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immigration - Page 747

  • Vandalisme, violences, voyoucratie

    6a00d8341c715453ef022ad3cc9bcf200b-320wi.jpgOn faisait état, ce 8 janvier, venant après l’effondrement du mois précédent, d'une légère remontée de la popularité du chef de l'État, et plus encore, de celle du chef de gouvernement dans les sondages d'opinion.[1]Emmanuel Macron gagnerait ainsi 5 points et Édouard Philippe 7 points.

    Il faut, selon toute vraisemblance, attribuer cette double embellie, et aussi la préférence inhabituelle pour le Premier ministre, au désir d'un véritable retour à l'ordre public. Elle reflète en fait la lassitude face aux violences.

    Celles-ci ont été largement commises au nom, ou plutôt aux marges, d'un mouvement de protestation, initialement populaire. Mais on doit bien se représenter que les forces du désordre ne se limitent ni aux gilets jaunes, ni même aux black blocs. Les incendies rituels de voitures pendant la nuit de la Saint-Sylvestre ont commencé il y a quelque 20 ans dans les quartiers islamisés de la banlieue de Strasbourg. Ils ont essaimé, depuis, d'année en année, sur l'ensemble des grosses agglomérations de l'Hexagone. Le phénomène dépasse désormais les 1 000 départs de feu recensés. On en dissimule de plus en plus le chiffrage qui avoisine probablement celui de 1 200 cette année.

    Nous ne nous trouvons pas en présence de violences marginales mais d'un vandalisme volontaire, systématique, largement communautaire. Et le nihilisme destructeur des casseurs choque de plus en plus nos concitoyens, qui n'entendent pas se soumettre au bon vouloir de la voyoucratie.

    De son côté, le pouvoir actuel se sait démonétisé, déstabilisé, divisé. Ses revirements ridicules sur la taxe d'habitation l'ont encore montré incapable de tenir sur une ligne d'action constante, cohérente et positive. Il se réclame donc maintenant de la lutte contre le désordre.

    On ne cherchera même pas à rappeler ici en détail la manière dont il a été élu. Ni la destruction concertée de la candidature Fillon, dont les propositions dérangeaient les intérêts des grands habiles, ni les promesses de réformes d'un candidat, lui-même inventé de toutes pièces, ne doivent cependant être oubliées.

    Une impressionnante statistique fait état de 5 339 gardes à vue de manifestants appréhendés entre le 17 novembre et le 5 janvier, qui pourront être fichés comme émeutiers. Les interpellations ont connu un pic enregistré le 8 décembre, 2 000 dans toute la France – dont la moitié à Paris. Sur le nombre, 815 ont été jugés et 152 incarcérés sur l'ensemble du pays. Environ 900 personnes ont fait l'objet de convocations ultérieures, tel Éric Duret qui doit comparaître en février pour port d'arme et organisation d'une manifestation non déclaré.

    La masse de procédures qui en résulte submerge en ce moment des institutions judiciaires pauvres en moyens matériels. La magistrature syndiquée s'emploie de son côté à saboter le rétablissement de l'ordre public. Elle s'appuie dans cette manœuvre instinctive surtout une armada de commentateurs, d'inspecteurs administratifs des travaux finis, de donneurs de leçons, et de brillants sophistes. Aux yeux de ces gens, les policiers représentent la méchanceté intrinsèque d'une société inégalitaire par essence. Au contraire les pillards, les briseurs de vitrines bénéficient d'une indulgence systématique, eu égard à leurs enfances malheureuses, aux manques de soins, à la maltraitance, que sais-je encore.

    L'un des arguments servis en boucle, dans ce pseudo-débat, invoque à l'envi un sacro-saint droit de manifester. Précisons quand même qu'un tel principe n'existe pas en droit et n’est pas mentionné dans la Constitution.

    Il ne saurait être assimilé à la liberté d'expression. Or, on entend même invoquer la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789. On gagnerait à se souvenir de la rédaction même de ce texte de référence plus rhétorique que concrète. Elle proclame en effet, dans son article 4 que "la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" et elle précise : "article 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi." Et "article 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi."

    Le droit de bloquer la circulation et, encore moins celui de saccager, ne sont évidemment pas prévus dans la législation positive. Celle-ci permet certes de se rassembler librement mais elle soumet l'organisation d'un défilé à une déclaration préalable des responsables de la manifestation. Aujourd'hui certains ministres communiquent sur leur adhésion à une proposition de loi de Bruno Retailleau. Celle-ci a été adoptée par la droite majoritaire au Sénat. Elle tend à renforcer ces obligations et à mieux définir et sanctionner les désordres. Rien ne devrait s'y opposer. Mais la mission du pouvoir exécutif, celle d'appliquer les lois existantes, s'est depuis deux mois soldée par un échec. Les Français ne devraient pas l'oublier, sauf à témoigner une fois de plus de leur mémoire courte.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. enquête Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio.

    https://www.insolent.fr/2019/01/vandalisme-violences-voyoucratie.html

  • Dans quel Etat j’erre?

    europe-des-nations-276x300.jpgLouis Aliot l’a annoncé (confirmé) sur BFMTV lundi, c’est le jeune (23 ans) et  talentueux  Jordan Bardella, responsable de Génération Nation et Conseiller régional d’Ile-de-France, qui sera la tête de liste du RN pour les élections européennes. Hier, ce sont l’ex ministre des Transports Thierry Mariani et le magistrat et ancien député Jean-Paul Garraud qui ont officiellement déclaré qu’ils rejoignaient la liste du RN et de facto, quittaient LR, dont ils auraient été de toute façon exclus. En septembre dernier, M. Garraud, cofondateur avec M. Mariani du courant La droite populaire au sein de l’UMP, avait déclaré: « Je partage la philosophie et les orientations du Rassemblement National parce qu’il y a des choses que je ressens profondément comme l’identité et la souveraineté. C’est par le politique qu’on peut agir. Dans l’urgence, je suis prêt à aller au bout de la démarche. »

    Thierry Mariani, né en 1958, encarté au RPR dès 1976, n’a pas eu, bien sûr, toujours des mots aimables vis-à-vis de l’opposition nationale, populaire et sociale qu’il a combattu sur le terrain électoral. Mais il a su évoluer, comme beaucoup de nos compatriotes  confrontés au choc du réel. En septembre 2012, au moment ou M. Mariani formulait déjà des propositions très fermes pour contenir l’immigration, nous nous interrogions: « la grande question est de savoir si l’UMP est  réformable  de l’intérieur, ou si le destin des membres (sincères) de La droite populaire n’est pas justement de larguer les amarres, de quitter un parti voué à l’implosion comme l’a affirmé Marine Le Pen et de s’allier à terme avec l’opposition nationale autour d’une plateforme commune ?»

    M Mariani a donc fait le choix de larguer les amarres avec un parti miné par ses incohérences internes, l’immigrationnisme, l’atlantisme, le mondialisme d’une large partie des ses figures. Lui le gaulliste, n’avait pas hésité à saluer en 2013  la mémoire d’un ex militant de l‘OAS, l’écrivain  Dominique Venner, héraut du combat identitaire. Ex ministre des transports de Sarkozy l’américain, dont l’intervention en Libye a eu les calamiteuses répercussions que l’on sait, il s’est signalé par son soutien ces dernières années à la République arabe syrienne en lutte contre le terrorisme islamiste et par son souhait d’un rapprochement avec la Russie. Il motive aujourd’hui son ralliement au courant national au nom de son attachement, plus que jamais, à «la question de l’identité et de l’immigration.» «On rejoint la liste du RN avec Jean-Paul Garraud parce qu’aujourd’hui, c’est celle qui correspond le plus à nos convictions pour changer l’Europe. » «Chez Les Républicains, on est dans une impasse stratégique avec une absence de liste claire.»

    Ce combat pour la défense de l’identité des peuples européens, au sein d’une Europe des nations souveraines et des libres coopérations,  suscite encore et toujours la haine des supplétifs de l’euromondialisme. On le constate en Allemagne où la main des idiots utiles d’extrême gauche apparaît derrière la série d’attaques (huit depuis la mi-décembre) menées contre les permanences du parti anti-immigration et eurosceptique Alternativ für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne, AfD). Un attentat à la bombe a même été perpétré le 3 décembre en Saxe contre des bureaux de l’AfD. Ce lundi 7 janvier, Frank Magnitz, député et responsable local de l’AfD,  a été très violemment agressé par trois individus cagoulés dans sa ville de Brême,  «frappé à terre presqu’à mort» a constaté son collègue et camarade Jörg Meuthen. M. Magnitz a échappé certainement au pire grâce à l’intervention d’un ouvrier travaillant sur un chantier à proximité. Bruno Gollnisch se joint au député et coprésident de l’ENL,  Nicolas Bay, qui a souhaité bon courage à Frank Magnitz et a apporté son soutien à l’AfD dans cette épreuve.

    Une violence qui, comme en France, est implicitement encouragée outre-Rhin contre les nationaux, les patriotes, tous ceux qui ont le front de refuser le multiculturalisme et l’effacement de toutes les frontières. Et les gouvernements européens qui ne veulent pas de cette politique bruxelloise du laisser-faire, laisser-passer,  laisser-couler, sont désignés à la vindicte avec une hargne qui contraste avec toutes les belles paroles sur  la paix et l’unité qui doit régner entre membres de l’UE.

    En septembre dernier, furieux du refus de la Hongrie  et de la Pologne d’accueillir des quotas d’immigrés clandestins (migrants, réfugiés...), le ministre socialiste des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian,  affirmait qu’il ne fallait pas « laisser (le) sujet (de l’immigration) aux populistes et aux marchands d’illusions », et qu’il fallait mettre à l’amende lesdits gouvernements. « Chaque État membre est libre d’élire les dirigeants qu’il souhaite, mais notre vision de l’Union européenne comme cercle premier d’alliance et de valeurs n’est pas compatible avec des gouvernements qui n’en respectent pas les principes fondamentaux, ne se sentent aucunement liés par la solidarité communautaire. (Ces pays) ont une approche utilitariste de l’Union, dans laquelle ils ne choisiraient que ce qui les intéresse, et en premier lieu la redistribution d’argent ». « Nous ne sommes pas prêts à payer pour cette Europe-là » claironnait M. Le Drian.

    Les Européens, eux, ne veulent plus payer tout court pour la folle politique d’immigration. Nouveau chantage, deux ONG immigrationnistes allemandes, Sea-Eye et Sea-Watchfinancées parGeorge Soros, complices de fait des trafiquants d’êtres humains, des mafias de passeurs, retiennent sur deux navires plusieurs dizaines de clandestins au large de Malte. Ils intiment l’ordre aux gouvernements européens de les accueillir et sont soutenus dans leur démarche une nouvelle fois par le pape François qui ne semble décidemment pas pleinement  conscient (?) de ce qui se trame dans cette affaire… L’Afp rapporte que «selon une source diplomatique européenne, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Portugal et Malte se sont dits prêts à accueillir une partie de ces migrants. De même que la Roumanie, qui assure la présidence tournante de l’UE et a accepté à ce titre d’en recevoir cinq.»

    «Mais aucun accord n’a encore été trouvé pour qu’ils débarquent à Malte. Le Premier ministre maltais,Joseph Muscat (gauche), a expliqué dimanche qu’il voulait éviter de créer un « précédent » (…). En Italie, le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini (Ligue), a réitéré (lundi) son refus (…) :  Quand les navires arrivaient dans les eaux italiennes, c’était notre problème (…). Je ne comprends pas pourquoi (…) s’il y a 49 personnes dans les eaux maltaises sur des navires allemand et néerlandais, c’est encore le problème des Italiens.  L’intérêt de ces femmes et de ces enfants est qu’on ne les contraigne plus à risquer leur vie en traversant le désert et en embarquant pour enrichir des passeurs afin qu’ils s’achètent drogue et armes.»

    Et c’est cette Union Européenne en pleine dérive totalitaire, dont le joug est rejeté sans cesse plus avant par des peuples européens qui ont soif de protections et de respect de leurs identités particulières qui prétend avoir rang d’«Etat»! Donald Trump, jamais avare d’une petite vacherie, voire d’une humiliation quand il s’agit de rabattre le caquet de ses adversaires, ne veut plus marcher dans la combine.

    Le journal L’opinion note ainsi que «L’administration américaine a subrepticement décidé, il y a quelques semaines, de rétrograder le statut diplomatique de la délégation de l’Union européenne à Washington au rang d’organisation internationale, et non plus d’Etat. Elle n’a pas jugé bon d’en informer l’ambassadeur de l’UE aux Etats-Unis, David O’Sullivan. Le pot aux roses a été découvert à l’occasion de différents événements officiels, notamment les funérailles de George Bush senior, auxquelles le diplomate n’a pas été invité. L’information, révélée par la radio allemande Deutsche Welle, n’a pas été confirmée par la Commission européenne. Laquelle, faute de toute notification officielle, évoque simplement  des changements récents dans la manière dont les directives diplomatiques sont mises en œuvre par le protocole américain.  Nous sommes en discussion avec les services pertinents au sein de l’administration américaine pour voir les implications que cela pourrait avoir, a déclaré lundi une porte-parole de l’institution (…). Les Européens n’envisagent pourtant pas de contre-mesure, histoire de ne pas mettre d’huile sur le feu.  Nous restons amis des Etats-Unis et cette amitié ne va pas s’étioler, a récemment rappelé la Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini. » Voilà une information qui ne manquera pas de réjouir M. Trump,  lui qui a été traîné dans la boue et traité de nombreux noms d’oiseaux par la quasi totalité des dirigeants de la technostructure européiste depuis sa campagne victorieuse contre la «formidable» Hillary Clinton

    https://gollnisch.com/2019/01/09/dans-quel-etat-jerre/

  • Près de Toulouse, deux gardiens de prison fichés « S » sont soupçonnés de radicalisme islamiste

    Deux surveillants de la maison d’Arrêt de Seysses, près de Toulouse, et de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn) embarrassent l’administration pénitentiaire.

    L’affaire fait plus qu’embarrasser l’administration pénitentiaire. Selon les informations de Mediacités, deux gardiens de prison, l’un travaillant à la maison d’Arrêt de Seysses (Haute-Garonne), l’autre à l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn), sont suspectés de radicalisation islamiste. Les deux surveillants font l’objet d’un suivi étroit par la Sous-Direction Anti-Terroriste de la Direction Nationale de la Police Judiciaire, en lien avec la section anti-terroriste du Tribunal de Grande Instance de Paris, qui a une compétence nationale.

    Ces deux gardiens de prison sont non seulement fichés « S » mais inscrits au Fichier de traitement des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste (FSPRT), bien plus sélectif

    Mediacités

    http://www.fdesouche.com/1138157-pres-de-toulouse-deux-gardiens-de-prison-fiches-s-sont-soupconnes-de-radicalisme-islamiste

  • Salvini plus humanitaire et plus européen que Sánchez, par Olivier Bault

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    9276-20190109.jpgSi Matteo Salvini n’a pas complètement mis fin aux navettes des ONG entre les eaux libyennes et l’Europe, il leur rend la tâche beaucoup plus difficile et onéreuse. Sans compter que la fermeture des ports italiens met à nu toute l’hypocrisie des Sánchez et autres Macron qui vomissent dans les médias sur la « lèpre populiste ». Malte et l’Italie, mais aussi la France, ayant refusé d’accueillir les 300 immigrants clandestins à bord du navire de l’ONG espagnole Proactiva Open Arms, c’est l’Espagne de Sánchez qui a bien dû s’y résoudre pour ne pas se contredire elle-même. La cargaison humaine livrée à l’ONG immigrationniste par les passeurs libyens est arrivée à Cadix le 28 décembre.

    Quand l’Open Arms avait demandé à débarquer en Italie une semaine plus tôt, la réponse du ministre de l’Intérieur et chef de la Ligue avait été on ne peut plus claire : « Le navire espagnol battant pavillon espagnol a recueilli 300 immigrants et a demandé un port italien pour les faire débarquer après le refus de Malte. Ma réponse est claire : les ports italiens sont fermés ! Pour les trafiquants d’êtres humains et pour ceux qui les aident, fini la belle vie ! »

    Le résultat des courses, c’est que tandis que la pression migratoire s’est beaucoup relâchée sur l’Italie, elle s’est fortement accentuée sur l’Espagne depuis la constitution du gouvernement socialiste de Pedro Sánchez début juin 2018 et ses déclarations en faveur de l’accueil des « migrants ». C’est ainsi qu’on dénombrait au 26 décembre 63 755 arrivées d’immigrants illégaux en Espagne depuis le début de l’année 2018 contre 28 707 en 2017. Le précédent record de 2006, avec ses 39 180 illégaux arrivés par voie de mer, principalement aux îles Canaries, à cause de la politique d’accueil du socialiste Zapatero et ses régularisations massives d’immigrés clandestins. Du coup, il y a eu 769 noyades de recensées entre le Maroc et l’Espagne en 2018 contre 223 en 2017.

    A l’inverse, la politique ferme du gouvernement Conte, lui aussi en place depuis début juin, a fait passer le nombre d’arrivées par voie de mer de 119 369 en 2017 à 23 206 en 2018 (au 26 décembre), et le nombre de noyés en Méditerranée centrale de 2 853 à 1 306.

    En outre, la politique de Salvini a pour effet une moindre pression migratoire entre l’Italie et la France et une réduction très significative du nombre d’immigrants en situation irrégulière à Vintimille, ce qui a été relevé par les médias français début décembre, tandis que la « route espagnole » est devenue en 2018 la plus importante du continent européen. C’est donc à la frontière avec l’Espagne que les policiers et gendarmes français refoulent désormais les immigrants clandestins par centaines. Environ 7 000 auraient ainsi été refoulés en 2018.

    Joseph Cilluffo, secrétaire départemental du syndicat Unité SGP Police pour les Pyrénées-Atlantiques, reconnaissait toutefois le 16 décembre dans Le Parisien : « Nos collègues de la police aux frontières contrôlent cinq points de passage. Mais il y en a beaucoup plus. Sauf que nos effectifs sont insuffisants pour faire un travail exhaustif. […] Parfois, vous pouvez contrôler plusieurs fois la même personne, mais vous savez qu’elle finira par revenir et réussir. […] Nos collègues espagnols ne nous aident pas vraiment. Ils savent que ces migrants ne souhaitent pas, pour la plupart, rester sur leur territoire, et veulent au contraire rallier la France, ou l’Angleterre pour une minorité d’entre eux. »

    Et pourtant, à Paris comme à Bruxelles, c’est Sánchez que l’on vante et Salvini que l’on vomit. Va comprendre, Charles…

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 4 janvier 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Les assassins de l’Europe et leur arme de destruction massive

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    Bernard Plouvier

    Comme chacun sait un assassinat est un meurtre commis avec préméditation.

    Le Pacte de Marrakech, approuvé par un pape et des prélats catholiques délirants, par la Merkel qui reste en place bien qu’elle ait été désavouée par ses électeurs, par Grand Président Macron qui est sur une sellette éjectable, ne fait que reprendre, en l’étendant, le génocide initié en 1976 par les Deux Immondes : Giscard et Chirac, qui, rattrapés par la sénilité, mourront impunis pour leur décret 76-383 du 29 avril, paru au Journal Officiel de la Ripoublique le 2 mai 1976.

    Quel dommage de ne pouvoir croire raisonnablement en un Enfer ! On aimerait que ces êtres vils, vendus stricto sensu à la Finance anonyme et vagabonde – il n’est pas besoin de cultiver la fleur royaliste en France pour adopter cette phrase prononcée par un prétendant au trône il y a près de 120 années -, subissent des tourments jusqu’à la fin des temps.

    Une autre fin est programmée, celle des Nations européennes, amenant inévitablement leur remplacement par les sous-doués massivement importés et leurs produits de métissage... sauf réaction puissante des Européens, encore majoritaires sur un continent qui n’appartient qu’à eux.

    Rien qu’en France, en additionnant aux adultes les rejetons nés sur le sol réputé français et devenus citoyens « par droit du sol », on compte environ 15 millions de sujets d’origine africaine. On sait que dans de nombreuses régions, plus du tiers des naissances sont à risque de tare drépanocytaire, soit un marqueur génétique d’origine africaine.

    En Allemagne, on sait que depuis 2015, la folle a importé 50% d’illettrés – il n’existe pas de statistique disponible de ce type dans la très démocratique Ripoublique franchouillarde. En revanche, l’INSEE nous apprend que chez les « immigrés de première génération », le taux de chômage des sujets en âge et en état de travailler est de 35%... on a importé des non-valeurs, analphabètes et sans qualification autre que l’intense désir de participer à la féérie de consommation qui est le fondement de l’économie actuelle.

    Consommer sans Produire ou sans avoir produit, c’est aussi le slogan des immigrés âgés importés inutilement et auxquels l’État français offre une retraite... parfaitement illégale, puisque non ouverte par des cotisations antérieures. Que ceux des retraités français autochtones qui ont travaillé et cotisé 41 années pour gagner à peine de quoi survivre soient heureux : leurs cotisations servent à payer des retraites aux vieillards importés !

    Lorsque, durant les années 1980-2000, des toqué(e)s écrivaient qu’il fallait importer des immigrés pour « payer les retraites », ils ou elles (sans compter les personnes de sexe-genre à géométrie variable) ne croyaient pas si bien dire : on a importé un tiers de chômeurs et un nombre imprécis, mais fort grand si l’on en croit les statistiques allemandes et scandinaves, de sous-doués en plus de vieux inutilisables.

    Il est évident qu’il existe, au sein de la très composite immigration, des techniciens, voire des savants, mais cette élite africaine ou moyen-orientale devrait retourner dans son continent ou son sous-continent d’origine, pour l’amener au même degré de civilisation que les Européens ont haussé l’Occident.

    Le gouffre financier de la SS (Sécurité Sociale, bien sûr !) a pleinement bénéficié de l’immigration : on soigne – pour quelques milliards d’euros de plus – toutes les smalas importées, dont certaines utilisent abusivement de façon collective une seule carte individuelle d’accès aux soins. Et l’on soigne bien évidemment aussi les clandestins dits « sans papier », sans existence légale, mais néanmoins pourvus d’allocations spécifiques et de droits

    Car l’on a inventé un droit des clandestins, un droit des illégaux ! Nos politicards ignorent jusqu’à la sémantique, mais ils sont servis par une armée de juristes oubliant sur commande les fondements du Droit... en quelle que sorte des parjures. Ils font partie de cette triste « élite » européenne à qui il faudra bien un jour appliquer le châtiment dû aux Traîtres et aux Collaborateurs.

    La réaction nécessaire des Européens est à l’évidence double. D’abord et de façon urgente, il leur incombe de se révolter et de chasser les guignols irresponsables et corrompus qui ont trompé leurs électorats et qui ruinent le continent pour le seul profit des financiers cosmopolites, des producteurs exotiques et des distributeurs, en principe européens. Ensuite, il faut stimuler la natalité autochtone en combattant le féminisme délirant des folles du « droit à la non-grossesse ».

    Les Nations européennes menacées dans leur survie n’ont pas besoin de ringards de la politique atteints par la limite d’âge, ni même de « penseurs ». Elles ont besoin d’hommes d’action qui sont prêts à se battre pour assurer l’avenir de leur peuple et le dynamisme de leur patrie. Elles ont besoin de femmes décidées à mettre au monde de véritables enfants d’Europe.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/07/les-assassins-de-l-europe-et-leur-arme-de-destruction-massiv-6118919.html

  • Le mondialisme du pacte de Marrakech

    Le mondialisme du pacte de Marrakech

    De Paul-Marie Coûteaux dans La Nef à propos du pacte de Marrakech :

    Pour ses partisans, ce texte (présenté par l’Assemblée Générale de l’ONU, un des organes importants mais non décisionnels de l’organisation universelle) ne fait que donner un cadre aux migrations, sans caractère contraignant. C’est ainsi qu’il fut présenté par tous les grands médias français, ce qui est un double mensonge : d’abord les États signataires « s’engagent » (le mot est utilisé 29 fois) et, si aucune des dispositions n’entre directement dans le droit positif des nations, cet « engagement » sera très vite invoqué par les juridictions pour créer ipso facto du droit positif – on peut faire confiance à nos juges pour créer une jurisprudence plus « ouverte » encore. Par ailleurs, il est faux que ce texte se borne à « poser un cadre » puisque lesdits engagements portent sur des points très précis, par exemple l’obtention des permis de travail, les facilités d’envoi de mandats internationaux, les modalités d’obtention de visas, ou du regroupement familial, etc.

    Le plus grave est dans la philosophie même du texte puisque la migration, jusqu’à présent considérée, du moins dans les discours officiels, comme résultant de situations de détresse, par exemple pour ceux qui fuient la guerre, devient tout à coup un bienfait ; il est même écrit noir sur blanc que « les migrations constituent un facteur de prospérité, d’innovation et de développement » ! Tournant historique, puisqu’on passe d’un désordre dont il fallait s’accommoder à un atout que les gouvernements s’engagent à favoriser, quitte à nier que les nations et les civilisations aient à protéger leur cohérence propre, un « intérieur » et un « extérieur », une logique, des traditions, une culture à quoi, en bout de course, l’universel mélange deviendrait préférable : voilà au moins la question de fond posée.

    Souhaitable, l’immigration l’est peut-être pour certains pays pauvres – encore que la fuite de leurs jeunes les prive d’une précieuse richesse. Mais elle l’est surtout pour le plus conquérant, l’islam, ce que confirme l’activisme musulman à l’origine du texte. Nous sommes ici dans ce que Jean-Frédéric Poisson expose dans un excellent livre L’islam à la Conquête de l’Occident (Éditions du Rocher, 2018). Mais il est plus étonnant qu’il soit jugé souhaitable par plusieurs pays du nord – même si dix pays de l’UE ont refusé de le signer, à l’instar de l’Australie, du Brésil, d’Israël ou des États-Unis.

    Plus étonnante encore la bruyante approbation qu’a formulée le 16 décembre, depuis la place Saint-Pierre, l’actuel pape. De deux choses l’une : soit Rome ne considère plus que l’Europe est d’essence chrétienne, et l’on comprendrait alors qu’une forte migration musulmane lui soit indifférente ; soit elle considère qu’elle l’est toujours et cette approbation devient incompréhensible. Mais il y a plus grave : le Vatican détruit ici sa propre tradition politique, qui se conjugua toujours avec ce que la Bible nomme « la famille des nations », maintes fois illustrée au cours de son histoire – et jusqu’aux papes précédents Benoît et Jean-Paul (voir le discours de ce dernier devant l’UNESCO en 1980). En logique, le Vatican abandonne même l’idée de Cité, qui fut pourtant au fondement de la civilisation européenne, en principe chrétienne, depuis la Grèce et Rome – jusqu’à la philosophie politique de la Bible elle-même (car il y en a une, et c’est ce qui donne à l’Église sa part dans les débats politiques) qui institue en figure de l’équilibre juste le roi David, celui qui, justement, borne son État, refuse l’expansion perpétuelle et accepte la diversité politique.

    Le mondialisme du pacte de Marrakech

    Faut-il d’ailleurs rappeler que, dès ses premières pages, la Bible montre que le Créateur, alarmé de ce que les hommes veuillent s’unir pour ériger, à Babylone, une tour si haute qu’elle atteindra le Ciel et fera de l’humanité l’égale de Dieu, leur envoie les langues pour les diviser – détruisant ainsi la prétentieuse tour universelle ? La pluralité des langues est ici la garantie d’une diversité qui est au principe de toute la Création – ce en quoi la chrétienté est fille du platonisme, qui postule que les choses comme les êtres ont une essence et que celles-ci sont irréductibles les unes aux autres.

    Au reste, la philosophie du mélange, que le formidable mondialisme de Marrakech (où fut déjà créé, en 1993, l’OMC…) propose comme horizon à l’humanité « en marche », repose toujours sur une impasse pratique, à moins qu’elle ne se réduise à la fusion universelle des peuples et des cultures, c’est-à-dire à leur destruction. Mélangez un pot de moutarde et un port de confiture, vous n’aurez plus ni moutarde ni confiture ; ajoutez n’importe quelle sauce, salée ou sucrée, et si possible les deux, vous n’aurez rien – ou Rien, le nihilisme étant sans doute le ressors ultime de l’actuelle obsession mélangiste que les Modernes, oubliant tout, mènent jusqu’à l’absurde, souvent consciemment. Pourquoi vouloir anéantir l’Église dans cette course folle ?

    Débat énorme, enfin ouvert avec une effrayante clarté. Il traverse toutes les nations et tous les continents, vient de priver le gouvernement belge de sa majorité (notons la grande manifestation qui eut lieu à Bruxelles ce même 16 décembre contre le bientôt très célèbre « Pacte mondial »), et inspira même à M. Macron une étourderie de plus : quelques heures après sa signature, il annonça sur le sujet l’ouverture d’un débat national, incohérence que résolut le surlendemain son Premier ministre en assurant qu’il n’en était pas question. Il ne fait pourtant que s’ouvrir, et n’a pas fini de s’amplifier.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-mondialisme-du-pacte-de-marrakech/

  • Le « pacte mondial sur les migrations » arme de destruction massive des nations

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    Immigration 

    « Il me semble que les solutions que le pacte migratoire de l’ONU propose vont exactement dans le sens à la fois des valeurs de l’Europe et des intérêts de l’Europe », a dit Emmanuel Macron à Bruxelles, le 23 novembre. 

    Les hommes ont toujours été animés par la pulsion migratoire ; ce fut même un état presque permanent de l’humanité dans les temps préhistoriques et anciens et qui dépendait du climat, des ressources disponibles, des catastrophes naturelles ou humaines, voire des conquêtes, dont on ne soulignera jamais assez qu’elles caractérisent dans la plupart des cas, la migration. Mais ce phénomène migratoire s’accomplissait le plus souvent selon un processus naturel et, historiquement, dans un monde qui était loin d’être plein. Souvenons-nous que l’humanité ne comptait encore au début du XXe siècle qu’environ 1 milliard et demi d’humains pour plus de 7 milliards aujourd’hui. Au surplus, les hommes ont inventé les royaumes, les nations et les empires par logique d’affinités culturelles et ethniques, lesquels, en dépit des guerres, constituaient un facteur d’équilibre mondial et civilisationnel dans le temps long. L’ONU, par ce pacte, ruine cet ordre et ouvre la boîte de Pandore, car l’accord spécifie : « Réfugiés et migrants bénéficient des mêmes droits de l’homme universels et des mêmes libertés fondamentales (que les nationaux), droits qui doivent être respectés, protégés et déployés à tout moment. » (Préambule, section 4).

    L’ONU ouvre la boîte de Pandore

    Qui ne voit la folie destructrice de cette réduction de l’humanité à un agrégat d’individus indifférenciés ? On ne peut ici que faire référence à René Girard. Selon lui, « la société moderne vit une crise d’indifférenciation généralisée : fin de la différence entre les peuples, les classes, les rôles, les sexes ! Je constate que la société moderne est capable de supporter, sans crise, [ndlr : c’était il y a quelques années !] un degré d’indifférenciation supérieur aux sociétés traditionnelles mais je constate que la société moderne est bien en crise », disait-il. On peut raisonnablement penser qu’un tel pacte, s’il est appliqué, fonctionnera comme un accélérateur de crise ! René Girard n’hésitait pas, quant à lui, à affirmer que cette indifférenciation est source de « la violence mimétique » et qu’en revanche les différences permettent précisément, autant que faire se peut, et à rebours de l’opinion commune, une forme d’entente.

    De plus, l’idéologie occidentale dominante de nos jours se fonde sur le culte d’un individualisme forcené dans lequel l’être humain, libéré de toutes les normes et obligations morales, peut satisfaire tous ses désirs. Chacun peut revendiquer n’importe quoi au nom du « c’est mon choix ». Ce faisant, les Onusiens projettent sur les peuples du tiers-monde, à travers ce pacte, sans même le savoir et le vouloir, la domination idéologique occidentale et donc une forme de néo-colonialisme !

    En France, entre 2004 et 2018, le nombre de demandeurs d’asile a doublé et, depuis 2011, le nombre de visas délivrés a augmenté de 65% et le nombre d’étrangers en situation irrégulière bénéficiant de l’Aide médicale d’État a augmenté de 50%. Source : Avis sur le projet de loi de finances pour 2018, tome 2 : « asile, immigration, intégration et nationalité ». 23 nov. 2018.

    Un constructivisme orwellien

    Ainsi donc, les 10 et 11 décembre, lors de la conférence intergouvernementale tenue à Marrakech le « Pacte mondial des Nations Unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » devrait être signé par les États membres. Il ne s’agit pas ici d’aide aux réfugiés, mais d’une obligation radicale d’ouverture des frontières aux migrants du monde entier avec obligation de les aider à choisir leur pays de destination. L’ONU organise un vaste supermarché de l’installation avec fiche du consommateur à l’appui. Deux hommes sont en charge du dossier : Jürg Lauber, citoyen suisse et représentant son pays auprès des Nations unies (la Suisse dont les conditions d’entrée sont extrêmement restrictives !), et un Mexicain, Juan José Gomez Camacho, représentant permanent du Mexique auprès des Nations unies !

    1545181006.jpgDans cette affaire l’ONU agit subrepticement ; car il ne s’agissait pas de proclamer juridiquement haut et fort la migration comme un droit de l’homme ; ainsi présenté le pacte eût enflammé l’opinion ! Le texte, donc, n’en fait pas mention de peur de compromettre le projet. Mais, bien entendu, il est, en fait, érigé en droit de l’homme. L’accord se divise en vingt-trois objectifs, tous à prétention universelle. Il convient de noter l’aspect consumériste de l’opération migratoire sous couvert de droits et de justice : il traduit bien l’intention marchande qui est derrière ce pacte aux aspects humanitaires et moraux, comme à l’accoutumée. Les grands groupes mondialisés ne veulent avoir affaire qu’à une légion de consommateurs, pour les mêmes biens produits en séries longues et peu coûteuses, les fameuses économies d’échelle. Curieuse coïncidence, c’est à Marrakech qu’avait été signé l’accord donnant naissance à l’OMC en avril 1994 !

    Ainsi, le migrant devra avoir la possibilité de connaître (par un site web) toutes les caractéristiques du pays d’arrivée, frais de scolarité, taux de change, réglementation des permis de travail, évaluations des diplômes, bref une version mondialisée de Que choisir ou 7 milliards de consommateurs ! De frontières point ! L’ONU raisonne, comme si elles n’existaient pas.

    Là où perce l’intention profonde, c’est lorsque nos honorables penseurs se défendent justement de l’indifférenciation – risque qu’ils semblent entrevoir – en proclamant : « le respect mutuel des cultures, traditions et coutumes, etc. ». Discours connu mais contradictoire avec l’interchangeabilité des individus, double contradiction même, puisqu’en préconisant le respect des cultures d’origine, par exemple les mutilations génitales, les commissaires onusiens les rendent du coup impossibles à dénoncer.

    Ecoutons encore celui qui fut un des plus grands penseurs de la fin du XXe siècle, René Girard :

    « Les pandémies nouvelles qui apparaissent aujourd’hui dans le monde (comme le sida ou le virus H5N1) sont une conséquence de la globalisation qui se caractérise par le phénomène typique de l’indifférenciation aujourd’hui en cours sur la planète. Le terrorisme peut, à certains égards, y être assimilé. Comme les pandémies, il franchit les frontières et frappe à l’improviste, profitant de la fluidité des échanges rendue possible par le commerce planétaire. »

    Bien entendu le pacte est muet sur cette dimension du problème.

    Dissymétrie de fait

    Nos admirables penseurs mondialistes ne voient pas non plus dans leur aveuglement idéologique que le phénomène migratoire est évidemment dissymétrique, eu égard au formidable différentiel de prospérité d’une zone géographique à l’autre. En conséquence le phénomène migratoire n’a rien d’universel et ne justifie en aucun cas son traitement universaliste.

    Mieux encore, il faut parfois le considérer comme une variante contemporaine d’un vieux phénomène historique cité plus haut : la conquête. Sa phénoménologie reste très classique sous les apparences de la modernité ; il suffit de voir les téléphones cellulaires des migrants ! Prise au tas des richesses, rapt ou viol des femmes, voilà la réalité particulièrement contraire aux grands principes du pacte : le migrant vient non pas en travailleur mais en prédateur. Bien entendu, tous n’agissent pas ainsi, mais l’Europe, par exemple, zone cible par excellence, en raison des dispositions du pacte, se voit contrainte de mettre à disposition ses richesses accumulées par des générations et payées par les impôts ou sa protection sociale dont les coûts augmentent d’autant dans des sociétés déjà surtaxées.

    Ce formidable surcoût peut déclencher des révoltes fiscales dont on sait qu’elles sont souvent à l’origine de révolutions. Les Français connaissent : ils ont aimé l’invasion, ils adoreront la guerre civile ! Ce risque de conflit n’étant pas exclu, les auteurs du pacte prétendent le corriger par la censure médiatique ; toujours le même réflexe : « En mettant en place des normes éthiques pour le reportage et la publicité et en privant de subvention ou d’aides matérielles tous les médias qui promeuvent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et d’autres formes de discrimination à l’égard des migrants, le tout dans le plein respect de la liberté des médias » (Objectif 17). Un morceau d’anthologie ! Il faut être onusien pour proférer de telles énormités : c’est le Big Brother planétaire ! Qui admet, d’ailleurs, que les médias sont déjà subventionnés mais qu’il leur retirera ses subventions au cas où… Et qui définira l’intolérance, le racisme ? Enfin les auteurs ont l’impudence d’affirmer que ce contrôle se fera dans le respect des libertés. Un invraisemblable galimatias qui s’accommode aisément de toutes les contradictions. « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force ». Tout est dit dans 1984 par George Orwell.

    Le camp du refus

    Les États-Unis ont refusé le pacte ; la Hongrie s’en retire assez logiquement selon le ministre hongrois des Affaires étrangères puisque le pacte constitue « une menace pour le monde car il est susceptible de mettre en mouvement des millions de migrants ». De même, l’Australie, l’Autriche, le Danemark, la Pologne, Israël, la Bulgarie refusent de signer ce contrat. L’Allemagne discute actuellement au Bundestag à ce sujet, nouvelle pomme de discorde probable au sein de la GrosKo et entre les partis. Dès novembre la République tchèque à annoncé qu’elle allait refuser de signer et la présidente croate Kolinda Grabar-Kitarovic a déclaré qu’elle ne signerait pas non plus l’accord.

    On ne s’étonnera guère qu’en visite d’État en Belgique le président français Emmanuel Macron a, sans réticence, exprimé son soutien au pacte de l’ONU sur les migrations qu’il qualifie néanmoins de non-contraignant.

    Bruxelles a critiqué la décision des pays qui refusent de signer, notamment l’Autriche, mais les oligarques ne sont pas à une contradiction près, puisque c’est à la demande de l’UE que ce document n’a pas de caractère contraignant ! Car, souligne l’historien du droit Jean-Louis Harouel¹, il n’est pas un traité mais, en tant qu’axe principal des droits de l’homme, la libre migration se transforme en un dogme, substitut au défunt communisme, de la « véritable religion séculière mondiale en s’en prenant à la propriété des peuples sur eux-mêmes ».

    Face à cette religion, le nombre des hérétiques est potentiellement considérable ; il ne nous déplaît pas de nous y compter. 

    Photo ci-dessus : Ils ont refusé le pacte. [Sebastian Kurz, chancelier d’Autriche - Donald Trump et Scott Morrison, premier ministre d’Australie - Kolinda Grabar-Kitarovic, présidente de la Croatie, avec Viktor Orban, premier ministre de Hongrie] 

    1. Professeur émérite à l’université Paris II Panthéon Assas, auteur de Revenir à la nation et Les droits de l’homme contre le peuple.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/04/le-pacte-mondial-sur-les-migrations-arme-de-destruction-mass-6117940.html

  • Les forces syriennes demandent à la Grande-Bretagne de reprendre ses ‘souillures’ car le pays n’est pas une ‘décharge’ pour les djihadistes étrangers considérés comme un risque dans leur pays d’origine

    Les forces syriennes disent que les djihadistes britanniques capturés devraient être renvoyés au Royaume-Uni pour y être jugés
    Le Royaume-Uni a jusqu’ici refusé de reprendre qui que ce soit, et les a privé de leur citoyenneté

    Les djihadistes britanniques capturés en Syrie doivent être renvoyés au Royaume-Uni pour y être jugés ou être traduits devant un nouveau tribunal international, ont demandé les forces les détenant hier soir.

    Décrivant les citoyens britanniques qui se sont battus pour l’Etat islamique de « saleté », ils ont déclaré que la Syrie n’était pas un site d’enfouissement pour les étrangers considérés comme un danger pour leur propre nation.

    Ils ont également admis que les combattants emprisonnés, dont deux membres du tristement célèbre gang des Beatles, sont mieux traités que les réfugiés fuyant la guerre, car ils disposent de la télévision et d’un abri chauffé.

    (….) Daily Mail

    http://www.fdesouche.com/1137259-les-forces-syriennes-demandent-a-la-grande-bretagne-de-reprendre-ses-souillures-car-le-pays-nest-pas-une-decharge-pour-les-djihadistes-etrangers-consideres-comme-un-risque-dans-leur-pays-d

  • Migrants-terroristes : « Pas d’amalgame » ? Allez le dire aux Algériens !

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère 

    C’est un classique de la propagande médiatique pour empêcher toute réaction identitaire face au terrorisme et au radicalisme islamique : « Pas d’amalgame ». Ce beau discours moralisateur n’a apparemment franchi la Méditerranée. L’Algérie, grande donneuse de leçons aux ex-colonisateurs et terre privilégiée de repentance pour le président Macron, n’hésite pas, elle, à lier immigration et terrorisme.

    Hacène Kacimi, directeur en charge de la Migration au ministère algérien de l’Intérieur, a annoncé que son pays ne souhaitait plus accueillir de migrants originaires de certains pays arabes, afin de se prémunir contre la menace terroriste. Eh oui, les Arabes se méfient des Arabes quand il s’agit du terrorisme islamique.

    Dans un entretien accordé au site d’information Tout Sur l’Algérie (TSA) publié le 2 janvier, M. Kacimi précise donc : « Quand certains migrants commencent à constituer un danger pour la stabilité du pays, l’Algérie doit bouger. L’Algérie fait face aujourd’hui à l’arrivée de migrants de Syrie, du Yémen et de Palestine, empruntant des parcours assurés par des groupes armés. »

    Les migrants arabo-musulmans passent par plusieurs pays comme la Turquie, l’Egypte, le Soudan, la Mauritanie, le Mali et le Niger. L’Algérie a déjà fermé sa frontière du sud vers le Mali et le Niger. Pour les Algériens, les migrants sont acheminés par des passeurs qui sont en fait souvent des groupes armés. Et le directeur de la migration, ou plutôt de la contre-migration, d’affirmer qu’en fait, les « réfugiés » sont des terroristes s’infiltrant  sous couverture humanitaire. Le pays voit à terme sa sécurité et stabilité menacées et doit sévir. On ne peut être plus clair.

    On se souvient du déchaînement médiatique, quand le président Trump a interdit l’entrée des USA à des ressortissants de pays à haut risque terroriste lié à l’islam. La, alors que ce sont des musulmans qui refusent de recevoir d’autres musulmans membres de l’Oumma, aucune indignation bien sûr.

    Le pays du président Bouteflika a déjà refoulé des groupes de Syriens puis les a  abandonnés dans le désert. « Ce refoulement vers la frontière aurait été effectué par bus, avec l’implication des éléments du Croissant rouge algérien. Le groupe qui comprend aussi des Palestiniens et des Yéménites, et dans lequel figurent des femmes et des enfants, notamment une femme enceinte à son neuvième mois, était en rétention dans le centre de Tamanrasset depuis plus de deux mois », accuse le communiqué diffusé sur ce sujet par la Ligue algérienne des droits de l’homme très critiquée par le pouvoir qui le considéré comme une sorte d’idiot utile… pour ne pas dire de porteur de valises !

    On comprend bien que la stabilité du pays est une obsession pour ceux qui tiennent véritablement l’Algérie derrière un président diminué sinon agonisant. L’avenir de l’Algérie est une bombe à retardement dont personne ne parle vraiment. Car si l’immigration inquiète à juste titre les Algériens, la perspective d’une future immigration massive algérienne devrait à bon doit préoccuper nos dirigeants.  Après tout, ce sont eux qui nous montrent la voie.

    Pierre Boisguilbert 04/01/2019

    https://www.polemia.com/migrants-terroristes-amalgame-algeriens/

  • I-Média n°231 – Les Gilets Jaunes ripostent contre les médias !

    02:10 Les Gilets Jaunes ripostent contre les médias !

    Face au parti-pris médiatique et à l’absence de pluralité d’opinion, les Gilets Jaunes ont décidé de passer à l’offensive contre les médias.

    19:00 Zapping

    Alors que l’immigration massive – illustrée par ces Africains sortant d’un matelas – continue à battre son plein, Aurélien Taché, député LREM proche de Macron, explique que les élections européennes seront un référendum à ce sujet.
    Pendant ce temps, Eric Drouet – l’une des figures des Gilets Jaunes – a été arrêtée à Paris.

    28:35 Les banlieues en flamme, les médias voient flou

    Comme chaque année à la Saint-Sylvestre, des centaines de véhicules sont incendiés. Un phénomène largement minorée par des médias qui ont peur de stigmatiser la population immigrée.

    32:40 Les Tweets

    Deux bonnes nouvelles notamment. En Italie, les aides à la presse seront progressivement supprimées ! En France, le courageux Marin a été décoré de la Légion d’Honneur.

    38:20 Des vœux présidentiels, dévoués journalistes

    Si une large majorité de Français n’a pas été satisfaite par les vœux d’Emmanuel Macron, ce dernier peut compter sur le soutien de plusieurs journalistes.

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n231-les-gilets-jaunes-ripostent-contre-les-medias