Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 964

  • Islam, immigration : Et si l’on donnait la parole aux Français ? par Michel Geoffroy

    L’islam ?

    –Le recul de l’islam radical est une priorité pour 86% des personnes interrogées, une priorité absolue pour 61% d’entre elles, alors que l’emploi ne l’est que pour 30% des répondants (baromètre de la transformation publié le 2 juillet 2017 par le JDD).

    –65% des personnes interrogées estiment qu’ « il y a trop d’étrangers en France »(enquête IPSOS, en partenariat avec Sopra Steria « Fractures françaises » réalisé du 21 au 27 juin 2017).

    –Pour 74% des personnes interrogées, l’islam « cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres » (enquête IPSOS, en partenariat avec Sopra Steria « Fractures françaises » réalisé du 21 au 27 juin 2017).

    –29% des personnes interrogées se déclarant de religion ou de culture musulmane affirment être d’accord avec l’affirmation suivante : « La loi islamique (charia) est plus importante que la loi de la République ». 65% se déclarent favorables au port du voile (enquête IFOP/Institut Montaigne réalisée du 13 avril au 23 mai 2016).

    Macron ? Les Français ne marchent pas

    –Seulement 26% des personnes interrogées se disent avoir été convaincues par le discours d’Emmanuel Macron le 3 juillet 2017 à Versailles devant les députés et sénateurs réunis en congrès (sondage Harris Interactive réalisé en ligne le 4 juillet 2017).

    –54% des personnes interrogées jugent que le cap fixé par le chef de l’Etat n’améliorera pas la situation de la France (sondage Odoxa avec Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo, les 5 et 6 juillet 2017).

    –62% des personnes interrogées jugent négatives les orientations politiques de l’exécutif relatives à l’immigration et 63% celles relatives aux impôts (sondage Elabe pour BFM TV du 5 juillet 2017).

    Et à l’étranger ?

    –51,4% des personnes interrogées en Italie estiment que leur pays est en phase de « substitution ethnique » (41,8% pensent le contraire). 63,9% se déclarent opposées au droit du sol (sondage Termometropolitico du 5 juillet 2017).

    –44% des personnes interrogées en Allemagne mentionnent en tête le sujet de l’immigration, qui devrait être résolu d’urgence par le gouvernement. En deuxième rang, 20% choisissent l’injustice sociale/pauvreté ; en troisième, 17% choisissent les retraites (sondage Infratest Dimap réalisé les 3 et 4 juillet 2017).

    Michel Geoffroy

    Texte daté du 12 juillet et repris de Polemia

    https://fr.novopress.info/

  • Defend Europe : bataille médiatique entre Génération identitaire et SOS Méditerranée

    L’opération Defend Europe était hier pour TV5 Monde « le fait du jour ». « Alors que plus de 3 500 migrants ont été secourus ces derniers jours au large de la Libye », rapportait cette chaîne de télévision, des militants identitaires français, allemands, autrichiens et italiens ont affrété le C-Star, un bateau de 40 mètres, pour lutter contre l’immigration clandestine en Méditerranée. Passage intéressant quand TV5 révèle innocemment que « les autorités libyennes organisent systématiquement un transfert [des migrants] vers l’Italie ».

    Après quoi Fabienne Lassale, la directrice générale-adjointe de SOS Méditerranée, à qui TV5 donne la parole, revendique le « droit » de pouvoir « agir sans entrave » pour « amener les personnes secourues vers un port “safe“ », à savoir un port européen, parce que, bien entendu, les ports libyens, eux, ne sont pas sûrs. Ils ne le sont donc que pour embarquer, pas pour débarquer ?

     

  • Fraude à la Sécu : l’immigration n’est pas une chance pour la France !

    50045-une-securite-social.jpg

    Derrière ces trafics, ce sont les contribuables français qui vont être sollicités pour éponger ces malversations.

    D’abord, une précision : l’allocation adulte handicapé est un minima social versé aux personnes souffrant d’un handicap. Elle est cogérée par les MDPH (maisons départementales des personnes handicapées) et par la CAF (caisse d’allocations familiales). C’est dire combien cette indemnité est essentielle à ceux que le sort n’a pas favorisés. C’est dire, aussi, combien une escroquerie touchant une telle infirmité est particulièrement abjecte.

    Mercredi, à Toulouse, un trio de fraudeurs présumés a été mis en examen et écroué. C’est un contrôle de routine qui a permis de découvrir la supercherie. Début janvier 2017, un couple de ressortissants algériens est intercepté par les douaniers à l’aéroport de Toulouse en possession de faux documents dans le cadre d’une fraude aux prestations sociales. Sur eux, une trentaine de fausses identités.

    Au cours de leur audition devant les enquêteurs de la police aux frontières (PAF), les suspects ont admis que ces documents leur ont été fournis par un compatriote basé en Algérie. Les policiers de la PAF de Toulouse, poursuivant leur enquête, découvrent que cet homme est le cerveau présumé d’une vaste escroquerie. Faux documents à l’appui et présentant une trentaine de fausses identités, il aurait réussi à obtenir le versement d’allocations d’adulte handicapé s’élevant chacune à environ 800 euros par mois.

    D’après Europe 1:

    « L’organisateur attitré de cette fraude percevait à lui seul une dizaine d’allocations de ce type. Il en aurait également fait bénéficier une quinzaine d’autres personnes, dont la plupart étaient des étrangers en situation irrégulière. L’argent était versé sur des comptes bancaires ouverts en ligne grâce aux faux papiers. Les suspects auraient ainsi déposé des dossiers et obtenu des allocations dans une dizaine de départements du sud de la France.

    Le suspect interpellé lundi à Marseille était accompagné de deux complices présumés. À l’issue de leur garde à vue, les trois hommes ont été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée », « faux et usage de faux » et « obtention frauduleuse de prestations sociales ». Les magistrats les ont placés en détention provisoire, en attendant leur procès. L’enquête se poursuit pour identifier tous les bénéficiaires de cette escroquerie depuis un an. Le préjudice est estimé à environ 200.000 euros.

    C’est loin d’être la première fois qu’une escroquerie à la Sécurité sociale est commise. Ainsi, en mai 2016, d’après L’Indépendant, deux médecins dont un Algérien et leur secrétaire médicale avaient été mis en examen. La CPAM avait été alertée par un nombre anormalement élevé d’actes médicaux pratiqués dans le cabinet. « Le seuil maximal est de 70 patients par jour », avait expliqué le procureur adjoint de la République, mais là, cette équipe arrivait jusqu’à 130 patients par jour, et 23 visites à domicile ». Toujours d’après le magistrat, « cette fine équipe avait d’ailleurs un énorme succès dans le quartier ». Durant les deux seules années sur lesquelles la Caisse a pu remonter, le préjudice est estimé à 550.000 euros. Les trois supposés escrocs avaient été laissés libres sous contrôle judiciaire en attendant le jugement.

    Il est évident que les tromperies sont d’autant plus faciles que les auteurs possèdent des antennes ou bénéficient de ramifications à l’étranger, car comment, par exemple, dans un pays du Maghreb, aller enquêter sur place ?

    Derrière ces trafics, ce sont les contribuables français qui vont être sollicités pour éponger ces malversations.

    http://www.bvoltaire.fr/fraude-a-secu-limmigration-nest-chance-france/

  • La famille LESTEVEN, chassée de chez elle par des islamistes, témoigne

  • Immigration, identité et islam: l’étrange mort de l’Europe, vue d’Angleterre (4/4)

    4- DES SOCIÉTÉS EUROPÉENNES ÉPUISÉES ?

    La démographe et essayiste Michèle Tribalat présente ici les thèses de Douglas Murray sur l’épuisement des sociétés européennes. Polémia

    Avec l’effacement des croyances religieuses, les Européens sont livrés à l’incertitude, se posent des questions sans réponses toutes prêtes. Les Européens ont expérimenté la recherche de l’absolu ailleurs (fascisme, nazisme, communisme) et cela n’a donné rien de bon. « La plupart des souffrances de l’Europe pendant le 20e siècle sont venues d’un effort profane de l’époque d’atteindre un absolu politique ». Le rêve fasciste n’a pas peu fait pour entretenir la ferveur communiste. Si deux idéologies apparemment opposées (comme c’était le cas à l’époque) pouvaient mener là où elles avaient conduit, alors, peut-être que n’importe quoi d’autre peut y conduire aussi. Peut-être que toute idéologie et toute certitude sont le problème.

    Les Européens ont tout essayé : « la religion et l’anti-religion, la croyance et la non-croyance, le rationalisme et la foi dans la raison… ces idées ont fait des centaines de millions de morts, pas seulement en Europe, mais partout où ces idées ont été appliquées. » Que peut faire une société après cela ? Douter, se méfier d’elle même, ne pas juger les autres ? Cette attitude si courante en Europe est une solution de facilité qui ne garantit pas sa survie.

    La plupart des habitants du reste de la planète ne partagent pas cette attitude. Ils ne craignent pas de poursuivre leur intérêt propre. C’est aussi le cas en Europe de l’Est.

    Si penser aux migrants d’aujourd’hui, c’est penser aux juifs d’hier, et réparer à travers les premiers le crime vis-à-vis des seconds, alors l’Europe ne peut rien opposer à l’immigration massive. Même si cette dernière, et plus encore surtout si cette dernière, est vue comme une punition. « Se ranger du côté des migrants, c’est se mettre du côté des anges. Parler en faveur des Européens, c’est se mettre du côté du diable. »

    Douglas Murray se demande combien de temps une société fondée sur ce qui est sorti de la tradition chrétienne peut survivre sans se référer aux croyances qui lui ont donné naissance. Pour les Églises d’Europe, le message de la religion est devenu une forme de politique de gauche, d’action en faveur de la diversité et du bien être social. Ainsi, en Suède, l’archevêque Antje Jeckelen a déclaré que Jésus se serait opposé aux restrictions que la Suède a fini par mettre à l’immigration après la ruée de 2015.

    Après avoir perdu la croyance religieuse, et même le sens des métaphores bourrées de références à la religion, nous dit Douglas Murray, nous sommes sur le point d’abandonner le rêve d’une extension illimitée de valeurs que nous croyions universelles. Et, le trou creusé par la religion risque de s’agrandir.

    « Les étrangers qui viennent en Europe apportent leur propre culture au moment précis où notre culture a perdu la confiance qui lui permettrait de plaider sa cause ». Combien de temps cela peut-il durer, se demande Douglas Murray, et qu’est-ce qui se profile après ?

    QUE FAIRE, COMME AURAIT DIT LÉNINE ?

    Pourquoi les Européens devraient-ils être les seuls à porter les malheurs du monde ? Que deviendra l’Europe si cette fuite en avant continue ? Pourquoi les Européens devraient-ils être les seuls à ne pas pouvoir se préoccuper d’abord de leurs intérêts et de leur avenir, comme le font la plupart des autres peuples du monde ?

    Il faudrait, nous dit Douglas Murray, que ceux qui gouvernent reconnaissent leurs erreurs, qu’ils cessent de dire qu’ils veulent changer de fond en comble la société, qu’ils reconnaissent enfin les problèmes que la société a perçu bien avant eux, que la diversité c’est bien, mais à dose raisonnable, sans quoi, en plus des problèmes vécus par les autochtones, ce sont les problèmes du monde entier qui se retrouvent en Europe.

    Les politiciens devraient reconnaître le bienfondés de certains griefs.

    Alors que l’idée de grand remplacement de Renaud Camus est vouée aux gémonies, et quelquefois est jugée à la 17e chambre, le grand remplacement assumé et revendiqué par les Indigènes de la République et d’autres ne suscite pas la même désapprobation. Qu’ont dû penser les Allemands lorsque, lors d’une émission sur la télévision allemande, une jeune syrienne leur a dit qu’à l’avenir les Allemands ne seront plus blonds aux yeux bleus, mais d’origine immigrée ?

    Ne faudrait-il pas réserver l’ostracisme aux vrais partis fascistes comme Aube dorée et permettre aux autres partis dits d’extrême droite d’évoluer ? Il serait bon, pour y arriver que le coût social lié à une fausse accusation de racisme, de nazisme… soit équivalent à celui encouru par ceux qui en sont vraiment coupables.

    Il faudrait aussi une attitude plus juste à l’égard du passé européen : retenir les bons comme les mauvais moments.

    CONCLUSION DE DOUGLAS MURRAY

    Mais, ce qu’il faudrait faire ne ressemble guère à ce qui est le plus probable. Les politiciens continueront de préférer les bénéfices à court terme qu’ils tirent à paraître compatissants, généreux et ouverts, même si cela conduit, à long terme, à des problèmes nationaux. Ils continueront à garantir que l’Europe est le seul endroit au monde qui appartient à tout le monde. D’ici la moitié de ce siècle, alors que la Chine ressemblera encore à la Chine, l’Inde à l’Inde… l’Europe ressemblera, au mieux, à une version des Nations Unies à grande échelle, écrit Douglas Murray.

    En Hollande et au Danemark, les politiciens hostiles à l’immigration vivent sous protection policière. De quoi dissuader les vocations. C’est tellement plus facile et gratifiant de se montrer compatissant, généreux et ouvert. Les plus menacés sont ceux qui ont cru aux promesses de l’Europe (Hirsi Ali, Maajid Nawaz, Kamel Daoud…). Ceux qui défendent nos valeurs ont été abandonnés à leur sort. Ils paient l’addition du déni. Ce sont eux les premiers sacrifiés. Au lieu de représenter les modèles qu’ils auraient dû être, ils font figure d’anti-modèles.

    De jour en jour, l’Europe perd toute possibilité d’un atterrissage en douceur en réponse à de tels changements. Une classe politique entière n’a pas réussi à apprécier ce que beaucoup d’Européens aiment dans ce qui a été notre Europe, écrit Douglas Murray. Prisonniers du passé et du présent, il semble que, pour les Européens, il n’y ait pas de réponse décente pour l’avenir. Mais, les Européens risquent de ne pas pardonner un changement complet de notre continent.

    Michèle Tribalat Juillet 2017

    Voir aussi l’entretien avec Eugénie Bastié dans Le figarovox du 22 juin 2017 : http://premium.lefigaro.fr/vox/monde/2017/06/22/31002-20170622ARTFIG00313-douglas-murray-le-rejet-de-l-immigration-a-ete-la-raison-principale-du-brexit.php

    https://www.polemia.com/immigration-identite-et-islam-letrange-mort-de-leurope-vue-dangleterre-44/

  • La France « périphérique » commence à en avoir ras le bol !

    gun-store-1550x660.jpg

    Certaines personnes victimes de délinquance se disent prêtes à en découdre et menacent de mettre en place une milice.

    Il y a quelques jours, j’ai écrit sur les méfaits, à Montpellier, d’une bande d’Albanais qui ont blessé un militaire de l’opération Sentinelle. Aujourd’hui, je vais aussi discourir sur des Albanais, sauf que ceux-ci sont des ruraux bien de chez nous. Ils s’agit des habitants du petit village d’Albens, entre le lac du Bourget et le lac d’Annecy, en fait un charmant petit bourg savoyard entre lacs et montagnes. Avec un tel environnement, on n’est pas loin du paradis. Pourtant, aujourd’hui, la population s’estime plutôt en enfer.

    En effet, d’après Le Dauphiné, lundi 10 juillet, une vingtaine d’habitants d’Albens, lors du conseil municipal, se sont invités aux débats et ont interpellé le maire.

    Ce devait être un conseil municipal plutôt tranquille, juste avant les vacances, les sujets de délibération étaient peu nombreux. Mais des citoyens exaspérés en décidèrent autrement.

    Un porte-parole du groupe vint exposer les inquiétudes de la population avec des mots forts et sans langue de bois. Il osa rappeler que régulièrement, entre 20 heures et 2 heures du matin, les villageois étaient importunés par une bande de jeunes. Le gymnase, leur terrain de manœuvre, est l’endroit d’où partent leurs « activités » nocturnes. Face à lui et à ses compagnons, le maire d’Entrelacs et le maire délégué d’Albens eurent bien du mal à s’exprimer et à apporter des réponses aux préoccupations quotidiennes des villageois.

    Pour ces derniers, la ligne rouge a été atteinte avec les nuisances impliquant la fermeture de la supérette Spar. En conséquence, certaines personnes victimes de cette délinquance se disent prêtes à en découdre et menacent de mettre en place une milice.

    Face à cette offensive, Bernard Marin, le maire dirigeant ce regroupement de communes, n’a pu qu’informer sur l’installation de caméras dans la ville dès la rentrée. Celles-ci seront placées autour du gymnase, de la salle d’animation, de la rue du Spar et de la mairie, pour ne citer que les principales. Ce sont quelque 200.000 € qui seront investis dans une soixantaine de caméras entre les communes d’Entrelacs et d’Albens. De plus, un deuxième policier municipal va être embauché. Les horaires de travail pourront ainsi être doublés. L’édile a rappelé qu’un médiateur était présent depuis mai dernier auprès des jeunes, mais que sa mission était limitée, ce qui signifie, en langage non policé, qu’il n’a aucune influence sur ces derniers. 

    Enfin, la mairie a demandé le renfort de la cavalerie – comprendre : celui de la gendarmerie. Il a imploré le commandant de brigade de mettre en œuvre tous les moyens pour ramener le calme dans la commune. Après l’annonce de ces mesures, les manifestants se sont retirés en escomptant rapidement de visibles résultats.

    Le prochain conseil municipal prévu fin août risque d’être aussi chaud que la météo si rien ne change dans la gestion du groupe de « jeunes ».

    Il y a quinze jours, c’était à Saint-Michel (en Charente) que s’était matérialisé le ras-le-bol des habitants face à la délinquance juvénile.

    Certes, de tels propos font penser à Clochemerle, mais ils n’en démontrent pas moins que la répétition de faits délictueux sans que rien ne soit entrepris pour y mettre fin risque de transformer de paisibles campagnards en force de sécurité déchaînée.

    Au fait, de 2008 à 2013, la commune d’Albens a augmenté de 14,75 % sa population, ceci alors que le reste de la Savoie se cantonnait à 3,73 %.

    Je suis sûr que ces derniers chiffres vous forgeront une petite idée de ce qui est susceptible d’entraîner actuellement ces incivilités record.

    http://www.bvoltaire.fr/france-peripherique-commence-a-ras-bol/

  • Immigration, identité et islam: l’étrange mort de l’Europe, vue d’Angleterre (3/4)

    3 -LES NOUVEAUX DISSIDENTS

    La démographe et essayiste Michèle Tribalat présente ici les thèses de Douglas Murray sur les « nouveaux dissidents, ceux qui refusent un climat intimidant,poussant au déni, aux mensonges et aux cachotteries. Polémia

    Qui aurait pensé, il y a 20 ou 30 ans que l’Europe serait à nouveau déchirée par des débats sur la place de la religion ?

    On a toléré des musulmans « offensés et en colère » beaucoup plus qu’on ne l’aurait fait pour d’autres. C’était déjà le cas en 1989, après la publication des versets sataniques de Salman Rushdie. Ainsi, Cat Stevens, « rebaptisé » Yusuf Islam après sa conversion, déclara lors d’une émission télévisée de la BBC que Salman Rushdie méritait la mort et qu’il regrettait que les portraits en flammes que l’on voyait lors des manifestations ne soient pas « la chose en vrai », autrement dit Salman Rushdie lui-même. Il ne fut pas poursuivi pour ses propos.

    Peu de gens ont compris, en 1989, avec l’affaire Rushdie, que nous avions changé d’ère.

    Partout en Europe, se trouvèrent des « idiots utiles » qui ont non seulement protégé et défendu l’indéfendable mais ont été des activistes de la cause. C’est ce qui causa l’assassinat de Pim Fortuyn par un Végan, défenseur de la cause animale, qui croyait ainsi venir en aide aux musulmans.  La radicalisation des propos à son égard de la part de ses opposants, qui franchirent rapidement le point Godwin, l’ont, en quelque sorte, désigné à la vindicte. « Dans un entretien télévisé, peu de temps avant sa mort,  Fortuyn parla des menaces de mort qu’il recevait et déclara que, si quoi que soit lui arrivait, ses opposants politiques, qui l’avaient tellement démonisé, auraient leur part de responsabilité. »

    Mais celle qui symbolise le mieux le malaise européen est sans doute Ayaan Hirsi Ali. Voilà une jeune femme qui incarne la résistance à l’extrémisme religieux, qui aurait dû être la coqueluche des intellectuels européens et qui a été lâchement abandonnée. Somalienne, réfugiée aux Pays-Bas, alors qu’elle fuyait un mariage forcé, Ayaan Hirsi Ali apprit la langue de son nouveau pays tout en travaillant et put ainsi entreprendre des études à l’Université de Leiden. Elle en sortit diplômée et devint chercheur. Sans parler de son engagement politique. Son parcours est d’autant plus remarquable qu’elle était, adolescente, favorable à l’exécution de Salman Rushdie. Le 11 septembre 2001 l’amena à remettre en cause ses convictions religieuses et à les abandonner. Le parcours exemplaire qu’elle avait construit depuis son arrivée en Hollande aurait dû en faire un modèle d’intégration. Menacée, Ayaan Hirsi Ali finit par se voir accorder une protection policière. Alors qu’elle représentait tout ce qu’un pays européen pouvait souhaiter de ses migrants, elle se vit retirer sa nationalité néerlandaise par la ministre de l’immigration et de l’intégration qui appartenait au même parti qu’elle, sous l’allégation de fausse déclaration. Décidément, la Hollande avait fait son choix. Elle refusait d’assurer la protection d’une femme qui défendait tout ce que les Européens avaient si précieusement acquis. Comme l’écrit Douglas Murray : « le pays qui avait laissé entrer des centaines de milliers de musulmans sans espérer d’eux qu’il s’intégrassent et qui abritait en son sein quelques spécimen des prêcheurs les plus radicaux en Europe, privait de sa citoyenneté l’un des seuls immigrants qui avait montré à quoi pourrait ressembler un immigrant pleinement intégré. » Ayaan Hirsi Ali, ne recevant finalement aucune protection en Europe, finit par s’installer aux Etats-Unis.

    Comme dans d’autres pays, c’est celui qui sonnait l’alarme qui fut considéré comme un gêneur. L’Europe semblait alors croire que le problème de l’extrémisme disparaîtrait avec ceux qui le dénonçaient, écrit Douglas Murray.

    UN CLIMAT INTIMIDANT

    La peur de se voir dénoncé comme raciste ou, pire, de risquer sa vie, conduit à faire silence sur des faits insoutenables.

    Les viols collectifs d’enfants à Rotterdam et au Oxfordshire ont été passés sous silence par la police par peur des accusations de racisme et par peur de nuire aux relations intercommunautaires. Ces situations de viols passés sous silence ou minimisés se sont multipliées en Europe dans la foulée de la vague migratoire de 2015. Un musulman du nord de l’Angleterre qui s’était insurgé contre  les viols collectifs de filles blanches par des membres de sa communauté a reçu des menaces de mort.

    Avoir un avis sur la question peut être dangereux et cela ne concerne pas seulement les politiciens. La violence des réactions conduit à la clôture des débats. Toute vie peut être ruinée par la reconnaissance de ce qui arrive, sans parler de propositions visant à en changer le cours. Il est plus profitable d’ignorer le problème et de mentir. Il y a ce que les gens pensent et ce qu’ils croient qu’ils sont autorisés à penser. Mais, comme le fait remarquer Douglas Murray, il est périlleux d’ignorer ce que ressent la majorité des gens ou d’aller répétant qu’il est impossible d’y remédier.

    Les opinions publiques ont bien compris que « ce qui se trouve en-dessous du terrorisme constitue un plus grand problème encore ». Cette prise de conscience effraie les élites pour lesquelles le pire ne peut appartenir qu’aux Européens. D’où la nécessité des les rééduquer. D’abord parce que c’est plus facile et que cela vous signale comme particulièrement vertueux. L’accusation de racisme si aisément dégainée et le parallèle avec le nazisme valorisent celui que s’y adonne et innocentent forcément la partie adverse. On ne peut qu’être innocent face à un nazi. Comme l’écrit Douglas Murray, « traiter quelqu’un de fasciste ou de raciste est un exercice sans risque qui ne peut apporter que des avantages politiques et personnels ».

    DÉNI, MENSONGES ET CACHOTTERIES

    L’immigration massive, sans toujours avoir été planifiée, est devenue une préoccupation des opinions publiques européennes. Pourtant, au Royaume-Uni, du temps de Tony Blair, il y eut une politique délibérée, du côté du Labour, de transformer la société. On apprit, plus tard, que Tony Blair avait favorisé l’immigration pour forcer les conservateurs à regarder la diversité en face (déclaration d’Andrew Neather, ancien porte-parole du gouvernement, en 2009). Toute idée de restriction de l’immigration était qualifiée de raciste. Au lieu de tenir compte des inquiétudes de l’opinion publique, les politiques ont répliqué en proférant des accusations en direction des inquiets. À des moments différents selon les pays, un éloge de la diversité et du multiculturalisme devint monnaie courante.

    Le déni est le refuge de décideurs qui pensent qu’ils ne peuvent rien faire contre les arrivées massives de migrants. Ils cherchent donc à y accoutumer les opinions publiques et à présenter les choses sous un jour positif, tout en minimisant les inconvénients ou en les ignorant. Ce que ne peuvent faire les citoyens qui ont ce qu’ils ont sous les yeux.

    Les dirigeants, qui ont pratiqué la politique du fait accompli, ne manquent pas d’arguments pour vanter une situation qu’ils n’ont rien fait pour éviter.

    Les arguments bien connus en faveur du statu quo changent avec l’air du temps en fonction de la résistance qu’ils rencontrent. Et l’on passe sans mal d’un argument à l’autre : bénéfice économique, les emplois dont les natifs ne veulent pas, démographie… Et si tout cela ne marche pas vient l’argument de la diversité.

    Il faut s’y faire / Rien de nouveau / Nous n’y pouvons rien

    L’injonction « Adaptez-vous ! » peut très bien être teintée d’incitations à expier le passé : Tournez-la page, rien de nouveau, vous avez été horribles, maintenant vous n’êtes plus rien.

    En Angleterre, la publication des résultats du recensement de 2011, qui montraient que les « White British » étaient désormais minoritaires à Londres, fit les délices « des trois quarts des participants » aux débats de NewsNight sur la BBC. Le maire de Londres Boris Johnson déclara : « Nous devons cesser de nous lamenter sur la digue qui a sauté (dam-burst). C’est arrivé. Il n’y a rien que l’on puisse y faire sauf faire en sorte que l’absorption soit la plus digeste possible. »

    La diversité, c’est bon pour vous

    Les Européens s’enrichissent en découvrant les cultures du monde. S’il y a une partie de vrai dans ce raisonnement, reste à prouver que tout cela n’est pas une question de dosage. Les Européens voyagent de plus en plus. Ils peuvent aimer découvrir les autres modes de vie sans que ceux-ci finissent par devenir les leurs. Rarement sont évoqués les côtés déplaisants et, lorsqu’ils le sont, ceux qui le font se voient rapidement voués aux gémonies. Douglas Murray résume la situation ainsi : « Ce n’est pas une si mauvaise affaire : s’il y a un peu plus de décapitations en Europe que de coutume, au moins bénéficierons nous d’un plus grand nombre de cuisines ».

    L’Europe se dit heureuse de sa diversité et fière d’avoir des villes internationales. Mais qu’arrivera-t-il, se demande Douglas Murray, lorsque ce seront les pays qui seront internationaux ? De quoi le « nous » sera-t-il fait ?

    Diversions et illusions

    Si l’on intensifie l’aide au développement, on tarira à la source les flux migratoires nous dit-on. Qui peut être contre l’aide au développement ? Seulement, on sait aussi que lorsque le niveau de vie s’accroît les ressources pour partir aussi, favorisant ainsi les flux migratoires.

    Après la tuerie de Nice, les débats en France se sont enflammés sur le burkini. Pour Douglas Murray, c’était une manière de faire diversion, pour parler de la chose, sans toucher à l’essentiel du problème.

    On avait déjà fait la même chose en d’autres circonstances, avec la loi sur le voile à l’école par exemple. Au lieu de viser le voile, il aurait fallu viser les autres religions en même temps, alors que tout le monde savait de quoi il retournait. Si l’on ne peut porter le voile à l’école, on ne peut pas non plus porter une grande croix en bois, dont personne ne se rappelait en avoir jamais vue à l’école !

    Déni et camouflage des informations dérangeantes

    Lorsque des « innocents » se conduisent mal, comme cela a été le cas par exemple avec les viols collectifs en Suède, en Allemagne ou en Autriche, des politiques et même des policiers, sans parler des médias, cherchent généralement à enterrer l’affaire. L’auto-défiance est telle que l’on craint plus la réaction à la chose que la chose en elle-même. « En Allemagne en 2016, comme en Grande-Bretagne au début des années 2000, la crainte des conséquences que pourrait avoir l’identification des origines raciales des agresseurs l’emporta sur la détermination des policiers de faire leur travail. » On ne peut pas ici ne pas évoquer l’affaire Sarah Halimi battue à mort, torturée et défenestrée le 4 avril 2017. Il a fallu plus de deux mois pour que l’affaire sorte dans la presse… et encore timidement. Il ne fallait pas perturber la période électorale !

    La Suède est sans doute la championne du déni et de la politique anesthésiante.  Douglas Murray raconte la mésaventure d’Erik Mansson, rédacteur en chef de l’Expressen, en… 1993. Ce dernier rendit compte d’un sondage réalisé auprès des Suédois qui indiquait que 63 % des Suédois voulaient que les immigrants retournent chez eux. Erik Mansson écrivit que les Suédois avaient une opinion bien arrêtée sur la politique d’immigration et d’asile, différente de l’opinion de ceux qui les gouvernent et qu’il y avait là une bombe à retardement. Le principal résultat de cet article fut son licenciement par le journal.

    Douglas Murray raconte sa rencontre avec un parlementaire allemand pour qui l’afflux des réfugiés se limite à une question de gestion bureaucratique. À part cela, accueillir 1 million de gens n’était pas un gros problème. D’ailleurs, d’après ce parlementaire, les réfugiés sont moins criminels que l’Allemand moyen. Lorsque Douglas Murray lui demanda pourquoi cette politique ne s’appliquait qu’aux Syriens et pas au reste du monde, le parlementaire lui dit que les flux avaient baissé et que, de toute façon, il refusait de répondre à une question purement théorique. Comme si ce flux s’était tari spontanément. Passer sous silence la fermeture des frontières et l’accord avec Erdogan permettait, écrit Douglas Murray, au parlementaire de ne pas s’écarter de sa rhétorique humanitaire.

    Les méfaits du déni

    Le déni creuse l’écart entre « les gens », comme dirait Jean-Luc Mélenchon, et les élites politiques et médiatiques. Les premiers savent que les élites leur mentent. Ils savent aussi ce qu’elles semblent ignorer : le nombre compte. Pour Douglas Murray, «  La radicalisation trouve ses origines dans une communauté particulière et tant que celle-ci s’accroît, la radicalisation fera de même ».« Les politiques européens ne peuvent admettre ce que chaque migrant traversant la méditerranée sait et que la plupart des Européens ont fini par comprendre : une fois en Europe, vous y restez. »

    Le déni, le mensonge venant d’en haut encouragent la radicalisation en bas. Il déresponsabilise aussi les migrants et les incite à plus d’audace. En octobre 2016, deux journaux allemands, Le Freitaget le Huffington Post Deutschland publiaient un article d’un jeune Syrien de 18 ans qui disait en avoir marre des Allemands en colère et des chômeurs racistes : « Nous, réfugiés, … ne voulons pas vivre dans le même pays que vous. Vous pouvez, et je pense que vous devriez, quitter l’Allemagne. L’Allemagne n’est pas faite pour vous. Pourquoi vivez-vous ici ?… Allez chercher une autre patrie. » Ce type d’arrogance est encouragé par des attitudes comme celles du président de district de Kassel qui, en octobre 2015, lors d’une réunion publique, déclara à ses concitoyens qui n’étaient pas d’accord avec l’accueil de 800 réfugiés, qu’ils étaient libres de quitter l’Allemagne. »

    RACE ET ANTIRACISME

    L’obsession de la race est partout, chez les politiques, dans le sport, à la télévision. Douglas Murray raconte ce qu’ont donné à Londres, les répercussions du mouvement américain « Black Lives Matter ». Les manifestants chantaient le slogan « Hands Up, Don’t Shoot » lors de manifestations encadrées par des policiers sans arme. On vit dans les rues de Londres un type armé d’une machette juché sur les épaules de trois autres. Dans Hyde Park, la manifestation se termina par un policier poignardé et quatre autres blessés.

    Douglas Murray s’inquiète du pouvoir pris par les associations antiracistes qui luttent contre les discriminations. Elles ont cherché à prendre de plus en plus d’influence et à gagner des sources de financement. Elles savaient bien que ce ne serait possible que si le problème n’était pas résolu. Ce qui a eu pour effet de faire croire que les discriminations s’étaient aggravées – et méritaient d’être plus vivement combattues – alors que les choses s’amélioraient.

    Michèle Tribalat Juillet 2017

    (A suivre : 4/4/)

    https://www.polemia.com/immigration-identite-et-islam-letrange-mort-de-leurope-vue-dangleterre-34/

  • Y a-t-il un vaccin contre l’immigration de masse ?

    la-croix-rouge-italienne-aide-des-migrants-a-leur-arrivee-a-messine-en-sicile-le-15-avril-2015_5322331-600x338.jpg

    Minute-Vaccin-Immigration-252x350.jpgEn voilà une question qu’elle est bonne ! « Y’a-t-il un vaccin contre l’immigration de masse ? » titre en effet l’hebdomadaire Minute à la une de son numéro paru ce matin. Extrait.

    La petite phrase lancée au Sénat le 5 juillet par David Rachline, qui s’opposait au projet du ministre de la Santé, Agnès Buzyn, de presque quadrupler le nombre des vaccins obligatoires, a provoqué une polémique : « Vous êtes-vous demandé pourquoi les maladies disparues de notre sol depuis longtemps refaisaient surface ? Il faut avoir le courage de dire que l’immigration massive dans ce domaine est la meilleure piste de réponse », a dit le maire FN de Fréjus. Les profs de morale et les grandes consciences autoproclamées ont préféré nier l’évidence au nom des bons sentiments. « Contrairement à ce qu’affirme David Rachline, les experts attribuent la responsabilité du retour des maladies disparues, comme la rougeole (concernée par la réforme annoncée), à une couverture vaccinale insuffisante », dans un pays « champion du monde de la méfiance envers les vaccins », écrit par exemple un journaliste du site internet Huffington Post.

    Hasard : la Seine-Saint-Denis est la plus touchée…

    Or, les deux propositions ne s’excluent pas.

    Les pouvoirs publics en sont aujourd’hui réduits à recourir à la vaccination pour contrer des maladies – la rougeole, la syphilis, la coqueluche, la tuberculose, les hépatites, le sida, la gale – qui ont bel et bien été réintroduites en Europe (ou y connaissent un nouvel essor) à la faveur des grandes vagues de migration, d’origine africaine en particulier.

    La tuberculose, par exemple, responsable de plus de 84 000 décès en France en 1913, a été combattue avec suffisamment de succès pour que le vaccin (BCG) ait cessé d’être obligatoire en juillet 2007. Environ 5 000 nouveaux cas sont néanmoins recensés chaque année. En 2013, l’Institut national de Veille sanitaire (InVS) avait observé que 36 % des malades déclarés habitaient l’Ile-de-France, plus particulièrement Paris et la Seine-Saint-Denis. Les personnes d’origines étrangères étaient surreprésentées, et, parmi ces dernières, 62 % étaient nées en Afrique. […]

    En dépit des protestations que ses propos ont suscité le 5 juillet parmi les sénateurs, David Rachline n’a donc pas tort et l’on peut en effet considérer que l’extension de l’obligation de se faire vacciner à onze vaccins au lieu de trois est une conséquence – une de plus ! – de l’ouverture sans mesure des frontières européennes à l’immigration de masse. Avant d’imposer aux citoyens français de nouvelles contraintes, il conviendrait donc de fermer ces frontières et de reconduire chez eux les immigrés clandestins.

    Extrait d’un article d’Henri Langeau
    paru dans Minute n° 2830 daté du 12 juillet 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Après sa nouvelle condamnation à de la prison ferme, Boris Le Lay réagit [Interview]

    boris_le_lay_0.jpg

    08/07/2017 – 06h45 Quimper (Breizh-Info.com) – Il cumule aujourd’hui pas loin de 6 années de prison ferme, uniquement pour des écrits jugés haineux ou diffamatoires sur Internet sur son site, breizatao.com : Boris le Lay, exilé politique, a écopé d’une nouvelle peine de prison de 32 mois ferme ce jeudi par le tribunal correctionnel de Quimper.

    Jugé en son absence, il a été reconnu coupable de nombreux délits comme « provocation à la discrimination, à la haine raciale et à la violence », « injures publiques et raciales » ou « menaces de mort ».

    Les médias qui relatent son parcours ou ses jugements n’ayant jamais pris la peine de le contacter et recueillir ses impressions, c’est ce que nous avons fait dans un entretien qu’il nous a accordé.

    Breizh-info.com : Quelle est votre réaction après cette nouvelle condamnation ? Si vous rentrez en France, ce sont 6 années de prison ferme qui vous attendent au total.

    Boris Le Lay : Au plan politique, je suis satisfait. Ce type de procès de Moscou est toujours infiniment plus dommageable pour ses initiateurs que pour ceux qu’il cible.

    C’est également une décision logique de la part du système socialiste – à ne pas confondre avec le Parti socialiste stricto sensu – et de son front politico-idéologique. Ce système et l’État qui le sert font face à des contradictions insurmontables, à l’instar de ce qu’ont traversé, il y a vingt cinq ans, les démocraties populaires du Bloc de l’Est communiste. Ce dont il est question, c’est de la crise du socialisme occidental et de son effondrement.

    En France, le régime est à l’agonie. Faute d’autorité, il doit compenser la chute spectaculaire de la confiance publique par une répression toujours accrue afin de maintenir le peuple sous contrôle. Toute fuite en avant répressive traduit un affaiblissement systémique. C’est très positif.

    Breizh-info.com :  Justement, comptez vous vous rendre à la justice française ? Et si non, pour quelles raisons ?

    Boris Le Lay : Il n’y a pas de « justice française ». Ce que vous qualifiez ainsi n’est que l’excroissance administrative d’un gouvernement qui la charge de réprimer l’opposition politique. Ce que cette administration peut proclamer n’offre aucun intérêt en soi puisque l’autorité dont elle se prévaut ne suscite plus que le mépris dans le cœur des masses.

    Ce qui importe se situe ailleurs. Le devoir de tout rebelle face à un système aussi inique et nihiliste est de résister. Je réitère ici ma conviction profonde : ce système entend détruire le caractère européen et chrétien du peuple breton mais aussi des populations françaises et de l’Europe entière. N’est-ce pas le nouveau président français, Emmanuel Macron, qui veut imposer l’immigration afro-islamique aux Polonais, Hongrois ou Slovaques sous peine de sanctions économiques ? Cette politique d’éradication par l’arme biologique qu’est l’immigration allogène, nous la subissons déjà de plein fouet et c’est ce qu’a magnifiquement rappelé le président Donald Trump dans son discours de Varsovie à l’adresse des Européens. Puisque je suis Breton, je dois donc agir pour que l’étendard de l’islam ne flotte pas sur la Bretagne et que notre culture ne soit pas anéantie.

    Vous parlez de « se rendre », donc de reddition, c’est-à-dire de capitulation. Tant que la volonté de mener la guerre existe, la guerre se poursuit. Ce serait parfaitement irrationnel pour moi que d’aider le régime dans sa basse besogne. Au contraire, nous devons agir partout, tout le temps pour conjurer la menace dont j’ai parlé. D’ici à 2050, la France sera majoritairement islamique. Les camps sont définis.

    Breizh-info.com : Connaissez vous d’autres cas en France de peines aussi lourdes pour des écrits ? 

    Boris Le Lay : Tous les systèmes socialistes, communistes et islamiques : Cuba, le Vietnam, la Chine populaire, la Turquie, l’Iran et bien sûr, les états socialistes ouest-européens. Le Vietnam prononce des peines de prison contre les blogueurs dont le discours déplaît à l’État ou au parti. La Turquie embastille des dizaines de milliers d’opposants. Notez d’ailleurs que si Erdogan et les Frères Musulmans ont accédé au pouvoir en 1999, il a fallu près de quinze ans pour que la répression donne à fond. C’est un processus qui nécessite du temps, processus dans lequel est entré le régime hexagonal.

    Les actions de la France, matrice historique du virus révolutionnaire, divergent par leur degré, non par leur nature. Les conditions objectives obligeront le régime à amplifier la répression. C’est une mécanique qui le dépasse.

    Breizh-info.com :  Vous considérez vous comme un exilé politique ?

    Boris Le Lay : C’est un constat factuel : je suis condamné pour des motifs exclusivement politiques et vis à l’étranger pour cette raison. Je ne suis pas le seul. Récemment, l’ancien policier Sébastien Jallamion a gagné la Suisse pour échapper à un sort identique pour avoir exprimé ses idées sur l’islamisme. Plutôt que d’être jeté dans une geôle républicaine, il a préféré s’exiler. Et je devrais encore évoquer le cas de ces centaines de milliers de Bretons ou de Français qui fuient leur pays face au chaos économique rampant, à l’islamisme, à la tiers-mondisation. Cette jeunesse autochtone sacrifiée par la génération criminelle de l’après-guerre : celle du Baby-Boom qui laissera un champ de ruines immense derrière elle.

    Vous n’en entendrez pas parler dans les colonnes de la presse d’Etat car ces opposants-là et ces exilés dérangent le gouvernement français et les laquais stipendiés qui lui servent de journalistes.

    Breizh-info.com : Comment expliquez vous cet acharnement judiciaire à votre égard ? Ne faite vous pas trop de provocation ?

    Boris Le Lay :  Quiconque agit avec un peu trop d’efficacité et d’audace contre lui doit être détruit. Comme tous les systèmes identiques avant lui, il commet l’erreur de présumer de ses forces. Il en devient arrogant. Il prend des risques de plus en plus inconsidérés en présumant de l’avenir. Ne parvenant plus à anéantir ses opposants, il perd de vue son objectif premier, qui est leur neutralisation, pour un objectif secondaire, la défense de son prestige. Il tend à adopter des réactions de plus en plus passionnelles et spectaculaires mais, en réalité, inefficaces.

    Par mon action et la réaction qu’elle engendre, je démontre que ce système n’est qu’une coquille vide gouverné par une bourgeoisie fossilisée faite d’idiots et de traîtres. Car à travers moi et d’autres, le système condamne symboliquement des millions de gens à une peine par procuration de la même ampleur. Ces gens en tirent les conclusions nécessaires, même s’ils n’en font pas état en place publique.

    L’actuel « consensus » est le même que celui qui prévalait dans les états communistes d’Europe de l’Est. En public, chacun tient le discours qui est attendu de lui : la régime républicain est célébré, les slogans creux du parti, à l’instar du « vivre ensemble », repris mollement. En privé, entouré de gens de confiance, tout le monde se moque du discours lénifiant d’un régime qui tente de maintenir sa légitimité par l’usage permanent du mensonge. Plus l’écart entre la réalité vécue au quotidien et les proclamations officielles se creuse, plus les responsables politiques sont moqués par les masses. C’est l’écroulement de la confiance publique qui, partout, s’insinue inexorablement. Un tel système s’écroule généralement du jour au lendemain, car tous ses fondements sont pourris depuis bien longtemps.

    Quand ce système se sera effondré dans l’opprobre et la honte, vous serez surpris du nombre de gens qui n’auront pas de mots assez durs à son endroit. Ceux-là même qui, aujourd’hui, font mine de le soutenir.

    Quant à la notion de provocation, je trouve qu’elle sied parfaitement aux tenants de ce système : a-t-on jamais vu une provocation aussi colossale que celle consistant à implanter, dans un pays ravagé par le chômage, le djihadisme et la criminalité ethnique, des millions de migrants clandestins jusque dans les plus petits villages ? N’est-ce pas une formidable provocation de la part de l’intelligentsia socialo-marxiste au pouvoir que de traquer les crèches dans les mairies puis de célébrer, du même mouvement et jusqu’à la présidence française, la fête islamique du « ramadan » ?

    Et puisque nous en sommes aux provocations, celle-ci : alors que je suis condamné avec une férocité toujours plus grande par des magistrats quimpérois ou brestois, comment se fait-il que le prédicateur salafiste de Brest puisse continuer d’opérer depuis sa mosquée le plus tranquillement du monde, avec l’appui du ministère de l’Intérieur français ?

    Nous sommes, nous autochtones de Bretagne, de France ou d’Europe, provoqués en permanence par des gouvernants, tenants de l’alliance avec l’islam. Je dis donc : combien de temps allons-nous accepter d’être provoqués de la sorte ?

    Propos recueillis par Yann Vallerie

    Crédit photo :  DR
    [cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

    http://www.breizh-info.com/2017/07/08/73568/boris-le-lay-prison-ferme-repression-dissidence