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  • Attentat de Strasbourg : fin de cavale pour Chérif Chekatt – Journal du vendredi 14 décembre 2018

     

    Attentat de Strasbourg : fin de cavale pour Chérif Chekatt – Journal du vendredi 14 décembre 2018

    Sécurité / Attentat de Strasbourg : fin de cavale pour Chérif Chekatt

    Chérif Chekatt abattu ! Après 48h de traque, les forces de l’ordre ont finalement mis la main sur le terroriste islamiste. Un soulagement pour les habitants de Strasbourg, pourtant la menace persiste.

    Social / Gilets Jaunes : Acte 5 : le clap de fin ?

    Stop ou encore ? Dans un contexte délicat, les Gilets Jaunes tenteront de maintenir leur mobilisation… cinq jours après les annonces d’Emmanuel Macron et quatre jours après l’attentat de Strasbourg, le mouvement pourrait bien connaître son dernier rassemblement pour l’année 2018.

    Social / Le retour de l’encadrement des loyers

    L’encadrement des loyers revient sur la table. Alors que les gilets jaunes continuent leur mobilisation, de nombreuses municipalités militent pour son retour sous couvert d’un regain de pouvoir d’achat. Un dispositif à double tranchant pour le marché de l’immobilier.

    International / Irak : la tentation sécessionniste

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/attentat-de-strasbourg-fin-de-cavale-pour-cherif-chekatt-journal-du-vendredi-14-decembre-2018

  • Cherif Chekatt, enfant monstrueux du multiculturalisme, par Ivan Rioufol

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    La Une de Libération, ce mercredi, résume bien la bienveillance médiatique à l’égard du radicalisme islamiste. Le journal titre en bandeau : Strasbourg, attaque meurtrière près du Marché de Noël. Il laisse en revanche la place centrale à une photo de lycéens de Mantes-la-Jolie (Yvelines) prise jeudi dernier. Sous le titre : Retour sur une humiliation, le cliché montre des jeunes agenouillés face à un mur glauque, têtes baissées, mains entravées dans le dos. Ce que l’on est invité à comprendre est limpide : la police s’est comportée à Mantes comme une force d’oppression brutale et injuste. L’attentat terroriste, commis hier soir par un fiché S (3 morts, 13 blessés) est, lui, relégué en information subalterne et édulcorée. Il est possible que Libé ait été lié par l’urgence de son bouclage.

    Il n’empêche : le choix paresseux de privilégier la victimisation de jeunes majoritairement issus de l’immigration, qui s’étaient pourtant prêtés à des violences urbaines depuis trois jours, est conforme à l’esprit de complaisance qu’observent la gauche et ses extrêmes vis-à-vis de la diversité sacralisée. Le “progressisme” n’a pas de mots assez durs pour dénoncer les dangers de l’extrême droite. Le chef de l’Etat a parlé de “lèpre qui monte” en pointant le réveil des nations. Son ministre Gérald Darmanin a récemment évoqué la “peste brune” pour parler des Gilets jaunes qui manifestaient à Paris. Mais les regards se détournent et les mots manquent dès qu’il s’agit de nommer l‘islam politique, totalitaire, conquérant. Il frétille librement dans les cités, comme un poisson dans l‘eau.

    Cherif Chekatt, 29 ans, toujours en fuite ce mercredi à midi, est né à Strasbourg dans un quartier aux influences salafistes. Ce multirécidiviste devenu terroriste est le produit de la nouvelle société multiculturelle. Elle s’est constituée sous le poids d’une immigration musulmane de masse. Elle a rompu, pour une partie importante, avec le processus d’assimilation. L’idéologie islamiste, qui déteste l’Occident et la France tout particulièrement, a trouvé refuge dans ce communautarisme lâchement toléré. Et c’est bien cette insouciance du pouvoir qui est scandaleuse. Cela fait 40 ans que l’Etat laisse s’établir et prospérer une contre-société dont une partie de la jeunesse se radicalise.

    Ces territoires perdus ne cessent d’enfanter leurs monstres quand ils passent à l’acte guerrier. Ceux qui se sont autorisés à insulter les Gilets jaunes, trop homogènes, provinciaux et enracinés à leurs yeux, sont souvent les mêmes qui font valoir la culture de l‘excuse sociale dès qu’il s’agit des nouvelles minorités ethniques ou religieuses. La gauche et l’extrême gauche, qui croient reconnaitre dans le musulman le nouveau juif persécuté, se prêtent en fait à une collaboration honteuse quand elles minimisent le danger de l’islamofascisme, pour préférer alerter sur une “ultradroite” qui menacerait la République. Dans ce contexte, la signature par la France du pacte de l’ONU sur les migrants, lundi au Maroc, consolide la dérive multiculturelle. Le texte incite à “promouvoir le respect mutuel des cultures, des traditions et des coutumes entre les communautés d’accueil et les migrants”. L’islam radical se frotte les mains…

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 12 décembre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Xavier Raufer : « Chérif Chekkat [était] un islamiste dangereux, l’un de ses frères l’est encore plus »

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    Pour Boulevard Voltaire, le criminologue Xavier Raufer revient sur le cas Chérif Chekkat, auteur de l’attentat au marché de Noël de Strasbourg. Quelques heures plus tard, le terroriste allait être retrouvé et abattu.

    Cherif Chekatt a ouvert le feu pendant le marché de Noël de Strasbourg.
    Comment a-t-il pu frapper dans la mesure où les points d’accès au marché de Noël étaient sécurisés ?

    Cherif Chekatt arrive sur le point de contrôle situé au niveau du pont du Corbeau et de la rue du vieux marché aux poissons vers 19h40.
    Au même endroit, une heure avant, une dame habitant Strasbourg m’écrit dans un mail qu’elle a été contrôlée de près. On lui avait demandé de présenter ses papiers d’identité et d’ouvrir son sac.
    Lorsqu’il s’y présente, Cherif Chekatt sait qu’il est poursuivi par la police et par la gendarmerie puisqu’il a failli être arrêté le matin même. Il n’était pas présent à son domicile. Les gendarmes ont perquisitionné son appartement et ont trouvé au moins une grenade défensive, une arme de guerre très dangereuse. Si vous larguez ce type de grenade dans une pièce, elle tue une trentaine de personnes. Ils ont également trouvé une arme de poing.
    À la suite de cette perquisition, les gendarmes ont fait leur boulot puisqu’ils ont publié une note d’alerte stipulant qu’un individu dangereux était en fuite. Ils ont joint sa taille, son poids, sa photographie, son patronyme et les endroits où il était susceptible de se trouver. La perquisition a eu lieu vers 6 heures du matin et la fiche en question est apparue sur les terminaux de police et de gendarmerie au plus tard à 7h30.
    Le même soir vers 19h40, ‘’l’intéressé’’, comme on dit dans les rapports de police, arrive à ce point d’où il peut accéder au centre-ville et où il est supposé être bien contrôlé et fouillé.
    On ne sait pas comment, mais il passe avec une arme de poing impressionnante, un vieux pistolet d’ordonnance et un poignard. Il était donc censé être fouillé et ne pas pouvoir entrer même avec un trombone ou une épingle. Pourtant, il passe.
    On peut décliner trois hypothèses pour l’expliquer. Première hypothèse, les gens censés être sur le point de contrôle ne voient plus clair parce qu’ils sont épuisés après avoir été sur des manifestations de lycéens le matin. Deuxième hypothèse, ils étaient en train de partir et ont négligé de contrôler l’individu en question. Dernière hypothèse, ils n’étaient déjà plus là.

    Il était officiellement poursuivi et recherché pour un braquage qui a mal tourné.
    Comme vous l’avez relevé, on n’envoie pas la DGSI pour un voleur de poules.
    Même s’il était fiché S, comment la DGSI a-t-elle pu être intéressée par un profil comme Cherif Chekatt alors qu’il avait officiellement le profil d’un braqueur ?

    Il est plus que fiché S. Un autre fichier existe. Le FSPRT est un fichier qui rassemble non seulement des personnes dont on est sûr qu’elles sont radicalisées, preuves à l’appui, mais également qu’elles sont dangereuses et ont accès à des armes ou à des outils dangereux.
    Cherif Chekatt figure sur les deux fichiers. En conséquence de quoi, tout ce qu’il fait est susceptible de basculer côté crime de droit commun. Il semble que la raison pour laquelle les gendarmes voulaient l’arrêter à ce moment-là était un home jacking. Cela consiste à s’introduire dans une maison pour braquer les habitants, voler leur argent et prendre leur numéro de carte bancaire. Il était avec 3 ou 4 complices d’origine maghrébine comme lui.
    Ils avaient peut-être l’envie ou le désir d’accumuler de l’argent pour pouvoir faire des attentats. On ne le sait pas pour le moment, mais nous le saurons peut-être. Ses trois complices ont été arrêtés. Ils sont entre les mains de la police.
    L’individu en question est signalé depuis trois ans pour son prosélytisme. C’est un véritable gibier de prison. Il est connu comme le loup blanc parce qu’à chaque fois qu’il est en prison, il y a coups et blessures sur les dépositaires de l’autorité. Il n’arrête pas de casser la gueule aux gardiens. Il le fait toujours dans des circonstances et avec des déclarations qui montrent que c’est un islamiste confirmé.
    L’islam fanatique salafiste interdit la musique, mais les guerriers ont le droit de chanter. Il a donc fait toutes sortes de déclarations sur ce qui s’appelle les anachid, les chants guerriers de Daesh. Il raconte que ‘’les abrutis de gardiens ne comprennent pas, mais nous les chantons dans toute la prison’’. Il est donc fier de son côté chahut militant, chahut islamiste à l’intérieur de la prison sur des chants de guerre qui appellent à tuer tous les infidèles. Il est clair que c’est un islamiste dangereux.
    La famille Chekatt est très compliquée. Ses parents et deux de ses frères ont été arrêtés. Le père a eu plusieurs épouses successives. Il a une ribambelle de frères et soeurs. Parmi eux, un des frères aînés de Cherif est encore plus dangereux, plus sophistiqué et plus organisé. Il n’a pas encore été arrêté. La crainte actuelle est que Cherif et son frère soient ensemble. Cela renforcerait certainement la capacité de nuisance de Cherif parce qu’il s’est pris une 5,56 dans le coude. Un de ses bras est donc neutralisé.

    On a du mal à imaginer qu’un homme aussi recherché et en plus blessé peut encore échapper aux forces de l’ordre…

    Deux solutions sont possibles. Premièrement, il se trouve peut-être en Allemagne, car nous avons eu deux signalements de deux Allemands crédibles. Ils ont dit avoir vu un garçon qui ressemblerait à Cherif. On cherche donc de ce côté-là, mais ce n’est pas sûr.
    Deuxièmement, depuis la zone où il a disparu, il peut très facilement rejoindre d’autres quartiers périphériques de Strasbourg où résident les éléments d’une importante communauté de Tchétchènes fanatisés et salafistes. Ce sont des gens redoutables dont certains sont d’anciens guerriers des guerres de Tchétchénie qui savent ce que c’est que la guérilla urbaine. D’autres sont plus jeunes comme les complices de Khamzat Asimov venu en mai dernier à Paris assassiner au nom de l’État islamique un passant au poignard dans le 2e arrondissement près du quartier de l’Opéra. Ce sont donc des garçons très dangereux.
    En somme, s’il a disparu en Suisse ou en Allemagne, on finira par le retrouver. S’il est planqué avec son frère aîné et des Tchétchènes, ça ne va pas être une promenade de santé pour aller le récupérer.
    Voilà où nous en sommes à l’heure actuelle.

    Xavier Raufer

    http://www.bvoltaire.fr/xavier-raufer-cherif-chekkat-etait-un-islamiste-dangereux-lun-de-ses-freres-lest-encore-plus/

  • Malaise sur le plateau de Cnews après les révélations de Xavier Raufer sur Cherif Chekatt

  • Terrorisme : l’impuissance vertigineuse de l’État

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    On sait maintenant qui est le « Français », le « Strasbourgeois » qui a tué trois personnes et en a blessé onze autres au Marché de Noël de la capitale alsacienne. Il s’appelle Cherif Chekatt. Ses parents sont d’origine marocaine, ce pays où se trouve Marrakech, où un ministre français vient de signer discrètement le pacte de l’ONU pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, c’est-à-dire en vue d’assurer le transport et l’accueil de migrants dont nos pays n’ont aucun besoin.

    Multirécidiviste international puisqu’il a profité de la proximité de frontières poreuses pour commettre 27 crimes et délits en France, en Allemagne et en Suisse, il n’a que 29 ans, et est passé de la délinquance à l’islamisme en prison, suivant le processus habituel. Son dernier séjour en détention en France s’est achevé en 2015. En 2016 et 2017, les geôles allemandes l’ont accueilli. Depuis 2016, il était fiché « S » en France pour radicalisation islamiste. Depuis août 2018, il est impliqué dans un vol avec violence et tentative d’homicide. Lorsque les gendarmes et la DGSI viennent le cueillir, il a quitté l’appartement où l’on trouve des armes, et s’est lancé dans son expédition meurtrière, au cri de « Allah Akbar » selon le procureur général de Paris, Rémy Heitz. On mesure avec ce résumé la dimension vertigineuse de l’impuissance de l’Etat.

    Nous sommes parvenus à une forme de société où tout est inversé, où les signes évidents d’une décadence mortelle sont applaudis comme autant de progrès. Ce n’est pas un progrès que de voir d’honnêtes gens mourir sous les coups d’ennemis de la société qui ont bénéficié de sa clémence, de sa volonté de racheter le coupable à tout prix, de son manque de conviction en ses propres valeurs, de sa repentance diffuse pour des crimes imaginaires, de l’épuisement de ses ressources, aussi, perdues dans le puits sans fond d’un État-Providence obèse et inefficace. Au nom d’une religion qui justifie la mort du mécréant et dans certains pays les peines les plus cruelles envers les délinquants, chez nous, c’est l’un d’entre-eux qui pratique la peine capitale pour participation à un marché de Noël !

    Est-il normal que le terroriste islamiste Salah Abdeslam vive à nos frais dans sa cellule, insultant en permanence ses gardiens alors qu’il refuse de parler à ses juges ? Serait-il si choquant de rétablir la peine de mort ? Serait-il scandaleux de restaurer la relégation dans la lointaine Guyane pour les récidivistes impénitents ou les djihadistes ? Serait-il inacceptable d’appliquer réellement les peines prononcées et de prévoir de très longues détentions pour les récidivistes, en partie financées par un travail obligatoire ? Serait-il injuste de priver de sa nationalité française un immigré qui en possède une autre et qui a commis un crime, voire un délit, ou bien encore qui est fiché « S » pour radicalisation islamiste ? Serait-il insupportable qu’on l’expulse de notre pays ? Toutes ces mesures seraient de bon sens parce qu’elle viseraient l’intérêt supérieur de la France et le bien commun des Français au lieu d’obéir à une idéologie suicidaire.

    L’attentat de Strasbourg n’est pas un complot gouvernemental. S’il est idiot de crier au complot, il serait niais de se cacher l’opportunité d’un événement qui doit réjouir secrètement le pouvoir, puisqu’il lui fournit l’argument d’un appel aux Gilets jaunes à cesser leur mouvement, alors que ses « gestes » n’y ont pas suffi. Devant l’émotion provoquée par ce nouvel acte criminel, si semblable à ceux qui l’ont précédé, le Président et le gouvernement vont appeler à la décence, à la responsabilité et à l’union sacrée. On aimerait une réponse plus forte et plus offensive, comme l’expulsion de tous les fichés « S » étrangers. Mais notre gouvernement est un artiste du faire semblant : de même qu’il prétend avoir répondu aux revendications des Gilets jaunes par la distribution de cadeaux de Noël sans portée réelle, de même il va poursuivre une politique d’immigration massive, et de justice passive qui continueront à désarmer notre pays.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/terrorisme-limpuissance-vertigineuse-de-letat/

  • Du gilet jaune, au gilet pare-balles.

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    Pieter Kerstens

    Depuis plusieurs semaines, on assiste à des manifestations dans toutes les villes de France qui sont le théâtre de déprédations et de pillages que les forces de l’ordre ne peuvent éviter.

    Pourtant, les services de renseignement distinguent facilement les manifestants sous « gilet jaune » et les casseurs venant des milieux « zadistes », anarchistes, Blacks Blocks et autres gauchistes, mouvances depuis longtemps infiltrées par les indicateurs de la Préfecture de Police de Paris ou des services de renseignement dans les Régions.

    Le ministre de l’Intérieur prétendait le 2 décembre n’avoir plus de réserves à engager, alors que 67.000 gendarmes et policiers étaient sur le terrain la veille. Mais par un coup de baguette magique, voilà 89.000 hommes mobilisés le 8 décembre, dont 8.000 uniquement sur la ville de Paris, soit 1/3 de plus que le samedi précédent, ceci afin de réduire les déprédations aux monuments et les pillages des magasins.

    Malgré ce déploiement inédit, l’ampleur des dégâts a été encore plus dévastateur dans les quartiers parisiens et dans les villes de province.

    Tous les policiers et gendarmes l’affirment : c’est en fin de journée que surgissent les crapules et les racailles venues des banlieues. Et ce n’est pas nouveau : Saint Sylvestre, 1er mai, 14 juillet, Halloween. A chaque fois, on assiste à des jets de pierres, à la destruction d’abribus, à l’incendie de véhicules, à des pillages de magasins par des meutes masquées et armées d’engins incendiaires ou de barres de fer et de bouteilles d’acide, en attendant les armes à feu.

    Touche pas à ma banlieue !

    Et lorsque la caste politique nous enfume en prétextant des « situations imprévisibles », « une violence jamais vue » ou « des insurrections incontrôlées », il suffit de se référer aux émeutes de 2005, aux attentats terroristes des années 1990 ou à « la chienlit de 1968 », pour conclure à l’incompétence du gouvernement d’Edouard Philippe, qui se défausse sur le mouvement des gilets jaunes « intolérable, irresponsable, insupportable », pour cacher son incurie.

    Pour les médias, ce qui en fin d’année était devenu une « tradition » (plusieurs centaines de véhicules incendiés) apparait aujourd’hui comme « inadmissible » et se produit à Charleville Mézière, à Dijon, en Avignon, à Tarbes, à Saint-Etienne, à Bordeaux ou au Puy en Velay, entre autres villes dévastées.

    Les voyous, eux, se réjouissent car ni les médias ni le gouvernement ou les politiciens ne désignent les responsables et les coupables. Une étrange omerta couvre les crapules de banlieue qui vont, comme après chaque manif, « faire leurs commissions » ! Ce sont les Chérif, Souleiman, Aboubakar, Aziz, Oualid, Mohamed et autres Miloud qui constituent la majorité des casseurs et des pillards, connus depuis des années de la Police et de la Justice, ayant chacun un nombre conséquent de condamnations sur leur casier judiciaire. Un tabou ?

    Des bataillons de parasites se gavent sur le dos des travailleurs.

    Le docteur Micron, spécialiste de la lèpre nationaliste et de la peste brune, a mésestimé la fièvre jaune et du haut de sa vanité méprise la colère et les revendications de la France « d’en bas » qui se plaint d’un pouvoir d’achat en baisse, alors même que l’Etat Providence subvient par d’innombrables aides, subventions, allocations, dons ou exonérations, aux finances des plus démunis. La vague de récriminations ne touche pas les 10% des plus pauvres, ni les 10% des plus riches de notre société, mais la majorité des classes intermédiaires et surtout ceux qui estiment que leur travail ne leur procure pas un niveau de vie acceptable.

    En réalité, les travailleurs ont l’impression que ceux qui ne travaillent pas, hormis les retraités, vivraient mieux qu’eux-mêmes ! Ce qui n’est pas faux. Parce que la politique de justice sociale mise en place depuis 35 ans a réduit l’écart entre chômeurs et travailleurs, en accumulant des charges et des prélèvements obligatoires sur les fruits du travail, pour indemniser, soigner, éduquer ou aider des millions d’inactifs aptes au labeur quotidien.

    Il faut savoir que la moitié des foyers fiscaux en France ne payent pas non plus d’impôts sur leurs revenus.

    On peut aussi s’interroger quant à la situation d’un « messager » des gilets jaunes qui, lui, fonctionnaire momentanément privé d’emploi, depuis le 1/1/2009, est encore payé 2.600€ nets par mois. Est-ce normal ?

    Au risque de déplaire à certains « nationalistes », j’affirme ici qu’il est indispensable de distinguer l’indispensable du superflu. Car, depuis au moins 50 ans, le Régime a favorisé la multiplication des privilèges sectoriels, des gaspillages éhontés, des dépenses pharaoniques ou encore des travaux inutiles.

    QUI PAYE ?

    Pour calmer la fièvre du samedi soir (acte V le 15 décembre) le docteur Micron a rédigé une ordonnance pour son gouvernement en vue de préparer « une potion magique » destinée à ramener le peuple de France dans ses chaumières.

    Ce méli-mélo obscur de primes, d’augmentation du SMIC, d’heures supplémentaires hors-taxes et de réajustement des retraites, que l’on ajoutera aux mesures précédentes d’aides aux automobilistes, représentera un surplus de dépenses ou un manque de recettes au budget de l’Etat d’environ 20 milliards d’euros.

    Il faudra bien au final que quelqu’un paye l’addition, car c’est facile d’être généreux avec l’argent des autres !

    Il est louable d’écouter les revendications des gilets jaunes, mais j’ai aussi entendu de très nombreux avis de ceux qui ne se trouvaient pas sur les ronds-points ou devant les centres commerciaux ou encore de commerçants et de chefs de PME qui ne manifestaient pas. Pour ceux-là le son de cloches est différent et les remarques très justifiées en ce qui concerne le fond des problèmes et de réformes structurelles jamais évoqués :

    1. Réduction drastique des dépenses de l’Etat sur base des remarques inscrites dans le rapport annuel de la Cour des Comptes et qui concernent tous les secteurs et l’ensemble des structures dans l’Hexagone.
    2. Défense des entreprises et rapatriement d’activités industrielles qui ont été délocalisées en Asie ou au Maghreb, ce qui diminueraient par la même occasion les émissions de CO2 alors que nous sommes punis dans nos déplacements personnels.
    3. Stopper l’immigration sauvage et les régularisations/naturalisations massives (concernant plus de 5 millions de personnes depuis 1995) qui coûtent des dizaines de milliards tous les ans. Cet argent serait bien plus utile pour aider les plus faibles de notre société.
    4. Abroger les lois et dénoncer les traités imposés par les euros-mondialistes de Bruxelles qui vont à l’encontre des intérêts du peuple et du développement économique et financier de nos régions.

    Dans la crise actuelle, rappelons-nous cette déclaration du Président Abraham Lincoln en 1860, devant le Congrès :

    « Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l’épargne.

    Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur.

    Vous ne pouvez pas favoriser la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes.

    Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.

    Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez.

    Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l’initiative et l’indépendance.

    Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu’ils pourraient et devraient faire eux-mêmes. »

    Une expression de bon-sens, dont certains devraient pouvoir s’inspirer.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/12/12/du-gilet-jaune-au-gilet-pare-balles-6112343.html

  • Edition Spéciale : Strasbourg frappée par le terrorisme – Journal du mercredi 12 décembre 2018

    Alors que la menace semblait de plus en plus dépassée pour la France, le symbolique marché de Noël de la Capitale alsacienne a été attaqué par Chérif Chekatt, un multirécidiviste fiché S. Au moins 3 morts et plus d’une douzaine de blessés sont à déplorer. Pour comprendre cette nouvelle attaque, nous sommes en compagnie du criminologue Xavier Raufer.

    Le terrorisme s’invite une nouvelle fois en France.

    – Le marché de Noël de Strasbourg pris pour cible

    – Chérif Chekatt : un terroriste hybride comme les autres

    – L’actualité en bref

  • Terrorisme(s): arrêtons de reculer

    JEANNE-1-300x263.jpgComment se fait-il que dans  la quasi totalité des cas, les racailles appréhendées pour des  faits de terrorisme, soient décrites spontanément aux journalistes qui interrogent leur  entourage  (plus ou moins lointain)  comme des mecs sans histoire,  sympas,  quoique, parfois,  un peu  rigide sur les valeurs, mais appréciées par tous les gens du  quartier  ou de la cité pour leur gentillesse? « C’est un gars super gentil, pas  quelqu’un qui cherchait les problèmes. Ce n’est pas quelqu’un de borné, qui sait rien de la vie, quelqu’un  de très gentil,   il est cultivé. Il avait un discours assez appuyé sur la religion,  il était assez sévère sur la religion, il ne faut pas le décevoir avec la barbe. Il est comme le grand frère, toujours à apporter de bons conseils,  à délivrer des petites leçons de morale… » C’est en ses termes que Rachid  décrivait lui aussi  hier soir sur l’antenne de Cnews  la personnalité de Chérif Chekatt, 29 ans,  islamiste fiché S depuis 2016, au profil tristement banal de délinquant multirécidiviste radicalisé, un profil hybride « très défavorablement connu » des services de police, en France comme en Allemagne.  Il  est l’auteur présumé de l’attaque par balles hier contre le marché de Noël à Strasbourg, qui a fait trois morts et treize blessés dont huit graves. Originaire du quartier pluriel de Koenigshoffen dans la capitale alsacienne, il est toujours activement recherché au moment ou nous écrivons ces lignes.

    « Face à l’horreur, une seule réponse : l’unité de la Nation » a twitté  le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, tandis que  le niveau  d’Alerte urgence attentat était décrété, ce qui, de facto, alimentant en retour les rumeurs complotistes, devrait entraver les manifestations et rassemblements des gilets jaunes. Invitée ce matin des Quatre vérités sur France 2, Marine Le Pen en a pris acte : « je suppose que si ce niveau d’alerte terroriste est maintenu, il inclut l’interdiction des manifestations. Je ne polémiquerai pas là-dessus, la sécurité du peuple français doit être en cause pour que le Ministère de l’Intérieur prenne cette décision. »

    La présidente du RN a rappelé qu’elle plaidait de longue date « pour la mise en œuvre d’un Parquet national anti-terroriste » sachant que  les « délinquants radicalisés commettent bien souvent ces délits et crimes pour financer le terrorisme. »  Sur le fond, Marine a rappelé son souhait d’une expulsion de notre territoire  des étrangers fichés S – « ce serait autant de moyens supplémentaires qui seraient dégagés pour pouvoir surveiller ceux qui ont la nationalité française ! »- et a pointé  l’inertie, l’angélisme coupable, depuis de longues années, des partis au pouvoir.  « Je ne sais pas par quelle pudeur, qu’est-ce qui explique le fait que dans notre pays on refuse de s’attaquer au fondamentalisme islamiste, qui est une idéologie mortifère, mortelle, qui a fait 250 morts et des centaines de blessés en France depuis six ans (…). Il faut s’attaquer aux organisations islamistes. Le salafisme se propage dans notre pays, il est financé de l’étranger, et même parfois, au moyen d’associations culturelles, cultuelles ou sportives, financé par de l’argent public ! »

    Lors de son passage sur BFMTV , le  maire  socialiste de Strasbourg, Roland Ries, visiblement ému,  ne s’est pas départi  pour autant de cette pudeur en renonçant à appeler  vraiment un chat un chat: «Je ne crois pas que des attaques de ce genre puissent donner raison à ce qu’il convient d’appeler  (?) un terroriste » a-t-il déclaré .  Un terroriste certes, mais pas un terroriste hors-sol, un  terroriste islamiste (la précision qui fâche et qu’il ne faut pas prononcer pour ne pas se couper du vote pluriel?);   une racaille  qui a trouvé sous le badigeon de  l’idéologie salafiste un support et une justification à sa  haine de la France, des impies, des koufars, des infidèles, des croisés… .

    Un terrorisme désormais enkysté dans  le sol français  qui est aussi  le fruit de l’immigration-massive, de l’échec de l’assimilation, du laxisme d’Etat, du masochisme anti-national,  du refus par nos élites d’affirmer  nos valeurs helléno-chrétiennes  et surtout de les défendre sans esprit de recul. Pour ne parler que de lui,  le très européiste maire de Strasbourg  milita en 2015  pour  l’accueil des immigrés clandestins (migrants) lors du tsunami migratoire déclenché par l’ouverture des frontières de l’Allemagne par Angela Merkel. Il  s’était aussi signalé par cette  proclamation qui est restée dans les annales, déclarant « servir des repas halal dans les écoles par respect pour la diversité, mais pas de poisson le vendredi par respect pour la laïcité. » Cette phrase se suffisant à elle-même,  tout autre commentaire serait superflu.

    La présence d’un foyer islamiste radical à Strasbourg est déjà ancienne ont rappelé un certain nombre de commentateurs; des attentats y ont déjà été déjoués  in extremis grâce  à  la vigilance de nos services de renseignements. Ce fut le cas notamment en 2003, bien avant l’émergence de l’Etat Islamique,  avec le démantèlement d’une  cellule qui  devait frapper la  Cathédrale de Strasbourg et commettre un  massacre au Marché de Noël.

    Hier,  c’est  donc  encore le Marché de Noël qui était visé, pour taper au portefeuille un évènement  annuel très important pour l’économie de la ville. Mais aussi bien sûr,  pour s’attaquer symboliquement  à  une fête annonçant pour les Chrétiens  la naissance du Sauveur et pour tous les  Européens, croyants ou non, un moment de réjouissance collective, si ce n’est communautaire,  la victoire de la lumière sur les ténèbres. C’est à quelques mètres du magnifique sapin illuminé dressé au cœur de la ville, que Chérif Chekatt  a entamé son périple sanglant;  sapins  qui comme les crèches chassées de   nos écoles, de nos mairies, de nos  bâtiments administratifs dans les banlieues de la diversité (avec le soutien indirect des laïcards anti-cathos), déclenchent l’animosité des nouveaux arrivants les plus extrémistes   qui se disent heurtés dans leur sensibilité, dans leur foi, par ce type de provocations. 

    Nous assistons ces dernières années de la part des progressistes à des actes de soumission, de dhimmitude,  proprement insupportables affirme  Bruno Gollnisch.  Nous nous en étions fait l’écho ici, à Amiens, l’équipe du maire PS, Gilles Demailly, au nom du  « vivre ensemble» ,  avait   rebaptisé le Marché de Noël  en «Marché d’Hiver ».» Idem pour le Marché de Noël de Bruxelles  rebaptisé Loisirs d’hiver tandis que la Croix rouge dans cette même ville entendait se renommer La rouge, afin de faire disparaître  le mot  croix… Ne nous y trompons  pas, cette éradication sémantique est tout sauf anecdotique. Elle procède d’un terrorisme intellectuel, véhiculé par les lâches  et/ou les  prosélytes  des sociétés ouvertes,   qui ouvre la voie au terrorisme sanglant que nous subissons aujourd’hui.

    https://gollnisch.com/2018/12/12/terrorismes-arretons-de-reculer/

  • Le meilleur remède contre le complotisme, c’est la vérité, même quand elle dérange

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    En ce lendemain d’attentat, un mini-drame dans le grand, une indignation collatérale en marge de la grande ont enflé jusqu’à pénétrer l’hémicycle de l’Assemblée via l’intervention d’un député LREM et à être dénoncés par le ministre de l’Éducation nationale. Parmi les gilets jaunes circulerait une rumeur complotiste : cet attentat, en faisant diversion, tomberait à pic pour le gouvernement, ce qui le rendrait donc suspect.

    Une idée, évidemment, farfelue – les islamistes n’ont pas attendu les gilets jaunes pour commettre des attentats et il n’y a aucune raison que cette gronde les dissuade d’en commettre d’autres. Du reste, si, à court terme, un attentat peut sembler servir le gouvernement, à moyen, il fait aussi montre de son impéritie – et une surréaction, de l’autre côté, qui ne l’est pas moins : la situation est grave et puisque cette thèse ne tient pas debout, était-il utile de s’abaisser à en parler, de perdre son temps et sa salive à se draper dans sa dignité pour la dénoncer ?

    La vérité est que si cette accusation doit susciter une réaction, c’est la réflexion.

    D’abord, comment en est-on arrivé là ? Comment la relation de confiance entre les gouvernants et les gouvernés, mais aussi les informants et les informés – pour parler chic -, a-t-elle été abîmée jusqu’à rendre crédibles, auprès de toute une partie de la population, ces échafaudages improbables ? Au-delà de l’irrationnelle frustration de voir ce vaste mouvement trouver soudain un coup d’arrêt, il y a nécessairement une immense défiance qui s’est installée. Peut-être parce que certains ont le sentiment d’avoir été trop longtemps roulés dans la farine. Manipulés. Pris pour des abrutis auxquels on a fait le coup du mépris.

    C’est le syndrome du cocu – le jaune leur va si bien – qui, à la longue, devient paranoïaque et soupçonne sa dulcinée de le tromper dès qu’elle passe le pas de la porte, même pour aller chercher le pain. C’est Georges Dandin dont la femme, lorsqu’elle est accusée, pousse de grands cris d’indignation et invoque sa vertu outragée, alors qu’il n’est pourtant pas si crétin.

    Comment y remédier, ensuite ? Mais pas à pas, avec patience et humilité, en reconnaissant ses torts et en s’amendant. La confiance ne s’impose pas, elle se mérite et se (re)conquiert. La rumeur sur les réseaux sociaux est à la presse ce que le rebouteux est au médecin : c’est quand on ne croit plus à l’autre que l’on place sa foi dans l’un. Pour retrouver sa clientèle et damer le pion du charlatan, l’homme de l’art n’a d’autre choix que d’en finir avec ses diagnostics désastreux et ses traitements sans effet.

    Ce gouvernement l’a-t-il compris ? Rien n’est moins sûr. Lorsque Emmanuel Macron dit qu’il faut oser parler d’immigration alors qu’il vient, en catimini, de signer par procuration le pacte de Marrakech qui suscite tant d’inquiétude, il ressemble au mari volage qui de retour, le soir, de sa garçonnière promet à sa femme, en lui tapotant la main, qu’il n’éludera pas le sujet si important de la fidélité. Le gilet jaune fait mentir Serge Lama, dont il apprécie pourtant sûrement le talent : cocu, mais pas content.

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/le-meilleur-remede-contre-le-complotisme-cest-la-verite-meme-quand-elle-derange/

  • Attentat de Strasbourg : après le fantasme séditieux, la réalité terroriste

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    La réalité terroriste nous rappelle à l’ordre depuis Strasbourg. Mardi soir, un homme a ouvert le feu dans la rue, faisant ainsi plusieurs victimes. À l’heure où ces lignes sont écrites, on compte déjà au moins deux morts et plusieurs blessés.

    Quelques jours avant le 11 novembre, on avait arrêté des pieds nickelés d’extrême droite qui auraient menacé la vie du président de la République. La semaine dernière, Castaner, Nuñez, Darmanin – j’en passe et des « meilleurs » – hurlaient au loup. Il fallait mater les séditieux, les factieux, les émeutiers. La situation était « gravissime », pour Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes : la République, la démocratie étaient en danger car des gilets jaunes avaient appelé de leurs vœux la nomination d’un général à Matignon – en l’occurrence le général de Villiers, bien connu pour ses penchants putschistes et les tendances complotistes ! Les milices d’extrême droite faisaient régner la terreur dans les rues de Paris, trois samedis de suite. Des chemises brunes qui se cachaient sous des capuches de survêtement organisaient des nuits de cristal et pétaient les vitrines des boutiques de luxe. Bref, le fantasme favori de la gauche.

    Et, ce mardi soir, la réalité cruelle, récurrente, meurtrière nous rappelle où est le vrai danger, la vraie menace. Certes, cette réalité, certains semblent avoir du mal à l’admettre. Ainsi, un certain Emmanuel Foulon, collaborateur d’un député socialiste belge au Parlement européen, témoignant en direct depuis Strasbourg sur CNews, se posait la question si cette fusillade était l’œuvre d’islamistes ou de l’extrême droite. On ne sait jamais.

    La réalité, c’est le terrorisme islamiste. Très probablement : le ministre de l’Intérieur et le procureur de Paris sont partis pour Strasbourg. Et nous sommes repartis pour des débats en boucle sur les chaînes d’information continue. Sur ce qu’on aurait pu ou dû faire pour éviter cet attentat commis, nous dit-on, par un homme fiché S pour radicalisation. Des armes, dont des grenades, ont été trouvées à son domicile. Comparaison n’est pas raison, mais samedi dernier, on arrêtait et mettait en garde à vue des dizaines de personnes préventivement, bien en amont de la manifestation des gilets jaunes, sous prétexte qu’elles transportaient dans leur véhicule, non pas des kalachnikov, mais des « armes par destination » (un cric de voiture peut être considéré comme une « arme par destination ») ou des masques pour se protéger des gaz lacrymogènes. Mais cela n’a sans doute rien à voir avec la lutte contre le terrorisme, nous expliquera-t-on doctement. Et puis nous sommes dans un État de droit…

    Entre fantasme et réalité, le cauchemar.

    Thomas Bertin

    http://www.bvoltaire.fr/attentat-de-strasbourg-apres-le-fantasme-seditieux-la-realite-terroriste/