Cet article de l’analyste principal d’Al-Jazeera montre à quel point le monde arabe ne joue pas la carte du «terrorisme» supposé mais il y a en fait une ouverture possible, la proposition des conditions de paix et de cohabitation qui méritent le dialogue alors que l’on tente de nous faire croire qu’il n’y a d’issue que dans la mort de l’un des deux camps. Ce qui empêche ce dialogue est désigné de plus en plus clairement en fond de la politique des gouvernements israéliens à savoir la mauvaise foi des «soutiens occidentaux» d’Israël, les États-Unis en priorité. Quand on voit la «coalition» de ceux qui à l’ONU ont voté contre l’aide à Gaza derrière les USA, on mesure mieux l’isolement réel de ces derniers (Autriche, Croatie, Tchéquie, Fidji, Guatemala, Hongrie, Israël, Iles Marshall, Micronésie, Nauru, Papouasie Nouvelle Guinée, Paraguay, Tonga, et USA). Sans avoir encore une issue on découvre l’effondrement de ceux qui ont trompé les Palestiniens y compris après des accords d’Oslo (on retrouve la même attitude dans tous les conflits latents ou «chauds» cette impunité dans le viol des accords dans lesquels les États-Unis ou les Occidentaux s’étaient portés caution). Nous sommes au cœur des violences devant ce constat si l’on veut la paix il faut que les États-Unis et leurs vassaux occidentaux laissent la place à d’autres négociateurs en travaillant sur le dialogue dans la neutralité comme l’a fait la Chine dans le cas de l’Iran et de l’Arabie saoudite.
Danielle Bleitrach
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