à nommer l'adversaire auquel nous nous trouvons confrontés.

    On sait qu'il s'agit effectivement de l'islamisme radical, mais on ne nous parle que du terrorisme, qui n'est qu'un moyen, une arme de guerre. Pourquoi ne pas imputer plus carrément encore la responsabilité du crime à l'arme elle-même, ce modèle AK-47 auxquels nous attribuons le nom du Soviétique Kalashnikov, en ignorant celui du véritable concepteur, l'ingénieur allemand Hugo Schmeisser.

    Faut-il dès lors se contenter de l'espérance qu'au final, dans son combat contre Lucifer, l'archange saint Michel vaincra ?

    Ah certes dira-t-on : la figure de l'ange chevalier, chef de la milice céleste, patron des parachutistes, ne se retrouve qu'imparfaitement dans l'actuel président de la présente république.

    Et pourtant, même lui, si petit soit-il, regardez comme la tragédie le hausse de quelques centimètres, de quelques misérables points de pourcentages dans les sondages. C'est déjà beaucoup partant de si bas.

    Et c'est quand même autour de lui, malgré qu'en aient ses adversaires dont nous sommes, que le sentiment national tendra naturellement, et obligatoirement, à se retrouver le temps de cette période terrible.

    On appelle cela : monarchie de la guerre.

    Cela ne durera pas plus que le temps de la guerre, et jusqu'à ce qu'au jour où nous nous réveillerons vraiment, et où nous saurons reprendre possession de nous-mêmes puisque nos maîtres défaillent.

    JG Malliarakis

    À lire en relation avec cette chronique

    "Psychologie de la Guerre" de Gustave Le Bon" à commander aux Éditions du Trident, sur la page catalogue ou par correspondance en adressant un chèque de 29 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.

    http://www.insolent.fr/2015/11/la-monarchie-de-la-guerre.html

  • Attentats de Paris : la responsabilité écrasante de l'exécutif français

    La vague d’attentats sans précédent qui a touché Paris hier soir et qui aurait fait, selon un premier bilan, au moins 127 morts, est la conséquence directe de la politique étrangère menée par la France en Syrie et qui vise moins la lutte contre le terrorisme salafiste que la destruction de ce pays et le renversement du président Bachar-al-Assad. 
    Si plusieurs auteurs du carnage perpétré dans la salle de concert du Bataclan auraient déclaré, selon des témoins : « C’est la faute de Hollande, c’est la faute de votre président, il n’a pas à intervenir en Syrie », il faut ici rappeler quelle a été la réalité de la politique française dans ce pays depuis le début du conflit en 2011. 
    La république française, comme le révèle le président François Hollande dans un entretien avec le journaliste Xavier Panon, a en effet fourni des armes aux « rebelles » syriens dés 2012. Par l’intermédiaire de la DGSE, ce sont des canons de 20 mm, mitrailleuses, lance-roquettes, missiles anti-chars qui auraient été livrés aux rebelles dits « modérés », en violation de l’embargo mis en place l’été 2011 par l’Union Européenne. 
    Un conseiller de l’Elysée admet également auprès de Xavier Panon : 
    « Oui, nous fournissons ce dont ils ont besoin, mais dans la limite de nos moyens et en fonction de notre évaluation de la situation. Dans la clandestinité, vous ne pouvez agir qu’à petite échelle. À moyens limités, objectifs limités. » 
    La France aurait également envoyé des forces spéciales sur le terrain destinées à la formation et au soutien opérationnel des combattants. 
    En mars 2012, treize officiers français ont ainsi été capturés par l’armée syrienne lors de la reprise du califat islamique instauré dans le quartier de Baba Amr à Homs par la brigade Al-Farsouq et Al-Waleed. Cette dernière a ensuite rejoint les rangs de l’Etat Islamique. 
    Le président Hollande, cité par le journal Le Monde a encore confié en août 2014 : 
    « Nous ne devons pas relâcher le soutien que nous avions accordé à ces rebelles qui sont les seuls à participer à l’esprit démocratique. » 
    Alors que le président Syrien Bachar-al-Assad a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’y avait pas de rebelles « modérés » sur le terrain, on peut s’interroger sur la véritable nature des groupes rebelles soutenus et armés par l’état français depuis 2012. Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré à ce propos en 2012 que le Front Al-nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, « faisait du bon boulot »… Une plainte de victimes syriennes des groupes rebelles a d’ailleurs été déposé à l’encontre du ministre français à ce sujet auprès du tribunal administratif de Paris pour « les fautes personnelles commises par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans ses fonctions. » 
    Dans un rapport de 2012 l’agence de renseignement militaire américaine (DIA)avançait déjà que le soutien aux rebelles dits « modérés » profitait en réalité essentiellement à l’Etat Islamique. Selon le directeur de l’agence, le général Flynn le soutien indirect des USA et de la coalition occidentale à l’Etat Islamique « était une décision intentionnelle ». Dans un précédent article sur le rôle trouble de la coalition occidentale en Irak et en Syrie, j’avais également pointé différents éléments factuels qui montraient le soutien et la collaboration opérationnelle de la Turquie, des états-unis et d’Israël avec différents groupes djihadistes. 
    Ces différents éléments montrent assez clairement que la coalition occidentale, dont fait partie la France, a mené une politique de soutien à divers groupes djihadistes en Syrie dans l’objectif de renverser le président Bachar-al-Assad, sous couvert de la fiction de l’aide apportée à des groupes fictifs de rebelles « modérés ». 
    La véritable nature de ces prétendus groupes rebelles a été récemment mise en lumière par l’intervention russe qui a entraîné un déchaînement de protestations de la part des chancelleries occidentales au motif que les frappes aériennes auraient visé les rebelles soutenus par l’Occident. Or, les groupes frappés par l’aviation russe appartenaient à l‘Armée de la Conquête, qui regroupe notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda et des groupes islamistes comme Ahrar al-Cham. 
    Il est malheureusement fort peu probable que le soutien de l’exécutif français aux groupes djihadistes en Syrie soit dénoncé à la lumière de cette vague d’attentats sans précédents, qui constitue pourtant son aboutissement logique et prévisible. Le chaos auquel a été réduite la Syrie et la prolifération des groupes djihadistes sont en effet le résultat direct de la politique étrangère française au Proche et Moyen-Orient. 
    Alors que lors des précédents attentats de janvier dernier, l’exécutif avait érigé le réseau Internet, qui aurait favorisé« l’auto-radicalisation » des terroristes, présentés à l’époque de manière mensongère comme des « loups solitaires », en boucs émissaires censés masquer les lacunes et les incompétences des services de renseignement et de sécurité français, et instauré des dispositifs de surveillance de masse des citoyens, cette politique visant essentiellement les libertés individuelles, a montré aujourd’hui son inanité. Il est pour autant fort peu probable que les responsables des services de sécurité, dont le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve – qui ont une fois de plus failli à leur mission – aient à rendre des comptes. Le gouvernement et la classe politique, à quelques exceptions près, se retranchent une fois de plus derrière l’émotion et l’injonction à « l’unité nationale ». Pourtant, les mêmes qui aujourd’hui ont décrété l’état d’urgence et le rétablissement des contrôles aux frontières s’engageaient il y a quelques semaines à peine à participer à l’accueil des migrants syriens, au nom de principes humanitaires, et ce malgré les réserves de l’agence de coopération européenne Eurojust qui affirmait que le trafic clandestin entretenait des liens étroits avec les organisations terroristes en Syrie : 
    « C’est une situation alarmante parce que nous voyons clairement que le trafic est destiné à financer le terrorisme et que les passeurs sont utilisés parfois pour mener des infiltrations par les membres de l’Etat Islamique. » 
    Si comme le dit le président François Hollande, la France est « en guerre » aujourd’hui, elle le doit donc pour l’essentiel aux incompétences de l’exécutif et aux incohérences criminelles de la politique étrangère française qui a soutenu et armé les groupes djihadistes ayant plongé la Syrie dans le chaos …

  • Ce lundi d'après...

    Le deuil n’est pas fini, et il en est pour qui il ne finira pas, touchés dans leur chair ou dans leur cœur. Mais, déjà, la vie reprend ses droits, comme une manière de dire aux djihadistes « Vous ne nous aurez pas ! », et de proclamer, crânement, « Mort, où est ta victoire ? ». Pour autant, la mémoire vive de notre nation s’est exprimée ce midi, dans la dignité et le recueillement, en cette minute d’un silence qui n’est pas celui de la peur mais, au contraire, celui de la gravité et de la ferveur.

    Ainsi, devant la chapelle du lycée Hoche, un millier d’élèves, de professeurs, de membres de l’administration et des personnels techniques, ont écouté les brefs discours d’hommage et d’espérance de M. le Proviseur et d’une jeune fille de Terminale : étrangement, ils faisaient écho, moins d’une semaine après, à ceux de la commémoration de l’Armistice, en ces mêmes lieux. Il y était question de patrie, de valeurs de notre pays, de refus de la haine toujours mauvaise conseillère, d’ouverture de cœur et d’accueil, de cette grande famille qu’est la France. Des mots simples, des mots forts, des mots de résistance aux vents mauvais qui balaient le monde et ont dévasté des terrasses de café, une salle de spectacle ou les abords d’un stade de balle-au-pied… « Jeunesse, lève-toi », a clamé cette élève avec l’élan généreux et vigoureux de son âge bienheureux.

    Oui, les jeunes générations, dont tant de visages se sont ensanglantés et parfois éteints en ce vendredi noir, n’ont pas envie de se laisser faire : la secousse terrible de l’autre soir a détruit des vies et pas mal d’illusions, mais a aussi réveillé des ardeurs nouvelles, dont il serait coupable pour les générations plus anciennes de ne pas tenir compte ou de sourire avec commisération. Georges Bernanos, ce royaliste intraitable, affirmait que « quand la jeunesse se refroidit, le monde claque des dents » : il semble bien que les derniers événements, après l’avoir glacée d’effroi, l’aient réchauffée, vivement…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1274:ce-lundi-dapres&catid=49:2015&Itemid=60

  • Julien Sanchez dépose plainte contre le préfet qui avait voulu l’empêcher de parler

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    Julien Sanchez dépose plainte contre le préfet qui avait voulu l’empêcher de parler lors de la réunion des maires de France consacrée à l’accueil des “migrants”. Alors qu’il défendait la position de maires ne souhaitant pas accueillir de clandestins dans leur commune, Julien Sanchez avait été pris à partie par le préfet du Languedoc Rousillon, qui avait tenté de lui prendre le téléphone portable sur lequel le maire FN de Beaucaire avait enregistré son discours.

    http://fr.novopress.info/

  • Hollande doit être destitué par la Haute Cour pour « haute trahison »

    Non content de soutenir les immigrationnistes foireux de Bruxelles à Berlin, Hollande n’a cessé, depuis son arrivé à l’Élysée, de multiplier les appels du pied au Qatar et à l’Arabie saoudite...
    L’état d’urgence a beau avoir été décrété par le chef de l’État arborant, pour l’occasion, l’air martial des généraux avant le combat, il n’en demeure pas moins que sa responsabilité – tout comme celle du gouvernement qui, les institutions n’eussent été aussi gravement corrompues, devrait, a minima, lui proposer la démission dans son entier – est directement et sérieusement engagée.
    L’on apprend ainsi qu’une des bombes humaines du Bataclan, un dénommé Samy Amimour, revenait de Syrie après avoir quitté la France – et y être revenu pour commettre son irréparable forfait – tandis qu’il était normalement placé sous contrôle judiciaire ! Bien que connu de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) qui l’avait auditionné en octobre 2012, l’individu, malgré une mise en examen pour association de malfaiteurs terroristes et un contrôle judiciaire, se baladait néanmoins tranquillement dehors. Inouï !

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  • Il n'y a que des politiques aveugles ou craintifs et des médias politiquement correct pour affirmer qu'il n'y a pas de problème de l'islam en France

    Pour le groupe de hauts fonctionnaires, le Plessis, les attentats de Paris pose la question de l'islamisme en France. Ils proposent sur le Figarovox plusieurs solutions pour éradiquer celui-ci. Extraits :

    "Après les nouveaux attentats qui viennent de frapper la France, il est vital de revenir avec lucidité sur les graves menaces qui pèsent sur notre société et notre peuple. Depuis les attaques de janvier, un grand nombre d'analyses plus ou moins judicieuses avaient été publiées, de l'atrabilaire Qui est Charlie? d'Emmanuel Todd, au subtil Situation de la France de Pierre Manent. Le slogan majeur avait alors été «pas d'amalgame», sous-entendu entre l'islam et les terroristes. La situation présente invalide brutalement cet artifice de communication. [...] Il n'y a que des politiques aveugles ou craintifs et des médias tenants du politiquement correct pour affirmer qu'il n'y a pas de problème de l'islam en France, comme ailleurs. [...]

    Essayons d'y voir clair et de dégager quelques points.

    Premier point: l'islam de France est très largement sunnite. Ce qui induit au moins trois difficultés. Idéologiquement le sunnisme est aujourd'hui travaillé par des tendances dures et rétrogrades qui ont peu à peu pris l'ascendant sur les autres courants. [...] Politiquement, le sunnisme, dans le monde en général et en France en particulier, est travaillé par les influences extérieures toutes plus dangereuses les unes que les autres. Algériens, Saoudiens, Qataris, Turcs, Marocains, dans une moindre mesure Egyptiens, tentent tous de contrôler via leur argent, leurs imams ou leur capital religieux (lieux saints, aura, institutions…) une large part du marché des biens du salut islamique en France et ailleurs. Or, ce sont aussi des Etats, qui jouent leurs partitions destinées à accroître leur pouvoir et leur influence sur le grand échiquier mondial ; la France en est une case essentielle, notamment en raison de son rôle en Europe. Organiquement, le sunnisme est peu structuré et permet à toutes sortes de groupes, ou d'individus, de dessiner les contours de leur islam et de leur djihad. C'est d'autant plus fâcheux que n'importe quel lecteur du Coran en aura découvert les contradictions qui peuvent justifier bien des interprétations dont celles, très nombreuses, qui recèlent d'importantes potentialités de violence.

    Deuxième point: l'islam de France est confronté à une radicalisation de ses jeunes. [...]

    Troisième point: l'islam de France baigne dans l'un des pays les plus laïcs d'Europe! Non seulement l'Etat français s'est longtemps révélé incapable de comprendre la question religieuse par une sorte de cécité institutionnelle largement partagée par certaines «élites», mais ce laïcisme, souvent porté par la gauche, a aussi eu pour effet la fragilisation de la confession majoritaire en France, le catholicisme, et s'est trop souvent traduit par une agressivité à l'égard du christianisme en général. [...] Dans une économie en crise, un pays à «l'identité malheureuse», qui ne croit plus en grand-chose, a bien peu à offrir à des jeunes en quête de références: des centres commerciaux? Le mariage homosexuel et la GPA? Des plugs devant le ministère de la justice? Au fond, d'une certaine façon, le problème de l'islam de France est aussi celui du christianisme en France: trop peu levain dans une pâte trop lourde. Un christianisme trop absent et qui a admis un peu vite son élimination de la scène publique.

    Ces trois séries de problèmes dessinent les contours d'une politique visant à éradiquer l'islamisme en France qui pourrait comporter quelques axes. [...]

    A moins d'accepter l'islamisation de notre pays, cette option doit consister aussi à renforcer le christianisme pour équilibrer la situation et la résistance naturelle à l'islam, réactiver le fond éthico-philosophique qui fait le soubassement de nos valeurs républicaines et qui est profondément chrétien. Cela passe par un nouveau dialogue avec les institutions chrétiennes. Cela suppose une nouvelle réflexion sur la présentation du fait chrétien et de son impact sur la France, l'Europe et l'Occident notamment dans les programmes scolaires, les manuels, à l'inverse de la mise en valeur actuelle de l'islam au détriment du christianisme. Franciser l'islam cela passe aussi par une politique claire en matière de symbolique: pas de burqa, ni de qamis afghan sur le territoire national, pas de voile, pas de prières publiques, pas de mosquée ostentatoire et l'application scrupuleuse de nos lois, par exemple en matière de polygamie.Côté christianisme, les institutions nationales et locales doivent ranger au rayon des vieilleries les oripeaux du laïcisme d'antan, peut-être avec regret, mais «comme on peut regretter la douceur des lampes à huile, la splendeur de la marine à voile, le charme du temps des équipages».

    Non seulement une telle évolution pourrait bien rassurer nombre de nos concitoyens mais aussi attirer une part de la jeunesse d'origine immigrée. Mais ce n'est pas le seul enjeu: notre société doit inspirer le respect, retrouver des valeurs fortes et se libérer d'un consumérisme et d'un libertarisme débridés. Le Gouvernement est-il en capacité d'y contribuer? Sa gestion du mariage homosexuel, l'insistance renouvelée du ministre de la Justice sur la PMA au profit des lesbiennes, démontre qu'un certain establishment n'a rien compris aux évolutions profondes de notre société. [...]"

    Michel Janva

  • Forum de la dissidence – Entretien avec Béatrice Bourges, présidente du Printemps Français

    Béatrice Bourges, conseillère d’entreprise, présidente du Printemps Français.

    ♦ Dans la perspective du Forum de la dissidence, nous allons publier une série de courts entretiens sur le site Polémia.
    Pourriez-vous répondre à ces questions ?
    Polémia

    Polémia : Qu’est-ce qu’être dissident aujourd’hui et que risque-t-on?

    Béatrice Bourges : Etre dissident aujourd’hui, c’est se battre avec détermination contre le Système représenté par une oligarchie qui se dissimule sous le terme de démocratie. C’est être contre le mondialisme qui n’a pas de couleur politique.

    Etre dissident aujourd’hui, c’est aller à l’encontre de l’historiquement correct, de l’économiquement correct, du politiquement correct, du religieusement correct. C’est ne pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe, d’homophobe, de xénophobe, d’intégriste et de fasciste !

    Etre dissident aujourd’hui, c’est arrêter de faire acte de repentance par haine de la France, c’est être patriote et en être fier.

    dissidence-2jpg-300x225.pngBéatrice Bourges, présidente du Printemps Français

    Plus les dissidents seront nombreux et visibles, plus la répression sera forte et le régime totalitaire. Le risque ira peut-être même jusqu’à la privation de liberté, en plus de la mort sociale.

    « Etre dissident aujourd’hui, c’est arrêter de faire acte de repentance par haine de la France, c’est être patriote et en être fier. »

    Pensez-vous qu’il faille envisager une  vraie Révolution ?

    Je pense que nous arriverons bientôt dans une période de chaos religieux, politique et économique. Les hommes politiques ne contrôlent plus rien. Ils font seulement semblant. Mais l’effondrement est proche. Etre dans le déni ne fait qu’aggraver les choses et ne prépare pas à la reconstruction à laquelle il faut penser dès maintenant.

    Vous interviendrez dans une table ronde sur « la dissidence sur les valeurs » lors du Premier Forum de la dissidence. Pourquoi ?

    Parce que, d’après moi, tout pays court à sa ruine lorsqu’il fait l’impasse sur les valeurs. Ce sont elles qui permettent d’ancrer un pays et son peuple dans leur identité, de les faire tenir debout et de leur rendre leur fierté.

    http://www.polemia.com/forum-de-la-dissidence-entretien-avec-beatrice-bourges-presidente-du-printemps-francais/

  • Marion Maréchal Le Pen : Le poison islamiste s'est aussi répandu par la faiblesse de notre système immunitaire

    Dans une tribune publiée dans Valeurs Actuelles, Marion Maréchal Le Pen écrit :

    Il ne sera plus possible non plus de faire glisser la responsabilité des bourreaux vers les victimes. Le temps du "les départs au djihâd sont la conséquence de l'islamophobie" est fini. Le retour en force de l'islamisme est un phénomène mondial, soutenu et financé d'ailleurs par un certains nombres de pays "partenaires", comme l'Arabie saoudite, auprès desquels François Hollande et Nicolas Sarkozy aiment tant s'afficher. Et ce poison de l'islamisme a gravement contaminé notre pays, en particulier nos banlieues et une partie de ceux qui y vivent.

    L'ennemi n'a pas de visage, pas de frontière, pas de nationalité. Il est partout, il est chez nous, il est nous. Prospérant sur le terreau favorable de l'immigration de masse, du communautarisme, de la fracture sociale. Mais aussi et surtout, sur l'adhésion béate de la gauche et de la fausse droite au modèle multiculturel. Celui du droit à la différence contre le droit de la France de rester elle-même.

    Un poison qui s'est aussi répandu par la faiblesse de notre système immunitaire. La honte de nous-même, l'auto-culpabilisation, la rupture de la chaîne du temps par la confiscation de notre héritage historique, spirituel et culturel empêchent ce système d'assurer notre survie. 

    Alors je le dis simplement, je ne serai pas de la génération qui s'excuse. Mais de celle qui revendique son héritage et le défend. 

    Les mots ne suffisent plus, des mesures d'ordre public s'imposent: un contrôle effectif des frontières, le désarmement des banlieues, la fermeture des mosquées radicales et des organisations islamistes, l'interdiction du financement des mosquées par des Etats étrangers, une charte publique de points non négociables imposés aux imams qui souhaitent prêcher en France. Mais aussi, l'expulsion des imams radicaux, la déchéance de nationalité et l’expulsion des étrangers radicalisés liés de près ou de loin à un projet terroriste, l'arrêt des négociations en vue de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Mais surtout, l'arrêt de l'immigration de peuplement et le retour de l’amour de la France dans les manuels scolaires. Nous avons rendez-vous avec l'histoire, elle nous offre le choix: le suicide ou le sursaut. Tâchons de répondre présents."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html