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immigration - Page 959

  • Califes, Kalifat, Califat…

    « Pourquoi Emmanuel Macron dit tout et son contraire ». Le Parisien s’interroge aujourd’hui sur les prises de position contradictoires et très fluctuantes du candidat d‘En Marche! sur de nombreux sujets. Hella Kribi-Romdhane, chef de la « cellule riposte » du candidat du PS Benoit Hamon,  décèle même chez « l’ancien banquier de Rothschild» une forme « de schizophrénie permanente ». Lundi, Rama Yade, ancien secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, s’interrogeait elle aussi sur la santé mentale de M. Macron à l’aune de ses volte-face déroutantes et proposait même de soumettre les candidats à l’élection présidentielle à des tests psychologiques. Après tout, pour un potentiel détenteur du feu nucléaire, la demande peut avoir  sa légitimité.  Avouons que la question de l’équilibre se pose aussi à propos des dernières fulminations du président de l’association communautariste noire baptisée  CRAN,  à savoir Louis-Georges Tin,  qui a pointé le racisme d’un clip vidéo du groupe strasbourgeois Polaroid3. Et ce au motif que l’on y voit une femme évoluant dans un paysage enneigé, suivie de deux hommes portant des masques d’ours (?) et dont les visages apparaissent peints en noir derrière ceux-ci. Pour M. Tin, « cela donne cette impression que les noirs sont des animaux et que les animaux sont des noirs. Et il y a finalement deux stéréotypes classiques : le noir est une bête sauvage et la question du blackface » (???) .On se perd là aussi en conjectures…

    Les grands califes de l’antiracisme plus ou moins sponsorisé auront certainement à cœur de réagir  à la prose violente d’un chouchou de Libé, des Inrockuptibles, de Pascale Clark, de Claude Askolovitch, contributeur du Bondy Blog et de Arte, à savoir le jeune romancier Mehdi Meklat. Sous le pseudonyme bien gaulois de Marcelin Deschamps, il a multiplié entre 2012 et 2015 les tweets racistes, homophobes,  antisémites (et antifrontistes). Pierre Henri, du Pôle communication de l’AGRIF en a listé quelques-uns: « Les blancs vous devez mourir asap [Nda : dès que possible] », il « regrette que Ben Laden soit mort », « Marine Le Pen est à deux étages en dessous de moi. Je vais lui faire le coup Mohamed Merah », « Faites entrer Hitler pour tuer des juifs », « j’ai envie d’égorger quelqu’un selon le rite musulman », « pour l’Aïd, je vais égorger Brigitte Bardot dans ma baignoire ». «Des milliers de tweets de cet acabit ont été heureusement diffusés sur Internet puis repris par les médias acculés, avant que leur auteur n’en supprime 50 000 en une journée ».

    La Licra (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme) « souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire » et le quotidien gratuit 20 minutes a souligné  la mort dans l’âme que Mehdi Meklat « qui a fait la Une des Inrockuptibles avec Badroudine Saïd AbdallahBadrou ) pour une interview de l’ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, était pourtant qualifié le 1er février de porte-voix de la jeunesse,  à l’avant-garde d’une nouvelle génération venue de banlieue». C’est ce  même Mehdi Meklat  ajouterons-nous,  qui en parlant de lui et de ses amis affirmait fièrement: « nous sommes le grand remplacement» …

    En fait de grand remplacement,  il n’ a pas eu vraiment lieu à la tête du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), qui tiendra ce soir son fameux dîner annuel. Ce sera le premier à être présidé par le successeur de Roger Cukierman, Françis Kalifat. Un  « tribunal dînatoire » « relais du gouvernement israélien » dixit Eric  Zemmour,  fustigé, décrié, par de nombreuses personnalités, de gauche comme de droite, membres ou non de la communauté juive.

    Se presseront ce soir à ce  dîner à 200 euros le couvert  MM. Fillon et Hamon, François Hollande -qui, grande première sous la Véme république, se rendra aussi le 27 février au siège de la secte antinationale du Grand Orient pour célébrer « 300 ans de Franc-Maçonnerie, 300 ans d’Emancipation »- , peut-être comme l’année dernière Emmanuel Macron, mais aussi  Xavier Bertrand, Jean-Christophe Cambadélis, Anne Hidalgo, Myriam El Khomri, François de Rugy, Nadine Morano…

    Quant à Jean-Luc Mélenchon qui a dénoncé plusieurs fois  «tous les ballots qui acceptent de se faire maltraiter dans cette réunion communautariste, qui n’a rien à voir avec les juifs de France»,  il n’est pas convié car suspecté d’antisionisme. Marine Le Pen  est elle aussi toujours fustigée. « Autour du FN, on doit maintenir le cordon sanitaire, ne pas faire sauter le verrou moral, estime Francis Kalifat. Le Crif a d’ailleurs vivement condamné la récente rencontre entre des responsables frontistes (Louis Aliot, Gilbert Collard, Jean-Richard Sulzer, Nicolas Lesage, Michel Thooris,  NDLR)  et un groupuscule au nom pompeux, la Confédération des Juifs de France et amis d’Israël –la CJFAIprésidée par Richard Abitbol, NDLR.  (..)  Ce sera un des thèmes importants du dîner : le rejet des extrêmes. Bien sûr du FN et de l’extrême droite, mais aussi de l’extrême gauche. Toutes deux véhiculent la haine: d’un côté le rejet de l’étranger, de l’autre la délégitimation d’Israël, affirme le président du Crif.»

    Des propos  repris ce matin par M. Kalifat sur l’antenne de RTL au micro d’Yves Calvi, précisant qu’un un appel à faire battre la candidate du camp patriotique et souverainiste sera lancé si elle est présente au second tour de la présidentielle.   Sur la même longueur d’onde,   le grand rabbin de France, Haïm Korsia,  appelait mardi  dans Le Figaro  à  « faire barrage aux extrêmes, qui sont toujours dangereux pour la voie de la sagesse, celle de l’équilibre ».

    Ce type de  déclarations creuses,  pompeuses et enflammées affirme Bruno Gollnisch,  n’auront bien sûr aucune incidence sur le vote des Français.  Elles participent certes du bruit de fond antinational mais servent surtout à rassurer une classe politicienne qui garde l’espoir de se retrouver dans un confortable entre-soi, qui ne veut pas voir que ses menaces, ses supplications, ses excommunications  n’ont plus guère d’effets sur le pays réel. 

    La présidente du FN  elle,  a déjà dit,  au-delà des admonestations de M.  Kalifat,  que  son refus du communautarisme ne militait pas pour sa présence  au dîner du  Crif.  Le voyage de Marine au Liban,pays qui tient une place toute particulière dans le cœur des nationaux,  pays emblématique des  Chrétiens d’orient aujourd’hui menacés par les  prosélytes et les guerriers du Califat islamique,   a été  très fructueux. Il  fut aussi une occasion offerte de rappeler que la candidate n’entendait pas abdiquer ses principes en se pliant aux exigences du Mufti de Beyrouth, réclamant qu’elle se voile pour s’entretenir avec lui. Marine a eu beau jeu de rappeler  que même la plus haute autorité religieuse de l’islam sunnite, le grand Mufti et sheikh de la Mosquée Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, n’avait pas exigé qu’elle porte le voile lors de leur rencontre officielle  en 2015 au Caire

    https://gollnisch.com/2017/02/22/califes-kalifat-califat/

  • Mehdi Meklat prend la clef des champs ! - Journal du mercredi 22 février 2017

  • L’offensive américaine sur les banlieues françaises (Partie 1)

    On le sait depuis plusieurs années, les Américains sont clairement engagés dans une stratégie d’influence de vaste ampleur vis-à-vis des minorités en France. Pour les lecteurs de Polémia, « il ne s’agit pas là d’une découverte mais d’une confirmation : oui, il y a une claire et nette entreprise de manipulation des minorités en France par les Américains. Les opérations mises en œuvre sont scrupuleusement planifiées, suivies et évaluées ». Aujourd’hui, c’est le Qatar, gonflé de ses dollars et de ses euros qui lance une nouvelle offensive vers nos banlieues. Nous conseillons vivement le lecteur à se rendre aux adresses indiquées en fin d’article. – Polémia
    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique (…) sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. » Ces mots surprenants sont ceux du défunt président français François Mitterrand.
    Ils pourraient prêter à sourire plus qu’à les prendre au sérieux, sauf pour ceux qui s’inquiètent de l’offensive du Qatar, qui vient de promettre au gouvernement français de s’occuper des quartiers défavorisés, en échange du rachat d’un peu de dette française. Pourtant les banlieues françaises ne sont pas seulement visées par le Qatar mais également par de nombreux stratèges du département d’état américain, qui ont développé une stratégie à long terme basée sur la démographie des jeunes français issus de l’immigration africaine qui implique, à terme, une prise progressive de pouvoir et d’influence en France pour ces minorités.
    C’est un câble datant du 25 janvier 2007 publié par Wikileaks qui révèle cette étonnante affaire. L’ambassade américaine y affirme clairement développer une politique active de soutien et de développement envers les communautés afro-arabes de France, en visant clairement les jeunes musulmans français. Les premiers éléments de cette politique furent fixés en 2001, juste après le 11 septembre, alors qu’il semblait vital au département d’état de tenter d’améliorer l’image de l’Amérique aux yeux des musulmans d’Europe.
    Mais c’est suite aux émeutes françaises de 2005, que le président Obama nomme en 2009 Charles Rivkin comme nouvel ambassadeur des États-Unis en France. Celui-ci va alors par le biais de l’ambassade développer une intense campagne de lobbying auprès de jeunes français issus de l’immigration. Cette campagne prendra différentes formes : l’organisation de voyages sponsorisés aux États-Unis dans le cadre de programmes politiques, des déplacements de l’ambassadeur dans des zones sensibles à forte concentration de population d’origine immigrée, l’organisation de visites de stars américaines issues de la diversité dans ces quartiers, ou encore l’organisation d’événements (politiques ou artistiques) avec des jeunes français issus de la diversité. L’ambassadeur est principalement assisté dans ses activités de lobbying en direction de ces minorités par Mark Taplin, un diplomate de carrière, spécialiste des méthodes d’influence et du soft-power. Ancien attaché de presse adjoint en 1994 à l’ambassade américaine à Moscou il a ensuite travaillé en Ukraine, Moldavie et Biélorussie de 1999 à 2004, année de la révolution de couleur en Ukraine.
    L’année suivante, en 2010, l’ambassade américaine à Paris rédige un câble dans lequel l’ambassadeur Charles Rivkin explique les activités américaines en direction des minorités. Le câble décrit la crise de la représentation nationale en France, la nécessité pour les américains de développer une stratégie pour la France, de s’engager dans un discours positif, de mettre en avant un exemple fort, lancer un programme agressif de mobilisation de la jeunesse, l’encouragement des voix modérées, une diffusion des meilleures pratiques, l’approfondissement des compréhensions du problème, et enfin le ciblage des efforts. Le câble a été traduit et il est consultable ici, il est plus qu’explicite et mérite d’être lu. Il y est clairement expliqué que l’opération n’a comme intérêt final que de faire progresser les intérêts américains en France via la prise de pouvoir progressive de jeunes français issus de la diversité. Bien sur de nombreuses associations et fondations américaines opèrent depuis longtemps pour s’assurer du soutien à l’Amérique au sein des élites françaises, que l’on pense à la très célèbre fondation Franco-américaine, au club Jean Moulin (destiné à créer un projet d’opposition au gaullisme) ou encore plus récemment au conseil national pour les visiteurs internationaux. Mais la nouveauté de cette politique de séduction est qu’elle est focalisée sur des communautés ethnico-religieuses en France et notamment sur les jeunes musulmans.
    Cette activité diplomatique vise donc les élites françaises tout comme les sites internet de la communauté immigrée en France. Sont cités notamment comme relais les sites oumma et saphir, qui ont confirmé leurs bonnes relations avec l’ambassade des États-Unis en France (voir ici et la). Mais des personnalités publiques et politiques issues de la diversité ont également été visées, comme par exemple Rokhaya Diallo, Reda Didi (ex-responsable du mouvement socialiste écologiste français les Verts qui a notamment publié un ouvrage A nous la France racontant son expérience américaine). Il y a aussi Ali Soumaré (ancien candidat PS aux élections régionales), Almamy Kanouté, (militant associatif et à la tête d’une liste indépendante à Fresnes), Najat Belkacem, ancienne porte-parole de Ségolène Royal, et aujourd’hui membre du gouvernement français, ou encore Said Hammouche, fondateur du cabinet de recrutement Mozaïk RH, qui vise à favoriser la diversité dans les entreprises françaises. Enfin, le rappeur Axiom, qui a lui aussi participé à ce programme et publié un ouvrage intitulé J’ai un rêve, appelant à lancer, en France, une vraie dynamique de lutte des droits civiques, sur le modèle américain. Cette liste n’est pas exhaustive.
    Plus surprenant, ce travail de lobbying des minorités cible particulièrement les musulmans français. L’ambassade américaine a par exemple contribué à lancer une association nommée Confluences, destinée à promouvoir les minorités et particulièrement la minorité musulmane dans la région lyonnaise, tout autant qu’à lutter contre les discriminations. L’attaché culturel du consulat américain à Lyon siège au conseil d’administration de l’association. Plus récemment, c’est une maison des États-Unis qui a été créée, destinée à informer les Lyonnais sur l’Amérique. Notre ambassadeur est aussi fortement intéressé par les « écoles de la seconde chance » destinées à favoriser l’intégration des jeunes défavorisés, souvent issus des agglomérations cosmopolites des grandes villes françaises. Ce travail en faveur des minorités défavorisées est plus limpide lorsque l’on lit le vibrant hommage rendu à l’ancien directeur de Sciences Politiques Richard Descoings, décédé dans des circonstances sordides aux États-Unis au début de cette année. On sait le travail énorme fourni par Richard Descoings pour ouvrir Sciences Po à la nouvelle diversité française, et aux minorités des quartiers dits défavorisés. 
    Au passage, la presse française, qui a applaudi cette initiative au nom de l’égalitarisme social et républicain a curieusement passé sous silence la gestion financière catastrophique de l’établissement.

  • Les clandestins à l’assaut de l’enclave espagnole de Ceuta

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    8806-20170223.jpgPlus d’un millier : tel est le nombre de clandestins qui, en l’espace du week-end dernier, ont tenté – et pour la plupart d’entre eux réussi – de pénétrer dans l’enclave espagnole de Ceuta, pourtant séparée du Maroc par une clôture haute de six mètres et surveillée par d’importantes forces de l’ordre. Menés par des migrants majoritairement originaires d’Afrique subsaharienne et décrits comme « extrêmement déterminés », ces assauts répétés contre cette petite parcelle d’Europe sont les plus importants depuis près d’une dizaine d’années.

    L’enclave de Ceuta, nous le savons, est depuis des années l’un des principaux points d’entrée en Europe des clandestins. C’est la raison pour laquelle, depuis 2005, celle-ci est entourée d’une double clôture grillagée de 8 kilomètres de long et de 6 mètres de haut, surveillée par des dizaines de caméras et d’importantes forces de l’ordre. Mais cela n’a pas empêché vendredi dernier, au petit matin, plus de 700 clandestins de forcer la barrière de sécurité les séparant de l’Espagne, dont environ 500 se trouveraient désormais dans un centre de rétention.

    Forts de cet exemple, dans la nuit de dimanche à lundi, quelque 300 autres clandestins d’origine africaine devaient à leur tour franchir en force la frontière et être aussitôt pris en charge par les services de la Croix-Rouge et autres ONG.

    Une victoire pour ces candidats à l’exil, puisqu’ils savent qu’une fois accueillis au centre de séjour temporaire pour étrangers (CETI) de Ceuta, ils ont la possibilité d’y déposer une demande d’asile et que, même déboutés de celle-ci, ils ne seront probablement jamais expulsés d’Espagne. D’autant que, depuis plusieurs années, les forces de l’ordre espagnoles font régulièrement l’objet de critiques des ONG pour le traitement réservé à ces migrants, et que Bruxelles a même décidé d’envoyer une « mission de contrôle » sur les lieux…

    C’est donc fort logiquement que ces tentatives de passage ne cessent de se multiplier. Rappelons en effet que, le 9 décembre dernier, près de 400 clandestins avaient déjà escaladé cette même barrière. Puis, dans la nuit du Nouvel An, plus d’un millier…

    De véritables « assauts » encore facilités ces derniers mois par les autorités marocaines, actuellement en conflit avec l’UE au sujet d’un accord de libre-échange sur les produits agricoles et la pêche. Manifestant d’ailleurs son mécontentement le 6 février, Rabat n’a pas caché que l’Europe s’exposait à un « véritable risque de reprise des flux migratoires ».

    Franck Deletraz

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 22 février 2017

    http://fr.novopress.info/

  • Affaire Théodore Louaka : la seule question qui vaille de l'être n'est toujours pas posée

    Nous auront-ils « bassinés » avec lui (et ils continuent), les journaleux ? On peut l'appeler comme on veut : Saint Théo des banlieues, Saint Théo des bobos, Saint Théo des journaleux... mais il reste un fait central.
    Ce petit saint (solide gaillard costaud d'1,90 mètre) :

    • 1 : pourquoi a-t-il été en contact avec la police ?
    • 2 : pourquoi s'est-il tant débattu ?

    Les Balasko, Benguigui et autres Olivier Py (pitoyable directeur du pitoyable Festival d'Avignon) ont beau pétitionner pour leur cher Théo (on dirait un membre de leur famille !) ; le président lui-même, qui, comme chacun sait, ne s'est pas rendu au chevet des policiers que la racaille a essayé de brûler vifs dans leur voiture, ou le renégat Ribéry auront eu beau aller le visiter ; les journaleux ont beau « en avoir fait des tonnes » (c'est curieux, d'ailleurs, c'en est presque même louche, cette énorme importance qu'on a donnée à l'affaire : voudrait-on occulter quelque chose, par toute cette fumée ?) ; ils n'empêcheront pas les citoyens ordinaires de se demander pourquoi le jeune Théodore Louaka a réagi d'une façon aussi violente à un banal contrôle, qui plus est concernant une autre personne que lui. Pour laisser du temps à quelqu'un ? Mais, à qui ? Et pour faire quoi, ce précieux temps ? 

    Eh ! oui, chers pétitionnaires de la « race des seigneurs », elle est là la question que vous ne voulez pas voir. En faisant ce qu'il a fait (s'opposer par la force à un contrôle concernant une autre personne), le « jeune » en question n'a-t-il pas voulu permettre à un - ou à plusieurs... - complices de se débarrasser de quelque chose de compromettant ? De drogue, d'arme, de téléphone portable avec informations sur des terroristes, ou de tout autre trafic, par nature illicite.

    Le Point a livré les détails suivants, que Balasko, Benguigui, Py et consorts feraient bien de lire : c'est un peu long, mais c'est à connaître. De toute évidence, sauf pour les pétitionnaires bobos/gauchos, l'affaire n'est pas close, et - sans jeu de mots - le « jeune » est tout sauf « blanc comme neige » ! Et « l’affaire » ne fait que commencer.

    Extrait du Point (16 février) :

    « Un des individus contrôlés avançait sa tête vers la mienne en signe de défiance, alors, de la paume de la main, j'ai repoussé fermement sa tête au niveau de sa joue. C'est à cet instant que l'individu [« Théo »] qui se trouvait sur sa gauche et qui n'avait pas encore fait l'objet d'une palpation s'en mêlait et que ce dernier m'attrapait au niveau du col et me disait quelque chose du genre : « Eh, tu fais quoi là ?». Je repoussais immédiatement son bras avec ma main, mais il ne me lâchait toujours pas. Un collègue intervient alors. Il lui saisissait son bras afin qu'il me lâche. Mais l'individu [toujours « Théo »] se retournait vers lui, puis un échange de coups s'ensuivait. [...] Alors que je venais de lui saisir le bras, je recevais de sa part un coup de poing au niveau de la pommette gauche. Durant quelques instants, j'ai été sonné. J'ai compris à ce moment-là que l'individu serait prêt à tout pour se soustraire. Il se débattait, portait des coups de poing à tout va, gesticulait en tous sens, même des jambes. »

    Ainsi, selon la version du policier, qui concorde surtout avec les images de vidéosurveillance scrupuleusement analysées seconde par seconde par l'IGPN, le jeune homme serait entré en violent contact physique avec les policiers pour les empêcher de procéder à la palpation d'un autre jeune homme du quartier. Ce dernier ayant pris la fuite, les trois agents auraient alors eu beaucoup de mal à maîtriser le jeune Théo qui leur résistait avec force et ont en effet dû user à plusieurs reprises de leur matraque télescopique. Le rapport poursuit : 

    « J’usais de ma matraque télescopique et lui portais des coups en visant l'arrière de ses cuisses. Il continuait de se débattre, il se retournait, gesticulait en usant de son gabarit musclé et il parvenait à se relever. Il continuait de porter des coups dans tous les sens. Là, je le voyais piétiner mon collègue qui était encore au sol dos contre terre et, subitement, un jet de gaz lacrymogène s'échappait de la bombe de mon collègue. Malgré le gaz, l'individu parvenait à se relever. [...] Il continuait de piétiner le collègue. Je décidais de lui porter des coups de matraque télescopique en visant ses membres inférieurs dans l'espoir de lui faire perdre l'équilibre et de l'amener au sol. Mon effort portait ses fruits et l'individu basculait à terre. Au sol, il continuait de donner des coups de pied, j'ai donné un coup de matraque au niveau des jambes. Enfin, nous arrivions à lui passer une menotte, puis la seconde. »

    Il apparaît en effet que l'interpellation s'est passée de manière très violente. Mais visiblement pas seulement du côté des policiers, qui seraient loin d'avoir gratuitement violenté le jeune homme. La police des polices, qui, au vu des images de vidéosurveillance, avait conclu à l'absence d'intentionnalité de la part du policier, ne contredit pas la version de ce dernier. Cette version justement, comme le souligne Le Point, a été livrée moins de deux heures après les faits, ce qui aurait laissé peu de temps au policier pour mettre en place un scénario concerté avec ses collègues... » 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Allemagne : des imams « espions » au service de la Turquie ?

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    8805-20170222.jpgBerlin, nid d’espions… en djellaba ? En septembre dernier, outre-Rhin, Berlin s’inquiétait de l’épuration qui a suivi le putsch manqué contre le président turc Recep Tayyip Erdogan. Inquiétude doublée d’une méfiance envers les imams du Ditib – « Organisation islamiste turque pour la religion » dépendant d’Ankara, qui contrôle 970 mosquées en Allemagne et fait venir des imams de Turquie – prêchant le nationalisme dans les mosquées allemandes et appelant les fidèles turcs d’Allemagne et Allemands d’origine turque, à manifester leur loyauté envers « l’Etat de droit ». Une méfiance qui, depuis le mois dernier, prend de l’ampleur.

    Après que le parquet fédéral allemand a ouvert une enquête en janvier sur les activités des services de renseignements turcs en Allemagne, et après que l’Allemagne a refusé, à la demande pressante d’Ankara, de rejeter les demandes d’asile formulées par une quarantaine de militaires turcs « putschistes » de l’Otan,les imams du Ditib présents sur le sol allemand sont dans le collimateur des autorités allemandes.

    A tel point que la police allemande a procédé mercredi à des perquisitions aux domiciles de quatre imams. Semble-t-il téléguidés par la Turquie, ces quatre imams seraient des « mouchards » au service du ministère des religions d’Ankara. Tous les quatre sont soupçonnés d’avoir espionné pour le compte d’Ankara des partisans de l’opposant turc en exil, Fetullah Gülen, accusé par les autorités turques d’avoir piloté le coup d’Etat manqué du 15 juillet. Selon le ministre allemand de la Justice, Heiko Maas, les quatre imams visés auraient agi sur un ordre transmis le 20 septembre par la Présidence des affaires religieuses turque, la Dyanet. Pour Heiko Maas, « il est très clair que l’influence de l’Etat turc sur le Ditib est importante ». Une ingérence turque à haut risque qui n’est pas du goût des autorités allemandes qui demandent que « l’association [Ditib] prenne ses distances avec Ankara ».

    Par la faute des gouvernements européens qui ont laissé l’islam se développer, les dérives islamistes se portent et s’exportent bien, au point de devenir un souci permanent pour « nos » démocraties engluées dans une naïveté crasse.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans le quotidien Présent

    http://fr.novopress.info/

  • Tepa se présente aux élections législatives 2017 (version longue) - Meta TV 1/3

  • Marion Maréchal Le Pen : « Le voile est une offensive de colonisation de l’espace public en France ! »

    Mardi 21 février, Marine Le Pen a refusé de porter le voile pour rencontrer le mufti de la République libanaise à Beyrouth. Elle a expliqué : « J’ai indiqué, hier, que je ne me voilerais pas. Ils n’ont pas annulé le rendez-vous. J’ai donc cru qu’ils accepteraient que je ne porte pas le voile. Je ne me voilerai pas. Ils ont cherché à m’imposer cela, à me mettre devant le fait accompli, eh bien, on ne me met pas devant le fait accompli. »

    Marion Maréchal-Le Pen réagit…

    http://www.bvoltaire.fr/marionmarechallepen/voile-offensive-de-colonisation-de-lespace-public-france,315522

  • L'idéologie antiraciste mène à une politique de discrimination ethnique en faveur de l'immigré

    A l'occasion de la sortie d'Une France soumise : les voix du refus, Caroline Valentin a accordé un entretien fleuve au sociologue Mathieu Bock-Côté, que le FigaroVox publie. Extraits :

    6a00d83451619c69e201bb097af8d1970d-200wi.jpg"[...] Toujours est-il que la gauche a, au fil des années, remplacé la figure tutélaire de l'ouvrier par celle de l'immigré, intronisé nouveau damné de la terre, au prix d'une interprétation dévoyée de l'idéologie antiraciste qui s'est installée en Occident au cours du deuxième tiers du XXème siècle. L'antiracisme remplaça la lutte des classes, l'exaltation des différences culturelles introduisant une nouvelle summa divisio de la société permettant de recueillir les votes d'individus que l'on a incités à s'identifier non plus sous l'angle de leurs intérêts de classe, mais de leur appartenance à une minorité ethnique, pour glaner des avantages catégoriels définis spécifiquement pour eux. Et quand la droite accéda à nouveau au pouvoir, elle ne modifia en rien cet état de fait, acquise qu'elle est, elle aussi, au multiculturalisme quoique pour d'autres raisons à rechercher peut-être dans l'adhésion à l'idée de mondialisation heureuse. C'est à cette aune que l'on comprend mieux d'où vient l'inaction de l'État, car si soumission il y a, elle est d'abord idéologique. [...]

    En pratique, cette idéologie a conduit nos responsables politiques à adopter - parfois en catimini - une politique multiculturaliste. Le critère de l'ethnie remplace celui de classe sociale. Cette politique à laquelle nos élites se sont converties est en réalité une politique de discrimination ethnique, système dans lequel le modèle républicain n'a plus sa place. Les compromissions, le fait de ne pas appliquer à certaines populations les règles qui sont appliquées aux autres, en sont une illustration. Mais la France va plus loin en adoptant de véritables lois d'exception, dont l'un des volets les plus choquants et les plus délétères est sans doute la «politique de la ville : le regroupement ethnique des immigrés et des Français issus de l'immigration dans certaines villes et quartiers est à la source de la communautarisation d'où part la sécession culturelle violente que nous décrivons. Or ce regroupement ethnique n'est ni le résultat d'une politique d'éloignement ou de ghettoïsation imposée aux intéressés par l'État, ni le fruit du hasard. Il résulte, en partie, d'une volonté commune des populations concernées de vivre près de leurs pairs (même s'ils prétendent le contraire) ; il résulte aussi de l'action de l'État, qui affecte, au bénéficie de ces quartiers et donc de facto de ces seules populations, la très abondante manne de subventions constitutive de la politique de la ville ; et en choisissant d'affecter cette manne sur un critère géographique, l'État agit au détriment des millions d'autres Français pauvres qui ne résident pas dans ces territoires. Il s'agit donc là non pas d'un texte juste qui ne reçoit pas application mais d'un texte injuste qui reçoit application. La captation de ces financements par les populations de ces quartiers, au détriment des autres composantes nécessiteuses de la collectivité nationale dans son ensemble, est aggravée par un autre phénomène qui, là encore, est au préjudice des autres Français pauvres: le très faible turnover dans les logements sociaux de ces quartiers. Comme l'explique le maire d'une commune des Yvelines qui témoigne dans notre livre, l'immigration maghrébine et plus généralement africaine (contrairement à l'immigration italienne, espagnole, vietnamienne ou portugaise) a tendance à garder et transmettre «héréditairement» ces logements sociaux, à en solliciter à côté d'eux pour leurs enfants, et préfère utiliser l'argent qu'ils gagnent ici pour l'envoyer à leurs proches restés au pays ou pour s'y faire construire une maison. Et tout cela, avec la bénédiction de l'État central (via la préfecture) et Action logement (le 1% patronal), malgré la pénurie de logements sociaux qui devraient être alloués sur la base d'un seul critère, savoir, à ceux qui en ont réellement le plus besoin.

    Et le constat ne s'arrête pas là : la France s'occupe avec une générosité qui n'a pas son pareil en Europe des étrangers présents sur son sol et leur alloue des aides et des subventions, leur donne un accès à la gratuité des soins qui n'est pas seulement équivalent à celui dont bénéficie les Français qui cotisent à notre système social, mais qui est parfois encore plus généreux (la CMU par exemple, qui permet l'accès à l'assurance maladie aux Français et étrangers non couverts par un système de sécurité sociale, a un volet mutuelle qui rembourse les frais dentaires et optiques non pris en charge par la sécurité sociale, frais que beaucoup de Français des classes populaires ont énormément de mal à financer). Ce que l'on sait moins, c'est le manque atterrant de rigueur dans l'attribution et le contrôle de ces aides, c'est le fait que ce manque de rigueur est parfois même délibéré et que les contrôles qui existent sont parfois plus souples concernant les populations issues de l'immigration. Certains de nos contributeurs témoignent ainsi, scandalisés, de ce que les étrangers en situation irrégulière sont en définitive mieux traités que des Français actifs qui, eux, contribuent financièrement, à titre d'ailleurs obligatoire et souvent à hauteur d'une partie significative de leurs revenus, pour maintenir tant bien que mal ce système à flot. Injustice violente que cette violation d'égalité flagrante, d'autant plus choquante qu'elle est imputable à un renoncement de l'administration dans un pays où pourtant celle-ci est nombreuse et vécue comme très coûteuse précisément par la partie de la population qui la finance et qui finance le système social. Dans ce contexte, où est l'égalité devant les charges publiques? [...]"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/02/lid%C3%A9ologie-antiraciste-m%C3%A8ne-%C3%A0-une-politique-de-discrimination-ethnique-en-faveur-de-limmigr%C3%A9.html

  • Immigration : S’il n’y a pas de culture française on s’assimile à quoi ?

    Jean Messiha, Egyptien copte naturalisé français, coordinateur du projet présidentiel de Marine Le Pen, a été interrogé par Lengadoc Info. Extrait :

    6a00d83451619c69e201b8d262289b970c-800wi.jpgVous êtes un exemple d’assimilation réussie en France, est-ce que vous pensez que l’assimilation est possible aujourd’hui pour l’ensemble des populations étrangères présentes sur le territoire ?

    L’assimilation est possible mais tout dépend de la façon dont nous allons remettre le creuset républicain et le creuset français au centre de la citoyenneté. On ne peut pas reprocher aux générations des Français d’aujourd’hui, d’hier et d’avant hier, de ne pas se sentir français alors même que nous avons eu une idéologie pendant ces quarante dernières années qui a diffusé l’idée que, finalement, la France n’était rien, que c’était une page blanche. D’ailleurs les représentants de cette idéologie se sont encore exprimés par la voix d’Emmanuel Macron qui prétend, aujourd’hui, qu’il n’y a pas de culture française. S’il n’y a pas de culture française on s’assimile à quoi ? On ne s’assimile pas à rien. Pour pouvoir s’assimiler il faut bien un identifiant, il faut bien qu’on indique le chemin, qu’on érige un phare vers lequel les navires en perdition se dirigent. Or ce phare, non seulement on le détruit mais il est presque honteux de dire qu’il existe. On ne peut pas reprocher à des gens de ne pas s’assimiler si nous même nous n’avons pas fait le travail sur nous même pour reconstruire notre citoyenneté autour des valeurs historiques qui ont toujours été celles de la France et qui nous ont toujours unis."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html