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immigration - Page 961

  • On est d’autant plus favorable à l’abolition des frontières extérieures qu’on a la ressource de s’abriter derrière des frontières intérieures

    Extrait du livre de Patrick Buisson, « La Cause du peuple » sur la notion de frontière.

    6a00d83451619c69e201bb097985ba970d-800wi.jpg« Les partisans de la suppression des frontières se recrutaient quasi exclusivement dans les catégories dont la caractéristique commune était d’avoir les moyens financiers nécessaires pour se prémunir contre les effets délétères du libre-échange et de la libre circulation. On était d’autant plus favorable à l’abolition des frontières extérieures qu’on avait la ressource de s’abriter derrière des frontières intérieures. Frontières spatiales : les privilégiés qui habitaient les centres urbains ne connaissaient de l’immigration que la main-d’œuvre à bon marché des clandestins dont ils s’attachaient les services à vil prix. Frontières sécuritaires : la célébration du métissage se faisait à l’abri du double digicode et, dans les quartiers résidentiels, sous la surveillance de vigiles et d’agents de sécurité, dont le nombre avait plus que doublé en vingt ans ; au reste, le prix du foncier protégeait des réalités les plus déplaisantes de la mixité sociale plus sûrement que les barrières élevées entre les États-Unis et le Mexique ou Israël et les Territoires palestiniens. Frontières culturelles et scolaires : là encore le discours moralisateur dissimulait un féroce égoïsme de classe qui conduisait la nouvelle bourgeoisie urbaine à accaparer le système méritocratique au bénéfice de sa progéniture scolarisée dans les meilleurs établissements. Frontières économiques, enfin : par leur intégration à l’économie-monde, les classes dominantes se trouvaient en situation d’en confisquer la plupart des bénéfices selon le schéma parfaitement décrit par Louis Schweitzer, l’ancien président de Renault, devenu dans l’intervalle une figure emblématique de la « lutte contre les discriminations » quand il déclara : « La mondialisation, ce sont des salaires américains pour les dirigeants et des salaires chinois pour les ouvriers. » Décor flatteur mais trompeur, l’«ouverture» et tous ses sous-produits sémantiques formaient la nouvelle ligne Maginot morale derrière laquelle s’abritaient les intérêts de classe des catégories supérieures, le précipité existentiel du bien-être et de la bonne conscience.

    A l’inverse, la France des campagnes et du périurbain subissait les conséquences en chaîne  de la globalisation. C’est cette France des nouveaux damnés de la terre évincés des grandes métropoles par le prix de l’immobilier et chassée des banlieues par la pression de l’immigration qui, sous les coups de butoir de l’économie-monde, avait été également la première victime de la recomposition sociale du territoire, la grande perdante de la lutte des places et de la société d’«ouverture» incriminant pêle-mêle dans ce processus d’éviction la responsabilité des oligarchies financières, des élites corrompues et plus généralement celle des «puissants». »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La République, née dans le sang, finira-t-elle dans le sang ?

    Lu sur Boulevard Voltaire :

    "Une disqualification du candidat de la droite dite classique, des émeutes fomentées par les nouveaux anarchistes, dont le drapeau n’est plus noir mais vire au vert coranique et au rouge sang révolutionnaire. La République tremble sur ses bases. Les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies et qui, selon les sondages, ne seraient pas au second tour des présidentielles. Une police contestée, une justice bafouée…

    Voici les ingrédients d’une recette chimique explosive. La République, née dans le sang, finira-t-elle dans le sang ?

    Au-delà de ces constats politiques, la France, un des plus vieux États-nations du monde, stable car doté d’institutions fortes, est en passe de vivre un de ses soubresauts dont elle a le secret depuis 1.500 ans. De ses pouvoirs régaliens, l’État a perdu sa légitimité de justice et d’ordre. Le quatrième pouvoir n’a jamais été autant discrédité. La parole politique ne porte plus. Même celle émanant de la principale force dite d’opposition.

    Reste l’article 16 de la Constitution de 1958 donnant les pleins pouvoirs au chef de l’État. Voilà le décor de la pièce qui semble s’annoncer. Rien ne naît de manière fortuite. La nature nous l’enseigne. Les « quatre causes » aristotéliciennes nous le prouvent.

    Sans la pénurie de pain, organisée par les Orléans, pas de Révolution française.

    Sans la visite de François Hollande au désormais célèbre Théo, pas de nuits d’émeutes.

    Les contradictions internes du système qui nous régit semblent exploser sous nos yeux. Il faut exacerber ces contradictions pour arriver au précipité chimique de l’explosion : la police, c’est l’injustice et le désordre. La justice, c’est l’iniquité et le laxisme. La police contre la justice. La justice contre la police.

    Les élites mondialisées laisseront-elles le Vieux Continent européen aux mains d’émules d’un Trump ou d’un Poutine « brexisés »? Quels sont leurs choix ? Que se trame-t-il dans les allées de Davos ?

    – Une confrontation Macron – Le Pen ? Une République ingouvernable quelle qu’en soit l’issue. Aucun des deux n’aura de majorité absolue au Parlement.

    – Le risque d’un renversement du régime ou un coup d’État constitutionnel organisé ? 

    Marine Le Pen, bien qu’ayant donné tous les gages de bonne conduite au système, ne peut être acceptable dans les allées du pouvoir mondial. Macron, gonflé à l’hélium médiatique, est trop incertain. Il est le candidat le plus inflammable de tous à l’approche de l’épreuve de vérité. Il ne repose que sur des sondages… Il est, pour nos élites, un pari plus risqué encore que Hillary Clinton. Bref, la formule chimique Fillon carbonisé, Macron gonflé à l’hélium, Le Pen aseptisé, duo police-justice annihilé égale : solution chimique instable.

    Pour arrêter ce processus démocratique au résultat hypothétique, voire accidentel, il ne reste à la République que le recours à l’article 16 qui fera passer l’état d’urgence actuel pour un gentil jeu de société entre amis. Et pour légitimer son recours, il faut un ingrédient : « émeutes en banlieue, saison 2 ». La saison tournée en 2005 s’est jouée sans armes à feu et sans mort… Ajoutez à cela un zeste d’attentats et servez chaud. C’est prêt. Avec l’article 16, le chef de l’État pourrait repousser sine die les élections de mai 2017."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Affaire Théo: La version du policier mis en examen pour viol

    Le gardien de la paix de 27 ans, soupçonné d'être l'auteur de ces violences, porte plainte contre Théo et donne sa version des faits dans un procès-verbal que L'Express a pu consulter.  

    Il revient d'abord sur les circonstances de l'incident. En patrouille dans ce quartier sensible d'Aulnay avec trois autres policiers, il repère "un individu déjà connu de nos services pour son implication pour le trafic de produits stupéfiants". Après avoir été pris à parti, les gardiens de la paix décident de procéder à un contrôle. Ils encerclent le petit groupe. "Il devait y avoir une dizaine de personnes à contrôler", précise-t-il. Selon la version du policier, une bagarre se déclenche lors de la palpation d'un deuxième individu. La situation est d'abord confuse. La patrouille tente d'interpeller Théo et, dans le même temps, est encerclée par les autres personnes présentes. "Pris dans l'action, nous ne pouvions faire appel aux renforts", dit-il. Il décrit alors une interpellation qui dégénère en raison de la résistance de Théo. 

    "Alors que je venais de lui saisir le bras, je recevais de sa part un coup de poing au niveau de la pommette gauche. Durant quelques instants, j'ai été sonné. J'ai compris à ce moment-là que l'individu serait prêt à tout pour se soustraire. Il se débattait, portait des coups de poing à tout va, gesticulait en tout sens, même des jambes. Le gardien de la paix D. parvenait toutefois, mais très difficilement, à le conduire au sol en le ceinturant. Tous deux basculaient au sol de manière très brutale". 

    D'après le policier, Théo n'est pas encore maîtrisé, ni calmé. "J'usais alors de ma matraque télescopique, déclare-t-il, et lui portais des coups en visant l'arrière des cuisses. L'individu continuait de se débattre, il se retournait, gesticulait en usant de son gabarit musclé, et il parvenait à se relever", explique-t-il. "Là je le voyais piétiner le collègue D. qui était encore au sol dos contre terre et subitement un jet de gaz lacrymogène s'échappait de la bombe du gardien D". Et d'ajouter: "Je suppose alors que ce jet a été causé accidentellement dans l'agitation de l'individu." Toujours selon ce témoignage, malgré le renfort d'un nouveau policier, aucune amélioration: "il continuait de piétiner le gardien de la paix D qui se trouvait toujours dos contre sol".  

    Une deuxième fois, le policier fait usage de son arme de défense. Mais à aucun moment, dans ses propos, il n'évoque des coups sur les fesses. "Je décidais de porter à l'individu des coups de matraque télescopique en visant ses membres inférieurs dans l'espoir de lui faire perdre l'équilibre et de l'amener au sol. Mon effort portait ses fruits et l'individu basculait à terre. Au sol, il continuait de se débattre continuant de porter des coups de pied. J'ai à nouveau riposté par un coup de télescopique au niveau d'une de ses jambes. A l'issue de cet épisode, Théo est finalement menotté. 

    Le policier dit ne remarquer à ce moment aucune blessure sur le jeune homme. "Je procédais à une palpation de sécurité sur sa personne et lui remontais son bas de survêtement lequel était descendu jusqu'à ses genoux durant sa rébellion". Puis, "je le plaçais en position assise. Là, il se plaignait d'être installé de façon inconfortable et avoir mal. Il ne disait pas où". Fait troublant: une fois au commissariat, Théo déclare sur procès-verbal: "je ne désire pas faire l'objet d'un examen médical". Le policier qui l'entend indique pourtant qu'il "n'est pas physiquement en mesure de signer" le PV, alors même qu'il saigne du nez. 

    Le témoignage du gardien de la paix qui va être mis en examen pour "viol" résonne différemment. "L'individu se plaignait de douleur au visage ainsi qu'aux fesses. Je regardais rapidement s'il avait quelque chose au niveau des fesses en tirant son bas de survêtement. Je constatais alors qu'il présentait une plaie saignante. Je n'ai aucune idée de la façon dont cette plaie a été faite. D'autre part, je ne m'en suis aperçu qu'une fois arrivé au poste, lorsque l'individu s'est plaint. Nous faisions donc appel aux sapeurs pompiers lesquels intervenaient et le prenaient en charge". 

    Article complet ici: lexpress.fr

    http://peupledefrance.com/2017/02/affaire-theo-version-du-policier-mis-en-examen-pour-viol.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

  • Le gouvernement socialiste tente de minimiser le bilan des émeutes

    Selon le rapport confidentiel du préfet de police de Paris que s’est procuré Le Figaro, au moins 50 incidents dans une trentaine de communes en Île-de-France ont été recensés dans la nuit du 12 au 13 février, dont des violences sur policiers.
    Une «violence contenue» dans un «climat tendu»? C’est le moins que l’on puisse dire à la lecture de la dernière synthèse des faits de violence urbaine transmise par le préfet de police de Paris au ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux. Le Figaro a eu connaissance de ce document confidentiel, qui brosse sans fioritures le portrait d’une nuit d’émeute dans l’agglomération parisienne. Des événements survenus entre le 12 au 13 février et qui sont, pour l’essentiel, directement liés au climat inquiétant régnant dans les banlieues depuis l’affaire du viol présumé du jeune Théo, lors d’un contrôle d’identité le 2 février dernier, à Aulnay-sous-Bois. Ils témoignent de la difficulté du métier de policier mais aussi de l’implication des forces de sécurité dans ce combat harassant contre des délinquants souvent très jeunes qui pratiquent une forme de harcèlement en bandes organisées.
    Première surprise: le bilan global des incidents de la nuit pour la seule région parisienne est sans rapport avec les informations délivrées au compte-gouttes par le ministère de l’Intérieur.
    La synthèse fait état de plus de 50 incidents d’intensités variables dans une trentaine de communes d’Île-de-France, avec 34 «véhicules incendiés» dont 3 «deux-roues», 21 «feux de poubelles», un «local incendié», deux «autres incendies» notables, 10 attaques ayant donné lieu à des «jets de projectiles», 4 véhicules de police et un bus «dégradés».
    Dans sa «synthèse opérationnelle», la Préfecture de police met en exergue, pour la nuit du dimanche 12 février, «dix arrestations pour des dégradations volontaires et violences sur policiers» à Drancy
    On comprend la tentation des autorités de ne pas entretenir une forme de psychose ou une sorte de concours de vandalisme entre les groupes hostiles des villes concernées. Mais Beauvau devrait quand même peaufiner sa communication, surtout après la polémique sur la présentation avantageuse des feux de voitures de la dernière Saint-Sylvestre, le 1er janvier dernier.
    Dans sa «synthèse opérationnelle», la Préfecture de police met en exergue, pour la nuit du dimanche 12 février, «dix arrestations pour des dégradations volontaires et violences sur policiers» à Drancy. Le constat se veut clinique: «À 21 h 45, sur appel (…), les effectifs locaux sont intervenus pour une cinquantaine d’individus, porteurs de marteaux et de barres de fer pour certains d’entre eux, qui commettraient des dégradations sur des véhicules. À leur arrivée, les policiers ont été la cible de jets de projectiles et ont dû faire usage du LBD (lanceurs de balles de défense) à six reprises et de trois grenades lacrymogènes pour disperser le groupe hostile.» Et de poursuivre: «L’arrivée de renforts a permis l’arrestation de dix mis en cause qui ont été placés en garde à vue. Au total, les policiers ont constaté que sept véhicules avaient été dégradés et une vitre d’une crèche brisée. Il n’y a pas eu de blessé.»
    Cette nuit-là, des voitures, des deux-roues, des containers ont aussi brûlé à Boulogne-Billancourt, Nanterre, Fontenay-aux-Roses, La Courneuve et Montreuil, où les feux ont endommagé une «fenêtre de gymnase» puis le «mur d’un local associatif». S’ajoutent à la liste Bondy, Saint-Ouen, Les Pavillons-sous-Bois, Épinay-sur-Seine, Rosny-sous-Bois, Pantin, Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Villeneuve-Saint-Georges, Villejuif. Il y a même eu un «feu de boulangerie» à Créteil.
    À Nanterre, la police décrit un «attroupement d’individus» à «23 heures», des dégâts multiples et une intervention musclée. Qui a nécessité cinq tirs de riposte avec des armes non létales. Les agents ont aussi fait usage de leurs armes de défense à Saint-Denis et Aulnay-sous-Bois, la police s’étant trouvée «prise à partie».
    Et il ne s’agit là que de la petite couronne. Car dans la grande couronne, la soirée a été encore plus agitée. À Corbeil-Essonnes: «jets de projectiles et engins incendiaires sur les policiers», dans la «ZSP des Tarterêts». Aux Ulis, les forces de sécurité ont subi le même sort, avec deux véhicules de police dégradés. Le rapport indique: «usage de l’armement collectif à plusieurs reprises».
    À Argenteuil, secteur de la gare et de la Dalle, de 16h40 à 20h30, la violence s’est déchaînée, nécessitant 11 interpellations, mais aussi des dizaines de tirs de «lanceur 40», de «Cougar» et autre armement adapté. Un bus a été «caillassé», le chauffeur blessé.
    La police a également dû répliquer à des assaillants à Goussainville, Dammarie-les-Lys, et puis surtout à Mantes-la-Jolie, oubliée des bilans officiels du matin. La synthèse opérationnelle indique pour cette ville, en une seule nuit, «14 tirs de lanceur 40/46, 5 tirs de MP7, 25 tirs de Cougar» et encore quelques tirs, lors d’un second assaut subi par les forces de l’ordre.
    À Trappes, les policiers ont également dû s’interposer dans une «rixe entre cinquantaine de jeunes», avec «deux interpellations» à la clé et «deux armes de poing découvertes». «Les délinquants qui s’illustrent dans les violences de ces derniers jours sont souvent des ados ou des préados»

  • Le général Tauzin propose aux Français musulmans « la dhimmitude inversée »

    6a00d83451619c69e201b7c8d605ca970b-800wi.jpgLe général Didier Tauzin, qui a fondé le mouvement Rebâtir la France, est en quête des parrainages nécessaires pour être candidat à l’élection présidentielle. Sa motivation principale : éviter la guerre civile qui est de plus en plus souvent évoquée. Dans un long entretien à l’hebdomadaire Minute, qui lui consacre quatre pages dans son numéro de cette semaine, le général Tauzin est notamment interrogé sur sa vision des relations avec les musulmans. Selon lui, deux choses sont nécessaires : parvenir à un concordat et instaurer une « dhimmitude inversée ». Extraits de cet entretien en forme d’explications.

    Didier Tauzin : Contrairement à ce que l’on croit souvent, le statut de dhimmi est en fait un statut de protection. Le dhimmi est protégé. En terre musulmane, les non-musulmans, essentiellement les chrétiens, sont protégés, à condition de payer un impôt, parce qu’ils appartiennent à l’une des religions du Livre.

    Je propose donc aux musulmans une inversion du concept de dhimmitude à leur profit et je suis certain qu’ils sont prêts à l’accepter. Parce qu’ils sentent très bien que ce qui en train de se passer actuellement en France risque de très mal se terminer et qu’ils en seront les principales victimes.

    Il y a peu, à cet endroit même où je vous reçois, en cette terre charentaise Tauzin-Livre-240x350.jpgmarquée par d’ancestrales guerres de religion entre catholiques et protestants dont la mémoire est restée vivace, un ami musulman m’a confié : « Quand mes parents sont venus ici, c’était pour vivre tranquillement, pas pour retrouver des mosquées ni la charia. » Je lui ai proposé aussitôt : « Et si on inversait la dhimmitude ? » Il m’a répondu sans hésiter un instant : « Oui, c’est cela qu’il faut faire ! »

    Je pense que c’est quelque chose qui, pour l’immense majorité des musulmans de France qui ne sont pas djihadistes, résonnera comme un soulagement.

    Minute : Et que fait-on face à la multiplication des mosquées ?

    Didier Tauzin : L’Islam n’est pas compatible, non pas avec la République, mais avec l’être profond de la France. Tout simplement parce que l’être profond de la France est chrétien. La religion chrétienne est fondée sur l’affirmation que Jésus est Vrai Dieu et l’Islam, par ailleurs dans une phase expansionniste, sur une affirmation à la fois autre et hostile à la première.

    On peut vivre ensemble mais il faut trouver les moyens de le faire, sinon on va à la guerre civile. Le moyen, c’est de créer un Islam de France sur le modèle de ce que Napoléon a fait avec les concordats, en particulier celui avec le culte israélite. Cela sera long, cela nécessite bien des préalables comme la mise en place d’une hiérarchie musulmane constituée de Français musulmans, mais on doit parvenir à cette reprise en mains de la communauté musulmane. Ce sera bon pour nous et ce sera bon pour eux. Etant entendu que les salafistes, wahhabites et autres fondamentalistes n’ont pas leur place ici.

    Pour en revenir précisément à votre question, tant qu’on n’aura pas d’Islam de France, tant qu’on ne sera pas parvenu à ce concordat, on arrête de construire des mosquées. Après, on verra.

    Extraits du n° 2809 de Minute daté du 15 février 2017

  • Quinze pays d’Europe s’organisent hors UE pour protéger leurs frontières

    8801-20170216.jpgPartant du constat de l’incapacité de l’UE à protéger ses frontières extérieures contre l’immigration illégale, l’Autriche, les pays du Groupe de Visegrad et les pays des Balkans ont décidé de prendre eux-mêmes les choses en main par le biais d’une coopération intergouvernementale.

    Réunis à Vienne mercredi, les ministres de l’Intérieur et de la Défense de 15 pays (Autriche, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie, Pologne, Roumanie, Bulgarie, Grèce, Slovénie, Croatie, Serbie, Macédoine, Bosnie, Monténégro et Albanie, plus des représentants du Kosovo) ont annoncé qu’ils allaient préparer d’ici au mois d’avril un plan commun pour coordonner les échanges d’informations et la surveillance des frontières nationales, afin de mieux fermer la route des Balkans aux immigrants clandestins. Il s’agira de mieux identifier les principales routes empruntées par les « migrants » ainsi que les alternatives dont ils disposent et de pouvoir envoyer les renforts nécessaires à la fermeture rapide des frontières sur le passage des flux migratoires.

    Vienne s’apprête à changer sa loi pour autoriser l’envoi de troupes à l’étranger pour des opérations non humanitaires. « L’Autriche est prête à offrir [des renforts] aux pays tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’UE […] pour la protection de leurs frontières », a promis le ministre de la Défense autrichien Hans Peter Doskozil, qui a également fait remarquer que, pour lutter contre l’immigration illégale, il fallait des centres de rapatriement, des pénalités lourdes contre les demandeurs d’asile qui violent les règles et des réductions massives des aides financières versées aux immigrants.

    Le lendemain de la rencontre de Vienne, la Hongrie, pionnière dans ce domaine, annonçait qu’elle allait désormais procéder à l’expulsion automatique de tout clandestin interpellé n’importe où sur le territoire hongrois, alors que jusqu’ici cette règle s’appliquait uniquement aux immigrants clandestins qui se faisaient prendre à moins de 8 km de la frontière.

    Le ministre de la Défense autrichien n’a pas caché que les pays réunis à Vienne envisageaient la fin possible de l’accord entre l’Union européenne et la Turquieet le risque qu’Ankara rouvre les vannes de l’émigration illégale depuis son territoire. Plusieurs ministres, dont le ministre tchèque et le ministre autrichien de la Défense, ont clairement signifié que le président turc Recep Erdogan n’était pas pour eux un partenaire fiable de l’UE.

    Mais même aujourd’hui, des clandestins continuent d’arriver au rythme de 1 000 à 1 500 personnes par semaine en Autriche, via les Balkans et l’Italie.Pour M. Doskozil, un accord de l’ensemble de l’UE aurait été préférable pour stopper définitivement l’immigration illégale, mais il n’est plus possible d’attendre.

    L’attitude de l’Europe centrale face au manque de volonté d’agir des 28 a été résumée en ces termes par le ministre autrichien :

    « Nous ne croyons pas que les frontières externes de l’UE soient correctement protégées. C’est pourquoi l’Autriche, avec 15 autres pays de la route des Balkans et le groupe de Visegrad, prévoit une coopération [intergouvernementale] étroite dans le cadre d’un nouveau projet de défense des frontières des Balkans. »

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 14 février sous le titre « L’Autriche, le V4 et les Balkans veulent mieux protéger les frontières »

    http://fr.novopress.info/

  • Sécurité intérieure : le point de non-retour est atteint

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    Le gouvernement traite aujourd’hui les violences urbaines comme d’autres combattent les feux de forêts… il laisse brûler.

    Davantage préoccupé d’empêcher, y compris par les procédés les plus bas, une victoire de François Fillon ou de Marine Le Pen à la prochaine élection présidentielle, le gouvernement traite aujourd’hui les violences urbaines comme d’autres combattent les feux de forêt… il laisse brûler. Les émeutes qui sévissent depuis plusieurs jours dans nos banlieues, sous les yeux et les caméras d’une presse nationale qui se fait discrète, en sont la manifestation évidente.

    Incapables de gérer la situation, Cazeneuve, aussi incompétent à Matignon qu’il l’a été place Beauvau, et son clone Le Roux regardent le désordre s’installer et tâchent d’y répondre par des appels au calme – incantations illusoires d’un pouvoir finissant. La réalité qui s’impose, à la lueur de ces événements, c’est que le pouvoir en place est dans l’incapacité de faire face à la situation.

    Et pourtant, ce sont ces policiers, que l’on accable à nouveau de tous les maux, qui sont chaque jour au contact, et tentent de contenir, au mieux, des casseurs qui n’ont que faire des mésaventures de Théo, mais en profitent pour régler leurs comptes avec une société qu’ils abhorrent. Pendant ce temps, nos candidats en campagne se gardent bien de prendre clairement position. Il est vrai que, compte tenu de leurs propositions en matière de sécurité, on ne voit pas très bien comment ils pourraient se poser en sauveur d’une situation qui est en train d’échapper à tout contrôle.

    Seule Marine Le Pen, qui a sans ambiguïté fait part de son soutien aux policiers, semble avoir compris la gravité des événements. Elle seule paraît avoir, dans son programme, les réponses que les Français attendent, et qui sont différées depuis trop longtemps.

    Car ne soyons pas dupes : l’affaire Théo n’est que la triste révélation d’une succession d’échecs en matière de politique d’immigration et de lutte contre la délinquance. Réduire ce fait divers à la seule responsabilité d’un policier, même si elle est réelle, permet à la classe politique – celle qui gouverne depuis des décennies de s’en tirer à bon compte et de faire porter le chapeau à des fonctionnaires qui sont les fusibles d’un système perverti.

    En effet, faut-il rappeler les manifestations policières de ces derniers mois ? Faut-il rappeler la création (fait unique) d’un « mouvement des policiers en colère » ? Faut-il rappeler que des signes avant-coureurs sont présents depuis longtemps pour attirer l’attention des politiques sur une situation sécuritaire qui ne cesse de se dégrader ?

    La situation que trouvera le prochain président de la République en matière de sécurité intérieure est catastrophique. Et il (ou elle) n’aura pas la possibilité de se défiler, car le point de non-retour est aujourd’hui atteint. Mais ce ne sont pas les projets de Terra Nova, portés par les candidats de gauche – Macron compris -, qui apporteront la paix dans nos villes et nos campagnes. Le mal est bien trop profond.

    La question qui se pose, maintenant, est simple. Laisse-t-on des pans entiers de nos villes entre les mains des dealers, des caïds et des mafias, ou bien reprend-on possession de nos quartiers pour y restaurer les lois de la République ? Si c’est la première proposition qui est choisie, alors retirons nos forces de police et laissons la loi de la jungle prospérer. Si, en revanche, c’est la seconde qui est retenue, sachons alors qu’il faudra du temps. Qu’il faudra combattre pied à pied pour regagner le terrain perdu. Et qu’à la violence, il faudra répondre par une détermination sans faille.

    http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/securite-interieure-point-de-non-retour-atteint,314085

  • François Fillon et l'islam

    6a00d83451619c69e201b7c8d55fbf970b-320wi.jpgLors de sa visite à La Réunion, François Fillon a visité une mosquée et s'est adressé à la communauté musulmane de ce département d'outre-mer. Sans grande originalité, il a repris l'idée reçue du "vivre ensemble" des communautés de la Réunion et donné en exemple les musulmans réunionnais :

    " (...) C'est à la mosquée Noor-al-Islam - la plus vieille de France - que le candidat à la présidentielle a poursuivi sa visite réunionnaise. Il a échangé avec les représentants de la communauté musulmane, et a tenu un discours. François Fillon à la mosquée de Saint-Denis. "Mon espoir, c'est de réussir dans la France entière ce que vous avez réussi ici", leur a-t-il dit.[Source]

    "Je réclame l'interdiction de tous ceux qui sont en contradiction permanente avec les valeurs de la République (...) La République a le droit de se défendre contre ceux qui appellent à sa destruction", a insisté l'ex-Premier ministre.  "Si la coexistence entre religions est exemplaire à La Réunion, elle ne l'est pas partout sur le territoire national", a-t-il regretté dans cette mosquée inaugurée en 1905 sur une île peuplée aujourd'hui d'environ 850.000 habitants, dont 5% de musulmans (85% de chrétiens, essentiellement catholiques).

    6a00d83451619c69e201b7c8d55fa7970b-320wi.pngSoit François Fillon est terriblement mal conseillé, soit il fait sien un discours convenu qui voudrait que la situation soit bonne à La Réunion en matière d'islam. Il ignore donc le fait que la Réunion est le département outre-mer avec le plus grand nombre de cas de radicalisation et fait en outre partie des départements français avec un nombre de signalisations liés à la radicalisation islamiste des plus élevés (entre 100 et 200 signalements, cf. carte) à mettre en parallèle avec le faible taux de présence musulmane sur l'île (entre 5 et 7%) :

    "L'Outre-mer n'échappe pas au phénomène de radicalisation qui s'étend en France. La Réunion est la plus touchée des collectivités : entre 100 et 200 signalements depuis avril 2014 (...) Début juin 2015, sur l'île, trois personnes soupçonnées d'appartenir à un réseau islamiste ont été mises en examen, une première en Outre-mer." 

    Voici quelques témoignages concernant la réalité de l'islam à la Réunion :

    " (...) Il faut savoir que Saint-Denis de la Réunion est la première ville française à avoir eu une école privée musulmane, bien longtemps avant la Métropole. Lorsque l’on passe devant cette école lors de la sortie des cours, que voit on ? Des fillettes de 7 ou 8 ans voilées de la tête aux pieds. Alors pour la modération, on repassera (...) En revanche, il y a cependant une différence réelle avec la métropole. Les musulmans de la Réunion font partie de l’élite économique, politique et sociologique de l’Ile. Ils ont pour beaucoup fait fortune dans le négoce (automobile, immobilier, quincaillerie, etc…). De ce fait ils sont très peu liés à la délinquance qui sévit dans l’Ile.

    Alors idéaliser l’Islam à la Réunion est une vue de l’esprit. Dans cette île, l’Islam est tout aussi intolérant qu’ailleurs. La seule différence est que le poids démographique des musulmans (environ 5% de la population) ne leur permet pas encore d’imposer toutes leurs volontés comme c’est le cas en métropole. Mais nul doute que si le rapport de force évoluait en leur faveur, les mêmes problèmes ne manqueraient sûrement pas d’apparaître !" [Source]

    "Un célèbre et richissime commerçant installe des salles de prières dans son entreprise et donne des jours de congés supplémentaires aux musulmans pour les fêtes religieuses : c'est ça votre vivre ensemble ? Sans parler des "encouragements" aux conversion... et des accointances saoudiennes (...) Autre exemple parmi tant d'autres : quasiment tous les propriétaires de locaux commerciaux zarabs (qui possèdent une très large part des locaux des centre-villes) insèrent des clauses illégales dans les baux commerciaux interdisant aux locataires de faire le commerce d'alcool et de porc. Ce n'est rien d 'autre que du djihadisme contractuel. Au final des centre-villes morts, des centre-villes "hallalisés"... en France. C'est ça votre "vivre ensemble" ? (...)" [Source

    François Fillon a donc répété le couplet habituel du padamalgame et de l'islam qui se réformerait tout seul tout en ignorant (ou faisant semblant d'ignorer), comme beaucoup d'autres, qu'il est impossible de dissocier l'islam religieux de l'islam politique et que la liberté religieuse n'existe pas en terre musulmane :

    "Je défends la liberté religieuse et donc l’islam [sic !!] (...)

    Je comprends que vous soyez choqués quand on parle de totalitarisme islamique. Il vaudrait mieux dire que ce sont des totalitaires qui se réclament de l'islam, qui brandissent le drapeau de l'islam, qui essaient de s'accaparer l'islam (...)

    Je souhaite que nous ayons un CFCM (Conseil français du culte musulman) qui soit plus une autorité religieuse. Je ne crois pas que nous ayons besoin d'une organisation du culte musulman en France qui ait un caractère politique".

    Comme la campagne de la primaire semble loin...

    par Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/02/lors-de-sa-visite-%C3%A0-la-r%C3%A9union-fran%C3%A7ois-fillon-a-visit%C3%A9-une-mosqu%C3%A9e-et-sest-adress%C3%A9-%C3%A0-la-communaut%C3%A9-musulmane-de-ce.html