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immigration - Page 870

  • Mayotte : les expulsions d’immigrés par les habitants eux-mêmes se multiplient

    Sur fond d’insécurité dans l’île qui a mené à d’importantes manifestations début mars, les habitants de Mayotte s’organisent pour effectuer des «décasages» : ils expulsent les étrangers de façon parfois violente, et détruisent leurs habitations.

    Depuis plusieurs semaines, en marge du mouvement de lutte contre l’insécurité et alors que le nouveau préfet a pris ses fonctions le 30 mars, certains habitants de Mayotte traquent eux-mêmes les immigrés.

    Ils les «incitent» à se rendre à la gendarmerie, effectuent des rondes «préventives» dans les villages, organisent des manifestations anti-étrangers, les interceptent sur les plages où ils débarquent ou encore détruisent leurs habitations. Les premiers faits identifiés remontent à mi-mars, un des membres du collectif des habitants du nord de l’île ayant affirmé à l’AFP effectuer des «rondes» afin «de démanteler les groupes d’étrangers, Comoriens et Africains» présumés en situation irrégulière sur le territoire. Ce collectif demanderait à ces immigrés de préparer leurs bagages puis les amènerait sans violence, selon lui, à la gendarmerie la plus proche «en fourgonnette».

    Le 24 mars, les exactions qui se sont produites au nord et au sud de l’île ont été qualifiées pour la première fois par le parquet de Mamoudzou de «décasages», des expulsions illégales d’étrangers, plus ou moins violentes, souvent suivies de la destruction de leurs habitations. La gendarmerie a confirmé que des manifestations anti-étrangers avaient eu lieu ce même week-end et le procureur de la République, Camille Miansoni, a déclaré que des habitations avaient été brûlées et détruites en marge de ces marches.

    Des familles «dans la nature»
    Des opérations qui se multiplient ces derniers jours : des décasages «proches du banditisme et de la délinquance», avec des vols crapuleux sous la menace d’armes commis par une dizaine de personnes au visage masqué, ont eu lieu à Kani-Kéli, dans le sud de l’île le 28 et 29 mars, a expliqué Camille Miansoni.

    Les familles ont été expulsées et leurs habitations en partie détruites. Neuf de ces «décasés» ont formulé une demande de reconduite à la frontière volontaire et les autres personnes sont «dans la nature, peut-être au sens littéral du terme […], ce qui est problématique quand on sait qu’il y a des enfants», a déploré le procureur.

    La gendarmerie a signalé une autre opération dans une commune du sud l’île le 28 mars, où une quarantaine de villageois ont retenu des clandestins alors qu’ils débarquaient sur une plage par bateau. «Ce genre de pratique, ça n’existe pas dans un département», avait pourtant réagi mi-mars la ministre des Outre-Mer Annick Girardin dans une déclaration à l’AFP. «J’ai pris des engagements en matière de sécurité […] J’invite les habitants à laisser les forces de l’ordre faire leur travail», avait-elle insisté.

    Des actions similaires s’étaient tenues en 2016 lorsque, de janvier à juin, des collectifs d’habitants de diverses communes de Mayotte avaient chassé des Comoriens, en situation irrégulière ou non, de leur domicile. Excédés par l’insécurité qui règne sur l’île, sujette à une forte pression migratoire en provenance des Comores voisines, les habitants de Mayotte ont lancé au mois de mars un vaste mouvement de mobilisation.

    source : rtfrance.com

    https://www.patriote.info/actualite/immigration/mayotte-les-expulsions-dimmigres-par-les-habitants-eux-memes-se-multiplient/

  • Sondage : le parti des Démocrates de Suède (droite anti-immigration) est premier chez les 18-34 ans

    Voir ici

  • Le chemin de croix de Trèbes, par Caroline Parmentier

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    9083-20180331.jpgDans toutes les églises de France, lors de ces fêtes de Pâques, chacun aura présent à l’esprit le sacrifice héroïque du colonel Beltrame qui l’a configuré au Christ.

    Après l’hommage national rendu à Arnaud Beltrame (Présent du 30 mars), jeudi à Trèbes étaient célébrées les obsèques des trois victimes civiles du tueur islamiste : Jean Mazières, 61 ans, Christian Medves, 50 ans et Hervé Sosna, 65 ans. Devant Edouard Philippe, accompagné des ministres de l’Intérieur Gérard Collomb et de la Justice Nicole Belloubet, le maire de Trèbes a débuté, étranglé par le chagrin, l’hommage solennel sur la place des armes de la ville où avaient été alignés les trois cercueils. Entourant les familles bouleversées dont le jeune fils de Jean Mazières, viticulteur, les filles et l’épouse de Christian Medves, boucher du Super U, ainsi que les proches d’Hervé Sosna, maçon à la retraite, le village tout entier et ses alentours se sont rassemblés avant de les accompagner pour la messe des funérailles.

    « Soyons prêts au sacrifice de nos vies »

    Le même jour dans une cathédrale Saint-Michel archicomble, à Carcassonne, une foule recueillie et très émue a assisté aux obsèques du colonel Beltrame, célébrées par le père Jean-Baptiste de l’Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse (Aude), qui préparait Arnaud et sa femme à leur mariage religieux et lui a donné les derniers sacrements :

    « Le colonel Beltrame était convaincu qu’on ne peut pas lutter contre une idéologie uniquement avec des armes et des ordinateurs. On ne peut la vaincre durablement qu’avec des convictions spirituelles. La foi catholique qu’il a redécouverte, les merveilles chrétiennes de l’histoire de France qui le passionnaient, sont le meilleur bouclier contre la folie des convictions assassines qui tuent et veulent tuer encore. Alors, avec Arnaud et comme lui, soyons prêts au sacrifice de nos vies pour l’amour de nos frères ! »

    Dans sa très belle homélie, le père Jean-Baptiste a rappelé quel homme et quel chrétien était Arnaud Beltrame :

    « Sa déclaration d’intention pour le mariage catholique que je devais célébrer le 9 juin prochain près de Vannes est admirable. Marielle ne souhaite pas que soit rendue publique cette lettre ultime. Sachez que ce texte écrit seulement quatre jours avant sa mort héroïque prouve son adhésion inconditionnelle et fervente à toute la foi catholique et à sa tradition, qu’il y prie en particulier Notre-Dame avec gratitude, qu’il demande l’aide de saint Michel et prend saint Joseph pour modèle. En bénissant sa maison le 16 décembre dernier, j’avais été frappé de la décoration manifestant sa foi et sa passion pour l’histoire et la gendarmerie. Mais plus encore, par le fait qu’il avait réservé une pièce pour en faire un oratoire. Nous y avons prié tous les trois. Imitez-le ! Faisons une place dans nos vies à la prière ! Je crois qu’il a offert sa vie pour que s’arrête la mort. Cette tragédie, comme le Vendredi saint que nous allons célébrer demain, n’est pas le fin mot de cette histoire cruelle. Elle se pare déjà des couleurs de l’aube pour conduire Arnaud à la gloire de Pâques, à l’espérance radieuse de la résurrection. »

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 30 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • LES FRANÇAIS JUGENT LE GOUVERNEMENT INEFFICACE FACE AU TERRORISME. ET CELA VOUS ÉTONNE ?

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    Un sondage récent (Odoxa-Dentsu Consulting) révèle qu’une majorité de Français n’est pas satisfaite des mesures du gouvernement contre le terrorisme. Ils estiment, notamment, qu’il devrait montrer plus de fermeté à l’égard des fichés S : les expulser, quand ils sont étrangers ; dans les autres cas, les placer en rétention administrative. Ils jugent également que la droite ne ferait pas mieux.

    Il est, en effet, paradoxal de prétendre mener un combat contre la barbarie (on commence seulement à la qualifier d’« islamiste ») et de ne pas s’en donner les moyens. Les guerres, quelles que soient leurs fins, sont rarement toutes propres : quand le salut des Français est en danger, il faut savoir passer la porte étroite entre l’État de droit, permis par la paix, et les lois d’exception qu’exige le conflit.

    Si le gouvernement actuel, comme les précédents sous le mandat de François Hollande, est réticent face à des mesures comme la rétention administrative ou l’expulsion, ce n’est pas seulement par respect de l’État de droit : c’est parce qu’il craint d’effaroucher une partie de son électorat en désignant trop directement l’ennemi, et qu’il entretient des relations ambiguës avec des États qui soutiennent le terrorisme islamique.

    Emmanuel Macron lui-même, qui refait l’Histoire, n’est pas exempt de fausseté dans le jugement. Quand, dans sa campagne présidentielle, il déclare à Alger que « la colonisation […], c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie », il oublie – à moins qu’il ne l’ignore, ce qui serait encore plus grave à son niveau de responsabilité – dans quelles conditions l’Algérie a obtenu son indépendance et au prix de quels actes de terrorisme – qui ressemblaient beaucoup, dans leur nature, à ceux que nous connaissons.

    Le gouvernement voudrait vaincre un ennemi en restant pur et sans reproche. Bien sûr, l’on doit traiter l’adversaire – fût-il barbare – avec dignité, le vainqueur doit traiter le vaincu, quel qu’il soit, avec égards. Mais, s’il ne fait pas de son mieux pour le vaincre, il se montre complice par omission. En quoi l’expulsion d’étrangers fichés S, la rétention administrative d’individus considérés comme dangereux porteraient-elles atteinte aux droits de l’homme ?

    Nos dirigeants politiques prétendent garder les mains propres, alors qu’ils se les salissent en mettant en danger l’ensemble des Français. Au lieu de remettre leur action en question après la tragédie de Trèbes, ils ont lamentablement excusé leur impuissance et détourné l’attention dans une commémoration émouvante, qui devait être, mais ne pouvait effacer leur responsabilité. L’assassin était – une fois encore ! – un fiché S.

    D’après ce sondage, la droite représentée par Laurent Wauquiez ne trouve pas grâce davantage aux yeux des Français. Comment faire confiance à un parti qui, avant et après l’élection présidentielle, s’est divisé, renié, partagé entre opposition, collaboration et neutralité ? Le président des Républicains aura beaucoup à faire s’il veut paraître crédible, convaincre qu’il est sincère et que ses déclarations de fermeté à l’égard du terrorisme islamique ne sont pas seulement dictées par sa rivalité avec le Front national.

    Pour lutter contre le terrorisme, entre le droit et le non-droit, il existe une porte étroite que des gouvernants doivent avoir le courage d’emprunter : c’est dans ces circonstances qu’ils montrent s’ils sont dignes de gouverner.

    http://www.bvoltaire.fr/francais-jugent-gouvernement-inefficace-face-terrorisme-etonne/

  • Guillaume Bigot : L'idéologie droit-de-l'hommiste, un obstacle à la lutte contre le terrorisme

    Des fleurs déposées devant l'État-major de la gendarmerie de l'Aude en hommage à Arnaud Beltrame.

    Entretien par Alexandre Devecchio

    Cet entretien d'Alexandre Devecchio avec Guillaume Bigot [Figarovox, 29.03] est une réflexion de fond en soi fort intéressante. L'on pourrait en discuter tel ou tel aspect. Le lecteur découvrira lesquels. Nous sommes toutefois bien d'accord sur l'essentiel de ces propos réalistes et lucides.LFAR 

    Après les attentats de Carcassonne et de Trèbes, l'islamisme armé est de retour. Comment analysez-vous la réaction des autorités ? 

    Une réaction pavlovienne de la classe politique et des pseudo-experts consiste à s'indigner de ce que les djihadistes qui passent à l'acte sont déjà connus. Une telle indignation relève d'un pur contre-sens.

    Si les auteurs d'attaques sont fichés, c'est que le renseignement est efficace et non l'inverse. Le système de remontée et de classement d'informations est déjà perfectionné : on classe les individus de 1 à 16, en fonction de leur dangerosité, les proches peuvent être fichés et on fait tout pour éviter l'engorgement de la base. Ce système ne cesse de s'améliorer. Ainsi lorsque Yassin Sahli, par exemple, l'islamiste qui avait égorgé son patron à Saint-Quentin-Fallavier, dans la banlieue de Lyon, était sorti des fiches S (il avait été fiché une première fois en 2006), un nouveau fichier dit FSPRT (Fichier de signalement pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) a été créé afin d'y verser les noms retirés du fichier principal. Nous gardons une avance indispensable sur l'ennemi. Contrairement à certaines allégations, les forces de l'ordre sont très bien renseignées de l'intérieur par nos compatriotes musulmans, fort heureusement d'ailleurs.

    Ce formidable travail de l'ombre réalisé par des informateurs de confession musulmane, par des fonctionnaires infiltrés et par les services permet d'éviter l'essentiel des actes qui, sans cela, ensanglanteraient la France. Chaque année, depuis 2015, ce sont entre 15 et 20 tentatives d'attentats qui sont en moyenne déjouées. Certaines de ces attaques auraient été dévastatrices.

    Donc, les attentats qui surviennent doivent être considérés comme inévitables ? Si l'on vous suit, tout ce qui peut l'être serait donc entrepris pour protéger nos compatriotes ?

    Loin s'en faut. Mais en critiquant le renseignement on se trompe de cible.

    Par ailleurs, on a beau redécouvrir la menace à chaque attentat, il faudra bien un jour admettre qu'éradiquer le djihadisme en France sera l'affaire d'une guerre de trente ans. L'islamisme est enraciné, avec un risque de séparatisme à la clé comme nous l'écrivions dès 2005, avec Stéphane Berthomet. Le risque zéro relève donc de l'illusion. Le reconnaître ne revient cependant pas à dire que l'on se protège aussi efficacement qu'on le devrait.

    Les services travaillent aussi bien qu'ils le peuvent, mais nous sommes confrontés à trois obstacles.

    Le premier est de taille si j'ose dire : le phénomène revêt des proportions telles qu'il ne peut plus être appréhendé à l'aune des moyens actuellement mis en œuvre.

    20 000 islamistes radicalisés dans le fichier « S » dont 7 000 très dangereux... pour moins de 8000 fonctionnaires chargés de circonscrire la menace qu'ils représentent (4300 de la DGSI, 2500 fonctionnaires du Service central du renseignement territorial, plus des enquêteurs de la SDAT et des gendarmes de la sous-direction de l'anticipation opérationnelle).

    Surveiller une seule cible, 24h/24, même en ayant intensément recours à l'intelligence artificielle, mobilise toute une équipe d'agents. Il faut donc recruter et former.

    Le second obstacle qui nous empêche de lutter plus efficacement contre le terrorisme islamique, ce sont les magistrats eux-mêmes qui le dressent. À côté de juges d'élite tels que Jean-Louis Bruguière, Gilbert Thiel ou Marc Trévidic et d'autres encore moins médiatisés mais tout aussi remarquables, certains magistrats restent très imprégnés de ce que Jean-Pierre Le Goff appelle le gauchisme culturel. La magistrature a souvent les yeux de Chimène pour les caïds des cités qui forment la base du recrutement des futurs terroristes. Pourquoi ? Un substrat de préjugés se mêle et explique cette coupable indulgence: culture de l'excuse, culte de la repentance néocoloniale, admiration pour un islamisme anticapitaliste. On n'est parfois pas très loin de la France rance et vichyste des porteurs de valise de Ramadan qui font semblant de ne pas entendre les délinquants de banlieues aduler Radouane Lakdim.

    Le troisième obstacle est donc idéologique. Ce qui paralyse les dirigeants français, c'est ce qu'il est convenu d'appeler le droit de l'hommisme. Ce dernier n'a rien à voir avec la défense concrète des droits de l'homme, ni même avec un attachement sincère aux valeurs qui forment le socle de notre pacte social. Le droit-de-l'hommisme est un culte des formes juridiques, sacralisées et placées au-dessus de la souveraineté populaire. L'apologie des droits de l'individu considérés comme l'alpha et l'oméga des valeurs morales cadenasse juridiquement la volonté de la majorité et fait le jeu de nos ennemis qui s'abritent derrière des procédures.

    En quoi ce que vous appelez le droit-de-l'hommisme empêche-t-il de lutter contre l'islamisme radical ?

    L'expulsion des étrangers fichés S, l'éloignement des Français radicalisés ou le rétablissement des frontières forment trois mesures-clé qui feraient reculer l'ennemi. Mais en l'état actuel du droit, qui inclut les traités et l'interprétation du bloc de constitutionnalité par le Conseil d'État, par le Conseil Constitutionnel, par la Cour de Cassation et par la Cour Européenne des Droits de l'Homme, de telles mesures sont inenvisageables. On serait tenté de répondre : mais alors que l'on change le droit ! À ce stade, les choses se corsent car notre système juridique installe ces juridictions suprêmes et ces traités au-dessus de la loi, c'est-à-dire de l'expression de la volonté générale. Il faudrait agir par référendum pour défaire ce que le peuple a fait sous la forme de traités ratifiés ou d'articles de la constitution autorisant des recours devant la Cour constitutionnelle par exemple.

    La main de l'État est donc paralysée par deux facteurs : un facteur dur, juridique, la règle de droit (expulser un étranger, c'est s'exposer à un recours que l'on anticipe comme perdu d'avance) et un facteur mou, symbolique et culturel (les résidus de l'idéologie soixante-huitarde qui placent l'État de droit au-dessus de la démocratie). L'anticipation de la règle de droit et cette mentalité qui considère comme sacrilège de vouloir la changer se combinent pour forger cet état d'esprit capitulard face à l'islamisme. Nous sommes face à des gouvernants qui croient faire leur devoir en résistant au populisme, c'est-à-dire à la demande d'une majorité de l'opinion qui attend des mesures énergiques pour neutraliser les apôtres de la guerre sainte.

    Le gouvernement se trompe dans sa communication à l'égard des attentats ?

    La communication officielle verse dans le contre-sens absolu et fait le jeu de l'ennemi. Cette communication se décline suivant trois axes : premièrement, chercher à édulcorer les actes (mais à l'ère des réseaux sociaux, les informations finissent par sortir). On a vu ce mécanisme à l'œuvre : ce fut le cas avec certaines attaques à la voiture bélier ou avec l'égorgement du colonel Beltrame.

    Le deuxième axe de communication consiste à dédouaner préventivement l'Islam. C'est le grand mantra du « pasdamalgame ». Il s'agit de parler à la place des musulmans pour les désolidariser à leur place d'avec l'islamisme. Nos compatriotes musulmans n'en demandent pas tant ! Et puis, un tel empressement à affirmer que les attentats islamistes n'ont rien à voir avec la religion mahométane est un peu louche. Les Français savent faire la différence entre leurs compatriotes d'origine musulmane qui veulent qu'on leur fiche la paix avec cette religion qu'ils ne pratiquent ni ne revendiquent, des concitoyens qui ont une pratique paisible de leur culte compatible avec les valeurs de la République. L'opinion ne confond pas ces deux catégories avec des islamistes provocateurs et vindicatifs qui placent la charia au-dessus des lois françaises ni avec les djihadistes assassins. Mais les Français, y compris de confession musulmane, sont exaspérés par ce qu'ils considèrent comme une manifestation de malaise de la part des autorités.

    Le troisième axe de communication, c'est de viser l'effet compassionnel. C'est la séquence « émotion ». Les officiels se rendent sur place. On sort alors les bougies, on observe une minute de silence et on verse une larme.

    Or, ces trois réflexes sont totalement inappropriés.

    L'Islam, pas seulement le djihadisme mais toute la culture arabo-musulmane, est traversé par un culte de la virilité et de l'esprit chevaleresque. Montrer sa force, c'est gagner le respect. Passer pour une victime, c'est attiser la haine et le mépris.

    La fameuse taqîya, l'art de la dissimulation tactique prôné par le Coran consiste à tenir compte du rapport de forces pour s'adapter à un environnement non musulman. En nous montrant intraitables sur le respect de la laïcité, nous n'allons nullement encourager la révolte ou nourrir le sentiment d'injustice. Au contraire: nous obtiendrons que l'Islam s'adapte à la France et non l'inverse.

    Ainsi, le gouvernement devrait, au contraire, convoquer des caméras et mettre en scène l'expulsion de 300 imams salafistes. Il aura alors gagné sur tous les tableaux: sa cote de popularité bondira, les gamins qui hurlent de joie après des attentats ou certains sympathisants du djihad rentreront la tête dans leurs épaules.

    Membre des Orwelliens, chroniqueur sur France Libre TV et sur BFMbusiness, Guillaume Bigot est essayiste. Il a notamment coécrit avec Stéphane Berthomet Le Jour où la France Tremblera, Terrorisme islamique : les vrais risques pour l'Hexagone (Ramsay, 2006).

    Alexandre Devecchio est journaliste au Figaro, en charge du FigaroVox. Il vient de publier Les Nouveaux enfants du siècle, enquête sur une génération fracturée (éd. du Cerf, 2016) et est coauteur de Bienvenue dans le pire des mondes (éd. Plon, 2016).

    Alexandre Devecchio

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/03/31/societe-actualite-l-ideologie-droit-de-l-hommiste-un-obsta-6039372.html

  • Têtes à Clash - Attentat de Trèbes : fichés S, en faisons-nous assez pour les empêcher d'agir ?

  • DES ATTENTATS À LA PETITE DÉLINQUANCE : L’ÉTAT NE NOUS PROTÈGE PLUS !

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    L’information est passée inaperçue. Il faut bien dire que les actualités ont été surchargées en événements dramatiques, en horreurs épouvantables, comme nous y sommes tristement habitués depuis désormais près d’une décennie. Rue Pasteur, à Tomblaine, en Meurthe-et-Moselle, Kévin M. est mort après avoir reçu plusieurs coups de couteau, sous les yeux de sa compagne et de ses trois enfants. Il a été tué pour une banale dette d’argent.
    Tous les jours, en France, des gens meurent ainsi, assassinés de la plus atroce des manières. Quand ce ne sont pas des islamistes qui tirent au pistolet sur des innocents, qui écrasent des passants au volant d’un 36 tonnes ou qui égorgent des héros comme le lieutenant-colonel Beltrame, ce sont des petits voyous qui tabassent, qui poignardent ou qui violent les femmes, sans que l’État ne semble en mesure de pouvoir endiguer le phénomène. 
    En cause, notamment, le laxisme judiciaire qui donne un sentiment d’impunité aux voyous. Le parcours de Redouane Lakmid, terroriste islamiste de l’Aude, est exemplaire de tout ce qui ne va pas dans notre pays. Ce binational franco-marocain naturalisé en 2004 après que son père a obtenu la nationalité française a connu un parcours chaotique, parsemé de nombreuses arrestations pour trafic de stupéfiants ou outrages à agent détenteur de la force publique. 
    Bien évidemment, il était aussi fiché S pour sa sympathie à l’égard des idées djihadistes. Un personnage qui se confond donc avec ses prédécesseurs : Khaled Kelkal, Mohammed Merah, Salah Abdeslam, Chérif et Saïd Kouachi, Sid Ahmed Ghlam, Abdelhamid Abaaoud, Samy Amimour, Amedy Coulibaly, Ismaël Omar MostefaÏ, Mehdi Nemmouche, Ahmed Hanachi, etc. 
    Nous souffrons de deux maux différents qui se nourrissent l’un l’autre. L’immigration et le laxisme, c’est-à-dire l’inaptitude de l’État à garantir l’ordre public, sont deux fléaux parallèles. Le résultat est visible quotidiennement. Songeons à Murielle Knoll, rescapée de la Shoah âgée de 85 ans, assassinée puis brûlée dans son appartement parce que juive. Ses enfants n’auront même pas une photo en souvenir pour la pleurer, car il ne reste plus rien d’autre que des cendres. 
    L’État doit reprendre en main l’école et l’éducation des jeunes dans les endroits où la République et la France sont bafouées, et où les voyous ont plus d’autorité que les professeurs. Mai 68 a entraîné l’émergence d’une culture de l’excuse insupportable qui fait du criminel une victime de la société. Cette inversion des valeurs a ensauvagé la France. Désormais, la police est vue comme un instrument de répression, alors qu’elle est l’outil de notre protection. 
    Si nous n’agissons pas vite, la France sera purement et simplement détruite, deviendra une zone de guerre rongée par l’insécurité, les gangs et l’islamisme. Posez-vous la question aux prochaines élections : est-ce ce pays que vous entendez léguer à vos enfants ? Les responsables de la violence aveugle des rues portent des noms. Ils ont dirigé des partis politiques, des associations. Ils ont désarmé les forces de l’ordre, pris les commandes des syndicats de la magistrature. Ces gens ont échoué, le « vivre ensemble » qu’ils ont promu est, présentement, un « subir ensemble ».

     Députée européenne du FN
  • L’islamisme gagne du terrain dans les clubs amateur

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Des notes confidentielles provenant des services de renseignements alertent au sujet de « dérives communautaires » sévissant dans quelques clubs de sports amateur, notamment aux environs de Toulouse.

    Dans un reportage de France 2, une femme témoigne du mépris dont elle fait l’objet de la part d’islamistes, mépris du fait de sa tenue ou, même du fait de sa simple présence dans le club.

    La religion y a donc pris le pas sur l’activité sportive. On savait déjà que dans des clubs de boxes, ou de football, la radicalisation islamiste devient virale. Cette propagation n’est évidemment ni surprenante ni anodine, le sport étant un excellent vivier pour recruter.

    Ne doutons pas que le nouveau plan anti-radicalisation annoncé par le Premier ministre saura mettre bien vite fin à ces pratiques.

  • PAS DE PANIQUE, CECI N’EST PAS UN ATTENTAT…

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    « Nous ne sommes pas dans une affaire de terrorisme, très clairement », a déclaré le procureur de la République de Grenoble. Nous voilà rassurés. Le jeune Anouar N., qui a foncé jeudi au volant d’un véhicule sur un groupe de militaires de Varces, dans l’Isère, n’est pas un terroriste. « On n’est pas dans une tentative d’homicide, plus dans les violences avec arme », a-t-il ajouté. C’est vrai, ça, lorsque quelqu’un tente de renverser volontairement des passants dans la rue, au volant de sa bagnole, c’est pour expulser une certaine violence, rien d’autre, pas pour « homicider ». En gros, la différence entre la course de vachettes et la corrida. Et le procureur, bonhomme, de conclure : « Il faut ramener cette affaire à de plus justes proportions. » Circulez, y a rien à voir, messieurs-dames. Le procureur a peut-être raison. Il a sans doute raison. Il a forcément raison.

    Néanmoins.

    Cette affaire nous amène à nous poser quelques questions. Qu’est-ce qui fait la différence entre un acte terroriste et un simple acte de violence avec arme (au passage, on notera qu’un véhicule est une arme par destination) ? La « réussite » de l’acte ? Le niveau de terreur éprouvée par les cibles ? Nos soldats sont des gars aguerris, comme l’expliquait, hier, sur l’antenne de BFM TV, le chef d’état-major de la 27e brigade de Montagne ; plus aguerris, en tout cas, qu’une vieille dame revenant de ses commissions. Ils n’ont donc pas été terrorisés et ont eu les bons réflexes. Ou bien encore, est-ce le fait que l’auteur n’a pas prononcé le mot magique, le sésame, le fameux « Allah Akbar » ? Le lien avec une entreprise terroriste ? On le sait maintenant, Daech et compagnie fonctionnent comme une franchise. Nos terroristes « endogènes » ne reçoivent pas d’ordres en écoutant la radio le soir dans le grenier, attendant patiemment que soit lâché sur les ondes le nom de code qui leur enjoindra de déclencher une action. Daech « valide » a posteriori. Sûrement pas quand ça rate. 

    En tout cas, si l’acte de violence de Varces n’est pas un acte terroriste, cela y ressemble beaucoup. Le procédé est bien celui utilisé par les terroristes. L’affaire se termine bien pour nos militaires. Mais imaginons que l’un d’eux ait eu les jambes broyées ou le crâne fendu : que l’acte soit qualifié de terroriste ou pas, le résultat était le même.

    Aujourd’hui, en France, on le sait, le terrorisme islamiste se nourrit de la délinquance et de la criminalité. Mais l’« incident » de Varces montre qu’en retour, d’une certaine façon, la délinquance et la criminalité se nourrissent du terrorisme islamiste. En effet, foncer en véhicule sur des militaires ou des policiers est un procédé utilisé par les terroristes. Le terrorisme fait donc des émules à bon compte, ce qui concourt, évidemment, à installer un climat, sinon de terreur, tout du moins d’insécurité permanente dans le pays. La preuve : hier matin, les enfants des écoles environnantes ont été confinés. On en est donc là, aujourd’hui, en France.

    Ceci n’est donc pas un attentat terroriste, nous dit le procureur. Dont acte.

    Les médias nous disent qu’Anouar N., vingt-quatre ans, vingt-cinq condamnations au compteur tout de même, aurait traité les soldats de « sales Français ». Étonnamment, l’expression « injure raciste » n’est pas employée par les médias et le procureur ne semble pas avoir retenu ce fait, tout du moins dans les déclarations rapportées par la presse. Il est vrai que le jeune homme aurait été sous l’empire de l’alcool. Joker…

    http://www.bvoltaire.fr/de-panique-ceci-nest-attentat/

  • Tentative d’attentat à Varces. Pourquoi vouloir cacher l’origine de son auteur à l’opinion publique ? – par Aristide Leucate

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    Il importe de ne pas prendre les gens pour des imbéciles et d’accepter de regarder ce que l’on voit.

    Il est, comme ça, des séries noires qui s’apparentent à la fameuse formule, attribuée en son temps à Jacques Chirac, selon laquelle « les emmerdes arrivent toujours en escadrille ». Sauf qu’en d’autres circonstances, c’est-à-dire en dehors de l’égorgement intentionnel d’un gendarme lors d’une attaque terroriste, ces fameuses « séries noires » alimentent habituellement et en abondance la rubrique des faits divers de la presse quotidienne régionale.

    Dans la matinée de ce jeudi, une voiture a foncé sur des chasseurs alpins du 7e BCA (le fameux et légendaire « 7 » à la fière et indestructible devise « de fer et d’acier ») près d’une caserne à Varces-Allières-et-Risset (Isère), non loin de Grenoble, sans, heureusement, que l’on ait à déplorer de victimes parmi les militaires. Et l’auteur de cet acte a fini par être interpellé par les policiers de la brigade de recherche et d’intervention.

    Comme un air de déjà-vu, si l’on en croit Le Dauphiné qui relate que « le 1er janvier 2016, en début d’après-midi, quatre militaires du 93e régiment d’artillerie de montagne (Varces), en patrouille dans le cadre de l’opération Sentinelle devant la grande mosquée de Valence, avaient été attaqués par un automobiliste qui, au volant d’une Peugeot 307 SW rouge, leur avait foncé dessus, à trois reprises ».

    Il faut être aveugle ou de singulière mauvaise foi pour ne pas voir dans cette réplique au mode opératoire quasi similaire – de la cible militaire jusqu’au véhicule incriminé qui serait une voiture volée de la marque Peugeot – un acte criminel délibéré s’inscrivant précisément dans le contexte de la récente et meurtrière attaque de Trèbes (Aude). Le suspect ayant même proféré des insultes en arabe, il est encore plus malaisé de ne pas en déduire, avec le plus élémentaire bon sens, que nous ne sommes pas en présence d’un mahométan dans ses grandes œuvres djihadiques.

    En résumé, à écouter les principaux médias télévisés, « l’on ne sait rien du profil de l’automobiliste, mais l’on sait que ces actes n’ont pas de caractère terroriste ». D’une manière générale, ce type de commentaire ressortit bien souvent à l’argument d’autorité – parce qu’émis par un média –, voire à la pétition de principe. La valeur à y accorder est donc à peu près insignifiante ou nulle, tant le recours à des notions comme celle de terrorisme, voire d’attentat, s’avère plutôt délicat au regard de notre Code pénal. En d’autres termes, les journalistes, y compris « spécialisés » (ou peu s’en faut), n’y entendent fifre.

    Il convient, en effet, de se reporter aux articles 421-1 à 421-2-6 pour avoir une idée de ce que la société entend réprimer lorsqu’elle incrimine de la sorte tel ou tel agissement criminel commis « en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ».

    Or, on ne demande pas à un journaliste de faire office de juridisme patenté, mais de rapporter les faits avec le maximum d’honnêteté et le minimum de parti pris – sauf, en cas contraire, à annoncer préalablement la couleur, le journalisme d’opinion n’étant pas moins acceptable que celui d’investigation.

    De fait, il importe de ne pas prendre les gens pour des imbéciles et d’accepter de regarder ce que l’on voit. En l’occurrence, une approche purement factuelle de l’événement n’interdit pas de tirer explicitement les conclusions qui s’imposent d’évidence. Ainsi, sans s’abriter derrière des périphrases et autres duperies euphémistiques, doit-on considérer que l’homme qui voulait écraser des militaires souhaitait symboliquement attenter à l’État et notamment à sa politique – plutôt pusillanime – d’éradication de l’islamisme hors de ses frontières, notamment en Afrique – des éléments du 7e BCA étaient partis combattre au Mali. La parlure arabisante de l’auteur nous renseigne, qui plus est, sur ses origines extra-européennes, ce qui oblige, volens nolens, à un amalgame d’autant plus salutaire qu’il ose montrer l’ennemi en ses multiples avatars (loup solitaire ou chien de meute).

    Pratiquer autrement relève du mensonge par omission, voire d’une dénégation obstinée et suspecte du réel à des fins clairement manipulatoires et dolosives. Tel est, hélas, l’état pitoyable dans lequel se trouve majoritairement le journalisme nord-coréen européen.

    Aristide Leucate

    Texte repris du site Boulevard Voltaire