
Ces insultes envers les «Blancs» ou les «gwers» revêtent en réalité une importance cruciale pour les suites judiciaires de l’agression commise à Crépol. En effet, depuis la loi du 3 février 2003, celles-ci constituent une circonstance aggravante dès lors qu’une infraction commise est accompagnée de tels propos – et par conséquent, les agresseurs encourent des peines plus sévères si le tribunal retient le caractère raciste de l’agression. Pour autant, par le passé déjà, l’idée qu’une personne blanche puisse être victime d’une agression raciste n’est pas toujours allée de soi – comme si une certaine frilosité existait chez certains magistrats pour reconnaître que les Blancs aussi peuvent, en France, être victimes de racisme.