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  • Défendre l’homme européen ou 120 migrants par minute?

    durer.pngLa poussée des nationaux et des populistes était attendue, et elle fut à la hauteur des espérances (ou des craintes) de beaucoup. Les  pro bruxellois ont été laminés hier en Italie lors des élections législatives. Au terme des  premiers  résultats pas du tout à fait consolidés à l’heure  ou nous écrivons ces lignes, le Parti démocrate (PD, centre gauche) du « Macron transalpin »,  Matteo Renzi , enregistre un très gros revers avec  un score inférieur à 20%…moitié moins que celui qu’il avait obtenu il y a quatre ans, lors des élections européennes. Les populistes du Mouvement cinq étoiles (M5S) de Bepe Grillo, n’ont pas été impactés par les résultats en demi-teinte, voire les promesses non tenues par leurs élus, notamment  lors des dernières municipales (voir le cas emblématique de la mairie de Rome…). Bien au contraire,  cette formation, qui a réaffirmé plus fortement son ancrage à gauche ces dernières années,  engrange à elle seule les  suffrages de près d’un électeur sur trois (32%), un score historique.

    Autres grands gagnants,  les partis  de la coalition de l’opposition nationale et de la  droite  qui totalisent 37% des suffrages. Dont 16,7% pour nos camarades de la Ligue du Nord, qui réalisent de très forts scores en Lombardie, dans tout  le nord de la Botte, mais qui peinent encore à convaincre  dans le sud.   Matteo Salvini  gagne en tout cas  son pari d’être l’homme  fort de cette coalition et prend date pour l’avenir.  Quant au   petit parti national Fratelli d’Italia  il obtient 4%  et Forza Italia de  l’ex Premier ministre Sivlio Berlusconi, environ 14%. Le calcul est vite fait :  prés de sept électeurs italiens sur dix ont voté hier contre l’Europe liberticide de Bruxelles  et /ou pour l’inversion des flux migratoires. Une vraie déception  cependant, il aurait suffit que la coalition opposition nationale /droite  obtienne  40% des voix  pour qu’elle décroche la  majorité au parlement.  Reste maintenant à mettre sur pied une alliance gouvernementale, ce qui s’annonce forcément compliquée, sachant que l’actuel   gouvernement  de centre gauche  de Paolo Gentiloni n’est pas légalement dans l’obligation d’obtenir la confiance du nouveau parlement…

    Cette aspiration grandissante des Européens à plus de libertés, de souveraineté, au respect de leur identité, de leur culture illustre le décalage grandissant entre le peuple et les élites boboïsés. En témoigne une nouvelle fois  la cérémonie des César vendredi dernier, qui a vu triompher le film 120 battements par minute (avec  six récompenses, dont celle du meilleur film) de Robin Campillo. Le réalisateur y a été de son couplet sur une immigration massive que nous serions dans l’obligation d accueillir, faisant mine de croire ( ?) que  le projet  de loi sur l’immigration et l’asile matérialiserait un réel tour de vis. «  Ça fait 15 ans a-t-il déclaré que le problème des migrants perdure mais depuis un an le traitement vis-à-vis d’eux est encore plus brutal. Je dois vous dire que la loi qui va être votée bientôt sera encore pire. On va pouvoir enfermer plus facilement, plus longuement et expulser plus rapidement les migrants. Il est temps d’entendre les associations, sur tous les sujets, car comme il y a 25 ans, silence = mort »

    Sorti en salles fin  août dernier, (il a été vu par 800 000 personnes) 120 battements par minute est comme il se doit d’un film très connoté à gauche. Nous ne l’avons pas vu et nous serions donc bien en peine  de juger de ses qualités cinématographiques factuelles ou  du talent d’interprétation  des comédiens. Pour autant, c’est une ode au groupuscule extrémiste Act Up,  fondé  en 1989 par Didier Lestrade  s’inspirant d’un groupe  newyorkais  éponyme,  qui a souvent pris à partie les catholiques (intrusion  à Notre-Dame de Paris,  violence contre Mgr Patrick Jacquin en 2005 ,  dégradations contre la fondation Jérôme Lejeune en 2013, propos injurieux…). Une   structure qui s’était donnée pour but en France  de sensibiliser sur les ravages  du SIDA, d’obtenir des pouvoirs publics  la reconnaissance du mariage, de l’adoption, de la GPA, de la la PMA  pour les personnes de même sexe, les droits des personnes transsexuelles… Act up  qui avait adopté comme  slogan  Mon identité n’est pas nationale a été financé, sponsorisé par des labos pharmaceutiques, la fondation Pierre Bergé mais  aussi bien par des ministères, des exécutifs  de  droite comme  de gauche pendant des années. De l’aveu même de ses actuels dirigeants, l’association  placée en redressement judiciaire en 2014 ,  ne regroupe plus aujourd’hui  qu’une centaine de militants . Mais la Mairie de Paris est toujours là pour filer un coup de pouce, en invitant cette  coquille (presque) vide à participer à l’ initiative «Paris sans sida 2030. »

     En  2013, Bruno Gollnisch  s’était ému  des agissements de ce groupuscule et  avait rappelé qu’il éditait  «un véritable manuel de sodomie à l’usage des enfants des collèges et des adolescents des lycées (…) sous couvert de lutte contre le SIDA ». Toutes choses qui méritaient  certainement la reconnaissance de la grande famille du cinéma qui s’emploie également à manifester son progressisme dans le cadre de la lutte pour l’égalité des genres.

    Valeurs actuelles s’interrogeait:  «Bientôt des quotas de réalisatrices en France ? C’est en tout cas vers ce futur que veulent nous emmener une centaine de professionnels du cinéma, dans une tribune parue aujourd’hui dans le Monde Moins d’un long métrage sur quatre (21%) agréé par le CNC est réalisé par une femme , déplorent Juliette Binoche, Agnès Jaoui, Alexandra Lamy, Charles Berling, Antoine de Caunes et Véronique Genest, entre autres signataires.» «Une situation  discriminante aux yeux de ces comédiens, qui exigent que la France s’inspire d’autres pays de cinéma :  La Suède et l’Irlande ont adopté des quotas avec pour objectif que, d’ici trois ans, 50% des subventions aillent à des projets portés par des femmes.  Ainsi, en Suède,  la proportion de réalisatrices est passée de 16% en 2012 à 38% en 2016.  Pour une meilleure qualité de films ? La tribune ne le dit pas.»

    En fait de parité, c’est surtout le caractère massif, hégémonique de la propagande gauchiste, cosmopolite, xénomaniaque, qui se déverse sur nos écrans qui saute aux yeux, la  discrimination  dont sont victimes  les projets de films qui ne vont dans le sens du vent idéologique qui souffle au sein de la commission d’avance sur recettes notamment…

    Nous avions évoqué sur ce blogue,  le cas  de  la talentueuse réalisatrice-scénariste-productrice Cheyenne-Marie Carron qui ne trouve pas, elle, les financements attribués à d’autres  pour réaliser ses films.  Elle défraya la chronique en 2015  avec un film exceptionnel, L’Apôtre , qui décrivait la conversion au catholicisme  d’Akim, un  jeune  musulman vivant en banlieue parisienne,  se rendant ainsi coupable du crime d’apostasie et qui était rejeté avec plus ou moins de violence par ses proches. Une oeuvre  pourtant  tout  en nuance et même emprunt d’un humanisme veillant à ne heurter personne,  qui avait été conspué comme stigmatisant les musulmans  par de nombreux relais communautaires. Le film avait été peu ou pas distribué, quasi censuré, des projections  avait été annulées, la DGSI craignant notamment  des risques d’attentats…

    Guillaume Faye comme beaucoup d’autres l’avait  relevé,  «dans les émissions TV, les reportages ou les feuilletons, surtout sur les chaines du service public (de propagande idéologique de gauche), le catholicisme traditionnel est soit ridiculisé, soit ignoré, soit caricaturé et dénoncé comme dangereux. Cette réalisatrice repérée par les radars idéologiques officiels comme une artiste catholique, n’obtient aucune subvention pour ses nouveaux projets en cours ».«Pourtant ces aides sont généreusement allouées à des réalisateurs politiquement corrects, sociologiquement copains et artistiquement médiocres, dont les productions sont à cent coudées en dessous des œuvres de Cheyenne-Marie Carron ».

    A force de persévérance, la jeune femme poursuit une oeuvre belle et lumineuse. Sur son   compte twitter elle écrivait récemment: «Dans mon prochain film, Le corps sauvage, je vous parlerai du recours au forêt, du retour au sauvage, de l’enchantement, de la beauté du règne animal, de la Chasse, d’arcadia ego, d’Orion, des étoiles.. de Diane. Je tâcherai de faire un film en hommage à l’homme Européen.» Chacun l’aura compris  l’homme Européen défendu et célébré par  Cheyenne Carron n’est pas celui du jury des César, de  la commission européenne, d’Act UP, de Matteo  Renzi ou d’Emmanuel Macron.

    https://gollnisch.com/2018/03/05/defendre-lhomme-europeen-120-migrants-minute/

  • Les femmes allemandes en ont assez d’être des proies pour migrants

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    Allemagne – Dimanche, à Bottrop, dans le nord du pays, le collectif « Mères contre la violence » organisait un rassemblement contre les nombreuses agressions sexuelles commises par des immigrés et dont sont victimes des femmes de tous âges, et même de très jeunes filles.

    Le collectif « Mères contre la violence » réclame avant tout que les femmes soient respectées et non pas considérées comme des proies.

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    Dans le contexte actuel, on pouvait penser que de telles revendications feraient l’unanimité.

    C’était sans compter sur l’extrême gauche qui a organisé une contre-manifestation. Le féminisme, ils sont pour, sauf quand les agresseurs sexuels sont des « migrants » à qui nous devrions ouvrir nos portes.

    http://www.medias-presse.info/les-femmes-allemandes-en-ont-assez-detre-des-proies-pour-migrants/88349/

  • I-média#190 : TPMP : Bernard de la Villardière au tribunal de la bien-pensance

  • Loi asile et immigration : médias et associations pro-migrants ont le même discours

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    C’est un jeu de rôle où les intervenants connaissent leur script par cœur. Chacun – État, associations, partis politiques – joue une partition quasi connue à l’avance. Les médias ne sont pas reste : à l’occasion du débat sur la Loi asile-immigration, nombreux sont ceux qui relaient sans recul cet exercice codifié, au bénéfice d’une gauche libérale libertaire qui s’arroge le monopole de la vertu.

    Le scénario est commun à beaucoup de réformes : le gouvernement laisse « fuiter » les grandes lignes du projet de Loi prévu. Les réactions dans la « société civile » permettent d’en juger la popularité. Un rapport vient ensuite donner une vision « équilibrée » de ce qui doit être entrepris. Puis le projet de Loi est débattu au Parlement.

    Dans ce jeu de rôle, et à l’occasion de la présentation de la Loi sur l’asile et l’immigration, l’immense majorité des médias ne relaie qu’un seul point de vue : celui des associations favorables à une large ouverture des frontières.

    Dévoilement du projet

    Le 11 janvier 2018, Le Monde dévoile la trame de la loi asile-immigration qui doit être présentée ce jour-là par le Premier Ministre au monde associatif.

    Comme nous le relations dans un article publié en janvier, le ban et l’arrière ban des associations pro- migrants se sont déjà mobilisés avant d’être reçues par le Premier Ministre. États généraux, tribunes, déclarations, manifestations bénéficient d’une large couverture médiatique.

    Avant même qu’il ne soit rendu public, Le Figaro annonce le 19 février que le Premier Ministre se fera remettre à l’occasion d’un déplacement à Lyon un rapport d’un député En marche contenant des mesures destinées à favoriser l’intégration des étrangers arrivés en France.

    Alors que ce rapport était censé apaiser le monde médiatico-associatif, la contestation non seulement ne retombe pas mais est ravivée par la présentation le 21 février en Conseil de Ministres et à la presse du projet de Loi sur l’asile.

    Tirs à boulets rouges

    Les réactions ne se font pas attendre. La quasi-totalité des médias reprend à l’unisson les arguments des associations pro-migrants :

    Ouest-France relaie « les cinq mesures qui fâchent »…les associations pro migrants. Des éléments de langage partagés par les chaines d’actualité BFMTV et LCI. Europe 1 liste « les points qui font débat »… pour les associations pro-migrants et les partis de gauche. France Info donne la parole à une représentante de la CIMADE (association d’aide aux étrangers), pour qui « c’est un texte grave et dangereux ». RTL interviewe le passeur de migrants Cédric Herrou : « L’extrême droite est au pouvoir ». Le Monde offre une tribune à des universitaires pour qui c’est « un projet ni humain ni efficace ». Le 22 février, un éditorial du quotidien du soir titre sur « un projet de loi déséquilibré ». Pour Libération, c’est « un projet qui déboute ». France Inter s’interroge gravement : « la France est-elle encore une terre d’accueil ? », etc…

    Le Point fait partie des rares médias avec notamment Le Figaro et Atlantico à ne pas donner que les points de vue des associations pro-migrants à ce sujet.

    Les récits de vie : entre héroïsation et édification des consciences

    Dans la période, les récits de vie de migrants se multiplient dans les médias. Si la dimension humaine de ce sujet est importante, on peut néanmoins se demander dans quelle mesure ils ne participent pas à l’instrumentalisation des émotions et à l’édification des consciences. Ils s’inscrivent en tous cas dans le droit fil des recommandations de l’Union européenne aux médias que l’OJIM a présentées en 2017, afin de mieux faire accepter et percevoir l’immigration. En résumé, faire appel à l’empathie plutôt qu’à une contextualisation plus large.

    Le 20 février, à l’occasion de la présentation du projet de Loi sur l’asile au conseil des ministres, RTL présente à 7h l’itinéraire de clandestins qui passent la frontière franco italienne par le col de l’échelle dans les Alpes. France Inter relate le récit de l’exil d’un couple de migrants qui veut passer en France dont la femme est enceinte. Le Populaire évoque l’itinéraire d’une famille de 9 syriens. La Voix du Nord présente le 25 février « l’histoire bouleversante de Tarek, réfugié syrien ». Le quotidien Ouest France pour qui « expulser n’est pas solution », multiplie les récits de vie des migrants, comme celui de Blaise, un congolais.

    Pendant ce temps, Le Figaro consacre le 8 janvier un dossier sur les chiffres des demandes d’asile en 2017 qui « confirment une hausse historique du flux de migrants réclamant le statut de réfugié ». On y apprend que le principal pays de provenance des demandeurs d’asile est…l’Albanie. « Des ressortissants de ce que le droit d’asile appelle ” un pays sûr” », comme le signale LCI…..

    Les arguments que vous ne trouverez pas dans les médias mainstream

    Dans la mémoire courte du journalisme dominant, il semble difficile d’élargir la contextualisation des articles à autre chose qu’aux réactions immédiates des associations pro-migrants.

    Pourtant, en 2015, à l’occasion d’un autre projet de Loi sur l’asile, la Cour des comptes pointait dans un rapport un certain nombre de dérives, divulguées par Le Figaro. Morceaux choisis :

    « L’engorgement des hébergements pour les demandeurs d’asile se répercute sur l’hébergement d’urgence de droit commun. Le taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français notifiées aux personnes déboutées du droit d’asile, est de 6,8 %. Un fort enjeu budgétaire s’attache à la réduction des délais d’examen des demandes d’asile. La diminution des délais permettrait de dissuader certaines demandes d’asile. Le programme (du budget de l’Etat pour l’asile) a bénéficié d’un traitement exceptionnel sur cette période, le faisant échapper aux contraintes de la politique de maîtrise générale de la dépense publique ».

    Dans un décryptage du projet de loi, la démographe Michèle Tribalat affirme au Figaro que « rien, dans le projet, n’indique une volonté de limiter l’immigration étrangère en France. La Loi prévoit d’ « étendre le regroupement familial auprès des réfugiés mineurs. Elle crédibilise le projet de familles qui envoient leur grand garçon, en éclaireur, essayer de trouver un avenir meilleur en Europe ».

    Un haut fonctionnaire évoque dans une tribune publié par le Figaro le 22 janvier 2018 une « fermeté en trompe l’œil ». Il énumère une longue liste de mesures du projet de Loi favorables aux demandeurs d’asile : « Facilitation de la délivrance, aux membres de la famille d’un réfugié mineur, d’une carte de séjour valable 10 ans. Pour les réfugiés mineurs, extension du bénéfice de la réunification familiale non seulement aux ascendants directs au premier degré, mais aussi aux frères et sœurs. Dispositions protectrices sur le droit au séjour des victimes de violences conjugales. Introduction d’une règle prévoyant que tout demandeur d’asile est informé qu’il peut solliciter un titre de séjour sur un autre fondement pendant l’instruction de sa demande. Possibilité d’accorder l’aide au retour volontaire à un étranger placé en rétention », etc…

    L’auteur de la tribune signale au sujet de tous ces éléments factuels « que les associations de défense (des migrants) se gardent bien de (les) évoquer » On serait tenté d’ajouter que la grande majorité des médias les occulte également… La mémoire courte et une absence de contextualisation aboutissent ainsi à une présentation médiatique tronquée du débat en cours. Qui a dit que l’Empire du Bien avait perdu son hégémonie morale ?

    Texte repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • Trappes (78) : la mairie PS finance les locaux d’une association musulmane abritant une école coranique

    6a00d83451619c69e201b8d2dfa2f1970c-250wi.pngLa mairie de Trappes subventionnel’Union des musulmans de Trappes à hauteur d’un peu plus de 30 000 €. Alors que les locaux subventionnés « abritent une école coranique ».

    Michel Janva

  • Allemagne : l'AFD devient le principal parti d'opposition

    6a00d83451619c69e201b8d2dfa185970c-800wi.pngAprès cinq mois sans majorité au Bundestag, l'Allemagne s'oriente vers une coalition CDU-SPD. Les membres du parti social-démocrate allemand (SPD) ont approuvé à 66,02% une nouvelle coalition avec le bloc CDU-CSU d'Angela Merkel, levant le dernier obstacle à la formation d'un gouvernement. Dans la foulée, Angela Merkel, qui va pouvoir entamer son 4e mandat, a déclaré qu'elle était impatiente de «travailler de nouveau avec [les socio-démocrates] pour le bien du pays».

    Au sein du SPD, ce vote sonne comme un désaveu pour ceux qui préféraient voir leur parti, qui a subi une débâcle historique en septembre avec 20,5 %, se reconstruire dans une opposition plus franche. Sa stratégie s'est heurtée à la démission de Martin Schulz, le patron affaibli du SPD, et à l'habileté d'Angela Merkel qui a promis aux socio-démocrates des ministères de poids (Affaires étrangères, Finances et Affaires sociales).

    Par conséquent, l'AFD, qui a recueilli 12,9 % des voix aux dernières élections fédérales, empêchant la CDU-CSU d'avoir la majorité absolue, devient le principal parti d'opposition. Une enquête d'opinion fin février montrait que ce parti anti-immigration progresse toujours dans les intentions de vote en Allemagne. Il devancerait même les sociaux-démocrates (SPD).

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Migrants en France. Pas de RSA mais l’allocation pour demandeur d’asile (Ada)

    Depuis plusieurs semaines, on peut lire un peu tout et son contraire sur les réseaux sociaux, blogs et médias de la toile, concernant l’accès prochain des « migrants », c’est à dire des immigrés entrés illégalement en France, au RSA (le Revenu de Solidarité Active). Il n’en sera rien, et pas plus le 1er septembre prochain – avec la fin de l’Allocation temporaire d’attente – qu’aujourd’hui. Explications. 
    Depuis la vague migratoire importante qui a frappé la France ces dernières années – l’État se montrant totalement impuissant à maîtriser ses frontières ou à faire maîtriser celles de l’Europe (seule la Hongrie a pris le problème à bras le corps) – l’État français a lancé l’allocation pour demandeur d’asile. 
    En effet, avant la réforme fixée par la loi du 29 juillet 2015, les immigrés pouvaient se trouver dans deux situations et percevoir : 
    – l’allocation mensuelle de subsistance (AMS), s’ils étaient hébergés en Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA). 
    – l’allocation temporaire d’attente (ATA), s’ils ne bénéficiaient pas d’un hébergement d’urgence. 
    Au 1er novembre 2015, elles ont été supprimées et remplacées par une allocation unique : l’allocation pour demandeur d’asile. Voici ce que dit le site du service public à ce sujet : 
    En tant que demandeur d’asile, vous n’êtes pas autorisé à travailler avant un délai de 9 mois. Toutefois, si vous êtes majeur, une allocation pour demandeur d’asile (Ada) peut vous être versée. Le versement de cette aide est conditionné par le respect de certaines règles et son montant dépend notamment de votre situation familiale. 
    En tant que demandeur d’asile, vous pouvez bénéficier de l’allocation pour demandeur d’asile (Ada) si vous remplissez les conditions cumulatives suivantes : 
    • avoir accepté les conditions matérielles d’accueil qui vous ont été proposées par l’Office français de l’immigration et de l’intégration 
    • avoir au moins 18 ans, 
    • être en possession de l’attestation de demandeur d’asile, 
    • avoir des ressources mensuelles inférieures au montant du revenu de solidarité active (RSA). 
    L’allocation, versée en fin de chaque mois, débute à 6,80 euros par jour pour un homme seul (11,20 si il n’a pas eu de place d’hébergement proposée) et monte à 20,8 pour une famille de 5 personnes. Soit 204 euros minimum par mois pour une personne seule (336 si elle n’a pas d’hébergement proposé) et 624 euros pour une famille de 5 personnes. Elle est versée durant tout le temps du traitement des dossiers – ce qui est particulièrement long vu l’état de l’administration française. 
    Le RSA lui, se chiffre à 536 euros par mois pour une personne seule, et à 1341,95 euros pour un couple avec trois enfants. 
    En réalité, ce qui a pu faire dire que les migrants toucheraient le RSA au 1er septembre en lieu et place de l’allocation temporaire d’Attente (ATA) c’est justement la non prise en compte de la création de cette allocation spécifique pour demandeurs d’asile, qui ne touchent donc plus l’Ata pae ailleurs supprimée au premier septembre 2017. « Car effectivement, le décret n°2017-826 du 5 mai 2017 prévoit que seules les personnes percevant l’Ata au 1er septembre 2017 pourront continuer à en bénéficier (jusqu’à l’achèvement de leurs droits). À partir du 1er septembre 2017, il n’est plus possible de demander à bénéficier de l’Ata. L’accès au revenu de solidarité active (RSA), à la garantie jeune ou au parcours d’accompagnement contractualisé vers l’emploi et vers l’autonomie restent possible.» explique le site du service public. 
    Sont donc en réalité concernés par cette mesure au 1er septembre : 
    • les apatrides, 
    • les anciens détenus libérés, 
    • les salariés expatriés non couverts par le régime d’assurance chômage. 
    Pour les immigrés entrés clandestinement en France et obtenant le statut de demandeur d’asile, l’obtention de l’Ada sonne toutefois comme un jackpot, incomparable avec le RSA comme nous l’avons vu plus haut, mais incomparable non plus avec le salaire moyen dans les pays d’origine (même s’il faut prendre aussi en compte le coût de la vie) : ainsi, un Erythréen a un revenu moyen au pays de 38 dollars par mois – et peut passer, en Europe, à 204 euros (avec un hébergement en plus). Un Afghan a un salaire moyen de 48 dollars par mois. Une somme dérisoire en France, mais absolument pas dans ces pays, où ces montants sont connus
    Ainsi de facto, par les allocations proposées en France aux immigrés clandestins qui entament des démarches (demande d’asile) pour y rester, un appel d’air continu a été fabriqué. Appel d’air qui, en plus de fabriquer des tensions sociétales de plus en plus lourdes, déracine des peuples, et leur permet simplement d’être une armée de pauvres un peu plus riches que chez eux, en concurrence toutefois par la suite sur le marché du travail avec les autochtones, lorsqu’ils obtiennent le précieux sésame …

  • MARINE LE PEN, BIENTÔT CONDAMNÉE POUR AVOIR DÉNONCÉ L’ÉTAT ISLAMIQUE ?

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    On a beau savoir vivre dans une époque de dingues, cela n’empêche pas certains pics de turbulence. Ainsi Marine Le Penest-elle, aujourd’hui, passible de trois ans de prison et de 75.000 euros d’amende.

    Tout commence à RMC, en 2015, chez Jean-Jacques Bourdin, animateur auprès duquel Cyril Hanouna aurait presque des airs de Jacques Chancel. Et le même Bourdin de dresser, devant Marine Le Pen, son invitée, un parallèle entre Front national et État islamique Il fallait oser. Il a osé. Assez logiquement, la candidate à l’élection présidentielle poste, dans la foulée, trois photos des exactions perpétrées par l’État islamique, dont un soldat syrien écrasé vivant sous un char, un journaliste américain décapité et un pilote de chasse jordanien brûlé vif.

    Son crime, donc ? Avoir relayé des clichés auparavant mis en ligne par Daech. Soit ce qui était, alors, retransmis chaque jour, à longueur de journaux télévisés, de blogs et autres réseaux sociaux. Pour Manuel Valls, Premier ministre de ces temps éloignés, il s’agissait « d’une faute politique et morale ». Ah bon ?

    On peut, certes, penser ce que bon semble du Front national et de l’État islamique ; mais de là à imaginer que l’un relaye la propagande de l’autre, il y a un pas que tout le monde s’était jusque-là abstenu de franchir. Sauf le tribunal de Nanterre, semble-t-il, qui poursuit maintenant Marine Le Pen pour « diffusions d’images violentes ».

    Du coup, cette dernière joue sur du velours en déclarant : « J’ai désormais ma médaille de la résistance contre Daech. Je suis donc inquiétée pour avoir combattu le terrorisme. Pour me mettre en examen, ils ont dû aller chercher un texte qui, à l’origine, était fait pour protéger les enfants contre le Minitel rose… » Et de conclure, non sans raisons : « C’est le monde à l’envers ! » Et pas qu’un peu, mon neveu.

    Du coup, toujours, personnels médiatiques et politiques évitent de trop communiquer sur la question. Les premiers n’en finissent plus de « relayer des images violentes », tandis que les seconds n’ont pas été les derniers à utiliser ces mêmes « images violentes » pour justifier l’implication de nos troupes dans un brasier moyen-oriental que la France a, aussi, largement contribué à allumer. Dans ce cas de figure, il demeure délicat de vouloir encabaner les pompiers, même si ce ne sera pas la première fois que la Justice aura eu le bras tordu au nom des grands principes dissimulant petites carambouilles et grands idéaux républicains à sauver.

    Au fait, et ce, toujours à propos d’« images violentes » » relayées sur Internet, faut-il encore savoir que Jawad Bendaoud, authentique comique troupier, récemment relâché par la Justice, fait désormais figure de véritable vedette du même Internet, quelque part entre Ben Laden et Jeremstar. Non content de s’être fait un petit selfie au sortir du tribunal, il annonce tout de go : « Je préviens tout les tweetos toute les personnes qui manqueront de respect ou qui laisseront des messages indésirables seront bloquées immédiatement pas de sommation. » Ce, orthographe hasardeuse et remises de peine incluses.

    S’agit-il, là aussi, d’une « faute politique et morale », comme assurait naguère Manuel Valls ?

    http://www.bvoltaire.fr/marine-pen-bientot-condamnee-denonce-letat-islamique/

  • « Bobard Barbelés » : la France, aussi fermée que le Japon ? (Le Point)

    Les premiers candidats des très convoités Bobards d’Or ont été dévoilés. Après une thèse pseudo-scientifique défendue par trois journalistes féministes et la fausse leçon des Inrocks à Eugénie Bastié, c’est au tour du Point de se lancer. Et son entretien avec El Mouhoub Mouhoud, « spécialiste des migrations », a de quoi lui faire remporter un prix ! En effet, dans cet entretien complaisant, l’on apprend que « la France est un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon. »

     Candidat : Le Point
    Comme annoncé par un grand nombre de nos amis parmi les médias de la réinformation, notre soirée consacrée aux Bobards d’Or se déroulera le lundi 12 mars 2018, dans le cadre prestigieux du Théâtre du Gymnase, situé au 38 boulevard Bonne-Nouvelle à Paris 10earrondissement. Vous pouvez réserver votre place depuis le site internet de l’événement : bobards-dor.fr

    « Immigration : “La France est un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon” ». Voilà le titre de l’article publié sur le site internet du Point le 24 avril 2017.

    El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine, était interrogé par le Point en tant que « spécialiste des migrations ».

    Les propos d’ El Mouhoub Mouhoud

    Le Point : Contrairement à une idée reçue, la France n’est pas un grand pays d’accueil d’immigration…

    El Mouhoub Mouhoud : A partir des élections de 2012, on a accepté l’idée selon laquelle la France accueillerait « toute la misère du monde ». La réalité est tout autre : depuis une quinzaine d’années, elle se place dans le peloton de queue des pays d’accueil de l’OCDE. Nous recevons 200 000 immigrants chaque année, mais 100 000 repartent. Ces 200 000 migrants annuels représentent 0,4 % de la population française. La moyenne de l’OCDE atteint 0,7 % à 0,8 %. Le double. Parler d’afflux d’immigration est mensonger : la France est un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon. Depuis 1974, elle a fermé les vannes de l’immigration du travail.

    La France, entourée de barbelés ?

    Selon El Mouhoub Mouhoud, la France est donc un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon.

    Problème : si ouvrir les yeux ne suffisait pas, l’étude des données de l’OCDE contredit cette vision.

    Premièrement, la part d’entrées permanentes d’étrangers, exprimée en pourcentage de la population totale est bien de 0,4 %. Mais, contrairement à ce que déclare  El Mouhoub Mouhoud, la France est loin d’être en bas du classement. Royaume-Uni, Espagne, Finlande, République tchèque, Italie, Portugal, Etats-Unis… Autant de pays qui ont des taux similaires au sien !

    Et beaucoup de pays de l’OCDE ne communiquent pas leurs données sur cet item, ce qui permet d’imaginer que d’autres viendraient entourer la France.

    Deuxièmement, lorsqu’on analyse la part de la population née à l’étranger exprimée en pourcentage,là encore la France n’apparaît pas du tout isolée en queue de peloton !

    Des tendances à la hausse pour la France

    Mieux (ou pire, c’est selon), la tendance d’accueil des immigrés est à la hausse en France.

    Des tendances qui, lorsqu’on les compare à plusieurs autres pays européens majeurs, sont tout à fait dans la norme.

    Pour finir, n’oublions pas la carte du dépistage de la drépanocytose, maladie essentiellement extra-européenne qui conduit au dépistage de tous les enfants dont les deux parents sont considérés à risque, c’est-à-dire d’origine africaine.

    Que El Mouhoub Mouhoud se rassure, la France n’est pas un pays aussi fermé que la Corée ou le Japon !

    Un bobard fainéant ou conscient ?

    Pourquoi Le Point a-t-elle aussi mollement interrogé El Mouhoub Mouhoud ? Pourquoi les journalistes l’ayant interrogé puis la rédaction ont laissé passé un entretien aussi approximatif ? Pourquoi avoir changé le titre paru dans la version papier « Immigration. Les chiffres qui surprennent » en « Immigration : “La France est un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon” » sur le web ?

    Que ce bobard soit passé en rédaction par paresse des journalistes, par volonté d’intoxiquer ou encore par envie de buzz, le résultat est le même, une nomination aux Bobards d’Or 2018 !

    Source : Site officiel des Bobards d’Or

    https://www.polemia.com/bobard-barbeles-la-france-aussi-fermee-que-le-japon-le-point/

  • AURÉLIEN TACHÉ ET LE MACRONISME TOMBENT LE MASQUE : OUI, ILS PRÉFÈRENT LES ÉTRANGERS AUX FRANÇAIS

    La gauche en rêvait, La République en marche – de gauche et « en même temps » de droite – s’apprête à le faire : mettre fin à la préférence nationale dans le travail. Aurélien Taché, député LREM, le déclare sans détour dans une interview fleuve accordée au Bondy Blog avec cet argument imparable : « parce que le travail est fondamental quand on parle d’intégration, d’autonomie, de pouvoir construire sa vie ».

    L’État, procédant par petites touches, faisant semblant, un temps, de renoncer à l’abandon du modèle d’intégration républicain, revient donc à la charge. Et il est à craindre que cette fois soit la bonne.

    Ainsi, si cette forfaiture, parmi les 72 propositions qu’il va présenter au gouvernement Macron, est retenue, certaines professions jusqu’ici réservées aux Français pourront être exercées par des étrangers.

    Autres questions, les salaires et la reconnaissance des diplômes.

    Le député français s’indigne de « l’injustice totale » d’un infirmier étranger payé en France moins que son homologue français. Il est vrai qu’un médical ou paramédical français qui souhaite émigrer en Espagne ou en Hongrie percevra le salaire en vigueur dans le pays. Et, forcément, on n’entend guère parler de kiné ou d’infirmier vanter les charmes de la Pologne ou de la Roumanie ! Les avantages de la libre circulation en Europe, ce n’est pas du « en même temps » !

    En outre, si cette égalité des salaires peut paraître juste de prime abord, encore faudrait-il qu’elle corresponde à une égalité de diplômes. De grandes nations comme les États-Unis, l’Australie ou le Canada conditionnent l’exercice des métiers médicaux et paramédicaux des étrangers désirant y émigrer par la validation, sur place, de nouveaux examens, par la maîtrise quasiment parfaite de la langue, le tout ayant un coût souvent très élevé (quand ces pays n’exigent tout bonnement pas de refaire, pour ainsi dire, les études entières). Mais pour la France, Aurélien Taché, ex-plombier et ex-président de l’UNEF, ne veut pas de ce modèle. À propos du métier d’infirmier ? « On soigne de la même manière en Syrie qu’en France… » L’infirmier étranger aura droit, éventuellement, selon le pays d’où il vient, à une remise à niveau et à une formation « d’adaptation »… Rien de méchant, vous vous en doutez.

    Enfin, que signifie concrètement la fin de la « préférence nationale » au travail, dans la fonction publique comme pour les entrepreneurs privés ? Eh bien, pour le député Taché, tout simplement que ces employeurs « ne seront [plus] obligés de payer des taxes supplémentaires quand ils recrutent un étranger qui s’est vu octroyer le droit d’asile ou un titre de séjour ». C’était la dernière pierre à apporter à la préférence étrangère qui existe de fait, déjà, depuis depuis belle lurette pour les logements sociaux, les centres d’hébergement, la gratuité des soins, etc. La mise au rebut, dans les faits, du peuple de souche.

    Après les cinq rapports sur l’Intégration en 2013, après, en 2014, la feuille de route sur le sujet, dans laquelle la mesure 26 stipulait que l’État doit s’assurer que la fonction publique incarne bien « la diversité de la société française dans toutes ses composantes et à tous les niveaux de responsabilité », les élites qui « haïssent le peuple », pour parler comme Michel Houellebecq lors d’une conférence en Argentine, en 2017 sont en passe d’acter son Grand Effacement, donnant funestement raison à Malika Sorel-Sutter, spécialiste des questions d’intégration qui, en 2014 dans Le Figaro, affirmait : « Oui, le pouvoir bascule vers la préférence étrangère. »

    Encore un peu de Malika Sorel-Sutter pour regarder sans détour ce qui nous arrive :

    « Des Français de souche européenne seront mis de côté uniquement parce qu’ils ne sont pas de la bonne ascendance biologique. C’est du racisme anti-français. »