Sur toutes les questions liées à l’immigration et à l’islam, le Conseil d’État agit en institution islamo-gauchiste dédiée à la défense de l’immigration musulmane et à la défense du signe islamique en France. Et ce depuis quarante ans.
1978. Droit d’émigrer et de travailler en France sans contrat de travail. En 1978, le Conseil d’État a annulé la décision du gouvernement de lier le droit à immigrer en France à l’existence d’un contrat de travail. https://www.gisti.org/doc/plein-droit/53-54/j1.html
1978. Le droit au regroupement familial. Contre la décision du gouvernement qui entendait subordonner l’immigration aux fluctuations de la croissance, le Conseil d’État a jugé que les immigrés avaient le « droit à une vie de famille ». Les femmes et les enfants des travailleurs migrants ont donc été autorisés à venir, vivre et travailler en France comme s’ils étaient des citoyens français. À partir de cette date, le « regroupement familial » est devenue le principal vecteur d’une immigration de peuplement en France. https://www.gisti.org/doc/plein-droit/53-54/j2.html
1980. Le droit à la polygamie. Le Conseil d’État estime que le fait de faire venir une seconde épouse ne heurte pas l’ordre public. Il faudra attendre 1993, pour qu’une loi annule l’arrêt dit Montcho du Conseil d’État. https://www.gisti.org/spip.php?article4160
1985. Le droit à l’immigration illégale. Contre le gouvernement qui décide l’expulsion immédiate des travailleurs étrangers dont le contrat de travail a été annulé, le Conseil d’État impose un délai d’expulsion de 24 heures, suffisant pour permettre à un immigré légal de devenir un immigrant illégal permanent. https://www.gisti.org/doc/plein-droit/53-54/j4.html
1989. Le voile islamique à l’école n’est pas « incompatible » avec la laïcité. En 1989, avec l’autorisation donnée aux écolières musulmanes de porter le voile islamique au collège, le Conseil d’État ouvre 15 ans de controverses. Il faudra attendre la loi de 2004 pour que le voile soit interdit à l’école. https://www.senat.fr/rap/l03-219/l03-2193.html
2011. Le Conseil d’État fait la liste des cas (santé, économie…) ou l’argent public peut légalement être utilisé pour construire des mosquée, portant ainsi un coup de poignard quasi définitif à la loi de 1905 sur la laïcité. http://www.conseil-etat.fr/Actualites/Communiques/Le-Conseil-d-Etat-precise-l-interpretation-et-les-conditions-d-application-de-la-Loi-du-9-decembre-1905-concernant-la-separation-des-Eglises-et-de-l-Etat
2013. Le Conseil d’État accorde aux mères voilées le droit de participer aux sorties scolaires. Les sorties scolaires étaient auparavant considérées comme une extension de l’école. La loi de 2004 qui interdit le voile islamique à l’école était donc appliquée aux mères voilées. En 2012, cependant, cette loi a été contournée et les mères voilées ont été autorisées à accompagner les élèves en sortie.http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/09/01/31001-20160901ARTFIG00123-sorties-scolaires-et-signes-religieux-la-lachete-de-najat-vallaud-belkacem.php
2016. Le Conseil d’État a autorisé le port du burkini sur les plages toutes les fois où le risque de « trouble à l’ordre public » n’était pas avéré. Le Conseil d’État a ainsi estimé que le scandale suscité par une femme en burqini à Nice, quatre semaines après qu’un terroriste islamiste ait assassiné 82 personnes, n’était pas un désordre public.
2016. Plus d’argent pour les « réfugiés ». Le Conseil d’État a jugé que l’État devait donner plus d’argent pour aider des dizaines de milliers de « réfugiés » à trouver un endroit pour dormir pendant que leurs dossiers étaient examinés par les agents d’immigration.
2017. Une mégamosquée financée par le contribuable parisien à Paris. Le Conseil d’État a fourni une solution juridique au maire de Paris pour construire légalement une mosquée géante et en faire don pour 99 ans à une association islamique.http://www.ufal.org/laicite/mosquee-municipale-de-paris-18eme-quand-le-conseil-detat-suggere-de-contourner-la-loi/
2017. Voile islamique dans les écoles d’infirmières. Le Conseil d’État a autorisé le port du voile islamique dans les établissements de formation des infirmières, annulant ainsi les règlements intérieurs qui interdisaient l’affichage ostensible de signes religieux.
http://www.atlantico.fr/decryptage/port-voile-en-ecole-personnels-sante-conseil-etat-cede-nouvelle-fois-devant-ccif-guylain-chevrier-3130328.html
2017. Douches publiques et toilettes pour les migrants. Le Conseil d’État a jugé que le gouvernement avait obligation de fournir des douches publiques et des toilettes publiques à Calais, où des milliers de jeunes hommes d’Afrique et du Moyen-Orient tentent chaque jour de traverser illégalement la Manche en direction de l’Angleterre. Cette décision est notamment fondée sur l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui dispose que cette obligation ne vaut que pour les prisonniers de guerre. Le Conseil d’État considère-t-il l’Etat français comme un geôlier de migrants ?http://www.lavoixdunord.fr/205004/article/2017-08-16/l-etat-annonce-des-equipements-mobiles-calais
La liste ci-dessus n’est pas exhaustive, mais les avis et arrêts du Conseil d’État en faveur de l’islam, de l’islamisme ainsi que les blocages de toute tentative de régulation de l’immigration ont eu et gardent un caractère systématique.
Et vous vous demandez encore où est l’ennemi…
Source
immigration - Page 868
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Immigration : 40 ans de trahisons pro-islamiques du Conseil d’Etat
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Réflexion : Ça veut dire quoi « bien vivre ensemble » ?
Il y a des jours où tout passe et d’autres où on se dit que c’est ras-le-bol de cette affirmation. Ainsi, on ne cesse de nous rabattre les oreilles avec le « bien vivre ensemble ». Ça veut dire quoi au juste ? Que nous sommes amenés à accepter tout comportement qui ne serait pas tout à fait le nôtre, questions vestimentaire et alimentaire ?
Habitant dans le sud de la France, il m’est parfois bien difficile de ne pas réagir face à certaines situations, qui ne seraient acceptées nulle part ailleurs. Mais sous prétexte de « bien vivre ensemble », on accepte tout, en faisant parfois semblant de ne rien voir. C’est tellement plus facile de ne pas réagir. Ça évite les problèmes et les remises en question. Personnellement, je ne supporte pas de voir des femmes « déguisées » en fantômes noirs, dont on ne voit que les yeux. Si je ne me retenais pas, je pourrais arracher leur voile, mais, ça ne se fait pas et je me mettrais en danger car personne ne viendrait à mon secours.
Hé bien non ! Ce n’est pas à nous à subir, mais à faire comprendre à l’autre qu’il y a des efforts à faire pour s’intégrer en bonne intelligence et être accepté. La France est un pays où dominent la générosité et la tolérance. Nous, Français de souche, de génération en génération (ne remontons tout de même pas au Moyen-âge, quoique…), sous le fallacieux prétexte de notre bon cœur et de notre intelligence, nous acceptons tout en essayant de comprendre que « l’autre » a traversé bien des frontières, a subi bien des épreuves et qu’il est juste de l’accueillir avec la plus grande tolérance.
Cet « autre » a faim, a peur, ne sait pas encore parler notre langue (mais il apprendra) et surtout il arrive avec ses traditions, sa culture, ses habitudes et il fera venir les membres de sa famille dès qu’il le pourra, ce qui paraît tout à fait normal. Il n’est pas bon qu’un homme reste seul.
Bien sûr, il sait que la France est un pays grand et généreux et qu’elle ne peut certes « accueillir toute la misère du monde » pour reprendre une expression utilisée par un politique qui n’était pas de notre bord, mais permettre aux plus malheureux de survivre, dans un premier temps, puis de vivre dans un second temps, sous réserve que des efforts aient été faits pour l’intégration, ce qui n’est pas toujours facile, il faut en convenir, d’un côté comme de l’autre.
Les difficultés économiques actuelles de notre pays doivent cependant nous inciter à de la prudence pour éviter des débordements de toute nature. Il importe également que des structures, tant sociales qu’humaines, permettent le « bien vivre ensemble » dans des régions, des départements, des villes, des quartiers, qui peuvent accueillir et accompagner les nouveaux venus. Ils sont une richesse pour notre pays quand ils arrivent avec un savoir et une bonne volonté pour vivre autrement que là d’où ils viennent, suite à des guerres, des conflits, des problèmes graves divers et variés. Ils peuvent trouver une place dans notre société sous réserve que celle-ci ait la capacité de prendre le temps d’écouter et d’intégrer qui en sera digne.
La France n’est pas n’importe quel pays, elle qui fut Royaume et dispose d’une histoire extraordinairement riche, dont peu de pays peuvent se prévaloir. La France se distingue en tous points et mérite toute notre fierté, de la dynastie des Mérovingiens, à celle des Valois en passant par les Carolingiens et les Capétiens.
Il reste à espérer que cette histoire de France restera enseignée dans tous les lieux d’enseignement public et privé. Nous le valons bien et la question du « vivre ensemble » ne doit pas se poser. Elle s’impose naturellement. Question de respect et d’intelligence !
Solange Heisdorf
http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/divers/2602-reflexion-ca-veut-dire-quoi-bien-vivre-ensemble
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Faux certificats à des migrants : des médecins mis en examen, des présidents d’associations pro-migrants se faisaient 5000 euros par demande
Cinq médecins ont été mis en examen pour avoir délivré de faux certificats médicaux à des étrangers leur permettant de rester en France légalement et escroqué l’Assurance maladie à hauteur de près de 3,9 millions d’euros, a-t-on appris mardi de sources concordantes. Deux présidents d’associations à vocation humanitaire et deux de leurs rabatteurs ont également été mis en examen notamment pour « aide au séjour irrégulier en bande organisée, escroquerie et abus de confiance ». Les neuf suspects, arrêtés en Ile-de-France entre le 10 octobre et le 28 novembre, ont été placés sous contrôle judiciaire, a précisé une source judiciaire.
Les enquêteurs de la sous-direction de la lutte contre l’immigration irrégulière, rattachés à la préfecture de police de Paris, avaient débuté leurs investigations à la suite d’une dénonciation de l’Agence Régionale de Santé (ARS) à l’encontre de plusieurs médecins. L’enquête « démontrait que ce réseau sévissait depuis au moins 2012 avec la complicité de présidents d’associations et de rabatteurs, permettant à des étrangers d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb en situation irrégulière de rester en France en faisant valoir un statut de personnes malades », explique une source policière.
Contactés par de nombreux étrangers déboutés de leurs demandes de titres, les deux présidents d’associations montaient des dossiers de régularisation, en faisant état de pathologies mentales. Pour chaque demande, ils touchaient 5.000 euros qu’ils partageaient parfois avec certains rabatteurs. Les médecins, dont trois psychiatres, délivraient moyennant quelque centaines d’euros des certificats médicaux faisant état de fausses pathologies mentales et en profitaient pour escroquer massivement les caisses d’assurance maladie en déclarant notamment des consultations fictives.
L’un des médecins avait déclaré jusqu’à 27.000 consultations par an, soit 74 par jour, avec un pic à 800 consultations en un jour. Un autre praticien du réseau, surfacturait 867 fois de plus que la moyenne les actes médicaux à l’Assurance maladie. Plus de 489.000 euros, quatre appartements d’une valeur de 1,285 million d’euros, des articles de luxe et deux voitures ont été saisis par les enquêteurs, assistés des effectifs de la PIAC (Plate-forme d’identification des avoirs criminels). (…)http://www.fdesouche.com/923245-faux-certificats-a-des-etrangers-5-medecins-poursuivis
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DAL, maître dans l’art du squat
L’association Droit au logement (DAL) a fait de l’occupation illégale d’un immeuble une opération politique à grand spectacle et une arme idéologique : elle est à l’origine de la plupart des squats qui ont fait parler d’eux à Paris de 1987 à 2001.Jusqu’en 1986, les squats parisiens existaient, mais n’avaient aucun retentissement médiatique : ils étaient marginaux, évidemment illégaux, considérés et traités comme tels. C’est en 1987 que le regard médiatique et politique a changé, influençant dans une certaine mesure celui du public. A l’origine de ce changement, l’association Comité des mal-logés qui deviendra trois ans plus tard DAL. Elle a pour porte-parole Jean-Baptiste Eyraud, maoïste pur jus, partisan d’un État nourrice qui tiendrait ses citoyens sous perfusion, et bien sûr contempteur du droit de propriété.Le premier objectif de l’association est de faire du bruit : non pas pour reloger les familles misérables qu’elle instrumentalise, mais pour attirer l’attention sur les carences des pouvoirs publics en matière de logement social. A l’origine, son but est en effet de pousser à la construction de logements sociaux.Rapidement, elle mesure l’intérêt de se focaliser sur des « demandeurs de logement d’origine africaine ». Jean-Baptiste Eyraud se révèle un communicant redoutable. Chaque squattage s’accompagne de reportages écrits et télévisés, qui le précèdent même parfois puisque les cameramen ont miraculeusement le temps de se préparer avant l’arrivée des squatteurs majoritairement étrangers. Après avoir installé les squatteurs, DAL fait mine de découvrir des conditions insalubres et organise dans la foulée une manifestation pour exiger le relogement des squatteurs. Le tout livré clés en main aux médias.Il ne reste à la presse qu’à trouver quelques formules pour faire pleurer dans les chaumières : « Dans la froide nuit d’hiver, des familles entières dorment sous des bâches », ou encore : « La population du quartier, unanime, apporte son soutien aux squatteurs. Des mères de famille offrent des pâtisseries, préparent des thermos de café et distribuent du chocolat aux enfants » (formules citées par Julius Muzart).L’entreprise de culpabilisation est brillante : quel monstre faudrait-il être pour ne pas être ému ? Comment ne pas s’identifier à ces riverains charitables ou, mieux, solidaires ?Dans la réalité en revanche, pendant que les médias mettent en scène des familles africaines ravies de leurs nouveaux logements, les voisins commencent à déchanter au milieu des trafics en tous genres, conséquence prévisible du squat.L’association DAL a connu ses heures de gloire à l’arrivée de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris. Il a donné l’ordre à ses services de reloger en priorité les protégés de l’association.Entre 2002 et 2006, 90% des relogements urgents réalisés par la Ville bénéficièrent ainsi à des squatteurs, majoritairement originaires d’Afrique noire.Jean-Yves Le Gallou, Immigration, la catastrophe. Que faire ? -
Pour Noël, les diplômés du laïcisme !, par Guy Rouvrais
Comme tous les prêtres, Mgr Pierre d’Ornellas, évêque de Rennes, a dû suivre six ans d’études au moins, théologie, exégèse, morale, droit canon, liturgie, pastorale, langues anciennes, etc. Ordonné évêque, il a reçu grâce d’état pour diriger ses diocésains, l’évêque étant docteur de la foi et maître de vie spirituelle, dit l’Eglise. Mais voilà qu’il s’est aperçu qu’il manquait encore quelque chose à cette riche formation pour accomplir pleinement sa tâche ! C’est pourquoi, à 60 ans, il a décidé de retrouver les bancs de l’université Rennes 1.
Malgré ses lourdes responsabilités épiscopales, il a réussi à distraire 125 heures de son emploi du temps afin d’en suivre les cours. Mais il a été récompensé : il vient de recevoir son diplôme universitaire en compagnie d’une quinzaine d’étudiants comme lui, mardi dernier. Il est désormais diplômé… en laïcité ! C’est ce qui lui manquait, il était « pointu » sur les sciences bibliques et théologiques mais un peu « court » sur la laïcité et la loi de 1905. Terrible lacune pour un évêque catholique, n’est-ce pas ?
Le cursus suivi, « religion, droit et vie sociale », selon un de ses professeurs, Brigitte Feuillet-Liger, porte « notamment sur le rapport entre les religions et l’Etat de droit, les règles de la laïcité, la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905, la liberté de religion, l’histoire religieuse de la France, la sociologie religieuse ». Et cela dans une visée que l’on pourrait qualifier de « missionnaire ». Mais ne nous y trompons pas, la « bonne parole » à répandre n’a rien à voir avec celle de l’Evangile, puisque « l’objectif du diplôme est d’assurer une formation civique et citoyenne, notamment pour former des référents laïcité dans divers domaines de la vie professionnelle ou associative ». Enfin éduqué civiquement et en citoyenneté, à son âge il était temps, Mgr d’Ornellas, déjà en charge de l’instruction catholique en tant qu’évêque, vient donc de recevoir vocation et compétence pour former des « référents laïcité ». On suppose qu’il devra leur expliquer que l’Eglise ne doit pas aller trop loin dans sa présence dans la cité, qu’elle ne saurait empiéter sur le champ d’action de la République et doit se taire quand celle-là viole le droit naturel sur le respect de la vie ou le mariage.
Il ne sera pas seul dans cette tâche puisqu’il a eu pour condisciple l’imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, qui a obtenu son diplôme en même temps que lui. C’est ce prédicateur musulman qui, en 2015, avait défrayé la chronique pour son enseignement dans une classe à Brest : « La musique est une créature du diable qui peut changer les gens qui l’écoutent en singes et en porcs. » Quant à ceux qui chantent, dit-il aussi, ils seront engloutis sous terre. Avis à Mgr d’Ornellas pour sa messe de Noël… Sur cette vidéo au fond de la classe on pouvait apercevoir des petites filles déjà voilées. Diplômé en laïcité, il s’est acheté une conduite et, seul ou en duo avec l’évêque, il rappellera à l’ordre laïc les religieux qui s’en écartent.
En ce Noël 2017 on aurait aimé donner d’autres nouvelles d’un évêque catholique, être diplômé en laïcité n’étant pas une bonne nouvelle. Cela ne nous empêche pas de souhaiter à nos abonnés et nos lecteurs un joyeux et saint Noël en célébrant la vraie Bonne Nouvelle, celle de Dieu qui s’est fait homme. Et pour 2018 une année de grâces pour chacun d’entre vous, comme pour notre pays et notre journal.
Guy Rouvrais
Article paru dans Présent daté du 23 décembre 2017
https://fr.novopress.info/208993/pour-noel-les-diplomes-du-laicisme-par-guy-rouvrais/
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Sécurité / Les imams de la peur - Journal du Mercredi 27 Décembre 2017
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, immigration, insécurité, islamisme 0 commentaire -
Immigration : Paris déborde ! - Journal du Mardi 26 Décembre 2017
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L’imam marseillais qui prêche le djihad
Mi-décembre, la mosquée As-Sounna, située en plein cœur de Marseille, a été fermée pour six mois par le préfet de police des Bouches-du-Rhône. A cause des prêches de l’imam Hadi Doudi. Il exhortait au djihad et son influence s‘étendait, et s’étend encore, bien au-delà des murs islamiques.
Dans une enquête parue hier, jour de la nativité, le quotidien Le Figaro revient sur l’activité salafiste d’As-Sounna. Djihad et loi du talion étaient les principaux enseignements de Hadi Doudi, enseignements qui se répandent dans toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, jusqu’au confins avec l’Italie.
« “Nous ne créons pas de problème, nous obéissons toujours au “gouverneur” (pouvoir en place).” L’homme, qui s’exprime à deux pas de la mosquée marseillaise As-Sounna, fermée pour six mois par les autorités à la mi-décembre pour les prêches de son imam radical, se revendique salafiste. “La fermeture de la mosquée est une attaque contre les musulmans ! Si un prêtre est accusé de pédophilie, ils ne ferment pas son église !” » (Le Figaro)
Pourtant la fermeture de la mosquée a pour base un document de 45 pages qui retrace l’activité du temple salafiste du 2012 au 2017. En particulier, les enquêteurs ont répertorié une trentaine de prêches en arabe de l’imam Abdelhadi Doudi et d‘autres autorités musulmanes. L’objectif des enseignants religieux est clair : légitimer le djihad, tuer les mécréants et les adultères ainsi que les juifs, lapider les femmes et adopter la loi du talion. Même selon le vice-président du conseil régional du culte musulman, Abderrahmane Ghoul, l’influence de Doudi s’étend jusqu’à Vitrolles, Avignon ou Aix-en-Provence.
La mosquée forme les musulmans au salafisme dès le plus jeune âge puisque son école coranique accueille les enfants à partir de 5 ans. Elle inspire aussi les étudiants. Comme le précise la préfecture
« les prêches influencent les habitants du quartier et dans les écoles les étudiants reprennent les discours de haine tenus dans la mosquée, au point que les jeunes légitiment des attaques comme celle de Charlie Hebdo ».
Combien de mosquées visibles ou dissimulées, combien d’imams en France, avec le même profil, la même activité ? Par-ci, par-là, le gouvernement ferme un temple salafiste pour faire croire aux Français qu’il agit contre l’islamisme et par corrélation le terrorisme. Et en continu, la France accueille des « clandestins » musulmans dont on ne connaît pas le passé et dont on ne peut sereinement envisager l’avenir. Puisque régulièrement une voix officielle en Europe admet, même si cela est à contre cœur, que parmi eux se cachent de nombreux djihadistes…
Francesca de Villasmundo
http://www.medias-presse.info/limam-marseillais-qui-preche-le-djihad/85401/
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LA POLOGNE BANNIE
À l’encontre de la Pologne, la Commission européenne a déclenché l’article 7 du traité de l’Union européenne qui, s’il était voté, pourrait déboucher sur une suspension des droits de vote au sein du Conseil de l’Union, l’instance regroupant les vingt-huit.
Notons que cette procédure avait été inventée en 2000 à la suite des tensions entre l’Union européenne et l’Autriche lorsque l’extrême droite était au pouvoir à Vienne. Cette remarque n’est pas sans intérêt car, maintenant, le gouvernement polonais est contrôlé par le PiS « ultra-conservateur ». Il s’agit donc, dans le cas polonais, de mettre au pas un pouvoir nationaliste, voire « populiste ».
Le prétexte invoqué par la Commission est que le gouvernement polonais risque de violer l’État de droit en Pologne et de ne pas respecter les « valeurs de l’Europe ».
On est en droit de se demander, d’ailleurs, qui définit les valeurs de l’Europe.
Il est reproché à la Pologne, par des réformes votées, de soumettre la Justice au pouvoir politique. La Pologne a, en fait, adopté au début de décembre la refonte du Conseil national de la magistrature, chargé de la nomination et de la déontologie des juges, et de la Cour suprême. Il a aussi abaissé l’âge de la retraite des juges, ce qui en a poussé beaucoup dehors. La Pologne défend sa liberté de réformer une magistrature décrite comme une « caste » corrompue.Il est assez piquant de voir la France pousser à cette condamnation alors que l’indépendance de la justice, en France, est plus que douteuse. D’une part, le parquet relève de la Chancellerie, d’autre part nombre de juges sont affiliés à des syndicats souvent gauchistes, comme le Syndicat de la magistrature. D’ailleurs, l’expérience récente montre que souvent l’« extrême droite » est victime d’un harcèlement judiciaire qui, à l’évidence, n’est pas innocent.
Quand à l’État de droit, il est en France bien écorné : notre pays est la cible constante d’attentats terroristes, on dénombre des dizaines de zones de non-droit où l’ordre public n’est pas respecté, et la France est incapable d’expulser les clandestins qui sont des centaines de milliers. On a rétabli le délit d’opinion, voire le blasphème, et des groupes de pression constitués par les communautés et les minorités interdisent de dire quoi que ce soit.
L’autre reproche fait à la Pologne est la prise en main des médias par l’État, ce qui, venant de la France, est au moins amusant tellement il est évident que l’ensemble des médias est entre les mains d’intellectuels de gauche et que les journaux sont subventionnés par l’État.
En fait on s’en prend à la Pologne car, à l’instar de nombre de pays de l’Est – Hongrie, Slovaquie, République tchèque, Autriche -, elle résiste à l’invasion et aux attaques contre ses valeurs et son mode de vie, ce qui ne peut pas plaire aux universalistes européens.
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Immigration : la situation est devenue insoutenable
Au Maroc, à Casablanca :
"Ils sont plus de 2.500 jeunes à vivoter en plein hiver dans un terrain de foot goudronné. [...] Une zone mitoyenne du quartier le plus chaud du Maroc: Derb El Kabir; foyer de délinquance, de repris de justice, de drogués, de dealers de cannabis et autres psychotropes. C’est aussi un concentré de ménages qui vivent dans la précarité. Ce même quartier a fourni plusieurs commis d’Etat, hauts cadres, professions libérales.
Depuis une quinzaine de jours, la tension monte entre migrants, riverains et forces de l’ordre. Pratiquement tous les jours, des affrontements éclatent: insultes, jets de pierres, incendie, fourgons de police caillassés, blessures... «Ce qui se passe là, c’est une bombe à retardement qui finira par nous éclater un jour sur la figure. Il y aura inévitablement un meurtre dans ce campement. Chaque jour, nous redoutons l’irréparable», confie un policier sur place. Tellement la situation est en train de dégénérer ! «Ils sont méchants, violents, agressifs, parfois racistes...», témoigne un autre policier sur place, qui rappelle que samedi dernier «un groupe a attaqué un agent qui s’est fracturé la jambe». Tout autour du site, agents de police civils et en tenue en renfort avec les forces auxiliaires quadrillent le quartier. Ils sont tous sur le qui-vive. Surtout en cette période qui a coïncidé avec la visite royale à Casablanca.
La situation est devenue tellement insoutenable que plusieurs dizaines de migrants veulent rentrer chez eux, dans leur pays d’origine. Ils réclament une opération de rapatriement. D’autres, majoritaires, souhaitent rejoindre Sebta et gagner l’Espagne en cette fin d’année. [...]
«Il y a 3 semaines, une centaine de jeunes de Derb El Kabir sont venus armés de couteaux, machettes, gourdins, épées, bouteilles... Depuis, des affrontements se sont produits avec jets de pierres, rixes et insultes de tous genres. Les jeunes du quartier sont allés loin en aspergeant d’essence des bacs à ordures et tous nos effets personnels, papiers d’identité, passeport, souvenirs, photos de famille, matelas, couvertures, vêtements... En quelques minutes seulement, le camp a pris feu. Depuis, toute forme de solidarité, aides, repas ont subitement cessé», confie Aboubakar Cissé. [...]"