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immigration - Page 880

  • NON, L’IMMIGRATION N’EST PAS UN REMAKE DES ANNÉES 30 !

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    Benoît Hamon en meeting le 1er juillet : « N’avez-vous pas honte ? »

    Tout est bon pour culpabiliser les peuples européens vis-à-vis de l’immigration. Ce fut d’abord Mme Merkel, fille de pasteur, qui donna le la à peu de frais. Sauf que, en réalité, elle n’était que la porte-parole d’un patronat en quête d’une main-d’œuvre docile et bon marché. Puis ce fut au tour de la gauche française cosmopolite et internationaliste de nous seriner que la France est riche (de dettes laissées par elle ?) et qu’en digne héritière de la Révolution, elle se doit d’être généreuse. Et maintenant, c’est au tour des stars médiatiques – de la télé, du cinéma, organisations dites non gouvernementales, mais pas apolitiques – de s’emparer du sujet et de s’épandre sur les plateaux et sur les réseaux sociaux en discours nauséabonds, comparant 2018 à 1930 et à la prise de pouvoir des nazis et autres dictateurs.

    Sauf que tous ces braves gens n’ont pas, apparemment, de problèmes de fin de mois, ni de recherche d’emploi. Or, les réalités s’imposent. Ces migrants ne sont pas des zombies, ni des objets non identifiés, des clichés sur réseaux, mais des êtres en chair et en os avec lesquels il va falloir faire place au milieu de nos millions de chômeurs. Et c’est là que commence la comparaison avec 1930. Dans des pays fragilisés par la dette et le chômage, comment accueillir décemment ces centaines d’arrivants non désirés ? C’est tout l’inverse de 1930. Ce sont les peuples qui se révoltent aujourd’hui contre des systèmes politiques qui prennent des décisions majeures pour l’avenir sans les consulter directement.

    Pourquoi aurions-nous honte de dénoncer une comparaison indécente ? Comment comparer la politique d’Hitler d’extermination envers des minorités présentes et intégrées (juifs, homosexuels, tziganes) et l’élémentaire réflexe de protection des acquis sociaux et culturels ? La comparaison ne tient même pas avec l’immigration polonaise et italienne à une époque où les mines et les chantiers avaient besoin de main-d’œuvre.

    Non, la honte est pour ceux qui essaient, sur la détresse et la misère humaine, d’exploiter leur fonds de commerce politique ou médiatique. La honte est à ceux et celles qui, à travers les médias écoutés en Afrique et au Moyen-Orient, laissent croire aux jeunes que l’Europe les attend à bras ouverts. La honte à tous ceux qui, passeurs et associations complices, utilisent ces désespérés à leurs fins mercantiles. Non, la honte est pour ces pays qui, au lieu de les reconduire humainement, les réduisent en esclavage comme en Libye ou les envoient à la mort dans le désert torride du Sud algérien. La honte, aussi, à ces gouvernements africains qui laissent partir et parfois encouragent leur jeunesse, c’est-à-dire le meilleur d’eux-mêmes, à l’aventure au détriment de l’avenir de leurs nations. Mais la cause, dans tout cela, n’est-il pas le leurre d’un eldorado imaginaire agité frénétiquement par un Occident corrompu par le matérialisme et l’argent ?

    Pourquoi ces bons apôtres ne vont-ils pas culpabiliser les pères qui ne songent pas à l’avenir de leur progéniture, les gouvernements qui n’ont pas de politiques pour les jeunes ? Pourquoi ne créent-ils pas des ONG faisant la guerre aux passeurs et ne vont-ils pas faire la leçon à la Libye et à l’Algérie ?

    Oui, nous avons honte pour ceux qui utilisent la détresse d’autrui comme un outil de marketing idéologique.

    http://www.bvoltaire.fr/non-limmigration-nest-pas-un-remake-des-annees-30/

  • Merkel affaiblie après l’accord européen sur l’immigration, par Olivier Bault

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    Le président français Emmanuel Macron s’est sans doute félicité un peu vite de l’accord obtenu à l’arrachée à l’aube vendredi matin au Conseil européen de Bruxelles. Dès le week-end, l’on s’est aperçu que chacun interprétait différemment les termes (vagues) de l’accord. Ainsi, pour les centres contrôlés – nouveau nom donné aux centres de tri, ou hotspots –, qui pourront être ouverts dans différents pays sur la base du volontariat, les Italiens ont eu la mauvaise surprise d’entendre très vite le président français leur expliquer que, la France n’étant pas un pays de première arrivée, il n’y a pas de raison d’ouvrir de tels centres sur son territoire. Autrement dit, tout reste comme avant, et c’est pourquoi les Italiens n’ont pas l’intention de rouvrir leurs ports désormais interdits aux navires des ONG, et c’est tant mieux !

    De la même manière, Angela Merkel avait, semble-t-il, cru comprendre au cours du sommet – peut-être était-ce la fatigue – que quatorze pays européens, dont les quatre de Visegrád, lui avaient promis qu’ils négocieraient avec elle des accords bilatéraux pour reprendre à l’Allemagne les « migrants » passés par leur territoire. C’est en tout cas ce qu’elle a annoncé dans une lettre expliquant les conclusions du dernier Conseil européen aux partenaires de sa coalition : la CSU, parti frère bavarois de son propre parti CDU, et le SPD social-démocrate. Mais dès que l’information a été reprise dans les médias allemands dimanche, les pays « de l’Est » concernés ont apporté un démenti cinglant à la chancelière.

    Le ministre de l’Intérieur allemand Horst Seehofer, chef de la CSU, avait prévenu Mme Merkel il y a deux semaines, lorsque celle-ci s’était opposée à son plan de refoulement systématique aux frontières de l’Allemagne des immigrants déjà enregistrés dans un autre pays de l’UE : si elle ne revenait pas du Conseil européen avec un accord correct, permettant de lutter efficacement contre l’immigration clandestine à l’intérieur de l’UE, il démissionnerait. Après s’être réuni avec son parti dimanche, le ministre a donc annoncé son intention de démissionner, estimant que l’accord vanté par Macron serait « inefficace ».

    Seehofer n’a toutefois pas été suivi par son parti et ce n’est pas non plus la première fois depuis 2015 qu’il menace la CDU de rupture. Lors d’une réunion entre eux lundi, les leaders de la CDU et de la CSU ont réaffirmé leur volonté de gouverner ensemble. S’en est suivie une réunion « de la dernière chance » entre Seehofer et Merkel lundi soir, à l’issue de laquelle un compromis a été annoncé. Les contrôles à la frontière avec l’Autriche seront renforcés, et les immigrants y seront orientés vers des centres fermés en attendant de vérifier leur statut. Ceux qui auront déjà été enregistrés dans un autre pays de l’UE ou déjà déboutés du droit d’asile seront alors renvoyés en Autriche.

    Les politiques européennes ayant échoué, notamment en raison du refus de Berlin et Paris – malgré les appels en ce sens des ex-pays de l’Est et de l’Autriche – de mettre en place de vraies politiques de lutte contre l’immigration illégale comme l’a fait l’Australie depuis 2013, on s’oriente vers des politiques nationales avec des coopérations intergouvernementales dans le style de celles qui ont conduit à la fermeture de la route des Balkans début 2016. Même Mütti Merkel s’y met, pour conserver son poste…

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 3 juillet 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Vidéo • Mathieu Bock-Côté : « L'Islam pose une question fondamentale à l'Europe »

    « Invité des Conversations Tocqueville, le sociologue questionne la place que prend l'Islam dans les démocraties occidentales, et sa capacité à s'intégrer dans nos vies publiques. »

    C'est sous ce titre - évidemment édulcoré - que Le Figaro présente cet entretien avec Mathieu Bock-Côté. 

    Il y tient au contraire en quelques six courtes minutes les propos les plus fermes et les plus lucides sur le problème de l'immigration massive et de l'Islam. Problème qui déchire l'Europe actuellement et la met dans une impasse dont elle se montre bien incapable de sortir.

    On n'est pas forcément d'accord sur tout.  Mais l'on écoutera ces six passionnantes minutes d'analyses de Mathieu Bock-Côté avec toute l'attention qui convient.  Ne s'agit-il pas simplement de notre survie ?  LFAR   • 

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Du dérapage verbal d’un Président qui joue un peu trop à l’enfant terrible

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    Bernard Plouvier

    Génial Président Macron – vous savez bien : celui qui est en train de réduire le chômage des Français à la vitesse de l’éclair, celui qui donne des leçons de politique et de courtoisie à Poutine et à Trump, celui à quila notion de populisme donne de l’urticaire – se permet de parler de « Mafia bretonne ».

    Bien sûr, Emmanuel Macron n’a nullement voulu « offenser les Bretons ». On peut toutefois parier que jamais il n’aurait osé parler de Mafia juive qui pourtant existe bien, elle, ni de Mafia tchétchène, qui existe aussi, ni du sectarisme de certaine officine maçonnique… pourtant la notion d’influence politique d’une secte participe du même esprit mafieux : secret et coups fourrés, pouvant aller fort loin dans la canaillerie voire dans l’action directe, utilisation des titulaires de postes publics comme des agents d’influence, virtuosité dans la pratique de la corruption etc.

    Les comportements mafieux avérés, quotidiennement pratiqués dans notre beau pays :  trafics d’objets d’art volés, trafic de stupéfiants, traite des jeunes filles et de femmes vénales, voire d’individus de sexe indéterminable, certaines spéculations mobilières et immobilières, jeux et sports truqués, élimination des adversaires etc., tous ces comportements mafieux ne semblent guère interpeller la conscience de notre Grand Président.

    Non, il est plus simple pour lui de salir auprès d’un pape fin connaisseur – c’est un démagogue d’exception que le jésuite Bergoglio – une partie hautement estimable de la Nation française.

    Mafia bretonne ! Combien de milliardaires chez les agriculteurs bretons ? Combien de riches parrains de la drogue chez les Bretons ? Combien de canailles politiciennes, combien de trafiquants de « chair fraîche », combien de racketteurs, combien de tueurs à gages en Bretagne ?

    Génialissime Président a énormément d’excuses à présenter à la Nation française pour avoir sali à l’étranger une partie de notre Nation et une partie qui a joué un grand rôle dans l’histoire de France. Mais qu’est-ce que peut bien représenter l’Histoire de France pour un globalo-mondialiste ?

    Les marins, les paysans, les soldats, les artisans, les industriels bretons ont joué un plus beau et plus grand rôle dans notre histoire que bien des financiers d’origine cosmopolite au comportement de mafieux, ou que les importateurs de haschisch, cocaïne, morphine, héroïne, ecstasy ou les autres merveilles de la chimie « bizarre », pas vraiment bretonne.

    Génialissime Président ferait bien d’apprendre à se taire lorsqu’il tient absolument à briller en public et surtout à l’étranger. Faire rire aux dépens de la Nation française, même un De Gaulle, général de guerre civile, n’avait pas osé le faire. Ce qui fait rire les courtisans et l’épouse de Super-Macron fait grincer des dents le « Bon Peuple » qui commence à être excédé.

    Si Grand Président veut laisser un nom dans l’histoire de France, c’est en agissant, non en faveur des riches, mais en faveur des nombreux chômeurs autochtones qu’il doit le faire, en luttant contre l’insécurité et le racisme anti-Blancs, mais en aucun cas en continuant d’importer inutilement des laissés pour compte d’autres continents.

    Au lieu de jouer au potache en goguette, qu’il nous montre s’il est capable de diriger le pays. Sinon, qu’il s’en aille.   

  • Terrorisme d’ultra droite : le coup de com’ !

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    Par Fabrice Fanet, colonel (ER) de gendarmerie 

    24 juin 2018, gazouillis digital du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb : « Interpellations d’individus liés à l’ultradroite, soupçonnés de passage à l’acte : je salue l’engagement constant de la DGSI qui veille au quotidien à la protection des Français face à toute action violente, d’où qu’elle vienne. » Nous voilà rassurés, les actes sanglants et répétés des terroristes islamistes sur le sol français n’ont pas fait oublier à nos responsables politiques que « la lèpre qui monte » en Europe, « le nationalisme qui renaît »dénoncés récemment par Emmanuel Macron sont un danger menaçant notre sécurité.

    Gérard Collomb
     
    @gerardcollomb

    Interpellations d'individus liés à l'ultradroite, soupçonnés de passage à l'acte : je salue l'engagement constant de la DGSI qui veille au quotidien à la protection des Français face à toute action violente, d'où qu'elle vienne.

    Pourtant les bilans de ces dernières années semblent déséquilibrés puisque du côté des fameux terroristes de l’ultradroite aucun mort ne peut être comptabilisé alors que plusieurs centaines de morts et blessés sont imputés aux terroristes islamistes. Qu’à cela ne tienne ! Il faut terrasser la bête immonde dès qu’elle pointe sa gueule hérissée de crocs assoiffés de sang… qui semblent heureusement bien incapables de mordre sérieusement qui que ce soit !

    La diversion face à l’impuissance publique

    En fait, il est bon de faire diversion et cacher que l’on est faible avec les forts en étant fort avec des faibles que l’on présentera comme redoutables, bien entendu ! Ah, ces politiques à la sauce  « Gendarmes de Saint-Tropez », quels maîtres étalons !

    Et au simple citoyen qui, constatant l’impuissance publique, revendiquera la légitime défense de ses valeurs et de sa sécurité, il  lui est rappelé fermement depuis de nombreuses années qu’il n’a pas le droit de toucher aux  prérogatives de l’Etat qui revendique le monopole de l’usage légitime de la force alors qu’il la met mal et insuffisamment en action pour protéger ses citoyens.

    Pourtant les privilèges exorbitants de l’Etat, ses rentes de situation, son efficacité  très contestable et ses coûts exorbitants sont de plus en plus dénoncés. Récemment, la Cour des comptes a appelé l’attention sur le rapport coût/efficacité de la Police et de la Gendarmerie dans son référé n°S20180532 transmis le 13 mars 2018 au premier ministre. La haute juridiction souligne l’accroissement inquiétant des dépenses de la mission Sécurités compte tenu d’une augmentation de la masse salariale alors que la durée du travail se réduit. Là comme ailleurs, on a acheté la paix sociale à coups de mesures corporatives  démagogiques.

    Autre signe de la rouerie de l’Etat dans l’exercice de ses missions régaliennes de protecteur de la sécurité et de la liberté, les autorités interdisent périodiquement  des manifestations  dénonçant sa mollesse et son absence d’efficacité notamment dans le domaine de l’immigration. La puissance publique fonde les interdictions de manifester en arguant de son  impuissance à éviter de possibles troubles provoqués par des contre-manifestants ! Cela revient à se prévaloir sans vergogne de ses propres turpitudes, en l’occurrence son inefficacité, pour se protéger de toutes remises en cause. Sublime !

    Face à l’islamisme, le sacrifice comme seul horizon ?

    Illustrant encore cette dégénérescence de l’Etat, l’aventure tragique du Colonel Arnaud Beltrame offre un condensé éclairant de l’esprit de notre époque et de la dissolution de l’autorité publique.

    Disons le tout de suite, analyser froidement le tragique geste individuel de cet officier de Gendarmerie  est de facto interdit et  vous fait passer pour un affreux  cynique. En effet, alors que « faire pleurer dans les chaumières » est le ressort le plus utilisé pour manipuler l’opinion, c’est évidemment faire preuve de révisionnisme inadmissible que de ne pas souscrire aveuglément à l’histoire officielle édifiante qui nous a été contée. Il est vrai que cet acte avait, sous le coup de l’émotion, un aspect remarquable, un Français de souche serait encore capable de mourir pour ses idées !

    Cependant, on pourrait se demander, mais ce n’est pas l’objet de cet article, ce qui a poussé psychologiquement cet officier expérimenté à prendre de tels risques et à ne pas appliquer  les modes opératoires d’intervention qu’il ne pouvait ignorer et qui reposent évidemment sur un courage exemplaire qu’il possédait mais aussi sur une technicité individuelle et collective éprouvée, un entraînement intensif et l’humble acceptation d’être un simple rouage d’un dispositif tactique complexe.

    En tout état de cause, force est de constater que nous sommes en présence d’un officier qui n’a pas obéi (bien sûr, en toute bonne foi et pour la bonne cause) aux règles professionnelles d’intervention et qui a malheureusement échoué.

    Il est vrai que ce geste force l’étonnement et le respect, qu’il rappelle l’exemple chrétien du martyr démontrant « qu’il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». Mais ne peut-on encore mieux donner sa vie en la préservant afin de vivre encore et encore pour la donner tous les jours ? Toutefois la vocation d’un gendarme n’étant pas d’être un martyr, on peut se demander si ce fait d’arme qui s’inscrit dans une tradition bien française de glorification des morts… et des défaites, contribuera à vaincre le terrorisme islamiste, à sauvegarder les valeurs françaises et à convaincre les musulmans  assimilés ou voulant l’être  qu’ils peuvent compter sur la protection de la République contre les terroristes islamistes.

    Mais le politique fait feu de tout bois, surtout quand il est aux abois. Faute de vouloir réellement combattre les causes de ce mal français qui prend naissance avec la résolution hâtive et maladroite de la question algérienne et se poursuit avec les errements de l’idéologie immigrationniste néfaste tant pour les immigrés que pour les populations indigènes, le pouvoir politique sous influence du mondialisme financier et du gauchisme tiers-mondiste a  trouvé dans ce geste spectaculaire un opportun paravent faisant oublier son impuissance et son irrésolution à coups de « com’ » et de clairons. Héros national ! Circulez, il n’y a rien à dire !

    Des coups de com’ pour défendre l’oligarchie

    Car cette « com’ » omniprésente et unidirectionnelle veille à l’endormissement des esprits et à la préservation des intérêts oligarchiques.

    Mais c’est une « com’ » qui échoue. Seulement 25 % des Français pensent que les journalistes résistent aux intérêts politiques et financiers. La crédibilité des médias est au plus bas avec celle des politiques, même si une propagande anesthésiante nourrie par la consommation de masse et l’affaiblissement du sens critique inculqué par l’éducation nationale au service du politiquement correct tente désespérément de sidérer les cerveaux.

    C’est pourquoi la survie de ce piteux Etat, qui fait tout « com’ » au lieu d’agir, ne pourra tenir longtemps face à la pression des réalités et des menaces vitales qui assaillent la France.

    Acta non verba !

    Colonel de gendarmerie (er) Fabrice Fanet 28/06/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Par Domenjod [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/terrorisme-dultra-droite-le-coup-de-com/

  • Les (vrais) ennemis de l’Europe

    europe-tableau-Delecluze.jpgAngela Merkel a voulu l’immigration torrentielle mais ce choix idéologique s’appuyant sur de fumeuses considérations économiques et démographiques,   est en train de faire imploser la scène politique allemande, fragilisant un des (seuls) piliers de l’Europe bruxelloise. Faute d’avoir obtenu de la chancelière une inflexion très  ferme  de la politique migratoire, les conservateurs de la CSU, alliés aux chrétiens-démocrates de la CDU de Mme Merkel  au sein d’ une brinquebalante coalition  gouvernementale, ont menacé de claquer la porte. Les avancées brandies par Mme Merkel dans la foulée du dernier Conseil européen,  -plateforme de débarquements  des immigrés illégaux sur les côtes africaines  de la Méditerranée dans des pays volontaires , centres d’accueil contrôlés sur le territoire de l’UE- mais aussi l’annonce par la chancelière de l’accord  signé entre  Berlin et  14 pays pour y raccompagner  les immigrés clandestins qui y sont enregistrés,  n’ont pas convaincu   outre mesure.

    Horst Seehofer, dirigeant de la CSU  et ministre de l’Intérieur, en conflit ouvert  avec Angela Merkel depuis son  entrée au gouvernement , a déclaré  dimanche soir  qu’il envisageait   d’abandonner tous ses mandats, signifiant par là qu’il  prenait  la mesure de son incapacité à agir, mais aussi du  ras-le-bol populaire. Une dépêche reuters résume les raisons de cette crise: «La direction de la CSU  qui milite pour un durcissement de la politique migratoire face à la poussée électorale du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) en prévision des élections régionales du mois d’octobre, se réunissait ce dimanche pour arrêter sa position en la matière. Horst Seehofer a déclaré qu’il ne voyait pas d’autre alternative que de renvoyer certains migrants à la frontière allemande, position qui l’a mis en conflit avec Merkel.»

    In extremis, souligne une dépêche de l’Afp,   « Angela Merkel a finalement réussi à préserver sa coalition en concluant lundi soir à l’arraché  un compromis (avec son ministre de l’Intérieur) restreignant fortement la politique migratoire du pays. Le compromis trouvé prévoit l’instauration de  centres de transit  à la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche. C’est là qu’y seront installés à l’avenir les demandeurs d’asile arrivant dans le pays mais déjà enregistrés dans un autre Etat européen – c’est à dire la quasi-totalité d’entre-eux – en attendant leur expulsion vers le pays d’entrée.»

    Cela suffira-t-il  à désamorcer la bombe à retardement que constituent  les centaines de milliers d’ immigrés peu ou pas assimilables qui campent sur le  sol allemand et quid de l’application concrète de cette mesure?  Les Allemands jugeront bientôt de l’efficacité de ce dispositif,  M Seehofer relayant comme l’AfD  le sentiment très répandu (et très réel) selon lequel  l’immigration a engendré outre-Rhin  une explosion de la  criminalité comme en témoigne une accumulation de faits divers sordides – viols à répétition, vols avec violence de personnes âgées ou fragiles,  meurtres…

    Déjà,  en octobre 2015, Horst Seehofer, soucieux de ne pas laisser à l’AfD le monopole de la contestation, avait  dénoncé  la politique d’invasion migratoire de la chancelière allemande  en présence du chef de l’Etat hongrois,  Viktor Orban. Il avait  même menacé de fermer les frontières de son land de  Bavière en cas de poursuite de cette invasion… Mais les lanceurs  d’alerte et autres dirigeants politiques soucieux  de la vox populi sont toujours dans le collimateur de la gauche morale et des grandes consciences bruxelloises. Sur le site euractiv  l’opposant à Viktor Orban  Gergely Karácsony,  qui a lourdement  échoué  aux législatives d'avril dernier,  la coalition de la gauche obtenant seulement  12 % des voix,   vient de demander  à l’UE « de cesser de financer les politiques eurosceptiques et populistes. »

    « Le fait qu’Orbán calomnie l’Union européenne avec de l’argent qui vient de l’UE, et alors que la Hongrie fait partie de l’UE, est frustrant pour l’opposition europhile » « Il faudrait un système où ce ne sont pas les gouvernements nationaux qui décident de l’utilisation des fonds européens, mais l’UE elle-même » explique doctement ce socialiste hongrois.   Cette demande de mise sous tutelle des mal-pensants  n’est pas nouvelle.  Ils se trouvent même de bonnes âmes pour contester la possibilité même d’autoriser  à siéger nationaux, populistes,  eurosceptiques  du fait de leur hostilité à l’euromondialisme. Le socialiste Martin Schulz, ex président  du parlement européen,  un des principaux initiateurs des persécutions judiciaires que subissent toujours  les députés frontistes,  demandait pareillement qu’il n’y ait pas  d’argent pour « les ennemis de l’Europe».

    Eurocrates qui sont  tenaillés par la peur des réactions populaires, des expressions démocratiques  qu’il s’agit encore et toujours de museler ou d’éviter. Rappelons-nous de  Pierre Moscovici, commissaire aux affaires économiques, qui  déclarait en   septembre 2016, trois mois après le Brexit, «qu’un référendum sur l’Europe est une très mauvaise méthode»… Mais est-il encore possible de hurler au fascisme, au retour des heures les plus sombres, de la peste, de  la guerre,  du choléra, de hurler  à l’assassinat de l’idéal de Jean Monnet, René Cassin  et  Simone Veil quand le rafiot bruxellois est déserté, prend l’eau de toute part?

    Peut-on encore dénoncer  de manière hautaine  la subversion démocratique  quand les peuples ont  résolument tourné  le dos ces derniers mois  aux consignes de Bruxelles, d’Attali, de Soros, de Davos?  M. Macron impressionne-t-il grand monde quand il prend son air méprisant  pour fustiger  la   lèpre nationaliste?  Non,  le roi est nu.  Leçons de maintien  et menaces  n’ont pas empêché ces derniers mois nos voisins  de voter  en  faveur du  Brexit, de porter   au pouvoirs  nationaux-conservateurs, nationaux-populistes en Pologne, en Hongrie,  en Slovaquie, en Slovénie, en Autriche, en  Italie, sur fond de montée en Allemagne de la contestation nationale et de  présence de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

    Les  ennemis de l’Europe, constate Bruno Gollnisch,  ce  sont  pour les technocrates bruxellois et leur  relais  – et c’est un cas emblématique d’inversion accusatoire -,  tous ceux  qui  veulent introduire de vraies règles  de  protections sociales et  économiques dans la mondialisation , qui rappellent le bienfait des frontières, des souverainetés populaires,   qui entendent préserver  l’identité  ethnique , confessionnelle, culturelle des peuples européens. Serions-nous les seuls  sur la planète à avoir honte de ce que nous sommes, à ne pas vouloir le transmettre à nos enfants,  aux générations futures?.  Ce qui ne veut pas  dire   transformer  l’Europe en camp de concentration, la  fermer au monde,  se complaire dans le  repli  frileux, xénophobe  et mortifère,  comme  le disent caricaturalement les démagogues de la Caste européiste.  Notre vision  du devenir de l’Europe,  des patries libres, nos souhaits  nous cataloguent, paraît-il,   comme  des ennemis du genre humain.  Les adversaires  de l’opposition nationale ont cependant  radicalement échoué à convaincre et à prouver aux   européens que  leur  projet s’inscrit  du côté du bien, du bon, du  beau  et du vrai. 

    https://gollnisch.com/2018/07/03/les-vrais-ennemis-de-leurope/

  • Migrants – Marine Le Pen rappelle que “les ONG sont les complices des passeurs”

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    Marine Le Pen était l’invitée de RTL ce mardi 3 juillet 2018.

    Interrogée notamment sur la crise migratoire qui frappe l’Europe, Marine Le Pen a pointé du doigt la complicité des ONG dans ce drame humain :

    Il faut confisquer les bateaux des ONG qui sont clairement les complices des passeurs. Il faut arraisonner les bateaux de migrants qui partent, les mettre en sécurité et les ramener sur les rives de la Syrie ou de la Libye. De là où ils sont partis.

  • LA MANIPULATION MÉDIATIQUE SUR "LA CRISE DES MIGRANTS"

  • Où Nicolas Baverez prend acte de « La fin du modèle allemand »

    Le Reichstag à Berlin  

    Le Figaro d'hier lundi 25 juin a publié la chronique de Nicolas Baverez que nous reprenons ci-après. Il nous paraît probable qu'un intellectuel et politologue occupant la place qui est celle de Nicolas Baverez n'aurait pas pu signer une telle analyse il y a seulement quelques mois. Et que Le Figaro ne l'aurait pas publiée. Ce que Nicolas Baverez dresse ici, c'est, somme toute, ce que Régis Debray appelle un bilan de faillite. Faillite du couple franco-allemand aujourd'hui profondément désuni et faillite des organismes bruxellois tenus en échec à la fois par la guerre économique que Donald Trump a engagée et par la question des migrants qui déchire les Européens. Qu'en sera-t-il du modèle allemand en tant que tel, remis en question lui aussi par les deux mêmes phénomènes ? Baverez a raison de faire observer que « l'Allemagne conserve des atouts exceptionnels ». Raison encore de douter qu'elle demeure un modèle.  LFAR  

    L'Allemagne s'est reconstruite après  la Seconde Guerre mondiale autour du choix de la démocratie et de l'économie sociale de marché, de la garantie de sécurité américaine et de la résistance à la menace soviétique, de la paix avec la France et de la construction européenne. En 1989, l'affaiblissement de l'Union soviétique lui a permis de se réunifier et de retrouver sa pleine souveraineté grâce à Helmut Kohl. Elle a alors investi plus de 1200 milliards d'euros pour renouer l'unité nationale puis a engagé des réformes profondes afin de s'adapter à la mondialisation et  au passage à l'euro à travers l'Agenda 2010 impulsé par Gerhard Schröder.

    L'Allemagne s'est érigée, sous  la direction d'Angela Merkel, en îlot  de stabilité et en leader incontesté  de l'Europe du fait du décrochage  de la France. Son modèle de croissance, tirée par l'exportation et fondée sur  la désinflation compétitive, lui permet d'afficher un double excédent des finances publiques (1,2 % du PIB) et  de la balance commerciale (8 % du PIB), dans un monde perclus de déséquilibres et de dettes. Elle a résisté au choc de 2008 et imposé ses principes pour  le pilotage de la crise de l'euro, en étroite coordination avec la BCE, comme  pour la douloureuse restructuration  de la Grèce. Sa force économique  a longtemps semblé l'immuniser contre la démagogie et l'extrémisme.

    Ce modèle est pourtant en passe de s'effondrer sous l'impact des chocs  qui se sont succédé depuis 2015.  Les attentats djihadistes, la menace des démocratures, la vague des migrants, le Brexit, l'élection de Donald Trump l'ont profondément déstabilisé, remettant en question les principes qui ont présidé à la reconstruction puis à la réunification.

    Sur le plan économique, la croissance par l'exportation est directement menacée par la guerre commerciale  et technologique lancée par Trump,  qui cible explicitement l'Allemagne et ses excédents commerciaux, avec  pour prochain objectif son industrie automobile. La compétitivité se trouve compromise par le coût exorbitant  de la transition énergique à marche forcée qui pourrait dépasser 2000 milliards d'euros. Deutschland AG a laissé apparaître des failles béantes avec le Dieselgate - dont le dernier avatar est l'arrestation de Rupert Stadler,  PDG d'Audi - comme avec la déconfiture de Deutsche Bank : sous les erreurs stratégiques des entreprises, on trouve un même refus de s'adapter aux changements du monde, le basculement vers le véhicule électrique, autonome  et connecté d'une part, la priorité  rendue au financement de l'économie par rapport aux activités de marché tendues vers la spéculation d'autre part.

    Au plan politique, la décision unilatérale de Merkel d'accueillir  plus d'un million de réfugiés en 2015 fut  le détonateur qui fit basculer l'Allemagne dans les turbulences. La société  s'est profondément divisée et polarisée autour des réfugiés et de l'islam, brisant la culture du compromis.  Les deux grands partis autour desquels s'organisait la vie politique sont en chute libre, ne représentant plus que 52 %  des voix, tandis que l'extrême droite effectue un retour en force avec  92 députés. Le mode de gouvernement  en coalition ne fonctionne plus comme le montre la sécession du ministre de l'Intérieur, Horst Seehofer, sur  le refoulement des demandeurs d'asile à la frontière ou l'opposition ouverte de la CSU au projet de budget de la zone euro.

    Au plan géopolitique, le tournant isolationniste et protectionniste des États-Unis laisse l'Allemagne orpheline. Elle se trouve privée de toute garantie de sécurité au moment où le pays qui s'est reconstruit sur une base pacifiste affronte la recrudescence des attentats islamistes - allant jusqu'aux tentatives d'attaques bactériologiques - ainsi que la pression directe des démocratures russe et turque. Sa seule option demeure l'Europe,  mais une Europe où le Brexit la laisse en tête à tête avec la France. Une France qui a laissé s'effondrer son appareil de production et perdu la maîtrise de ses finances publiques et dont l'Allemagne redoute de devenir le payeur en dernier ressort à travers la transformation de  la zone euro en une union de transferts.

    L'Allemagne conserve des atouts exceptionnels. La relance ou  la désintégration de l'Union se jouent autour de la gestion des migrants et  du contrôle des frontières extérieures  de l'Union. La difficulté vient de ce  que Merkel est mal placée pour prendre le leadership de la reconfiguration  de l'Allemagne et de l'Europe, tant sa légitimité est affaiblie, son gouvernement divisé, sa responsabilité personnelle engagée dans les erreurs qui ont amplifié la vague populiste, sa méthode des petits pas inadaptée face aux défis à relever. Albert Einstein rappelait à raison que  « ce n'est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu'il faut espérer les résoudre ».

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Merkel submergée par la vague migratoire – JT TVL 2 juillet 2018

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    1) Union Européenne / Merkel submergée par la vague migratoire

    La crise migratoire va-t-elle avoir raison d’Angela Merkel ? Après avoir été la tête de la politique des quotas de migrants à Bruxelles, la chancelière allemande est bousculée au gouvernement. La coalition ne tient plus qu’à un fil.

    2) Société / Limitation à 80km/h : En marche vers le racket

    Depuis dimanche 1er juillet, la limitation à 80km/h est effective. Une mesure dont l’impact sur la sécurité routière devrait être infime. En revanche, les contraventions vont pleuvoir.

    3) International / Mexique : la gauche prend le pouvoir

    Tremblement de terre politique au Mexique. Pour la première fois, le pays va être dirigé par un parti de gauche. Après deux tentatives échouées, Andres Manuel Lopez Obrador s’est imposé à la tête du pays.

    4) Société / Volontourisme : l’humanitaire égocentré

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/02/23949/merkel-submergee-vague-migratoire-jt-tvl-2-juillet-2018