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insécurité - Page 545

  • La Serbie ne décolère pas après la création d’une armée du Kosovo

    Vincent Hervouet a fait ce matin sur Europe 1 une percutante mise au point sur la situation dans les Balkans (relative à la Serbie et à sa province sécessionniste du Kosovo Métochie) :

  • Sur les chemins de Damas.

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    Pieter Kerstens, de retour de Syrie

    C’est avec une certaine curiosité que j’ai entrepris mon 4èmeséjour en Syrie, accompagné cette fois-ci de mon épouse. Après un voyage éprouvant (plus de 20 heures de trajet, porte à porte) nous sommes arrivés à Damas le matin du 23 octobre.

    Nous avons rejoint un groupe d’une douzaine de participants à ce voyage organisé par la Communauté Syrienne de France et sa dynamique organisatrice, Rima, qui nous fera rencontrer des personnalités très intéressantes durant le séjour, ceci grâce à ses relations multiples.

    A Damas, la circulation est dense et les points de contrôle militaires aussi nombreux qu’en 2014.

    Notre hôtel se trouve dans la vieille ville, près de la porte Bab Charqi, ce qui nous permet un contact direct avec la population, les commerçants et de rares touristes étrangers. Les Damascènes sont intrigués par notre présence et ceux parlant toujours le Français (ou l’Anglais) nous interrogent sur l’abandon du soutien de l’Europe -et de la France en particulier- envers le peuple syrien. Il en sera de même tout au long de notre périple à travers le pays. Les Syriens sont accueillants et tolérants envers toutes les communautés et ils ne s’expliquent pas l’agression armée de l’Europe aux côtés des USA et de l’Arabie Saoudite. Très peu d’entre eux comprennent le jeu trouble d’une alliance israélo-occidentale englobant aussi la Turquie, les Emirats, le Qatar et l’Arabie Saoudite, dont le but est d’interdire un axe Téhéran-Bagdad-Damas en plus des intérêts gaziers et pétroliers, entre autres objectifs.

    A quatre ans d’intervalle, on ne subit plus de tirs de mortiers nulle part et tous les quartiers sont sécurisés, à tel point que l’on circule partout de nuit sans danger de vols ou d’agressions, contrairement à ce qui se passe dans les zones de sécurité prioritaire en France…comme le quartier St-Bruno à Grenoble, le Mirail à Toulouse, la Goutte d’or à Paris, la Castellane à Marseille ou Saragosse à Pau.

    Par contre, j’ai noté une très nette augmentation de voiles portés par un nombre croissant d’adolescentes. Aucun niqab, ni de burqa, même dans les souks ! Le pays est en guerre mais les magasins sont bien achalandés à Damas et il y a peu de coupures d’électricités ou d’eau.

    Alep martyrisée, Alep défigurée, mais Alep libérée.

    Le 24/10, départ pour Alep en minibus, par l’autoroute vers le nord de la capitale et l’on traverse des quartiers entiers détruits par les obus, les dynamitages et les bombardements, jusqu’à une date récente. Direction Seydnaya, Hassia, contournement de Homs et direction Est, car l’autoroute Homs-Hama-Alep est toujours en zone militaire. Nous traversons des contrées désertiques et pauvres et constatons que bon nombre de villages sont détruits et abandonnés. Traversée de Assalamyeh, Assa’en et Asriyeh où nous bifurquons vers le Nord en direction de Khanaser village renommé pour ses habitations séculaires en pisé et aux toits arrondis. Puis Sfireh et entrée à Alep par le Sud. Sans que la ville soit totalement détruite à l’image de Grozny ou de Caen en 1944, de nombreux quartiers ont été entièrement aplatis et forment un immense champ de décombres, plus de 60% de la vieille ville ont été réduit en tas de pierres. Durant les deux jours de notre présence, nous avons visité la citadelle, de réputation mondiale et lieu de résistance d’une poignée de soldats syriens face aux rebelles de Daesh durant plus de 4 ans (juillet 2012 à décembre 2016). Alep comptait 2,5 millions d’habitants avant la guerre, plus que Damas, sa population à forte majorité de sunnites arabes comportait une minorité de Kurdes, de Chrétiens, et d’Alaouites, ainsi que quelques Druzes et Ismaéliens. Nous avons relevé une présence très importante de voiles, hijabs, niqabs et aussi quelques burqas, avec des sourires des habitants moins larges qu’à Damas. Les souks sont démolis en majorité et nous n’avons pu visiter qu’une savonnerie en activité depuis quelques mois (700 tonnes de savons prévus pour l’export en 2018). C’est dans les nombreux parcs d’Alep que la population retrouve une certaine sérénité après les innombrables atrocités commises par les terroristes et lors de notre visite du caravansérail du textile nous avons dialogué avec de jeunes résistants Alepois qui nous ont exprimé leur satisfaction de voir des Européens en nous demandant de transmettre en France leur message de solidarité et de confiance envers Bachar al-Assad, défenseur inébranlable du peuple syrien et unique recours à une paix civile.

    Une population digne, courageuse et combattante.

    Le 26/10, direction Hama à 140 kms au sud d’Alep célèbre pour ses norias, grandes roues en bois utilisées depuis des siècles pour l’irrigation des canaux (malheureusement mal entretenus et pollués à outrance). A noter que le 31 octobre, une mosaïque datant de l’an 412 a été découverte dans le village de Kharayeb, dans la banlieue ouest de Hama et mesurant 13,5m x 2,3m, issue d’un sol d’église remontant à la période byzantine selon le chef du Département des Antiquités.

    Visite d’un village à majorité chrétienne sous la protection d’une milice de défense nationale où nous avons pu voir un « arbre des martyrs » constitué d’une cinquantaine de photos des victimes des brigades d’Al Nostra et Al Qaïda depuis le début du conflit. Réception par l’archiprêtre protestant qui dirige cette communauté et présent au presbytère malgré les divers bombardements d’obus dès 2011.

    Le soir, nous sommes reçus par les dirigeants d’Homs du Parti Social Nationaliste Syrien, ce qui a été un réel électro-choc pour la majorité des participants de notre groupe, catholiques et protestants pratiquants, ignorant que la Syrie est une république laïque où existe un réel pluralisme politique. Dans un second chapitre, je reviendrai en détail sur les Forces de Défense Nationale d’une part et sur le rôle du PSNS fondé par Antoun Saadé, d’autre part, au sujet duquel François Duprat disait en 1973 que « le Parti Populaire Syrien -PSNS- est la tendance la plus authentiquement fasciste du mouvement nationaliste arabe et cela depuis sa fondation en 1932 ».

    Le 27 octobre nous avons été invités par une association féminine dont les membres ont toutes perdu un être cher et qui, tous les jours, cuisinent bénévolement des centaines de repas destinés aux soldats du front (zone d’Idleb) sans aucune aide financière des ONG. D’ailleurs, tout au long des 1.350 kms de notre voyage, nous n’avons jamais rencontré le moindre « humanitaire » hormis deux ou trois traces de l’UNHCR…

    Dans l’après-midi, arrivée à Tartous, base maritime russe importante où nous avons visité la vieille ville et le musée installé dans l’ancienne cathédrale. Ici, pas de destruction importante et un calme reposant face à une mer d’huile avec un splendide coucher de soleil. Centre de la cité très animé et circulation trépidante.

    Le 28 octobre, visite de l’église orthodoxe de Sheikh Badr et ensuite direction de Deir Mar Jirjos lieu d’une « Tour Blanche », prétendue reliée au Krak des Chevaliers par un souterrain…Arrivée dans l’après-midi au fameux Krak des Chevaliers. Aux alentours, destructions importantes dues aux combats féroces entre les terroristes qui ont occupé les lieux et l’Armée Arabe Syrienne. Site imposant le respect et témoin d’un héritage multiséculaire, ignoré par la plupart des enseignants français.

    Une rencontre surprenante à Mar Yakub et le village martyr de Maaloula.

    Le 29 octobre, direction Qara et Yabrud. Visite du monastère de Saint Jacques le Perse (Mar Yakub en arabe), où siège une communauté grecque melkite catholique, datant du IVème siècle à Qara, résidence de Mère Agnès Mariam.

    C’est en ce lieu que j’ai fait la rencontre la plus surprenante de mon séjour, et tout à fait par hasard que j’ai pu m’entretenir en flamand avec le Père Daniel Maes, qui vit dans ce lieu de recueillement depuis de longues années. Le bref récit de ce religieux, prémontré, est édifiant :

    " Ce que les médias occidentaux ont présenté comme un soulèvement populaire contre le président Assad est complètement faux. Je suis allé à Qara à de nombreuses reprises depuis 2010 et j’ai vu de mes propres yeux comment les agitateurs de l’extérieur de la Syrie ont organisé des manifestations contre le gouvernement et la manière dont les jeunes ont été recrutés. Cela a été filmé et diffusé par Al Jazeera pour donner l'impression qu’une rébellion avait lieu. Les meurtres ont été commis par des terroristes étrangers, contre les communautés sunnites et chrétiennes, dans le but de semer la discorde religieuse et ethnique parmi le peuple syrien. Alors que selon mon expérience, le peuple syrien était effectivement très uni.

    Avant la guerre, c’était un pays harmonieux : un État laïc dans lequel les différentes communautés religieuses vivaient côte à côte pacifiquement. Il n'y avait guère de pauvreté, l'éducation était gratuite, et les soins de santé dispensés à tous. Il était non seulement possible d'exprimer librement ses opinions politiques, mais la plupart des gens ne se souciaient pas de cela. "

     A propos de Mère Agnès-Mariam de la Croix, celle-ci aide la population et l’an passé elle a ouvert une soupe à Alep, où 25.000 repas étaient préparés cinq fois par semaine. Pour nous, il est miraculeux que nous sommes encore en vie. Nous le devons à l'armée du gouvernement d'Assad et la participation de Vladimir Poutine, parce que celui-ci a décidé d'intervenir lorsque les rebelles ont menacé de prendre le pouvoir.

    Quand des milliers de terroristes se sont installés dans Qara, nous avons eu peur pour nos vies. Ils sont venus des pays du Golfe, de l'Arabie Saoudite, d'Europe, de Turquie, de Libye et il y avait de nombreux Tchétchènes. Ils ont formé une force d'occupation étrangère, tous alliés à Al-Qaïda et d'autres milices terroristes. Armés jusqu'aux dents par l'Arabie Saoudite et leurs complices européens avec l'intention d'agir contre nous, ils ont littéralement dit : "ce pays nous appartient maintenant." Souvent, ils étaient drogués, ils se sont battus les uns contre les autres, ils ont tiré au hasard. Nous avons eu à nous cacher dans les cryptes du monastère pendant une longue période. Lorsque l'armée syrienne les a chassés, tout le monde était heureux : les citoyens syriens parce qu'ils détestent les rebelles étrangers, et nous parce que la paix était revenue.

    Il faut dénoncer sans cesse que la couverture médiatique sur la Syrie est le plus grand mensonge médiatique de notre temps.  Les prétendues canonnades, bombardements et attaques chimiques sont un non - sens à propos de Assad. C’était en fait les rebelles qui ont pillé, tué et détruit partout. Pensez - vous que le peuple syrien soit stupide ? Pensez - vous que ces gens ont été forcés de se réjouir pour Assad et Poutine ? 

    Ce sont les Américains qui manipulent tout cela, pour les pipelines et les ressources naturelles de cette région et pour contrecarrer l’influence de Poutine.

    L'Arabie Saoudite et le Qatar veulent établir un Etat sunnite en Syrie, sans liberté religieuse. Par conséquent, pour eux, Assad doit partir. Vous savez, quand l'armée syrienne se préparait pour la bataille d'Alep, les soldats musulmans sont venus me demander d'être béni. Entre musulmans ordinaires et les chrétiens, il n'y a pas de problème. Ce sont ces islamistes, des rebelles radicaux soutenus par l'Occident qui veulent nous massacrer. Ils sont tous d'Al-Qaïda et ISIS (Daesh). Il n'y a pas de combattants modérés non plus.

    Trump comprend que l’Islam radical est une menace plus grande que la Russie. Si Trump pratique la géopolitique de la façon dont il a promis de le faire, l'avenir semble prometteur. Après, il va se rapprocher de l’analyse de Poutine en ce qui concerne la région. Et nous espérons ensuite une solution pour la Syrie, et la paix sera de retour.

    Mon garçon, je parle d’observations personnelles. Et personne n'est obligé à me croire, non ? Mais je sais une chose : les médias peuvent soit contribuer au massacre du peuple syrien ou au contraire aider le peuple syrien, avec leur couverture médiatique. Malheureusement, il y a trop de partisans idéologiques et des lâches parmi les journalistes ».

    Le temps m’a manqué pour approfondir les questions innombrables concernant le vécu de ce prêtre durant ces 10 dernières années.

    Direction Maaloula, du couvent de Saint Serge et du monastère de Mar Takla. Ce village où résidaient 3.000 habitants en très grande majorité chrétiens est l’un des rares endroits sur la planète où l’on parle toujours le syriaque (araméen). De septembre 2013 à avril 2014, les islamistes se sont déchainés avec toute la panoplie des horreurs : prises d’otages, exécutions sommaires, décapitations, pillages des églises, profanation de la tombe de Sainte Thècle, décapitation des statues. Maintenant, d’innombrables ruines attendent le retour des Maaloulites et seulement quelques centaines de touristes auront visité cette année ce site remarquable, alors qu’il en était venu plus de 100.000 en 2010 !

    Le conflit risque encore de durer longtemps.

    En soirée, retour à Damas et dîner en compagnie de Thierry Meyssan. De nos échanges de points de vue, il ressort que seuls 70% du territoires est à nouveau sous administration du gouvernement syrien, mais que les innombrables katibas de rebelles ont toujours un pouvoir d’assaut contre les zones libérées et trouvent encore l’aide de la coalition américano-sioniste pour les tirer des situations désespérées et les sauver de l’extermination. Les négociations entre la Turquie, la France, la Russie et l’Allemagne, ainsi que les autres alliés de Washington, n’ont en rien abouti et ignorent superbement la Constitution syrienne, adoptée par référendum en 2012.

    Cette situation confuse va encore persister de nombreuses années avec son cortège de larmes et de sang, dont seule la nation syrienne sera la victime.

    Le 30 octobre à Damas.

    Visite du Musée national. Fermé depuis de nombreuses années et réouvert depuis la veille seulement. L’un des plus importants musées archéologiques du monde où l’on peut retrouver les traces de civilisations multimillénaires. Vaut le détour, tout comme la mosquée des Omeyyades, lieu de prières quotidiennes des religions du livre.

    Le 31/10 Damas – Beyrouth de nuit par la route, durée 2 h 15 seulement, avec 5 arrêts pour contrôles à la frontière ! Retour en Europe.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/12/17/sur-les-chemins-de-damas-6113575.html#more

  • Gilets Jaunes, RIC, Attentat qui tombe à pic...

  • L’Etat criminel !

    Le billet de Patrick Parment

    J’avoue mon incompréhension face à ces foules qui se réunissent après un attentat comme à Strasbourg pour marquer une bien stérile résistance. Résister au terrorisme. Ah, la belle affaire ! Sauf que la méthode employée par ces terroristes est littéralement imparable. Il n’y a rien de plus facile que de tirer sur une foule désarmée. Surtout si le fou furieux islamiste a décidé de retrouver les 72 ou 73 vierges que lui promet le Coran. Les foules n’ont pas à s’apitoyer sur leur sort car c’est l’Etat, et lui seul, qui en est le grand responsable. Ce que n’a pas manqué de nous rappeler Xavier Raufer, expert en criminologie, sur TVLibertés : les services avaient ciblé depuis longtemps ce Chérif Chekatt, comme beaucoup d’autres fiché S, et dont nous ne sommes même pas certains qu’il ait agi par conviction religieuse.

    Ce cas n’est pas isolé puisque lors des précédents attentats, comme celui de l’Hyper Casher en 2015 par Amedy Coulibaly ou des frères Kouachi contre Charlie hebdo, ces membres ou non de Daech, étaient connus des services de police.

    C’est donc bien l’Etat qui joue avec nos vies, d’une part en n’employant pas les moyens nécessaires pour combattre et dissuader l’immigration, d’autre part en ne prenant pas les mesures nécessaires face à ces incitations que sont les aides dites sociales généreusement distribuées, fric foutu en l’air dans les stériles politiques de la ville au bénéfice des seules banlieues, tolérance à l’égard de toutes ces associations pro-immigrés. On pourrait ajouter le retrait de la nationalité française, la suppression de toutes les allocations à leurs familles étendues ou plus simplement le retour au pays. Bref, les mesures de rétorsion ne manquent pas et on ferait, de surcroît, des économies.

    Non, l’Etat français préfère paupériser les Français, les jeter à la rue, enrichir les riches, faire des risettes aux Américains et mettre la Russie sous embargo. Il est grand temps de remettre de l’ordre dans cette oligarchie pour rétablir, enfin, la démocratie et redonner la parole au peuple.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Gilets Jaunes Acte 5 : Course-poursuite avec la police et la gendarmerie dans Paris.

  • Les gilets jaunes face au terrorisme d’Etat

    Merci à Vincent Lapierre pour son reportage qui donne un autre éclairage que celui des médias à la botte du pouvoir. A voir absolument !

  • Attentat de Strasbourg : vous avez dit complotisme ?

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Hier sur CNews, le criminologue Xavier Raufer a fait part d’un certain nombre d’éléments troublants dans le déroulement de l’attentat

    Mardi dernier, en début de matinée, quelques heures avant la fusillade, les gendarmes se présentent au domicile de Chérif Chekatt pour l’interpeller dans une affaire d’extorsion et de tentative d’homicide, mais il est absent. Xavier Raufer remarque que les gendarmes sont accompagnés de membres de la DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure, dont les champs d’investigation sont précisément la sécurité intérieure, ainsi que les intérêts fondamentaux de la Nation. Chekatt, simple délinquant ou criminel de droit commun, même multirécidiviste, ne saurait à priori intéresser la DGSI. Selon le criminologue, il fallait donc que la DGSI soit informée de faits précis sur une dangerosité particulière de l’individu, relevant d’un possible passage à l’acte terroriste.

    Les enquêteurs se convaincront qu’ils ont vu juste, en découvrant un véritable arsenal au domicile de Chakatt

    Pistolet 22 Long Rifle, grenade défensive, chargeurs, armes de poing… Un arsenal en effet amplement suffisant pour commettre un attentat. Les gendarmes font alors leur travail, continue M. Raufer, et diffusent sur le réseau informatique de la police et de la gendarmerie nationales une fiche signalétique de l’individu, accompagnée d’une photo, et soulignant son extrême dangerosité. A 19h30, ce même mardi, Chekatt se présente au pont du Corbeau, l’un des deux points d’accès principaux au centre de Strasbourg, où se déroule le marché de Noël. C’est sans aucune difficulté qu’il franchit le barrage de police, alors même que les policiers, alertés par leur hiérarchie et donc sur le qui-vive, sont censés vérifier les identités, et que ces mêmes policiers ont sur leur ordinateur, à côté d’eux, la photo de Chekatt. « Comment arrive-t-il à rentrer à l’intérieur de la ville ? » s’étonne Xavier Raufer, qui poursuit : « Et comment, [le lendemain soir], le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Laurent Nunez, peut-il mettre en doute la piste terroriste ? ». Et ce, malgré l’évidence des faits. Deux questions encore sans réponse…

    Pour le gouvernement, c’est « Circulez, y a rien à voir ! »

    Avant-hier, sur Europe1, Youssef Badr, porte-parole du ministère de la Justice, a assuré de son côté qu’il n’y avait eu « aucun dysfonctionnement de la justice dans le suivi de Chérif Chekatt ». Rappelons qu’à 29 ans, Chekatt faisait l’objet de 27 condamnations et de 67 signalements. Ce laxisme judiciaire, ainsi que la scénarisation irénique du réel opéré par des médias à la botte, exaspèrent les Français qui ont par ailleurs pu constater la sévérité de la répression policière qui frappent les Gilets jaunes. Le complotisme ambiant des réseaux sociaux n’est qu’un symptôme « populiste » lié à cette exaspération. Dans son livre « La France Interdite», Laurent Obertone montre que « les théories du complot les plus puissantes et les plus délirantes sont portées par les grands médias ».

    https://fr.novopress.info/

  • Multirécidivistes : appliquons la « loi des trois coups » américaine !

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    Pour diminuer le nombre de terroristes potentiels, et si l’on commençait par sanctionner lourdement les multirécidivistes ? Quelles que soient leurs malversations… Comment ? Tout simplement en appliquant, en France, une loi née dans une incontestable grande démocratie : les États-Unis. Le tireur meurtrier de Strasbourg – dont je ne veux même pas citer le nom – serait (peut-être) toujours en détention et, surtout, il n’aurait pu perpétrer autant de délits et, donc, faire autant de victimes en dix-neuf ans, y compris celles de mardi soir… Cette loi calmerait ceux vivant non en marge mais hors de notre société.

    Des Français adorent imiter, mimer, singer ce qui vient d’outre-Atlantique, du plus sublime au plus outrancier ! Telle la gangrène de mots anglais dans les salons et les jeunes pousses… pardon, dans les « start-up », jusqu’à prononcer des mots français avec l’accent anglais : pourquoi énoncer à la française le nom d’un journal, Challenges, et baragouiner ce même mot « tcha-lin-d’j’ » dans les débats ou entre amis ? Et les séries américaines dont les chaînes françaises n’osent même plus traduire les titres, y compris les imprononçables par un Français tel Desperate Housewives ! Seuls les Québécois, plus respectueux de notre langue que les Français la massacrant pour une dévastatrice mode « in », ont traduit ce titre en Beautés désespérées. Ce dont les « in » se sont gaussés.

    D’où ma suggestion à Mesdames et Messieurs les « in », dont une majorité de nos nouveaux députés : si les idées venues des États-Unis vous siéent tant, pourquoi n’élaborez-vous pas une loi à l’image de la loi américaine que vous connaissez sous l’appellation de « The three-strikes law »et que je me contente de désigner, pour nombre de mes lecteurs, par « loi des trois coups » ? Cela, afin de mettre définitivement les multirécidivistes « hors d’état de nuire », tel ce « Strasbourgeois » de 29 ans, champion en la matière, avec 27 délits (établis) depuis ses… 10 ans !

    Certes, et je ne l’ignore pas, cette loi, outre-Atlantique est excessive : un Américain peut risquer la perpétuité pour le vol d’un sandwich si ce délit est le troisième… La France, elle, a digéré depuis longtemps les dix-neuf ans de bagne du héros hugolien Jean Valjean pour un pain volé après, toutefois, bris d’une vitrine. Notre pays pourrait être plus indulgent en accordant sa grande mansuétude à certains « modestes » multirécidivistes. Peut-être en acceptant non « trois coups » mais cinq, voire plus. Aux parlementaires d’en déterminer le nombre. En espérant, toutefois, que ceux-ci, toujours prompts à une généreuse magnanimité en ce domaine, n’iront pas voter une « loi des 27 coups », tels ceux du tueur de Strasbourg : toute sa vie depuis sa prime enfance, son seul plaisir fut de faire des victimes, que ses actes fussent mineurs ou, pire, crimes de sang ! Lui qui, comme un cuculidé, le Cuculus canorus ou, si vous préférez, le coucou gris, a vu le jour en tuant ceux nés dans le même nid que lui, notre nid, la France…

    Jacques Martinez

    http://www.bvoltaire.fr/multirecidivistes-appliquons-la-loi-des-trois-coups-americaine/

  • Enfin une bonne nouvelle aux yeux des Français

    6a00d8341c715453ef022ad3c6e68f200b-320wi.jpgLe bon goût et les scrupules vaguement hérités du christianisme le commandent. En principe, on ne se félicite pas de la mort d'un homme, ni d'ailleurs de celle d'un chien. Pourtant ce jeudi 13 décembre, 48 heures après l'attaque criminelle contre le marché de Noël à Strasbourg chacun pouvait constater la satisfaction et même les applaudissements de tout le pays, apprenant que Chérif Chekatt, auteur de l'attentat avait été abattu. Vers 21 heures, des policiers en situation de légitime défense ont appliqué eux-mêmes la peine de mort, n'en déplaise aux admirateurs de Badinter.

    "Très bonne nouvelle", réagit sur C News, dès qu'il l'apprend, le juge Fénech.

    Quelques minutes plus tard, à 22 heures, Castaner intervient. Meilleur dans le costume du communicant que dans celui du ministre de l'Intérieur, responsable de l'ordre public donc des désordres. Nous avons suffisamment dénoncé ici sa médiocrité dans la gestion des manifestations, au départ pacifiques, des gilets jaunes pénétrés par les casseurs et les black blocs. On doit au contraire le féliciter de son sobre et court propos de ce soir dans la capitale alsacienne. Il reflète ce que pensent tous les Français, y compris ceux qui se faisaient l'écho des rumeurs complotistes les plus irrecevables.

    Il semble donc utile de revenir sur l'environnement de cette traque de deux jours.

    Comme pratiquement toujours l'organisation État islamique a revendiqué, avec son délai habituel, le crime qu'il s'auto-attribue dans le cadre du djihad. Ce mot se voit ainsi flétri par ceux qui s'en réclament. Il en va de la sorte pour pas mal des concepts que véhicule la prédication mahométane, dénoncée dès son apparition au VIIe siècle par les Pères de l'Église, comme la Centième hérésie[1].

    Ergoter comme ne manquent pas de le faire, tant l'organe du bobolande Le Monde ne fait pas novation. Ce que les perroquets complices, déguisés en bisounours, cherchent à nous présenter comme la RATP, Religion d'Amour, de Tolérance et de Progrès a encore frappé. Voilà ce que pensent, globalement, à tort ou à raison, 80 % des Français. Et l'auteur de ces lignes ne se sent aucunement responsable de l'amalgame, fût-il dénoncé comme erroné, et de la stigmatisation, fût-elle ressentie pour injuste. Vox populi vox Dei, dites-vous, quand cela vous arrange.

    Depuis les Lettres écrites par Louis de Montalte à un provincial de ses amis, diffusées en 1656-1657 par les réseaux sociaux de l'époque, basés en Hollande, l'esprit français se croyait débarrassé, de la casuistique, par la plume géniale de Blaise Pascal. Reconnaissons humblement ici au sociologue franco-iranien Farhad Khosrokhavar, le mérite, ou le culot, d'avoir réhabilité à Paris cette forme de raisonnement, imputée aux jésuites espagnols. Pour ce Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, l’auteur de la fusillade de Strasbourg n’est pas un djihadiste. Faut-il s'étonner que sa démonstration soit abritée précisément par Le Monde[2]?

    Fermer volontairement les yeux sur l'obscurantisme sans faille de la mouvance islamiste ne doit pas être considéré, cela étant, comme une nouveauté. Le congrès de Bakou, organisé par l'Internationale communiste en 1920 en a fait une doctrine marxiste-léniniste[3]. Les compagnons de route d'hier et d'aujourd'hui, attachés à la destruction de l'Occident, y ont toujours excellé depuis un siècle.

    Autre caractéristique du dossier, l'environnement dans lequel a germé cette plante vénéneuse. On apprend que tel frère de l'assassin réside en Algérie. Hélas c'est au profit de l'Alsace que s'est partiellement effectué le regroupement familial. L'erreur d'aiguillage, remontant à un décret signé Chirac en 1974 a fait le malheur des victimes. A l'heure où ces lignes sont écrites le plus récent dénombrement déplore trois morts et treize blessés.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Lire à ce sujet les œuvres de saint Jean Damascène disponibles en français: et notamment "Écrits sur l'islam" [collection Sources chrétiennes n°383].
    [2] cf. "Chérif Chekatt ou le faux djihadiste""
    [3] cf. mon petit livre "La Faucille et le Croissant" Islamisme et bolchevisme au congrès de Bakou.

    https://www.insolent.fr/page/2/

  • Terrorisme islamique : gouvernement et majorité aveugles, sourds et muets

    Terrorisme islamique : gouvernement et majorité aveugles, sourds et muets

    Lors de la séance de questions/réponses, mercredi 12 décembre à l’Assemblée nationale, et interrogé par six députés successivement sur l’attentat de Strasbourg, le gouvernement représenté tantôt par Edouard Philippe, tantôt par Christophe Castaner ou Laurent Nunez n’a pas prononcé une seule fois le mot islamiste ou islamique. Pas une fois.

    Boris Vallaud (PS) interroge sur l’état de la menace terroriste. Aucune réponse globale, simplement un rappel par Christophe Castaner que

    « cet individu est connu depuis très longtemps, hélas ! pour des faits de droit commun. Il a été condamné pour la première fois à treize ans. Ses actions, son comportement systématiquement marqué par la violence, lui ont valu soixante-sept inscriptions. Il a été identifié pour radicalisation, et était suivi pour cela. »

    Frédéric Reiss (LR) interroge sur les mesures que le gouvernement entend prendre. Le gouvernement ne répond pas à la question.

    Bruno Studer (LREM), à la limite du sanglotement et qui tient à préciser que le terroriste est « un Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en France et n’ayant grandi nulle part ailleurs qu’à Strasbourg, en Alsace, en France » (N.D.L.R. : Chériff Chekatt, sans doute donc un indépendantiste alsacien…) demande aussi les mesures prises. Nous sommes rassurés alors d’apprendre que le gouvernement a

    « décidé, sous l’autorité du Premier ministre, de réagir immédiatement en élevant le niveau Vigipirate au niveau d’alerte « urgence attentat » ».

    Antoine Herth (UDI) demande si nous sommes « face à une nouvelle forme de terrorisme, œuvre d’un islamisme lié aux milieux crapuleux ? ». M. Castaner ne répond pas à la question posée.

    Eric Diard (LR) souligne que « ce terrible drame met une nouvelle fois en lumière la menace que représente la barbarie islamiste et notre difficulté à suivre efficacement les individus radicalisés. ». Il s’étonne parce que les mesures prises étaient celles prévues pour un délinquant de droit commun (on attend 6 heures du matin pour se présenter au domicile du «tueur pour l’appréhender en tant que délinquant de droit commun »). Pourtant il était fiché S depuis 2016 et inscrit au fichier FSPRT. Le secrétaire d’Etat Nunez (après que son ministre a bien dit que le terroriste était suivi pour radicalisation) réussit le tour de force de dire tout à la fois que « l’individu a en effet été détecté en détention » et que « malheureusement, l’on n’a jamais détecté de radicalisation ». Et donc,

    « parce que c’est notre travail, le cas a bien été évoqué en groupe d’évaluation départemental ; il a bien été décidé d’entraver l’action de cette personne, et si c’est la voie du droit commun qui a été choisie, c’est parce que c’était la seule permise par les textes ».

    Enfin en réponse à une question de Jean-Luc Mélenchon qui évoque le « mode opératoire du terrorisme » (sans précision), Edouard Philippe répond en parlant « symboles touchés par chacune des attaques terroristes ». Sans rien de plus.

    Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire. Pourtant, aux dernières informations, il semblerait que ce gouvernement et cette majorité soient toujours responsables de la sauvegarde de la France et des Français.

    https://www.lesalonbeige.fr/terrorisme-islamique-gouvernement-et-majorite-aveugles-sourds-et-muets/