De Bernard Antony :
Mais pourquoi donc l’avoir ramenée chez nous ? Et à quel prix !
Car, à l’évidence, la franco-suisse Sophie Pétronin, rebaptisée « Mariam » dans l’entendement musulman du prénom, n’en éprouvait pas un grand besoin. Il eut été moins onéreux pour l’État d’offrir à ses enfants le voyage Paris-Bamako pour qu’ils puissent vérifier que leur mamie allait fort bien.
Tellement frétillante et diserte que, manifestement, Emmanuel Macron que l’on avait déplacé pour l’accueillir ce vendredi à Villacoublay, en était gêné. On avait, certes, déjà vu des otages libérés se garder par prudence de toute parole hostile à l’égard de leurs ravisseurs. Mais dans le cas de Mariam, rien que des propos de complaisance, et même plus encore de reconnaissance, pour lui avoir donné l’occasion d’une « retraite spirituelle » débouchant sur sa conversion à l’islam.