Depuis le 19 octobre, des dizaines de visites domiciliaires dans le milieu des islamistes radicaux se sont révélées fructueuses. Seule une minorité des étrangers mis en cause pourra être expulsée.
Au lendemain de l’assassinat de Dominique Bernard, les préfets et les services de l’État sont mobilisés pour identifier les « profils dangereux ». Il ne s’agit pas tant de ceux qui figurent dans la catégorie S que dans le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste qui collecte les profils d’islamistes radicaux. Du jeudi 19 au samedi 21 octobre, la police judiciaire s’est déployée tous azimuts pour mener des « visites domiciliaires ».