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immigration - Page 963

  • Algérie : le 1er ministre veut expulser les migrants venant d’Afrique noire

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    Ils n’auront donc pas trop de mal à comprendre que la France puisse, dans le même temps, renvoyer leurs ressortissants chez eux. 

    L’Algérie est en train de mettre à exécution un plan d’extradition de masse des immigrés africains présents sur son sol. Selon le site algerie-focus.com, le premier ministre Abdelmajid Tebboune « a instruit ses ministres, de l’Intérieur, Noureddine Bedoui et des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, pour travailler conjointement afin d’extrader vers sept pays d’Afrique les immigrés clandestins présents sur le territoire national ».

    Sont concernés par cette mesure les hommes qui font la manche et ceux qui ont des antécédents judiciaires. Quant aux femmes et aux enfants, ils bénéficieront d’un traitement « spécial ». Le plan algérien prévoir de les placer dans des centres d’accueil.

    A en croire le site algerie-focus.com, les autorités « sont déjà passées à l’action ». De nombreux migrants clandestins ont déjà été expulsés vers leurs pays d’origine.

    via FDS
    http://www.contre-info.com/algerie-le-1er-ministre-veut-expulser-les-migrants-venant-dafrique-noire#more-45863 |

  • « Quand Marianne se voile/Peut-on intégrer l’islam ? » de Jean-Pierrre Badou

    A mesure que se multiplient provocations religieuses et attentats terroristes cependant que, selon les services de renseignements allemands, « 6,6 millions de migrants guettent sur les bords de la Méditerranée la moindre occasion de se rendre en Europe », où la présence musulmane sera augmentée d’autant, se multiplient aussi les livres sur l’islam.

    Polémia en propose deux pour la route… des vacances où vous aurez peut-être la malchance d’expérimenter in situ la situation des nouveaux dhimmis. Voici le premier des deux : Quand Marianne se voile, de Jean-Pierre Badou.
    Polémia

    Dans le livre intitulé Un président ne devrait pas dire ça… (publié chez Stock en 2016 par deux journalistes d’investigation du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme) et qui coûta sans doute l’Elysée à François Hollande, celui-ci formulait cette prédiction : « La femme voilée d’aujourd’hui sera la Marianne de demain. » Est-ce cette phrase qui a donné l’idée de son essai à Jean-Pierre Bedou, saint-cyrien et général de gendarmerie ? Arabisant et fin connaisseur du Coran, l’auteur entend montrer, sourates à l’appui, que rien n’y précise l’obligation du voile (et moins encore du burkini !) ni d’ailleurs les incessantes revendications sur les menus des cantines scolaires ou pénitentiaires, l’interdiction des sessions du baccalauréat et des examens importants le vendredi, le respect du jeûne du ramadan (y compris par les « mécréants » dans les cités où ceux-ci sont devenus minoritaires), l’exigence de mosquées-cathédrales au minaret surplombant les clochers voisins comme à Toulouse, etc. A juste titre, il estime que ces revendications sont avant tout identitaires – de même que la victimisation entretenue autour des Croisades et, surtout, bizarrement, de la colonisation dont le souvenir affreux devrait en bonne logique dissuader ses victimes ou leurs descendants de rallier en masse un pays qui les a tant fait souffrir. En s’attaquant à la laïcité dont la France se fait gloire, avance-t-il aussi, c’est en fait notre nation que visent les musulmans.

    Conséquence du criminel décret pris le 29 avril 1976 par le tandem Giscard-Chirac sur le regroupement familial et l’afflux qui s’ensuivit, « depuis les années 1980-1990, écrit le général, la cohabitation entre la population de souche judéo-chrétienne (sic) et la population islamique de souche immigrée arrivée dans le courant du XXe siècle pose […] un certain nombre de difficultés ». Résultant, « en particulier d’une différence entre les deux populations, avec surtout la part prépondérante d’une religion si différente de celles implantées en France ». Religion au surplus non structurée :

    « Ses responsables peuvent s’autoproclamer imams sans vérification approfondie de leurs connaissances théologiques. A cela il faut ajouter les difficultés d’ordre doctrinal dues à des conceptions divergentes, qui proviennent de l’origine nationale des immigrés… C’est pour cette raison que nos gouvernements successifs ont eu et ont encore des difficultés pour créer un véritable organisme représentatif de toutes ces tendances et surtout de le faire accepter par une majorité d’islamiques. »

    Ce qui n’est pas le cas du Conseil français du culte musulman.

    Pour l’auteur, « la vision ségrégationniste des sexes de la part des islamiques » est également source de tensions. Celles-ci ne seraient-elles pas plutôt provoquées par les « incivilités » vis-à-vis des femmes autochtones, comme on l’a vu dans le quartier de La Chapelle-Pajol livré aux migrants ? et par une délinquance endémique, favorisée par la déculturation de beaucoup d’immigrés, eux-mêmes déjà déracinés du bled vers les bidonvilles d’Afrique du Nord ou subsaharienne, au sein de familles atomisées ?

    De manière assez irénique, le général professe que « l’islam peut être compatible avec la République » à condition que « diverses prescriptions de la religion islamique [soient] adaptées […] à nos traditions et valeurs, et non l’inverse, pour permettre à tous les Français de vivre ensemble en bonne harmonie, dans le respect démocratique de notre laïcité » et que « les islamiques présents sur notre sol admettent le principe […] du respect de notre vieille culture judéo-chrétienne ». Bref, il souhaite qu’émerge « un islam novateur, capable d’adapter et reformuler la loi islamique ».

    Ne serait-ce pas un mirage alors que pas mal d’immigrés sont venus chez nous pour fuir justement des régimes trop laïcs à leurs yeux ? Notre général, qui salue les efforts de l’ex-ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem pour inciter les musulmans à « s’intégrer dans notre société-judéo-chrétienne », espère beaucoup en l’action pacificatrice d’imams réputés « modérés » comme le Bordelais Tarek Oubrou, protégé d’Alain Juppé, ou le Francîlien Hassen Chalgoumi, « défenseur des juifs » – et qui, a révélé le 1er juillet la lettre confidentielle Faits & Documents, a « désormais quitté son pavillon de Drancy (Seine-Saint-Denis) pour un appartement dans un superbe immeuble haussmannien de l’avenue Montaigne (VIIIe arrondissement de Paris), à deux pas du Pont de l’Alma»… où les musulmans lambda à ramener dans le droit chemin laïciste ne doivent pas être très nombreux.

    Camille Galic 10/07/2017

    Jean-Pierrre Badou, Quand Marianne se voile/Peut-on intégrer l’islam ?, Pierre Téqui éd. avril 2017, 198 pages avec bibliographie et annexes.

    https://www.polemia.com/quand-marianne-se-voilepeut-on-integrer-lislam-de-jean-pierrre-badou/

     

     
  • Migrants : de plus en plus de « mineurs isolés » débarquent en Italie

    Depuis janvier, plus de 85 000 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes, un chiffre en hausse de 20 % par rapport à 2016. Parmi eux, de plus en plus de « mineurs isolés » – sans leur famille – ou supposés tels, car certains se font passer pour des mineurs alors qu’ils ne le sont pas. Par rapport à 2011, le nom de « mineurs isolés » a été multiplié par cinq ! Face à ce phénomène, Rome veut mettre en place des centres d’accueil spécialisés, financés en partie par l’Union européenne. Une émission préparée par Patrick Lovett et Aline Schmidt pour France 24.

    https://fr.novopress.info/207099/migrants-de-plus-en-plus-de-mineurs-isoles-debarquent-en-italie/

  • Migrants : la révolte des municipalités italiennes

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    8905-20170720.jpgSur 8 000 municipalités concernées par l’accord signé en décembre entre le ministère de l’Intérieur et l’Association nationale des communes italiennes (Anci), 5 500 ont décidé de fermer leurs portes aux « migrants ». Du coup, la promesse de ne dépasser nulle part un rapport de 2,5 immigrants pour mille habitants n’est pas tenue, puisque dans les 2 500 communes d’accueil la moyenne des centres d’accueil est déjà de trois immigrants pour mille habitants. Pour le délégué à l’immigration de l’Anci cité par le journal La Stampa, également maire de Prato, en Toscane, il faut faire pression sur les autres pays européens pour qu’ils prennent leur part d’immigrants, d’autant plus qu’on attend au bas mot 200 000 nouvelles arrivées illégales cette année.

    En attendant une hypothétique relocalisation qui ne concernerait de toute façon, si elle était pleinement mise en œuvre, que 120 000 demandeurs d’asile arrivés illégalement en Italie et en Grèce, la presse italienne regorge d’exemples de plus en plus nombreux de municipalités qui se révoltent ouvertement contre la politique « d’accueil diffus » mise en place l’année dernière par le gouvernement.

    De la Sicile à la Lombardie et de la Sardaigne à la Vénétie, les manifestations d’habitants se multiplient de même que les protestations de maires en colère :levée de boucliers dans la ville portuaire et touristique de Civitavecchia, près de Rome, quand le ministère de l’Intérieur a étudié dernièrement la possibilité d’y installer un « hotspot », centre d’accueil et de tri des immigrants arrivés illégalement, appel d’un maire de Sicile à ses administrés pour qu’ils bloquent avec leurs voitures la livraison d’un nouveau groupe électrogène pour un centre d’accueil qui avait été déclaré fermé un mois plus tôt, conflit à Pordenone, en Vénétie, entre la mairie et la Croix-Rouge qui ouvre un nouveau refuge pour clandestins avec 24 lits alors que la ville accueille déjà 400 de ces immigrants au lieu des 125 qui lui avaient été annoncés par le ministère, protestations en Sardaigne contre la réouverture de prisons désaffectées en vue d’y loger des « migrants », etc.

    Si le gouvernement de centre gauche de Paolo Gentiloni en appelle aussi désespérément à la solidarité européenne dans l’accueil des clandestins, c’est parce qu’il est coincé entre son refus idéologique de fermer ses ports aux bateaux chargés d’immigrants illégaux et le ras-le-bol croissant des Italiens qui se trouvent aujourd’hui en première ligne de ce qu’il faut bien appeler une immigration de colonisation.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 20 juillet 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Fêtes au Bade-Wurtemberg : les Allemandes agressées sexuellement par les migrants

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    Depuis l’arrivée massive en 2015 de migrants musulmans, les femmes allemandes sont victimes d’agressions sexuelles en tous genres. Des fêtes populaires se déroulant au Bade-Wurtemberg, dans le sud de l’Allemagne, ont été dernièrement le théâtre d’attaques à caractère sexuel conduites par des migrants.

    Dans la nuit du 15 au 16 juillet 2017, un millier d’adolescents et de jeunes adultes, pour la plupart issus de l’immigration non-européenne, se sont rassemblés, à l’occasion d’une fête de cinq jours, dans un parc près d’un château à Schorndorf, une ville située à une trentaine de kilomètres de Stuttgart. Ces individus ont jeté des bouteilles contre la façade du bâtiment historique. Lorsque la police est entrée en action, les jeunes ont répliqué violemment. Les policiers ont dû faire face à des jets de bouteille et à des dégradations sur des véhicules d’intervention.

    Durant la nuit, des groupes constitués de trente à cinquante personnes se sont déplacés dans le centre de la ville, certains individus étant armés de couteaux. Des tirs de revolvers d’alarme ont également eu lieu. La police a envoyé des renforts afin de protéger la fête populaire. Quatre « réfugiés » sont impliqués dans des agressions à caractère sexuel.

    Le maire social-démocrate (SPD) de Schorndorf a déclaré ce lundi 17 juillet 2017 au matin lors d’une conférence de presse : « Je suis le dernier à éviter une analyse claire. Mais il est aussi clair que lorsque le Bade-Wurtemberg compte environ 150.000 réfugiés, il y a tout naturellement une règle de trois et cela conduit aussi au sein de l’espace très habité autour de Stuttgart à plus de délits. »

    Hasard du calendrier, le vernissage d’une exposition pro-migrants intitulée « La bonne volonté » de l’artiste Kai Rheineck se déroule ce 17 juillet au sein de la Galerie Q à Schorndorf. Kai Rheineck présente des photos en noir et blanc illustrant la tristesse de l’architecture de centres pour demandeurs d’asile érigés rapidement.

    À Schorndorf, où le pionnier de l’automobile Gottlieb Daimler a vu le jour, le choc est profond au sein de la population. Le mécontentement est grand à l’encontre des politiciens, de la presse qui ne fournit pas assez de détails sur les faits, des personnes qui continuent à faire la promotion de l’ouverture des frontières alors que la criminalité croît et de la police qui ne sait plus protéger ses citoyens.

    Des incidents ont également eu lieu lors de fêtes à d’autres endroits au Bade-Wurtemberg. Des individus à la peau sombre ont à Reutlingen attrapé une Allemande de 23 ans qui dansait et l’ont maintenue pendant qu’un autre individu de même origine a mis sa main dans la culotte de la victime. Lors d’un festival à Böblingen, des Afghans se sont battus et ont harcelé sexuellement des Allemandes.

    Alors que durant l’été 2015, les médias présentaient la population de Schorndorf comme accueillante envers les migrants, leur apportant de la nourriture et des vêtements, la presse allemande du système est désormais contrainte de relater les agressions quotidiennes dont sont victimes les Allemandes à travers le pays.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog

    http://www.bvoltaire.fr/fetes-bade-wurtemberg-allemandes-agressees-sexuellement-migrants/

  • Il est interdit de critiquer les institutions chargées de lutter contre la discrimination

    Le CSA vient de mettre en demeure RTL suite à la diffusion sur son antenne de propos tenus par Eric Zemmour le 2 février 2017 dans le cadre de sa chronique « On n’est pas forcément d’accord ». 

    "Le CSA a été saisi au sujet de la diffusion de propos tenus par M. Eric Zemmour au cours de l’émission RTL Matin du 2 février 2017, dans sa chronique intitulée On n’est pas forcément d’accord.

    Après examen de la séquence, le CSA a considéré que la gravité et le caractère provocateur des propos tenus par le chroniqueur, qui constituent un éloge de la discrimination et la critique de toutes les institutions judiciaires qui contribuent à lutter contre celles-ci, alors que ces propos n’ont fait l’objet d’aucune contradiction ni mise en perspective à l’antenne, constituaient un manquement caractérisé aux stipulations de la convention de RTL. Celles-ci précisent en effet que l’éditeur doit en effet veiller à promouvoir les valeurs d’intégration et de solidarité qui sont celles de la République et contribuer aux actions en faveur de la cohésion sociale et à la lutte contre les discriminations.

    Le CSA a donc mis en demeure la société CLT-UFA, éditrice du service RTL, de respecter les stipulations de l’article 2-4 de la convention du 2 octobre 2012."

    Effet Streisand oblige, voici cette chronique du 2 février :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Elisabeth Lévy : Macron sous-estime “les problèmes posés par l’avancée d’un islam radical”

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    A l’occasion de la sortie du dernier numéro de Causeur, Elisabeth Lévy revient sur les premières semaines de présidence d’Emmanuel Macron. Pour elle, Macron sous-estime les problèmes posés par l’avancée d’un islam radical en France.

    Vous reprochez à Macron d’oublier le terrorisme et l’angoisse identitaire. Ça ressemble à une obsession chez vous…

    Elisabeth Lévy : Nous reprochons effectivement au président de sous-estimer gravement les problèmes posés par l’avancée d’un islam radical qui, d’une part met à mal la cohésion française et d’autre part, nourrit la violence terroriste. Ce qui nous menace encore plus que la volonté d’emprise islamiste, c’est le déni qui nous rend incapables d’affronter les défis. Et si c’est une obsession, nous la partageons avec pas mal de nos concitoyens. À en croire, par exemple, un sondage publié dans Le JDD, la question de l’intégration de l’islam est une priorité pour 61 % des Français, loin devant les retraites (43 %), l’emploi (36 %) et le pouvoir d’achat (30 %). Alors oui, au risque de déclencher les habituels airs excédés et les mêmes pincements de nez de la gauche olfactive, je crois que la crise de l’intégration devrait être une priorité du pouvoir. Or, sur ce sujet, c’est silence radio ou presque. De même que sur l’assassinat, à Belleville, de Sarah Halimi par un de ses voisins, aux cris d’«Allah Ouakbar». Et si je suis démentie sur ce point par le discours qu’Emmanuel Macron prononcera à Nice, tant mieux! Reste que, plus largement, il est urgent de négocier un pacte entre l’islam de France et la République c’est-à-dire de définir la règle du jeu. Dire cela n’a rien de raciste. Pour qualifier les djihadistes qui détiennent une humanitaire française, le président a employé exactement les mêmes mots qu’à la Halle F: «Ils ne sont rien.» Cette récurrence révèle peut-être une autre facette de la «pensée Macron»: une propension à écarter de la photo les réalités déplaisantes. Quand le président affirme «on ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique», il ressort la vieille antienne selon laquelle l’économie est la source de tous les maux et de toutes les solutions. L’homme macronien se nourrirait-il seulement de pain?

    https://fr.novopress.info/207046/elisabeth-levy-macron-sous-estime-les-problemes-poses-par-lavancee-dun-islam-radical/

  • FN se trompe de diagnostic

    Tribune libre de notre contributeur Lionel :

    51mGqr08F7L._SX331_BO1,204,203,200_.jpg«  Le FN qui a complètement raté les élections de 2017 veut analyser ses échecs. Fort bien, mais il semble que ce parti se trompe complètement sur les causes : en effet, la discussion actuelle porte quasi-exclusivement sur l’euro (dont la position actuelle est son abandon pour un retour à une monnaie nationale, position soit dit en passant qui semble juste et que le FN va peut-être changer !). Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la position que le FN a eue sur l’euro qui explique ses piètres scores, c’est d’en avoir fait l’alpha et l’omega de son programme, comme si ce problème était le problème numéro 1 de la France. Or, de toute évidence, le principal problème de la France aujourd’hui n’est pas un problème économique, mais un problème ethnico-religieux : autrement dit, c’est l’invasion par des hordes étrangères de l’Europe qui est la préoccupation principale de l’électorat potentiel.

    Dans ces conditions, pour gagner des élections, il fallait tenir des propos très fermes sur l’immigration, ce qui pousse vite au politiquement incorrect (bien plus que des points de vue économiques). Or, le FN philippot-mariniste, en pleine dédiabolisation n’a absolument pas parlé de ce problème, faisant même pire : dans son programme, Marine Le Pen ne souhaitait pas la remigration des intrus, ni même une immigration zéro, mais seulement ramener l’immigration à 10.000 personnes/an. Toujours dans le but de se normaliser, le FN rejette le concept de Renaud Camus de « grand remplacement » – qui est une réalité qui saute aux yeux simplement en sortant de chez soi -, ce concept étant jugé lui aussi trop politiquement incorrect. Beaucoup de Français, dans ces conditions, n’ont pas jugé utile de voter pour un parti qui ne se différenciait des autres qu’à la marge et qui n’aurait en rien résolu des problèmes actuels : l’arrivée massive des migrants sature les infrastructures (pourtant financées par les seuls contribuables français), favorise le terrorisme (à titre d’exemple, des terroristes du Bataclan avaient emprunté la route des migrants, ou autre exemple : le terroriste de Nice était venu de Tunisie, il y a plusieurs années, en tant que clandestin), démultiplie les problèmes de sécurité (les migrants sont surreprésentés dans la criminalité comme en attestent, par exemple, les viols à Cologne)… Mais de tout cela, le FN philippot-mariniste a fait motus, car c’est hypersensible, c’est s’opposer frontalement à la doxa officielle ce qui nécessite du courage, c’est prendre le risque de dérapages montés en épingle par les media voire d’être confronté à des procès tant la liberté d’expression sur ce thème est restreinte.

    C’était pourtant cela la préoccupation numéro 1 des Français, une libanisation de la France avec des communautés qui se détestent en vivant sur le même territoire, et les multi-problèmes que ça engendre. Qu’a-t-on affaire du cours de l’euro, si, quand on va acheter des tomates sur un marché, on se met en danger de mort à cause d’un possible attentat ? Devant une telle dégradation de la qualité de vie, les problèmes économiques passent au second rang ! Comme le rappelle à juste titre Jean-Yves Le Gallou, ce n’est pas le cours du sesterce qui a provoqué la chute de Rome, mais ce sont bien les invasions barbares. Le FN avait un atout car les positions qu’il a toujours défendues étaient pile en phase avec le ressenti des Français, d’autant qu’un attentat sur les Champs Elysées dans lequel un policier a perdu la vie est survenu 4 jours avant le premier tour et avait fait la une de tous les titres ! Mais le FN, conseillé par Philippot n’en a pas politiquement profité puisque pour lui, il était plus important de parler de l’euro ! Difficile de faire plus en décalage avec les attentes et préoccupations des Français. Pire, il semble que certains au sein de ce parti n’ait encore rien compris, comme en atteste le tweet de Sophie Montel (bras droit de Philippot) qui explique que le discours actuel du FN sur l’immigration serait anxiogène ! (pour carrément, sans doute, ne plus parler de ce thème et devenir totalement chloroformé en soutenant que l’immigration n’est pas un problème pour la France !)

    Ainsi, les débats qui s’annoncent semblent hors sujet : faut-il ou non abandonner l’euro ? Certes, on peut débattre là-dessus, mais en mettant ce sujet à sa place, c’est à dire dans le contexte actuel une place secondaire ! Si le FN veut reprendre son ascension, il doit parler des problèmes principaux, ceux qui préoccupent d’abord les Français et sur ceux-ci se montrer intransigeant : non seulement l’arrêt immédiat de toute immigration, mais aussi la remigration, au moins de tous les clandestins ainsi que de tous les porteurs de papiers en règle et qui ne respectent pas les lois françaises ! »
    http://www.contre-info.com/le-fn-se-trompe-de-diagnostic#more-45789 |

  • Migrants en Italie : un code de conduite pour les ONG opérant en Méditerranée ?

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    8903-20170718.jpgSous la pression de l’afflux toujours plus important d’immigrants, le gouvernement italien voudrait imposer aux ONG un code de conduite. Présenté il y a une semaine lors d’un conseil des ministres de l’Intérieur de l’UE en Estonie, ce code de conduite interdirait aux navires des ONG d’opérer dans les eaux territoriales libyennes, de désactiver leurs transpondeurs pour masquer aux autorités leur position au moment des opérations de « sauvetage », de signaler aux passeurs libyens leur position au moyen de projecteurs, de communiquer par téléphone avec les passeurs ou encore de gêner le travail des garde-côtes libyens.

    En outre, si ce code de conduite est appliqué, les navires des ONG devront ramener eux-mêmes jusqu’en Italie les immigrants récupérés plutôt que de les transférer sur les navires des opérations européennes Triton et Sophia. Les ONG devront aussi coopérer avec les autorités souhaitant mener des inspections à bord de leurs bateaux et annoncer leur arrivée dans un port italien au moins deux heures à l’avance. Et pour finir, les ONG opérant en Méditerranée devront révéler toutes leurs sources de financement.

    Pour le moment, c’est la levée de boucliers chez les « humanitaires » dont l’action pousse tant d’Africains à tenter leur chance en risquant leur vie (2 206 noyades recensées par l’OIM entre le 1er janvier et le 9 juillet). Parmi les protestataires, Amnesty international et Human Rights Watch prétendent hypocritement que c’est justement ce code de conduite qui va causer plus de morts. Espérons donc que le gouvernement italien mettra à exécution sa menace d’interdire l’accès à ses ports pour les ONG qui refuseront de signer et de respecter ce code de conduite.

    Un sondage publié le 8 juillet par le Messagero montre que 67 % des Italiens veulent un arrêt total des arrivées d’immigrants. Seuls 33 % sont favorables à la poursuite de la politique d’accueil contre 43 % il y a un an. Même dans les rangs du PD du Premier ministre Gentiloni, 52 % ne veulent plus d’immigrants. 61 % des personnes interrogées souhaitent même un blocus naval.

    Parallèlement, alors que le gouvernement PD veut faire voter une loi instaurant le droit du sol, un sondage publié le 5 juillet sur le site Termometro Politico montre que les deux tiers des Italiens s’y opposent. Plus de la moitié des personnes interrogées pensent même que le but du droit du sol est de pérenniser le « remplacement ethnique » !

    Olivier Bault

    Article et dessin de Chard parus dans Présent

    https://fr.novopress.info/206996/migrants-en-italie-un-code-de-conduite-pour-les-ong-operant-en-mediterranee/