insécurité - Page 549
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Colloque « de la délinquance à l'ensauvagement ? » présidé par Marine Le Pen.
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Révolte des Gilets Jaunes à Bruxelles : véhicules de police en feu
Belgique – Les Gilets Jaunes manifestent à Bruxelles ce vendredi. Il faut se souvenir que si le mouvement des Gilets Jaunes est né en France, il s’est rapidement étendu en Belgique.
Dans une certaine confusion, un appel à manifester à Bruxelles ce vendredi avait été lancé sur les réseaux sociaux par un individu qui avait ensuite fait marche arrière et annulé son appel. Mais l’idée lancée, d’autres Gilets Jaunes avaient rapidement fait savoir qu’ils avaient bien l’intention de se rendre malgré tout à Bruxelles.
Depuis ce vendredi matin, quelques centaines de Gilets Jaunes avaient entamé des actions de blocage aux abords de la rue de la Loi, lieu du pouvoir fédéral belge. A midi, la police annonçait quelques 60 arrestations sans signaler le moindre incident.
Mais cet après-midi, les Gilets Jaunes sont revenus avec détermination vers le barrage de police fixant la zone infranchissable. Les affrontements sont devenus de plus en plus violents. Les autopompes de la police ont copieusement aspergé les Gilets Jaunes. Et plusieurs véhicules de police ont été renversés et/ou incendiés. Depuis 16h, la police a fait savoir que tout porteur de gilet jaune dans les rues du centre de Bruxelles sera potentiellement mis en état d’arrestation.
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Russie-Ukraine : vers une nouvelle guerre de Crimée ?
Chercher à comprendre la géopolitique commence toujours par la lecture d’une carte de géographie. En substance, Napoléon Bonaparte ne disait pas autre chose. En effet, pour appréhender la réalité politique du moment, les frontières délimitant les grands ensembles ethniques, culturels et religieux, l’observation de ces montagnes, fleuves et mers demeure le plus fiable des guides. Si la géographie n’explique évidemment pas tout, elle éclaire néanmoins, non seulement le passé, mais également le présent.
Ainsi, le regain de tension actuellement constaté dans la mer d’Azov, enclave maritime au nord de la mer Noire, avec l’Ukraine à l’ouest, la Russie à l’est et le détroit de Kertch au sud. Là, trois navires de guerre ukrainiens ont été arraisonnés par la marine russe, à la suite d’incidents frontaliers dont chacun reporte sur l’autre la responsabilité. La loi du genre, en quelque sorte.
Historiquement, le berceau historique de la Russie se trouve en Ukraine, à Kiev ; tout comme celui de la Serbie se niche au Kosovo, ce qui peut aussi expliquer nombre d’événements récents. Quant à l’Ukraine, elle est une de ces nations pivots, entre Europe et Eurasie, catholicisme et orthodoxie, chrétienté et islam, condamnée à sans cesse regarder un jour à l’Ouest et l’autre à l’Est. Tout comme la Russie, d’ailleurs, dont l’étendue géographique, allant de Saint-Pétersbourg à Vladivostok, en fait un pays à la fois européen et asiatique.
Cette zone a donc toujours été convoitée par les grandes puissances, et ce n’est pas pour rien que la Crimée, imprudemment offerte, en 1954, à l’Ukraine par l’URSS de Nikita Khrouchtchev, a donné lieu à la guerre du même nom, de 1853 à 1856, conflit opposant alors la Russie à la France et à son allié ottoman. Aujourd’hui, rien n’a fondamentalement changé. Les USA, la nouvelle superpuissance, ne ménage pas ses efforts pour arracher Kiev à l’influence de Moscou, que ce soit par le biais de révolutions colorées et téléguidées de l’étranger ou d’adhésions plus ou moins forcées à l’OTAN. Le tout sur fond de campagnes internationales visant à déstabiliser les dirigeants pro-russes locaux, généralement accusés, au-delà de leur corruption présumée, de ne pas respecter les droits de l’homme, et éventuellement ceux des homosexuels et des journalistes.
À ce titre, la personnalité du président ukrainien, Petro Porochenko, idole de ces mêmes médias occidentaux, est assez révélatrice. Oligarque devenu l’un des hommes les plus riches du pays, à la faveur de la libéralisation économique, il est, avec George Soros, l’un des principaux bailleurs de fonds de la révolution orange de 2004. Dix ans plus tard, il devient président. On notera qu’en 2015, il confie le poste de gouverneur d’Odessa à Mikheïl Saakachvili, l’ancien président de Géorgie, naturalisé ukrainien dans la foulée, et lui aussi parvenu au pouvoir en 2004 à Tbilissi grâce à la révolution des roses, elle encore appuyée par le même George Soros. Depuis, tombé en disgrâce, cet autre homme lige de l’Occident est allé se faire naturaliser ailleurs.
Et la suite ? Cet incident devrait tôt se résorber. Chacun montre ses muscles tout en bombant le torse. C’est la loi du genre. On remarquera juste qu’au moment où certains prônent l’abolition des frontières, pour motifs économiques et/ou idéologiques, cette même question des frontières n’aura jamais été aussi prégnante. Car c’est immanquablement là, en ces endroits pas toujours bien définis, que naissent immanquablement les frictions ; Israéliens et Palestiniens le savent mieux que personne. En revanche, ceci demeure avéré : les Occidentaux, à force de pousser, une par une, des nations traditionnellement sous influence moscovite dans l’OTAN, ne peuvent que confirmer le Kremlin dans le sentiment qui est le sien depuis toujours : celui d’être assiégé par un Occident dont il se demande toujours s’il faut le craindre ou le rejoindre.
À ce titre, il est parfaitement consternant de constater que, depuis Jacques Chirac, la France est incapable de comprendre cela. Mais comment parler à la place Rouge quand on n’est même pas capable d’adresser la parole aux gilets jaunes ?
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Le récent saccage de Paris ou le cynisme de nos princes
Bernard Plouvier
Qu’Emmanuel Macron soit le Président des riches et l’homme-lige de l’économie globale, c’est une évidence pour tout le monde. Ce l’était, d’ailleurs, pour une faible majorité de Français dès l’élection présidentielle. Hélas les très nombreux abstentionnistes ont fait élire l’homme du grand capital, se rendant complices d’un acte imbécile.
L’on sait également que l’homme fort du gouvernement, le ministre de l’Intérieur et des Cultes, Christophe Castaner, est un illustre joueur de poker, qui n’a pas toujours été bégueule dans ses relations... au point qu’on pourrait confondre les termes Castaner et castagner. On vient d’en apercevoir un aspect lors du second week-end de contestation des « Gilets jaunes ».
En dépit du ridicule de sa motivation : une augmentation des taxes sur le gas-oil et le mazout – alors que l’insécurité, le chômage monstrueux, l’immigration-invasion forment un ensemble de causes de contestation infiniment plus important -, ce mouvement est plutôt populaire. Il témoigne en tous cas de l’exceptionnel degré d’irritation du « bon peuple ».
Les initiateurs du mouvement avaient clamé sur tous les tons qu’ils ne voulaient aucun débordement, singulièrement pas de brutalité, ni de vandalisme. Pourtant, en deux week-ends et une dizaine de jours d’existence, le mouvement a fait deux morts et six cent blessés, dont une grande partie liée à des automobilistes fous et à des casseurs professionnels.
Paris fut, lors du second week-end, le lieu d’affrontements violents avec les forces de l’ordre et l’occasion d’un vandalisme d’émeutiers. Or commencent à être entendus des commentaires désabusés de CRS et de policiers qui sont unanimes à dénoncer l’imbécillité des mesures prises par « leur hiérarchie » : trop peu d’hommes requis et placés aux mauvais endroits.
Et c’est là que l’on commence à imaginer un scénario cynique du couple Macron-Castaner. D’abord chacun connaît le financement occulte des groupuscules d’agitateurs « d’extrême-gauche », au comportement de malfrats, par les services du ministère de l’Intérieur. On en a eu suffisamment de preuves quand Manolo Valls était titulaire du poste ; il est parti régner à Barcelone, ça fait un nuisible de moins !
Face à un mouvement revendicateur qui risque de s’enraciner dans le « bon peuple », réellement excédé par les turpitudes et la nullité de ses princes, nos Machiavel de salon et de cercles de jeux ont compris qu’il fallait le déconsidérer en utilisant leurs casseurs aux ordres et l’inusable référence aux « membres de la droite extrême ». C’est ainsi que l’on a ressorti Madame Le Pen du placard médiatique où elle végétait.
On va éteindre l’incendie débutant par le mensonge et la manipulation cynique. À moins que ce coup de bluff du grand joueur de poker de l’Intérieur s’avère insuffisant. Il ne dépend que des populistes de France d’organiser ou non une lutte efficace contre les représentants des multinationales, de l’islamo-pétrodollar, du bluff pseudo-écologique et autres fadaises qui sont autant de leurres pour racketter toujours plus le contribuable et le consommateur.
Le joueur de flûte Macron et le poker-player Castaner vont-ils triompher ? Les Français vont-ils une fois de plus se comporter en « veaux » (expression d’origine gaullienne contrôlée) ou faire preuve de sens critique ?
Les citoyens n’ont rien à attendre des politiciens. Ils doivent devenir d’efficaces et honnêtes propagandistes. Ce ne sont pas les sujets d’inquiétude qui manquent : le triste état de notre pays et le très sombre avenir de notre Nation suffisent amplement, sans qu’il soit utile de recourir à la violence ou à l’exagération. Chacun doit faire preuve d’honnêteté et d’inventivité dans la présentation des faits, en insistant jour après jour pour contrer, grâce à la parole et aux réseaux sociaux, la propagande mensongère des tristes sires des palais de la Ripoublique.
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Gilets jaunes. Des grenades mortelles GLI-F4 utilisées : un journaliste désorienté tombe au sol !
Réputées mortelles, elles ont causé de nombreuses mutilations, notamment à Bure.La France est le seul pays européen à utiliser de telles grenades.
Nous relayons ici une vidéo prise au cours de la manifestation de samedi relayée par Adèle Löffler, photographe, sur sa page Facebook. On y voit la photographe être désorientée et tomber au sol après l’usage par les forces de l’ordre d’une grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT !
Parmi les armes employées par les forces de l’ordre samedi pour réprimer la manifestation des gilets jaunes, on trouve la grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT ! Doucement nommée « grenade assourdissante » elle est en réalité la cause de multiples blessures graves et mutilations, notamment à Bure.
Comme l’écrit Libération :1 « En particulier la GLI-F4, réputée mortelle du propre aveu de la police et de la gendarmerie, est censée être soumise à un protocole très strict. Celui-ci s’était même durci en échange du refus exposé par Bernard Cazeneuve d’interdire la GLI-F4 simultanément à la grenade offensive (OF-F1) responsable de la mort de Rémi Fraisse, le 24 octobre 2014 à Sivens. »
Malgré les multiples mutilations causées, la France est le seul pays européen qui continue à utiliser une telle arme de guerre contre les manifestants.
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Manif des Gilets Jaunes : D’Ornellas dit avoir vu «de ses propres yeux» les forces de l’ordre laisser passer des groupes clairement identifiables comme casseurs
Charlotte d’Ornellas sur la manifestation des Gilets Jaunes aux Champs Elysées : « J’ai vu arriver des groupes qui étaient clairement identifiables comme des groupes qui venaient casser, tout de noir vêtus, avec un foulard sous les yeux. Ils passaient, il n’y avait que nous qui les voyions apparemment. On les a clairement laissés passer ! Des canons à eau étaient braqués sur les manifestants, les feux partaient juste à côté, personne n’intervenait sur les départs de feux. Je l’ai vu de mes yeux. Donc il y a eu un laisser-aller sur cette question de la violence, et ça c’est une certitude parce que je l’ai vu de mes yeux. »
– BFM TV, 25 novembre 2018, 19h14Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, insécurité, magouille et compagnie 0 commentaire -
Castaner ministre de la chienlit
Par deux fois, ce 24 novembre, le ministre de l'Intérieur Castaner est intervenu, prétendant faire le point, communiquant sur les manifestations gérées par son incompétence et ses services. Ses propos n'ont nullement contribué ni à calmer le jeu, ni même à impressionner quiconque. On apprenait, en effet, dès le lendemain que les Gilets jaunes s'apprêtent à réchauffer leur plat pour le samedi suivant, 1er décembre, tout en maintenant leur mobilisation au long de la semaine à venir.
Manifestement les contre-vérités proférées par ce vieux politicien recyclé, bobo méridional à la barbe molle, n'ont convaincu personne, pas même le parti communiste.
Mensonge et imposture, en effet, que d'invoquer l'absence d'organisateurs, ni donc d'interlocuteurs, au sein de la contestation. Les journaux et les médias depuis 10 jours ont su trouver Mmes Jacline Mouraud et Priscilla Ludovsky, porte-parole raisonnant et s'exprimant aussi bien, ma foi, que n'importe quel élu de la République en marche. Les panthères roses du Renseignement territorial ex-RG sont même parvenues à identifier dans un rapport les 8 personnes qui dirigent le mouvement. Si un seul de ces citoyens côtoyait de près ou de loin les tentacules hideux et terrifiants de l'ultra droite, nul ne doute que cela se saurait.
Mensonge et diffamation, trop facile, que d'imputer à ce qu'on appelle l'extrême droite cf.Précision de dernière minute)[1] la responsabilité des débordements, le noyautage du mouvement et le détournement récupérateur de la contestation.
Mensonge et hypocrisie, que de mettre en cause 200 ou 300 personnes que l'on affirme, en milieu de journée, connues des services de police. Le lendemain matin, on apprend que 103 seulement ont été gardées à vue, la majorité d'entre elles en fin de journée.
Mensonge et aveuglement, que de n'avoir ni vu, ni voulu voir le seul groupe de casseurs structurés. Bien reconnaissables pourtant, vêtus de noir, équipés, organisés, préparés pour l'émeute, ils s'étaient infiltrés dans une manifestation d'intention pacifique. On les appelle black blocs. Leur intervention contre-nature correspond au soutien explicite de l'extrême gauche, du PCF comme des mélenchonistes. L'opération tente de préparer, d'ailleurs, le détournement vers des solutions fiscalistes[2] contraires au but initial.
Mensonge et incompétence que d'évaluer avec une telle précision ridicule à 106 301, exactement, le nombre de Français descendus dans la rue revêtus de la fameuse tenue des automobilistes accidentés. Au-delà du troisième chiffre significatif, aucun esprit tant soit peu scientifique ne saurait le prendre au sérieux. On s'intéressera plus au recensement officiel des points de rassemblements qu'il comptabilise 1 619 : ne marchandons pas, disons 1 600. Et j'y perds, comme dit l'autre. Cela fait quand même un nombre énorme, en très petit recul par rapport à celui avancé le 17 novembre, en dépit d'une nouvelle semaine d'intimidation.
Mensonge et amateurisme que de limiter au choix entre fromage et dessert, Champ de Mars ou Champs Élysées, les lieux possibles, traditionnels et, ajoutons : visibles, pour un rassemblement et un défilé à Paris. L'Opéra et les grands boulevards étant pris par l'honorable protestation contre les violences faites aux femmes, restaient La République, Bastille, Nation, Montparnasse, Denfert Rochereau, la place d'Italie, les Invalides, et j'en oublie.
Or, la courbe du mensonge et de son efficacité se révèle moins linéaire que ne le croyaient les propagandistes totalitaires d'autrefois et, à leur suite, Castaner leur triste imitateur en pâte à modeler. Dans un premier temps certes on fait accepter la fable d'autant mieux qu'elle taille large. Mais au-delà d'une certaine grosseur, le doute s'empare, et l'absurde devient invraisemblable.
Le ministre devient clown..
Certains finissent même par l'accuser de complicité.
Sa démission ferait sauter un fusible. Ne croyons pas trop à ce dénoument heureux.JG Malliarakis
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Apostilles
[1] Au fil des heures se sont légèrement dégonflées les affirmations, lancées par Castaner lors de son point de presse de 12h30, imputant les violences à "l'ultra droite", – un élément de langage récent, mensonger en lui-même, et que personne n'a encore défini. On a commencé, peut-être au fil des arrestations et des contrôles d'identité, qui démentent à l'évidence cette thèse du "ministre de la Chienlit", à parler de la présence d'éléments d'ultradroite et d'ultragauche. Nos informations établissent au contraire que, sur peut-être 300 militants politiques présents sur le terrain, parmi les 8 000 manifestants [au moins] il y avait environ 30 isolés, adhérents anciens ou actuels, de groupes dits "d'extrême droite". Personne n'a repéré sur les Champs Élysées les militants identitaires annoncés. En revanche les caméras ont zoomé sur un [unique] drapeau cher aux traditionalistes et sur une [redoutable] fleur de lys. Plus discrets mais organisés, et beaucoup plus nombreux, les black blocs n'intéressaient pas les chaînes de télévision. Ce sont eux qui ont commis les plus spectaculaires dégâts.
[2] cf. article de L'Insolent "Non aux solutions fiscalistes" -
"Violences" à Paris, un seul responsable : le gouvernement et sa politique au service du mondialisme
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Violences sur les Champs-Élysées
Un reportage exclusif de Boulevard Voltaire
Samedi 24 novembre, Boulevard Voltaire était présent sur les Champs-Élysées à l’occasion de la manifestation des gilets jaunes.
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Marion Maréchal accuse Christophe Castaner d’être un Ministre de l’Intérieur MINABLE !!!